(Unità Naziunale Publié le 25 juin 2018) La répression ou bien ce qu’il en reste, n’est plus aussi visible qu’elle le fut, il y a encore 5 ans. Ni même aussi virulente, au point de nous mobiliser chaque lundi et mardi de la semaine dans la vie réelle.
Aujourd’hui la répression est plus insidieuse, elle se situe non pas dans les interpellations à répétition, mais dans tous les autres domaines qui en découlent. Mises en examen qui durent dans le temps, inscriptions au Fijait, amendes, rapprochements alibis ou pas, refus de libérations conditionnelles, refus de levée de DPS, interdiction de voir ses proches…
Les mobilisations sont aujourd’hui quasiment virtuelles, à travers une multitude de communiqués, et de positionnements sur les réseaux sociaux. « Nous exigeons, nous n’accepterons pas »…
En attendant la répression, elle, reste réelle, palpable pour ceux qui la subissent.
Deux prisonniers politiques, condamnés à Perpétuité ont demandé dans une lettre ouverte le soutien du peuple corse, pour faire respecter leurs droits. 19 ans d’exil, des demandes de rapprochements et de levée de DPS refusées à la pelle.
Un troisième DPS, prisonnier politique, condamné à perpétuité, en exil carcéral depuis 15 ans, attend lui aussi un éventuel rapprochement familial qui visiblement ne viendra pas.
La vengeance d’Etat est portée au plus haut du gouvernement
Les avocats de trois « nouveaux » prisonniers politiques vont demander rapidement le rapprochement en Corse. Libérés et assignés en Corse, ils avaient comparus libre au procès… La justice a décidé de les punir pour ne pas avoir fait amende honorable au procès et avoir tenue une posture politique.
Un libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique, en exil imposé sur paris, en france, a une interdiction de voir sa femme et ses amis depuis son incarcération ainsi que l’interdiction formelle se rendre sur sa terre. Sa femme est mise en examen elle aussi… son frère, militant Corsica Libera, est témoin assisté. #Procès
Des militants de Corsica Libera sont toujours « mis en examen » ou « témoin assisté », dans différentes affaires « Sdat et manifestation », dans l’attente d’un procès éventuel ou pas.
Un Maire de Corse du Sud attend sa convocation par la justice pour avoir assister à une manifestation. Comprendre pour l’Etat lors de sa mise en examen en 2014 : « violences volontaires n’ayant pas entraîné d’ITT envers des dépositaires de l’autorité publique » et « refus de se soumettre à un prélèvement biologique » (décembre 2014) #Procès
Un ancien bâtonnier est mis en examen depuis 2014, pour « Association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». #Procès
La présidente de Sulidarità poursuivie pour « recel de malfaiteur en lien avec une entreprise terroriste ». Traduire « apporter un soutien à une personne en difficulté » doit pointer tous les 1er de chaque mois dans l’attente de son procès aux assises. #Procès
Une ancienne prisonnière politique, maman d’un prisonnier politique, est poursuivie pour manifestation… #Procès
Libérés ou prisonniers attendent un procès. D’autres sont conditionnables mais pas libérés. Ils devront attendre la « fin de peine », comme c’est quasiment toujours le cas depuis des années.
Un ancien prisonnier politique est toujours en conditionnelle jusqu’au 31 octobre 2019 mais laissé en liberté depuis septembre 2016.
Refus de permission pour un jeune prisonnier politique de se rendre à l’enterrement de l’un des siens, son arrière grand-mère.
Un recherché, toujours dans le viseur de la répression.
Des anciens prisonniers politiques, une soixantaine, sont fichés FIJAIT, et pour certains ils doivent payer des amendes exorbitantes, voire sont poursuivies pour les deux.
Un ancien prisonnier politique passe en procès tous les 3 mois ou presque pour refus d’inscription au FIJAIT décidé par un procureur au début puis confirmé par un juge au final. #Procès
En septembre prochain sont convoqués devant un juge trois anciens prisonniers politiques pour le refus d’inscription au FIJAIT. #Procès
Pour avoir fait un bombage, trois militants de Core In Fronte, dont un ancien prisonnier politique et un ancien élu à l’assemblée de Corse, ont déjà été entendus par l’armée française. D’autres auditions, pour « tags en réunion » pourraient avoir lieu. #Procès?
Après un message facebook, un cadre de Corsica Libera sera en procès en septembre. #Procès
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Un jeune Cortenais de 15 ans est passé en procès ce mois ci, pour avoir assisté à un rassemblement de soutien à un patriote, et après son tabassage en règle par les forces d’occupations. 100 euro d’amende et un stage de citoyenneté. #Procès
Pour différentes affaires, des jeunes corses, sont poursuivis au même titre que la répression politique, avec le même acharnement et les mêmes outils répressifs.
Sans compter ce qu’on ne sait pas. De ceux qui, en silence, subissent la répression ou les conséquences de celle-ci. Comme les familles impactées directement par cette répression.
Aujourd’hui l’anti-répressif, outil de la Lutte de Libération Nationale, comme hier, est plus que présent pour défendre toutes les victimes de la répression.
De 1998 à 2000 s’est mis en place le Comité Anti Répression qui réunissait l’ensemble de l’anti Répressif sur le terrain réel. Pour ne faire qu’un en 2001.
Unità Naziunale, A Pace, Avà ! Soluzione Pulitica !
(Unità Naziunale Publié le 25 juin à 18h00) Oui, on perd la tête et il est urgent de retrouver un « pocu dighjudiziu » pour éviter le pire.
Jamais la situation n’a été aussi claire. Le pouvoir jacobin a déclaré ouvertement la guerre aux natios et à leur projet de sauver le Peuple Corse menacé de disparition. Finis les faux semblants, les statuts inefficaces, pour gagner du temps sans rien changer à son projet criminel d’endormir, d’affaiblir ses défenses, et dissoudre le cadavre dans les acides de son colonialisme.
Le Président nous a d’abord abordés avec un sourire de girondin vite transformé en rictus lors de l’anniversaire de l’assassinat d’Erignac, mise en scène d’une cérémonie solennelle du culte jacobin concélébrée avec ses diacres, Chevènement, Larcher et ses servants préfectoraux.
Le décor bien réfléchi expurgé de tout autre référence que celle de sa République des jacobins, les élus locaux, humiliés, traités comme des indigènes à rabaisser. Tellement énorme que cela paraissait irréel, il a fallu un peu de temps pour l’admettre.
On a pu penser que le Chef de l’Etat voulait conforter son corps préfectoral ou qu’il s’était laisser emporter par son narcissisme enflé du pouvoir absolu tout neuf qu’il détenait. Mais la raison essentielle n’est pas de nature individuelle, elle est politique.
Il s’est trouvé devant une majorité « absolue » des natios et aucun relais des républicains des clans, leur reconnaître la moindre légitimité revenait à reconnaître un quelconque bien fondé à leur idée de Peuple Corse malmené par la République. Il les traite donc de simples « élus locaux » qui « ne font pas la loi » même majoritaires à 70 ou 80 %.
Il prépare la suite de son offensive par le défilé de ses ministres et un titre attrape-nigaud d’une Madame Corse. Ils viennent, prennent les pouls, ânonnent de vagues promesses, notent les failles, désarment les esprits et laissent espérer que malgré tout le dialogue reste possible en disant qu’il appartient à Jupiter de décider en dernier ressort.
Nos élus sont dans la seringue.
Ils n’ont pas de plan B. Ils leur faut aller jusqu’au bout pour ne pas être accusés d’être ceux qui ont refusé le dialogue. Les restes de clans réconfortés ont repris l’espoir de revenir dans le jeu.
Ils reprochent aux natios d’être trop exigeants en parlant de coofficialité, de résidence, de fiscalité bref de ce Padduc qu’ils avaient eux-mêmes voté auparavant.
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Nos élus, faute de plan B, discutent pour la mise en place de l’Assemblée Unique. Ils cèdent sur l’article 74 et acceptent l’article 72-5 en espérant qu’ils obtiendront de quoi faire usage en dialoguant sur la loi qui précisera les tenants et les aboutissants de cet article. Mais Jupiter a vite fait savoir que le cadre de l’article est une cage qui neutralise toute velléité de liberté.
