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#Corse 9 prisonniers politiques dont 5 à Borgu, des assignés à résidence, des recherchés… Fijait… #Demucrazia

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Comme tous les ans ou presque depuis 2012, voici la liste non exhaustive des prisonniers politiquesListe dont les adresses carcérales et les numéros d’écrous sont à jour (MAI 2018), il y a des patriotes recherchés, d’autres assignés à résidence, des libérés sous contrôle judiciaire, des mises en examen depuis l’affaire Erignac, et surement quelques uns non listés, sans parler des anciens prisonniers politiques fichés S, tout comme les nouveaux (:/)Il y a aussi quelques renseignements sur le coût financier des familles lors d’un déplacement, et des informations personnelles pour ne pas oublier qu’ils sont avant tout, des pères, des enfants, des parents, des socios professionnels, des amis, des collègues de travail, des patriotes corses qui, aujourd’hui ne sont toujours pas libérés.

I Scrianzati

(Article mis à jour en fonction de l’actualité)

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Centre pénitentiaire de Borgu

Franck Paoli, 35 ans, né le 25 juillet 1982, Interpellé le 12 septembre 2017 , recherché depuis 2014, Restaurateur, originaire de Pastricciola. Incarcéré le 14 septembre 2017 à Fleury Mérogis en préventive – rapatrié en corse le 14 mai 2018

lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentista
Battini Nicolas n°écrou 83886 21 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison.  rapproché en Corse le 17 novembre 2016 #Borgo

verdighjiseppumaria19ans
Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 23 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016

charles_santoni
Santoni Charles n°écrou7233 52 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999,  libérable en 2019


Courbey Cedric, 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana, rapproché à Borgu le 28 février 2018


VILLEPINTE

Maison d’arrêt de Villepinte Avenue Vauban 93422 Villepinte cedex


Serge Poilblan
Écrou 36505

Incarcéré depuis juin 2015


Unité Centrale d’ARLES

– BP 90241 – 13637 ARLES CEDEX
Distance : 450KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 460 €
AVION  (150€) TRAIN 30 €+ TAXI MARIGNANE MARS A/R 100 € 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

yvancolonnaLogoSiteofficiel
Yvan Colonna N° écrou 270/Batiment A/Cellule 116
55 ans, interpellé en juillet 2003, condamné à perpétuité, La cour le condamne le 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, 2009 Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Libérable en 2021

Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.

Vous pouvez aidez Yvan Colonna en vous rendant sur ce lien


FRESNES

Centre pénitentiaire de Fresnes CNO 303 allée des Thuyas 94260 Fresnes

 


Centre Pénitentiaire du Sud-Francilien Réau  CNE le Plessis Picard Réau . 77558 Moissy Cramayel

 

alessandri petru
Alessandri Pierre n°écrou 9845 cell 115 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants.Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018


POISSY

Maison centrale de Poissy 17 rue de l’abbaye 78300 Poissy

FerrandiAlanu

Écrou 11477 – 4D62

Alanu Ferrandi
54 ans, interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, originaire de CONCA, 1 enfant. 
Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées. Alain Ferrandi a quitté en décembre 2017 la centrale de Poissy (Yvelines) où il était incarcéré, pour rejoindre une autre prison, le centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), où il va intégrer un « centre national d’évaluation ». Là, pendant six semaines, il restera sous observation, notamment par des psychiatres. Le prélude à un long parcours au terme duquel un tribunal d’application des peines décidera d’accorder ou de refuser sa demande.  Il s’agit de démarches préalables à une éventuelle libération conditionnelle. Rapprochement en Corse refusé ce 24 mai 2018


FLEURY MEROGIS

7,avenue des peupliers 91705 Ste Geneviève des bois cedex
Distance : 1800 KM A/R : Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 500 €
AVION AJA ORLY (250€) TAXI a/r 70€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

 


Libérés et/ou assignés à résidence, sous contrôle judiciaire / Procès à venir


Antoine PES écrou 10507 interpellé en octobre 2015 (le 25 un dimanche), incarcéré, en préventive, rapproché le 23 février 2018. En liberté provisoire depuis le vendredi 25 mai 2018.

BenedettiFelix
Benedetti Félix n° écrou 967 709 D2 cellule 496, interpellé le 6 mars 2013, toujours en préventive , assigné à résidence début septembre 2015, assignation levée le 28 février 2017, de retour en corse le 3 mars 2017, procès le 1er juin, condamné à 5 ans de prison, Procès le 4 avril 2018, délibéré le 30 mai


PozzodiBorgoPascal
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°10508 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive, rapproché à Borgu le 23 février 2018. Libéré sous bracelet électronique le 9 avril 2018. Toujours dans l’attente d’un procès


cyril
Garcia­ Tomasi Cyril n°écrou 54587 28 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal.  libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

xavier
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

laurent
SUSINI LAURENT n°écrou 407955 27 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

marc
Ganu Marc n°écrou 16876 à meaux 47 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’un procès

PierrePaoli
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c 64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016, dans l’attente d’un procès

emmanuel
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès

CesariJEanPAscalCorsicaLibera
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence)


Contadini paul andré 2005
Contadini paul andré en 2005

Contadini Paul- André n°écrou 9513 34 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans sur le dernier procès. Peine confirmé de 7 ans, pourvoir en cassation rejeté, fin de peine septembre 2018, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP. Libéré sous bracelet électronique fin décembre 2017. Fin de peine Février 2018

JeanMariePittiloni2016
Pittilloni jean marie 28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine

FILI
Pierre Thomas FILI, 30 ans
Incarcéré puis laisser libre sous contrôle judiciaire, assigné à résidence, dans l’attente de son procès, condamné à 7 ans de prison en mai 2015, incarcéré sur Paris, puis rapproché à Borgu en 2016. 1 enfant, Libéré sous contrôle judiciaire en conditionnelle sous bracelet électronique en 2016, libre fin de peine


sampieruAndreani

Andreani Sampieru n°écrou 9288 30 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu libéré le 9 août 2016. Peine totale effectuée


MARANELLI200401
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison  le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, rapproché en corse le 6 juillet 2011 avec Marcel Istria Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine


PaulIstria
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants.rapproché en corse en décembre 2012. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre


Nasica
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de  PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre


eric-Maras
M. Marras Eric, 31 ans,  n°écrou 412-356-P D5 né le 31/12/1985
interpellé fin mars 2011 et incarcéré en avril 2011, Procès le 22 mai 2015 – 12 à 15 ans de prison requis, condamné à 8 ans ferme, rapproché à Borgu le 23 mars 2016, puis le 12 avril 2016 assigné à résidence sur Salon de Provence.  libre fin de peine


tomasiniPP
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo, libéré le 18 juillet 2017, fin de peine


 

presosprisonnierpolitiquecorsepatrtiottiincarcerati
Lisandru Plasenzotti, interpellé le lundi 22 mars, incarcéré le 26 mars à Fresnes. libéré le samedi 9 avril 2016


#Corse @Sulidarita « Libération d’Antone Pes hier »

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(Unità Naziunale – Publié le 26 mai à 09h00 Notre frère Antoine Pes a été provisoirement libéré ce vendredi 25 Mai, dans l’attente de son procès.

Antoine avait été arrêté en Octobre 2015 après 3 ans de cavale, transféré à Paris puis à Meaux et finalement rapproché à Borgo le 23 Février 2018.

Sa demande de liberté provisoire avait été dans un premier temps refusée par le juge. Suite à la procédure d’appel engagée par son avocat la chambre d’instruction a décidé sa mise en liberté.

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Sulidarità prend acte de cette libération qui soulagera notre ami et sa famille.

Antone liberatu !

Pour autant Les Corses ne sont pas dupes des manœuvres étatiques consistant à « souffler le chaud et le froid” et envoyer des signaux contradictoires.

Notre peuple attend une solution globale, l’arrêt des poursuites et des persécutions liées au contexte politique Corse. Tel est le sens de la revendication d’amnistie portée par l’ensemble de notre peuple.

Sulidarità continuera de se mobiliser tant que cet objectif politique ne sera pas atteint.

Libertà per Antone e tutt’i patriotti .

Amnistia

Associu Sulidarità
26 mai 2018

#Corse @AiutuPaisanu s’élève contre l’acharnement politico-judiciaire envers Alain Ferrandi et Pierre Alessandri. 

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(Unità Naziunale Publié le 26 mai à 14h58) Aiutu Paisanu s’élève contre l’acharnement politico-judiciaire envers Alain Ferrandi et Pierre Alessandri

La non levée de leur statut de DPS est une directive du Ministère qui bloque leur rapprochement à Borgu, alors même qu’ils sont incarcérés depuis 19 ans, qu’ils ont un comportement irréprochable en prison et qu’ils sont conditionnables.

Par conséquent l’Etat considère que le dossier Erignac est une cause qui dépasse le droit, et qui rejoint le domaine du conflit politique non soldé. 

Aiutu Paisanu appelle la société corse à se mobiliser, pour que la situation des prisonniers condamnés à perpétuité ne devienne pas un scandale pour les droits humains.

Aiutu Paisanu

#Corse STC – Mouvement de grève à partir du 28 mai au Crédit Lyonnais

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(Unità Naziunale – publié le 26 mai 2018 à 16h51) Suite aux refus de négocier de la Direction et afin de se battre contre une baisse de leur pouvoir d’achat les salariés du Crédit Lyonnais débuteront dès Lundi 28 à partir de 8h un mouvement de Grève.

Les agences du Crédit Lyonnais seront donc fermées.

Ce mouvement est également suivit par FO.

STC

#Corse Assemblée Générale du PNC le samedi 9 juin 2018

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(Unità Naziunale – publié le 26 mai 2018 à 17h41) Le samedi 9 juin 2018, à partir de 15 heures 30, le PNC tiendra son Assemblée Générale, à Corti, lieu-dit « A Chjusellina » (route d’Aleria).

