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« Quand le football #Corse dérange !! » Jean René MORACCHINI Président Ligue Corse de Football #ACAHAC

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(Unità Naziunale – Publié le 22 mai 2018 à 14h33) Vendredi dernier des incidents regrettables et condamnables ont émaillé l’arrivée du bus de l’équipe du HAVRE, à proximité du stade de l’AC AJACCIO, à l’occasion du match de playoffs.

Sans une panne mécanique, le bus aurait rejoint le stade sans encombre et le match aurait eu lieu.

Je tiens à souligner la réactivité des dirigeants ajacciens, qui ont œuvré avec diligence et efficacité pour permettre le déroulement de la rencontre en toute sécurité.

Tout d’abord en mettant à disposition trois minibus qui permettaient à l’équipe du HAVRE de rejoindre le stade et en envoyant ensuite l’ensemble des joueurs de l’ACA jouer les médiateurs.

Hélas tous ces efforts sont restés vains, car il y avait une volonté manifeste des dirigeants havrais de dramatiser la situation, en espérant sans doute obtenir le gain du match sans fouler la pelouse.

Aujourd’hui la ministre des sports promet des sanctions et les instances du football se réunissent en urgence.

Que de déchaînement médiatique scandaleux, lorsqu’un club Corse est concerné.
Par contre on oublie volontiers les graves incidents survenus sur les stades continentaux.
Les exemples sont multiples mais souvent passés sous silence, à croire que la CORSE donne un écho particulièrement ciblé.

Nous n’avons pas le monopole de la violence dans les stades et nous ne méritons pas ce traitement spécifique qui tend à nous accuser de tous les maux.

Je serais heureux de constater que la Corse est la seule région concernée par la violence, ce qui signifierait que le football français se porte bien et que les rencontres se déroulent normalement.

Hélas le problème est bien plus profond et il convient de s’en préoccuper au plus haut niveau car les dérapages sont nombreux dans le milieu professionnel et amateur.
Condamner injustement le football Corse, ne résoudrait rien et nous devons tous ensemble œuvrer pour sauver ce beau sport qu’est le football et qui mérite des attentions particulières des instances nationales.

Nous n’avons pas à rougir de notre football et de notre passion.

J’invite les donneurs de leçons de tous bords à balayer devant leurs portes au lieu de s’autoproclamer procureurs ou juges.

Jean René MORACCHINI

Président Ligue Corse de Football

 


#ACAHAC #Corse Le groupe @FemuAcorsica dénonce une campagne médiatique et sur les réseaux sociaux de racisme anti-corse

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(Unità Naziunale – Publié le 22 mai à 14h58) Depuis le match ACA – HAC et la qualification Ajaccienne, une campagne médiatique et sur les réseaux sociaux de racisme anti-corse, et même de stigmatisation d’une communauté, d’une violence inouïe fait rage.

Relayant l’intervention politique du Premier Ministre Edouard Philippe, ancien Maire du Havre, et de la Ministre des sports Laura Flessel, pour s’ingérer dans les décisions de la LFP.

L’ACA subit clairement un traitement discriminatoire dans le seul but d’empêcher la Corse d’avoir un club en ligue 1.

C’est une attitude inqualifiable. Elle n’est malheureusement pas la première qui relève d’un scandale politique et de la mise en cause de l’honneur et de la dignité du Peuple Corse. Nous n’accepterons ni cette campagne nauséabonde, ni de décisions iniques ou rocambolesques.

Nous apportons notre soutien total à l’ACA, et à tout le football corse et exigeons l’équité sportive la plus élémentaire.

U Gruppu FEMU A CORSICA
21 mai 2018

#Corse #ACAHAC Le @SCBastia apporte son soutien à l’ @ACAjaccio

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(Unità Naziunale – Publié le 22 mai 2018 à 14h56)Le Sporting Club Bastiais apporte tout son soutien à l’AC Ajaccio, ses dirigeants et ses joueurs suite au lynchage médiatique dont est victime le club depuis plus de 48 heures. Une fois de plus pour ne pas dire une fois de trop, le football corse est trainé dans la boue. Et à travers lui, c’est la Corse entière qui est bafouée.

Certes, des faits répréhensibles se sont produits. Des faits qui n’ont pas leur place aux abords et dans une enceinte de football. Il faut combattre ce type de comportements et les dirigeants de l’ACA l’ont parfaitement dénoncé depuis vendredi dernier.

Mais que s’est-t-il passé de plus à François Coty ces derniers jours que dans certains autres stades français cette saison ?

Pour rappel, huit envahissements de terrain dans les 3 principales divisions nationales ont eu lieu cette année. Dont certains d’une « rare gravité et violence » pour reprendre des propos chers à la presse nationale quand il s’agit d’évoquer la Corse et son football.

Où étaient donc tous les journalistes, philosophes, et autres « footbatologues » pour dénoncer cette violence durant une saison qui a connu ses pires heures en matière de sécurité ?

En effet, hormis les émissions dites spécialisées qui ont survolé ces tristes incidents, aucune ‘’Une’’ de journaux, aucune enquête, aucun témoignage exclusif n’ont été publiés pour dénoncer ces faits !

Le football corse est victime depuis de trop nombreuses années d’une systématisation du traitement en information générale des incidents autour des matchs de football ayant lieu dans l’île.

Comme l’a si bien dit le président de l’ACA, Léon Lucciani : oui à l’information mais non à la désinformation !

Une situation dont le Sporting a été trop souvent victime par le passé. Et même cette saison en National 3. Pour rappel des supporters, des membres de la sécurité du club et des joueurs ont été victimes d’agressions physiques, verbales et de menaces de morts à Endoume sans que cela n’émeuve personne !

Stop à la justice à deux vitesses ! La Corse n’est pas le paillasson du football français !

Aujourd’hui, la Corse et l’ACA mérite une place au plus haut niveau. N’en déplaise aux esprits chagrins.

Avec de la passion, de la sueur et du travail, la plus petite ligue de France réalise chaque année des exploits que des ligues bien plus fortunées ne peuvent que rêver.

Le SC Bastiais, l’AC Ajaccio et le GFC Ajaccio et l’ensemble des clubs insulaires méritent le respect et un traitement équitables dans les médias. Le football corse fait parti du patrimoine du football français.

Et ce n’est pas prêt de s’arrêter !

Forza Bastia, Forza Aiacciu, Forza Corsica !

SCbastia

#Corse #ACAhac Les députés Pè A Corsica dénoncent avec force le déferlement de racisme anti-corse

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(Unità Naziunale – Publié le 22 mai à 15h43) Les députés Pè A Corsica dénoncent avec force le déferlement de racisme anti-corse observé sur les réseaux sociaux depuis ce week-end. Si la lumière doit être faite sur les faits qui se sont déroulés dimanche dernier au stade François Coty à Aiacciu, ils ne doivent en rien influer sur le résultat sportif.

« Nous tenons à rappeler notre rejet de toutes violences et formes de racismes. Il n’est pas acceptable qu’un match de football devienne un exutoire. Nous dénonçons avec force le déferlement de racisme anti-corse que nous observons sur les réseaux sociaux depuis ce week-end.

Ce qui devait être une fête devient petit à petit une affaire politique par le fait de réactions et comportements irresponsables de certains dirigeants politiques et sportifs.

Nous appelons à un retour à la sagesse et au discernement au moment ou les fake news circulent, où la désinformation devient une arme de communication, les responsables politiques, médiatiques et sportifs doivent montrer la voie de l’apaisement et du dialogue.

Dans une société hypermédiatisée, chaque prise de parole compte.

Nous refusons que les Corses soient, une fois de plus, mis à l’index.

Et si la lumière doit être faite sur les faits qui se sont déroulés au stade François Coty à Aiacciu, ils ne doivent en rien influer sur le résultat sportif.

Après une belle saison et un match arraché avec le coeur, nous affirmons notre soutien au club de l’ACA et lui adressons tous nos voeux de succès demain face à Toulouse.

Jean-Félix Acquaviva
Michè Castellani
Paul-André Colombani
Diputati Pè A corsica

#Corse – Anto’Grimaldi Salvatori – In Mimoria

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U Luni u 23 di Maghju 2016. Si n’hè andatu Anto’ Grimaldi Salvatori. Era un amicu di a noscia lotta. Era dinò  un simpatizzanti di a noscia dimarchja purtivichjaccia.

U Riacquistu di Portivecchju manda u so affettu è  i so cunduglianzi afflitti à tutti i soia.

Riposa in paci o Antò !

#Corse #ACAhac « Le Havre suite : Justice d’Etat en pays ennemi » @CoreInFronte

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(Unità Naziunale – Publié le 22 mai à 18h08) MATCH ACA – LE HAVRE suite : Justice d’Etat en pays ennemi.

Après un déferlement médiatique haineux, allant de la presse écrite à la télévision, en passant par les ondes radio, le club l’AC Aiacciu a été littéralement cloué au pilori alors qu’il avait de haute lutte et sportivement, gagné sa place pour le match de barrage.

Alors que les commissions de la Ligue de Football Professionnelle devaient se réunir jeudi 24 mai, plusieurs interventions politiques, au plus haut niveau de l’Etat français (députés, Ministre des sports, Ministre de la justice et jusqu’au 1er Ministre !!!) ont forcé à la tenue de commissions extraordinaires. Celles-ci ont abouti à l’application de la jurisprudence habituelle pour un club corse : Une délocalisation et un match a huis clos, sans même que les faits aient été examinés, puisqu’il s’agit d’une décision à titre conservatoire.

Une fois de plus l’Etat français applique en Corse une justice politiquement téléguidée comme au bon temps de la coloniale. Une justice partiale, non indépendante et indigne d un état de droit dont ce pays ne cesse de se targuer.

La comparaison avec des actes bien plus graves aux sanctions bien moindres devient aujourd’hui inutile tant la foudre qui s’est abattue sur la Corse dépasse le domaine sportif.

Core In Fronte tient à réaffirmer son soutien au club ajaccien, ses salariés et supporters et au delà à tous les corses servant de défouloir pour des journalistes habituellement aux ordres et de paravent à un état masquant ainsi un temps son incapacité à se réformer.