Je crains que le remarquable acharnement de nos députés ne sera pas productif en espérant arracher quelques espaces de liberté, d’autonomie. Il n’est cependant pas inutile. Ils font connaître notre volonté commune, notre patience qui n’a rien d’un renoncement, ils informent ceux de leurs « collègues » honnêtes et capables de nous comprendre.
Bref ils préparent sur le front parlementaire la suite de la lutte. Nous avons commencé par l’internationalisation du problème Corse au Parlement européen, nous en sommes à sa « nationalisation » dans le Parlement républicain. Il faut continuer et ouvrir tous les fronts possibles. Mais le jacobinisme doctrinaire totalitaire, n’arrêtera que contraint et forcé dans un rapport de force politique où nous ne devons user que des moyens démocratiques pour être efficaces, la violence clandestine est dans le contexte une aubaine pour le pouvoir. Les avancées démocratiques de ce qui reste du Peuple sur sa terre sont indispensables pour faire comprendre ce qui est évident, que beaucoup de Corses constatent mais le plus souvent sans bien comprendre les mécanismes de la mort lente à l’échelle d’une vie d’homme mais de plus en plus rapide à celle du tempo de l’Histoire.
Comment faire savoir les causes de la chute démographique si on n’a pas connaissance de la Corse «réservoir d’hommes vidé» et des conséquences des « lois douanières » qui ont asphyxiées les productions de l’île, il y a deux siècles ? Les deux combinées rendant l’île entièrement dépendante, «aliénée». Comment expliquer que cette politique coloniale, le mot est pertinent, a toujours été poursuivie jusqu’à nos jours ? L’appropriation de la terre par la Somivac au détriment des paysans corses. Le développement du tourisme par la Setco et la Datar au profit des consortiums capitalistes qui avaient déjà mis la main sur des kilomètres du littoral (Agriates, la Testa Vintilegna, Devez, etc.). Comment faire bien comprendre concrètement toutes les luttes de terrain menées depuis plus de 50 ans par les natios alors qu’Aléria la plus citée a déjà 40 ans ? Que peut vouloir dire pour ceux qui ont 20 ou 30 ans la divulgation par les natios du plan du rapport de l’Hudson Institut commandité secrètement par la Datar.
Comment faire comprendre qu’une seule langue officielle sur un territoire où il en existe deux est le choix d’une politique d’assimilation forcée ce que affirment les experts linguistes de l’Unesco dans leur rapport de 2003 sur les langues régionales et que le volontarisme individuel s’il exprime une demande, une résistance mais que seule la coofficialité peut permettre une politique de restauration ?
Bref comment libérer le potentiel qui reste de notre Peuple pour sa survie sans qu’il ne connaisse le mal qui le ronge et ne se laisse pas duper par la désinformation et les manipulations constantes du système républicain jacobin ?
J’ai entendu dire dans ma jeunesse des sornettes énormes par certains de mes aînés élus du genre : « le droit pour tous, les privilèges pour les amis » ou « bisogna à mugne à Mariana » , une ignorance abyssale doublée d’une vanité de qui se croit malin et qui n’est que l’imbécillité d’un auto colonisé, «a cerbellu imprestatu »… un peu similaire, apparemment moins burlesque, les dires que la langue s’apprend à la maison alors que sous le même toit il n’y a plus personne capable de la transmettre de plus en plus souvent et ce n’est pas l’effet du hasard. Même bobard quand on affirme que seul l’entreprise crée des emplois alors que les emplois précaires prolifèrent plus qu’ailleurs… inutile d’insister ce serait une encyclopédie qui pourrait répertorier toutes les vicissitudes dont l’Etat français nous a accablés.
Longtemps les clanistes nous serinaient « présentez-vous aux élections » et on verra… à des élections qui ridiculisaient le suffrage universel (listes truquées, urnes bourrées, listes d’émargement prenant le maquis, rendues à la préfecture des jours après), des élections qui faisaient la joie des chansonniers parisiens, omerta de l’autorité républicaine complice. C’est un des premiers combats que les natios ont dû mener pour rétablir un peu de dignité à la démocratie et au suffrage universel. Il n’est pas étonnant que les avancées sur la voie démocratique soient des avancées pour la survie du Peuple.
Elles sont liées. Elles permettent le débat public qui analyse toutes les données pour convaincre et faire les choix. Elles sont celles qui ouvrent les portes de l’intelligence et de la responsabilité collective.
La situation délabrée de notre Peuple, après plus de deux siècles de ce colonialisme, devrait nous inciter à être vigilants pour que les erreurs du passé soient bannies de notre conduite.
Jupiter nous fait comprendre que la majorité absolue n’avait pas d’avenir sauf à servir le colonialisme.
Il nous a bien informés à ce sujet. Pourquoi diable on ne tire pas immédiatement la leçon ? Pourquoi chercher des alliances de type électoral pour un pouvoir local incapable dans le cadre des institutions actuelles de mener le combat historique d’émancipation.
Certes il faut détenir ce pouvoir local, ne pas le laisser à la discrétion des jacobins, et le gérer au mieux avec transparence et fraternité, pour gagner encore plus de Corses à la cause nationaliste, pour gagner quelques points dans les négociations avec le pouvoir central. Mais l’effort est de mobiliser les ressorts de l’âme corse et qu’elle enclenche la cohérence et le mental au niveau du combat sans merci pour survivre. Le totalitarisme jacobin est capable de tout. N’at- il pas sorti des barbouzes de la naphtaline pour faire couler le sang ?
Les arrières-pensées de mandats pour un cadre institutionnel inefficace sur l’essentiel sont dérisoires et néfastes. J’entends dire que certains bavent pour des indemnités de mandats et la notoriété attachée au titre d’élus.
Sont-ils déjà happés par des tentations délirantes de politicards ?
Un coeur de natio devrait être vacciné. Il est temps de faire les rsiappels.
Il n’y a aucune raison valable de ne pas serrer les rangs. Aucune avouable ?
La fusion pour unifier les autonomistes qui n’ont aucune divergence de fond ou de stratégie s’impose. Il faut savoir accepter la démocratie interne pour se faire confiance, pour utiliser la compétence et la disponibilité de chacun. Comment peut-on ne pas miser sur l’intelligence et la responsabilité collective si on est lucide ?
À pòpulu fattu bisogna à marchjà ? Cumè fà per fallu ? In ghjunghjendu à burlàssi trà fradelli di fede ? Ohimè !
(Unità Naziunale – 20 février 2018 – publié à 18h00 – reboot) Le site Unità Naziunale et ses satellites corsicainfurmazione.org par exemple, ont un certain coup financier à l’année, sans parler des imprévus, comme d’être attaqués continuellement par des hackers, qui imposent de gérer un serveur dédié.
Sans parler de devoir payer une somme importante à un cabinet d’avocats Parisien suite à une plainte contre mon site…
Les archives sont gratuitement exposées sur le net depuis 1996, soit 22 ans d’archivages au quotidien.
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(Unità Naziunale publié le 26 juin à 11h48) Suite aux derniers développements de la situation liée à la question des migrants et notamment au problème du navire « Lifeline », le Président de l’Assemblée de Corse a été sollicité par différents acteurs et organes de presse pour exprimer son point de vue.
Voici un communiqué de presse par lequel il rappelle sa position :
« Devant une situation de détresse, la première attitude est de porter secours. »
Suite aux derniers développements de la situation liée à la question des migrants et notamment au problème du navire « Lifeline », nous sommes sollicités par différents acteurs et organes de presse pour savoir si notre position est la même que pour l’« Aquarius ».
Il est clair que les institutions de la Corse n’ont pas vocation à avoir des positions différentes lorsque les problèmes sont identiques : devant une situation de détresse, la première attitude à avoir est de porter secours. Si cela passe par l’ouverture d’un port corse, nous ne pouvons qu’y être favorables.