A cette occasion, les militants et sympathisants débattront des grandes thématiques d’actualité, ainsi que des axes qui structureront le projet de société du PNC.

L’Assemblée Générale se conclura par la motion d’orientation présentée et soumise au vote par le Secrétariat Général du Parti.

Partitu di a Nazione Corsa

#Corse – Grande Manifestation le 16 juin 2018 pour les prisonniers politiques

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(Unità Naziunale – Publié le 5 avril 2018 à 07h54Le premier but de cette conférence de presse est de rappeler clairement l’injustice subie par les prisonniers T Haramburu, J Esnal, J Parot et U Parot.

Ils on été condamnés à perpétuité par la Cour d’assises spéciale de Paris et Unai Parot a été condamné à 40 ans de détention par le Tribunal Suprême espagnol. Ils ont largement fait leur peine au regard des peines de sûreté auxquelles ils étaient condamnés et à partir desquelles ils pouvaient demander des libérations conditionnelles. En effet J Parot a une peine de sûreté de 15 ans et, T Haramburu et J Esnal des peines de sûreté de 18 ans. Toutes les demandes de libération ont été refusées malgré le luxe de pécaution pris par les services qui évaluent la recevabilité de ces demandes sur des durées de temps très éprouvantes.

Or ils entrent ce mois-ci dans leur 29 ème année de détention. Nous dénonçons avec force que la justice n’est pas juste c’est-à-dire que dans leur cas elle bafoue l’application de la loi à laquelle n’importe quel détenu a droit, en l’occurrence le droit à une libération conditionnelle quand toutes les conditions sont remplies et elles le sont. Tous les détenus sont des personnes inviolables dans ce qui les définit à travers leurs devoirs mais aussi leurs droits. La société basque ne comprend pas et n’accepte pas que leur situation soit prise en étau par les rouages judiciaires qui montrent parfois que la justice semble exister mais pour aussitôt la voir niée par une autre instance, notamment celle du parquet. C’est ce qui s’est passé dans le cas récemment traité de Jon Parot. Alors que le Tribunal d’application des peines répondait favorablement à la 5 ème demande de libération conditionnelle, dans l’heure suivant cette décision de bon sens, il s’est trouvé un procureur pour faire appel recourant à des arguments fallacieux et pernicieux. La Chambre d’application des peines de la Cour d’appel de Paris lui a donné raison maintenant J Parot en prison.

En plus d’une justice juste, nous demandons une justice humaine qui ne tue pas l’espoir dans le cas du Processus de paix et qui doit favoriser le vivre-ensemble d’une société qui se reconstruit après le conflit et les années de souffrance. Nous dénonçons cette continuation de la souffrance dans ce non respect de la loi.

Nous illustrons ce non respect des droits des prisonniers basques en portant à votre connaissance qu’un accident qui a détruit le véhicule, s’est produit ce week-end alors qu’une famille se rendait à Arles sur une distance qui nous le rappelons ne rentre pas dans les prescriptions de la Convention de Genève qui dit qu’un prisonnier de longue peine ne doit pas être dans une prison éloignée de plus de 400km de son lieu de résidence. Nous demandons le rapprochement de tous les prisonniers immédiatement et là encore l’application de la loi. Nous serons attentif aux déclarations de la délégation lors du forum organisé par Bake bidea et artisans de la paix les 6, 7 et 8 avril intitulé « un an après le désarmement: bilan: enjeux et perspectives ».

Le deuxième but de cette conférence de presse est aussi de vous rappeler que le 14 avril est organisée une action d’ampleur préparée par Bagoaz à travers 10 rendez-vous entre Bayonne et Saint Jean de Luz où nous déclarerons « pas un jour de plus ».

Enfin nous vous informons que le samedi 16 juin 2018 aura lieu une grande mobilisation pour continuer notre action en regard des importantes demandes en matière de prise en compte de libération conditionnelle.

BaGOaz 

#Corse Procès de patriotes corses en juin, l’appel à soutien de @Sulidarita

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(Unità Naziunale – Publié le 10 mai 2018 à 17h53Un procès de 9 militants corses se tiendra du 11 au 22 juin 2018 pour des faits remontant à 2012, soit 2 ans avant le dépôt des armes du FLNC UC.


 » Du 11 au 22 juin prochain, la cour d’assises spéciale de Paris jugera neuf militants pour leur participation « supposée » à divers degrés à une série d’attentats commis dans les nuits du 10 au 11 mai (une trentaine d’attentats à l’explosif commis en mai sur l’île contre 17 résidences appartenant à des « non corses », revendiqués le 2 juin par le FLNC UC) et du 7 au 8 décembre 2012 (Cette nuit-là, une vingtaine d’attentats avaient touché des résidence secondaires en Corse dans la nuit du 8 décembre 2012), contre des résidences secondaires dans le Valinco. Les attentats n’avaient occasionné que des dégâts matériel. Ils avaient été revendiqués par le FLNC UC, toujours actif alors, au nom de « la lutte contre la spéculation immobilière ».

Le FLNC a déposé les armes le 14 juin 2014. Mais si le FLNC a déposé les armes 18 mois après les faits visés, la répression n’a pas cessé pour autant. Les services policiers et judiciaires n’en ont pas pour oublié les suspects qu’elle avait dans le collimateur. Et ce alors que de nombreuses interpellations avaient toujours lieu, notamment dans les milieux de la jeunesse nationaliste…

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Pendant quatre ans, trois juges d’instruction parisiens ont planché sur l’affaire, appuyant leur enquête sur des écoutes téléphoniques et des sonorisations de véhicules et de commerces. Pour mettre au jour, selon la vision de l’accusation, « une association de malfaiteurs en vue de commettre des actes de terrorisme », un réseau de « trafic d’armes » et de préparation d’engins explosifs.

Voici l’appel à soutien de l’Associu Sulidarità :

 

 Anu bisognu di Voi !

“ Cari cumpatriotti, l’Associu Sulidarità s’adresse à vous à l’occasion d’un événement particulier nécessitant un effort particulier de soutien populaire aux militants aux prises avec l’appareil judiciaire français. Du 11 au 22 juin prochain se tiendra à Paris le procès de 9 de nos frères poursuivis pour des faits en relation avec la situation politique de la Corse.

Tous comparaissant libres, les frais s’annoncent colossaux, excédant largement les possibilités habituelles de l’Associu. Hébergement des militants, de leurs familles et de leurs avocats durant 10 jours à Paris, frais de transports, nourriture …. Sulidarità fait donc, une fois de plus, appel à votre générosité militante, à votre conscience politique, à votre esprit patriotique. Votre don, même minime, sera une participation à un effort collectif qui apportera à nos frères un soutien matériel concret, mais aussi moral dans cette épreuve que constitue toujours un procès politique.

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« Per avè pensatu corsu » ces 9 militants seront en première ligne face à l’appareil répressif colonial.

Anu bisognu di voi, di u vostru sustegnu, di a vostra Sulidarità ! Aiutateli !”

Si vous souhaitez faire un don :
– Par chèque libellé au nom de l’Associu Sulidarita
Adresse : 19 rue Paul Colonna d’Istria. 20090 Ajaccio  »

Source


#Corse Aider financièrement @Sulidarita, c’est aider les familles et les prisonniers politiques

 

#Corse – L’ouverture prônée par Georges Mela : Mythe et réalité …

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(Unità Naziunale – Publié le 27 mai 2018 à 14h53) »Tant que le pouvoir restera hors de la portée du peuple, la démocratie ne restera qu’une rêvasserie. » – Mofaddel Abderrahim

Revenons sur l’interview – donnée à Corse Matin le 9 janvier 2018 – du maire de Portivechju. Penchons – nous un instant sur ses grandes tirades et autres petites phrases sybillines. Analysons l’essentiel de ses propos d’alors : l’ouverture. Et analysons que, au delà de cet aspect communicatif, un constat municipal s’impose à nos yeux remettant en cause cette dithyrambique proclamation …

Pour Georges Mela, expliquant les récentes victoires électorales par les nationalistes,  » un effet dégagisme a soufflé sur la Corse « . Invraisemblable

explication qui laisse supposer la reconnaissance d’un système archaïque désormais dépassé, rejeté par l’ensemble des couches sociales de l’île, et pour lequel il demeure quand même ici sur la commune l’un des représentants… Toutefois ce  » dégagisme  » a semble t-il – toujours selon notre premier magistrat – atteint ses limites devant la  » dernière citadelle  » et qui peut se justifier selon lui par la proximité  » d’un homme avec sa population « . Sauf que les derniers résultats électoraux – municipaux, législatifs, territoriaux – mettent en relief la réalité accrue d’un fort mécontentement qui est loin d’être relatif. Au demeurant, et sans excès d’analyse aucune, les oppositions porto – vecchiaises – particulièrement celles patriotiques – sont en potentialité majoritaire…

Car la gestion de la ville, son évolution, son expansion ont malheureusement accentué une politique où la dépossession foncière et la spéculation immobilière ont trouvé bonne place. Une politique qui a avant tout consacré un tout – tourisme déprédateur au détriment d’un développement économique, social et culturel endogène. Une politique ou les habitants naturels de la commune perdent peu à peu fonction de leur citoyenneté au détriment d’une financiarisation avillissante des comportements.

