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#Corse @CoreInFronte « apporte son soutien aux patriotes, condamnés, hier soir, par la Cour spéciale de Paris »

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(Unità Naziunale Publié le 23 juin 2018 à 12h58) Core In Fronte apporte son soutien aux patriotes, condamnés, hier soir, par la Cour spéciale de Paris, dans le procès dit de la cellule FLNC-UC du Valincu, et en particulier envers Laurent Susini, Marc Ganu et Cyril Garcia-Tomasi pour lesquels un mandat de dépôt à la barre a été ordonné.

Contrairement aux apparences, ce procès ne vient, en aucun cas, clore la logique répressive de la France à l’encontre du mouvement national.

Core In Fronte l’affirme, il n’y aura jamais de bienveillance de l’Etat au prétexte qu’une organisation clandestine a déposé les armes en 2014 sans contre partie.

En effet, ces dernières semaines ont été notamment marquées par la multiplication des amendes envers les anciens prisonniers politiques, la lourde peine prononcée contre notre militant, Felix Benedetti, ou le blocage direct, par le pouvoir politico-judiciaire, des rapprochements d’Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri.

La solidarité de la société corse est la seule réponse possible, contre une vindicte qui se projette « Ad Vitam Aeternam ».

La solution au problème national corse est politique. Face au blocage actuel, Core In Fronte appelle le peuple corse, et les dirigeants de la CDC, à construire les bases d’une véritable solution politique en passant par l’organisation d’un référendum populaire sur le choix, ou non, d’un statut pour notre pays, à l’égal des autres îles autonomes d’Europe et de Méditerranée, en vue d’une accession progressive à la souveraineté.

DA PER NOI!

#Autunumia2022
#Autodeterminazione2032

CORE IN FRONTE


#Corse 11 prisonniers politiques dont 5 à Borgu, des assignés à résidence, des recherchés… Fijait… #Demucrazia

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Comme tous les ans ou presque depuis 2012, voici la liste non exhaustive des prisonniers politiquesListe dont les adresses carcérales et les numéros d’écrous sont à jour (JUIN 2018), il y a des patriotes recherchés, d’autres assignés à résidence, des libérés sous contrôle judiciaire, des mises en examen depuis l’affaire Erignac, et surement quelques uns non listés, sans parler des anciens prisonniers politiques fichés S, tout comme les nouveaux (:/)Il y a aussi quelques renseignements sur le coût financier des familles lors d’un déplacement, et des informations personnelles pour ne pas oublier qu’ils sont avant tout, des pères, des enfants, des parents, des socios professionnels, des amis, des collègues de travail, des patriotes corses qui, aujourd’hui ne sont toujours pas libérés.

I Scrianzati

(Article mis à jour en fonction de l’actualité)

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Garcia­ Tomasi Cyril
Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal.  libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné à 6 ans de prison (6 ans requis) le 22 juin, incarcéré le 22 juin.


SUSINI LAURENT
Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin à 6 ans de prison (requis 6 ans), incarcéré le 22 juin 2018

marc
Ganu Marc
Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison (requis 5 ans) incarcéré le 22 juin 2018


Centre pénitentiaire de Borgu

Franck Paoli, 35 ans, né le 25 juillet 1982, Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive – rapatrié en corse le 14 mai 2018

lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentista
Battini Nicolas n°écrou 83886 21 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison.  rapproché en Corse le 17 novembre 2016 #Borgo

verdighjiseppumaria19ans
Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 23 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016

charles_santoni
Santoni Charles n°écrou7233 52 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999,  libérable en 2019


Courbey Cedric, 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana, rapproché à Borgu le 28 février 2018


VILLEPINTE

Maison d’arrêt de Villepinte Avenue Vauban 93422 Villepinte cedex

 


Unité Centrale d’ARLES

– BP 90241 – 13637 ARLES CEDEX
Distance : 450KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 460 €
AVION  (150€) TRAIN 30 €+ TAXI MARIGNANE MARS A/R 100 € 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

yvancolonnaLogoSiteofficiel
Yvan Colonna N° écrou 270/Batiment A/Cellule 116
55 ans, interpellé en juillet 2003, condamné à perpétuité, La cour le condamne le 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, 2009 Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Libérable en 2021

Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.

Vous pouvez aidez Yvan Colonna en vous rendant sur ce lien


FRESNES

Centre pénitentiaire de Fresnes CNO 303 allée des Thuyas 94260 Fresnes

 


Centre Pénitentiaire du Sud-Francilien Réau  CNE le Plessis Picard Réau . 77558 Moissy Cramayel

 

alessandri petru
Alessandri Pierre n°écrou 9845 cell 115 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants.Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018


POISSY

Maison centrale de Poissy 17 rue de l’abbaye 78300 Poissy

FerrandiAlanu

Écrou 11477 – 4D62

Alanu Ferrandi
54 ans, interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, originaire de CONCA, 1 enfant. 
Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées. Alain Ferrandi a quitté en décembre 2017 la centrale de Poissy (Yvelines) où il était incarcéré, pour rejoindre une autre prison, le centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), où il va intégrer un « centre national d’évaluation ». Là, pendant six semaines, il restera sous observation, notamment par des psychiatres. Le prélude à un long parcours au terme duquel un tribunal d’application des peines décidera d’accorder ou de refuser sa demande.  Il s’agit de démarches préalables à une éventuelle libération conditionnelle. Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018


FLEURY MEROGIS

7,avenue des peupliers 91705 Ste Geneviève des bois cedex
Distance : 1800 KM A/R : Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 500 €
AVION AJA ORLY (250€) TAXI a/r 70€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

 


Libérés et/ou assignés à résidence, sous contrôle judiciaire / Procès à venir


Serge Poilblan
Écrou 36505

Incarcéré depuis juin 2015, libéré en mai 2018 assigné à résidence avec bracelet électronique sur Paris. Dans l’attente d’un procès


Antoine PES écrou 10507 interpellé en octobre 2015 (le 25 un dimanche), incarcéré, en préventive, rapproché le 23 février 2018. En liberté provisoire depuis le vendredi 25 mai 2018. Dans l’attente d’un procès

BenedettiFelix
Benedetti Félix n° écrou 967 709 D2 cellule 496, interpellé le 6 mars 2013, toujours en préventive , assigné à résidence début septembre 2015, assignation levée le 28 février 2017, de retour en corse le 3 mars 2017, procès le 1er juin, condamné à 5 ans de prison, Procès le 4 avril 2018, délibéré le 30 mai. Condamné à 5 ans de prison, à l’inscription au FIJAIT et privation des droits civils. Procès en cassation.


PozzodiBorgoPascal
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°10508 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive, rapproché à Borgu le 23 février 2018. Libéré sous bracelet électronique le 9 avril 2018. Toujours dans l’attente d’un procès

JeanMariePittiloni2016
Pittilloni jean marie 28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine. En conditionnelle jusqu’au 31 octobre 2019. FIJAIT


LIBRE


Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse, 30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison dont 3 avec sursis (requis 5 ans dont du sursis). Libre

PierrePaoli
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c 64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016. Procès du 11 au 22 juin, Acquittement demandé et requis. Libre


Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire. Procès du 11 au 22 juin 2018, 5 ans de prison dont du sursis requis. Condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis. Libre

CesariJEanPAscalCorsicaLibera
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence) Procès du 11 au 22 juin 2018, 6 ans de prison requis, condamné à 30 mois de prison dont 15 de sursis, Libre

Contadini paul andré 2005
Contadini paul andré en 2005

Contadini Paul- André n°écrou 9513 34 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP. Libéré sous bracelet électronique fin décembre 2017. Fin de peine Février 2018

FILI
Pierre Thomas FILI, 30 ans
Incarcéré puis laisser libre sous contrôle judiciaire, assigné à résidence, dans l’attente de son procès, condamné à 7 ans de prison en mai 2015, incarcéré sur Paris, puis rapproché à Borgu en 2016. 1 enfant, Libéré sous contrôle judiciaire en conditionnelle sous bracelet électronique en 2016, libre fin de peine


sampieruAndreani

Andreani Sampieru n°écrou 9288 30 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu libéré le 9 août 2016. Peine totale effectuée


MARANELLI200401
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison  le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, rapproché en corse le 6 juillet 2011 avec Marcel Istria Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine


PaulIstria
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants.rapproché en corse en décembre 2012. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre


Nasica
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de  PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre


eric-Maras
M. Marras Eric, 31 ans,  n°écrou 412-356-P D5 né le 31/12/1985
interpellé fin mars 2011 et incarcéré en avril 2011, Procès le 22 mai 2015 – 12 à 15 ans de prison requis, condamné à 8 ans ferme, rapproché à Borgu le 23 mars 2016, puis le 12 avril 2016 assigné à résidence sur Salon de Provence.  libre fin de peine


tomasiniPP
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo, libéré le 18 juillet 2017, fin de peine


 

presosprisonnierpolitiquecorsepatrtiottiincarcerati
Lisandru Plasenzotti, interpellé le lundi 22 mars, incarcéré le 26 mars à Fresnes. libéré le samedi 9 avril 2016

#Corse Liste de @Sulidarita : 9 prisonniers politiques, dont 5 à Borgu.

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#LeFilRougedelaRédaction

Voici la liste actualisée (Juin 2018) des prisonniers politiques pris en charge par l’Associu Sulidarità. Pour chaque patriote corse incarcéré, l’Associu doit trouver les moyens de financement minimal de 200€ de mandat par prisonnier et par mois, ainsi que 6000€ par dossier et prisonnier. Si vous voulez aider l’Associu Sulidarità sans bouger de chez vous, c’est ici que cela se passe (lien) (Il y a d’autres prisonniers politiques pris en charge par d’autres associations, ou sans association, chaque avancée obtenue par Sulidarità concerne l’ensemble des prisonniers politiques par répercussion directe, NDLR corsicainfurmazione.org)



Garcia­ Tomasi Cyril
Interpellé le 23 novembre 2013. 31 ans. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal.  libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné à 6 ans de prison (6 ans requis) le 22 juin, incarcéré le 22 juin.


SUSINI LAURENT
Interpellé le 23 novembre 2013, né le 28 janvier 1988, 30 ans, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin à 6 ans de prison (requis 6 ans), incarcéré le 22 juin 2018

marc
Ganu Marc
Interpellé le 23 novembre 2013, né le 15 février 1968, 50 ans, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison (requis 5 ans) incarcéré le 22 juin 2018


CP Sud Francilien CNE le Plessis Picard Réau . 77558 Moissy Cramayel

alessandri petru
Alessandri Pierre n°écrou 9845 cell 115 , Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants. Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018


Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex

Franck Paoli, 36 ans, né le 25 juillet 1982, Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive – rapatrié en corse le 14 mai 2018

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentista
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Battini Nicolas n°écrou 83886 24 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison.  rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo

verdighjiseppumaria19ans
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 25 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016

charles_santoni
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU 

Santoni Charles n°écrou7233 53 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999,  libérable en 2019


Courbey Cedric, , 42 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana, rapproché le 28 février 2018

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LIBERATION, ASSIGNATION A RESIDENCE, SOUS CONTROLE JUDICIAIRE, LIBRE


Antoine PES écrou 10507 interpellé en octobre 2015 (le 25 un dimanche), incarcéré, en préventive, rapproché le 23 février 2018. En liberté provisoire depuis le vendredi 25 mai 2018.

PozzodiBorgoPascal
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo écrou 10508 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive, rapproché le 23 février 2018. Libéré sous bracelet électronique le 9 avril 2018. Toujours dans l’attente d’un procès

JeanMariePittiloni2016
Pittilloni jean marie 28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine. En conditionnelle jusqu’au 31 octobre 2019. FIJAIT



Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse, 30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison dont 3 avec sursis (requis 5 ans dont du sursis). Libre

PierrePaoli
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c 64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015. Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016. Procès du 11 au 22 juin, Acquittement demandé et requis. Libre


Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 36 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire. Procès du 11 au 22 juin 2018, 5 ans de prison dont du sursis requis. Condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis. Libre

CesariJEanPAscalCorsicaLibera
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence) Procès du 11 au 22 juin 2018, 6 ans de prison requis, condamné à 30 mois de prison dont 15 de sursis, Libre

Contadini paul andré 2005
Contadini paul andré en 2005

Contadini Paul- André n°écrou 9513 34 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP. Libéré sous bracelet électronique fin décembre 2017. Fin de peine Février 2018

sampieruAndreani
Andreani Sampieru n°écrou 9288 30 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu, libéré le 9 aout 2016. A effectué sa peine, libre

PaulIstria
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants.rapproché en corse en décembre 2012. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre

Nasica
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de  PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre

MARANELLI200401
 Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison  le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, rapproché en corse le 6 juillet 2011 avec Marcel Istria Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine

tomasiniPP
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre 2016 #Borgo. Libéré le 18 juillet 2017, Fin de peine. FIJAIT

Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, 7 Avenue des Peupliers, 91700 Fleury-Mérogis

#Corse @FemuACorsica « nous attendions un acte symbolique de la part de l’état, nous attendions un message de paix »

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(Unità Naziunale Publié le 23 juin à 15h58) Alors que nous avons tourné la page de la violence, alors que nous oeuvrons unanimement pour la paix, alors que nous prônons l’amnistie des prisonniers politiques, alors que nous avons le soutien du Peuple corse, nous attendions un acte symbolique de la part de l’état, nous attendions un message de paix.

Malheureusement, le message qui nous a été envoyé va à l’encontre de nos attentes, puisque depuis hier soir trois jeunes ont retrouvé leurs cellules… 

Visiblement, pour certains, la page n’est pas tournée et la répression continue son œuvre.
Nous pensons à eux, à leurs familles, à leurs proches..

« Ma ùn site micca soli
À mez’à sti quattru muri
Un populu v’accumpagna
Ne pudete esse sicuri… »

Femu A Corsica

#Corse « Réforme de la Constitution – Et si on décapitait le jacobinisme ? » @rgaroby sur @Arritti

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(Unità Naziunale, publié le 23 juin 2018 à 15h58) Le mois prochain, Emmanuel Macron lancera sa réforme constitutionnelle qui devra être ensuite adoptée à la majorité des 3/5es au Congrès. Les premières fuites font craindre le pire. Et pourtant, ce débat est l’occasion de défendre une autre vision de la Constitution. Et si on décapitait le jacobinisme ?

La dérive jacobine en marche !

Début juillet, Emmanuel Macron s’exprimera devant le Congrès à Versailles pour lancer sa réforme constitutionnelle.

Dans la foulée, le Palais Bourbon, dominé de la tête et des épaules par la majorité présidentielle et réuni en séance extraordinaire, débattra de cette réforme. Puis, à la rentrée, c’est le Sénat, où Macron n’a pas de majorité, qui se positionnera sur la loi fondamentale avant la réunion des deux Chambres en Congrès pour le vote final qui devra réunir la majorité des 3/5es pour adopter la modification de la Constitution.

Les premières fuites sont extrêmement inquiétantes car Macron souhaite réduire les pouvoirs du Parlement dans un État déjà sous la coupe de l’Exécutif, ajouter une nouvelle couche de jacobinisme dans un État déjà extrêmement centralisé et nier les demandes démocratiques des peuples et des territoires dans un État sourd aux votes des peuples.

La bataille politique pour l’inscription de la Corse dans la Constitution en est la preuve flagrante. Les Corses ont voté à 56,5% pour une autonomie de plein exercice et de plein droit et l’État s’apprête à toiletter un article 72-5 à des années lumière des demandes démocratiques des Corses et qui ne fonctionnera pas, comme la Ministre Jacqueline Gourault l’a elle-même reconnu.

Le fédéralisme différencié.

Mais cet exemple pourrait être élargi à d’autres.

Les Alsaciens, à 83%, souhaitent le retour d’une région Alsace mais le Préfet de la technocratique région Grand-Est et sous les ordres du Premier Ministre, s’apprête à proposer une simple fusion des deux départements pour faire croire que l’Alsace serait recréée. Seul Unser Land, parti autonomiste alsacien, partenaire du PNC au sein de Régions et Peuples Solidaires, défend l’avis majoritaire des Alsaciens : une région à statut spécifique pour l’Alsace, proche de celui de la Corse mais incluant évidemment les spécificités alsaciennes.

De même, en Bretagne, en Occitanie, au Pays Basque, en Catalogne, en Savoie, des partis politiques défendent une autre vision de la réforme constitutionnelle, afin de faire reconnaître la diversité des territoires.

C’est ce qu’on appelle le fédéralisme différencié.

Chaque territoire, chaque peuple a ses spécificités et ses particularismes qui doivent être reconnus et défendus par des institutions qui lui soient propres, que ce soit par une région en Savoie, une Collectivité à statut particulier en Alsace, en Bretagne, au Pays basque ou en Catalogne nord, une évolution statutaire pour les territoires d’outre-mer ou encore une coopération innovante pour l’ensemble de l’espace occitan.

Régions et Peuples Solidaires !

Au-delà de la négation des territoires inhérente au jacobinisme français, Emmanuel Macron veut affaiblir la démocratie en réduisant les moyens du Parlement (réduction du nombre de parlementaires sans augmenter les pouvoirs du Parlement, limitation des pouvoirs d’amendements des députés sans limiter les pouvoirs quasi sans limites – et sans équivalent dans les autres démocraties européennes– du Gouvernement et du Président de la République…).

Bref, cette réforme constitutionnelle doit être pour les peuples sans État et les régions de France l’occasion de défendre une autre Constitution qui soit véritablement démocratique, tout en assurant la solidarité nécessaire entre les territoires.

Mais pour mettre en place ce fédéralisme différencié défendu par les partis membres de Régions et Peuples Solidaires et permettre que la France devienne enfin une démocratie moderne, il faut décapiter le jacobinisme français. Ça, ce serait révolutionnaire !

Roccu Garoby sur ARRITTI

#Corse Si n’hè andatu Santu Montera, « un omu di stintu è di valore »

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(Unità Naziunale publié le 23 juin à 20h08) Toussaint Montera faisait partie des groupes Vitalba et I Pignotti.  Il avait 48 ans.

(Corse Matin) (Alta Frequenza) (Corse Net Infos)


L’associu sulidarità hà amparatu cù tamanta tristezza ch’ell’hè partutu per l’ultimu viaghju u nostru amicu Santu Montera.

Sempre à u nostru latu per sparte u so arte à prò di i nostri prighjuneri cù u so gruppu Vitalba ghjè per noi è per a cultura corsa una perdita tremenda.

vitalba_19

L’associu sulidarità manda e so parte à i soi, famiglia è amichi tocchi da stu dolu.
Ch’elli ballessinu sta sera, ogni fucarè di San Ghjuvà per tè…Fin’à u celu.

Associu Sulidarità


(A squadra d’Alta Frequenza) – A cultura è u cantu corsu sò in dolu. Si n’hè andatu pà i teppi di l’altu cantu Santu Montera, di u gruppu Vitalba. Omu di valori è militanti sinceru, Santu mancarà à a Corsica. À a so famidda, à i so amichi è à u so gruppu, A squadra d’Alta Frequenza voli prisintà i so dulianzi afflitti. Ch’iddu riposi in paci

Le chant corse est en deuil en ce jour. Toussaint Montera, chanteur du groupe Vitalba, s’en est allé déposer son chant au delà des frontières de ce monde. Homme de bien et militant sincère, Santu va terriblement nous manquer. À sa famille, ses amis et son groupe, A squadra d’Alta Frequenza présente ses plus sincères condoléances


Cunsulta di a Ghjuventù Corsa

Avemu amparatu cù tristezza a disparizione di Toussaint Montera, cantadoru famosu di u gruppu Vitalba..
A so voce tremenda è u so impegnu oghjincu di pettu à a lingua è a cultura firmarà sempre in li nostri cori.

Ch’è tu riposi in Santa pace..


Ghjuventù Paolina

Si n’hè andatu Toussaint Montera, cantadore di u gruppu Vitalba frà tant’altri. A so voce cusì cunisciuta in Corsica ùn ribumbarà più. Una nutizia assai trista pà u mondu culturale corsu è pà i corsi stessi

Prighemu e nostre cundulienze à i so vicini


Ghjuventù Indipendentista

Si n’hè andatu à l’eternu Toussaint Montera, cantadore è musicante di u gruppu Vitalba.

A so voce ribomberà sempre in i nostri cori.

Prisentemu e nostre parte à a so famiglia, à i s’amichi, è à i so cumpagni di cantu.


Vidéos de VITALBA lors du 17 avril  2012 pour soutenir les prisonniers politiques

Message de soutien de Vitalba pour les Prisonniers politiques en 2016


 

 

#Corse PATRIOTTI « A RIPRISSIONI BASTA ! »

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(Unità Naziunale Publié le 23 juin à 22h16) Quandu l’omini sò ghjudicati è cundannati par u so ingaghjamentu puliticu voli dì chì semu sempri suttu a prissioni riprissiva.