Le peuple corse n’acceptera jamais l’injustice et, n’en déplaise, il continuera à se défendre par tous moyens face aux agressions.

CORE IN FRONTE 22 mai 2018

#Corse « @ACAjaccio Lynchage médiatico-politique ! » Par @FabGiovannini

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(Unità Naziunale – Publié le 22 mai à 17h03) On souhaite le meilleur au club de l’ACA qui a réalisé une superbe saison, hissant une nouvelle fois un club corse au niveau de l’élite française du ballon rond… Ce mercredi se jouera la « finale » de cette saison, à travers le match de barrage pour accéder à la Ligue 1.

Demain, nous serons fixés sur ce rendez-vous en espérant qu’il remplira toutes ses promesses sportives ! En attendant, que dire du lynchage médiatique qui s’abat sur les oursons depuis dimanche et cette victoire à l’arrachée, malgré un arbitrage une fois de plus désastreux ? Une belle victoire et des rancœurs forcément pour le perdant qui lui aussi y a cru jusqu’au bout.

Cela n’autorise pas tous les mensonges et les insultes qui s’abattent sur le club ajaccien.

C’est minable

Mais hélas, on connaît que trop bien ! Le Sporting Club de Bastia en a été plus d’une fois la victime. Et, de nouveau encore, c’est par la bêtise de quelques voyous que les choses s’autorisent…

Samedi 19 mai, tout était prêt pour la fête de ces play-off, malheureusement gâchée comme on l’a vu par quelques énergumènes qui n’ont rien à voir avec le football insulaire ou avec le club, et qui prêtent le bâton pour ternir une fois de plus l’image de la Corse et offrir à ses ennemis l’occasion d’exploiter l’évènement ! Ceci n’excuse en rien la suite.

Les règles de report du match ont été appliquée correctement (pour une fois !) et le match s’est donc rejoué à Timizzolu ce dimanche 20 mai dans une ambiance chaude comme peuvent l’être les ambiances de derby, saboté un peu par l’arbitrage et ses distributions intempestives de cartons rouges.

Les deux équipes ont terminé à 9 et n’ont pu se départager, c’est donc à un exploit – un de plus ! – de Jean Louis Leca que l’ACA doit sa qualification aux tirs au but pour les barrages ! Beau match donc à suspense avec une délivrance et une belle fête dans les rues d’Aiacciu jusqu’à tard dans la nuit.

La suite, elle aussi n’a rien à voir avec le football. Le Havre, porté par les instances du ballon rond et la presse française criant au vol et au scandale, transformant la réalité des choses, et déchaînant les passions sur les réseaux sociaux jusqu’à la vulgarité et à l’injure, entraînant la démission du président de l’ACA du Conseil d’Administration de la Ligue Professionnelle de Football.

Chjìbba !

Mais que révèle en réalité ce lynchage médiatique, après les histoires du même type qu’a pu vivre le Sporting en son temps ? Un chauvinisme bien français, répandu dans l’opinion, les clubs sportifs, les instances du football français, les médias, et même les ministres !, se permettant tout et n’importe quoi à chaque fois que la confrontation se fait avec un club corse. Et ce faisant, ce chauvinisme traduit lui aussi un fait évident : la Corse n’est pas la France aux yeux de cette intelligentsia. En réalité, le problème corse n’est rien d’autre qu’un problème français. À l’Ours !

Fabiana Giovannini sur Facebook

#Corse PNC Aiacciu « Tutti in Timizzolu sta sera pà sustena l’ @ACAjaccio Squadra di u Populu Corsu sanu !!! #ACATFC

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(Unità Naziunale – Publié le 23 mai à 12h58) Le soutien de la section Aiacciu du Partitu di a Nazione Corsa :

Malgré une énorme pression au plus haut niveau de l’Etat, malgré une vague corsophobe sans précédent crachée sur les réseaux sociaux, mais également dans tous les grands médias français, malgré les truquages de Monsieur Volpe et du corps arbitral, l’ACA a arraché sur le terrain, à la régulière, son droit à accéder à la Ligue 1.

Le match de ce soir, bien qu’injustement délocalisé, doit être l’occasion d’amplifier au-delà d’Aiacciu, la dynamique de mobilisation enclenchée ces derniers jours autour des « BIANCHI E ROSSI ».

Le PNC AIACCIU appelle donc tous les Corses à se rendre ce soir à TIMIZZOLU afin de soutenir massivement la vaillante équipe de l’ACA, mais également pour répondre aux insultes, aux calomnies et aux agressions ayant visé notre Peuple.

Partitu di a Nazione Corsa


#Corse « Puisqu’on vous dit que vous êtes français !!! Enfin, sauf quand… »

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FIL ROUGE DE LA RÉDACTION 2016

Tous les ans, ou presque, l’actualité donne raison à ce billet qui date de 2008 (Ruquier, Barbier, les hommes politiques français et Corse, stigmatisent le peuple Corse à longueur de temps…

LE DOSSIER sur ce lien

I Scrianzati

  • Mai 2018 – Après des incidents mineurs dans un match de foot, tout un pays s’en prend au peuple corse dans son ensemble (ici sur ce lien)
  • Mars 2018 – Le Directeur Général des Finances Publiques stigmatisent les corses
  • février 2018 : Appoline de Malherbe contre la langue corse
  • février 2018Patrice Franceschi s’en prend aux corses
  • Février 2018François Kalfon s’en prend à Jean Guy Talamoni
  • Septembre 2016 : L’attaque frontale de Courson et de la Cours des Comptes contre des « avantages fiscaux » en Corse
  • Traitement du sporting, et des supporters corses à l’année.
  • Août 2016 Décès du Maire de Guargualè : Un maire corse se tue à moto, une arme et 100.000 euros trouvés … ou Le maire corse qui «voulait exclure tous les Maghrébins» s’est tué
  • Aout 2016 le même jour, Un Corse arrêté avec une tonne de haschich et 104 kg de marijuana et Un homme arrêté en possession d’héroïne à l’entrée d’Ajaccio
  • Incidents de Sisco en aout 2015, le traitement médiatique des chaines coloniales accusant les Corses de racismes sans parler des éditorialistes ou journalistes de presse papier qui se jettent (trop) rapidement sur le concept Corse/Raciste
  • Grève de la SNCM, port bloqué de Marseille aucune intervention de l’Etat, Blocage des ports en Corse, dispositif policier en place
  • Incidents à Ajaccio en décembre 2015, déplacement des ministres, presses et classe politique contre la Corse, incidents en france, silence complet.

[juin 2008 Archives unità naziunale] Puisqu’on vous dit que vous êtes français !!! sauf quand vous êtes un « terroriste », un « trafiquant » de drogue, un « braqueur » là vous êtes corse…

Amateur de la « vraie » chasse, celle où le gibier à une chance de s’en tirer, merci de passer votre chemin. Nous allons parler ici d’une chasse où le gibier est une cible facile puisqu’elle ne peut pas se défendre. La presse française, relais de la police et du pouvoir politique, organise depuis quelques années des chasses aux sorcières, dont les corses sont le gibier.

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Dès qu’un évènement « criminel » arrive en Corse, en France, voir même dans le reste du monde, et qu’il y a des corses dans le lot, majoritairement ou pas, ils sont ciblés, catalogués, cités, dénoncés, pointés du doigt, en un mot comme en cent, ils sont portés au pilori.

Dernièrement, 10 personnes interpellées, un trafic international (donc des nations reconnues), et la presse ne parle que des corses en citant les noms, en appuyant sur le passé lointain nationaliste d’un des protagonistes. Oubliés qu’il y a 6 autres personnes dont on ne connaîtra rien ou presque sauf à lire toutes les dépêches d’informations.

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Oubliés aussi que le trafic partaient du Maroc vers la banlieue parisienne… L’idée n’est pas de minimiser le rôle des protagonistes insulaires dans cette affaire, mais le procédé qui consiste depuis des années à donner l’origine des personnes surtout et essentiellement quand elles sont corses. De donner les noms aussi rapidement qu’un coup de fil anonyme à la gestapo. Le but est d’habituer tout le monde à criminaliser les corses, à instaurer un système de pensée : « il est corse donc forcement coupable ».

Le jour où les corses seront précipités et noyés dans la Seine, tout le monde trouvera l’acte normal.

Au dernier procès d’un patriote corse à Paris, le Procureur de la République à dévoiler ce qui attend les Corses qui ne rentrerai pas dans le rang, dans le droit commun dans l’Etat de droit. «vous êtes un danger pour la société», « je vais demander une lourde peine, parce que vous n’avez pas renoncé à vos idées et que vous êtes restez droit dans vos bottes » «la prison vous fera du bien».

Continuons à faire l’autruche, faire le dos rond et à courber l’échine pour enfin devenir de bon petits français.

« La Corse c’est la France, comme la Bourgogne ou la Normandie sont la France. »

Voilà ce que martèle l’UMP, les chevènementistes, les Zuccarellistes et les lepénistes. En passant par tous les courants politiques Franco-Français et les relais clanistes insulaires.

Contrairement à ce que nous impose le lavage de cerveau quotidien, les corses ne sont pas « traités » comme les autres français de Bourgogne ou de Normandie.

Quand lors d’un match de foot, un joueur corse répond « sale juif » à un joueur français parce que ce dernier l’a traité au préalable de « sale corse », la montée au créneau est uniquement dans un seul sens, celui du français. Parce que le peuple corse, la race corse, ca n’existe pas. Il va de soit que « sale corse, sale juif ou sale con » sont des insultes inutiles lors d’un match de foot, mais que la punition soit la même pour toutes les insultes et pas selon qu’on soit corse, français, catholique, bouddhiste, juif ou musulman.

Puisqu’on vous dit que la Corse c’est la France ! Alors pourquoi certains services de répression continue à toucher la double annuité de service ?