Si j’étais intervenu s’agissant de l’ « Aquarius » et si j’avais été suivi par de nombreux élus corses, de la majorité et de l’opposition, c’est que l’ONG concernée déclarait à ce moment-là que le trajet vers Valence était périlleux et qu’il constituait une solution par défaut compte tenu du silence de tous les responsables politiques du nord de la Méditerranée. Nous ne voulions pas que la vie des passagers de l’« Aquarius » soit mise en danger du fait de la fermeture des ports les plus proches, dont les nôtres.
Si le problème se pose dans les mêmes termes pour le « Lifeline », notre position sera évidemment identique. Il s’agit, nous le répétons, d’une position éthique et politique que nous formulons en tant que responsables corses issus du suffrage universel, sachant que sur le plan juridique l’accord de l’administration d’Etat est nécessaire.
En ce qui concerne la problématique distincte de l’accueil pérenne des migrants, la seule position logique, humaine et rationnelle, relevant à la fois de « l’éthique de conviction » et de « l’éthique de responsabilité », est celle exprimée par le pape François et que nous partageons pleinement : une répartition équitable doit-être opérée entre tous les pays européens. On a vu en Italie, avec la montée de l’extrême-droite, ce que pouvait conduire l’inepte accord de Dublin, faisant reposer
une charge excessivement lourde sur les mêmes régions d’Europe. Il est temps que cette
répartition juste et rationnelle soit décidée et appliquée par tous les pays de l’Union.
Dans cette perspective de répartition, la Corse dispose de capacités d’accueil évidemment
modestes. Cependant, le 2 octobre 2015, l’Assemblée de Corse a voté à l’unanimité une
délibération affirmant qu’elle était prête à prendre sa part, de façon organisée en amont.
En décembre 2015, l’Etat français décidait d’ignorer ce vote unanime et d’exclure la Corse du dispositif global, moyennant quoi il n’existe aujourd’hui aucune structure adéquate dans l’île. Aussi, les seuls accueils proposés, et parfois réalisés, l’ont été par des maires. À cet égard, il convient de saluer la parfaite intégration d’une famille de Syriens à Belgodere, à l’initiative des élus municipaux. Voilà quelle est la situation en l’état.
Il est important que la Corse, avec modestie mais également avec clarté, ait exprimé par la voix de ses élus une position responsable et humaine. Que chacun en fasse autant et l’on aura avancé sur la voie d’une solution à ce grave problème de notre temps.
Jean-Guy Talamoni Président de l’Assemblée de Corse
(Unità Naziunale Publié le 26 juin 2018 à 12h33) Une fois de plus le STC di a Culletività di Corsica constate, à travers les mails envoyés, ou pendant les réunions des groupes de travail, que l’administration fait la sourde oreille !
Après avoir manifesté leur mécontentement les élus STC di a Culletività di Corsica ont quitté la séance.
Ces insatisfactions sont de trois ordres :
Dialogue social rompu : pas de réponse depuis des mois sur des problématiques rencontrées par les agents !
Dossier ATTEE : porté par le STC depuis 2016, les groupes de travail, n’ont présenté à ce jour qu’une seule hypothèse d’intégration des ATTEE! Le STC di a Culletività di Corsica demande que l’intégration des ATTEE, soit effective.
Groupes de travail harmonisation du RI/du temps de travail/de l’action sociale:
L’administration ne fait aucune proposition, pas d’avancée !
Quel est le cahier des charges donné aux bureaux d’études, KPMG et Eurogroup ?
Quels sont les objectifs à atteindre ?
Quel sens est donné à cette Collectivité que l’on souhaite unie ?
Le STC di a Culletività di Corsica demande que l’administration soit à l’écoute à la fois :
De nos revendications qui ont toujours été établies dans une esprit constructif.
Des sollicitations des agents dont le STC se fait le relais.
A tutti l’agenti : A Vostra parolla hè sacra è nimu ùn hè patrone !
(Unità Naziunale Publié le 26 juin 2018 à 18h00) Paul Félix Benedetti et Jean-François Gandon avaient été convoqués le jeudi 21 juin dernier à la gendarmerie de Borgu, dans une procédure du parquet de Bastia, sans aucune plainte, pour « tags en réunion » suite à la dénonciation, par Core In Fronte, de 48 logements réservés aux gendarmes à Lucciana.
A la sortie de l’audition, le mouvement avait appelé à un rassemblement ce Mardi 26 juin à 18h à Lucciana devant le chantier Lucciana Centru pour donner suite au premier rassemblement.
Appel au rassemblement suite à une procédure judiciaire ridicule et au silence des élus.
-Pour un aménagement du territoire équilibré et une politique de logements au profit des corses. La corse n’a pas besoin de projets téléguidés par les promoteurs du Var de SPLM pour loger 50 gendarmes, alors que la jeunesse n’arrive pas à accéder à la propriété.
MOTION AVEC DEMANDE D’EXAMEN PRIORITAIRE DEPOSEE PAR : M. Jean-Guy TALAMONI, PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE DE CORSE ET M. Petr’Antone TOMASI
OBJET : RAPPROCHEMENT DES PRISONNIERS POLITIQUES CORSES
Vu la délibération n° 15/089 AC de l’Assemblée de Corse du 28 mai 2015 relative à la situation de la Corse.
Vu la délibération n° 16/228 AC de l’Assemblée de Corse relative à la mise en place du Fijait et ses répercussions en Corse.
CONSIDERANT que le verdict de la Cour d’assises spéciale près la Cour d’appel de Paris rendu vendredi 22 juin 2018 signifiait le retour en détention de trois jeunes corses dans des établissements pénitenciers parisiens.
CONSIDERANT que ces militants nationalistes étaient jugés pour des faits datant de 2012.
CONSIDERANT que cette décision va à l’encontre du climat d’apaisement que connait la Corse depuis juin 2014 avec l’arrêt de l’activité du FLNC.
CONSIDERANT le refus de la Direction des Affaires Pénitentiaires (sous l’autorité du garde des sceaux-ministre de la justice) de retirer le statut de Détenu Particulièrement Surveillé aux prisonniers condamnés dans le cadre de l’affaire
Erignac.
CONSIDERANT que cette position fait obstacle au transfèrement de ces détenus vers la prison de Borgu.
CONSIDERANT que l’assemblée de Corse s’est déjà prononcée en faveur de la mise en place d’un processus global devant inclure à la fois le rapprochement des détenus et la question de l’amnistie.
L’ASSEMBLEE DE CORSE
REITERE SOLENNELLEMENT ses multiples demandes afin que tous les prisonniers politiques corses soient rapprochés de leurs familles conformément aux législations en vigueur.
(Unità Naziunale Publié le 27 juin 2018 à 13h33) Femu a Corsica, sùbitu ! Cette formule n’est pas extraite de la lettre que Gilles Simeoni a rendue publique à la veille de l’AG du PNC, ce 23 juin 2018, et qu’Arritti publie ci-après. Elle est extraite de la motion qu’avait votée l’AG du PNC le 31 juillet 2016, il y deux étés. 24 mois après, il n’est plus possible de différer davantage.
Entretemps, le projet Femu a Corsica s’est étoffé et est devenu réalité. L’été dernier, des statuts et une charte éthique ont été votés, des centaines de militants ont apporté leur adhésion, d’abord dans le grand amphi de l’Université en juillet, puis le 15 octobre dernier quand, tour à tour, les porte parole des anciens mouvements ont annoncé leur fusion, et la création de l’organisation politique unifiée et amplifiée que la situation nouvelle de la Corse exige.
Cette dynamique a été la véritable rampe de lancement de la campagne électorale, avec le résultat formidable d’une majorité absolue de Corses qui ont voté pour nous.
Aucun de ces électeurs n’a jamais pensé que tous les problèmes du peuple corse se régleraient alors par enchantement. Les séquences qui ont suivi, visite présidentielle sur fond de commémoration Erignac, puis réforme constitutionnelle vidée de son contenu, ont montré qu’il faudrait de nouvelles mobilisations, et de nouveaux combats, pour arriver à la reconnaissance du peuple corse et de ses droits.
Nous savons le chemin parcouru depuis la création de l’ARC en 1967. Arritti en a témoigné à chacune de ses parutions depuis plus de cinquante ans. Mais nous savons aussi qu’il faudra de nouvelles générations de militants et de responsables pour porter plus avant l’espoir d’une Corse émancipée. C’est ce défi que la création de Femu a Corsica va relever.