U scopu hè di circà à indebuliscia l’idéali di a risistenza. U ghjudicamentu intarvinutu in Parighji ùn pò essa cunsideratu comu un segnu chjaru d’appaciamentu…

In u fra tempu in a sittimana sò intarvinuti fatti siguenti :

– Un aderenti di u nosciu Culletivu hè cunvucatu da a ghjendarmeria francesa dopu à a dinunciazioni di un prughjettu immubiliariu. Altri militenti pulitichi sò dinò cunvucati.
– Un ghjuvanottu hè cunvucatu da u tribunali pà i ziteddi dopu a so participazioni à un’accolta di sustegnu à un militenti parsiguitatu da a ghjustizia francesa.
– Un ghjovanu patriottu incarciratu hè impeditu da un ghjudici di l’applicazioni di i peni di pudè participà à l’intarru di a so arcimammona.

commandez en ligne vos produits « Corsu è Ribellu » du siècle dernier

Tutt’issi fatti intarvinuti in issa sittimana mosciani chì di a paci, a Francia si n’impippa … Assicuremu tutti i vittimi di a riprissioni pulitica di u nosciu sustegnu patriotticu.
Hè ora di falla finita incu issi pratichi indegni ! A riprissioni basta !

Patriotti

#Corse Marcel Lorenzoni « Sempre à fianc’à noi »

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Voici en quelques lignes des informations sur Marcel Lorenzoni (dossier) qui étaient sur les sites d’unità naziunale. Malgré la suppression du site d’internet, quelques archives sont en ligne sur corsicainfurmazione.org. Ces informations sont celles diffusées à partir de l’incarcération de Marcel Lorenzoni, et de sa décision d’occuper le terrain « virtuel » de la communication.

Marcel-Lorenzoni-CorsePPI (4)Militant de la première heure, Marcel Lorenzoni fut de tous les combats nationalistes des trente dernières années. Arrêté dans l’affaire de l’assassinat du préfet Érignac, il passe dix-huit mois à Fresnes pour être finalement relaxé. Il ne cessera de dénoncer l’iniquité du traitement fait aux siens et à lui-même.

« Lettres de Fresnes »

Il écrit ces lettres du fond de sa cellule à ceux qui, de près ou de loin, responsables politiques, journalistes ou simplement amis et parents, ont eu à voir avec «la question corse». Elles confirment la maîtrise d’un discours nationaliste fondé sur la dénonciation des injustices, le courage et la responsabilité politiques, le désir d’un avenir serein.

FRATELLENZA, CPN, PPI…

1) Après son interpellation en février 1998, et celles de nombreux militants proche de Marcel, fut crée, pour les soutenir, l’Associu Fratellenza. Cette association prenait en compte un certain nombre de militant qui avaient démissionnés d’A Cuncolta Naziunalista et qui avait rejoint le Collectif pour la Nation. Vous trouverez sur ce site, Libertà (d’origine), crée en 1997, la partie traitant de cette association de défense de prisonniers politiques. (De nombreuses actions comme la grève de la faim de ses amis dans une église à Ajaccio, comme la création de la première pétition internationale sur internet…)

marcel-Lorenzoni

CYBER JOURNAL A NAZIONE

2) Alors que Marcel Lorenzoni était en prison, le Partitu per l’Indipendenza dont il était un devenu un militant, décida de créer un journal d’opinion, A Nazione. Le P.P.I, à travers certains de ces militants comme Jacques Faggianelli; Roger Simoni et Marcel Lorenzoni, prit rapidement conscience en 98/99 de l’importance de l’outil de communication qu’est Internet. Et tout naturellement, le site A Nazione (dernière réalisation) vu le jour très rapidement. Vous trouverez sur ce site, l’intégralité des 3 journaux A Nazione (site d’origine), ainsi qu’un essai de constitution pour une Corse Indépendante

Ils n’étaient légions ceux qui ont cru en l’internet pour faire la propagande de  la lutte de libération nationale dans les années 90, des militants comme Roger Simoni et Marcel Lorenzoni mais pas qu’eux, avaient une vision sur l’utilisation d’internet dans la communication pour défendre le peuple corse et ses droits fondamentaux. Les sites libertà, unità naziunale et A Nazione ont été pendant un temps le moyen pour cette ligne politique du CPN et du PPI un moyen d’occuper le terrain virtuel. Un terrain qui à ce jour, est toujours d’actualité.

L’INTERVIEW AU CYBER JOURNAL AMNISTIA

3) Marcel Lorenzoni avait accordé en mai 2000 une interview au cyber journal Amnistia. Cet article n’était plus disponible gratuitement, mais il est possible de le lire en ligne sur corsicainfurmazione.org depuis la fermeture du site Amnistia.. Le voici sur ce lien

LETTRES DE FRESNES

lorenzoni4) « Lettres de Fresnes » est un recueil posthume de la correspondance de Marcel Lorenzoni durant son incarcération dans le cadre de l’instruction du préfet Claude Erignac. Par la personnalité de son auteur – qui a été de tous les combats nationalistes de ces 25 dernières années, cette publication détient valeur de document pour les nationalistes et plus largement tous ceux que la politique corse intéresse. C’est après dix-huit mois de détention que Marcel Lorenzoni sera libéré lorsque la « piste agricole » sera abandonnée par les enquêteurs de la DNAT Durant cette période, Marcel Lorenzoni s’adressera par lettres aux autorités judiciaires ou politiques, aux journalistes, aux chercheurs ou simplement à ses proches, pour dénoncer le traitement réservé aux siens et à lui même, tout en précisant ses positions politiques sur la question corse. Ces écrits témoignent d’une action politique à un moment d’incertitude et de forte tension et de la force de conviction d’un militant qui fut une grande figure du nationalisme. L’Adecec, site internet corse, rend à sa manière un hommage au militant et à l’homme en publiant une lettre de Fresnes.

corsematinLettresdeFresnesLorenzoniCorse Matin en janvier 2001 extraits :

« Pour sa présentation, Guy Firroloni était entouré de sa compagne Fabienne, de son frère, et du représentant du comité anti répression.Une présence plus que symbolique puisque c’est à cette structure qu’iront les royalties.En proie à la solitude, aux affres de la privation, Marcel Lorenzoni retrouvait, à travers ces missives, les chemins d’une liberté dont il avait déjà été privé à plusieurs reprises, sans que son engagement fut jamais remis en cause.Le militant qu’il était, l’homme des coups d’éclat et de force laisse tant soit peu la place, dans l’intimité de l’isolement, à un individu plus vulnérable, plus perceptible.Il évoque beaucoup son cas personnel, tout en se resituant en permanence dans la vie et les événements insulaires, qui sont le vrai ciment de sa réflexion. Ecrivant notamment aux juges et aux politiques, il dénoncera constamment le traitement fait aux détenus nationalistes.Il évoque longuement la question corse, les rapports avec l’appareil d’Etat, le devenir d’une ile pour laquelle il ne voit d’issue que dans la lutte nationaliste. Au fil des lignes, il laisse aussi transparaitre l’espoir d’un avenir plus serein, plus juste pour tous.Dans cet ouvrage posthume, c’est un peu un appel à la réconciliation qu’il lance, à tous ceux que préoccupe le destin des insulaires. »

Quelques lettres : Voici les lettres que les sites Unità Naziunale et A NAZIONE, cyber journal d’opinion avaient publié sur internet avec l’accord de Marcel Lorenzoni et des éditions Albiana. (l’acheter en ligne)

Dossier LETTRE DE FRESNES

La première pétition internationale lancée sur internet (réalisée aussi sur papier) par une structure corse  (Signataires à la date de février 1999)