En effet dans le corps de Gendarmerie, un an fait en colonie donc  en corse équivaut à deux ans de service. Ainsi cette profession peut se permettre de se retrouver à la retraite très rapidement puis de s’installer en Corse, acheter un terrain, trouver un emploi dans le privé ou le public (mairie, pompier…) et continuer de renseigner sur vos agissements et vos idées auprès des services concernés.

Si vous pensez encore que la Corse c’est la France, rappelez vous les boues rouges, l’affaire de la Cave d’Aleria ou l’armée et les blindés ont été utilisés contre des corses. N’oubliez pas les services spéciaux aux ordres de l’Etat Français qui devaient assassiner des corses, qui ont assassiné Guidu Orsoni. Ces préfets et gendarmes du GPS (Giandarmi pronti à scappà) qui ont mis le feu à une paillote et qui avaient prévus de relancer une guerre fratricide en Corse. J’en oublie surement.

racisme-anticorse-anti-corse

Un corse est donc moins bien traité politiquement et judiciairement qu’un Algérien ou un Espagnol.

Ce complexe du colonisé n’est que de la pure faiblesse, honteuse et odieuse en elle – même. Est colonisé tout corse originaire d’ici qui nie que le corse est un peuple ou qui considère que le peuple corse est inférieur aux autres peuples de la Terre, à commencer par le peuple Français. Le complexe a une double origine. Sa première origine est personnelle, c’est à dire il est originaire la personne qui a développé ce complexe. Sa deuxième origine est liée à la première. Ce complexe, comme son nom l’indique, tire aussi son origine de la colonisation française  de 1769 à aujourd’hui. Pendant cette période de colonisation, les Corses ont toujours été les victimes, de la part des français, d’une domination économique, politique, sociale, du mépris et d’infériorisation. Le mépris envers les corses et la corse était alors presque généralisé chez les français avant la première guerre mondiale (des corses jetés dans le port de Marseille par exemple). Le complexe du colonisé a pour manifestation fondamentale le complexe d’infériorité. Toutes ses autres manifestations dérivent du complexe d’infériorité.

La première manifestation du complexe de colonisé, c’est le complexe d’infériorité. Cela entraîne la dépendance à l’égard du gouvernement colonial, l’incapacité de s’assumer collectivement, le dégoût , la honte et le mépris de ce qui caractérise la Corse, la dévalorisation de tout ce qui est particulier et propre au notre identité. C’est pourquoi, ces liesses populaires en Corse ne sont que le reflet d’un peuple colonisé.

Voici encore des exemples concrets du traitement de la Corse et des corses :

La corse c’est en France ?

N’insistez pas, puisqu’on vous le dit. La corse est donc partie prenante de la France. Sauf que le citoyen corse peut légitimement se le demander.

Liberté Egalité Fraternité, sauf si vous êtes corse, basque, breton ou kanak.

Le simple syndicaliste corse non armé, du STC, qui a le malheur de faire une action symbolique et un acte politique fort en prenant un bateau vide de passagers pour le ramener en Corse, a la chance de se faire interpeller manu militari par le GIGNaccompagné d’hélicoptère de l’armée française. Alors que les syndicalistes français, qui prennent le France en otage,  chargé de passagers, n’ont pas eu cette chance là et encore heureux pour eux. (en Kanaky, l’armée vient d’intervenir dans un problème syndical)

Le petit jeune qui en Corse lance un cocktail Molotov contre une gendarmerie ou bien exprime son problème sociétal par des actions violentes à l’agréable surprise à 6h00 du matin de voir débarqué la DNAT (ancienne DCPJ) en arme et avec les caméras de télévision, oui mon cher monsieur, oui oui, ces gens là se filme en action. Il a, ce jeune corse, l’opportunité de voyager et de voir du monde, en étant déporté en préventive sur Paris dans une prison proche du juge sans faire le 118. Mais pour le même genre de délit en banlieue parisienne, a quelques mois d’intervalle, les jeunes qui jettent les mêmes cocktail (peut être sans eau de vie corse) et qui s’expriment par autant de violence, ne peuvent pas en dire autant. Deux poids, deux mesures ?

Lorsque des viticulteurs corses ou agriculteurs corses ont la malencontreuse idée d’employer au noir des marocains afin de ne pas perdre une récolte (c’est ce qu’ils disent en gros pour se défendre), ce ne sont pas uniquement les gendarmes de proximité qui débarquent mais toute une armée de policiers accompagnée du RAID. En même temps en France, les patrons ou responsables agricoles n’ont pas droit à ce traitement de faveur, mais ils ne sont pas corses eux.

Lors de manifestation en Corse de la jeunesse revendicative, ou bien d’association de défense de prisonniers politiques, nous avons droit à un déploiement de force considérable, répressif et toujours prompt à frapper au moindre lancement d’œuf pourri ou de pierre, y compris sur des jeunes filles ou des passants, le tout avec le soutien du GIPN, armée de fusil à pompe et autre joyeuseté dangereuse. Bien entendu lors des manifestations à Paris ou débarquent les casseurs organisés pour casser du flic ou du « blanc », la réponse n’est pas en proportion, et il faut attendre quelques minutes sinon des heures pour voir intervenir les forces de répressions.

A une époque pas si lointaine, pour avoir eu l’outrecuidance de dénoncer les agissements de 4 pieds noirs en plaine orientale (et oui encore), en prenant une Cave viticole en otage, armé de simple fusil de chasse (portée 300 m ?), le très démocrate Poniatowski a envoyé l’armée, les blindés, les hélicos et si l’arme nucléaire était de son ressort, il aurait atomiser la corse.

Aleria 1975 explique peut-être qu’en corse, le gouvernement français a pris l’habitude d’envoyer la grosse artillerie dès qu’un corse ose bouger un peu surtout si celui-ci pense en corse. Dans son livre, le piège d’Aleria,  Edmond Simeoni cite des actions identiques ailleurs en France, je cite« L’occupation avec des fusils de chasse justifie t’elle le désir d’exterminer? Des précédents connus démontrent le contraire. En 1973, dans le Var, quelques pieds-noirs, armés de fusils de chasse, ont occupé l’étude de trois avocats chargés de la liquidation des biens d’un rapatrié. La vente n’a pas eu lieu. Personne n’est intervenu contre les occupants.  Toujours dans le Var, mais tout récemment, après Aleria, le 25 septembre 1975, d’autres pieds-noirs armés de fusils de chasse ont occupé le garage d’un camarade pour en empêcher la mise en vente décidée par les tribunaux. Personne n’est intervenu. S’opposer en armes à l’exécution d’une décision de justice est-il moins grave qu’occuper la cave d’un exploiteur? Trois jours avant Aleria, des harkis armés ont enlevé à Firminy et séquestré au camp de Blas une personnalité algérienne. Le gouvernement a bien fait cerner le camp par les forces de police, mais il a en même temps envoyé le préfet de Lot-et-Garonne pour négocier. L’Algérien a été libéré. Aucune arrestation n’a été opérée, malgré l’enlèvement et la séquestration. Plus récemment encore, quelques pieds-noirs, dans le Var, ont empêché l’un des leurs, M. Ibagnès, fusils de chasse et winchester à la main de déférer à une convocation de la police judiciaire. Sans ennuis ! (source Benghje, camperemu, Edmond Simeoni, le piège D’Aleria, édition JC Lattès 1975)

Cela justifie surement qu’en Corse, le RAID, le GIGN, la DNAT, et autres forces de répression tirent sans sommation, plastiquent les portes pour entrer dans un appartement, menacent d’armes à feu, femmes, enfants et parents de militants nationalistes. Si des statistiques ont été faites, en 30 ans de lutte et donc de répression, combien de militants ont opposé une quelconque résistance violente au matin de leur interpellation ? Il en a suffit d’une me répondront les fins analystes et pro répression pour justifier qu’on laisse une femme perdre son bébé en garde à vue, qu’on enferme une mère et ses deux enfants dans la cage du commissariat, qu’on interdise a une mère et son fils de rentrer en corse après une courte préventive. Qu’on laisse mourir d’un cancer un prisonnier politique en prison…

La fin justifie les moyens en corse, et un jour ou l’autre, le drame dont tout le monde parle, la bavure dont tout le monde sait qu’elle arrivera, ne sera surement pas condamné par nos trois spécialistes du communiqué « Je condamne dès que ca concerne une action nationaliste », ce jour là ils feront ce qu’ils font de mieux, rien voir, rien dire, rien entendre.

Les caricatures du Prophète Mahomet.

Elles ont déclenché, un émoi dans la communauté musulmane à travers le monde, le racisme est en France condamné à juste titre par une série de loi (http://www.justice.gouv.fr/publicat/antiraca.htm) qui concerne tout le monde ou presque. Sont exclus de ces lois, les corses, les basques, les bretons, les occitans, bref tous les peuples des nations sans Etat qui se trouve sur le territoire français (un et indivisible). Les caricaturistes se sont lâchés sur la Corse et sur les corses depuis de nombreuses années, Les humoristes aussi, les chanteurs, les politiques, les citoyens, les internautes, les joueurs de flute, les trapézistes, bref tout le monde, toutes les catégories sociales, professionnelles et culturelles peuvent se lâcher en toute quiétude sur la Corse et sur les Corses.

 Crachez sur la Corse et insultez les Corses, c’est légal.

Les caricatures et blagues humoristiques présentés ici ne sont donc en aucun cas raciste, mais drôle, tellement drôle que vous risquez à tout moment de faire pipi sur vous.

Nous autres Corses, étions pliés en deux, un jour de février 2004 ou Magà Barbarossa (président de la Maison de la Corse de Paris) s’est fait « prendre » à un drôle de jeu sur France 2 (1), ce soir là, l’équipe du très talentueux animateur Ruquier (2) se laisse aller à un humour corrosif :« les corses vous êtes tous des malades » (Claude Sarraute), Magà Barbarossa a explosé quelques jours après mais pas de rire. Il a porté l’affaire devant les tribunaux en pure perte, les corses n’existent pas. Le siège de la Maison de la Corse à Paris (vivement une Maison de la France à Corti) est victime d’un attentat murale et d’une revendication en place publique « Sales Corses on va vous renvoyer chez vous ». En décembre 2004, l’auteur de cet acte de bravoure humoristique passe au tribunal et déclare devant la Cour« On sait bien que tous les corses sont des racistes ! ». Ca vous fait pas rire ? Bizarre.