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En 2016, la population – selon les chiffres transmis par la municipalité – est de 12 644 habitants. Ce chiffre qui situe la commune porto – vecchiaise en troisième ville de Corse en nombre d’habitants s’accompagne d’un tout autre constat : Portivechju est en moyenne la plus pauvre des trois agglomérations insulaires, selon l’Insee. Une pauvreté qui ne saurait se circonscrire au seul quartier de U Pifanu, mais bien étendue en ville et ses hameaux environnants …

L’attrait de la « cité balnéaire » confine au mirage tout comme son développement économique actuel qui engendre de facto bien des disparités – sociales et culturelles – dans la région. Pour reprendre les termes de l’éditorialiste Jean Poletti ( Paroles de Corse – janvier 2018 ), que je superpose à Portivechju, j’affirme que la ville est proche du « décrochage économique « , avec  » chômage endémique, une jeunesse déboussolée, des retraités devenus nouveaux pauvres. Bref une communauté orpheline de repaires et de lisibilité. »

Notre position patriotique est claire et connue depuis des années. Nous prônons une alternative afin d’inverser cette tendance délétère. Aussi l’ouverture telle que dessinée par Georges Mela – le temps d’une interview – ne saurait constituer un attrait de premier choix politique. Le maire ne remet pas à priori ce système suranné qu’il continue de représenter. Et la commission extra – municipale qui a été récemment mise en place, une de nos revendications, ne peut certainement pas nous détourner de notre choix stratégique.
Mr Georges Mela s’est récemment découvert  » autonomiste « , mais son incapacité à trouver place sur l’une des deux listes de la droite – française et régionaliste – en Corse lors des dernières territoriales démontre combien sa marge politique est plus qu’étroite …

Au même titre que nous privilégions  » a scelta patriottica « , nous analysons toute la pertinence d’ouvrir sur l’opposition porto vecchiaise dés lors qu’elle situe l’intérêt public, la justice sociale, le développement économique endogène et diversifié, le partage équitable des richesses, l’écologie, la langue et la culture et enfin la communauté porto – vecchiaise au centre des priorités pour une offre politique d’alternative.

C’est un nouveau chantier qui s’offre à Portivechju. Un nouveau pari sur l’avenir. Dans cette projection, les mots ont un lourd sens et l’ouverture ne peut être une illusion d’une conjoncture pour de basses combinaisons électoralistes. L’ouverture c’est ce qui engage aujourd’hui toutes les forces patriotiques et de progrès dans une cohésion politique de changement. C’est ce dont Portivechju a besoin, tout comme l’ensemble de l’électorat en Corse l’a déjà démontré.

Celles et ceux qui aujourd’hui combattent ce système caporaliste de sujétion et de dépossession sont les artisans de la démocratie.

C’est pour cette voie que U Riacquistu di Portivechju accentuera son travail.

Source


#Corse « Colonialisme par assimilation – Le fléau jacobin » par Max Simeoni

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(Unità Naziunale – Publié le 27 mai 2018 à 15h18De bobards, les Corses n’en ont jamais manqués. Ils les ressassent souvent par ignorance ou par réflexes d’autocolonisés. Comment ignorer à ce jour que, malgré son histoire, sa culture et sa langue, la Corse est considérée par la République comme un territoire qui doit rentrer dans le moule jacobin et servir ses intérêts.

«Incapables de s’administrer… ancu di grazie ch’ellu c’hè u statu pè mantene un pocu d’ordine è di rispettu di e lege » – La langue corse dépend de la seule volonté des Corses et non de la coofficialité – « Il faut négocier avec le pouvoir central et non l’affronter » – Un pays merveilleux, où il y a beaucoup à faire, dommage qu’il y ait les Corses… – « Les Corses sont porteurs d’un gênes de la criminalité » (un procureur de la République) – « Il n’y aura plus de problème corse quand l’île aura plongé un quart d’heure sous l’eau » (Clémenceau)… Plus jeune, ces balivernes me faisaient rager, puis elles m’ont fait sourire aux dépens de qui les proféraient.

Aujourd’hui, elles m’inquiètent quand elles sont colportées par des Corses eux-mêmes car elles signent une profonde erreur qui ne devrait plus avoir cours après des décades d’explications par les natios et de louvoiements par l’État.

L’ordre et le respect de la loi ?

Quid des torrents de votes par correspondance qui noyait les urnes du suffrage universel sans que les autorités ne sourcillent ?

Ce furent les natios qui commencèrent à redonner un peu de dignité civique en luttant contre une fraude énorme, listes trafiquées, bourrages d’urnes… la complicité de la République avec les clans était sur ce sujet évidente.

Négocier avec le pouvoir central?

Il a pratiqué hier une fausse négociation avec certains clandestins, sous prétexte de faire cesser les violences, pour tenter de les dresser les uns contre les autres… Aujourd’hui, face à une majorité natio légitimement élue qui demande la prise en compte du Padduc voté par les Assemblées « d’avant » , ce pouvoir affiche sa rigidité de jacobin, exprime colère froide et mépris, s’ingénie à les encorder pour les pendre (art.72-5 et mise en place de l’Assemblée Unique). « Les élus locaux ne font pas la loi » et ils ne la feront jamais, tel est le défi qu’ils ont relevé.

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Comment ignorer à ce jour que, malgré son histoire, sa culture et sa langue, la Corse est considérée par la République comme un territoire qui doit rentrer dans le moule jacobin et servir ses intérêts, aucune spécificité n’étant à prendre en compte au nom d’un égalitarisme doctrinal uni formisant. Une doctrine qui refuse toute existence légale à la diversité, donc de nature antidémocratique.

Tout juste si l’insularité, fait géographique, oblige à prendre de temps à autre quelque mesure passagère. Par contre nous comprenons parfaitement que, quel que soit notre statut, la France quel que soit son régime républicain ou autre ne peut admettre que l’île près de sa façade sud puisse être une menace pour sa sécurité. Ce qui est vrai pour les États européens et l’Europe demain si elle finit sa construction.

Mais comment oublier que l’île n’a été pour cette République qu’un réservoir d’hommes pour ses guerres et son Empire colonial ? Comment ne pas comparer avec la Sardaigne qui, avec un statut d’autonomie encore perfectible, a non seulement rattrapé en 50 ans son énorme retard mais a des perspectives d’avenir réalistes. La Corse reste affaiblie, vulnérable, assistée, aliénée, abreuvée de plans de développement économique depuis toujours, le plus souvent néfastes (agriculture de la Somivac, développement touristique de la Datar/Hudson Institute, sans oublier les essais atomiques de l’Argentella présentés par les envoyés du gouvernement comme un prolongement de la saison grâce à la présence d’un personnel de cadres à hauts revenus…). Des mensonges grossiers, le plus souvent habilement et constamment entretenus.

Comment espérer sauver notre langue par un bilinguisme géré par l’État Républicain alors que les experts de l’Unesco disent le contraire après leur étude exhaustive de toute les langues régionales ou minoritaires de toute la planète ? Y a-t-il encore un cerveau corse avec un QI moyen pour y croire ? Leur méconnaissance des processus linguistiques sur le long terme de 20, 30, 40 ans est-elle aussi profonde pour se laisser berner par une telle désinformation orchestrée. J’attends pour me remettre en cause qu’ils soient capables de réfuter un par un les arguments des experts de l’Unesco. Lesquels disent sans fioriture que dans un pays où une seule langue est officielle cela veut dire que les dirigeants ont choisi une politique d’assimilation forcée. C’est bien là, la raison du refus de la coofficialité par l’État jacobin républicain.

Certes l’avenir de leur langue dépend de la volonté des Corses.

Certes il faut inciter à la parler le plus possible pour freiner la courbe de son déclin en vue de sa disparition programmée et ne serait-ce que pour témoigner de l’esprit d’une résistance farouche et surtout rappeler l’exigence du droit légitime de la sauver par la coofficialité sans laquelle le volontarisme des individus ne peut rien. Il faut les deux : le volontarisme et la coofficialité, le volontarisme avant avec la force du désespoir, après pour la « normalisation » comme disait les Catalans libérés de Franco.

Réservoir d’hommes vidé, la Corse retrouve un intérêt pour les jacobins, celui d’un développement touristique qui est surtout profitable aux intérêts des producteurs extérieurs. Les insulaires ne ramassant que des miettes du festin : une vocation paillote, camions de pizza, coureurs de subventions, ferrailleurs de moratoires et pisteurs de la manne républicaine d’emplois sûrs administratifs publics ou parapublics distribués par les clans, etc.

Plus de liberté, moins de dépendance, plus de créativité et de solidarité, plus de dignité.

C’est là l’exigence éthique qui s’impose aux natios majoritaires s’ils veulent apporter une contribution décisive à leur Peuple condamné par le système jacobin. Si les jacobins locaux ont du prendre la porte, il en reste derrière avec des clones sécrétés près à revenir avec l’aide de Jupiter irrité par son face à face avec la majorité natio.

Il les utilisera comme cure-dents.

La mission qui motive et justifie les natios est celle du drame de la disparition dans les oubliettes de l’histoire de leur Peuple sur son territoire victime du colonialisme par assimilation de la République.

Parvenus à la prise de l’institution avec une majorité absolue, prenant le relais du Padduc qui avait été voté par l’ancienne majorité et le voulant comme base de discussion pour pouvoir représenter la presque unanimité des Corses, ils se sont crus incontournables démocratiquement.

Jupiter a aussitôt fait savoir sa décision : contraire à sa toute puissance, les natios élus locaux veulent péter trop haut ?

À genoux !

Le blocus des natios par l’État jacobin, ses comparses clanistes ou opportunistes les collent au mur. Ils ne peuvent plus compter sur un consensus trop mou d’éventuels alliés. Ils sont seuls contre tous. Pour tenir ils leur faut une force populaire plus enracinée dans le Peuple que ne peut l’être une force électorale où le jeu des circonstances est trop souvent prépondérant.

Cette force démocratique ne peut pas voir le jour sans un parti, une organisation de terrain qui soutienne toutes revendications légitimes et fasse le tri dans la meilleure des proximités entre les causes constantes des difficultés qui nécessitent des réformes structurelles à plus ou moins long terme et celles sur lesquelles ont peut avoir prise plus vite. Cette organisation doit être en échange permanent avec ses élus pour recevoir les informations institutionnelles et leur communiquer les données du terrain. Les différentes régions (pièves) doivent échanger entre elles pour mieux cerner les problèmes et leurs tonalités un peu différentes (montagne, piedmont, bord de mer, villes et leurs couronnes, villages de l’intérieur, activités et populations…) et qui peuvent évoluer. C’est le parti qui propose à partir des régions des candidats aux élections et ce sont ses instances qui les reçoivent et les choisissent pour mener la politique élaborée au sein du mouvement après des débats transparents. Il n’est de force populaire sans un parti réellement démocratique.