  1. Simonpoli Anthony
  2. Aubin Daniel
  3. Spisak Justine
  4. Parmar Yatish
  5. English Lindsey
  6. Ryan Elisabeth
  7. Kieran Kathryn
  8. Davis Amanda
  9. Weckerle Annika
  10. Gordon Micah
  11. Becker Scott Patrick
  12. Fraunfelter Beverly
  13. Baker Jane
  14. Freeman Neil
  15. Jena Lee
  16. Madeline Halperin-Robinson
  17. Margo Mejia
  18. Alec Brobroff
  19. Gail Golden
  20. John N. Gish Jr.
  21. Jenni Huelsman
  22. Zahid Khalil
  23. Rahul R. Chopra
  24. Ann Martinelli
  25. Ghosh Ranen
  26. Guillaume Turcotte
  27. Eddie Adams
  28. Christopher Brown
  29. Mimi Ghosh
  30. Steven Rosen
  31. Richard Zachry
  32. Sara Gruszka
  33. Bill Tsihlopoulos
  34. Sofia Khalil
  35. Larry A. Sakin
  36. Kathleen Gibbons
  37. Kelly VanHulle
  38. Donna Embler
  39. Timothy Strickland
  40. Richard Dixon
  41. Conor Oncken
  42. Matthew Kowitz
  43. Sara DePaola
  44. Jamie Erdman
  45. William J. Strachan Jr
  46. Christopher Swain
  47. Nicole Spremich
  48. Laurent Macguastalli
  49. Suzi Juhascik
  50. Paul D. Panaretos, Jr.
  51. Noel Medina
  52. Amnesty International
  53. Evan Schneider
  54. Meredith Hoar
  55. Lina LyKai Oppel
  56. Christin Ballenberger
  57. Jim Tree
  58. Brian Smith
  59. Julia Veit
  60. Krishma Parsad
  61. Robyn Ray
  62. Sam Donnelly
  63. Lauren Guite
  64. Lee Gardiner
  65. Deborah Tighe
  66. Rachel Banna
  67. Fei Ge
  68. Drew Ritchie
  69. Lauren Laver
  70. Kristen Lorio
  71. Matt Kluger
  72. Tiffany Maculloch
  73. Aubree Stewart
  74. Martin Morones
  75. Hanes Stacie
  76. Beerens Cyrille
  77. Marchives Jean-Pierre
  78. Astolfi Jean-Marc
  79. Poli Nicolas
  80. Jimenez Anne
  81. Franceschi Joséphine
  82. Poli Patrick
  83. Ruggeri Jacques
  84. Carcassi Alice
  85. Simonpoli Claude
  86. Simonpoli Claire
  87. Poggi Dominique
  88. Bousquet Jane-Marie
  89. Caserta Agostino
  90. Mariani Jean-Marc
  91. Barness Lisa
  92. Bettini Marc
  93. Compton Debbie
  94. Capaldi Amalia
  95. Venezia Angeline
  96. Capaldi Dino
  97. Doyle Alec
  98. Loiacono Carol
  99. Derek Anthony
  100. Casamatta Charles
  101. Matra Carla
  102. Riggiu Luisa
  103. Compton Norman
  104. Borges Mauricio
  105. Ramiro Rodriquez
  106. McLean scott
  107. Belas Fabio
  108. Belas Anita
  109. Sino Sarei
  110. Carcassi Jean Jacques
  111. Negre Louis-Maxime
  112. Bartoli François
  113. Ranchon Daniel
  114. Tullio Rapacciuolo
  115. Bonaggiunta Antoine
  116. Simoni Sébastien
  117. Ferroni Lucie
  118. Coltelloni Angelo
  119. Pennaë Youenn
  120. Ar Born Gwennëlle
  121. Lodi Dan
  122. Mattei Olivier
  123. Lodi Renée
  124. Lodi Aline
  125. Robert Jean Pierre
  126. Ravaux Evelyne
  127. Ravaux Brian
  128. Maulpoix Adeline
  129. Loviconi Yves
  130. Leblanc Henri
  131. Parisi Julien
  132. Rousseau Jean Marc
  133. Descombes Cyril
  134. Jacme Delmas
  135. Kathleen Purdy
  136. Muvceski Dana
  137. Titaux Michel
  138. Daniel Giraud
  139. Lionel Thomas
  140. Joel Morin
  141. Richard Chiffre
  142. Yvonne Vigier
  143. Georges Muniesa
  144. Bernard Galigain
  145. Ahmed Foazar
  146. Alain DaSilva
  147. Christian Oswald
  148. Pierre Lavier
  149. Benard
  150. Marie-Camille Roesch
  151. Francesca Battini
  152. Philippe Royer
  153. Michèle Royer
  154. Christiane Girard
  155. Poisson
  156. Aguilar Vertu
  157. Dorance
  158. Graziani Frederic
  159. Laredo Norbert
  160. Ettori Nicolas
  161. Tasso Jean-Dominique
  162. Fabiani François
  163. Mattei César
  164. Lorenzoni Christian
  165. Libby Waltz
  166. Cyril Dehay
  167. Chauderon Laurent
  168. Vezina Gaetan
  169. Erwann Mikeal Kere
  170. Stavrinos George
  171. Riccillo Charles
  172. Vitiello Sandra
  173. Rei Alfredo Jr (C.C.P.S)*
  174. Diemer Denis (C.C.P.S)*
  175. Mangel (C.C.P.S) *
  176. Hugues Claude (C.C.P.S)*
  177. Baraglioli Fabrice
  178. Pasqualaggi
  179. Ottavi Laetitia
  180. Carli Patrick
  181. Mari Jean Dominique
  182. Donati Renzo
  183. Engelhard Monique
  184. Point Madeleine
  185. Giabiconi Philippe
  186. Pinelli Bartelemy
  187. Sauli J.
  188. Albertini Vincent
  189. Cesco Jerome
  190. Julien
  191. Breton
  192. Ioannidis
  193. Durand Virginie
  194. Gallois Anne Marie
  195. Massacrier Cedric
  196. Benedetti
  197. Metivier Cyrille
  198. Andreotti Fabrice
  199. Ripoli Marie
  200. Niry Ravelo Joana
  201. Flichon Alain
  202. Salasca Rodolphe
  203. Vallet Daniel
  204. Santoni Antoinette
  205. Alberghi Jeanne
  206. Dondicol Yves
  207. Le Tri Chantal
  208. Benedetti
  209. Osty
  210. Douste Jean Claude
  211. Roesch M.Camille
  212. Rost Felix
  213. Matos Manuella
  214. Plard Danielle
  215. Plard Marie Dominique
  216. Moreau Martine
  217. Pelerin Eric
  218. Delhomme J.
  219. Gliozzo L.
  220. Lutand H.
  221. Gouriou Annie
  222. Fadernat Pauline
  223. Raffaelli Nicole
  224. Morazzani C.
  225. Berthet
  226. Scaglia A.
  227. Colonna Dominique
  228. Join Paul
  229. Join Anne
  230. Cohé
  231. Geronimi
  232. Sicard R.
  233. Buchwalder Patrick
  234. Schaller Bertrand
  235. Schaller Veya Chantal
  236. Buchwalder Celine
  237. Kanody Nicolas
  238. Kanody Chrystelle
  239. Moreau Marc
  240. Corazzini Antoine
  241. Corazzi Jerome
  242. Astolfi Frederic
  243. Solier Christophe
  244. Arrighi Frederic
  245. Martin L.
  246. Pivandiere
  247. Rochet M.
  248. Stefanaggi
  249. Donjonaggi
  250. Bouresman Pierre
  251. Boorat Sarah
  252. Gambini Roger
  253. Gambini Martine
  254. Fuchs Christiane
  255. Chambras Pascal
  256. D’Huart A.
  257. Jehan
  258. Cordou M.
  259. Bemht Nelly
  260. Bemht
  261. Rien Agnès
  262. Lainey Emmanuelle
  263. Egrot MC
  264. Egrot Pascale
  265. Egrot Stephane
  266. Simonetti M.
  267. Vercruysse Elisabeth
  268. Lyaudet Philippe
  269. Morin Bernard
  270. Barbier David
  271. Arrivé Sandrine
  272. Dannet Nicole
  273. Texereau Karine
  274. Louis Suzanne
  275. Hory Michele
  276. Billard M.
  277. Santoni Christelle
  278. Ornano Micheline
  279. Codani Marie
  280. Renucci Simone
  281. Clair Martine
  282. Mime
  283. Werquin Jean Pierre
  284. Gaultier Danielle
  285. Bonnet Pascal
  286. Bouste Veronique
  287. Gatry Christine
  288. Gatry Pascal
  289. Jauriat Michel
  290. Albenga Laurent
  291. Corti M.
  292. Ross G.
  293. Perier M.
  294. Lellevre D.
  295. Laban Christophe
  296. Albertini Sylvie
  297. Constant Felicia
  298. Tosi Claude
  299. Nicolai Jacques
  300. Joubert Jean Paul
  301. Nobili Marc
  302. Lavezzi Ghjiseppu
  303. Lespilette Sandrine
  304. Kort
  305. Foulatier Patricia
  306. Foulatier Aurore
  307. Foulatier Elodie
  308. Hallu Marie
  309. Renaud Alexandre
  310. Renaud Alain
  311. Renaud Sandrine
  312. Renaud Christine
  313. Valentini-Basselet S.
  314. Chretien Christophe
  315. Cally Etienne
  316. Jacob Julien
  317. Teissere Sandrine
  318. Kame Denisot
  319. Bergon Nathalie
  320. Marie de Pas
  321. Schmitt Thierry
  322. Souverain Veronique
  323. Collignon Bernard
  324. Lupi sofia
  325. Paccard Nathalie
  326. Lupi Leon
  327. Tellot Sylvie
  328. Simon Delphine
  329. Dumas Frederic
  330. Ottomani JF
  331. Elmourabit Karim
  332. Emmanuella
  333. Minucci
  334. Rosso
  335. Rosso
  336. Hamoudi Charly
  337. Monnehaye Carole
  338. Nesa José
  339. Lubrano Paul
  340. Aubin Fabrice
  341. Laurens Alexandra
  342. Leca Max
  343. GarliaDavies Emma
  344. Carbuccia Anghjulamaria
  345. Aiqui Joseph
  346. Leygue Laurent
  347. Couderc Valerie
  348. Duludet Brigitte
  349. Rieux André
  350. Rouaix Francois
  351. Vern Thierry
  352. Gramemu Prosper
  353. Helliwell Chantal
  354. Frangioni Giacumu
  355. Casasoprana JB
  356. Antona Jean Charles
  357. Aimar Sauregi Sopazu
  358. Felipe Gomez Perez
  359. Marisoc Gonzales Aparizio
  360. Inaki Azurmendiazurmendi
  361. Mikel Eguren Alonso
  362. Joseau Erauskin Kerejeta
  363. Ainhoa Lopez Zurutuza
  364. Ercantz Montiel Artozki
  365. Rosario Beristain
  366. Arrate Jragirre Iriondo
  367. Manuel Mayoral Ortega
  368. Bixente Apalategi Mintegi
  369. Begona Iparragirre
  370. Joxe R. I. Larrec
  371. Ixabel D. Mintegi
  372. Rosario S. Aranburu
  373. B. F. Cusado
  374. Mikel C. Agurreup
  375. Felipe Apalategi Berasteci
  376. Jose Manuel Urkiola lasa
  377. Jose Bariocdatxo
  378. Jose Inazio I.
  379. Inazio Ortola Igoa
  380. Elena Mundinano Ezkutari
  381. Luis M. Faleardo
  382. Karlos Fernandino Barrenetxec
  383. Karlos Begue Aliende
  384. Jose Maria San Martin Osinalde
  385. Juan Otegi Unanue
  386. I. Iranzuegi Mendizabal
  387. Imanol Urzelai Imaz
  388. Auder Otagi Unanue
  389. Leire Lopez Zurutuza
  390. Josume Aiestaran Arregi
  391. B. Dorronsoro Urtega
  392. Eider Murgiondo Mujika
  393. Jose Jgnazio Garcia Banuelos
  394. Saioa Jauregi Sorazu
  395. Nerea Manzisidor Mendidbal
  396. Jose Pablo Perez De Pipaoz
  397. I. Zufiaurre Fernandez
  398. Eneko Mujika Iraola
  399. Hasier Agirre Elkoroberezibar
  400. Estitan Imaz Telleria
  401. Juan Azurmendi Maupe
  402. DEl Mar, Garguendia, Fernandez
  403. Lurdis Eltoro G.
  404. Loinaz O. Txintxuneta
  405. A. Imaz Tellera
  406. Imanol Iparragirre Arreixea
  407. Felix Irazustabarrena Arsuaoa
  408. Jose Manuel Serra Ugarte
  409. Inigo Balda Kalonje
  410. Juan A. Mundinano
  411. Egotz Aprolaza
  412. Nati Garcia
  413. Anitz Eskisabel Barandiaran
  414. Mikel Gotzon Agirrezabala
  415. Jesus Molinero
  416. Agurtzane GalParsoro Auzmedi
  417. Maximo Aierbe Musika
  418. Jexux Arin Baztarrira
  419. Pako Zurutuza Apalategi
  420. Patxi Agirre Begiristain
  421. Diego A. A.
  422. Gurutz Erauskin Barandiaran
  423. Inigo Aldasoro SukiaAtaun, Euskadi
  424. Edurne Goiko Etxea Munduate
  425. Joseba Kereseta Goena
  426. Inak Arin M.
  427. Angeles Garmendia Munduate
  428. Akaitz Arin Begiristain
  429. Nekane Munduate Urdangarin
  430. Patxi GalParsoro Auzmendi
  431. Kontxi G. MMunduate
  432. Igor Heras Urzelay
  433. Haritz Urrestarazu Arretxe
  434. Unai Eruskin Barandirian
  435. Axier Aldosoro Suria
  436. Jose F. Larreta
  437. J. Aldasoro Sukia
  438. Iban Toledo Ibanez
  439. Leire Munduate Urbangarin
  440. Aitor Goikoetxea Goikoetxea
  441. Gurutz Erauskin Barandiaran
  442. Jon Irastorza Gerriko
  443. Rosa Goitia Auzmendi
  444. Leire Ostra Berasategi
  445. Aitor Garmendia Mate
  446. Axular Barandiaran Insansti
  447. Esther Blanco Marcos
  448. Ainhoa Irastorza Otegi
  449. Lierni Iztneta Mendizabal
  450. A. Iztneta Mendizabal
  451. Dorleta Etxebeste Lopez
  452. Ainize Lasa Oiarzabal
  453. Ana Zurutuza Oregi
  454. Nerza Martinez Irurrioz
  455. Ainhoa Martinez De Olgoz Amilibia
  456. Pili Otegi Unanue
  457. Jorge Garmendia Mate
  458. Arantxa Murua Agirre
  459. Ion Erauskin Aierza
  460. Aitor Martinez De Olkoz Amilibia
  461. Joso Glorza Ardanaz
  462. I. Garmendia Imaz
  463. P. Imaz Gimenez
  464. Anne Oregi Imaz
  465. Oier Berasategi Gerriko
  466. Nagore Martinez Altuna
  467. Santos Alustiza Lasa
  468. Aritz Ezenarro Agirre
  469. Jose Antonio fernandez Morales
  470. E. Gutierrez Jauregi
  471. Fermin Mendia
  472. Amaie J. Jrisarri
  473. Cokin Loiarte Imaz
  474. Mikel Irastorza Gerriko
  475. Joxe Manuel Tato Imaz
  476. P. Arratibel Eskisabel
  477. Joxe S. Arrua.
  478. Karmen Aierbe Mogoka
  479. Aitor Aldsaro Sukia
  480. A. E. Etxeberric
  481. Martxel Mendizabal Begiristain
  482. Jose Mari Urdangarin Begiristain
  483. Ramon Arza
  484. Axier Aldasoro Sukia
  485. Zorron B. Urdangarin
  486. Maite Galparsoro Auzmendi
  487. Joxe Mari Lizarraga Goikoetxes
  488. L. E. Urdangarin
  489. Gorka Barandiaran
  490. Andoni Arin Baztarrika
  491. M. G. Auzmendi
  492. Doltza Beriristain Naldaiz
  493. K. Kerejeta Aierbe
  494. Isiaro A. Sukia
  495. Joxe Borondiarain Etxenagusia
  496. Nekane I. Auzmendi
  497. Jasume Calparsoro Auzmendi
  498. Benito Goikoetxera Munduate
  499. A. A. Goikotxez
  500. I. Martin Barco
  501. Jose Julian Elkoro Garmendia
  502. Idoir Mendibil Lopetegi
  503. Joxe Arotzena Irastortza
  504. Josune Gil Aranburu
  505. Jule Aranburu Mariezkurrena
  506. Haizae Moreno Torres
  507. Alberto Blanco Gonzales
  508. Ikerne Urrestarazu Garmendia
  509. Luis Manuel Aranburu Aldaregia
  510. Santiago Urgelay Imaz
  511. Ana Mari alfonso Berasategi
  512. Hirune Ramos Irizar
  513. Shara Gonzalez Ayestaran
  514. E. Gomez Gonzalez
  515. Ibai Goldano Zubeldia
  516. Anaia Errondosoro
  517. Ion Ander Nosellas Garcia
  518. Miren Belen Agirre Dorronsoro
  519. Hernandez Zugiaurre Juan A.
  520. Rodrigez Fuerte Candida
  521. Corredor Valero Jose Luis
  522. Hernandez Arina Ekaitz
  523. Gardioa Moriones Oloz
  524. Zabala Garcia Axier
  525. Patxi Garmendia Garmendia
  526. Josi Barandiaran Lizarralde
  527. Ainitza Jauregi Urrujukegi
  528. Ikulz Garmendia Urreiabizuaia
  529. Aitziber Solana
  530. Iker Usabiaga
  531. Armando Lopez Perez
  532. Alona E. Zeberio
  533. Igor Elortza Saez De Egilaz
  534. Hairre Mendia Jztueta
  535. Aintra Ortiz Bengoetxce
  536. Lker Bea Hosteins
  537. Ainhoc Sagredo Odriozok
  538. Itziar Colmenero Gastearena
  539. Stephan Schweitzer
  540. Claude Lavezzi, Rotisserie U Sampieru Corsu, « Pace e Salute »
  541. Pastor Bernal Isabel
  542. Lenain Didier
  543. Serrepuy Sylver
  544. Argoud
  545. Sabuga Paul
  546. Myriam Vecks
  547. Huser Sacha
  548. Descrivant serge
  549. Fermaut Jacques
  550. Erans Vanderdriessche
  551. Ghislain Gouwy
  552. Didier Vanderdriessche
  553. Sophie Devos
  554. Lavezzi Anton
  555. Lavezzi F.
  556. Lesprette Sandrine
  557. Lavezzi Ghiseppu
  558. Lavezzi Regina
  559. Lavezzi Sandro
  560. Bastelica Thierry
  561. Rochet Yves
  562. Christian Louq
  563. Landier Henri
  564. Szollosy Michael
  565. Connell Janelle
  566. Robert Szollosy
  567. Fages Jean Paul
  568. Werner Arnaud
  569. Pascal Barace
  570. Syllaire Sylvie
  571. Mathieu Wocogne
  572. Bouharka Abdelatif
  573. Bouvry
  574. Grama
  575. Seignourel
  576. Tollemer « La Lutte sans concession »
  577. A. Ben Salem
  578. Delaume E.S
  579. Lavezzi
  580. Cossu
  581. Moaz A.
  582. Legroe Wim
  583. Penelope Roboti
  584. ERIC BERETTI
  585. Savelli-Domeneghini Eva
  586. Manuel Yang
  587. Michael Cunningham
  588. Eric Burmann
  589. Olazabal Alfonso A. (Gora euskadi_Gora Corsica)
  590. Pascale FALCON
  1. Aiacciu, CORSICA
  2. Ganges 34190, Francia
  3. Wilkes Barre, PA, USA
  4. London, England
  5. Birmingham, Alabama, USA
  6. Norwell, MA, USA
  7. Danvers, MASS, USA
  8. Hudson, ME, USA
  9. Naperville, IL, USA
  10. Evanston, Illinois, USA
  11. Wayne Country, MI, USA
  12. Wayne Country, MI, USA
  13. New Canaan, CT, USA
  14. Chicago, IL, USA
  15. Chicago, IL, USA
  16. Chicago, IL, USA
  17. Chicago, IL, USA
  18. Lockport, IL, USA
  19. New City, NJ, USA
  20. Key West, FL, USA
  21. Westerville, OH, USA
  22. Chicago, IL, USA
  23. S. Daytona, FL, USA
  24. Daytona Beach, FL, USA
  25. Ormond Beach, FL, USA
  26. Daytona Beach, FL, USA
  27. Burbank, CA  USA
  28. Los Angeles, CA  USA
  29. Ormond Beach, FL USA
  30. Oklahoma City, Ok, USA
  31. Port Orange, FL, USA
  32. Williamsville, NY, USA
  33. Chicago, IL, USA
  34. Chicago, IL, USA
  35. Tucson, AZ, USA
  36. Tampa, FL, USA
  37. Granger, IND, USA
  38. Atlanta, GA, USA
  39. Dayton Beach, FL, USA
  40. Hinckley, Leicestershire, UK
  41. Aurora, IL, USA
  42. South Dayton, FL, USA
  43. Youngstown, Ohio, USA
  44. Vancouver, WA, USA
  45. New York, New York, USA
  46. Boston, MASS, USA
  47. Redwood City, CA, USA
  48. Anaheim, CA, USA
  49. Pittsburgh, PA, USA
  50. Berkley, MI, USA
  51. Miami, FL, USA
  52. Houston, TX, USA
  53. Silver Spring, MD, USA
  54. Sydney, Australia
  55. Arnstadt, Germany
  56. Arnstadt, Germany
  57. Texas City, TX, USA
  58. Lacey, WA, USA
  59. Chicago, IL, USA
  60. Thousand Oaks, CA, USA
  61. Canon City, CO, USA
  62. Leicester, U.K
  63. Portland, Maine, USA
  64. Barrow-in-Furness, England
  65. Colorado, USA
  66. Virginia, USA
  67. Amherst, Mass, USA
  68. Forked River, USA
  69. Kingston, USA
  70. Swoyersville, USA
  71. Kingston, PA
  72. Hunlock Creek, USA
  73. Jackson, Miss, USA
  74. Tustin, CA, USA
  75. Youngstown, OH, USA
  76. Parigi, FRANCIA
  77. Sulinzara, Corsica
  78. Sulinzara, Corsica
  79. Sulinzara, Corsica
  80. Sulinzara, Corsica
  81. Sulinzara, Corsica
  82. Sulinzara, Corsica
  83. Sulinzara, Corsica
  84. Aiacciu, Corsica
  85. Sulinzara, Corsica
  86. Sulinzara, Corsica
  87. Zevacu, corsica
  88. Colomiers, Occitania
  89. Los Angeles, U.S.A
  90. Grussetu-Prugna, Corsica
  91. New York City, USA
  92. Firenze, Italia
  93. Redondo Beach, USA
  94. Rancho Palos Verdes, USA
  95. New York, USA
  96. Rancho Palos Verdes, USA
  97. New York City, USA
  98. San Francisco, USA
  99. Los Angeles, USA
  100. Aiacciu, Corsica
  101. Los Angeles, USA
  102. Los Angeles, USA
  103. Redondo Beach, USA
  104. Sao Paolo,Brazil/Hermosa Beach
  105. Los Angeles, USA
  106. Manhattan Beach, USA
  107. Torrance,USA
  108. Torrance, USA
  109. Odense, Denmark/HermosaBeach
  110. Aiacciu, Corsica
  111. Nogent-sur-Marce, Francia
  112. Aiacciu, Corsica
  113. Morbihan, France
  114. Corio (TO), Italia
  115. Aleria, Corsica
  116. Ghisunaccia, Corsica
  117. Migliacciaru, Corsica
  118. Paris, France
  119. Paris, France
  120. Paris, France
  121. Blanc Mesnil, France
  122. Parighj, Francia
  123. Blanc Mesnil, France
  124. Blanc Mesnil, France
  125. Blanc Mesnil, France
  126. Montrouge, France
  127. Montrouge, France
  128. Paris, France
  129. Paris, France
  130. Versailles, France
  131. Valenciennes, Francia
  132. Valenciennes, Francia
  133. Sulinzara, Corsica
  134. Gasconha, Occitania
  135. Belchertown, MA, USA
  136. Ormond Beach, FL, USA
  137. Les Lilas, France
  138. Romainville, France
  139. Meudon, France
  140. Ermont, France
  141. Paris XIX, France
  142. Romainville, France
  143. Les Lilas, France
  144. Les Lilas, France
  145. Les Lilas, France
  146. Champigny, France
  147. Les Lilas, France
  148. Pantin, France
  149. Bondy, France
  150. Paris, France
  151. Parighji, Francia
  152. Etampes, France
  153. Etampes France
  154. Paris
  155. Paris XII, France
  156. Boulogne 92, France
  157. Paris, Fance
  158. Mela di Talla, Corsica
  159. Aiacciu, Corsica
  160. Guagnu, Corsica
  161. Tasso, Corsica
  162. Sidossi, Corsica
  163. Bardianna, Corsica
  164. Bastelica, Corsica
  165. Boston, MA, USA
  166. Paris, France
  167. Tiuccia, Corsica
  168. Quebec, Canada
  169. Breizh
  170. Athens, Greece
  171. Pueblo, Co, USA 81001
  172. Livry-gargan, France
  173. Strasbourg, France
  174. Strasbourg, France
  175. Strasbourg, France
  176. Strasbourg, France
  177. France
  178. Corti, Corsica
  179. Paris, France
  180. Seine et marne, France
  181. Evry, France
  182. Melun, France
  183. Paris, France
  184. Paris, France
  185. Lyon, France
  186. Paris, France
  187. Oise, France
  188. Paris, France
  189. Toulouse, France
  190. Cannes, France
  191. Paris, France
  192. Marseille, France
  193. Paris, France
  194. Marseille, France
  195. Marseille, France
  196. Paris, France
  197. Aulnay sous bois, France
  198. Plessis Trevise, France
  199. Plessis Trevise, France
  200. Madagascar
  201. France
  202. Paris, France
  203. Toulon, France
  204. Migliacciaru, Corsica
  205. Malakof, France
  206. Malakof, France
  207. Paris, France
  208. Paris XV, France
  209. Aiacciu, Corsica
  210. Gagny, France
  211. Paris XVIII, France
  212. Villiers S/Marne, France
  213. Puteaux, France
  214. Livry Gargan, France
  215. La Courneuve, France
  216. Bagneux, France
  217. Sannois, France
  218. Paris, France
  219. Suresnes, France
  220. Paris XII, France
  221. Cumières 51480, France
  222. St Mandé, France
  223. Paris, France
  224. Merie Village, France
  225. Guigny, France
  226. France
  227. France
  228. France
  229. France
  230. Le mans, France
  231. Paris, France
  232. France
  233. Jura, Suisse
  234. Jura, Suisse
  235. Jura, Suisse
  236. Jura, Suisse
  237. Villiers s/Orge, France
  238. France
  239. Paris, France
  240. Corsica
  241. Corsica
  242. Paris, France
  243. Paris, France
  244. Paris, France
  245. Paris, France
  246. Paris, France
  247. Paris, France
  248. Paris, France
  249. Paris, France
  250. Baiona Euskal Herria
  251. Puteaux, France
  252. Champs sur Marne, France
  253. Champs sur Marne, France
  254. Colmar, France
  255. Bobigny, France
  256. Luxembourg
  257. Levallois, France
  258. Levallois, France
  259. Paris, France
  260. Paris, France
  261. France
  262. Paris, France
  263. Paris, France
  264. Paris, France
  265. Paris, France
  266. La Villette, France
  267. Chatenay Malabry, France
  268. 77510, France
  269. Paris, XIV, France
  270. France
  271. St Laurent
  272. 77100 Meaux, France
  273. 77100 Meaux, France
  274. 95420 Pontoise, France
  275. 95420 Pontoise, France
  276. Aiacciu, Corsica
  277. Aiacciu, Corsica
  278. Paris, France
  279. Paris, France
  280. Paris, France
  281. Paris, France
  282. Paris, France
  283. France
  284. Paris, France
  285. France
  286. Gagny, France
  287. France
  288. France
  289. Ivry, France
  290. Paris, France
  291. Paris / Aiacciu
  292. France
  293. Paris, France
  294. France
  295. Marsang/orge, France
  296. Bastia, Corsica
  297. Bastia, Corsica
  298. Rapale, Corsica
  299. Aiacciu, Corsica
  300. Quenza, Corsica
  301. France
  302. La plaine St Denis, France
  303. La plaine St Denis, France
  304. Paris, France
  305. Villiers s/orge, France
  306. Villiers s/orge, France
  307. Villiers s/orge, France
  308. Chateney Malabry, France
  309. Montier en der
  310. Montier en der
  311. Montier en der
  312. Montier en der
  313. Paris XV, France
  314. France
  315. France
  316. Chavolle, France
  317. Pruprià, Corsica
  318. Paris, France
  319. Paris, France
  320. Paris, France
  321. Morangis, France
  322. Paris, France
  323. France
  324. Courbevoie, France
  325. Courbevoie, France
  326. Courbevoie, France
  327. Clichy, France
  328. Paris, France
  329. Paris, France
  330. Corsica
  331. Thiais
  332. P.Vasco
  333. France
  334. Paris, France
  335. Paris, France
  336. Paris, France
  337. Paris, France
  338. Paris, France
  339. Paris, France
  340. Auxerre, France
  341. Sens
  342. Paris, France
  343. Paris, France
  344. Aiacciu, Corsica
  345. Aiacciu, Corsica
  346. Toulouse, France
  347. Villefranche, France
  348. St André, France
  349. Toulouse, France
  350. Toulouse, France
  351. Toulouse, France
  352. France
  353. Notre Dame de Lourdes, Manitoba, Canada
  354. San Giorgu Vechiu, Corsica
  355. Aiacciu, Corsica
  356. Aiacciu, Corsica
  357. Beasain, Euskal Herria
  358. Beasain Guipuzkoa, Euska Herria
  359. Beasain, Euska Herria
  360. Beasain, Euska Herria
  361. Beasain, Euskal Herria
  362. Beasain, Gipuzkoa, Euska Herria
  363. Beasain, Gipuzkoa, Euska Herria
  364. Otsobi, Nafarroa, Euskal Herria
  365. Lazkao, Gipuzkoa, Euskal Herria
  366. Beasain, Euskal Herria
  367. Beasain, Euskal Herria
  368. Beasain, Euskal Herria
  369. Idiazabal, Euskal Herria
  370. Beasain, Euskal Herria
  371. Ordizia, Euskal Herria
  372. Beasain, Euskal Herria
  373. Beasain, Euskal Herria
  374. Beasain, Euskal Herria
  375. Beasain, Euskal Herria
  376. Beasain, Euskal Herria
  377. Beasain, Euskal Herria
  378. Lazkao, Euskal Herria
  379. Beasain, Euskal Herria
  380. Beasain, Euskal Herria
  381. Beasain, Euskal Herria
  382. Beasain, Euskal Herria
  383. Beasain, Euskal Herria
  384. Beasain, Euskal Herria
  385. Itsasondo, Euskal Herria
  386. Beasain, Euskal Herria
  387. Ordizi, Gipuzkoa
  388. Itsasondo, Gipuzkoa
  389. Beasain, Euskal Herria
  390. Beasain, Euskal Herria
  391. Beasain, Euskal Herria
  392. Beasain, Euskal Herria
  393. Burgos, Castilla
  394. Beasain, Euskal Herria
  395. Beasain, Euskal Herria
  396. Ordizia, Euskadi
  397. Beasain, Euskal Herria
  398. Arriaran, Euskal Herria
  399. Beasain, Euskal Herria
  400. Idiazabal, Euskal Herria
  401. Euskal Herria
  402. Beasain, Euskal Herria
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  538. Tolosa, Gipuzkoa, Euskal Herria
  539. Sarrebruck, Allemagne
  540. 12 Rue de l’Amiral Roussin, 75015 Paris, France
  541. 75015 Paris, france
  542. Paris XV, France
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  545. Paris XV, France
  546. Paris XV, France
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  549. Kerkstraat 59380 Bieren
  550. 59670 Cassel
  551. Westelsen, 59299 Boeschepe
  552. 59670 Cassel
  553. Cassel, 59670
  554. 28100 Dreux, France
  555. 75018 Paris, France
  556. St Denis 93, France
  557. St Denis 93, France
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  560. 78000 Versailles, France
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  563. Paris, France
  564. Sheffield, UK
  565. Toronto, Ontario, Canada
  566. Sheffield, UK
  567. Paris XVIII, France
  568. Paris XIII, France
  569. Ezanville 95460, France
  570. Paris, France
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  572. Belleville, France
  573. Paris, France
  574. Paris, France
  575. Paris XV, France
  576. Paris XVIII, France
  577. Paris, France
  578. Prades 66, France
  579. Prades 66, France
  580. Courdimanche 95, France
  581. France
  582. Brugges, Belgie
  583. 9 rue Eptanisou,15344 Glyka Nera, Grece
  584. Aiacciu, Corsica
  585. Paris, France
  586. Toledo, Ohio
  587. Ireland
  588. Saratosa, Fl, USA (Gora euskadi_Gora Corsica)
  589. France
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#Corse « A L’ETERNU » – Marcel Lorenzoni

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(article de juin 2015) Il y a des personnes qui vous marquent à jamais, il est de ces personnes qui au plus profond de vous, vous ont transmis l’amour et la passion de quelque chose. Que ce soit l’amour de sa terre, l’amour de son peuple, la volonté farouche de toujours vouloir vous battre pour défendre vos idées.

Les personnes qui ont connus Marcel Lorenzoni vous diront toutes qu’il a laissé un souvenir derrière lui que ce soit sa carrure imposante, sa grosse voix, sa fougue ou son ardeur donnée par la passion de sa terre. De la cave d’Aleria à l’affaire Bastelica-Fesch, des campagnes électorales aux champs de batailles, ton engagement pour la liberté de ta terre ne s’éteignit jamais.