L’année précédente, Eddy Mitchell, Monsieur « Dernière séance sur FR3 », déclare dans Paris Match en septembre « Depuis que Sardou s’est entiché de son île de crétins, je ne le vois plus…« , relayant le drolissime sketch de Virginie Lemoine et Yves Lecoq sur France Inter demandant « l’euthanasie des Corses » (sic!) (3) ! La liberté de la presse étant en France, une des grandes richesses de ce pays, elle permet cette liberté de publier tout et n’importe quoi sur la communauté corse, pardon elle n’existe pas, du peuple corse, pardon il n’existe pas, sur ce ramassis de fainéant et voleurs (là c’est plus parlant pour le français moyen). C’est donc un trésor de la littérature française, « La vie parisienne », qui a osé publié « 22 raisons de dire merde aux Corses » (4) !

Le racisme anti corse n’existe donc pas et n’a jamais existé, puisque qu’on vous dit que vous n’existez pas !

Depuis que la Corse a demandée à être Française en 1769 en faisant exprès de perdre Ponte Novu pour mieux être pacifiée, les déclarations sur la Corse et les Corses se sont ajoutées les unes aux autres (5).

Pour ne citer que deux grands représentants Français, Daniel Gélin, acteur français doué d’un immense talent qui déclara en 1996 que« De tous temps les corses ont été des cons » en passant par Alphonse Daudet  » Toutes les mêmes, ces grandes familles corses : crasse et vanité. Ca mange dans de la vaisselle plate à leurs armes des châtaignes dont les porcs ne voudraient pas… « 

En conclusion, le racisme anti Corse n’existant pas, il fallait bien trouver quelque chose pour additionner le mot « racisme » et « corse ».  Bingo (je sais c’est pas un terme digne d’un journaliste, mais en même temps, je suis pas journaliste mais corse), le racisme corse est né d’une volonté commune en France, de faire du peuple qui n’existe pas un peuple raciste à toutes les sauces.

Quand un fait divers en Corse touche une communauté qui a le droit de porter plainte pour racisme donc que je ne peux pas citer, c’est forcement un acte raciste dans la seconde ou la dépêche est publiée sur les téléscripteurs. Repris immédiatement en UNE de la PRESSE NATIONALE et INTERNATIONALE, pour mettre au pilori ces corses racistes qui n’existent pas en terme de peuple ou de communauté mais qu’on montre du doigt collectivement. Ce qui ne veut pas dire qu’en Corse, le racisme n’existe pas, mais seulement que le racisme en Corse est présent comme partout ailleurs.

La presse à tendance a dire que l’actrice Française Laetitia Casta (dont tout le monde sait qu’elle est corse) a tourné dans un film remarquable, et que le braqueur de la banque de Toulouse est Corse. C’est à ce moment là que le peuple corse existe, que la communauté corse existe, quand le racisme en corse est montré du doigt ou quand ce peuple qui n’existe pas se rend coupable d’un braco, d’un attentat, d’un vol de mobylette, ou d’avoir pissé sur un réverbère. La presse s’empresse de citer cette Corsitude synonyme d’assassinat, d’attentat, de vols, de terrorisme, de racisme…

Quand un Corse joue en équipe de France, et qu’il gagne c’est la France qui gagne et il devient le français idéal, mais quand ce corse perd, il retrouve de suite son appartenance au peuple (qui n’existe pas) Corse…

« Va comprendre Charles ». Pendant que le bon peuple français (il existe, il est un et indivisible) s’occupe des corses et de la corse, il ne se préoccupe pas de ses problèmes quotidiens.

Les Corses sont responsables du chômage en France, ils sont responsables du trou de la sécurité sociale, de la guerre en Irak, de l’assassinat de Kennedy et de la pollution mondiale.

 

LAZEZU

LAZEZU
Juin 2008 

Corsica Infurmazione, L’information Corsesur Unità Naziunale ©  2008

RACISME ANTI CORSE (dossier )

« Crachez sur la #Corse et insultez les Corses, c’est légal »

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(Archive d’Unità Naziunale actualisé) Ajoutez y le discours en langue Corse du Président Talamoni en décembre 2015, les événements de l’Empereur à Ajaccio, le droit du peuple corse à Siscu… et tout ce qui n’a pas été écrit depuis l’article de 2004. Les réseaux sociaux ont décuplé le racisme anti corse et les appels « au meurtre » contre les corses sont légions… (dossier sur ce lien)

Racisme Anti #Corse Le Président @JeanGuyTalamoni appelle à la constitution d’un collectif d’avocats #ACAHAC

 

@JeanGuyTalamoni écrit au Premier Ministre suite au propos Anti #Corse du Directeur Régional des Finances Publiques

bfmtv

dominiqueSopoSOSracismeAntiCorse

(Article de 2004 remastérisé) Les caricatures et blagues humoristiques présentés ici ne sont donc en aucun cas raciste, mais drôle, tellement drôle que vous risquez à tout moment de faire pipi dessus. Ou Pas !

dess15_5Nous autres Corses, étions pliés en deux, un jour de février 2004 ou Magà Barbarossa (président de la Maison de la Corse de Paris) s’est fait « prendre » à un drôle de jeu sur France 2 (1), ce soir là, l’équipe du très talentueux animateur Ruquier (2) se laisse aller à un humour corrosif : « les corses vous êtes tous des malades » (Claude Sarraute), Magà Barbarossa a explosé quelques jours après mais pas de rire. Il a porté l’affaire devant les tribunaux en pure perte, les corses n’existent pas. Le siège de la Maison de la Corse à Paris (vivement une Maison de la France à Corti) est victime d’un attentat murale et d’une revendication en place publique « Sales Corses on va vous renvoyer chez vous ». En décembre 2004, l’auteur de cet acte de bravoure humoristique passe au tribunal et déclare devant la Cour « On sait bien que tous les corses sont des racistes ! ». Ca vous fait pas rire ? Bizarre.

L’année précédente, Eddy Mitchell, Monsieur « Dernière séance sur FR3 », déclare dans Paris Match en septembre « Depuis que Sardou s’est entiché de son île de crétins, je ne le vois plus…« , relayant le drolissime sketch de Virginie Lemoine et Yves Lecoq sur France Inter demandant « l’euthanasie des Corses » (sic!) (3) ! La liberté de la presse étant en France, une des grandes richesses de ce pays, elle permet cette liberté de publier tout et n’importe quoi sur la communauté corse, pardon elle n’existe pas, du peuple corse, pardon il n’existe pas, sur ce ramassis de fainéant et voleurs (là c’est plus parlant pour le français moyen). C’est donc un trésor de la littérature française, « La vie parisienne », qui a osé publié « 22 raisons de dire merde aux Corses » (4) !

Le racisme anti corse n’existe donc pas et n’a jamais existé,
puisque qu’on vous dit que vous n’existez pas !

Depuis que la Corse a demandée à être Française en 1769 en faisant exprès de perdre Ponte Novu pour mieux être pacifiée, les déclarations sur la Corse et les Corses se sont ajoutées les unes aux autres (5).

Pour ne citer que deux grands représentants Français, Daniel Gélin, acteur français doué d’un immense talent qui déclara en 1996 que « De tous temps les corses ont été des cons » en passant par Alphonse Daudet  » Toutes les mêmes, ces grandes familles corses : crasse et vanité. Ca mange dans de la vaisselle plate à leurs armes des châtaignes dont les porcs ne voudraient pas… « 

En conclusion, le racisme anti Corse n’existant pas, il fallait bien trouver quelque chose pour additionner le mot « racisme » et « corse ».  Bingo (je sais c’est pas un terme digne d’un journaliste, mais en même temps, je suis pas journaliste mais corse), le racisme corse est né d’une volonté commune en France, de faire du peuple qui n’existe pas un peuple raciste à toutes les sauces.

Quand un fait divers en Corse touche une communauté qui a le droit de porter plainte pour racisme donc que je ne peux pas citer, c’est forcement un acte raciste dans la seconde ou la dépêche est publiée sur les téléscripteurs. Repris immédiatement en UNE de la PRESSE NATIONALE et INTERNATIONALE, pour mettre au pilori ces corses racistes qui n’existent pas en terme de peuple ou de communauté mais qu’on montre du doigt collectivement. Ce qui ne veut pas dire qu’en Corse, le racisme n’existe pas, mais seulement que le racisme en Corse est présent comme partout ailleurs.

La presse à tendance a dire que l’actrice Française Laetitia Casta (dont tout le monde sait qu’elle est corse) a tourné dans un film remarquable, et que le braqueur de la banque de Toulouse est Corse. C’est à ce moment là que le peuple corse existe, que la communauté corse existe, quand le racisme en corse est montré du doigt ou quand ce peuple qui n’existe pas se rend coupable d’un braco, d’un attentat, d’un vol de mobylette, ou d’avoir pissé sur un réverbère. La presse s’empresse de citer cette Corsitude synonyme d’assassinat, d’attentat, de vols, de terrorisme, de racisme…

Quand un Corse joue en équipe de France, et qu’il gagne c’est la France qui gagne et il devient le français idéal, mais quand ce corse perd, il retrouve de suite son appartenance au peuple (qui n’existe pas) Corse…

« Va comprendre Charles ». Pendant que le bon peuple français (il existe, il est un et indivisible) s’occupe des corses et de la corse, il ne se préoccupe pas de ses problèmes quotidiens.

Les Corses sont responsables du chômage en France, ils sont responsables du trou de la sécurité sociale, de la guerre en Irak, de l’assassinat de Kennedy et de la pollution mondiale.