La question qui est en fait posée aujourd’hui est la question de confiance. Et pas la moindre puisqu’il s’agit de la confiance en soi. Ou plus exactement, car cela dépasse largement chacun des individus que nous sommes, à quelque place que nous soyons, il s’agit de la confiance collective en son avenir que nous voulons faire partager au peuple corse. Car c’est là le fondement même de l’engagement nationaliste que nous portons : contribuer à restaurer la confiance collective du peuple corse en lui-même.
C’est cette « confiance collective en lui-même » que la colonisation a enlevé au peuple corse, allant jusqu’à le convaincre au renoncement à un destin propre, notamment par l’exil massif, des générations durant, de ses forces vives.
C’est aussi l’exact contraire du clanisme, qui n’alimente que des espoirs individuels, alors que nous voulons porter une espérance collective et partagée. Avec la conviction bien sûr que chaque Corse ne pourra que s’en trouver mieux pour ce qui le concerne individuellement, car il n’est pas de cohésion nationale sans partage et sans solidarité.
Tel est le fondement de notre nationalisme, de cette force collective qui a transformé, lutte après lutte, le renoncement en espérance pour notre peuple.
Chaque militant est le produit d’une Histoire, et il est légitimement attaché aux repères qui ont balisé son parcours. Mais il doit avoir conscience aussi que les temps changent, qu’il faut regarder devant et non derrière. Et devant, il n’y a plus d’avenir pour le PNC, il n’y en a pas plus pour Inseme Pè a Corsica ou pour Chjama Naziunale. Le seul avenir qui s’ouvre à nous est celui de Femu a Corsica, celui dans lequel des milliers de Corses ont placé leur confiance. Comme l’ARC, comme l’Unione di u Pòpulu Corsu, u Partitu di a Nazione Corsu, Inseme pè a Corsica et Chjama Naziunale appartiennent désormais au passé.
Il faut l’accepter et faire confiance à l’avenir, avoir confiance en nous mêmes et avoir confiance dans le destin collectif du peuple corse. Nous avons beaucoup tardé, trop même, mais c’était sans doute le temps qu’il fallait consentir pour que chaque structure ancienne accepte la donne nouvelle qui est celle de la Corse de 2018, au lendemain d’une victoire historique que nous ne pouvons compromettre par davantage d’atermoiements.
Attendre davantage serait plus qu’une erreur politique, ce serait une faute historique. Il n’est pas même concevable que tout ce qui a été réalisé depuis deux ans, que des milliers de militants aient été rassemblés, des textes fondateurs élaborés et votés, et que cela ne débouche sur rien de concret.
Cet été, nous créerons Femu a Corsica ! Ou alors nous risquons de perdre la confiance du peuple corse.
Voici la liste actualisée(Juin 2018) des prisonniers politiques pris en charge par l’Associu Sulidarità. Pour chaque patriote corse incarcéré, l’Associu doit trouver les moyens de financement minimal de 200€ de mandat par prisonnier et par mois, ainsi que 6000€ par dossier et prisonnier. Si vous voulez aider l’Associu Sulidarità sans bouger de chez vous, c’est ici que cela se passe (lien) (Il y a d’autres prisonniers politiques pris en charge par d’autres associations, ou sans association, chaque avancée obtenue par Sulidarità concerne l’ensemble des prisonniers politiques par répercussion directe, NDLR corsicainfurmazione.org)
FRESNES, Maison d’arrêt, 1 allée des thuyas 94261 fresnes
SUSINI LAURENT est incarcéré à Fresnes, N° 999334 Interpellé le 23 novembre 2013, né le 28 janvier 1988, 30 ans, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin à 6 ans de prison (requis 6 ans), incarcéré le 22 juin 2018
FLEURY MEROGIS, Maison d’arrêt, 7 avenue des peupliers 91700 Fleury Merogis
Garcia Tomasi Cyril est incarcéré à Fleury Mérogis, N° 444814 BAT D1 Interpellé le 23 novembre 2013. 31 ans. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné à 6 ans de prison (6 ans requis) le 22 juin, incarcéré le 22 juin.
Ganu Marc Garcia Tomasi Cyril est incarcéré à Fleury Mérogis, N° 444813 bAT D1 Interpellé le 23 novembre 2013, né le 15 février 1968, 50 ans, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison (requis 5 ans) incarcéré le 22 juin 2018
CP Sud Francilien CNE le Plessis Picard Réau . 77558 Moissy Cramayel
Alessandri Pierre n°écrou 9845 cell 115 , Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants. Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018
Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex
Franck Paoli, N°10595, 36 ans, né le 25 juillet 1982, Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive – rapatrié en corse le 14 mai 2018
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Battini Nicolas n°écrou 9940 24 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison. rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 25 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Santoni Charles n°écrou 7233 53 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999, libérable en 2019
Courbey Cedric, N°10512 , 42 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana, rapproché le 28 février 2018
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LIBERATION, ASSIGNATION A RESIDENCE, SOUS CONTROLE JUDICIAIRE, LIBRE
Antoine PESécrou 10507 interpellé en octobre 2015 (le 25 un dimanche), incarcéré, en préventive, rapproché le 23 février 2018. En liberté provisoire depuis le vendredi 25 mai 2018.
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo écrou 10508 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive, rapproché le 23 février 2018. Libéré sous bracelet électronique le 9 avril 2018. Toujours dans l’attente d’un procès
Pittilloni jean marie28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine. En conditionnelle jusqu’au 31 octobre 2019. FIJAIT
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse, 30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison dont 3 avec sursis (requis 5 ans dont du sursis). Libre
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015. Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016. Procès du 11 au 22 juin, Acquittement demandé et requis. Libre
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 36 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire. Procès du 11 au 22 juin 2018, 5 ans de prison dont du sursis requis. Condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis. Libre
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence) Procès du 11 au 22 juin 2018, 6 ans de prison requis, condamné à 30 mois de prison dont 15 de sursis, Libre
Contadini paul andré en 2005
Contadini Paul- André n°écrou 951334 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP. Libéré sous bracelet électronique fin décembre 2017. Fin de peine Février 2018
Andreani Sampierun°écrou 928830 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu, libéré le 9 aout 2016. A effectué sa peine, libre
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants.rapproché en corse en décembre 2012. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre
Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, rapproché en corse le 6 juillet 2011 avec Marcel Istria Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre 2016 #Borgo. Libéré le 18 juillet 2017, Fin de peine. FIJAIT
Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, 7 Avenue des Peupliers, 91700 Fleury-Mérogis
Comme tous les ans ou presque depuis 2012, voici la liste non exhaustive des prisonniers politiquesListe dont les adresses carcérales et les numéros d’écrous sont à jour (JUIN 2018), il y a des patriotes recherchés, d’autres assignés à résidence, des libérés sous contrôle judiciaire, des mises en examen depuis l’affaire Erignac, et surement quelques uns non listés, sans parler des anciens prisonniers politiques fichés S, tout comme les nouveaux (:/)Il y a aussi quelques renseignements sur le coût financier des familles lors d’un déplacement, et des informations personnelles pour ne pas oublier qu’ils sont avant tout, des pères, des enfants, des parents, des socios professionnels, des amis, des collègues de travail, des patriotes corses qui, aujourd’hui ne sont toujours pas libérés.
I Scrianzati
(Article mis à jour en fonction de l’actualité)
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FLEURY MEROGIS, Maison d’arrêt, 7 avenue des peupliers 91700 Fleury Merogis
Garcia Tomasi Cyril est incarcéré à Fleury Mérogis, N° 444814 BAT D1 Interpellé le 23 novembre 2013. 31 ans. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné à 6 ans de prison (6 ans requis) le 22 juin, incarcéré le 22 juin.