Aujourd’hui, voilà 15 ans que tu as nous quitté. Je revois cette assistance devant l’église Saint Roch, ces centaines de personnes venues vous rendre hommage, devant ces deux cercueils recouvert par notre Bandera, croyant que ce n’est pas possible que vous n’êtes pas partis…

LorenzoniMarcelSourceExpressDumenicu Tognetti écrivait après ta mort que les grands hommes ne meurent jamais, il avait raison, ton souvenir est toujours parmi nous.

Corsica Nostra ribomba ind’i i nostri cori, cum’è a to voce ribomberà pà l’eternità !

15 anni dopu a to disparizione, firmerà sempre o tu ricordu o Marcè !

I SCRIANZATI

#Corse – Marcel Lorenzoni « Militantu sinceru di a Causa Corsa » In Mimoria

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D’Aleria en 75, en passant par Bastelica Fesch en 80, son incarcération en 1998 dans la piste agricole à la création d’Unità en 1999, Marcel Lorenzoni était un acteur incontournable de la Lutte de libération Nationale. Marcel Lorenzoni, ancien parachutiste mais pas que, avait été membre de plusieurs mouvements nationalistes, dont l’ARC, l’Union du Peuple Corse (UPC) et la Cuncolta. Homme d’action et de conviction, Marcel Lorenzoni, connu « pour être un fervent défenseur du peuple corse ». Membre d’U Culletivu per a Nazione (CPN), il avait été interpellé, au lendemain de l’assassinat du préfet Claude Erignac. Ne cessant de clamer son innocence, il avait été libéré, à la suite de l’arrestation du commando de Cargèse, après 18 mois (Février 98 – Aout 99) d’incarcération. Depuis, il avait repris ses activités au sein du PPI puis d’Unità, qui regroupe huit organisations nationalistes. Avec lui, c’est l’une des figures de proue du nationalisme pur et dur qui disparaît. (juin 2000 unità naziunale)

(source Express) Né en 1944 à Poggio-di-Lozzi (Haute-Corse), il entreprend trois années de faculté dentaire à Marseille. (…) Il tente un an de fac de lettres à Nice, avant de tout plaquer pour s’engager dans les parachutistes. Il en ressort sergent-chef, ayant acquis un goût marqué pour l’autorité, le commandement et l’action directe. Il retourne alors au pays et s’engage dans la lutte nationaliste.

Il participe, l’arme au poing, à l’occupation de la cave d’Aléria, en 1975, pour protester contre la présence des viticulteurs pieds-noirs. L’affaire tourne au drame. L’établissement est pris d’assaut par les gendarmes: deux d’entre eux trouvent la mort. Le jeune homme prend le maquis et écope, en juin 1976, de quatre ans de prison par défaut. Quelques jours après sa condamnation, il est arrêté à Paris, soupçonné d’avoir déposé une bombe dans un dépôt pétrolier à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Incarcéré jusqu’en décembre 1976, il entame en prison une grève de la faim et obtient une relaxe l’année suivante.

Ce jour-là, le docteur retrouve des accents révolutionnaires. Sous un chapiteau comble, il cite Guevara : «Un révolutionnaire, ou il gagne, ou il meurt ! L’ARC peut offrir aujourd’hui au peuple corse la liberté et le sang de ses militants.» Le soir même, il prévient Pierre Poggioli, l’une des figures de ces jeunes avides d’action. «Tiens-toi prêt. Rendez-vous à Aléria le 21.» Lequel, aussitôt, alertera ses deux amis, Léo Battesti et Alain Orsoni. D’autres ne seront prévenus que le jour même. Le matin, Edmond Simeoni est déjà sur place. A ses côtés, des fidèles, dont Marcel Lorenzoni, bombardé responsable militaire de l’opération. (source Libé, aout 2005)

Deux événements qui vont se renouveler souvent dans sa vie. Il s’installe alors dans son fief familial, le village de Bastelica. En janvier 1980 se déroule le «fait d’armes» qui va le rendre célèbre dans l’île de Beauté et dans les milieux nationalistes.

A l’époque, des militants profrançais (CFR) se livrent, sous l’étiquette du groupe Francia, à une guerre secrète, encouragée par le pouvoir, contre les activistes corses. Lorenzoni repère ainsi, dans son village, un commando de Francia, dirigé par un certain commandant Bertolini, venu pour l’assassiner. Le militant nationaliste capture le commandant et, pour éviter un assaut des forces de l’ordre, part se réfugier avec ses troupes dans un hôtel du centre d’Ajaccio, l’hôtel Fesch, dont il prend les clients en otages… La police fait le siège de l’établissement, bientôt rejointe par les super gendarmes du GIGN. La ville connaît alors une nuit d’émeutes proches de la guerre civile. Un CRS est assassiné. La fille d’un médecin est tuée par erreur par la police parce que, effrayée, elle tente d’éviter un contrôle. Enfin, un jockey est abattu par les gendarmes, qui ont cru qu’il allait forcer un barrage…

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©G.Fouet/AFP

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(…) Finalement, Lorenzoni accepte de se rendre au capitaine Barril. Mais ses troupes sortent les armes à la main et un commissaire de police corse sert d’interprète, car les nationalistes refusent de s’exprimer en français. Pour ce haut fait, Lorenzoni est condamné, le 11 février 1981, à quatre ans d’emprisonnement. Mais après une nouvelle grève de la faim, et surtout grâce à l’amnistie décrétée par le nouveau pouvoir, il est libéré le 5 août 1981.

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l’hôtel Fesch, à Ajaccio, en 1980. « Ce jour-là, la Corse était au bord de la rupture »

(…) son audience s’accroît dans le monde agricole. Il fonde le Syndicat corse de l’agriculture et occupe la chambre d’agriculture d’Ajaccio, qui est ensuite détruite par un attentat. Autre «exploit»: il participe, en janvier 1991, à l’enlèvement d’Aurélien Garcia, commissaire au développement économique de l’île. Le fonctionnaire, ficelé dans un sac de couchage, est déposé sur le tapis à bagages de l’aéroport d’Ajaccio, en direction de Paris… Pour cette «action d’éclat», il est condamné, en mars 1991, à trois mois d’emprisonnement avec sursis…

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De toutes les mobilisations

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Dans les années 90, Lorenzoni monte dans la hiérarchie du mouvement. D’abord, dans ses structures officielles. Il devient, en 1993, secrétaire général d’A Cuncolta Naziunalista, la vitrine officielle du Canal historique, et fonde un syndicat agricole encore plus radical. (…)

En 1996 Marcel Lorenzoni quitte A Cuncolta et fonde son propre mouvement, le Collectif pour la nation, qui se transformera, en 1998, en Parti pour l’indépendance.(Marcel Lorenzoni s’est dissocié du mouvement nationaliste le 12 octobre 1997 pour créer son propre mouvement : le collectif pour la nation.)

Le 10 décembre 1997, il participe avec le Comité de défense des agriculteurs corses à l’occupation des locaux de l’Odarc (Office de développement agricole et rural de la Corse), pour protester contre la décision d’Alain Juppé de revoir les conditions d’obtention de certains prêts agricoles.

A cette occasion, Lorenzoni livrera aux manifestants le contenu d’une note secrète du préfet délégué à la police corse, Gérard Bougrier, qui réclame, à Paris, une enquête fiscale approfondie «sur certaines personnes»… dont Marcel Lorenzoni.

Trois jours après l’assassinat du préfet, il est arrêté par la Division nationale antiterroriste (DNAT).

A partir de 1998 :

Marcel-Lorenzoni-CorsePPI (7)
©AFP

Le 9 février 1998 – MARCEL LORENZONI, 54 ans, injustement incarcéré le 13 février 1998, entame en ce jour du 30 Avril 1998 une grève de la faim pour protester contre les mesures pris à son encontre : Aucune audition par le juge d’instruction, rejet de toutes les demandes de permis, courrier très aléatoire, morcellement des dossiers entre plusieurs juges, juges absent…

Avocats Me Vincent Stagnara, Me Felli

Lorenzoni Marcellu
876302C  2 Div.  Cellule 158
Maison d’arret Prison de Fresnes Allee des Thuyas
94261 Fresnes CEDEX FRANCE

Le 30 Avril 1998 : MARCEL LORENZONI, incarcéré sur une décision du juge Bruguière depuis le 13 février, entame une grève de la faim pour protester contre les mesures pris à son encontre : Aucune audition par le juge d’instruction, rejet de toutes les demandes de permis, courrier très aléatoire, morcellement des dossiers entre plusieurs juges, juges absent…

Marcel-Lorenzoni-CorsePPI (2)

Le 12 Mai 1998 : Le comité FRATELLENZA rappelle lors d’une manifestation à AIACCIU que MARCEL LORENZONI est en grève de la faim depuis treize jours. Les militants de l’Associu FRATELLENZA ont manifesté devant les grilles de la préfectures d’Aiacciu. JEAN MARIE LORENZONI déclare : « nous avons le sentiment que MARCEL subit une traitement spécifique. Malgré son action, il n’a toujours pas été reçu par le juge depuis son incarcération. Nous avons entamé diverses actions pour sensibiliser l’opinion car, au fil des jours, son état de santé risque de se dégrader. Nous avons ainsi écrit à l’évêque ainsi qu’aux principaux élus de l’île. A ce jour nous n’avons pas reçu de réponse. en privé certains condamnent cette manière de faire de la 14ième section mais aucune position officielle n’a été prise… »

Le 28 Mai 1998 Marcel Lorenzoni est interrogé pour la première fois. Soit trois mois et vingt jours après son arrestation et à la suite de 28 jours de grève de la faim

Le Vendredi 29 Mai 1998 : Les amis de Lorenzoni qui ont entamés une grève de la faim la stoppe pour ne pas empêcher Marcel Lorenzoni de continuer la sienne… Lors de cette semaine de soutien, L’Associu Fratellenza a recueilli plus de 1200 signatures… (Dont notamment des signatures internationales et plus précisément d’Américains)

Les 2 et 3 Juin 1998 : Des interpellations de militants proches de Fratellenza ont été opérées dans la région de Ghisunaccia et d’Aleria… Certains d’entres eux ont été déportés à Paris…

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Le Jeudi 4 Juin 1998 : La demande de remise en LIBERTE de Marcel Lorenzoni a été rejetée… Marcel qui entame son 37ième jour de grève de la Faim a été admis à l’infirmerie de la prison de Fresnes…

Le (?) juin 1998 : Marcel Lorenzoni a interrompu la grève de la faim qu’il avait entamée le 30 avril dernier pour protester contre sa détention. Le nationaliste qui a perdu plus de vingt-cinq kilos est toujours sous surveillance médicale rapprochée à l’hôpital de la prison de Fresnes où il a été transféré dans un grand état de faiblesse, le 3 juin dernier. Marcel Lorenzoni qui a toujours affirmé n’avoir rien à voir avec le meurtre du préfet reste tout aussi déterminé. Selon son avocat, Me Lucien Felli, s’il a recommencé à s’alimenter, c’est parce qu’il a appris que le juge Bruguière avait l’intention de l’interroger dans le courant de la semaine prochaine et  » qu’il veut pouvoir garder toutes ses facultés pour répondre au magistrat et se défendre avec une énergie normale. « 

Le 21 Juillet 1998 : Le mouvement nationaliste corse U Culletivu per a nazione (collectif pour la nation) a accusé mardi, dans un communiqué, « l’Etat français, à travers ses services spéciaux, ses polices parallèles, d’être responsable de l’assassinat du préfet Claude Erignac », le 6 février à Ajaccio. « Cet acte provocateur a porté à son paroxysme un complot politico-médiatique qui depuis l’attentat de septembre 1997 contre la gendarmerie de Pietrosella n’a de cesse d’orienter l’opinion publique vers la désignation de faux coupables », poursuit le mouvement dont l’un des principaux membres, Marcel Lorenzoni, a été écroué après l’assassinat de Claude Erignac. « En se présentant comme la seule alternative à la situation de trouble et de chaos ainsi créée, l’Etat français apparaît comme l’unique bénéficiaire de cette machination. Cela lui permet de justifier sa politique répressive anti-Corse devant l’opinion française et internationale »

Le 27 aout 1998 : Fratellenza tient conférence de presse dénonce un  » montage médiatico-juridico-politique  » Après la troisième mise en examen de Marcel Lorenzoni en quelques mois, le comité de soutien Fratellenza n’hésite plus à dénoncer ce qu’il considère être un  » montage médiatico-juridico-politique « .

« Marcel a été interpellé trois jours après l’assassinat du préfet dans un déchaînement médiatique sans précédent. Au bout de neuf mois, comme aucun résultat n’apparaît dans cette affaire, on le met en examen pour complicité dans l’affaire Sozzi. Quelques minutes après la fin de son audition, le résultat était sur toutes les ondes de toutes les radios. Enfin lors de la dernière mise en examen pour vol à main armée, un journal parisien annonçait la nouvelle trois jours avant l’audition chez le juge… »

1999

Internationalisation du dossier Lorenzoni (février juillet 1999)

Le 25 février 1999 selon le Journal de la Corse, Me Felli, avocat de Marcel Lorenzoni, annonce qu’il dépose le dossier devant les instances européennes. Il dénonce les méthodes employées et les incohérences de l’enquête Erignac.

Me Felli : « Nous saisissons la Cour européenne des Droits de l’Homme, et nous allons parler du dossier de Marcel Lorenzoni au Parlement européen »

« Notre frère a été interpellé trois jours après l’assassinat du préfet puis mis en examen pour association de malfaiteurs et infraction à la législation sur les armes et explosifs en relation avec une entreprise terroriste. Il n’a été interrogé pour la première fois par le juge Bruguière que trois mois et vingt jours après son arrestation et cela à la suite d’une grève de la faim de quatre semaines » a déclaré Christian Lorenzoni ajoutant « Marcel a fait l’objet d’un rare déchaînement médiatique et il a été traîné dans la boue. Or, il n’a rien à voir avec le dossier Erignac. Il est innocent et n’a cessé de le clamer. Un an après le meurtre, où en est l’enquête ? L’affaire est de plus en plus nébuleuse et trouble. La situation est insupportable. On met carrément la vie d’un homme entre parenthèses. Dans un pays qui se targue de démocratie et de respect des droits de l’homme, nous ne savons plus quoi faire ».

« Marcel n’aurait jamais mis des explosifs et des détonateurs dans un même sac, car tout le monde sait que c’est dangereux. De plus, aucune empreinte n’a été retrouvée sur ce sac découvert dans le placard d’une maison où il n’habitait pas… L’affaire des Irlandais de Vincennes est encore dans les esprits. »

En avril 1999 – Le Comité Anti Répression (fusion de Fratellenza, Patriottu et d’une troisième association de soutien aux prisonniers politiques) publie sa liste :

CAR LOGO ComiteAntiRepressionMaison d’arrêt de la Santé : Pierre Confaix, Stéphane Sbraggia, Paul Garatte, Ghjaseppu Santoni, Charles Santoni, Jean-Laurent Leca, Didier Martinetti.

Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis : Antoine Adami.

Centre de détention de Chateaudun : Christian Jean.

Maison d’arrêt des Yvelines : Nicolas Mattei.

Maison d’arrêt du Val d’Oise : Charles-Philippe Paoli.

Maison d’arrêt des Hauts de Seine : Ghjuvan-Paulu Paoli.

Maison d’arrêt de Borgu : Santu Pieri, René Cannuti, Richard Colombani, Charles Pieri, Jean Castela.

Maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis : Fabienne Maestracci, Stella Castela.

Maison d’arrêt de Fresnes : Christophe Pieri, Marcel Lorenzoni, Jean-Philippe Antolini, Sauveur Grisoni.

13 avril 1999 : La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Paris a rejeté la demande de mise en liberté de Marcel Lorenzoni, mais la Chambre d’accusation a  levé le mandat de dépôt de Fabienne Maestracci, sa compagne. Placée sous contrôle judiciaire, elle doit résider à son domicile d’Ajaccio et se présenter une fois par mois, à compter du 26 avril, au commissariat de cette ville, en justifiant de son domicile et de ses activités. De plus, Fabienne Maestracci, qui était incarcérée depuis octobre dernier, ne doit pas, sauf autorisation du juge d’instruction, entrer en relation avec son compagnon, Marcel Lorenzoni, 55 ans.

Détenue depuis un an et quinze jours, Marie-Fabienne Masestracci est sortie de la prison de Fleury-Merogis

PARLEMENT EUROPEEN

Le 13 avril 1999 : L’organisation européenne des Droits de l’homme, la défense de Marcel Lorenzoni, ses frères et ses amis ainsi que l’association pour la sauvegarde des droits fondamentaux de la Corse et des Corses ont organisé mardi après-midi au parlement européen de Strasbourg, un débat sur  » les mécanismes judiciaires exceptionnels appliqués à la Corse en cette fin siècle « . Le cas de Marcel Lorenzoni au centre des débats. Sous la présidence du député de Convergencia démocraticà de Catalogne, Jean Vallvé, Me Felli et Christian Lorenzoni, l’avocat et le frère de Marcel Lorenzoni, ont exposé les grandes lignes du  » dossier Lorenzoni « ,  » symbole de la dérive de la pratique judiciaire menée en Corse depuis la mort du préfet Claude Erignac « .Christian Lorenzoni a notamment expliqué comment son frère, arrêté 3 jours après la mort du préfet, est détenu depuis 14 mois  » en bouc émissaire évident, au nom de diverses mises en examen qui tombent successivement car elles ne résistent pas à l’épreuve de la vérité « .Au cours de cette conférence – précédant celle de Daniel Cohn-Bendit – Me Felli, président de l’organisation européenne des Droits de l’homme, a rappelé que son intervention se situait dans le cadre de la jurisprudence de la cour européenne de justice.  » Jurisprudence qui sanctionne les États ne respectant pas les dispositions du traité protégeant les citoyens européens au-delà de leurs  » frontières «  ».Me Felli a ensuite abordé la  » liste impressionnante des dysfonctionnements  » rencontrés dans ces domaines : absence de procès équitables, difficultés dans le cadre de l’instruction qui devrait respecter l’égalité de la défense et de l’accusation, la présomption d’innocence et l’abus de la détention provisoire. Très rapidement, le dossier Marcel Lorenzoni devrait être évoqué devant la cour européenne et l’avocat du détenu a d’ores et déjà annoncé la prochaine saisine de la commission des Droits de l’homme à l’ONU. Pour la famille de Marcel Lorenzoni, c’est un pas de plus.  » Avec cette dimension internationale, nous allons avoir une autre écoute qui ne peut être que plus efficace. On ne baissera pas les bras. Une fois que nous aurons épuisé la procédure judiciaire en France (pourvoi en cassation), nous irons devant la cour européenne de justice « , a déclaré Jean-Marie Lorenzoni.

Le 3 juin 1999 – Le Juge d’instruction Philippe Coirre a signé, hier à Paris, une ordonnance de non-lieu en faveur de l’agriculteur nationaliste Marcel Lorenzoni qui avait été mis en examen en octobre 1998 pour  » vols à main armée « .Il s’agissait d’un dossier concernant une vingtaine de braquages commis dans la région parisienne entre 1994 et 1997 et dans lequel cinq individus étaient impliqués.Le militant corse avait été identifié comme l’auteur présumé d’un de ces hold-up à la suite d’une vague ressemblance de silhouette à partir d’une photo issue d’une bande de video-surveillance.Lorenzoni qui avait déjà été mis en liberté dans ce dossier avait toujours vigoureusement nié toute participation à cette affaire. » Ce non-lieu n’est que justice  » déclarait son défenseur Me Lucien Felli  » mais la mise en cause de mon client dans cette affaire incongrue témoignait de l’acharnement dont Lorenzoni a été la victime « .

« Je n’ai absolument rien à voir avec l’assassinat de Claude Erignac »

Le 20 aout 1999 (dans la presse):  La Cour européenne des Droits de l’Homme a été saisie à la suite du rejet des demandes de mise en liberté du nationaliste corse Marcel Lorenzoni, écroué à Paris depuis plus de 18 mois en marge de l’enquête sur l’assassinat du préfet Claude Erignac, a indiqué vendredi son avocat Me Lucien Felli. »La détention provisoire trop longue de Marcel Lorenzoni porte atteinte à la présomption d’innocence et aux droits de la défense », a déclaré Me Felli à l’AFP. La Cour européenne des Droits de l’Homme a été saisie début août après les rejets successifs de demandes de mise en liberté du nationaliste corse écroué depuis février 1998. Me Felli a dénoncé un « acharnement judiciaire » contre Marcel Lorenzoni alors que les arrestations dans l’enquête sur l’assassinat du préfet Erignac « ont confirmé qu’il n’y était pour rien ». Le 22 juin, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Paris avait rejeté une demande de mise en liberté soulignant que des investigations se poursuivaient et qu’il n’apparaissait pas que « la durée de la détention soit excessive ».