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Mars 2014 Dérapage de Laurent Ruquier sur la Corse… bis repetita

Dans l’émission On n’est pas couché de samedi soir, l’animateur a ironisé sur l’assassinat du directeur général des services de Haute-Corse, Jean Leccia. Ce nouvel écart déclenche un tollé sur les réseaux sociaux Bon, en général, on l’aime bien Laurent Ruquier. Indéniable super-chef de bande, dénicheur de talents, gros bosseur… Mais l’homme pourrait, dit-on, tuer pour un bon mot. Une tendance, fâcheuse, et samedi soir, un monologue de trop pour beaucoup d’insulaires. Depuis quelques jours, une vidéo circule en effet sur Facebook, extrait du flop Ten, introduction en mode stand-up, de l’émission On n’est pas couché. Devant ses invités, Ruquier y livre une « revue de presse », très chansonnier, pas toujours drôle, c’est vrai, pas très moderne, non plus. Mais là n’est pas vraiment la question. Réclamations auprès du CSA Ce qui pose aujourd’hui souci sont ces quelques phrases, (entre un taillage de costume pour Abidal, un autre pour le président chinois) « consacrées » à l’assassinat de Jean Leccia. Nous sommes samedi. Les obsèques du directeur général des services du département de Haute-Corse ont eu lieu deux jours avant. Mais qu’importe. « Ils sont maladroits, quand même, les Corses, en pleine élection municipale,s’exclame l’animateur. On leur dit qu’il faut glisser un bulletin dans l’urne et, paf, ils se trompent, ils mettent carrément le haut fonctionnaire. » Ruquier rigole. Il est le seul. La tête baissée, Natacha Polony et Aymeric Caron qui ont commenté et commenteront les autres interventions de leur boss, se gardent bien d’ouvrir la bouche. « Ce qui nous choque, précise un internaute, c’est que le nom de Jean Leccia soit associé à une blague… On peut grossir une image, se moquer des Corses, pas de problème. C’est le principe des humoristes… Mais là, il venait juste d’être enterré. » En mars 2011, déjà, Ruquier avait ironisé sur l’île. Et sur un maire assassiné (sans citer de nom cette fois-ci) qui, après la soirée du premier tour des élections cantonales, « a perdu gros. En Corse, poursuivait-il à l’époque,il y a des élus élus, des élus battus et des élus abattus (…) On est passé des préfets aux maires. Pour les suppressions de postes sur l’île de Beauté, on ne fait pas mieux ». Des coups de fils auraient depuis été passés au CSA. Sur twitter, Ruquier (ou la personne qui gère le compte officiel de l’émission) a tenu à préciser qu’« il s’agit juste de dénoncer ces assassinats honteux qui se passent dans l’indifférence générale ». L’indifférence générale de qui ? Ça, il ne le dit pas.

France 3 Corse

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by @Lazezu

Source internet de l’article :
(1) http://www.corse-presse.org/articles/ruquier.htm
(2) http://zengun.org/weblog/archives/2005/02/du-racisme-anti-corse
(3) http://www.atechja.com/pages/lamentable5.htm
(4) http://www.atechja.com/pages/lamentable.htm
(5) http://membres.lycos.fr/culturacorsa/ra.php

(6)
http://www.atechja.com/pages/ilsnousaiment.htm

 

Revue de Presse et/ou suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunalesur France 3 Corse,


 

#Corse Une députée LRM compare l’enseignement des langues régionales (Corse, Basque…) au terrorisme

#Corse Apolline de Malherbe Disparition de la langue #Corse « qu’est-ce qui fait que ce serait un problème, au fond »

 

#Corse #ACAtfc #ACAhac « Soutien total à l’@ACAjaccio » de @AssociuToccANoi

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(Unità Naziunale – Publié le 23 mai à 14h08) Les manipulations, les propos injurieux, la stigmatisation, l’hérésie, l’incompétence des autorités et les discours toujours plus insultants à l’encontre du peuple corse et des clubs corses, n’ont que trop duré.

L’Aca ne doit pas payer le prix de tout cela c’est à l’ensemble du peuple corse à l’ensemble des représentants de ce pays à l ensemble des forces vives, des élus et de tous les représentants du football corse mais également à l ensemble des forces du sport corse de se mobiliser.

UNITI VINCEREMU !

Associu TOCCA A NOI

#Corse cumitatu sulidarità Corsica Catalunya « réunion publique d’information mercredi 23 mai 2018 » #LlibertatPresosPolitics #CartaPerLaLlibertat #Catalogne

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(Unità Naziunale – Publié le 15 mai à 07h38Le comité Solidarité Corse Catalogne / cumitatu sulidarità Corsica Catalunya a été récemment créé à l’initiative de François ALFONSI ancien député européen,  Marie-Pascale CASTELLI, MINICALE, André PACCOU délégué de Corse de la Ligue des droits de l’homme et François TORTOS. 

Il regroupe plus d’une centaine de citoyennes et de citoyens corses d’horizons différents attaché-e-s à la démocratie et qui n’acceptent pas les graves atteintes portées aux libertés publiques en Catalogne par le gouvernement espagnol.

Aujourd’hui, notamment, ce sont des représentants d’organisations démocratiques qui sont emprisonnés depuis plusieurs mois.  Cette régression des droits dans un pays membre de l’Union Européenne nous interpelle également en tant que citoyennes et citoyens européens. Afin de débattre de la situation en Catalogne, le comité organise une réunion publique d’information mercredi 23 mai 2018 à 18h salle polyvalente de Lupinu à Bastia. 

Nous accueillerons à cette occasion Elisenda PALUZIE, qui vient de succéder à la présidence de l’Assemblée Nationale Catalane, l’ANC, à Jordi Sanchez, emprisonné à Madrid depuis sept mois de détention. L’ANC est l’une des deux associations majeures de la société civile catalane à l’origine, avec son alter ego Omnium Cultural, de puissantes manifestations de rue en Catalogne.

La venue de sa nouvelle présidente à Bastia contribuera à faire de notre réunion un événement de première importance dans la construction de la chaîne de solidarité européenne qui se mobilise pour la démocratie en Catalogne, et pour la libération des prisonniers politiques arbitrairement détenus par l’Etat espagnol.

Comité Solidarité Corse Catalogne / Cumitatu Sulidarità Corsica Catalunya

(https://www.facebook.com/corsicacatalunya.https://twitter.com/CorsicaCatal).

Les Corses seront-ils les nouveaux Juifs de la République ? Par Ghjacumu Faggianelli #Corse #ACAhac #ACAtfc

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(Unità Naziunale – Publié le 23 mai à 16h46) Il règne depuis quelques jours sur les plateaux de télé parisiens une atmosphère qui n’est pas sans rappeler la de chasse à courre.

Dans une actualité pourtant riche en crimes, en scandales, en attaques de policiers qui transforme le paysage français en décor de SF ou de western-spaghetti, nos pisse-copie verbeux se délectent de la couleur locale made in Ajaccio.

Ce que l’on pouvait considérer jusqu’à présent au pis comme un marronnier , au mieux comme un pont aux ânes pour stagiaires de l’Express ou du Figaro, devient un sujet central. C’est ainsi , qu’à l’heure où un président de la République s’en va ridiculiser la France en d’improbables actions diplomatiques aux quatre coins d’un monde à feu et à sang, son premier ministre prend le temps d’expliquer aux français, pourquoi , ce qu’ils voient et entendent tous les week end sur les terrains de France et de Navarre, n’est pas acceptable en Corse.

Cette exécration pour les Corses, dés lors qu’il ne s’agit pas du GR20, du figatelli et des couchers de soleil, n’a aucune explication rationnelle. C’est ce que disait Anna Harendt en parlant de l’anti-sémitisme hystérique qui avait livré à l’Holocauste de très anciens européens au prétexte que leurs ancêtres avaient été convertis au monothéisme par un rabbin au lieu de l’être par un prêtre.

Alors, comment expliquer le rejet que suscitent les Corses au sein d’une population française largement remaniée par les soubresauts de l’Histoire depuis le siècle dernier,  et où semble s’estomper les préjugés ethniques et sociaux qui ont amené la France à collaborer massivement avec les nazis?

En fait il ne s’agit pas des Français , mais bien plutôt d’une coterie qui gravite autour du pouvoir élyséen et qui regroupe au plus haut sommet de l’État un ramassis d’idéologues, d’affairistes, de journalistes et de faux intellectuels.

Tous ont leurs raisons pour organiser périodiquement des campagnes anti corses. Car au fond, ces gens qui, à des titres différents, se réclament majoritairement attachés à une terre dont ils refusent la dépossession, une langue qui se dégrade mais qu’ils prétendent sauver, un environnement jusqu’aujourd’hui relativement préservé qu’ils refusent de ruiner au nom d’un développement illusoire, ne sont que 300000 justiciables français qui remettent en question l’essence même de la République . Et l’équivalent d’un quartier de Marseille aurait la prétention de modifier le fonctionnement de l’État en des temps où sa représentation politique, gauche et droite confondues,s’efforce de se persuader que le modèle jacobin est le meilleur et de favoriser la résurgence du nationalisme français de sinistre mémoire ?

Cette camarilla a ses chantres et ses histrions qui se répandent sur tous les plateaux de télévision avec le succès que l’on sait. Il a aussi ses affairistes qui voit dans la crise corse une occasion de réaliser quelques beaux bénéfices dans une région du monde que l’héliotropisme a rendue attractive  ! Ainsi, un événement créé de toutes pièces autour d’un match de foot pourrait presque faire oublier les velléités du chef de l’État de donner un sérieux coup de canif dans la loi Littorale.

Il est temps pour nous d’imaginer un avenir différent et nous décider à résister à ceux qui veulent nous fondre dans la masse informe de la mondialisation telle qu’ils la voient…

Ghjacumu Faggianelli

La lutte contre le déferlement de haine Anti-Corse se met en place autours du Président de l’Assemblée de #Corse, @JeanGuyTalamoni

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(Unità Naziunale – Publié le 23 mai à 18h02) La lutte contre le racisme et le déferlement de haine Anti-Corse se met en place avec le Président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, qui dans ces tweets a précisé les orientations de cette contre attaque groupée et organisée :

« J’ai invité les avocats des barreaux d’Ajaccio et Bastia et les présidents des groupes de l’Assemblée de Corse à réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour défendre les intérêts moraux de notre peuple face au déferlement de haine que nous subissons régulièrement. 