Or la fusion des autonomistes est retardée. C’est une première épreuve à surmonter. Il n’est pas encore trop tard. Épreuve difficile cependant qui à mon avis va demander une période transitoire.

En effet comment avoir une base en partant d’élus d’une alliance électorale ou autrement dit comment faire en sorte que les logiques électorales des uns et des autres ne gâchent la sauce.

Les statuts sont votés, on les appliquent au mieux et on les modifie et/ou on les complète si besoin par une AG quelque temps après, avant une échéance électorale importante.

Il est entendu que l’avènement d’une force populaire émancipatrice réside en premier dans un parti démocratique de terrain qui incombe aux autonomistes fusionnés. Ils ont une lourde responsabilité.

Ils ne peuvent pas ne pas être à la hauteur.

Max Simeoni sur ARRITTI

#Corse Le Collectif @CollectifAPP « Patriotti » apporte son soutien à Petru Alessandri et Alanu Ferrandi et appelle à la mobilisation

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(Unità Naziunale – publié le 28 mai à 14h14) fin de semaine dernière la réponse à la demande de transfert en corse est tombée, énième refus. (article ici)


Soutien d’Aiutu Patriottu, puis de Sulidarità et aujourd’hui du collectif Patriotti dont voici le communiqué :


« L’administration pénitentiaire a une nouvelle fois, refusé la levée du statut de DPS (Détenu Particulièrement Surveillé) de Petru Alessandri et Alanu Ferrandi, sans raison objective. Ce statut DPS, est une excuse administrative grotesque pour les empêcher d’être rapprochés en Corse. Il s’agit d’une vengeance d’Etat.

Cette situation est inacceptable.

Le collectif  » Patriotti  » dénonce cette pratique inique de la distinction et de l’exclusion et apporte son entier soutien à Petru Allessandri et Alanu Ferrandi.

Le collectif appelle à la mobilisation pour mettre un terme à cette nouvelle injustice.

Petru Alessandri et Alanu Ferrandi ont effectué 18 ans de détention ils doivent pouvoir envisager leur libération après leur rapprochement.

Des militants d’Action Direct, ou IK (Iparetarak) condamnés eux aussi à perpétuité, pour des faits similaires, ont été libérés après 15 et 17 ans d’emprisonnement.

L’acharnement contre nos patriotes corses est le symptôme de la réalité d’une politique, qui privilégie la répression sélective au détriment d’une réelle solution politique globale et négociée.

Forti uniti si uniti semu ! »

Collectif Patriotti


 

#Corse Grève dans les banques LCL, soutien du groupe @FemuACorsica de l’Assemblée de #Corse

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(Unità Naziunale – publié le 28 mai à 14h41) Le STC et Force ouvrière sont en grève dans les agences du Crédit Lyonnais depuis ce matin. Voici le texte de soutien du groupe Femu A Corsica de l’Assemblée de Corse.

Ils protestent contre la baisse de la prime d’insularité.

Soutien du Groupe Femu A Corsica de l’Assemblée de Corse, mais aussi celui du Député Miché Castellani, ainsi que le soutien du Maire de Bastia Pierre Savelli


Les Conseillers à l’assemblée de Corse aux côtés des salariés du LCL Corse, en grève contre leur Direction qui a décidé de façon unilatérale, de réduire considérablement la prime d’insularité et de restreindre les conditions d’accès à ses bénéfices.

Considérant ces décisions à la fois injustes et inacceptables, les Conseillers du Gruppu Femu A Corsica tiennent à assurer leur soutien total aux agents du LCL Corse.

‪Sustegnu ‬

Groupe Femu A Corsica


#Corse STC en grève dans les agences bancaires LCL

 

#Corse STC – Mouvement de grève à partir du 28 mai au Crédit Lyonnais

 

Assemblée de #corse Motion @JeanGuyTalamoni @Corsica_Libera « Respecter la volonté d’apaisement dans les jugements a venir des militants nationalistes corses. »

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(Unità Naziunale – publié le 28 mai à 16h41Motion avec demande d’examen prioritaire déposée par : jean-guy talamoni, président de l’assemblée de corse et petr’antone tomasi, président du groupe « corsica libera » objet : respecter la volonté d’apaisement dans les jugements a venir des militants nationalistes corses. (Session Assemblée de Corse 30 et 31 mai 2018)


CONSIDERANT la situation d’apaisement que connaît la Corse depuis plusieurs années,

CONSIDERANT que cette situation a été patiemment construite, notamment par les élus de l’Assemblée territoriale depuis le début des années 2010,

CONSIDERANT que le mouvement national a pris toute sa part dans cette démarche d’apaisement,

CONSIDERANT la décision prise en juin 2014 par le FLNC de sortie de la clandestinité,

CONSIDERANT que depuis lors, aucun événement n’est venu contredire cette décision porteuse de paix,

CONSIDERANT que l’Assemblée de Corse s’est prononcée depuis des années en faveur d’une amnistie, mesure indissociable d’une véritable solution politique,

CONSIDERANT cependant que des procès sont prévus dans les semaines et les mois à venir contre des militants nationalistes,

CONSIDERANT que ces procès concernent des faits relatifs à une période révolue et constituent de ce fait une forme d’anachronisme,

L’ASSEMBLEE DE CORSE SOUHAITE que les jugements des procès à venir contre des militants nationalistes corses participent de la volonté d’apaisement manifestée par la société et les élus de la Corse.

#Corse – Motion de @Romain_Colonna @FemuACorsica pour condamner les propos de l’article @LePoint et au delà de renforcer la prohibition de l’incitation publique à la haine

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(Unità Naziunale – publié le 28 mai à 17h41) Lors de la Session de l’Assemblée de Corse du 30 et 31 mai 2018, le Conseiller Territorial de Femu A Corsica, Romain Colonna, demandera que l’Assemblée de Corse condamne fermement les propos tenus dans l’article du point d’il y a 5 ans (lien ici), republié cette année.

Cette motion demandera aussi au Directeur de la publication du journal Le Point de présenter des excuses et de bien vouloir le retirer du site dudit périodique. Cette motion mandatera le Président Simeoni d’oeuvrer dans le renforcement de la prohibition de l’incitation publique à la haine, sur le terrain législatif notamment…


Motion DEPOSEE PAR : Romain COLONNA AU NOM DU GROUPE « FEMU A CORSICA » OBJET : ARTICLE FIGURANT SUR LE SITE INTERNET DE L’HEBDOMADAIRE « LE POINT » PARTICULIEREMENT INSULTANT A L’EGARD DES CORSES. 

VU l’article 10 alinéa 1er de la Convention européenne des droits de l’homme protégeant la liberté d’expression,

VU l’article 10 alinéa 2 de ladite convention relatif, dans toute société démocratique, aux mesures nécessaires à la protection de la santé ou de la morale, de la réputation ou des droits d’autrui, notamment,

VU l’article 14 de ladite convention prohibant les discriminations,

VU l’article 17 de ladite convention relatif à la prohibition de l’abus de droit, VU l’article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne protégeant la liberté de la presse,

VU l’article 20 de ladite charte aux termes duquel toutes les personnes sont égales en droit,

VU l’article 21 de ladite charte prohibant les discriminations fondées notamment sur les origines ethniques ou sociales, la langue, les opinions politiques ou l’appartenance à une minorité nationale,

VU l’article 54 de ladite charte relatif à la prohibition de l’abus de droit,

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VU l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 réprimant l’incitation à la haine raciale, VU l’article 6 de la loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans l’économie numérique,

VU la Charte d’éthique professionnelle des journalistes 1918/38/2011, prise notamment dans ses dispositions relatives au devoir du journaliste de respecter la dignité des personnes,

CONSIDERANT que tout homme ou groupes d’hommes sont égaux en dignité, et que la négation de cette vérité constitue la définition même du racisme,

CONSIDERANT qu’il n’existe aucune supériorité ni infériorité d’une culture, d’un groupe, d’une minorité nationale, religieuse ou autre, par rapport à une autre culture, un autre groupe ou une autre minorité quels qu’ils soient,

CONSIDERANT l’importance de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, composantes primordiales et irréductibles de toute société démocratique,

CONSIDERANT la primauté du droit européen sur le droit national, y compris la jurisprudence de la Cour de Cassation,

CONSIDERANT les restrictions légitimes apportées à la liberté d’expression, par le droit pénal français notamment, pour prohiber et réprimer les propos antisémites ou racistes,

CONSIDERANT que la liberté de la presse ne peut comprendre celle de publier des propos insultants, discriminants et racistes à l’égard de n’importe quel peuple ou groupe de manière générale, et par conséquent à l’égard des Corses en particulier,

CONSIDERANT la publication de l’article intitulé « 8 mai 1769 : la peu glorieuse déroute militaire de Paoli à Ponte Novu livre la Corse à la France » de Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos, publié sur le site de l’hebdomadaire Le Point le 08 mai 2013, puis publié de nouveau le 08 mai 2018, dont voici un extrait : « On connaît le Corse poseur de bombes, le Corse incendiaire, le Corse gabelou, le Corse fatigué, le Corse chanteur a cappella, le Corse truand, le Corse « si tu touches à ma sœur, t’es mort ! ». Mais peu le Corse « sauve-qui-peut ». Pour cela, il faut remonter au 8 mai 1769, le jour de la bataille de Ponte Novu qui vit le massacre de centaines de Corses par l’armée de Louis XV. Ces nationalistes de la première heure ne combattent pas encore la tête dans une cagoule, mais l’arme au poing à visage découvert. Remarquez, cela ne leur réussit pas tant que ça : ce jour-là, non seulement le fier Corse… » ;

CONSIDERANT que si de tels propos ne procèdent pas d’une intelligence optimale, il n’appartient pas à l’Assemblée d’être l’arbitre des élégances ou des déchéances dans le monde,

CONSIDERANT toutefois le caractère raciste et incitateur à la haine à l’égard des Corses en général d’un tel article,

CONSIDERANT que ce type de propos incitant à la haine à l’endroit d’un autre peuple ou autre groupe de personnes est unanimement réprouvé et expose son auteur à des poursuites judiciaires,

CONSIDERANT la place du périodique Le Point dans la presse française,

CONSIDERANT l’héritage historique de Pasquale Paoli, héros de la démocratie et des Lumières contre l’absolutisme,

CONSIDERANT l’importance mémorielle et historique particulière que revêt pour les Corses la date du 8 mai 1769,

CONSIDERANT qu’il convient de rétablir la vérité historique, scientifiquement établie,

CONSIDERANT que l’Assemblée de Corse, dépositaire et responsable des intérêts matériels et moraux du peuple corse, ne peut rester muette lorsque les Corses pris comme groupe sont l’objet d’une incitation à la haine,

L’ASSEMBLEE DE CORSE CONDAMNE fermement les propos tenus dans l’article précité.