Le 26 août 1999 : Le nationaliste Marcel Lorenzoni, mis en examen et écroué dans le cadre de l’assassinat du préfet Erignac, a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Des dizaines de demandes de mise en liberté rejetées, grève de la faim : depuis sa mise en examen et son incarcération à Paris, Marcel Lorenzoni n’a cessé de clamer son innocence dans l’assassinat du préfet Erignac.

Premières déclarations à la presse

« Après une arrestation à grand spectacle et un lynchage médiatique alimenté par des sources policières, j’ai été incarcéré le 13 février. Les armes m’appartiennent, ce sont des fusils achetés dans le commerce. Quant aux explosifs, ils ont été opportunément découverts dans une maison que je n’habite plus […] au moment de la perquisition. Peut-être veut-on me faire payer mon engagement de militant et le rôle que j’ai joué dans les affaires d’Aleria et de l’hôtel Fesch »

« L’Etat est le principal responsable, quels qu’en soient les auteurs. »

Marcel-Lorenzoni-libre1999(…) Marcel Lorenzoni effectue dix-huit mois de prison. A aucun moment sa participation à l’attentat contre le préfet Erignac ne sera prouvée, même s’il connaissait certains des hommes arrêtés plus tard. Il avait, en particulier, fondé son syndicat agricole en compagnie d’Alain Ferrandi, désigné comme l’un des chefs du commando qui a tué le préfet. Il est finalement libéré le 26 août 1999. Un mois plus tard, il comparaît devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio pour une dégradation volontaire commise contre le bureau de poste de Porticcio, peu avant son arrestation… Et, le 3 mai dernier, il dénonce dans un journal militant, Amnistia, le processus de négociation avec Matignon.(…)

Le 30 mars 1999 : Levée du mandat de dépôt de Lorenzoni dans l’affaire Sozzi, M. Lorenzoni reste toutefois détenu à la maison d’arrêt de Fresnes en vertu d’un autre mandat de dépôt qui lui a été notifié en marge de l’enquête sur l’assassinat du préfet Erignac par le juge d’instruction Jean-Louis Bruguière. Egalement mise en examen dans ce dossier pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », la compagne de M. Lorenzoni, Fabienne Maestracci, était pour sa part toujours détenue mercredi.

Le 20 juillet 1999 (LIEN) L’affaire MARCEL LORENZONI : un cas flagrant de détention arbitraire. Voici le mémoire émanant de son défenseur Me LUCIEN FELLI, et remis par les proches de MARCEL LORENZONI au président de l’Assemblée de Corse : JOSE ROSSI. Celui-ci a lu le mémoire devant les conseillers territoriaux en les engageant à exprimer leur opinion

La veille de l’arrivée de JOSPIN en Corse, Accord de Matignon

Le samedi 4 septembre 1999 : 2000 personnes manifestent à Ajaccio ce samedi, à l’appel du Comité Nationaliste du Fiumorbu, collectif de 13 organisations nationalistes corses à l’exception d’A Manca naziunale(Ce groupe avait suspendu au printemps sa participation au collectif nationaliste du Fiumorbu, créé en décembre 1998 pour initier la démarche unitaire, « au motif que les mécanismes ayant abouti aux dizaines d’assassinats de militants ces dernières années étaient toujours actifs ». ). Des leaders historiques étaient présents, comme le docteur Max Siméoni ou Marcel Lorenzoni, qui a recouvré la liberté il y a 10 jours après 18 mois d’incarcération à Paris. Les organisations nationalistes avaient réuni leurs adhérents derrière un seul mot d’ordre frappé sur une banderole: « Per una sucieta corsa di dirittu » (pour une société corse de droit). Message que veut adresser la famille nationaliste à Lionel Jospin. Lors du rassemblement, Joseph Colombani, porte-parole de ce collectif constitué il y a neuf mois et dont les membres ont signé, le 3 juillet, un pacte mutuel de non-agression, a annoncé la volonté des nationalistes de dialoguer avec le gouvernement. « Nous sommes prêts à nous associer à des négociations pour trouver une solution politique à la situation de la Corse. Il faut que des responsables politiques, dans l’île ou sur le continent, voire même au niveau de l’Etat, prennent l’initiative, afin que l’on établisse un calendrier qui conduise à une avancée institutionnelle », a-t-il dit.

Entre 1999 et 2000, Marcel Lorenzoni militait à Unità, coalition d’unité nationale. Depuis sa libération, Marcel Lorenzoni militait au sein d’Unita, coalition de mouvements engagée dans le processus de négociations avec l’Etat, qu’il souhaitait voir quitter la table des discussions en raison de l’absence d’avancées réelles.

Le 4 novembre 1999 : 8 organisations sur les 13 regroupées au sein Cumitatu di u Fiumorbu, se réunissaient pour établir une plate-forme en 15 points. La particularité de ces mouvements est d’avoir clairement déclaré que le  » préalable sur la violence  » posé par le gouvernement n’était pas un moyen de renouer les fils du dialogue, ni surtout de faire cesser cette violence.Dans leur plate-forme, les huit organisations signataires (ANC, a Chjama per l’indipendenza, Associu per a suvranità, Corsica viva, Corsica nazione, a Cuncolta Indipendentista, u Partitu per l’indipendenza, I Verdi corsi) énoncent un certain nombre de revendications, notamment au plan institutionnel et se définissent clairement comme  » souverainistes « . Sur la question des attentats perpétrés (URSSAF ET DDE), en plein jour jeudi dernier :

Marcel Lorenzoni pour le PPI s’interroge : « Nous ne savons pas qui a commis ces attentats. Les mobiles sont divers mais ce qui est certain c’est qu’après la publication des rapports, les problèmes de la MNEF et ceux de la mairie de Paris, ils sont pain béni. On évite de parler d’autres problèmes… »

Corsica Viva, par la voix de Jean-François Luciani refuse de juger au cas par cas : « La violence politique a toujours été pratiquée. Pas seulement en Corse, en France également. Nous ne voulons pas de cas par cas… »

Norbert Laredo pour I Verdi Corsi est sur une autre ligne :  » Nous avons condamné ces attentats c’est clair. Les conditions sont réunies pour exacerber les passions les plus dangereuses. La fin ne saurait justifier n’importe quel moyen. »

Vincent Ciccada pour Corsica Nazione rappelle :  » Le respect de la vie est à mettre au plus haut de l’échelle ». Corsica Nazione s’est déjà exprimé pour condamner ce type d’attentats.

Le 23 novembre 1999 : Le PPI communique par presse interposée :  » Lors de son assemblée générale du 20 novembre 1999 à Ernella, et suite à la modification de ses statuts, les militants du P.P.I. ont élu deux commissions chargées de la mise en oeuvre de la politique du P.P.I.

1re commission exécutive : Anne Angelini, Marie Antoinette Dolcerroca, Jean Pascal Cesari, Marika Spinelli, Antoine Valentini. 2e commission politique : Simon Agostini, Jean Charles Antolini, Jacques Antonini, Vincent Carlotti, Jean Pierre Colombani, Jacques Faggianelli, Marie France Ferrandi, Maurice Giudicelli, Frédéric Graziani, Marcel Lorenzoni, Pierre Magni.

Les quatre PACERI demeurent : Roger Graziani, Jean Thomas Guelfucci, Jean Marie Lucciani, Petru Rossi.

La ligne du P.P.I. a été maintenue et renforcée, à savoir :Union du mouvement national, renforcement et élargissement de l’accord politique entre les 8 organisations nationalistes.Porter et populariser cet accord auprès de notre peuple par notre soutien à la mise en place de comités locaux dans chaque région où cela est possible pour être au plus près du terrain et de la base. Structurer cette union dans le respect du pluralisme.Mettre en place les moyens pour organiser le corps électoral corse pour l’élection d’une véritable assemblée nationale provisoire.Une délégation de l’Assocciu per A Suvranita, invitée, a participé à notre assemblée générale.Une conférence de presse de présentation sera organisée rapidement pour détailler toutes ces options. « 

LA MORT D’UN COMBATTANT

ribombu lorenzoni

RIBOMBU LORENZONI 2000RIBOMBU LORENZONI 2000

Le 24 juin 2000, lors d’une promenade avec son fils pierre, un drame aura lieu et emportera Marcel et Pierre. Le procureur Jacques Dallest a renoncé à l’autopsie à laquelle la famille s’est opposée

Le 26 juin 2000 : Obsèques de Marcel Lorenzoni et de son fils à Ajaccio : Des centaines de personnes, voire un millier, ont assisté, lundi, en la cathédrale Saint-Roch d’Ajaccio (Corse-du-Sud), aux obsèques du nationaliste Marcel Lorenzoni et de son fils Pierre. Des chanteurs, membres des groupes polyphoniques d’I Muvrini, Canta U Populu Corsu, le choeur d’hommes de Sartène, emmenés par Jean-François Bernardini, Natale Luciani, François Buteau, et Jean-Paul Poletti, ont accompagné avec des chants polyphoniques corses la messe qui a duré plus d’une heure. Une heure durant laquelle, les centaines de personnes venues se recueillir ont partagé la douleur de la famille et des proches.

Marcel-Lorenzoni-CorsePPI (1)

 » L’heure est plus à la présence silencieuse et aimante ou amicale qu’à la parole et aux exhortations, a souligné l’abbé Ghisoni. Nous nous resserrons autour de vous, chère famille dans la peine, dans un coude à coude fraternel, pour partager, du mieux que nous pouvons, votre épreuve rendue si cruelle, eu égard aux circonstances dans laquelle elle est intervenue « .

Dans une église emplie par une émotion lisible sur tous les visages, l’homélie de l’abbé Ghisoni a rassemblé autour d’une même communion.

 » Que l’amour véritable, justification suprême de la Croix, nous donne aussi le courage de puiser dans la mort de nos frères, Marcel et Petru, un autre message, celui des valeurs authentiques, qui doivent compter à nos yeux, à notre esprit, à notre coeur, puisque tout homme a été créé à l’image de Dieu, puisque  » tout homme est une histoire sacrée « . Nous nous laisserons donc interroger par cette vie sacrée à laquelle Dieu appelle tout homme, que Dieu accorde à tout homme, que Dieu confie à tout homme. (…). Confions à Dieu les âmes de Marcel et de Petru, et prions de tout notre coeur, au cours de notre célébration d’adieu pour leur épouse et maman, leurs parents et grands-parents, leurs frères, pour tous les membres de leur famille et pour tous leurs amis qui souffrent et qui pleurent « .

Les deux cercueils, recouverts de la bannière corse à la tête de Maure, ont été portés en début d’après-midi par des proches dans l’édifice religieux qui se trouve sur le Cours Napoléon, l’artère principale de la ville.

Les hommages du mouvement national (extraits)

L’UPC Scelta Nova exprime sa profonde émotion au lendemain du drame familial qui a coûté la vie à Marcel et Pierre Lorenzoni. Elle salue le militant de la première heure avec lequel de grands moments de lutte et de fraternité ont été partagés depuis Aleria. Marcel Lorenzoni occupait une place importante au sein de la famille nationaliste, qui est aujourd’hui toute entière, frappée par ce deuil.UPC Scelta Nova s’incline devant les dépouilles de Marcel et de son fils, et assure la famille si durement touchée, ainsi que tous leurs proches, de leur compassion et de leur soutien.Ch’elli riposinu in pace in sta terra di Corsica ch’elli teniamu tantu caru.

Mossa Naziunale :  » S’incline devant la douleur de la famille Lorenzoni, et tient à lui faire part de son soutien en cette terrible circonstance.Marcel Lorenzoni était militant nationaliste de la première heure, et au-delà des divergences politiques que nous avions avec lui dans les débats inhérents à la reconstruction du nationalisme corse, il restera une personnalité forte ayant accompagné l’histoire de ce nationalisme.Il restera notamment celui qui a révélé l’existence des barbouzes à travers l’affaire de Bastelica-Fesch, mais aussi l’un des investigateurs de l’action de la cave d’Aleria, et de bien d’autres initiatives visant à sauvegarder les droits du Peuple Corse. « 

I Verdi Corsi :  » saluent la mémoire de Marcellu et Petru Lorenzoni. Responsable politique et militant sincère de la cause nationale corse, Marcel était un ami.I Verdi s’inclinent devant cette double disparition et adressent aux familles éprouvées leurs condoléances émues. « 

« L’ANC s’incline avec émotion devant le drame qui a coûté la vie à Marcel Lorenzoni et son fils Pierre. La tragique disparition de Marcel, militant depuis toujours de la cause corse et présent dans tous les combats de son peuple, laisse à jamais un vide dans notre lutte. Le mouvement national gardera toujours présent son image de combattant infatigable pour les droits de la Corse et des Corses. L’ANC présente ses condoléances sincères à sa famille et à ses proches ».

Le 27 juin 1999 : Le FLNC 3 (Le FLNC, dit « FLN 3 », issu de la fusion du Canal historique et de trois autres organisations clandestines corses selon la presse de juin 99) revendique l’attentat manqué à Paris. Une tentative contre les locaux du Centre international de conférences, à Paris, a été revendiqué, mardi 27 juin, par le groupe clandestin corse « FLNC ». Transmis à la rédaction de France 3 Corse, le communiqué, authentifié, fait état également d’une autre tentative contre un bâtiment de recrutement de la marine nationale, place Garibaldi, à Nice (Alpes-Maritimes) et de deux attentats perpétrés, en Corse, dans la plaine orientale, contre des fermes appartenant à des rapatriés d’Algérie. La bombe de trois kilos et demi, composée de 23 bâtons de dynamite, découverte, le 26 juin, à Paris, sur un chantier du ministère des affaires étrangères situé face au Centre international, avait été déposée sur un tas de sable. Elle devait exploser dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 juin. Les rédacteurs du texte se contentent de dénoncer la « poursuite des activités policières et judiciaires contre le mouvement national » et adressent un hommage « à tous les frères incarcérés et recherchés et à Marcel Lorenzoni, militant de la première heure» 

Le FLNC s’lincline « devant la disparition tragique » de Marcel Lorenzoni (…)

Le 26 juin 2000 dans le Corse Matin : Par Alain LAVILLE « Quand il m’écrivait de prison. »
Écrire, ça fait passer le temps, surtout en prison. Marcel Lorenzoni prend l’habitude de m’adresser des lettres de Fresnes, où, après l’assassinat de Claude Erignac, en février 1998, il est à l’isolement, sous haute surveillance, à la IIIe division. Son frère, Jean-Marie, l’infirmier, avec qui nous devisons, à la brasserie  » Les Deux G « , à Ajaccio, l’a prévenu d’un livre sur le préfet, où il sera, forcément, beaucoup question de lui. Surtout dans le chapitre  » nationaliste explosif « , où il apparaît comme,  » plus qu’un extrémiste, l’homme de l’extrême « .Marcel évoque ses enfants, son fils Pierre, qu’il préfère appeler Petru, et sa fille, Ghiulia, leur mère, prof d’éducation physique. Il raconte ses lectures : la Bible, le De Gaulle de Max Gallo, ajoute qu’il est un inconditionnel du général.Il explique sa grève de la faim, pour  » protester, en toute lucidité, contre la manipulation  » qui l’a mené là. Il dit combien il apprécie les visites de sa mère, venue de Corse, combien lui semble injuste l’incarcération de sa compagne, Fabienne Maestracci, fée gourmande du restaurant  » A Pampana « .Quand le livre paraît, la lettre est longue. Il n’est pas ménagé, l’accepte. Il tient aux détails. Il a bien été au 1er et au 3e régiment parachutiste d’infanterie de marine, mais précise qu’il a terminé avec le grade de sergent. Il conclut avec une inquiétude :  » Si vous croyez qu’il ne peut rien m’arriver en milieu carcéral. « Marcel, qui à quinze ans, parcourait le dictionnaire, des après-midis entières, et a étudié, un peu, les lettres à Nice, a un joli brin de plume. Il envoie un double de ses voeux, pour 1999, bientôt publiés dans  » Corse-Matin « . Y résume l’essentiel de sa vie :  » Que le peuple corse sache réaffirmer son combat éternel pour le respect de son identité dans l’ensemble des nations. « La dernière fois, revenu sur ses terres, il dit qu’il faudrait que l’on se voie, pour évoquer l’avenir de l’île. Il parle de charcuteries, de vin, de fraternité, et de  » vaincre l’injustice « .

Voici en quelques lignes (liens) des informations sur Marcel Lorenzoni du site Unità Naziunale.

1) Après son interpellation en février 1998, et celles de nombreux militants proche de Marcel, fut crée, pour les soutenir, l’Associu Fratellenza. Cette association prenait en compte un certain nombre de militant qui avaient démissionnés d’A Cuncolta Naziunalista et qui avait rejoint le Collectif pour la Nation. Vous trouverez sur ce site, Libertà, crée en 1997, la partie traitant de cette association de défense de prisonniers politiques.

2) Alors que Marcel Lorenzoni était en prison, le Partitu per l’Indipendenza dont il était un devenu un militant, décida de créer un journal d’opinion, A Nazione. Le P.P.I, à travers certains de ces militants comme Jacques Faggianelli et Marcel Lorenzoni, prit rapidement conscience en 98/99 de l’importance de l’outil de communication qu’est Internet. Et tout naturellement, le site A Nazione vu le jour très rapidement. Vous trouverez sur ce site, l’intégralité des 3 journaux A Nazione, ainsi qu’un essai de constitution pour une Corse Indépendante

3) Marcel Lorenzoni avait accordé en mai 2000 une interview au cyber journal Amnistia. Cet article n’est plus disponible gratuitement, mais il est possible de le lire en ligne…

4) « Lettres de Fresnes » est un recueil posthume de la correspondance de Marcel Lorenzoni durant son incarcération dans le cadre de l’instruction du préfet Claude Erignac. Par la personnalité de son auteur – qui a été de tous les combats nationalistes de ces 25 dernières années, cette publication détient valeur de document pour les nationalistes et plus largement tous ceux que la politique corse intéresse. C’est après dix-huit mois de détention que Marcel Lorenzoni sera libéré lorsque la « piste agricole » sera abandonnée par les enquêteurs de la DNAT Durant cette période, Marcel Lorenzoni s’adressera par lettres aux autorités judiciaires ou politiques, aux journalistes, aux chercheurs ou simplement à ses proches, pour dénoncer le traitement réservé aux siens et à lui même, tout en précisant ses positions politiques sur la question corse. Ces écrits témoignent d’une action politique à un moment d’incertitude et de forte tension et de la force de conviction d’un militant qui fut une grande figure du nationalisme. L’Adecec, site internet corse, rend à sa manière un hommage au militant et à l’homme en publiant une lettre de Fresnes

Voici les lettres que le site A NAZIONE, cyber journal d’opinion avait publié sur internet avec l’accord de Marcel Lorenzoni et des éditions Albiana.

Dossier LETTRE DE FRESNES

  • « Lettre à Messieurs Chirac et Jospin » la lettre de Marcel Lorenzoni adressée le 16 juillet 1999 depuis Fresnes
  • Texte de réflexion de juin 1999 : Pour une approche universelle du problème corse
  • Documents de réflexion de Juin 1999 : Causes externes et internes
  • Lettre au parlement européen et a tous ceux qui peuvent se sentir concernés FRESNES, le 20 mars 1999 le 20 mars 1999
  • Lettre de Marcel Lorenzoni adressé au PPI Fresnes le 20 Mars 1999
  • Lettre aux militants du comité du Fiumorbu Fresnes le 18 mai 1999
  • Réponse à M Michalon suite à un article dans le Monde Novembre/Décembre 1998
  • Lettre à Karl Zéro, Canal+ du 16 novembre 1998
  • Lettre à MAITRE FRANC-VALLUET du 3 novembre 1998
  • La lettre de Marcel Lorenzoni du 28 octobre 1998 : Réflexions sur l’Affaire Sozzi
  • Texte de réflexion Aout 1998 : Six mois après
  • La Lettre de Marcel Lorenzoni du 20 Juillet 1998
  • Lettre de Marcel Lorenzoni aux militants di a Cuncolta le 18 juin 1998
  • Lettre adressée à Max Simeoni, Arritti, le 20 juin 1998
  • La France en Corse : lettre de Fresnes le 16 juin 1998
  • Lettre du 8 juin 1998 : Le meurtre du préfet de Corse
  • La Lettre de Marcel Lorenzoni du 5 Juin 1998
  • La Lettre du 31 mai 1998 : Monsieur le Juge
  • La Lettre de Marcel Lorenzoni du 29 Mai 1998
  • La lettre de Marcel Lorenzoni du 30 avril 1998 : GREVE DE LA FAIM
  • La Lettre adressée aux Editions Albiana, a Michel Codaccioni le 3 Avril 1998
  • Lettre de Marcel Lorenzoni : Pour hier, aujourd’hui et demain

 

#Corse – « Migrants, l’errance indécente de l’ #Aquarius » par @F_Alfonsi sur @Arritti — @SOSMedFrance

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(Unità Naziunale Publié le 24 juin à 15h11Que faut-il retenir de l’errance en mer de l’Aquarius et de ses 630 migrants rescapés d’un naufrage collectif en Méditerranée ?