3 grandes orientations ont émané de cette réunion :

  • Création du collectif d’avocats pour la défense de la Corse
  • Saisine des parlementaires corses pour envisager une modification de la loi de 1881
  • Définition de la manière d’engager les procédures judiciaires.

Notre démarche n’est pas vindicative. Nous considérons que le droit permet d’apaiser les rapports sociaux. Le collectif communiquera précisément dans les jours à venir sur la méthodologie retenue. »

Jean-Guy Talamoni
Président de l’Assemblée de Corse


Ainsi, le Collectif d’Avocats pour la Défense de la Corse va se charger de déposer plusieurs plaintes pour diffamation publique et incitation à commettre un crime ou un délit. En parallèle, ce collectif va travailler sur la question de la reconnaissance en tant que tel du racisme anti-corse, qui n’est pas reconnu suite à une jurisprudence de la cour de cassation de Paris en 2002. Une des pistes concerne la loi sur la liberté de la presse, qui pourrait permettre d’arriver à rendre ces propos condamnables, tandis que des recours devant les juridictions européennes sont envisagés. sur Alta Frequenza


Revue de Presse

(Alta Frequenza)


#Corse « Puisqu’on vous dit que vous êtes français !!! Enfin, sauf quand… »

 

#Corse @SortuEh « Tous les peuples, toutes les personnes, tous les droits » « Herri guztiak, pertsona guztiak, eskubide guztiak »

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(Unità Naziunale – publié le 24 mai 2018 à 16h37) Samedi 20 mai, Sortu tenait un congrès international. Voici le texte publié sur le site officiel Sortu

Présence de Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse et d’une délégation de Corsica Libera (voir les articles en fin de pages)

Une force naquit dans notre pays,
Comme dans beaucoup d’autre endroit du monde.
Il voulait la liberté pour son peuple et sa société.
Il n’était ni le premier dans le monde, ni le dernier, ni le seul.
Euskal Herria n’a jamais agi seul.

La lutte pour la libération de vos peuples a été pour nous un exemple de dévouement et de dignité, où la solidarité envers Euskal Herria n’a jamais failli. C’est pour cela, qu’aujourd’hui nous voulons vous témoigner de notre gratitude et de nos remerciements. Vous ne marchez pas seuls. Nous ne marchons pas seuls.

C’est le moment de revendiquer le travail et la lutte que différents mouvements révolutionnaires et progressistes ont mené durant les dernières décennies dans différents points du globe. Chacun avec ces singularités propre, mais tous avec un objectif commun de libérer ces peuples et ces gens, avec le souhait de construire un monde meilleur.

Les conditions n’ont pas étés faciles, elles ne le sont pas moins aujourd’hui. L’activité criminelle du capitalisme qui a condamné des milliers de personne à la misère, les interventions militaires et l’ingérence politique permanente de l’impérialisme ainsi que l’exploitation démesurée des ressources naturelles ont provoqué une situation grave. La guerre, la faim, l’exploitation des êtres humains et des ressources sont aujourd’hui une constante dans le monde.

Que ce soit à Gaza, Ahmed, Soweto, Managua, Montevideo, Belfast, Medellin, El Aaiun, Ajaccio, Ahuachapan, Bilbo, Guayaquil ou dans d’autres coins de la planète, les défis sont aujourd’hui énormes, tant aux niveaux politiques, économiques, sociaux et culturels. Pour installer des systèmes politiques pleinement démocratiques, une société féministe et non-patriarcal, pour garantir les droits des plus défavorisés, pour offrir un présent et un futur à la jeunesse, pour récupérer les droits nationaux de nos peuples, pour garantir la subsistance de nos cultures et langues… Nous voulons placer la vie, la vie de nos peuples et de nos nations au centre de nos projets.

Tous les peuples, toutes les personnes, tous les droits.

Une force naquit dans notre pays,
Comme dans beaucoup d’autre endroit du monde.
Une nouvelle heure est arrivée au Pays Basque.
Ensemble avec les peuples représentés ici aujourd’hui,
nous marchons en avant, dans la solidarité et la coopération.
Comme il y a 60 ans, avec d’autre expérience du monde.
en avant sur le chemin de la liberté, nous sommes cette même force qui était née du peuple.


Congrès International de @SortuEH, présence de @Corsica_Libera et du Président de l’Assemblée de #Corse – @FMLNoficial @FSLN @FARC_EPueblo @mlntupamarosuy @PFLP_ @DFLPalestine @ELN_Paz @sinnfeinireland @kongrakurdistan @Fpolisario_


#Corse @JeanGuyTalamoni « Gure Etxea aitaren defendituko Dugu » au Congrès International de @SortuEH – @FMLNoficial @FSLN @FARC_EPueblo @mlntupamarosuy @PFLP_ @DFLPalestine @ELN_Paz @sinnfeinireland @kongrakurdistan @Fpolisario_


 


#Corse – Prisonniers politiques Basques dans les geôles françaises au 30 avril 2018

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(Unità Naziunale – Publié le 24 mai à 16h58) Voici la liste des prisonniers politiques basques incarcérés dans les prisons française au 30 avril 2018. Depuis cette date, un ‘rapprochement’ a eu lieu vers la prison de Mont-de-Marsan. D’autres informations en fin d’article…

ALENÇON – 830 km

  1. Iruretagoiena Lanz, Luis 358 (transféré à Mont-de-Marsan le 17 mai 2018)

ARLES – 750 km

  1. Aspiazu Rubina, Garikoitz 280
  2. Goieaskoetxea Arronategi, Ibon 403
  3. Suberbiola Zumaide, Igor 366

CLAIRVAUX – 1050 km

  1. Bengoa Lopez de Armendia, Asier 10 718
  2. Etxaburu Artetxe, Aitzol 10 816

FLEURY-MÉROGIS – 930 km

  1. Reta frutos, Iñaki 421 682-D
  2. Lesaka Argüelles, Izaskun 433 898

FRESNES – 930 km

  1. Goienetxe Iragorri, Xabier 981 576

LANNEMEZAN – 330 km

  1. Agerre, Didier 1 993
  2. Agirregabiria del Barrio, Arkaitz 2 768
  3. Barandalla Goñi, Oihan 2 614
  4. Esparza Luri, Iñaki 2 199
  5. Fernandez Iradi, Ibon 2 226
  6. Garitagoitia Salegi, Iurgi 2 769
  7. Haranburu, Frédéric 2 574
  8. Ilundain Iriarte, Alberto 2 765
  9. Maiza Artola, Jon Gurutz 2 764
  10. Segurola Kerejeta, Joseba 2 387

MONT DE MARSAN – 160 km

  1. Alduna Vallinas, Raoul 8 594
  2. Borrero Toribio, Asier 8 767
  3. Garro Perez, Zigor 8 569
  4. Sirven Auzmendi, Ekaitz 8 599
  5. Urbieta Alkorta, Josu 8 744

MOULINS-YZEURE – 800 km

  1. Abaunza Martinez, Javier 14 610
  2. Iriondo Yarza, Aitzol 16 145
  3. Martitegi Lizaso, Jurdan 14 736

MURET – CD – 430 km

  1. Fernandez Aspurz, Joseba 12 589
  2. Parot Navarro, Ion Kepa 9 680

OSNY – 970 km

  1. Pla Martin, David 58 687
  2. Barrios Santamaria ,Mikel 61 584

RÉAU – 930 km

  1. Albisu Iriarte, Mikel 3 002
  2. Karrera Sarobe Mikel 6 607
  3. Iparragirre Genetxea, Marisol 3001
  4. Ozaeta Mendikute, Ainhoa 7608
  5. Plaza Fernandez, Itziar 8161
  6. Sorzabal Diaz, Iratxe 9533

RENNES – 800 km

  1. Aranalde Ijurko, Maite 8740
  2. Areitio Azpiri, Alaitz 7992
  3. Bernadó Bonada, Marina 8613
  4. Sanchez Iturregi, Saioa 8899

ROANNE – 850 km

  1. Aramendi Jaunarena, Alaitz 2964
  2. Beyrie, Lorentxa 2224
  3. Moreno Martinez, Itziar 3119

SAINT-MARTIN-DE-RÉ –550 km

  1. Esnal, Jakes 14 207
  2. Martinez Bergara, Fermin 14 461
  3. Merodio Larraona, Zigor 14 716
  4. Mujika Andonegi, Ander 15 136
  5. Rubenach Roiz, Jon 14 494

SAINT-MAUR – 680 km

  1. Oiarzabal Txapartegi, Asier 4 833

TARASCON – 750 km

  1. Ezeiza Aierra, Asier 11 428

Iratxe Sorzabal Diaz qui purge une peine à Réau, est réclamée par Madrid en vertu de mandats d’arrêt européens pour y être emprisonnée suite à une condamnation d’un tribunal espagnol, après avoir été torturée. Fait nouveau, la cour d’appel de Paris a demandé un complément d’informations à la justice espagnole dans le cadre des trois MAE dont elle fait l’objet Des informations qui seront examinées en audience le 30 mai. La cour se penchera alors sur les réponses apportées par les magistrats espagnols quant aux circonstances de la garde à vue de 2001 et les preuves des faits pour lesquels elle avait été condamnée. Une expertise, examinée par la cour lors de l’audience du 6 dé- cembre, a corroboré les faits de torture dénoncés par la prisonnière basque après son arrestation. Ugaitz ErrazkinTelleria et Gorka Palacio Aldai qui ne sont plus sur cette liste ne sont pas libres pour autant : ils ont été livrés à l’Etat espagnol et sont détenus à Soto del Real (Madrid).


#Corse Prisonniers politiques – Nouveau rapprochement, ce qui porte à 12 le nombre de prisonniers rapprochés.

 

Rapprochement en #Corse refusé pour Alain Ferrandi et Pierre Alessandri – toujours en exil carcéral depuis 1999

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(Unità Naziunale – Publié le 24 mai 2018 à 22h53) La réponse à la demande de transfert en Corse (rapprochement familial) pour Alain Ferrandi et Pierre Alessandri est tombée :  énième refus. Plus de 19 années d’exil carcéral. Les deux hommes dont la peine de sûreté est terminée depuis 1 an se sont vu refusée la demande de levée de DPS en mars dernier.