S’OPPOSE à tout écrit ou propos publics de nature raciste ou incitant à la haine d’une personne ou d’un groupe de personnes quels qu’ils soient en général, et tout autant ceux qui visent de la sorte les Corses ou le peuple corse en particulier.

DEMANDE, en l’état, au Directeur de la publication du journal Le Point de présenter des excuses et de bien vouloir retirer du site dudit périodique l’article précité.

MANDATE le Président du Conseil Exécutif de Corse pour œuvrer au renforcement de la prohibition de l’incitation publique à la haine, sur le terrain législatif notamment.


#Corse « Article du Point » Réponse de Ghjuvan Filippu Antolini @LePoint

« Soutien à Sébastien Moretti » @JeanGuyTalamoni Président de l’Assemblée de #Corse

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(Unità Naziunale – publié le 28 mai à 18h21) J’ai appris avec consternation le saccage de l’exploitation de Sébastien Moretti, jeune agriculteur, la nuit dernière à Ghisonaccia.

Rien ne peut justifier que l’on réduise à néant plusieurs mois de labeur et que l’on détruise un outil de travail et un projet de vie.

Au nom de l’Assemblée de Corse, je tiens à assurer Sébastien Moretti de notre soutien total.

Jean-Guy Talamoni
Président de l’Assemblée de Corse


#Corse Rassemblement en soutien à Sebastien Moretti ce mardi 29 mai à 10h

 

#Corse – Inauguration de la station d’épuration Kyrnolia de Quenza – Discours du Président @JeanGuyTalamoni

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(Unità Naziunale Publié le 27 mai 2018 à 19h01) Voici le discours du Président de l’Assemblée de Corse lors de l’inauguration de la station d’épuration de Quenza, en compagnie d’autres élus et du Ministre Nicolas Hulot.


Monsieur le Ministre,
Monsieur le Président du Conseil exécutif,
Messieurs les Conseillers exécutifs,
Monsieur le Député,
Monsieur le Président de la communauté de communes de l’Alta Rocca,
Madame le Maire,
Mesdames et Messieurs les élus de l’Alta Rocca et d’ailleurs,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais remercier sincèrement Madame Roselyne Balesi et son conseil municipal pour leur invitation. C’est pour moi un grand plaisir de venir à Quenza. Et Madame le Maire, vous en connaissez les raisons.

Il me semble, Monsieur le Ministre, que vous êtes davantage présent aujourd’hui en tant qu’administré de la commune qu’en votre qualité de membre du Gouvernement.

Un gouvernement auquel nous aurions d’ailleurs, et vous le savez, un certain nombre de reproches à faire. 

Mais je crois que ce n’est pas le moment ni le lieu de le faire.

J’étais auprès de certains d’entre vous vendredi dernier à Serra di Scopamene pour la rénovation du bâtiment communal. Je reviens volontiers dans votre belle région aujourd’hui pour participer à l’inauguration de la station d’épuration.

Ce projet de construction remonte, je crois, à plus de 20 ans. Je tiens à vous féliciter vivement pour l’avoir fait aboutir, contribuant ainsi à une meilleure préservation de notre patrimoine environnemental.

En effet, votre réseau d’assainissement se déversait directement dans le ruisseau Faggianella, puis dans le Rizzanese. Je note aussi que la filière de traitement qui a été retenue pour cette station est biologique. Tout cela est un incontestable progrès sur le plan écologique.

Je mesure les difficultés d’une telle entreprise, qu’elles soient administratives ou techniques. Mais il y a aussi la question de la disponibilité foncière, préalable indispensable à la réalisation de tels ouvrages pour cette station d’épuration qui a, je le rappelle, une capacité de 1 000 équivalents-habitants.

J’en profite, évidemment, pour saluer le travail accompli par les entreprises, notamment locales, sur les ouvrages et les réseaux.

La Collectivité de Corse a soutenu ce projet, via l’ancienne CTC et l’ancien conseil départemental de la Corse-du-sud aux côtés de l’agence de l’eau et des fonds PEI.

Il s’agit d’un équipement structurant indispensable au développement de votre commune. Madame le Maire, vos propos nous le rappelaient il y a quelques minutes.Pour de nombreuses communes de l’intérieur, les problématiques de l’eau potable et de l’assainissement sont des priorités absolues. Il s’agit pour notre collectivité notamment de prendre sa part à ce rattrapage historique à effectuer en termes d’infrastructure dans le monde rural.

Je ne peux pas, vous l’imaginez bien, m’exprimer publiquement à Quenza sans évoquer deux sites exceptionnels que votre commune a la chance d’abriter : Bavella et le plateau du Cuscione. Vous le disiez, ces sites magnifiques sont fragiles. Il est de notre responsabilité d’élus de la Corse mais également de celle des services compétents de gérer au mieux leurs accès et leur fréquentation. Notre collectivité, là encore doit y prendre sa part.

Enfin, pour conclure, je dois vous dire que j’ai été sensibilisé à la problématique du château Colonna Cesari que l’on a la chance de voir en arrivant dans votre village.

Je suis conscient des contraintes financières des collectivités en général, des urgences qu’il y a en tous lieux, mais je mesure aussi l’attachement des habitants de l’Alta Rocca à ce bâtiment. Sans doute qu’avec le concours de chacun des acteurs potentiellement concernés, nous pourrons avancer sur ce dossier. C’est toujours un échec lorsque des maisons tombent en ruines dans le rural.

Madame le Maire, je vous remercie à nouveau pour votre invitation.  Je veux saluer le courage des élus du rural. Notre responsabilité est d’être auprès de vous. Ensemble nous réussirons.

Merci de votre accueil.
Je vous remercie.

Président de l’Assemblée de Corse
Jean-Guy Talamoni


#Corse @LdhCorsica « La lutte contre le racisme est indivisible »

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(Unità Naziunale Publié le 27 mai 2018 à 19h21) Une fois de plus, des incidents liés à un match de football en Corse ont un retentissement sportif, médiatique et politique qui interroge alors que ce type de violences est hélas récurrent dans le football bien ailleurs qu’en Corse.

Evidemment, il faut dénoncer avec la plus grande fermeté les violences et insultes racistes qui ont visé les footballeurs du Havre.

Mais il faut dénoncer avec la même fermeté le défoulement raciste qui vise l’ensemble des corses notamment sur le réseau social. Là aussi, nous sommes dans la répétition ; « les Corses tous coupables ».

La justice est interpellée. Il ne peut y avoir deux poids deux mesures. Toutes les victimes du racisme doivent être prises en compte. Le problème, nous le connaissons. Face au racisme dont ont été victimes les footballeurs du Havre, elle peut agir. Par contre, elle risque d’être à nouveau impuissante et taisante face au racisme anti-corse.

Le préjudice est conséquent. D’une part, pour les corses. D’autre part pour les relations entre les corses et les continentaux. Enfin pour l’antiracisme. C’est le principe d’égalité en droits et en dignité qui est atteint.

Que la justice fasse sienne ce principe, au fondement des démocraties et de la concorde entre les hommes. Pour sa part, au côté du culletivu d’avucati pè a défensa di a Corsica, la ligue des droits de l’Homme s’emploiera à mobiliser les consciences face à ce qui ne supporte aucune banalisation, la haine de l’autre, quelles qu’en soient les victimes.

Le bureau de la Ldh Corsica : Jean-Claude ACQUAVIVA, Marie-Anne ACQUAVIVA, Antonin BRETEL, Frédérique CAMPANA, Jean-François CASALTA, Jean-Sébastien de CASALTA, Francine DEMICHEL, Christine MATTEI-PACCOU, Ibtissam MAYSSOUR-STALLA, Gérard MORTREUIL, André PACCOU, Elsa RENAUT, Dumé RENUCCI, Sampiero SANGUINETTI

Ajaccio, le 27/05/2018

#Corse – u 29 di Maghju di u 1767 – Cummemurazione di a presa di Capraia da a marina corsa di Pasquale Paoli

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Le samedi 4 juin 2016, a partir de 9h à Macinaghju, puis après la traversée à Capraia a été organisé la reconstitution de la prise de Capraia par la flotte corse de Paoli en 1767. La commémoration était organisée par les municipalité de Capraia et Macinaghju, avec la participation de représentants des Présidences du gouvernement Corse, ainsi que des Naziunali, des vedettes en mer du San Paulu et de Denis Luciani docteur en Histoire.

Presa di l’isula di Capraia dal armata da a marina corsa in lu 1767

Ricostituzione storica della presa di Capraia dal la spedizzione corsa del 1767

Capraia-Paoli (1) Capraia-Paoli (2)

Cummemurazione di a presa di Capraia da a marina corsa di Pasquale Paoli di maghju 1767. Da Macinaghju à Capraia. Cù i batelli I naziunali parteranu da Macinaghju pà sbarcà in Capraia rendendu umaggiu à a marina di Paoli 250 anni dopu !