Tout d’abord qu’elle pose la question de l’obligation internationale d’accueil de naufragés par le port le plus proche du lieu du naufrage. Le manquement à cette règle est d’une gravité considérable car, si elle a été unanimement adoptée, c’est parce qu’elle conditionne d’une façon générale le secours en mer auprès d’embarcations sinistrées, quelles qu’en soient les raisons. Plus aucun bateau ne dévierait demain sa trajectoire pour porter secours à un bateau en perdition s’il ne se sait pas garanti de pouvoir continuer sa route une fois les secours terminés. La règle de l’ouverture du « port le plus proche » pour le débarquement de rescapés est dictée par cette nécessité, et elle vaut pour toutes les mers du monde, et tous les ports.

Sauf désormais en Méditerranée ! Les « ports les plus proches », à Malte et en Italie, sont restés hermétiquement fermés à l’Aquarius, et c’est un « port très lointain », Valence, qui a autorisé le débarquement des rescapés du naufrage. Certes l’Aquarius est un navire affrété par une ONG, SOS Méditerranée. Mais très souvent, c’est un navire commercial qui arrive le premier sur site pour porter secours aux naufragés. Combien seront dissuadés de le faire s’ils savent qu’ils seront interdits d’accoster dans le port le plus proche ?

Le « port le plus proche », à défaut de l’Italie, aurait dû être un port français, et particulièrement un port corse. Quand l’Aquarius franchit i Bocchi di Bonifaziu, à sept kilomètres à peine de la Corse, et donc du territoire français, il est encore à deux jours de mer de Valence en Espagne. Deux jours durant lesquels le monde entier a suivi les violentes polémiques entre le gouvernement italien et le reste de l’Europe, particulièrement la France d’Emmanuel Macron.

Dans ce concert d’hypocrisie d’Etat, les élus corses ont fait entendre leur voix, et donné l’image d’une Corse prête à contribuer à la solution d’un drame humanitaire. Bien leur en a pris, car la diplomatie du « pays des droits de l’Homme », toute entière mobilisée pour défendre une attitude indigne, n’aurait sans doute pas hésité à nous faire porter le chapeau!

L’attitude du nouveau gouvernement italien, bien décidé à forcer le débat sur la crise migratoire que l’Europe refuse d’affronter depuis des années, a provoqué le scandale. Mais n’est-il pas temps d’en finir enfin avec la politique de l’autruche ? Ne serait-ce, au moins, que pour constater que le pic de la crise des migrants est en grande partie derrière nous ?
En effet, la guerre a baissé d’intensité en Irak et en Syrie, tandis que l’Europe, à l’instigation de l’Allemagne première destination d’accueil de la vague migratoire syrienne, a, depuis 2015, apporté une certaine forme de « solution », grâce à un accord financier avec la Turquie d’Erdoggan à coup de milliards d’euros annuels pour qu’il retienne à la frontière syrienne les candidats au départ vers l’Europe. La morale est peut être bousculée par ce procédé vis à vis d’un dictateur patenté dont cette manne financière consolide le pouvoir, mais le résultat est là : la vague migratoire à travers la Grèce a été divisée par dix, et, restés plus proches de leur pays d’origine, le « retour » de ces migrants, indispensable pour la reconstruction après la guerre, n’en sera que plus facile.

L’Italie a pris depuis peu le même chemin pour contenir la vague migratoire venue sur ses côtes via la Lybie en raison de conflits tout aussi sanglants, même s’ils sont largement ignorés, dans l’Afrique subsaharienne, Erythrée, Soudan, Somalie. Le « couloir libyen » que ces cohortes de réfugiés emprunte est sous l’autorité des factions qui exercent le pouvoir réel en Lybie, et que l’apport financier de ce trafic humain fait vivre. L’Italie a fait en Libye, autrefois colonie italienne, comme Merkel en Syrie, en apportant, via ses services secrets, des subsides au puzzle des « autorités libyennes de fait ». Aussi, pour ce début 2018, les flux migratoires ont été divisés par quatre: 9.000 pour les quatre premiers mois de 2018, contre 35.000 pour la même période de 2017.

A ce tableau, il faut ajouter l’action plutôt visionnaire de la France au Mali sous François Hollande. En enrayant le processus de déstabilisation du Sahel, sa politique a sans doute en grande partie contenu une vague migratoire qui, venant de l’ancienne AOF (Afrique Occidentale Française), aurait préférentiellement concerné la France.

La crise migratoire est en fait désormais contenue. Fallait-il dès lors se livrer à ce manège indécent autour de l’Aquarius et ses centaines de naufragés qu’il fallait de toutes façons ne pas laisser mourir en mer ? L’Espagne a tendu la main et sauvé l’Europe de l’impuissance. Mais comment ne pas admettre qu’à son niveau largement abaissé désormais, l’immigration des réfugiés n’est plus qu’un problème à régler par une juste répartition dans les différents pays de l’Union Européenne ? Et comment ne pas voir que l’axe Italie-Hongrie-Pologne-Autriche du populisme, qui menace l’avenir de l’Europe depuis que l’Italie, troisième économie d’Europe, y a cédé, sera détruit de facto dès l’instant que les quotas pour répartir les immigrés qui ont accosté en Italie seront refusés par les autres pays de l’axe anti-immigrés.

L’Espagne de Pedro Sanchez a montré la voie d’une Europe faisant de la politique, quand la France d’Emmanuel Macron a fait le contraire !

François Alfonsi sur Arritti

Publié sur Facebook le 21 juin

#Corse Interview de Jean Brignole du STC dans le journal @Arritti

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(Unità Naziunale, publié le 24 juin 2018 à 15h58) Lors de son récent congrès ce 10 juin à Borgu, Jean Brignole a été réélu sans surprise secrétaire national du Sindicatu di i Travagliatori Corsi. À la tête du syndicat nationaliste jusqu’en 2022, plus que jamais il entend placer ce troisième mandat sous le signe de la lutte pour la corsisation des emplois.


Interview.

Vous avez été réélu de façon unanime et sous les bravos de tous les adhérents, le résultat d’un mandat bien mené?

Comme nous le disons en titre de notre Motion d’Orientation Générale, 34 anni di lotta senza pientà.

Cette réélection n’est pas ma réélection mais la confirmation du travail fourni par la Commission Exécutive, et au-delà du travail fourni sur le terrain par l’ensemble des sections et des militants. Un mandat bien mené, je dirais plutôt un travail de plusieurs mandats sur plusieurs décennies.

Il y a 34 ans, en 1984, lorsque le STC est né, certains nous prédisait « syndicat mort-né ».

Qui pouvait prévoir que nous deviendrions la première organisation syndicale de Corse?

Si nous faisons l’analyse de ce qui s’est passé, combien d’embûches avons-nous dû surmonter?

Des embûches parce que nous étions un syndicat nationaliste; des embûches parce que les règles en vigueur à l’époque, concernant la reconnaissance du syndicat, sa représentativité, ses moyens propres, étaient très souvent mis en avant par l’État et les autres organisations syndicales. Nous les avons toujours surmontées, souvent avec difficultés, mais toujours avec la même volonté, sans jamais baisser les bras, pour doter notre Peuple d’un outil efficace, au service des travailleurs et de la Corse.

Nous avons fait du STC au fil du temps «un syndicat nationaliste mais pas un syndicat de nationalistes». On peut même dire que ce discours d’ouverture était, bien avant l’heure, celui prôné aujourd’hui avec une audience majoritaire sur le plan politique. Ce positionnement a sans nul doute permis au STC de se développer, que ce soit en nombre de sections, d’adhérents et de victoires dans différentes instances.

L’évolution du syndicat est plus que positive.

Ne soyons pas modestes.

Pourtant vous avez dit « les choses n’avancent pas », pourquoi?

Parce qu’en tant que syndicalistes, nous aimerions que les choses évoluent plus rapidement pour le sort des travailleurs et des petits.

Nous ne pouvons accepter que, sous couvert de modernité, de simplification, l’on remette en cause des acquis sociaux, alors que l’on accorde encore plus de privilèges à des nantis.

La Corse n’échappe pas à cette règle.

Esse di stu paese è pudè ci travaglià. La revendication fondamentale du STC est fortement liée à la préservation du peuple corse comme communauté de destin, dont un des droits fondamentaux est celui de pouvoir travailler dans son pays.

Votre mot d’ordre reste plus que jamais la corsisation des emplois?

Force est de constater que l’ensemble des raisons qui ont conduit à la création d’un Syndicat des Travailleurs Corses, sont plus que jamais d’actualité.

La paupérisation des travailleurs corses est un phénomène grandissant, dont les causes sont la vie chère, véritable racket au profit de quelques-uns. Notamment dans la grande distribution et avec le coût du carburant. Dans ce contexte, la spéculation immobilière et foncière qui exclut les Corses de leur terre vient aggraver ou se nourrir de ce constat alarmant.

La notion de corsisation des emplois est la clef pour permettre la survie du peuple corse sur sa terre, et pouvoir continuer à envisager un jour une reconnaissance juridique.

Cette question est d’autant plus d’actualité que le refus des organismes représentant le patronat corse de ratifier la charte pour l’emploi local est caractérisé et le nombre de signatures dérisoire.

Pour ceux qui l’ont validée, comme les chambres consulaires, on peut s’interroger si ce recrutement « local » concerne exclusivement le recrutement dans leurs institutions ou bien si elle traduit l’engagement de leurs ressortissants, qui ne paraissent pas l’appliquer.

Charte de l’emploi local que le STC a, dès le début, considéré comme « un code de bonne conduite » mais qui avait le mérite d’exister et de créer une réflexion collective.

Le STC, fort de son enracinement, et de par son champ d’action dans le domaine social, a donc un rôle primordial à jouer dans le combat pour l’émancipation nationale de ce pays.

Les années qui viennent seront décisives sur ce plan, car la Corse est désormais en passe d’atteindre un point de non-retour.

Quelle stratégie proposez-vous pour impulser une nouvelle dynamique?

Le STC doit prendre plusieurs initiatives en interne et en externe au cours des mois à venir.

Sur le plan de sa structuration, il doit intégrer la nécessité de mieux sensibiliser ses sections sur l’objectif de libération nationale et sociale.

La Commission Exécutive issue de ce congrès devra élaborer une stratégie de combat qui doit permettre une meilleure réactivité pour s’insérer dans des luttes de terrain qui seront indispensables et inéluctables à l’avenir. C’est la phase préliminaire qui doit permettre au STC de lancer, à l’horizon 2019, une campagne d’ampleur avec des actions importantes sur ce thème de la Corsisation des emplois.

Cela demandera l’implication de l’ensemble des adhérents de manière synchronisée et structurée. Aucun secteur d’activité, notamment et surtout le privé, ne doit être absent de ce combat, qui doit s’inscrire dans la durée.

D’où la nécessité absolue de le planifier, car au vu de la situation, cette lutte ne peut plus se résumer à quelques protestations en réaction par section, et de plus en plus de manière résiduelle et limitée au secteur public.

Plus de 7000 adhérents, des progressions aux différents scrutins, le STC se porte bien?

Le STC se porte bien, il est victime de son succès. Près de 12000 voix aux différents scrutins, public et privé, la deuxième organisation syndicale à 7200 voix, les autres à 3900 et 3200. Tamantu passu fattu!

De plus en plus de gens viennent vers nous, car la situation économique est tendue, inquiétante.

Les difficultés grandissantes pour les travailleurs, les inégalités qui se creusent, la crainte pour l’avenir. Alors qu’autre part, il y a un certain désamour pour les Organisations Syndicales, en Corse et en particulier parce qu’existe le STC, les demandes sont de plus en plus nombreuses. C’est un challenge supplémentaire pour nous.

Lors de ce dernier congrès, nous avons renouvelé près d’un tiers de notre Commission Exécutive, afin de préparer l’avenir et créer les conditions de la relève.

2018, en décembre auront lieu des élections dans les trois fonctions publiques, (Etat, Territoriale, Hospitalière). Le STC qui est déjà majoritaire, et ce depuis les élections de décembre 2014, devra conforter et améliorer son implantation et en particulier au sein de la Collectivité de Corse. C’est aussi un des enjeux de notre dernier congrès.

La reconnaissance au niveau «national » reste cependant un combat…

Nous avons vécu l’épisode inacceptable des élections TPE de 2016 lors duquel, nous avons assisté à un déferlement de haine envers notre organisation syndicale de la part de l’ensemble des Confédérations Syndicales Nationales.

Sur ce sujet, comme nous l’écrivions dans notre Motion d’Orientation Générale, «L’Article 72 de la Constitution Française, même affublé d’un paragraphe 5, ne correspond pas à notre volonté, y compris en tant que syndicat particulier et original »

Des moyens, des participations à certaines structures, à certaines commissions, ne nous sont pas reconnus, car le statut de la Corse d’aujourd’hui, et y compris celui de demain, ne nous permet pas de faire valoir une réalité sociale dans les textes réglementaires.

Les article 73 et 74 qui concernent les régions ultra-marines sont à ce titre plus avantageux car les avis de leurs structures politiques (conseils départementaux et conseils régionaux) sont pris en compte afin d’écrire la loi, y compris de portée générale.

Les dernières lois sociales et ordonnances vont sûrement complexifier encore un peu plus le dialogue social. Encore, un challenge pour nous. Liberazione suciale, liberazione naziunale!

ARRITTI

#Corse @JeanGuyTalamoni « Je ne peux vous imposer de libérer mes frères que vous tenez encore dans vos prisons »

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(Unità Naziunale Publié le 24 juin 2018 à 15h01Jean-Guy Talamoni a été invité par le Premier ministre à Matignon le 2 juillet prochain. Ce courrier a été rendu public dimanche 24 juin. Dans une lettre de trois pages, le Président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni acte une rupture définitive du dialogue avec Paris. 


Revue de presse

(Corse Matin) (France 3 Corse) (Corse Net Infos) (Alta Frequenza)


Le courrier :

Monsieur le Premier ministre,
J’ai bien reçu votre invitation à vous rencontrer à Paris le 2 juillet prochain, avec le Président du Conseil exécutif.

Vous n’êtes pas sans connaître l’appréciation extrêmement négative de notre majorité s’agissant du résultat des réunions organisées depuis le début de l’année entre votre gouvernement et les élus corses. Notre profonde conviction est que nos différentes demandes ont été traitées par le mépris et que Paris a fait ce qu’il avait déjà décidé de faire avant même l’ouverture des débats.

C’est la raison pour laquelle j’ai estimé ne pas devoir rencontrer différents ministres en visite dans l’île ces dernières semaines, ne voulant pas tromper l’opinion corse en lui donnant l’impression qu’un véritable dialogue était en cours, alors que ces visites sans contenu avaient un caractère purement protocolaire, pour ne pas dire fictif.

Je me suis cependant rendu il y a quelques jours à une réunion entre votre ministre de l’économie et des finances, les présidents des chambres consulaires et les responsables de la Collectivité. En effet, ayant travaillé une année entière avec les syndicats et les socioprofessionnels sur un « Statut fiscal et social », j’ai voulu savoir si une porte était loyalement ouverte à cet égard par votre gouvernement.

A cette occasion, j’ai demandé à Monsieur Le Maire s’il était prêt à s’engager publiquement sur la notion de statut spécifique, ce qui relève de la simple application des engagements internationaux de la France, notamment de l’article 174 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne. Devant sa réponse négative, j’ai dû me rendre à l’évidence : cette énième visite relevait comme les précédentes de la pure communication.

Ces derniers mois ont été l’occasion d’un terrible gâchis et d’un véritable déni de démocratie.

Gâchis car tous les éléments étaient réunis dans l’île pour un règlement définitif de la question corse, avec notamment, en juin 2014, la décision du FLNC de sortie de la clandestinité.

#Corse Il y a 4 ans, le FLNC UC annonçait la fin de la lutte armée

 

Déni de démocratie car les électeurs ont exprimé en décembre dernier une volonté politique claire. Ils l’ont fait en donnant une majorité absolue à une liste se réclamant du mouvement national corse.

De cette volonté exprimée à travers le suffrage universel, Paris n’a voulu tenir aucun compte, se plaçant plus volontiers dans les pas de Choiseul que dans ceux de Michel Rocard.

Dès réception de votre courrier m’invitant à la rencontre du 2 juillet, j’ai fait demander par mon cabinet quel serait l’ordre du jour, afin de vérifier une fois de plus si une porte pouvait s’entrouvrir vers un véritable dialogue. Il me fut répondu en quelques mots qu’il s’agissait de conclure le cycle de rencontres de ces derniers mois.

J’en déduis que l’on me demande d’avaliser par ma présence le résultat d’un faux dialogue et de consentir à voir mépriser les institutions légitimes des Corses.

Je ne le ferai pas.

À défaut d’un signal fort, public – peu probable en l’état –, indiquant que Paris entend rompre avec cette politique méprisante pour négocier loyalement avec la Corse, je ne me rendrai pas à la rencontre du 2 juillet.

Etant l’un des responsables d’un petit pays autrefois annexé par les armes et soumis jusqu’à aujourd’hui au dédain et à l’arbitraire, je n’ai que peu de moyens pour combattre l’injustice qui continue à être faite à mon peuple.

Je n’ai pas les moyens de réparer les malheurs qui ont été causés aux miens depuis 1769.

Je n’ai pas les moyens de vous contraindre à respecter le fait démocratique s’étant exprimé en Corse en ce début de XXIe siècle.

Je ne peux vous imposer de libérer mes frères que vous tenez encore dans vos prisons.

Je ne peux vous interdire d’y envoyer à nouveau de jeunes Corses, comme vous l’avez fait il y a seulement quelques heures.

Je ne peux vous empêcher de considérer mon pays comme un territoire soumis à votre bon vouloir.

Mais j’ai encore un pouvoir : celui de dire non.

Celui de ne pas aller à Canossa.

Celui de ne pas déférer à vos convocations.

Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, à l’assurance de ma haute considération pour votre personne et pour le peuple que vous représentez.

Non pour la politique que vous mettez en oeuvre.

Président de l’Assemblée de Corse
Jean-Guy Talamoni

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(Unità Naziunale – 20 février 2018 – publié à 18h00 – reboot) Le site Unità Naziunale et ses satellites corsicainfurmazione.org vous proposent ces quelques produits en guise de souvenir de la mémoire de la Lutte de Libération Nationale. Pour les amateurs et les collectionneurs…

 

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#Corse @Gilles_Simeoni se positionne avant l’AG du PNC

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(Unità Naziunale Publié le 22 juin à 22h00) Voici la lettre de Gilles Simeoni publiée la veille de l’Assemblée Générale du PNC de Jean-Christophe Angellini.

« Cara amica, Caru amicu,
Je souhaite m’adresser par cette lettre à chacune et à chacun des 1 500 militantes, militants, responsables politiques et élus, qui, le dimanche 15 octobre 2017 à Corti, ont décidé, par un vote solennel, d’acter la naissance de Femu a Corsica.

Je l’écris en tant que militant, et non en qualité de Président du Conseil exécutif de Corse : cette fonction impose en effet de se tenir à distance des enjeux de partis, sauf à ce que nous options pour un mode de fonctionnement à l’anglo-saxonne, où le chef du Gouvernement est aussi le dirigeant du principal parti de la majorité.

Je l’écris aussi en ma qualité de responsable politique ayant participé à la réunion de Corti précitée, et pour rappeler les enjeux, à un moment où la Corse s’apprête à entrer dans une séquence politique importante.

Nous avons donc créé ensemble, à l’occasion de l’Assemblée Générale constitutive du 15 octobre 2017, Femu a Corsica, né de la fusion des anciennes structures Inseme per a Corsica, PNC, et Chjama, et de l’adhésion de centaines de femmes et d’hommes n’ayant jamais appartenu à aucune de ces trois structures.

Cette Assemblée Générale de Corti a été un moment fondateur, reposant sur un engagement solennel.

Par notre vote unanime, nous avons non seulement décidé entre nous, mais aussi acté devant tous les Corses, la disparition irréversible de nos anciennes structures, et la naissance de Femu a Corsica.

Nous avons, ensemble, solennellement réaffirmé les deux piliers indissociables sur lesquels repose Femu a Corsica :

– la fidélité intangible aux fondamentaux de la lutte du peuple corse, un idéal au nom duquel des générations de femmes et d’hommes se sont engagés depuis des décennies ;
– la volonté de s’ouvrir à toutes celles et ceux qui se reconnaissent désormais dans cet idéal et veulent s’engager pour construire une Corse démocratique, émancipée, et apaisée.
Nous avons également, par le vote toujours, doté Femu a Corsica de statuts, d’une charte éthique, et d’une motion d’orientation politique.

Nous avons décidé que les militantes et militants de Femu a Corsica seraient toutes et tous à égalité de droits et de devoirs, qu’ils aient appartenu à une des trois organisations ayant fusionné ou qu’ils soient de nouveaux militants.

Nous avons enfin désigné une Coordination chargée d’organiser une nouvelle Assemblée Générale dès le début de l’année 2018.