Ils ont d’or-et-déjà reçu le soutien d’Aiutu Paisanu

(Dossier Alain Ferrandi et Pierre Alessandri sur Corsica Infurmazione)


(Unità Naziunale – Publié le 31 mars 2018 à 10h33) La demande de levé de son statut de DPS (Détenu Particulièrement Signalé) a donc été refusée en fin de semaine. (Le 10 mars dernier, Aiutu Paisanu lui apportait son soutien)

Le statut de DPS empêche tout rapprochement vers la Corse et la prison de Borgo

Vingt ans après les faits, trois hommes sont toujours emprisonnés pour l’assassinat du préfet Claude Erignac à Ajaccio, Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna.

Le 21 mai 1999, quatre hommes sont arrêtés. Un mandat d’arrêt est lancé contre un cinquième, Yvan Colonna.

Sept nationalistes sont mis en examen fin mai 1999: Pierre Alessandri, Vincent Andriuzzi, Alain Ferrandi, Marcel Istria, Didier Maranelli, Martin Ottaviani et Joseph Versini. Un huitième, Jean Castela, est mis en examen le 2 décembre 1999.

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Ils comparaissent en juin et juillet 2003 devant la cour d’assises spéciale de Paris.

MM. Ferrandi et Alessandri sont condamnés à perpétuité pour assassinat, les autres à des peines de 15 à 30 ans pour complicité. MM. Andriuzzi et Castela, présentés par l’accusation comme les « théoriciens », feront appel et seront acquittés en 2006.

Yvan Colonna est arrêté le 4 juillet 2003 dans une bergerie près du village d’Olmeto (Corse-du-Sud).

Huit ans plus tard et après trois procès, celui qui affirme n’avoir « jamais tué » personne, est condamné, le 20 juin 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité. La cour motive notamment sa décision par les mises en causes des autres membres du commando et de leurs épouses. « Yvan Colonna a tenu le rôle du tireur lors de l’assassinat », a jugé la cour.


Il reste en prison Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna. Outre ces trois hommes, quatre autres condamnés pour complicité dans cette affaire sont tous aujourd’hui sortis de prison.

YVAN COLONNA, 57 ans, a été interpellé en juillet 2003, après 4 ans de cavale dans le maquis corse. Condamné à perpétuité le 13 décembre 2007 puis à la perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans en appel en 2009, il est condamné une troisième fois à la perpétuité (sans période de sûreté) en 2011 après l’annulation par la Cour de cassation du verdict d’appel pour vice de forme.

Emprisonné à Arles, il a fait plusieurs demandes de rapprochement en Corse, toutes refusées.

Il ne pourra prétendre à une libération conditionnelle qu’à partir de 2021.

Son avocat Patrice Spinosi, a fait une demande de révision du statut de « Détenu particulièrement signalé » (DPS) qui empêche tout transfèrement vers la maison d’arrêt de Borgo –qui ne peut accueillir ce type de détenus– et qui est actuellement à l’étude par le Conseil d’Etat.

ALAIN FERRANDI, 57 ans, considéré comme le « chef » du commando Erignac, a été interpellé en mai 1999, puis condamné à la perpétuité le 11 juillet 2003.

Il a lui aussi déposé plusieurs demandes de rapprochement en Corse, toutes refusées. Alain Ferrandi a fait l’objet de 14 transferts depuis son incarcération.

Après avoir purgé ses 18 ans de sûreté, Alain Ferrandi a rejoint en décembre 2017 le centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), où il devait être suivi par des psychiatres pendant plusieurs semaines dans le cadre du Centre national d’évaluation (CNE), selon une source judiciaire. Il s’agit de démarches préalables à une éventuelle libération conditionnelle. Il est actuellement (mars 2018) incarcéré à la Maison Centrale de Poissy. Son statut de DPS maintenu pour l’année en cours.

PIERRE ALESSANDRI, 59 ans, qui s’est accusé d’être le tireur du commando, a été interpellé le 22 mai 1999 et condamné à la perpétuité le 11 juillet 2003.

Une demande de libération conditionnelle a été déposée par son avocat Eric Barbolosi à la fin de la période de sûreté de 18 ans de la peine. Il est actuellement incarcéré à Réau au Centre Pénitentiaire du Sud Francilien (Mars 2018)

DIDIER MARANELLI, condamné à 25 ans de réclusion pour avoir fait le guet devant la préfecture, est sorti en mars 2017.

MARTIN OTTAVIANI, le chauffeur du commando condamné à 20 ans de prison, a été libéré en avril 2012.

MARCEL ISTRIA, condamné pour complicité à 20 ans de réclusion, a toujours nié son implication: transféré à la prison de Borgo en juillet 2011, il a été libéré en août 2014.

JOSEPH VERSINI, condamné à 15 ans de réclusion pour complicité, est sorti de prison en août 2008.


(22 mars 2017) Les familles d’Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri dénoncent des « pressions politiques » sur l’instruction judiciaire.

Rapprochement refusé et statut de DPS confirmé une nouvelle fois en février dernier, dans deux mois, en mai 2017, Alain et Pierre seront conditionnable, ils arriveront à la fin de la période de sûreté comprise dans leur peine. Interpellé en 1999 et condamné à perpétuité en 2003, cela fait maintenant 18 années passées en prison loin de chez eux.

(Corse Matin)


(21 février 2017) Maintien en statut de DPS de Pierre Alessandri, selon la coloniale pour ces raisons  ; Compte tenu de l’appartenance à une organisation terroriste et également du soutien extérieur dont il pourrait disposer,  ; compte tenu de la gravité des faits pour lesquels il est condamné et du trouble à l’ordre public que représenterait son évasion


(9 février 2017) : Réunion au Ministère de la Justice :  Rapprochement refusé pour Alain Ferrandi et Pierre Alessandri


Mise à jour du 01 aout 2015 : Enième demande de Petru Alessandri, énième refus de l’Etat Colonial en juillet 2015 (sur ce lien)

(article du 4 octobre 2014, toujours pas rapprochés) Deux prisonniers politiques corses, Alain Ferrandi (53 ans) et Pierre Alessandri (55ans), tous les deux condamnés à perpétuités pour l’assassinat du Préfet Erignac en février 1998, se sont adressés au Ministre de la Justice et Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial en Corse. Rapprochement refusé depuis des années pour des raisons fallacieuses.

Alain Ferrandi et Pierre Alessandri avaient été interpellé en Mai 1999 (21/22) et condamnés à perpétuité lors du procès de juillet 2003 (le 11 le verdict tombait), plus de 15 ans après, ils ne sont toujours pas rapprochés, ce qui est aussi le cas d’Yvan Colonna, qui condamné à la même peine, mais incarcéré en juillet 2003, n’a toujours pas bénéficié d’un rapprochement familial, soit après 11 ans de prison dans toutes les prisons de France…

Pierre Alessandri et Alain Ferrandi sont aujourd’hui incarcérés à la maison centrale de Poissy, sous le statut de détenu particulièrement signalé (DPS). Leur demande de rapprochement familial n’a cependant jamais abouti, en raison principalement de cette inscription au registre des DPS, un statut qui ne se justifie pas selon leurs avocats. Il y a huit critères pour inscrire un détenu au rang de DPS, qui répondent tous « au risque d’évasion », « à l’intensité de l’atteinte à l’ordre public que celle-ci pourrait engendrer » ou « au comportement particulièrement violent en détention »

FerrandiAlainPierreAlessandriprisonnierpolitiquecorseDans le même cas de figure, Carlu Santoni, interpellé en avril 1996 et condamné à 28 ans de prison en 1999, libérable en 2019, n’avait bénéficié d’un rapprochement qu’en mars 2011 (le 17), soit plus de 15 ans après son incarcération.

Petru Alessandri et Carlu Santoni avaient en décembre 2010 écrit une lettre ouverte au Ministre de la justice de l’époque « Nous sommes incarcéré en ce qui nous concerne depuis 15 ans et 12 années dont 6 années passées à Lannemezan. Nous demandons régulièrement à ce que soit appliqué votre loi sur le rapprochement familial, en vain, malgré les promesses des différents ministres ou hommes politiques en charge du dossier. »

16 ans après, toujours pas de rapprochement familial

Aujourd’hui ce sont Petru Alessandri et Alanu Ferrandi qui prennent la plume pour écrire à la Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial. Lors de son interpellation, Pierre Alessandri était agriculteur à Cargèse, exploitant d’une distillerie d’huiles aromatique, il est aujourd’hui soutenu par l’Associu Sulidarità. Alain Ferrandi, lui aussi, était agriculteur dans la même région, après son incarcération il était soutenu par Sulidarità, puis par l’Associu Cuscenza Viva. Ils avaient une vie sociale et familiale.

Ces deux militants ont des enfants, des familles et des amis qui ne peuvent pas bénéficier de visites régulières et ce, après plus de 15 ans d’incarcération. Ils sont à deux ans et demi de leur peine de sûreté, et ne peuvent bénéficier du-dit rapprochement alors que d’autres détenus eux en bénéficient, mais ils ne sont pas des patriotes corses…

Rapprochement au compte goutte

L’Associu Sulidarità et le Comité anti Répression ont dès 1998 portés le dossier du rapprochement partout où il était possible de le porter, Assemblée de Corse, Assemblée Nationale, devant les commissariats, au sein des mairies de Corse, paralysant la Corse lors d’actions d’envergures, opérations coup-de-poing aussi souvent que possible, y compris à Toulon, sur le sol français. Revendication du rapprochement portée par les structures publiques, syndicales, humanitaires et clandestines du mouvement national.

Plus de 15 ans de revendications, et toujours la même volonté de l’Etat Colonial de laisser traîner les dossiers… Deux ans sans rapprochement mais dans le même temps, au moins 10 militants ont été incarcéré. Moins d’une dizaine de militants sont actuellement à Borgu, alors qu’au moins 17 patriotes sont toujours incarcérés en France. 