PasqualePaoli

 (source unità naziunale 2009) E MILIZIE PAULINE IN CAPRAIA

In a seratinata di u 16 ferraghju 1767, duiecentu omi, cumandati da Acchille Murati è Ghjambattista Ristori, partianu da Macinaghju nantu à quatordeci gondule per occupà l’isula di Capraia.
Tandu, facianu quasi dodeci anni chì Pasquale Paoli era capugenerale di a Nazione corsa. A Corsica, l’avia urganizata puliticamente è ecunumicamente, ma ùn li era ancu riesciuta di scaccià i Genuvesi.

Ci vole à dì chì, dopu à l’Alemani, i Francesi eranu scalati quattru volte per impedì chì i Genuvesi sianu lampati in mare : in u 1738, dopu a partanza di Teodoru, in u 1748, per via di e pretensioni di u rè di Sardegna, in u 1756, un annu dopu à l’elezzione di Pasquale Paoli, è in u 1764. A quarta volta, avianu avutu in depositu i porti di bastia, Aiacciu, San Fiurenzu, Calvi è Algaiola. U solu locu duve i Genuvesi si mantenianu da per elli, era Bonifaziu, malgradu chì viveri è munizioni ùn ghjughjissinu chè per mare.

E truppe francese eranu cunfinate in i cinque presidii marittimi citati pocuprima, ma u guvernu naziunale li permettia – ùn perdenduci nunda – di fà cummerciu cù i Corsi : sottu à Furiani è vicinu à Erbalonga per quelle chì ghjeranu in Bastia, à a torra di u fiuminale d’Oletta per quelle chì ghjeranu in San Fiurenzu, à a torra di Caldanu per quelle di Calvi, è sottu à Alata per quelle d’Aiacciu.
Quandu i Corsi sbarcanu in Capraia, facianu sette anni chì una cunsulta avia dichjaratu a guerra marittima à a Republica di Genuva. I Corsi avianu preparatu una piccula flotta chì alzava u paviglioone biancu à testa di Moru ricunnusciutu da parechje nazioni, è, pianu pianu, s’eranu fatti à l’idea d’andà à attaccà i Genuvesi in Genuva. Ciò chì spiega ch’elli abbianu avutu l’arditezza di occupà l’isula di Capraia.

Capraia hè un isulottu tramezu à Bastia è Genuva. Da u Capicorsu ci hè una quarantina di chilometri. In i tempi, era pruprietà di i signori capicursini di San Culumbanu. In u 1501, i Genuvesi u s’avianu pigliatu . Dunque, pè i Corsi, Capraia era una terra corsa. L’idea d’occupà à Capraia, anu dettu ch’ella venia da un certu Paulu Mattei, di Cinturi, padrone di barca. A’ u mese di dicembre, rientrava da Francia quandu a timpesta l’ubligò à rifugiassi in l’isulottu è à stacci pare parechji ghjorni. Si accorse chì e truppe genuvese eranu poche. In quantu à e milizie capraiese, cum’è tutta a pupulazione – forse un millaiu di persone – ùn parlavanu chè di Pasquale Paoli. Certi dicianu  » Simu Corsi quant’è i Capicursini. E’chì aspetta Paoli à dacci a libertà ? « .
U periculu venia da a flotta di a Republica di Genuva, una flotta chì ùn era più quella di i tempi, quandu ella mettia u terrore in u Mediterraniu, ma quantunque ùn ci era paragone trà i pochi battelli corsi è e belle fragate genuvese.

A cunclusione era chì ùn era difficile à i marinai di a Nazione di fà un sbarcu.

L’affare era di mentenecisi.

Dunque, u 16 ferraghju 1767, à l’attrachjata, tuttu era prontu, u mare era bellu, è u ventu prupiziu. A’ quattru ore di mane, e gondule sbarcanu duiecentu omi nantu à una piccula marina chjamata u Ceppu. Mattei avia raggiò : e milizie capraiese si rendenu subitu è l’ufficiali municipali facenu entre i Corsi in u paese, u solu paese di l’isula, cù un portu prutettu da una citatella. Restava à cunquistà a furtezza è una torra chì cummandava l’entrata di u portu, è ancu duie altre torre, più luntanu, quella di u Sinopitu è quella di i Barbici.

U 19 ferraghju, a torra di u Sinopitu, capituleghjanu : eranu difese da Capraiesi. Ma di piglià a citadella, ùn ci era l’arte. Era occupata da sullati genuvesi chì avianu una artiglieria è una pruvista di viveri.

I primi di marzu, affacca una squadra genuvese. E’, cannunate nantu à e pusizioni corse ! Un mese sanu face u giru di l’isula, ma sullati ùn ne sbarca. Forse chì u senatore Agostino Pinelli, cumandante in capu, pensava chì i Corsi si eranu messi in una trappula, è chì bastava à aspettà.

U 2 aprile, tiranu à più pudè di cannone nantu à i posti tenuti da i Corsi, è provanu à appruvistà a citadella. Ma i Corsi, tandu, eranu più di duiecentu ; d’altri eranu ghjunti purtendu cannoni. E’ l’artiglieria corsa ubligheghja i battelli genuvesi à alluntanassi. A flotta si ne và à a Spezia.

U 16 aprile hè di ritornu. Si alza un forte ventu, è li tocca à rifugiassi sia in l’isula d’Elba, sia in Toscana.

U primu maghju, eccula torna. Dui ghjorni dopu, nantu à una piccula marina, sbarcanu 150 sullati cumandati da un Corsu, Antunucciu Matra, u cucinu di quellu Manuellu chì, dodeci anni nanzu, avia fattu a guerra à Pasquale Paoli è si era fattu tumbà indì u Boziu. Corsi è Capraiesi contrattacanu : sei ufficiali è vintiquattru sullati di l’armata genuvese sò tombi, quattordeci ufficiale è ottanta sullati sò fatti prigiuneri. A’ Antunucciu li riesce à scappà è à ghjunghje in Genuva. In u truppa genuvese sbarcata in Capraia, Matra ùn era u solu Corsu. Quantu ? Forse più di vinti. Unu era u capitanu Massoni, di Chigliacci di Campulori, chì fù tombu. Servia, in Genuva à l’ordini di u culunnellu Caraffa, chì avia spusatu a surella.

U 18 maghju, volta a squadra. Un’ si tratta più , cum’è nanzu, di trè o quattru fregate è qualchì filuccone. Ci hè, in tuttu, una quarantina di batteli. Malgradu quessa, ùn li riesce à chì i Corsi abandonghinu l’accampu di a citadella.

U 29, u guvernatore genuvese, chì ghjera nentru, ottene di capitulà cun onore, è si rende. Tutti i Genuvesi anu dirittu d’andassine in u so paese, à cundizione d’ùn fà più guerra à i Corsi per un annu.

In a furtezza, i Corsi ricupereghjanu 13 cannoni, 1600 palle di cannone, 3 casce di palle di fucile, 78 sacchetti di polvera, è pruviste in pane è farina per un mese. E perdite corse eranu state di 12 morti è 25 feriti.

A cunquista di Capraia hè a più bella vittoria corsa contru à i Genuvesi. Oramai, questi ùn sò più padroni di u mare Tirenu. Un’ sò più liberi di fà cummerciu cum’elli volenu in u Mediterraniu. E’ si sà ch’elli eranu più cummercianti chè sullati. Quale hè chì pudia pensà, 37 anni nanzu, quandu ella scuppiò a rivolta, chì a bandera à testa di Moru pudia sventulà for di a Corsica ? U Senatu di Genuva capì, tandu, chì, per elli, a Corsica era bella chè persa, è ùn era ancu scorsu un annu dapoi a capitulazione di u guvernatore genuvese di Capraia chì a Republica cedia a Corsica à a Francia. Rivenimu à i Corsi chì servianu in l’armata genuvese à l’epica di a cunquista di Capraia. Aghju citatu à Antunucciu Matra è à Massoni, ma ci tocca à parlà d’un terzu.

Pasquale Paoli sapia tuttu ci chì si passava in Genuva. Quattru ghjorni nanzu chì Antunucciu sbarcni in Capraia, scrivia à so intima amica, Sora Maria Dumenica Rivarola, è li dicia :  » U prugettu di i Genuvesi hè d’accustà in Capraia, d’appughjà scale à i scolgi duve ùn ci hè micca Corsi, è d’intruduce, in l’isula à Antunucciu è à Ferdinandu cù i vinti Corsi chì sò nantu à e galere « .

Issu Ferdinandu era Ferdinandone Agostini, di u Favalellu di Campulori (oghje cumuna di San Ghjuglianu), scacciatu da Corsica da Pasquale Paoli in u 1755, per tentativu d’omicidiu.

Un’ sò sì u 3 maghju 1767 sbarcò ancu ellu in Capraia. Forse sì, forse nò. U sicuru – una altra lettera di Pasquale Paoli a ci face sapè – hè chì u 12 maghju sbarca in Capicorsu venendu da Livornu, è và à truvà à Paoli chì ghjera in Ruglianu. Li dice chì si pente di u passatu, è chì vole andà in Capraia à fà parte di e truppe corse. megliu !… dice chì si crede capace di scunvince à Antunucciu Matra di rientre in Corsica.

Paoli averte à Acchille Murati :  » credu ch’ellu sia sinceru – dice – ma ùn li cacciate l’ochji d’addossu « .

Sinceru, Ferdinandu deve esse statu. In Capraia ùn ci hè andatu, ma, da tandu, u truvemu capitanu in l’armata di a Nazione corsa. Da u 7 à u 9 uttobre 1768, era à u Borgu, quandu e truppe naziunale disfecenu e truppe francese.

U pentimentu d’Agostini durò fin chì i Corsi ebbenu a vittoria. In u 1769, si n’andò cù i Francesi. U storicu Jacobi hà parlatu di u so tradimentu :  » Attiré par l’appât d’une vile récompense, il déserta la cause de la patrie pour se couvrir de la livrée royale. La trahison de cet officier procura aux Français l’importante position d’Olmeta, au moment même où ils se voyaient obligés de se retirer d’Oletta devant les forces populaires. Sans cette défection l’ennemi eut été pour lors entièrement explusé du Nebbio « .