Le respect de ces engagements et de ce calendrier est, à l’évidence, un impératif moral et politique.

D’abord parce que le vote du 15 octobre 2017 nous engage toutes et tous, individuellement et collectivement.

C’est en effet, par exemple, au nom de Femu a Corsica, et non d’Inseme, du PNC, ou de la Chjama, que nous avons conclu avec nos partenaires de Corsica Libera l’accord stratégique « Pè a Corsica », et pris la décision d’une liste commune dès le premier tour.

C’est aussi au nom de Femu a Corsica, et non d’Inseme, du PNC, ou de la Chjama, que nous avons convaincu des milliers de Corses de nous rejoindre par leurs actes et leur adhésion militante, et des dizaines de milliers supplémentaires de nous soutenir par leur vote.

C’est enfin pour représenter Femu a Corsica, et non Inseme, le PNC, ou la Chjama que les candidates et les candidats sur la liste des territoriales ont été élus.

La réapparition des anciennes structures serait donc, à l’évidence, un manquement et un recul par rapport aux engagements pris. Elle serait aussi une régression par rapport aux enjeux qui sont face à nous. Nous rétracter sur les sigles ou les logiques d’appareil serait une erreur politique, et conduirait à décevoir de nombreux Corses qui nous ont fait confiance.

Comme serait une erreur de transposer, au sein de Femu a Corsica, des rapports de force ou des tendances construits sur les anciennes appartenances ou les anciennes structures.
Cela n’atténue en rien l’exigence de débat interne qui nous anime tous : tout sujet qui pose problème, difficulté, ou simplement question doit bien sûr pouvoir être abordé au sein de Femu, y compris par exemple ceux relatifs à la recherche d’une meilleure articulation entre les élus et les militants et territoires, ou la possibilité de regard critique ou différencié du mouvement sur tel ou tel dossier.

C’est d’ailleurs précisément la diversité des opinions au sein du mouvement qui est garante du pluralisme interne, le pluralisme du nationalisme de façon générale étant par ailleurs, et c’est une bonne chose, assuré.

C’est donc au sein de Femu a Corsica, et sur la base de débats internes à venir et non à travers une logique de regroupement liée au passé militant que seront entre autres formés ou modifiés nos choix sur :

– le mode de gouvernance, qui devra permettre à chacun de se sentir pleinement reconnu et représenté ;
– la revendication institutionnelle, le contenu de l’autonomie, ou le concept d’autodétermination ;
– les relations au sein de « Pè a Corsica » ou les rapports avec les autres forces politiques nationalistes et non nationalistes ;
– la doctrine économique et sociale et le positionnement sur les questions de société ;
– la préparation des futures échéances électorales ;
– la stratégie par rapport à l’Etat.
Des débats qui seront, si nécessaire, tranchés, comme dans toute organisation démocratique, par le vote des militants.

Mais au-delà de ces aspects liés au fonctionnement interne de Femu, il est une évidence politique : la victoire historique de décembre 2017, et ce qui s’est passé depuis, rendent plus indispensable que jamais la montée en puissance rapide de Femu a Corsica.
Femu a Corsica dont nous avons déjà convenu tous ensemble qu’il devait être à la fois un parti de gouvernement, capable de soutenir, d’irriguer, et de renforcer l’action du Conseil exécutif et de la majorité territoriale, et un parti de militants, adossé à un fonctionnement clair et démocratique, présent sur tous les terrains de lutte et d’action, au plan interne comme aux plans européen et international.

Cette évolution est donc conforme à notre volonté commune maintes fois exprimée.
Elle répond à l’attente et aux espoirs de toutes celles et tous ceux qui nous ont déjà rejoints ou qui désirent le faire.

Elle est la seule à la hauteur des défis que nous devons relever, aussi bien dans la construction d’une Corse émancipée et apaisée, que dans le rapport de force politique et démocratique que l’attitude de l’Etat, qui pour l’heure ferme la porte à toute solution politique, nous impose de construire.

Nous l’avons dit et répété : avemu un paese da fà !

Pour construire un pays, il faut des principes. Nous les avons placés au cœur de notre démarche, et ils y resteront : l’éthique, la démocratie, la prééminence de l’intérêt général sur les intérêts particuliers.

Et il faut garder le cap, celui qui nous a valu de gagner la confiance des Corses et qui nous permettra de la conserver et de l’élargir :

– l’union de nos forces au sein de Femu a Corsica ;
– la mise en œuvre d’une vision stratégique partagée avec les autres nationalistes, une vision qu’il convient de renforcer et d’étendre en permanence ;
– la volonté d’ouverture aux autres forces politiques et la création de plate- formes communes d’action dans l’intérêt de la Corse à chaque fois que
possible ;
– le dialogue si possible, et la fermeté et l’inflexibilité dès lors que nécessaire,
dans le rapport à l’Etat, avec pour boussole, dans chacun de nos choix, l’intérêt collectif du peuple corse, et pour fil conducteur l’émancipation politique, économique, et sociale de notre pays.

Oui, il y a, chez les militants comme chez tous les Corses, des impatiences, des sujets de mécontentement, des inquiétudes.

Mais qui pouvait penser que les choses seraient faciles ?

Quelles que soient les incertitudes ou les difficultés, nous les dépasserons, parce que notre combat est dans le sens de l’Histoire et que notre démarche est porteuse d’espoir et de progrès, pour cette île et pour son peuple.

Ce sont ces principes, cette volonté et cet espoir que Femu a Corsica doit incarner.
Nous l’avons promis le 15 octobre 2017, et des milliers de Corses attendent que l’engagement pris se concrétise pleinement.

A nous toutes et à nous tous de faire, dès aujourd’hui et sans délai supplémentaire, les choix forts et clairs qui permettront à notre promesse commune de s’accomplir.
Je proposerai pour ma part à la Coordination de Femu qu’une date pour la prochaine Assemblée Générale de Femu a Corsica soit arrêtée en commun et fixée pour cet été. »

Gilles Simeoni


Revue de presse

(Corse Net infos) (France 3 Corse)


#Corse @RGaroby candidat pour les élections européennes

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(Unità Naziunale Publié le 24 juin 2018 à 20h05)  Le Partitu di a Nazione Corsa a désigné lors de son Assemblée Générale,  Roccu Garoby comme candidat aux élections européennes 2019.


Pourquoi je suis candidat pour les élections européennes!

Le 26 mai 2019, dans 11 mois, auront lieu les élections européennes qui seront décisives pour l’avenir des minorités, des régions et des nations sans État en France et en Europe, en général et celui du peuple corse en particulier. Malgré les apparences, le temps presse et il est temps de nous rassembler afin de défendre une autre vision de l’Europe.

1/ Porter un projet, une vision, un imaginaire d’émancipation
Nous, peuple corse, cette ‘‘communauté historique et culturelle regroupant les Corses d’origine et les Corses d’adoption’’, sommes assurément un peuple européen et méditerranéen qui a des droits inaliénables et imprescriptibles, y compris celui de s’autodéterminer. Nous devons retrouver notre place qui est au cœur de l’Europe et au milieu de la Méditerranée.

Pour cela, nous devons faire face à deux visions de l’Europe qui s’opposent. D’un côté, les eurobéats qui adulent le marché et sa toute puissance et rêvent de faire de l’Europe un grand marché. Et de l’autre, les eurosceptiques qui adorent les États-nations et toutes leurs violences et n’aspirent qu’à revenir à plus de centralisme jacobin. Entre ces 2 choix résident un autre projet européen, une autre vision de l’Europe, un autre imaginaire collectif.

Il nous revient donc de défendre fièrement ce projet d’une Europe véritablement démocratique, économiquement durable et pleinement diverse. Il nous appartient de construire une Europe qui parte des territoires, qui assure la solidarité entre tous et qui lutte contre le dérèglement climatique. Par conséquent, il nous revient de défendre une autre Europe, l’« Europe des peuples»!

2/ Rassembler notre majorité territoriale
Le combat nationaliste, depuis son origine, se conjugue avec la protection de l’environnement. Ainsi, lors des 40 dernières années, nous avons lutté contre les essais nucléaires à l’Argentella, les boues rouges, les centrales au fioul lourd et la bétonisation du littoral. De même, depuis plus de 40 ans, nous défendons un autre modèle économique pour que le rural ne soit pas abandonné, pour que le tout-tourisme ne l’emporte pas et pour que notre agriculture reste paysanne et de qualité.
Enfin, durant toutes ces années, nous avons activement travaillé à renforcer la solidarité entre les peuples en lutte. Nous devons continuer à porter ces valeurs et assumer fièrement nos engagements européens là où s’exprime la démocratie européenne, au Parlement européen.

Depuis 2015, la majorité territoriale a entrepris un renouvellement complet de la vie politique insulaire. Nous avons changé le logiciel idéologique en rupture avec des décennies de dépendance vis-à-vis de Paris. Nous avons permis à une nouvelle génération d’accéder aux responsabilités et de tourner le dos à des décennies de clanisme. Enfin, nous avons initié un changement des pratiques pour mettre un terme à des décennies de clientélisme. Mais le chemin est encore long. Nous devons continuer à porter ces changements en restant rassemblés autour d’un même projet pour les prochaines élections.

Il n’y a rien de plus précieux que l’unité de notre majorité territoriale. En effet, elle est, avec le soutien démocratique du peuple corse constamment renouvelé depuis 2015, notre plus bel atout et notre plus grande force. C’est pour cela que nous devons aller ensemble aux prochaines élections européennes comme lors des législatives et des territoriales de 2017, tout en respectant la diversité de notre majorité et l’accord stratégique de 2017.

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3/ Rassembler tous nos partenaires de Régions et Peuples Solidaires!
Il nous faudra rassembler, en Corse, au-delà de notre majorité territoriale mais aussi sur le Continent, avec nos amis d’Alsace, de Bretagne, de Catalogne, de Moselle, d’Occitanie, du Pays Basque, de Savoie et des Outre-Mer fédérés au sein de Régions et Peuples Solidaires afin de représenter, pendant 5 ans, au sein de l’hémicycle européen, la voix des peuples sans État.

Pour mener à bien ce combat, il ne peut y avoir d’aventure individuelle dans notre famille politique. Pour réussir à relever ce défi, il ne peut y avoir de place pour un calcul politique. Et pour représenter dignement nos électeurs au Parlement européen, il ne peut y avoir de cumul de mandat.

Enfin, il n’y a pas d’émancipation nationale sans émancipation sociale, ni d’émancipation collective sans émancipation individuelle. La solidarité européenne nécessite de combattre le néolibéralisme actuel tout comme le besoin de construire une Europe des peuples commande d’en finir avec cette Europe des États.

4/ Aiò ch’hè ora !
Aujourd’hui, je suis prêt à porter ce projet, à expliquer cette vision, à défendre cet imaginaire.

Aujourd’hui, je suis prêt à rassembler notre majorité territoriale et même au-delà, en Corse et ailleurs.

Aujourd’hui, je suis prêt à être, aux côtés de la majorité territoriale et de l’Exécutif de la Corse, le porte-parole du peuple Corse à Bruxelles et à Strasbourg afin de défendre les droits inaliénables et imprescriptibles de notre peuple et de tous les peuples sans État.

Aujourd’hui, je suis prêt à être candidat pour les prochaines élections européennes.

Allora, tutti inseme, andemu è vicimu!
Aiò ch’hè ora ! Avemu #UnAuropaDaFà!

Roccu GAROBY
Corse, Européen et fervent défenseur d’une Europe des peuples

Sa page facebook de campagne

 

#Corse Il y a 4 ans, le FLNC UC annonçait la fin de la lutte armée

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(Publie le 25 juin 2018) Il y a donc 4 ans que le FLNC-UC a annoncé la fin de la lutte armée, telle qu’on l’a connaissait depuis les années 70.


Voici l’article de 2014 :

Ce mercredi 25 juin 2014, le FLNC UC annonce sa démilitarisation ainsi que sa sortie progressive de la clandestinité. Une décision confirmé un an après dans un autre communiqué en juillet 2015. Décision que rejoint le FLNC du 22 octobre en mai 2016.

Le Front de libération nationale de la Corse (FLNC-UC) annonce mercredi l’abandon sans préalable de la lutte armée et l’enclenchement d’un processus de démilitarisation, ainsi qu’une sortie progressive de la clandestinité.

Dans un texte authentifié par le mensuel Corsica, le groupe clandestin lance un appel aux élus insulaires pour « l’instauration d’un nouveau statut négocié avec l’Etat français », ainsi que le « règlement de la question des prisonniers et recherchés politiques ». « Pour notre part, sans préalable et sans équivoque aucune, notre organisation a décidé unilatéralement d’enclencher un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité », dit-il, sans en préciser les modalités.

DÉCLARATION DU FLNC UC (disponible sur le site de France 3 Corse) à lire en intégralité ci dessous 

« Notre organisation a décidé de porter à la connaissance de la société corse et de l’Etat français, notre analyse de la situation et du moment décisif que la Corse est en passe de vivre. Une analyse qui est le fruit d’un long débat en interne qui nous a conduits à prendre notre décision d’aujourd’hui.

Depuis le 5 mai 1976, face à l’hostilité d’un Etat français qui affiche souvent avec arrogance la volonté de soumettre le peuple corse, face aux difficultés rencontrées, nous avons fait la démonstration de la capacité de lutte de notre organisation. Nous voulons démontrer notre responsabilité et notre volonté d’adéquation aux aspirations légitimes de notre peuple. Le coût humain de l’engagement au sein de la lutte de libération nationale a été exorbitant. Nos militants ont payé le prix fort au fil de ces années de lutte. Le prix de leur liberté, avec les centaines d’années de prison cumulées, le sacrifice de la vie aussi pour tous nos combattants qui sont tombés. Et toujours, la douleur des familles. Nous tenons ici à saluer tous les prisonniers politiques corses embastillés dans les geôles françaises, et les recherchés par l’appareil répressif. Nous nous devons de rendre un fervent hommage à nos morts en nous inclinant devant leur sacrifice ultime. Tous ces sacrifices insupportables n’ont pas été vains. L’engagement désintéressé de nos militants a été déterminant pour la défense des intérêts du peuple corse. Il s’inscrit dans l’Histoire, dans la lignée du combat du Général Pasquale Paoli.

Qui peut nier aujourd’hui que la lutte armée, née d’une volonté populaire et que nous avons initiée, a maintenu éveillé la conscience nationale de notre peuple et préservé ses intérêts vitaux ? Qui peut nier que la lutte armée a limité la colonisation de peuplement mise en œuvre pour diluer l’identité corse ? Qui peut nier que la lutte armée a permis d’enrayer la bétonisation de nos côtes et de diminuer la spéculation immobilière ? Qui peut nier notre rôle déterminant dans la réouverture de l’Université de Corse, la création de contre pouvoirs politiques et syndicaux ? Au cours de ces nombreuses années, notre organisation a subi la répression incessante de l’Etat français. Elle a su montrer ses capacités de résistance mais aussi son ancrage populaire. Nous avons également vécu d’autres drames : la division, la trahison, l’affrontement. Notre mouvement pour sa part, a toujours lutté avec le souci de la sincérité de l’engagement de ses militants et la pureté de notre combat. Nous avons refusé les dérives personnelles, affairistes et autres, au sein de notre organisation. Nous avons toujours favorisé le respect, le dialogue et l’ouverture vers les plus sincères et désintéressés des défenseurs de l’identité corse qu’ils soient autonomistes, nationalistes dits « modérés », militants culturels ou  identitaires, qui ne partageaient pas forcement les moyens militaires qui étaient les nôtres. Nous avons su nous adapter à chaque étape de notre lutte. Nous avons toujours  accompagné les moindres avancées institutionnelles. Nous avons participé à notre place, à la progression des idées du mouvement national. Fort de notre éthique, jamais nous n’avons douté de la lutte de libération nationale et jamais nous n’avons accepté de compromissions suicidaires pour l’avenir et les intérêts vitaux de notre peuple.

L’Etat français – lorsqu’il n’a pas été à l’origine de nos divisions, en jouant cyniquement les uns contre les autres – a organisé une féroce répression orientée exclusivement contre le mouvement national et notre organisation. L’Etat de droit en bandoulière, les différents gouvernements français ont délibérément laissé proliférer et s’enraciner des groupes mafieux qui n’ont pas manqué d’en profiter pour mettre la société corse en coupe réglée. Et, c’est trop régulièrement, que les visites officielles se sont succédées et se succèdent encore, avec leur cortège de ministres faussement recueillis, feignant de déplorer le non résultat de leur politique assassine. Des ministres trop souvent auréolés d’un républicanisme dévoyé, qui n’hésitent pas à agiter à l’occasion, en fielleux racistes décomplexés qu’ils sont pour beaucoup, un déterminisme génétique ou culturel du peuple corse pour la violence et la paresse. Des théories renvoyant aux clichés les plus éculés du bon vieux temps des colonies, où les peuples d’indigènes, défaits par la force armée la plus brutale, devaient recevoir, soumis et rendus au rang d’esclaves, le cadeau de la civilisation. Notre peuple n’a pourtant jamais eu besoin de leçon, il a connu ses heures de gloire avec la période d’Indépendance de la République de Corse. Une république avant-garde, innovante et exemplaire avec une constitution qui établit pour la première fois au monde, au milieu du XVIIIème siècle, les prémices des droits de l’homme à une époque où dans l’ensemble de l’Europe, les peuples vivaient sous la domination de monarques et autres roitelets de droit divin.

Pendant que de brillants philosophes français dissertaient, certes avec force talent, notre peuple a été le premier à mettre en pratique les idées naissantes les plus généreuses du siècle des Lumières. Qui sait qu’une des premières femmes à pouvoir exercer un droit de vote en Europe et dans le monde, est corse et qu’elle a pu voter au milieu du XVIIIème siècle en Corse? Pour rappel, le droit de vote accordé aux femmes en France, ce fut deux siècles plus tard, en 1944. Aujourd’hui, malgré quelques avancées institutionnelles arrachées de haute lutte, nul n’est plus dupe des calculs des gouvernements français successifs. Sans vergogne, ils ont systématiquement joué la division selon l’adage latin « divide ut regnes ». Spéculant sur les travers de la nature humaine, le goût immodéré du pouvoir, le confort des strapontins, les invitations protocolaires à la table du roi, les égos surdimensionnés ou le simple appât du gain ; ils ont misé sur l’isolement de notre mouvance en ciblant systématiquement nos militants. Une exception notable à ces politiques turpides à l’égard de la question corse, s’illustra par le discours historique d’un premier ministre de France, Michel Rocard. Devant la représentation nationale française, il affirma clairement que la Corse et le peuple corse avaient constitué au XVIIIème siècle une nation souveraine vaincue par la force soldatesque et transformée en colonie par la France. Il démontrait en cela, qu’il pouvait exister des hommes politiques français honnêtes et courageux. C’est un fait historique : « Nous n’avons pas donné notre pays ; vous vous en êtes emparés». Notre engagement pour l’accession de la Corse à la pleine souveraineté puise ses origines dans l’Histoire. Il s’inscrit dans la permanence du combat des nationaux corses. Il est l’héritier des luttes du XVIIIème siècle qui proclamaient, déjà, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Mais la cause de l’émancipation des peuples est aussi un combat de notre temps qui traverse aujourd’hui le monde occidental. Après des années de résistance et de sacrifices, les luttes basques et irlandaises ont permis de récolter des avancées politiques déterminantes. Ces mouvements frères ont entrepris une phase de conquête politique. La résolution du conflit basque comme la réunification irlandaise ne font pas de doute à l’avenir. Ailleurs en Europe, d’autres peuples s’apprêtent à recouvrer leur liberté. Les référendums d’autodétermination se multiplient. Dès 2006, le Montenegro avait ouvert la voie de ce grand mouvement en accédant à l’Indépendance par les urnes. A l’automne prochain les peuples d’Ecosse et de Catalogne qui entretiennent depuis des décennies des relations suivies avec la lutte corse, se prononceront à leur tour sur leur destin national. Au sein même de l’Etat français, le processus de décolonisation en Kanaky est en marche. Nous somme convaincus qu’en Corse où le sentiment indépendantiste gagne du terrain, cette perspective est à la fois réaliste et inéluctable. Elle s’imposera progressivement dans le débat politique corse. Militer pour l’indépendance de notre pays c’est aussi promouvoir une vision du monde qui reconnait à chaque peuple le droit à la dignité, le droit à décider librement de son destin et à vivre sa différence dans un monde qui tend à la globalisation et à l’uniformisation. Face à la mondialisation effrénée, dans une Union Européenne dirigée par l’oligarchie de la finance, la dictature des marchés spéculateurs et les lobbies corrupteurs, la Corse doit disposer des moyens officiels afin de protéger les intérêts matériels et moraux de son peuple. La France elle, qui se veut phare de l’humanité et se targue d’être la plus humaniste, est cependant parmi les pays d’Europe les plus condamnés par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Nous refusons cette Union Européenne d’Etats constitués, qui nie le droit des peuples, leurs spécificités culturelles et leurs traditions et les soumet sous le joug de normes insensées dont la finalité est la domination de grands trusts commerciaux internationaux au mépris du respect de l’environnement, de la santé des citoyens et des acquis sociaux. L’objectif reste spéculatif, la méthode ; le nivèlement par le bas en misant sur la misère des nations les plus fragiles, pour un ordre nouveau où le seul droit des peuples, condamnés au silence, est le droit de consommer. La portée de ce message est universelle, elle rompt en tout point avec toute forme d’impérialisme, de néo-colonialisme, de hiérarchie entre les peuples, les langues, les cultures. Parce que nous pensons que la construction européenne doit être un atout pour les peuples, elle doit se réorienter sur ces bases. Pour la Corse, elle doit permettre de rompre la relation unilatérale de subordination à la France et le renforcement des solidarités avec les pays de la Méditerranée et de l’Europe. Alors, ensemble, nous bâtirons une Europe et un espace méditerranéen qui tournent résolument le dos à la recherche du profit à outrance, une Europe et un espace méditerranéen où les Corses prendront toute leur place et défendront librement leurs intérêts dans une relation d’Etat souverain à Etat souverain.