Ganu Marc Garcia Tomasi Cyril est incarcéré à Fleury Mérogis, N° 444813 bAT D1 Interpellé le 23 novembre 2013, né le 15 février 1968, 50 ans, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison (requis 5 ans) incarcéré le 22 juin 2018
FRESNES, Maison d’arrêt, 1 allée des thuyas 94261 fresnes
SUSINI LAURENT est incarcéré à Fresnes, N° 999334 Interpellé le 23 novembre 2013, né le 28 janvier 1988, 30 ans, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin à 6 ans de prison (requis 6 ans), incarcéré le 22 juin 2018
Centre pénitentiaire de Borgu
Franck Paoli, N°10595, 36 ans, né le 25 juillet 1982, Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive – rapatrié en corse le 14 mai 2018
lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Battini Nicolas n°écrou 9940 24 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison. rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo
Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 23 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016
Santoni Charles n°écrou723352 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999, libérable en 2019
Courbey Cedric, N°10512 , 42 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana, rapproché le 28 février 2018
Unité Centrale d’ARLES
– BP 90241 – 13637 ARLES CEDEX Distance : 450KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 460 € AVION (150€) TRAIN 30 €+ TAXI MARIGNANE MARS A/R 100 € 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€
Yvan Colonna N° écrou 270/Batiment A/Cellule 116
55 ans, interpellé en juillet 2003, condamné à perpétuité, La cour le condamne le 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, 2009 Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Libérable en 2021
Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.
Vous pouvez aidez Yvan Colonna en vous rendant sur ce lien
Centre Pénitentiaire du Sud-Francilien Réau CNE le Plessis Picard Réau . 77558 Moissy Cramayel
Alessandri Pierre n°écrou 9845 cell 115 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants.Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018. Levée de DPS refusé en juin 2018
POISSY
Maison centrale de Poissy 17 rue de l’abbaye 78300 Poissy
Écrou 11477 – 4D62
Alanu Ferrandi 54 ans, interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, originaire de CONCA, 1 enfant.Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées. Alain Ferrandi a quitté en décembre 2017 la centrale de Poissy (Yvelines) où il était incarcéré, pour rejoindre une autre prison, le centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), où il va intégrer un « centre national d’évaluation ». Là, pendant six semaines, il restera sous observation, notamment par des psychiatres. Le prélude à un long parcours au terme duquel un tribunal d’application des peines décidera d’accorder ou de refuser sa demande. Il s’agit de démarches préalables à une éventuelle libération conditionnelle. Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018. Levée de DPS refusé en juin 2018
FLEURY MEROGIS
7,avenue des peupliers 91705 Ste Geneviève des bois cedex
Distance : 1800 KM A/R : Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 500 €
AVION AJA ORLY (250€) TAXI a/r 70€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€
Libérés et/ou assignés à résidence, sous contrôle judiciaire / Procès à venir
Serge Poilblan
Écrou 36505 Incarcéré depuis juin 2015, libéré en mai 2018 assigné à résidence avec bracelet électronique sur Paris. Dans l’attente d’un procès
Antoine PESécrou 10507 interpellé en octobre 2015 (le 25 un dimanche), incarcéré, en préventive, rapproché le 23 février 2018. En liberté provisoire depuis le vendredi 25 mai 2018. Dans l’attente d’un procès
Benedetti Félix n° écrou 967 709 D2 cellule 496, interpellé le 6 mars 2013, toujours en préventive , assigné à résidence début septembre 2015, assignation levée le 28 février 2017, de retour en corse le 3 mars 2017, procès le 1er juin, condamné à 5 ans de prison, Procès le 4 avril 2018, délibéré le 30 mai. Condamné à 5 ans de prison, à l’inscription au FIJAIT et privation des droits civils. Procès en cassation.
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°10508 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive, rapproché à Borgu le 23 février 2018. Libéré sous bracelet électronique le 9 avril 2018. Toujours dans l’attente d’un procès
Pittilloni jean marie28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine. En conditionnelle jusqu’au 31 octobre 2019. FIJAIT
LIBRE
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse, 30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016. Condamné le 22 juin 2018 à 5 ans de prison dont 3 avec sursis (requis 5 ans dont du sursis). Libre
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016. Procès du 11 au 22 juin, Acquittement demandé et requis. Libre
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire. Procès du 11 au 22 juin 2018, 5 ans de prison dont du sursis requis. Condamné à 4 ans de prison dont 2 avec sursis. Libre
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence) Procès du 11 au 22 juin 2018, 6 ans de prison requis, condamné à 30 mois de prison dont 15 de sursis, Libre
Contadini paul andré en 2005
Contadini Paul- André n°écrou 951334 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP. Libéré sous bracelet électronique fin décembre 2017. Fin de peine Février 2018
Pierre Thomas FILI, 30 ans Incarcéré puis laisser libre sous contrôle judiciaire, assigné à résidence, dans l’attente de son procès, condamné à 7 ans de prison en mai 2015, incarcéré sur Paris, puis rapproché à Borgu en 2016. 1 enfant, Libéré sous contrôle judiciaire en conditionnelle sous bracelet électronique en 2016, libre fin de peine
Andreani Sampierun°écrou 928830 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu libéré le 9 août 2016. Peine totale effectuée
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, rapproché en corse le 6 juillet 2011 avec Marcel Istria Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants.rapproché en corse en décembre 2012. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre
M. Marras Eric, 31 ans, n°écrou 412-356-P D5 né le 31/12/1985
interpellé fin mars 2011 et incarcéré en avril 2011, Procès le 22 mai 2015 – 12 à 15 ans de prison requis, condamné à 8 ans ferme, rapproché à Borgu le 23 mars 2016, puis le 12 avril 2016 assigné à résidence sur Salon de Provence. libre fin de peine
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo, libéré le 18 juillet 2017, fin de peine
Lisandru Plasenzotti, interpellé le lundi 22 mars, incarcéré le 26 mars à Fresnes. libéré le samedi 9 avril 2016
(Unità Naziunale Publié le 27 juin 2018 à 17h07) Le 7 juillet se tiendra le concert unique du groupe mythique et historique du Riacquistu, I VOCI DI A GRAVONA.
Le concert aura lieu à partir de 21h au stade d’Afà avec en première partie A SCOLA DI CANTU E DI MUSICA DI A GRAVONA.
Entrée 15€, pour les enfants de moins de 12 ans ça sera 2€ qui iront à l’association : les œuvres sociales des sapeurs pompiers
L’hommage d’I Voci di a Gravona à NATALE LUCIANI (Scrivu à tè … fratellu di cantu)
Una canzona scritta pa u tintu di Natale Luciani quand’era in prighjò.
Le 7 décembre 2003 disparaissait dans un accident de la route, Natale Luciani alors qu’il se rendait a la foire de bocognano. Militant culturel et politique de la première heure, il avait avec Canta u Populu Corsu participé au Riacquistu Culturale, à défendre la Langue Corse son peuple et sa terre. Militant politique engagé au FLNC, Natale Luciani avait été interpellé en avril 1984 pour détention d’explosifs, il avait été condamné à sept ans de prison en mai 1985 lors de son procès par le tribunal de grande instance d’Ajaccio. Il revendique lors de son procès son appartenance au FLNC. Plus tard il fondera a scola di canta, natale était un militant sincère et désintéressé.
Quand eddi m’accurdarani chì sta terra hè a meia
Crée dans les années 70, E Voci di a Gravona ont à leur actif des chansons « di quelle pudenze » que l’on retrouve dans les albums Spaventu (1980) enregistré au défunt studio Costa de Bastia et enfin l’album Terra (1998).
Pour ma génération de 68…. Pas une soirée entre amis à la maison, sur la plage l’été, aux différents comptoirs, sans reprendre les chansons d’I Voci di a Gravona. Impossible de choisir une chanson parmi le répertoire d’I Voci di a Gravona, tellement les chansons sont toutes historiques et mythiques. Chansons reprises par beaucoup de groupes culturels lors des soirées Natale Per I Patriotti, parce qu’elles sont incontournables du répertoire de la Lutte de Libération Nationale.
« Circinellu, E Po Marchjà, I Pastricciali, L’immenza Verità, Rivolta Paisana, Scrivu à tè, Spaventu, U Muntagnolu, A me Tarra, L’Altu Silenziu, Quand’eddi m’accurdarani, Sucietà… »
Poursuivant une démarche initiée dans les années 70, I Voci di a Gravona restait attaché à la poursuite de ses objectifs… Volonté de respecter et maintenir les fils de mémoire qui relient au passé tout en décrivant le présent… Imaginer pour mieux revendiquer l’avenir, tel était la volonté des membres de ce groupe talentueux.