Ferdinandone hè statu ricumpensatu da u rè di Francia cù a carica di ricevitore di u duminiu di a Curona è a cuncessione di u stagnu Del Sale, staccatu da u pricoghju d’Aleria. Hè mortu à ottanta anni u 5 sittembre 1803 dopu à esse statu cumissaru di a Ghjunta di Tallà è ghjudice in u distrettu di Cervioni.

En Juin, avec le Supreme Cunsigliu, il décide d’une journée de manifestation dans chaque piève pour fêter la capitulation de Capraia. En Juillet, il propose au duc de Choiseul de céder à la France la place de Bunifaziu, pour deux ou trois ans. Ce dernier lui fait répondre que Sa Majesté choisira elle-même les places qui lui conviennent. Le duc de Choiseul lui écrit pour lui rappeler que Gênes autorise les Jésuites à débarquer dans les places de Corse, et que la France, en retirant ses troupes, favorisera leur installation à Calvi, Aiacciu et Algaiola. En Août, il reçoit John Symonds à Corti. Il répond au duc de Choiseul que si les Français veulent réoccuper Calvi, Aiacciu et Algaiola, les Corses libéreront les places, sinon, il est hors de question que les Génois en prennent possession. Il reçoit la visite du Florentin Raimondo Cocchi. Il deviendra le parrain de sa fille. En Septembre, le duc de Choiseul lui écrit pour l’informer que les Français ont décidé de garder en Corse deux places, Calvi et Aiacciu, et que les Corses devraient rendre Capraia aux Génois, pour obtenir leur consentement aux arrangements qui assureront la liberté à la Nation Corse. Il ajoute: il n’est pas naturel que vous pensiez que Sa Majesté se mêlera des affaires de Corse sans en tirer un avantage. Il répond en remerciant le Roi de France de sa générosité. En Octobre, le duc de Choiseul lui écrit, lui proposant d’arrêter un plan entre Gênes et la Corse. Il lui demande d’envoyer à Paris Matteu de Buttafuoco, avec des instructions, afin de former ensemble un projet raisonnable. Il lui répond en lui annonçant le départ pour Paris de Matteu de Buttafuoco, avec des instructions très précises, restant dans le cadre des décisions prises par la Cunsulta Generale du 28 Mai. Une felouque tunisienne s’étant échouée sur le rivage corse, il donne l’ordre de respecter l’équipage et la cargaison et fait réparer aux frais de l’état le navire qui peut reprendre la mer. Touché du procédé, le Bey de Tunis lui enverra un cheval barbaresque, baptisé Turco, tout harnaché avec une selle enrichie d’or et des éperons d’argent, et des cadeaux exotiques, y compris un tigre et une autruche.


(ANSA 2016) – ISOLA DI CAPRAIA (LIVORNO), 2 GIU – Non a bordo di navi da battaglia come 250 anni fa, ma di due piccoli traghetti: saranno comunque un centinaio i corsi che sabato 4 giugno sbarcheranno all’Isola di Capraia per la cerimonia rievocativa della presa dell’isola nel 1767 da parte della marina corsa di Pasquale Paoli, politico, militare e leader dell’indipendenza corsa. La cerimonia rievocherà in tutto e per tutto, con abiti e armi d’epoca, la presa dell’Isola strappata al controllo genovese nel pieno delle spinte autonomiste della Corsica. Alla manifestazione è prevista la presenza del presidente dell’esecutivo corso Gilles Simeoni, del presidente dell’assemblea corsa Guy Talamoni, del sindaco di Macinaggio e di altre autorità locali corse. La vicenda della presa dell’isola dell’arcipelago toscano da parte della marina corsa, durata per la breve stagione autonomista corsa conclusa con la vittoria francese e la conseguente restituzione di Capraia a Genova, è raccontata in un libro oggi pressoché introvabile dello storico capraiese Alberto Riparbelli ‘Aegilon’, ma sulla vicenda è stato pubblicato nel 2008 un libro a fumetti scritto da da Marc Tomassini ed illustrato da Maurice Passemard che racconta come, a partire dal 16 febbraio 1767, Pasquale Paoli decise di conquistare Capraia.(ANSA).


(Source et suite) Les Génois ne pouvaient voir se développer une marine adverse en face de leurs côtes. Il est certain que dans leur décision de se retirer de Corse le poids de la prise par Paoli de l’île de Capraia ne fut pas pour peu. Déjà, en mars 1762 le bruit avait couru que les Rebelles corses s’apprêtaient à faire une tentative contre cette île stratégique pour le commerce génois, située sur la route entre Gênes et Bastia. Une enquête avait été menée à ce sujet et l’artillerie de la place renforcée. Le nombre de soldats avait été en outre augmenté de trente unités, pris dans le régiment Savona, stationnant à Bastia. L’attaque réelle contre Capraia, en février 1767, surprit totalement les Génois. Malgré une tentative de blocus par des navires génois, Paoli put ravitailler ses soldats dans l’île et la garnison capitula au mois de mai. La situation, défavorable depuis la perte de Macinaggio, à la pointe du Cap Corse, où les Génois avaient pu longtemps s’accrocher, devenait vraiment délicate. D’autant que couraient des rumeurs de débarquement en Ligurie, dans des zones assez mal contrôlées par les Génois. Mais, cette situation n’est pas totalement nouvelle et l’on rencontre de nombreux actes, dès 1761, montrant l’intervention de la marine corse sur les Rivières.


OLETTA Antoniu:
En 1760, il est corsaire corse au service de Pasquale Paoli.
En 1767, il est tué lors de la prise de Capraia.


(Source et suite) La conquête de Caprara (Capraia) en 1767 mettra fin à la souveraineté génoise.Cette petite île au large du Cap Corse que les seigneurs capcorsins de San Colombanu, les Da Mare, possédaient depuis 1198 et que les Gênois s’approprièrent en 1582, est en fait reconquise. Et lorsque le 17 février 1767 le commandant Achille et son lieutenant Ghjuvan Battista Ristori débarquent des 14 gondoles avec 200 hommes, ils sont acceuillis en libérateurs mais il fallait faire le siège de la citadelle qui dura plus de trois mois et résister à la flotte génoise venue en renfort contrer les « rebelles » corses. Le 29 mai le fort de Capraia capitule. La garnison génoise peut quitter l’ile selon l’accord conclu avec Achille Murati et le commandant Bernardo Ottone. Les Corses récupèrent 13 canons, 1600 boulets, 3 caisses de balles de fusil, 78 sachets de poudre et de provisions de pain et de farine.La conquête de Capraia est la plus belle victoire corse contre les Gênois. Désormais, ils ne sont plus maîtres de la mer Tyrrhénienne ni plus libres de commercer comme ils le veulent. C’en est fini de plusieurs siècles de domination. C’est la raison pour laquelle le 15 mai 1768, au Traité de Versailles, la République cèdera la Corse à la France tout en voulant récupérer Capraia. Les troupes du roi de France sont en Corse et il va falloir maintenir l’indépendance de la Corse contre eux. Achille Murati se distingue à la bataille de Borgu et dans le Nebbiu.


(Source et suite) Le 16 février 1767, un corps expéditionnaire corse s’embarque à Macinaggio, un port du cap Corse, pour l’île génoise de Capraia, place qui régule les routes commerciales de la mer Tyrrhénienne. Bien accueilli par la population, le capitaine Achille Murati, le lieutenant Ghjuvan Battista Ristori et 200 miliciens mettent le siège au pied du fort. Le siège va durer trois mois au cours desquels les Nationaux vont rejeter à la mer le corps expéditionnaire Génois (embarqué sur 16 navires!) qui tente un débarquement le 6 mai. La garnison capitule le 26 mai et peut quitter l’île avec les honneurs de la guerre. Pour les Nationaux, la prise est importante ; 13 canons et 1300 boulets. Mais si cette victoire est belle, c’est aussi peut-être une erreur politique. En tenantCapraia, Achille Murati met en péril le commerce Génois et, cela, la République ne peut l’accepter. Le 4 juillet 1767, Choiseul, ministre de Louis XV, reçoit, à son grand étonnement, un courrier de Gènes lui proposant la cession de la Corse à la France à une seule condition: la totale soffocazione, per cosi dire, del popolo di Corsica ! Evidemment, une fois les Nationaux éliminés, la République pourra reprendre son île de Capraia. Surpris, et aussi très méfiants, le Roi-Très-Chrétien et son ministre décident d’éprouver la patience des Génois… et les pousser à supplier. Le traité de Versailles est donc signé presque un an plus tard, le 15 mai 1768. Au Palazzu de Corte, siège du gouvernement de la Nation, on est scandalisé. Paoli écrira plus tard « nous avons été vendus comme un troupeau de chèvres ».

Assemblée de #Corse « Racisme Anti Corse » Motion de @FemuACorsica

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(Unità Naziunale – publié le 29 mai à 06h41) Voici la motion déposée par Danielle ANTONINI AU NOM DU GROUPE « FEMU A CORSICA » (Session Assemblée de Corse 30 et 31 mai 2018)


OBJET : RACISME ANTI CORSE.