En Corse, ceux qui se revendiquent du mouvement national, ne peuvent pas raisonnablement faire comme si l’engagement de nos militants ne comptait pas, et ériger la condamnation de nos orientations stratégiques en préalable inamovible, comme ceux qui ont toujours combattu le mouvement national. Aujourd’hui comme hier, trop nombreux sont ceux qui impatients, maladroits ou inconséquents, n’ont pas su ou pu résister aux sirènes du pouvoir en cédant aux alliances de circonstances opportunistes et faisant si peu de cas des sacrifices consentis par d’autres patriotes. De fausses victoires – éhontées et dérisoires – en vraies défaites piteuses en forme de leçon : le goût en est toujours amer et le coût important en terme d’évolution et de développement de la lutte nationale. Il ne saurait y avoir d’un côté, des militants politiques infréquentables et désintéressés, croupissants dans les couloirs sombres des prisons françaises pour avoir défendu la liberté de leur peuple, et de l’autre, des hommes politiques respectables et carriéristes, déambulant dans les couloirs dorés des institutions. Depuis plus de trois ans, la société corse et l’assemblée territoriale sont entrées dans une phase active de dialogue et de décisions. Ces débats et ces actes, sur des thèmes interdits pendant plusieurs années, tracent les contours d’une solution politique. Les points en discussion ; langue corse, fiscalité, foncier, compagnie maritime corse, statut de résident, révision constitutionnelle, développement économique et social, sont des enjeux majeurs pour le futur de notre peuple. Ils correspondent aux revendications portées par le mouvement national, en particulier par notre organisation, dans le cadre de la reconquête de notre souveraineté. Après le dernier vote de l’assemblée de Corse proposant d’instaurer un statut de résident, premier acte de reconnaissance de la nationalité corse, nous considérons qu’il existe maintenant, une opportunité de faire un pas historique pour la lutte de libération nationale. Il s’agit d’un pas courageux, plein d’espoir et confiant en l’avenir de notre peuple. Aux sempiternels débats philosophiques sur la logique des fins et des moyens de lutte, nous affirmons qu’ils sont du seul ressort du peuple et non pas de quelques politiciens calculateurs.

Pour notre part, sans préalable et sans équivoque aucune, notre organisation a décidé unilatéralement, d’enclencher un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité. En ce sens, dès la parution de notre communiqué, nous récusons par avance toute paternité d’actions militaires sur le territoire corse et français. Il est important de préciser ici, que la sécurité de nos militants reste une préoccupation et que nous connaissons tous les acteurs et protagonistes de toutes les compromissions et connivences, passées et actuelles, avec l’Etat policier français manipulateur. Nous restons extrêmement vigilants face au système déliquescent qui gangrène aujourd’hui la société corse. Certains réseaux mafieux, comme par le passé, peuvent être facilement instrumentalisés dans une logique d’affrontement et porter atteinte à l’intégrité physique de nos militants. Nous voulons sincèrement croire que cette vigilance est temporaire. Elle cessera d’être, lorsque la Corse sera apaisée grâce une solution politique négociée avec l’Etat français. Le processus que nous initions marque une nouvelle étape dans la lutte historique du peuple corse pour sa liberté. Il ne s’agit pas de la fin de l’Histoire. Au contraire.

Par ce geste d’aujourd’hui, nous voulons offrir des perspectives nouvelles à notre marche vers la souveraineté. Nos objectifs demeurent inchangés, notre détermination intacte. Un cycle se clôt. Par la résistance organisée, il a permis de maintenir l’intégrité du peuple corse et de générer une prise de conscience collective salvatrice. Désormais, alors que l’idée d’émancipation est largement partagée par les Corses, il est temps de passer à une phase nouvelle : celle de la construction d’une force politique pour gouverner la Corse et la conduire à l’indépendance. Cette nouvelle donne confère à chaque militant une responsabilité immense. Fort de la légitimité de nos idées, nous leur adressons un appel solennel à s’investir au sein des luttes populaires. L’heure est venue pour notre organisation de franchir une étape et d’intensifier la lutte dans un cadre public. Nous appelons les Corses à rejoindre l’ensemble des structures publiques qui se reconnaissent dans notre démarche historique. Nous appelons nos militants et l’ensemble de ceux qui se reconnaissent dans notre combat à rejoindre le mouvement public qui incarne la continuité de la lutte de libération nationale. Il est le garant de la mise en place d’une véritable solution politique qui prenne en compte les droits nationaux du peuple corse. Dans les processus en cours et à venir, il devra occuper une place centrale. A la jeunesse corse qui a su faire la démonstration de sa maturité politique et de sa volonté d’apporter une contribution majeure à l’œuvre de construction nationale, nous l’encourageons à poursuivre sa structuration. A tous les jeunes Corses qui n’acceptent pas le sort réservé à leur pays, nous les invitons à franchir le pas de l’engagement et à rejoindre l’organisation de jeunesse qui porte le discours de l’indépendance.

Nous voulons enfin dire à cette jeunesse d’envisager l’avenir avec vigilance mais avec confiance. Il lui appartient d’écrire les plus belles pages de notre histoire contemporaine, celles de la renaissance d’une nation soumise par la force, celle de la construction d’un pays décidé à faire vivre son identité propre dans le monde du XXIème siècle. Quel plus beau défi pour les générations à venir ? En cette période de crise, à tous ceux qui souffrent et qui doutent, nous les assurons de notre soutien sans faille. La situation sociale de notre pays commande au mouvement national un investissement renouvelé et accru sur ce terrain. Nous réaffirmons que notre projet d’indépendance nationale rejette toute forme d’oppression. La domination d’un peuple par un autre peuple autant que l’asservissement de l’Homme par l’Homme, sont incompatibles avec notre lutte d’émancipation. La Corse est directement frappée par les dérives d’une société à la recherche du profit à tout prix qui se fait au détriment des peuples, de leur terre et de leur droit à y vivre et à y travailler. L’impossibilité de décider pleinement notre modèle de société et l’évolution alarmante de la structure sociale qui remet en cause des solidarités ancestrales, aggravent la situation. Les inégalités sociales se creusent, la spéculation immobilière favorise une économie artificielle, financiarisée au détriment d’une économie productive, créatrice de richesses et d’emplois. Les multinationales menacent des secteurs stratégiques comme celui des transports ou de l’énergie notamment, de nombreuses entreprises corses connaissent des difficultés énormes à pérenniser leur activité, le nombre d’exploitations agricoles ne cesse de décroitre, enfin, dans tous les secteurs d’activité et à tous les niveaux de qualification, la décorsisation des emplois gagne du terrain.

Les Corses n’ont pas vocation à devenir un peuple sans terre, minoritaire dans son propre pays, qui aurait pour seule alternative l’exil ou la soumission à des étrangers fortunés. Face à ce constat, le mouvement de libération nationale a le devoir de se montrer à la hauteur des enjeux. Par sa présence sur le terrain, il se doit de recréer des solidarités et d’offrir des perspectives de mieux-être social. L’instauration d’une citoyenneté corse, prélude d’une nationalité pleine et entière doit permettre une véritable corsisation des emplois en favorisant l’emploi local à compétences égales. Notre pays a été maintenu dans un état de non développement durable. Il regorge pourtant de potentialités considérables et d’une jeunesse hautement qualifiée. L’accession à la souveraineté est une condition absolument nécessaire à la définition d’un modèle de développement qui profite à tous dans le respect de ce que nous sommes. Dès à présent, sur le terrain des luttes sociales, nous en appelons au renforcement du syndicat historique de la lutte de libération nationale et à son unité autour des idéaux indissociables de la lutte nationale et de la lutte sociale. Il aura un rôle majeur à jouer dans les évolutions à venir. Notre constat de la situation sociale dépasse dans son analyse le secteur du salariat. Se limiter à cet aspect serait méconnaître la structure sociale de notre pays en appliquant une grille de lecture inadaptée à la situation. Pour notre part, nous pensons qu’il ne faut pas segmenter, et encore moins opposer, les différentes forces qui concourent à faire la nation. Il convient au contraire d’organiser la complémentarité des luttes. Les secteurs de l’artisanat, de l’agriculture, de la pêche, de la culture sont touchés de plein fouet par les méfaits du clientélisme et de l’exploitation. La question cruciale de l’accès à un emploi dignement rémunéré en adéquation avec les  projets de vie et les capacités de chacun se pose. L’accès à un logement décent dépasse lui, très largement, le cadre des « classes sociales » strictement entendues. Il appartient au mouvement de libération de populariser un projet indépendantiste prenant en compte ces questions et d’occuper tous les terrains politiques associatifs et syndicaux afin de faire vivre la nation sans attendre. Sur le terrain institutionnel et le plan électoral en particulier, le rassemblement des forces vives est nécessaire. Il doit s’organiser en priorité sur le socle d’une Corse en marche vers sa souveraineté. Le souci de la cohérence politique et de la cohésion patriotique, doit être permanent et nous guider vers la construction d’une véritable alternative concrète et émancipatrice pour la Corse et son peuple. Nous rejetons la braderie des idées du mouvement national, le commerce frauduleux de notre identité, le marché truqué de l’émancipation de notre peuple. Nous refusons également les attelages hétéroclites, les récupérations politiciennes, la cuisine aigre et réchauffée de la pulitichella. Il nous faut ne jamais perdre de vue les aspirations profondes de notre peuple et sa volonté à reconquérir l’ensemble de ses droits. La répression aveugle ou sournoise de l’Etat français a laissé de profondes blessures. Malgré les attaques, les difficultés et les obstacles, notre volonté de lutter reste intacte. En ce début du XXIème siècle nous entendons démontrer que les patriotes corses ont le droit, la volonté et les capacités de bâtir la Corse libre démocratique et moderne de demain. Nous allons œuvrer pour que la phase politique à venir soit celle de l’accession à la souveraineté de la Corse. Nous sommes emplis d’espoir pour l’avenir de la Corse libre. D’espoir car, lucides et déterminés, nous avons su transformer les erreurs commises – inhérentes à la spécificité de notre combat –  en expériences qui nous ont rendu meilleurs. D’espoir encore, car nous sommes portés par le souvenir des sacrifices de nos militants disparus ou emprisonnés. Nous sommes confortés par la détermination militante, l’investissement de la jeunesse corse, les forces vives de notre pays et l’expérience acquise depuis le début de la lutte contemporaine du peuple corse, qui nous donnent les gages suffisants pour le succès de nouvelles étapes vers l’autodétermination. Le peuple corse est plein de ressource et de courage et tous les corses doivent pouvoir s’exprimer et avoir leur place au sein de la nation corse en marche. Nous passons d’une phase de combat et de résistance à une phase de construction d’un véritable pouvoir politique corse. Notre action doit permettre que la parole soit rendue au seul peuple corse, communauté de droit sur sa terre et ouvert à tous ceux qui souhaitent le rejoindre dans un destin commun. Il y a des moments qui déterminent l’histoire d’un peuple. Il est temps pour certains parmi ceux qui ont condamné si souvent l’usage de la lutte armée, de se voir démunis de leurs fallacieux arguties ou opportuns argumentaires, sensés disqualifier systématiquement les nationalistes sincères qui refusaient de rejeter de l’échiquier politique, les plus engagés et désintéressés des patriotes de la cause nationale corse.

Le cynisme consternant de la condamnation de la lutte armée comme sésame et préalable à l’accès aux portes du dialogue ou de la négociation, a vécu.

Il est temps aussi de bien identifier et isoler les ennemis du peuple corse et de son libre arbitre. En ce sens nous demandons solennellement au président de l’assemblée de Corse, au président de l’exécutif, aux présidents des différents groupes politiques, aux présidents des conseils généraux, aux quatre députés et aux deux sénateurs de Corse d’entreprendre en toute logique, dans le cadre de l’évolution de nos institutions et l’instauration d’un nouveau statut négocié avec l’Etat français, le règlement de la question des prisonniers et recherchés politiques. Pour qu’enfin ceux qui ont payé un lourd tribut, puissent recouvrer la liberté et œuvrer démocratiquement à la construction de la paix et à l’avenir de la Corse. Dès lors, chacun va pouvoir juger sur pièces les engagements et l’attitude des uns et des autres : juger de la réaction de l’Etat français et de sa faculté à saisir la nouvelle donne politique offerte, nous le répétons, sans préalable ni équivoque par notre organisation. Nous avons pris nos responsabilités, la Corse a pris ses responsabilités, les représentants de la France  auront-ils le même courage, celui qui appartient à ceux qui font l’Histoire? »

A POPULU FATTU BISOGNA A MARCHJA

F.L.N.C. (source et suite de l’article de 2014 sur ce lien)

Un 25 juin dans la Lutte de Libération Nationale #Corse

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Le 25 Juin 1983 : Plus de 2000 personnes manifestent sur le cours Napoléon pour dénoncer la disparition de GUY ORSONI et la collusion de l’ETAT COLONIAL …

Le 25 Juin 1985: François Casta est condamné à 3 années de prison (dont 2 avec sursis). Le 28 Juin 1985: 2 attentats à Ajaccio. Le 29 Juin 1985: Soirée de …

Le 25 JUIN 1987 : Arrestation à FIGARELLU, en corse,  de CARLU PIERI, militant nationaliste recherché depuis son évasion en 1983. Déportation de Carlu Pieri …

Le 25 JUIN 1991 : L’ANC, dans une conférence de presse, se félicite du succès du 15 JUIN et appelle au soutien de la démarche CUNSULTA NAZIUNALE. …

Le 25 JUIN 1996 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA manifeste devant le palais de justice pour demander des mises en liberté de 4 militants de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA …

Le 25 Juin 1998 : Enquête sur l’attentat de Poggio-Marinaccio : Si deux …

Le 25 Juin 1998 : Moins de six mois après l’assassinat du préfet Erignac, …

Le 25 juin 2014 : le FLNC UC décide de démilitariser l’espace public

http://storiacorsa.unita-naziunale.org/

 

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site, Saveriu Tavera.

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#Corse Jean-Christophe Angelini répond aux propos de M. Mela Maire de Portivechju

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(Unità Naziunale – Publié le 25 juin 2018 à 15h44) En réponse aux derniers propos de M. Mela…

Je pensais naïvement que cette époque-là était révolue. Que M. Mela, instruit tout à la fois par nos récentes communications, empreintes d’une volonté d’apaisement, par notre inlassable travail en faveur de la commune, tant au sein du conseil municipal que de la Collectivité de Corse et surtout, par le sentiment des Porto-Vecchiais, résolument tournés vers l’avenir et non vers les conflits du passé, en avait fini avec les attaques personnelles et les polémiques.

Je me suis manifestement trompé. Et en surestimant M. Mela, conduit mes propres amis à une attitude constructive et ouverte, aux antipodes du schéma « majorité contre opposition » si cher aux adeptes du monde ancien. J’en tire aujourd’hui les conclusions mais ne me résous, pour autant, à considérer la politique comme une guerre et le débat démocratique comme un concours d’invectives.

M. Mela et moi sommes notoirement opposés, au plan politique et philosophique. Je le considère toutefois, non comme un ennemi, mais comme un Porto-Vecchiais engagé, attaché à sa ville, porteur de visions, certes très différentes des miennes, mais tout à fait respectables.

Je ne partage pas ses choix, c’est une évidence, mais faut-il pour autant que je les caricature, comme il le fait des miens, ou les travestisse, sans chercher à l’écouter ni à le comprendre ?

Enfin ! Qu’est-ce qui, dans notre dernière conférence de presse, alors même que nous avions choisi jusque-là de ne pas communiquer sur ce thème, et de travailler loyalement dans tous les cadres proposés par la majorité municipale, peut justifier un tel déchaînement de haine ?

Qu’est-ce qui, dans notre attitude quotidienne, peut servir de prétexte ou d’excuse à pareils propos ?
Est-ce commettre un crime de lèse-majesté que de s’inquiéter pour le centre-ville, ses commerçants, son attractivité et de réclamer organisation des navettes et retour du marché de producteurs, à propos desquels aucune annonce n’était intervenue jusqu’ici ?

Qui entretient un « climat de tension » ? Celui qui veut savoir et interroge, légitimement, ou celui qui se tait et persiste dans le déni de réalité ? Celui qui recueille les avis et les traite, naturellement, ou celui qui insulte et s’enferme dans sa tour d’ivoire ?

J’aurai très bientôt, chiffres et dates à l’appui, l’occasion de confirmer aux Porto-Vecchiais l’ensemble des engagements, en cours d’exécution ou futurs, de la majorité territoriale, à laquelle je suis fier d’appartenir. Ils verront aussi, de façon objective et dépassionnée, que tous les dossiers engagés sur leur territoire n’auraient pu l’être sans notre concours. Je leur redirai que les actions conjointes du Conseil Exécutif de Corse, de nos élus territoriaux et du nouveau député, soutenus par notre groupe au conseil municipal et largement plébiscités dans notre ville, lors des trois dernières consultations électorales (jusqu’à la majorité absolue des suffrages), suscitent ici une dynamique incontestable et foncièrement inédite.

J’aurai, enfin, l’opportunité de proposer des réalisations et non des attaques, des perspectives et non des incantations guerrières, des projets et non des fantasmes pré-électoraux. Je leur donne donc rendez-vous, en responsabilité, et avec la claire conscience du travail qu’il nous reste à accomplir.
Qu’ils soient persuadés, sur ce plan comme sur tant d’autres, pour le centre-ville autant que pour nos hameaux et villages, de notre entier dévouement ainsi que de notre souhait d’œuvrer sans faiblir au profit de l’intérêt général.
C’est le seul service que nous comptons rendre (et non « donner »…) à notre ville et à chacun de ses habitants… à rebours des polémiques et manœuvres qui ne trompent personne, et surtout pas les Porto-Vecchiais.

Jean-Christophe Angelini
25 juin 2018

#Corse @Sulidarita « demande l’arrêt des inscriptions au FIJAIT »

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(Unità Naziunale Publié le 25 juin à 16h41) Ce 19 juin, se tenait au tribunal correctionnel d’Aiacciu le procès de Marc Clément, ancien prisonnier politique poursuivi pour non-respect des contraintes liées au FIJAIT.

Marc a été condamné à une amende et à se soumettre aux conditions de celui-ci sous peine de nouvelles poursuites, marc va évidemment faire appel de cette décision. 

Ce jugement inique intervenait avant le procès de Paris, au cours duquel une brèche dans le discours officiel de l’état semble avoir été ouverte. En effet selon l’avocate générale, Maryvonne Caillibotte :

« les poursuites que nous faisons contre l’islamisme radical et les procès que nous couvrons contre les djihadistes nous oblige à relativiser. Il n’y a pas de djihadistes dans cette salle ni de volonté d’extermination « 

Pour la première fois, un magistrat français refuse de « faire l’amalgame » entre patriotes corses et terroristes islamistes. Le bon sens pourrait enfin prévaloir et l’on peut espérer que dans cette optique, les mesures de surveillance draconiennes telles que le FIJAIT prises contre les islamistes après leur sortie de prison soient désormais épargnées aux anciens prisonniers politiques corses. Cette mesure de simple justice constituerait un signe d’une réelle volonté d’apaisement émis par l’état français, quatre ans après la décision unilatérale du FLNC de mettre un terme définitif à la lutte armée. Ce qui pour l’instant n’est pas le cas au vu des trois remises en détention du dernier procès et le refus de rapprochement et levé de DPS de deux prisonniers politiques.

Au côté de Marc et de tous les autres anciens prisonniers politiques, Sulidarità poursuivra ce combat spécifique s’inscrivant dans celui, global, de l’amnistie.

Associu Sulidarità


#Corse Procès FIJAIT de Marc Clément, condamné à 500e d’amende avec obligation de respecter son inscription au FIJAIT

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