Dans le groupe initial, on comptait Dumenicu Barrazza, J.M. Fortuné, Paulu Zarzelli, F. Armani, L. Mondoloni, les frères Bisgambiglia…. Auteurs compositeurs interprètes, musiciens, ont participé au groupe comme par exemple, Antoine Tramini, J.M. Fortuné, P. Zarzelli, F. Armani, L. Mondoloni, les frères Bisgambiglia, Antoine Paoletti, Dumenicu Barrazza, A Ottavy, S Valentini, Fabrice Pasqualini, Ghjuvan Micheli Weber, Carmin Belgodere, Jean Carlotti, Benoit Risterucci…
En 1980, ils avaient immortalisé le curé de Guagnu dans une célèbre chanson, Circinellu, sur les paroles du poète Maistrale. Dumenicu Leca di Guagnu dettu Circinellu, était un curé paoliste, toujours en résistance après la Bataille de Ponte Novu,et il avait juré de ne pas se rendre aux français, promesse qu’il a tenu.
En 1987, le groupe se sépare. D’autres reformeront le groupe et feront en 1998 un second disque, Terra.
La nouvelle génération d’i Voci di a gravona : David Satgia, Ghjuvan Pà Satgia, Robert Micaelli, Paul Antoine Tradii, Romain Rubini, Gustave Tallarico, François marie Battesti, Alain Cianfarani Jo, Franchi Jean Dominique Auffray, Laurent Perez, Anthony Battesti, Stéphane Romei, et Battì Vallee.
« I voci di a Gravona » reprend la volonté du groupe originel, avec pour objectif le « militantisme culturel ».
Recrée en 2013, Le groupe a remis en place l’association et il a fondé une école, pour apprendre aux enfants, le chant, les instruments (guitare et violon) dès 2014.
Il a participé à des soirées de soutien comme celle aux sinistrés touchés par les incendies de la Costa Verde et de Cervioni ainsi que des soirées culturelles comme celle du 124° congrès des Sapeurs Pompiers.
Le groupe est signataire en 2016 d’un appel à manifester pour l’amnistie dans les rues d’Aiacciu.
(Unità Naziunale publié le 27 juin 2018 à 19h45) Aujourd’hui, une nouvelle mega structure commerciale ouvre ses portes sur la commune de Sarrola à l’entrée d’Aiacciu et à grand renfort publicitaire.
Core in Fronte rappelle son invariable positionnement face à ce modèle de société et de développement.
Comme pour la création de l’espace ATRIUM, comme pour le projet démesuré de Lucciana, nous rappelons que la Corse compte déjà le plus fort taux d’Europe du nombre de m2 de grande surface par habitant, que ce modèle de développement ubuesque est, en tous lieux abandonné car destructeur de lien social, destructeur environnemental et destructeur d’emploi.
Ce modèle est en rupture totale avec notre vision de la société Corse. Il crée une fracture sociale et sociétale basée sur un modèle mercantile qui ne profite qu’à ceux qui le gèrent. Il est d’ailleurs notable, et après seulement quelques mois d’exploitation, que la zone de Sarrola est un échec avec des locaux vides et d’autres qui périclitent alors que, dans le même temps, le centre ville se meurt. Cependant, les tenants de ce modèle de développement ont du temps devant eux, ils savent que le flux des migrants français arrivant par milliers chaque année joue en faveur de leur portefeuille déjà bien garni.
La Corse et les corses doivent refuser cet état de fait, nous devons privilégier les circuits courts et la mise en valeur de nos produits et de notre identité. Il est de notre responsabilité collective de s’opposer à un modèle défaillant qui n’est pas une fatalité sous réserve de ne pas limiter son courage politique à de simples déclarations d’intentions.
Pà a salvezza di ciò chi no semi, pà a diffesa di i nostri impieghi, pà l’avvena di i nostri ziteddi a dimu franc’è chjara : CENTRI CUMERCIALI BASTA ! Demu ci l’avvena #dapernoi
Philippe Paoli, membre de l’exécutif de Corsica Libera et militant du FLNC a été assassiné le 28 juin 2011 en Haute Corse.
Le 29 novembre 2011 : Au lendemain de son assassinat, Corsica Libera, dont il était un membre de l »exécutif, tient une conférence de presse à Corti. Le mouvement a voulu livrer un hommage à ce « militant » et à ce « père de famille ». Mais Corsica Libera voulait également faire une mise au point à propos de la personnalité de la victime. Faire taire tous les détracteurs et toutes les rumeurs qui ont pu courir les 24h00 qui ont suivi son assassinat.
Philippe était un militant politique historique, dont l’engagement a toujours été généreux et exemplaire.
Philippe était un père de famille. Il a été abattu au moment où il allait chercher son fils à l’école.
Philippe était un travailleur, il a été tué au moment où il finissait sa matinée de travail. Les circonstances même dans lesquelles Philippe a été assassiné montrent qu’à l’évidence il n’avait aucune raison objective de se méfier, il menait une vie tout à fait normale.
Voilà qui était Philippe Paoli :
il n’était pas un spéculateur, il n’était d’ailleurs ni un promoteur, ni un gérant, ni même un co-gérant de complexe immobilier.
Philippe avait créé une entreprise corse de construction et il y consacrait toute son énergie. Présenter Philippe sous un jour défavorable comme cela a été fait relève de la plus pure manipulation, et Corsica Libera se devait également de répondre à cette campagne indigne de dénigrement.
« Au moment où le mouvement national est en passe d’arracher d’importantes avancées politiques, l’assassinat par un groupe mafieux de notre militant Philippe Paoli vient assombrir la vie politique de notre pays », argumente l’homme en noir. « Philippe était un militant historique de notre organisation, il a participé de manière active et permanente à l’ensemble des luttes du peuple corse, c’était un militant et un homme exemplaire, ceux qui ont accompli cet acte n’ont pas mesuré sa portée ni ses conséquences ». « Notre organisation saura faire face à cette agression tout en maintenant la stratégie politique qui permettra à notre peuple de concrétiser des avancées significatives »
Aux GHJURNATE INTERNAZIUNALE 2011, un vibrant hommage lui a été rendu par le mouvement national
Le 28 novembre 2011 : Le FLNC revendique l’assassinat de Christian Leoni. « Vendredi 28 octobre, un de nos commandos, lancé à sa recherche dans la région de Moriani, a procédé à l’élimination physique de Christian Leoni, responsable du groupe mafieux, auteur de l’assassinat de notre militant Philippe Paoli. Si nous sommes intervenus par la force, c’est que nous y avons été contraints. Nous avons répondu militairement avec toute la détermination qui s’imposait après la mort de notre militant, dont le seul tort était de s’investir dans le développement de son entreprise. Ceci n’est pas une vengeance mais un acte de justice que nous avons rendu. Notre but aujourd’hui ne consiste pas à militariser l’espace politique en Corse, ni à entretenir une situation conflictuelle avec quiconque (…) »
« Nous avons confiance dans l’avenir de notre pays et nous voulons croire que nous n’aurons plus jamais à diffuser un communiqué d’une telle teneur »
Décembre 2011 : Un commando du FLNC UC fait irruption lors de la soirée de soutien aux prisonniers politiques et distribue le Journal du FLNC, U RIBELLU, dont une partie est consacrée à Carlu Filippu Paoli
Le 28 juin 2012 « J’apprends à l’instant le décès de Dédé Nobili. Homme de culture, militant politique, élu et membre de la direction des Cinque Pieve. Antoine Albertini écrivait de lui : « Son visage est moins connu que ses rimes et pourtant, il a composé certaines des plus belles chansons d’I Chjami Aghjalesi.