Depuis les rapprochements de 2011 et 2012, pratiquement aucun prisonniers politiques corses n’a bénéficié d’un rapprochement familial, et ce, malgré toutes les « lois » et autres décrets pouvant justifier de les faire rentrer en Corse.

Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna, ne sont toujours pas rapproché malgré plus de 16 et 12 ans de prison en France.

Nicolas Battini, Cesari Jean Pascal, Peru Emmanuel, Tomasi Cyril, Ceccaldi Xavier, Susini Laurent, Courbey Cédric, Ganu Marc, Eric Marras, Félix Benedetti sont toujours en préventive, et selon les cas, les dossiers sont clos et ils pourraient bénéficier eux aussi d’un rapprochement familial.

Andreani Sampieru, interpellé en avril 2011 et condamné à 8 ans de prison en juillet 2014, peut bénéficier d’un rapprochement familial

Condatini Paul andré, interpellé en décembre 2012, et condamné à 4 ans de prison peut bénéficier d’un rapprochement familial.

Pittiloni Jean marie, condamné à 12 ans de prison en 2012, et incarcéré depuis 2008, a pour l’instant vu toutes ces demandes de rapprochement refusées. Dont la dernière faite en novembre 2013 et refusée en aout 2014, refus du à son statut « DPS ». L’Associu Sulidarità avait tenue une conférence de presse en décembre 2012… « S’agissant de Mr. Pittiloni, on marque statut de DPS: votre profil pénitentiaire n’est pas compatible avec le centre pénitentiaire de Borgo, parce que celui-ci n’est pas adapté pour recevoir des détenus particulièrement signalés », explique-t-il, reprenant un courrier de l’administration pénitentiaire.

Nasica Joseph, interpellé en avril 2008 et condamné à 12 ans de prison en juillet 2012 peut bénéficier d’un rapprochement familial…

D’autres prisonniers politiques aussi devraient en bénéficier


Voici la lettre ouverte de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi :

« Madame la garde des sceaux, Ministre de la justice,
En choisissant de nous adresser à vous par l’intermédiaire d’une lettre ouverte nous contrevenons sciemment au principe de discrétion respectueuse que nous nous étions imposés au cours de ces seize années de détention.

Si nous prenons la plume aujourd’hui, c’est pour vous faire part de notre incompréhension, de nos doutes mais aussi de notre amertume. En effet, malgré un comportement jugé irréprochable par l’administration pénitentiaire, nous ne pouvons toujours pas envisager notre transfèrement en Corse, à proximité de nos familles respectives et dans un cadre de détention favorisant notre réinsertion future.

Les motifs invoqués par votre administration sont de plusieurs natures :

  • Inscription au répertoire des détenus particulièrement signalés,
  • Fin de peine de sûreté encore trop éloignée de son terme (nous sommes à deux ans et demi de l’échéance),
  • Risques de troubles à l’ordre public,
  • Risques d’évasion avec fort retentissement médiatique.

Ces motifs ne nous semblent plus aujourd’hui des justifications sérieuses et valables dans la mesure où nos comportements, comme ceux de nos co-inculpés prouvent, au quotidien, notre détermination à recouvrer une vie économique et sociale équilibrée et respectueuse de l’ordre public.

En réitérant publiquement notre souhait d’être transféré en Corse et plus particulièrement au centre de détention de CASABIANDA nous répondons à votre affirmation selon laquelle, vous n’auriez pas enregistré de nouvelles demandes de transfert et posons, sur le fond, une question qui renvoie nécessairement à l’équité de traitement face aux décisions du pouvoir politique qu’il soit de droite ou de gauche…

Pourquoi des demandes de transfert à destination du centre de détention de CASABIANDA et émanant de la centrale de POISSY, ont été formulées pour le compte de détenus, sans attaches particulières avec la Corse et dont certains sont à plus de sept ans de la fin de leur peine de sûreté ?

De telles initiatives jettent le trouble et renforcent ces sentiments d’injustice, de discrimination et d’intolérance qui caractérisent encore trop souvent notre relation à la France.

Cette interpellation publique est, vous l’avez compris, une main tendue en direction d’une des personnalités majeures du monde politique français, qui a su au fil de toutes ces années témoigner de son attachement aux valeurs d’humanisme et de justice sociale.
Nous espérons que cette interpellation sera comprise et entendue. Nous ne demandons pas de régime de faveur mais la simple application de la loi.

Cordiales salutations.

Alain FERRANDI – Pierre ALESSANDRI »


Revue de Presse

(Corse Matin

#Corse @Sulidarita « Per tutti i nostri fratelli in esiliu carcerale, hè ora di u ritornu »

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(Unità Naziunale – publié le 25 mai à 11h58) Incarcérés depuis 19 ans et conditionnables depuis plus d’un an, Petru Alessandri et Alanu Ferrandi se sont vus refuser leur transfèrement à la prison de Borgo alors même que l’administration pénitentiaire avait donné un avis favorable.

La commission de levée du statut DPS avait voté à l’unanimité en faveur du retrait de cet obstacle au rapprochement.

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Le prétexte évoqué par le Ministère de la Justice est que leur profil « ne correspond pas à une incarcération a Borgu ».

VINDETTA CULUNIALE !

Un recours a d’ores et déjà été déposé par leurs avocats.

Il s’agit donc là d’une décision purement politique prise en contradiction avec les procédures normales s’appliquant à tous les détenus, qui résonne comme un écho sinistre du discours vindicatif d’Emmanuel Macron lors de sa visite en Corse.

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Du côté de l’état français, l’heure ne semble donc pas être à l’apaisement mais à la perpétuation d’une vengeance indigne d’un pays qui prétend donner des leçons de morale au monde entier. Le peuple corse ne quémande pas la clémence d’un « maître bienveillant » mais exige la justice !

Per tutti i nostri fratelli in esiliu carcerale, hè ora di u ritornu !

Associu Sulidarità
25 mai 2018

#Corse L’APC s’inquiète de la perte d’un poste d’enseignant à l’école Pasquale Paoli

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(Unità Naziunale publié le 25 mai à 19h35) L’école maternelle Pasquale Paoli des cannes à Ajaccio risque de perdre un poste d’enseignant la prochaine rentrée scolaire.

Le manque d’inscription d’élèves dans cette école mais surtout dans la filière bilingue va conduire à la fermeture d’une classe bilingue!!!!

Les élus APC informent les parents désireux d’inscrire leur enfants dans une filière bilingue qu’il reste des places à l’école maternelle Pasquale Paoli.

Sachez que l’école est prête à accueillir des enfants de 2 ans et demi.

L’Associu di i Parenti Corsi

#Corse Liste de @Sulidarita : 6 prisonniers politiques, dont 5 à Borgu + 9 libérés sous contrôles judiciaires

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#LeFilRougedelaRédaction

Voici la liste actualisée (MAI 2018) des prisonniers politiques pris en charge par l’Associu Sulidarità. Pour chaque patriote corse incarcéré, l’Associu doit trouver les moyens de financement minimal de 200€ de mandat par prisonnier et par mois, ainsi que 6000€ par dossier et prisonnier. Si vous voulez aider l’Associu Sulidarità sans bouger de chez vous, c’est ici que cela se passe (lien) (Il y a d’autres prisonniers politiques pris en charge par d’autres associations, ou sans association, chaque avancée obtenue par Sulidarità concerne l’ensemble des prisonniers politiques par répercussion directe, NDLR corsicainfurmazione.org)


 


CP Sud Francilien CNE le Plessis Picard Réau . 77558 Moissy Cramayel

alessandri petru
Alessandri Pierre n°écrou 9845 cell 115 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants. Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018


Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex

Franck Paoli, 35 ans, né le 25 juillet 1982, Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive – rapatrié en corse le 14 mai 2018

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentista
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Battini Nicolas n°écrou 83886 23 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison.  rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo

verdighjiseppumaria19ans
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU

Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 24 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016

charles_santoni
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU 

Santoni Charles n°écrou7233 52 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999,  libérable en 2019


Courbey Cedric, , 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana, rapproché le 28 février 2018

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LIBERATION, ASSIGNATION A RESIDENCE, SOUS CONTROLE JUDICIAIRE, LIBRE


Antoine PES écrou 10507 interpellé en octobre 2015 (le 25 un dimanche), incarcéré, en préventive, rapproché le 23 février 2018. En liberté provisoire depuis le vendredi 25 mai 2018.

PozzodiBorgoPascal
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo écrou 10508 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive, rapproché le 23 février 2018. Libéré sous bracelet électronique le 9 avril 2018. Toujours dans l’attente d’un procès

cyril
Garcia­ Tomasi Cyril n°écrou 54587 31 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal.  libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

xavier
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse agé de 33 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

laurent
SUSINI LAURENT n°écrou 407955 27 ans, 30 ans Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

marc
Ganu Marc n°écrou 16876 à meaux 50 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’un procès

PierrePaoli
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c 65 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016, dans l’attente d’un procès. Rapproché en Corse le 23 novembre 2016.

emmanuel
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 37 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès

CesariJEanPAscalCorsicaLibera
Cesari Jean Pascal écrou 975031 63 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence)

JeanMariePittiloni2016
Pittilloni jean marie 28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine

Contadini paul andré 2005
Contadini paul andré en 2005

Contadini Paul- André n°écrou 9513 34 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP. Libéré sous bracelet électronique fin décembre 2017. Fin de peine Février 2018

sampieruAndreani
Andreani Sampieru n°écrou 9288 30 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu, libéré le 9 aout 2016. A effectué sa peine, libre

PaulIstria
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants.rapproché en corse en décembre 2012. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre

Nasica
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de  PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre

MARANELLI200401
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison  le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, rapproché en corse le 6 juillet 2011 avec Marcel Istria Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine

tomasiniPP
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre 2016 #Borgo. Libéré le 18 juillet 2017, Fin de peine. FIJAIT

Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, 7 Avenue des Peupliers, 91700 Fleury-Mérogis

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