VU les définitions du terme « Racisme » caractérisées ainsi dans le dictionnaire Larousse :

« – Idéologie fondée sur la croyance qu’il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie – Attitude d’hostilité systématique à l’égard d’une catégorie déterminée de personnes. »,

VU l’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, VU l’article 225-1 du Code pénal français qui réprime la discrimination fondée sur l’origine, vraie ou supposée, et la provocation à une telle discrimination,

CONSIDERANT que les corses, s’ils ne sont toujours pas reconnus en tant que peuple, se caractérisent par une origine commune bien déterminée,

CONSIDERANT les multiples cas recensés de propos et d’actes discriminatoires et à caractère racistes à l’encontre des corses, qu’ils soient publics ou non, notamment au cours des derniers mois,

CONSIDERANT l’incitation à la haine suscitée régulièrement par ces propos et ces actes,

CONSIDERANT que ces délits ne sont jamais punis par la loi lorsque les corses en sont victimes,

CONSIDERANT que des atteintes, sous diverses formes, aux corses ont été perpétrées à la fois par des représentants de l’Etat, des journalistes, des personnes morales publiques, des entreprises privées et des particuliers,

CONSIDERANT le lynchage médiatique et sociétal massif dont les corses ont fait l’objet suite à l’affaire ACA – HAC,

CONSIDERANT notamment, les propos racistes subis de manière récurrente par nos sportifs locaux, dans toutes les catégories, lorsqu’ils se déplacent en compétition sur le continent,

L’ASSEMBLEE DE CORSE CONDAMNE le racisme sous toutes ses formes.

EXIGE que le racisme anti corse soit reconnu et puni par la justice au même titre que toutes les autres formes de racisme.

Danielle ANTONINI AU NOM DU GROUPE « FEMU A CORSICA »

#Corse De l’union à la division à l’union des idées, 40 anni di lotta #TamantaStrada

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Partir de 1976 d’un seul sigle FLNC, d’une structure publique et de ses multiples contre-pouvoirs, pour arriver 42 ans plus tard à un éparpillement des logos, structures et sigles, dont les rapports de force se font aujourd’hui entre les nationalistes, et non contre l’Etat Colonial… tamanta stada.

Si l’on résumais la revendication nationaliste actuelle à

Mouvements et partis politiques « nationalistes » qui s’exprime toujours

  1. Pè A Corsica (Corsica Libera, Femu A Corsica) (2015)
  2. Corsica Libera ( ANC-PSI, Strada Diritta, Corsica Nazione Indipendente, Rinnovu) (2009)
  3. Femu A Corsica (Inseme per a Corsica, PNC, A Chjama) (2010)
  4. PNC – Partitu di A Nazione Corsa (UPC, Scelta Nova, Mossa Naziunale) (2002)
  5. A Manca (A Manca Naziunale)
  6. Core In Fronte (Rinnovu Naziunali, Soffiu Novu) – (2017)

Structures clandestines en sommeil

  1. FLNC Union des Combattants (1999)
  2. FLNC du 9 juillet (2012)
  3. FLNC du 22 octobre (2004)

Contre-pouvoirs

  1. Associu di i Parenti Corsi
  2. STC (1984)

Structures anti répressives

  1. Associu Sulidarità (1998)
  2. Andatura per i dritti umani
  3. Aiutu Paisani
  4. Collectif Patriotti (2018)

Ghjuventù in Lotta

  1. Ghjuventù Indipendentista
  2. Ghjuventù Paolina
  3. Cunsulta di a Ghjuventù Corsa
  4. Tocca à Noi
  5. Giuventù Arritta
  6. Ghjuventù Naziunalista

Structures agricoles

  • Mossa Naziunale
  • Via Campagnola
  • visiblement la FDSEA 2B

2008

Mouvement clandestin

  1. FLNC des anonymes
  2. FLNC du 22 octobre
  3. FLNC Union des Combattants
  4. FPC

Mouvement public

  1. PNC – Partitu di A Nazione Corsa (UPC, Scelta Nova, Mossa Naziunale) (2002)
  2. A Chjama Naziunale
  3. UPC Union du Peuple Corse (1977 – 2002)
  4. Scelta Nova
  5. A Mossa Naziunale
  6. Unione Naziunale (Corsica Nazione – Partitu di a Nazione Corsa A Chjama Naziunale) (2004-2007)
  7. Corsica Nazione (1992
  8. Indipendenza (2001-2004)
  9. Voce Populare

Contre-Pouvoirs

  1. CSC (Cunsulta di i Studienti Corsi) (1974-2009)
  2. APC – Associu di i Parenti Corsi
  3. STC (1984)
  4. Ghjuventù Indipendentista (1999-2009 2012)
  5. Ghjuventu Paolina (1994)
  6. CSC (Cunsulta di i Studienti Corsi) (1974-2009)
  7. Comité Anti-Répression / Sulidarità (1998-2008)

1998

Mouvement clandestin

  1. FLNC canal historique (1987-1999)
  2. FLNC canal habituel (1991-1996)
  3. Resistenza

Mouvement public

  1. A Cuncolta Naziunalista (1987-1998)
  2. A Cuncolta Indipendentista (1998-2001)
  3. MPA – Mouvement pour l’Autodétermination (1991-1996)
  4. ANC – Accolta Naziunale Corsa (1988-2009)
  5. I Verdi Corsi
  6. Corsica Nazione (1992-)
  7. UPC Union du Peuple Corse (1977 – 2002)
  8. Scelta Nova (– 2002)
  9. A Mossa Naziunale (– 2002)

Contre-Pouvoirs

  1. Associu Corsu di a Salute 
  2. Comité Anti-Répression / Sulidarità (Patriottu Fratellenza) (1998-2008)
  3. Fratellenza (1998 – 1998)
  4. Patriottu ( fin 1998)
  5. Associu di i Parenti Corsi
  6. STI – Sindicati di i Travagliadori di l’Insignamentu (
  7. FTI – Federazione di i Travagliadori Indipendenti  (1994)
  8. UTC – Unione di I Travagliadori Corsi (1995)
  9. STC (1984)
  10. Ghjuventù Indipendentista (1999-2009 2012)
  11. Ghjuventu Paolina (1994)
  12. CSC (Cunsulta di i Studienti Corsi) (1974-2009)
  13. Furesta Viva (1994)
  14. I Campagnoli Corsi 
  15. Patriottu (A Riscossa) (1991-1998)
  16. U Sindicatu di A Saluta (1991)
  17. U Rialzu Economicu (1994)
  18. Cors’Economia
  19. CGNC, Cunsulta di A Ghjuventù Naziunalista Corsa

1988

Mouvement clandestin

  1. FLNC (1976-1987)
  2. FLNC canal historique

Mouvement public

  1. CCN Cunsulta di i Cumitati Naziunalisti (1982)
  2. Unità Naziunalista

Contre-Pouvoirs

  1. A Federazione Corsa di i Cummercianti e di l’Artigiani ”, (FCCA) ex SCCA (Sindicatu corsu di u Cummircianti e di l’Artighjani)
  2. Associu di l’Agricultori Corsi (SCA)
  3. Associu di l’Insignanti Corsi (AIC)
  4. Associu di i Parenti Corsi (1985)
  5. Sindicatu di i Pescadori Corsi
  6. Associu di i Liceani Corsi
  7. Ghjuventù Naziunalista  Corsa (1982)
  8. CSC
  9. u Sindicatu corsu di l’insignamentu (SCI) ex AIC
  10. A Riscossa
  11. A Risposta

 

1978

Mouvement clandestin

  1. FLNC (réunion du FPCL et de Ghjustizia Paolina) (1976 – 1987)
  2. FPCL – Fronte Paisanu Corsu di Liberazione (
  3. Ghjustizia Paolina (

Mouvement public

  1. UPC – Union du Peuple Corse (1977 – 2002)
  2. ARC – Action Régionaliste Corse- Azzione per a rinascita di a Corsica (1970-1973-1975)
  3. A Chjama di u Castellare
  4. FRC
  5. PPC

Contre-Pouvoirs

  1. Comité Anti Répression
  2. A Cuncolta di l’Associi Naziunalisti
  3. Associi Naziunalisti
  4. CGNC

 

#Corse @CoreInFronte « soutien aux bergers des estives de Verdanese, Purcilelli et Puzzolu victimes d’actes de malveillance.

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(Unità Naziunale – publié le 29 mai à 15h41)  Dans la nuit du 4 au 5 mai dernier, d’énormes dégradations et multiples excavations ont été relevées sur la piste reliant le col d’A Scalella aux trois estives de Verdanese, Purcilelli et Puzzolu sur les communes de Bucugnà, Tavera et Bastelica. 

Celles-ci ont été faites par une pelle de 35 tonnes avec destruction d’un réservoir d’eau.
De plus, de graves menaces ont été envoyées par lettres anonymes aux éleveurs, bergers et porchers qui pratiquent l’activité ancestrale de A Muntagnera, dans la régions, sans compter des actes de malveillance comme des empoisonnements de troupeaux ou des incendies des bergeries en cas de réparation de la piste.

BUCUGNÀ, TAVERA, BASTELICA : SOUTIEN AUX BERGERS DES ESTIVES DE VERDANESE, PURCILELLI ET PUZZOLU VICTIMES D’ACTES DE MALVEILLANCE.

Les militants de #CoreInFronte, des hautes vallées du Prunelli et de la Gravona, s’interrogent sur des motivations qui poussent ces individus à de tels agissements, qui relèvent de la pratique mafieuse ou des dragonnades françaises et génoises d’un autre siècle.

commandez en ligne vos produits « Corsu è Ribellu » du siècle dernier

Nous demandons aux diverses collectivités, communes concernées, intercommunalités de la Gravona et du Prunelli, ainsi qu’à la Collectivité de Corse, de prendre les mesures nécessaires pour que nos montagnes ne deviennent pas des zones de non-droit au profit de spéculateurs en tout genre.

On ne fera croire à personne que l’on peut déplacer – de nuit – une pelle de 35 tonnes, à partir du rond-point de Bucugnà par « Le Voile de la Mariée », sans que cela se voit.

Core in Fronte apporte son soutien indéfectible et entier aux différents agriculteurs touchés par ce problème de délinquance, qui n’est malheureusement pas le premier à l’image de la pelle des forestiers sapeurs de Corse-du-Sud qui a été brûlée.

Par ailleurs, Core in Fronte s’interroge aussi sur les redistributions des stazzi muntagnoli, détournés de leur origine agricole pour être privatisés voire transformés en « résidences secondaires », sans autorisation préalable.

Più chè mai luttemu pà a salvezza di a muntagna corsa!

CORE IN FRONTE

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