Depuis son village de Feliceto, en Balagne, Dédé Nobili poursuit une carrière singulière, entre fidélité au passé – il fut un acteur du Riacquistu, la renaissance de la culture et de la chanson corses – et recherche constante de l’innovation musicale. Réconcilier tradition et modernité, plus que de simples mots, un état d’esprit qui traverse « Sicondu l’estru », son dernier album… »
Originaire de Feliceto en Balagne, il est une figure emblématique du mouvement du Riacquistu. Chanteur professionnel, il est aussi un auteur-compositeur populaire. Il a fait partie de différents groupes dont la notoriété est établie tant en Corse qu’au niveau international : A Filetta, Chjami Aghjalesi, Canta u Populu Corsu, U Celu (dont il est le fondateur),. Pour ces différents groupes, il a écrit (et /ou composé) plus de 60 chansons qui font désormais partie du patrimoine musical contemporain, comme : I Caracutti rossi, Le Chemin des Dames, Van Gogh, A Ballata di Mattéa, Este, U Celu di Balagna …. Une soirée d’hommage à laquelle la plupart des chanteurs et musiciens corses a participé lui a été dédiée voici deux ans. Tous les artistes et interprètes ont ainsi tenu à lui témoigner leur reconnaissance pour la qualité de son oeuvre. Il rejoint le groupe en 2012 et interprète les chants en voix de siconda et de terza. (Source)
Le groupe « U Celu » de Dédé Nobili a puisé son inspiration au coeur de cette terre de Balagne qui lui est chère, dans son village de Felicetu, pour enregistrer un premier album, en vente depuis peu.
Omi e paesi, se veut être un trait d’union entre les valeurs authentiques du passé et une ouverture sereine vers l’avenir. A l’origine du groupe, créé en 1997, une bande de copains, dont la démarche première était d’exprimer à travers le chant polyphonique leur appartenance à une terre. Réunis par une passion commune, les chanteurs s’évertuent à perpétuer a paghjella à travers le temps, comme un message à transmettre aux générations futures.
Quatre années de gestation pour un premier album que. Les onze titres ont été façonnés pendant de long mois, des chants traditionnels et paghjelle qui s’élèvent tour à tour vers le ciel comme des messages lancés par les auteurs. Les textes magnifiques, traduits en français et en allemand dans le livret accompagnant le CD, donnent une dimension poétique émouvante à cet album qui ravira les puristes. U Celu se produira pour l’ouverture du Festival des trois cultures, puis effectuera une tournée estivale en Corse, avant de rejoindre le continent en octobre pour un tour de chant qui mènera le groupe de Lyon à Nice en passant par Montpellier ou Aix-en-Provence. (Source)
juin 2013
Duman’à sera, sabbatu, u 22 di ghjungnu, i soi, parenti, paisani è amichi si ricurderanu d’un fratellu smaritu annu, à st’epica. L’affare s’hà da passà in chjesa di Felicetu, u so paese caru. Stu ritrattu di u 78 l’avia digià publicatu quì tandu… Un passu in daretu: « simu nant’à a scena di l’anfiteatru di a facultà di lettere d’Ecchisi. Eiu sò à manca,
Dédé à mezu; à manu dritta, Anghjulu Delfini, chì sona di ghitara, ellu dinò partutu tant’anni fà. Quella sera ci era ancu Claude Olivesi, diventatu dopu Merre è Cunsiglieru Generale di u Murianincu, rispunsevule di a Cunsulta di i Studienti Corsi è smaritu anch’ellu. Era una serata di sustegnu à i patriotti incarcerati a simana nanzu in Parigi, Iviu Stella è tant’altri militenti di u Fronte di tandu. »Dumane penseremu à u pueta balaninu è penseremu dinò à quill’altri chì viaghjanu sempre, scalzi ma decisi, à fiancu à noi.
Des textes crépusculaires, des paroles engagées, des musiques prolifiques au nom des Chjami Aghjalesi, de Canta u Populu Corsu ou du Celu, qu’il a formé en 98. Dédé Nobili était un poète. De ceux qui puisent leur matière dans la philosophie de Ahmed Shah Massoud, Jaurès, Emiliano Zapata ou Pasquale Paoli.
Dans les gestes de Miola, sa grand-mère, Nicolas et Euphémie, ses parents. Qui ont bercé sa mémoire, et ses maux. C’est à leur mort, dans les années 70, qu’il se réfugie dans l’écriture. Adolescent plutôt discret, parfois rugueux, à la curiosité insatiable, il choisit livres et poésie pour exutoire. Le chant, comme tradition.
Il était la siconda et la terza. Son talent s’exprimait dans le verbe charnel de ceux qui n’ont jamais eu besoin de gloser sur la langue corse pour la pratiquer et la maîtriser.
Ce qui lui fallait? Un bureau en bois, une chaise vacillante, une feuille blanche et son refuge, qui restera Filicetu. »Pè dì l’universu, parla di u to paese », répétait-il. Une citation du dramaturge Anton Tchekhov qui lui collait à la peau. Autant que son île.
(Unità Naziunale Publié le 28 juin 2018 à 11h11) Discours du Président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni :
Chers collègues,
Je voudrais que nous ayons tout d’abord une pensée pour Manuel Cester, originaire du Niolu, ancien avocat et fonctionnaire de la Collectivité. Chacun ici le connaissait et avait de l’affection et de la sympathie pour lui. Qu’il repose en paix dans son village de Corscia.
La Corse a aussi perdu une voix, une belle voix à laquelle il suffit de penser pour qu’elle enflamme notre âme. Je veux parler de Toussaint Montera. Nous pensons à sa famille.
Enfin, je veux également saluer la mémoire de Mighele Raffaelli. Peintre, musicien et scénographe, ce grand artiste avait participé au Riacquistu. Pensons à tous les siens.
« A grotta scritta », à Olmeta di Capicorsu, est le seul lieu de Corse qui présente des peintures symboliques de la préhistoire avec des hommes à cheval.
Selon les spécialistes, 2000 ans avant Jésus Christ il n’y avait pas encore de chevaux sur l’île. Les gens se déplaçaient à pieds. Ainsi, nos artistes ont construit l’un des premiers lieux de mémoire euro-méditerranéenne. Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, nos artistes ignoraient qu’ils bâtissaient les fondations de l’Europe. Fondations dont il sera question aujourd’hui et demain au Conseil de l’Europe sur le thème de la crise migratoire. On y parlera des frontières de l’Europe. Or, que nous apprend l’histoire d’a grotta scritta ? Si nous convenons que « l’histoire est la géographie dans le temps », nous pouvons dire que « l’histoire de l’Europe est l’histoire de ses frontières ». Ce n’est bien entendu pas que cela. L’Europe c’est une idée, un ensemble de valeurs et de cultures à dire, à faire, à imaginer et la Corse, à son niveau, y participe.
Au-delà de la Pax Europaea
La création de l’Europe a permis d’alléger les frontières et de gommer les stigmates de la guerre auprès des jeunes générations. La construction de la paix entre les états était l’oeuvre menée depuis 1945. Désormais, elle est acquise. Il s’agit maintenant d’entretenir cette mémoire et de porter un autre projet pour le XXIe siècle. Il s’agit d’aller au-delà de la Paix Européenne sans renier le passé et effacer ses identités.
Marqués par la guerre, les dirigeants ont parfois voulu aller trop vite. Ainsi, les états ont fait l’Europe sans les peuples, sans les Européens, sans les rassurer sur ce qu’elle pouvait leur apporter à tous. Ils ont parfois opposé, sans délicatesse et sans mémoire, la rigueur des peuples du Nord et la prétendue légèreté de ceux du Sud. Ils ont fait l’Europe en se trompant sur les intentions des peuples de l’Est qui voulaient retrouver leur souveraineté, signe de liberté. Les états ont façonné l’Europe avec ses frontières mais aussi en inventant des normes absurdes, insultantes, non comprises. Parfois, on a ajouté un surplus d’Europe là où cela n’était pas nécessaire. C’est ce que disent les populistes. Ceux qui se sont opposés à tout, année après année, et à l’idée même de l’Europe. Depuis le Brexit, craignant d’avoir à assumer de nouvelles fractures, de nouvelles désillusions pour ceux qu’ils prétendent défendre, ils se regroupent dans un « axe » agitant les peurs sans apporter de véritable solution.
De nombreux européens sont contre l’Europe parce souvent, alors qu’ils l’attendaient, elle n’est pas arrivée. Elle n’est pas arrivée en Catalogne le 1er octobre dernier quand les électeurs se sont déplacés pacifiquement pour voter comme l’avaient fait les Ecossais avant eux. Elle n’est pas arrivée pour protéger les travailleurs pauvres du dogme ultra-libéral de la libre circulation qui profite aux plus puissants et qui divise les plus faibles. Elle n’est pas arrivée pour protéger la santé des Européens et la qualité de notre agriculture dans l’affaire du Glyphosate. Elle n’est pas arrivée enfin sur la question des migrants quand elle a laissé la Grèce, et maintenant l’Italie, gérer une crise qui les dépasse et qui est une aubaine pour les populistes.
Pour avoir parfois trop attendu de l’Europe, certains Européens attendent désormais le retour des états-nations. Ils ne reviendront pas. L’histoire n’est pas un éternel recommencement. Entre le retour en arrière nostalgique et la fuite en avant des dirigeants qui s’affranchissent du suffrage universel et qui restent sourds aux besoins des peuples, nous voulons une autre Europe.
Nous voulons une autre Europe
Nous voulons une Europe de la culture et de l’éducation, riche de ses racines anciennes. Nous voulons une Europe des peuples solidaires et souverains, une Europe qui respecte l’expression démocratique et le principe de subsidiarité afin de se rapprocher des 500 millions de femmes et d’hommes qui la font vivre. Une Europe leader face aux chocs démographiques, écologiques et numériques que nous vivons.
Une Europe de la coopération qui assure la sécurité des Européens face aux menaces terroristes et qui soit capable de redéfinir ses frontières sans chercher à élargir sans cesse son territoire.
Au XXe siècle, le grand défi fût la paix entre la France et l’Allemagne. Désormais, l’histoire nous demande de relever un autre défi. Il nous faut construire l’Europe de la Méditerranée en raison des relations nouvelles avec les pays du Sud. Réussir l’Europe c’est réussir la Méditerranée et qui pourrait penser que nous n’avons pas, nous autres Corses, un rôle à jouer dans cette mission complexe ?
Prenons nos responsabilités
La Corse doit prendre sa part de responsabilités.
C’est ce que nous avons fait avec la proposition de secourir un bateau en difficulté que personne ne voulait accueillir dans un port. Nous n’acceptions pas que la vie des passagers soit mise en danger par la fermeture des ports les plus proches, parmi lesquels les nôtres.
Quant à l’autre problématique, celle de l’accueil des migrants, l’unique position logique, humaine et raisonnable, forts à la fois de « l’éthique de conviction » et de « l’éthique responsabilité », est celle du Pape François et que nous faisons notre : une répartition équitable entre tous les pays européens.
La Corse possède certes des capacités d’accueil modestes. Pourtant, le 2 octobre 2015, notre Assemblée a voté, à l’unanimité, une délibération disant qu’elle était prête à prendre sa part, de manière organisée et en anticipant.
En décembre 2015, l’Etat français décidait d’ignorer ce vote et d’exclure la Corse du dispositif global. Le fait est que nous n’avons aucune structure dans l’île. Les seules solutions ont été apportées par des maires. Je voudrais saluer l’initiative du Maire de Belgodere, Lionel Mortini, et de son conseil municipal qui ont réussi l’intégration d’une famille syrienne.
Pour conclure, nous suivrons l’évolution de près en ayant à l’esprit les paroles prononcées par Albert Camus à l’occasion de son Prix Nobel de littérature en 1957, année du Traité de Rome. Aujourd’hui, en matière d’Europe, si une reconstruction rapide semble difficile, notre souci doit être d’éviter tout ce qui pourrait la défaire.
Je vous remercie.
Président de l’Assemblée de Corse
Jean-Guy Talamoni
(Unità Naziunale publié le 29 juin 2018 à 11h11) Devant l’entrée du nouvel hypermarché Leclerc ouvert mercredi dans l’agglomération d’Ajaccio, une charge explosive a été activée dans la nuit de jeudi à vendredi.
Une charge explosive a été activée dans la nuit de jeudi à vendredi devant l’entrée du nouvel hypermarché Leclerc ouvert mercredi dans l’agglomération d’Ajaccio, causant « des dégâts très limités ». L’engin a commencé à brûler devant une porte d’entrée du magasin, il n’a pas explosé mais c’est quand même une charge d’environ 300 grammes d’explosif.
Cette grande surface de 9.000 m2 est au cœur d’un centre commercial de 77.000 m2 comportant 40 enseignes dans la galerie marchande. Le projet a nécessité un investissement de 100 millions d’euros et doit générer la création d’un millier emplois. La grande surface, qui a ouvert ses portes mercredi, est installée à Baléone, une zone commerciale du Grand Ajaccio où quatre enseignes de la grande distribution sont en concurrence. L’implantation des grandes surfaces est un sujet sensible en Corse, région française qui possède le plus grand nombre de supermarchés par rapport à sa population, un record dont se plaignent les commerçants traditionnels.
Le Conseil Municipal de la commune de Loreto di Casinca rejoint la longue liste des Mairies signataires d’une amnistie. (liste en lien, bas de page)
A chaque jour ou presque, sa délibération en Mairie.
Le 10 avril 2015 c’était au tour de la commune de Loreto di Casinca, sous la Présidence du Maire, Mr Simon Louis Gavini de voter une délibération demandant l’amnistie.
(article avril 2015) Accompagnée par le mouvement national, l’Associu Sulidarità a toujours été à la pointe de la revendication politico-humanitaire.
Sulidarità a porté depuis sa création, il y a plus de 17 ans, la demande de rapprochement des prisonniers politiques, ainsi que la libération de ces derniers. Une libération aujourd’hui possible à travers une loi d’amnistie. Une amnistie qui s’accompagne d’un processus politique, et ce, depuis la décision du FLNC en juin 2014 de quitter l’échiquier politique. Depuis les votes de la Collectivité Territoriale en faveur des droits du Peuple Corse, et de la constitution à l’initiative de Corsica Libera d’une coordination pour une voie politique regroupant le mouvement national ainsi que des élus progressistes, et des représentants de la société civile, un projet de loi d’amnistie est possible.
Des prisonniers politiques, des recherchés, des mis en examens et des dossiers en cours.
L’Associu Sulidarità a donc tout logiquement envoyé un courrier à tous les Maires de Corse afin qu’ils se positionnent sur cette « amnistie » qui est portée aujourd’hui par la Coordination pour une voie politique.
Une lettre qui a été aussi envoyé aux Présidents des CCI, des Conseils Départementaux, mais aussi aux responsables culturels et de la société civile.
E Cinque Pieve di Balagna, Mairie de Balogna, Vero, Eccica Suarella, Cuttoli, Peri, Tolla
Suite à ce mail donc certaines Mairies ont déjà répondu positivement, et certaines ont déjà voté des délibérations. (En lien les réponses des Mairies à L’associu Sulidarità, sans lien les mairies en cours de vote, ont voté sans retour à Sulidarità)
(Unità Naziunale Publié le 29 juin 2018 à 14h33) Suite aux déclarations des élus CGT et UNSA qui ont quitté la séance de ce jour, nous, les élus STC tenons à préciser que même si les revendications de ces derniers sont pour certaines légitimes, nous avons fait le choix d’avancer sur l’ordre du jour pour ne pas stopper notamment le processus d’ouverture et de remplacement des postes qui sont essentiels pour le bon fonctionnement de l’Office.
Au delà de la défense des intérêts des agents, nous avons également à coeur que l’OEC retrouve toute sa place au sein de la CDC, en devenant incontournable en terme d’environnement.
Ce projet ambitieux serait bénéfique pour tous !
De plus, et parce que nous n’en sommes malheureusement plus à 15 jours d’attente, nous avons eu l’engagement écrit de la part du Président que l’organigramme serait présenté en juillet… engagement que nous avons accepté.
Donc, et parce que nous n’avons qu’une parole, nous avons fait le choix de rester!
Nous serons donc d’autant plus vigilants quant à ces engagements, et nous saurons prendre toutes les mesures qui s’imposent dès la mi juillet s’ils n’étaient pas respectés.