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#Corse 12 prisonniers politiques dont 6 à Borgu, des assignés à résidence, des recherchés…

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Comme tous les ans ou presque depuis 2012, voici la liste non exhaustive des prisonniers politiquesListe dont les adresses carcérales et les numéros d’écrous sont à jour (MAI 2017), il y a des patriotes recherchés, d’autres assignés à résidence, des libérés sous contrôle judiciaire, des mises en examen depuis l’affaire Erignac, et surement quelques uns non listés, sans parler des anciens prisonniers politiques fichés S, tout comme les nouveaux (:/)Il y a aussi quelques renseignements sur le coût financier des familles lors d’un déplacement, et des informations personnelles pour ne pas oublier qu’ils sont avant tout, des pères, des enfants, des parents, des socios professionnels, des amis, des collègues de travail, des patriotes corses qui, aujourd’hui ne sont toujours pas libérés.

I Scrianzati

(Article mis à jour en fonction de l’actualité)

AfficheLibertaComiteAntiRepression

Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentista
Battini Nicolas n°écrou 83886 21 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison.  rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo

tomasiniPP
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo

verdighjiseppumaria19ans
Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 23 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016

Contadini paul andré 2005
Contadini paul andré en 2005

Contadini Paul- André n°écrou 9513 34 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans, mais sur cette condamnation, il sera rejugé en appel, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP

charles_santoni
Santoni Charles n°écrou7233 52 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999,  libérable en 2019

VILLEPINTE

PozzodiBorgoPascal
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°976855 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive

presosprisonnierpolitiquecorsepatrtiottiincarcerati

Serge Poilblan
Incarcéré en juin 2015, interpellé le 22 mars 2016, mis en examen le 25 mars dans une seconde affaire

Centre pénitencier de Meaux rue du Lycée RD5 BP 20177 Chauconin­neuf montiers 77351 Meaux


Courbey Cedric  Écrou 16024, 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana


Antoine PES interpellé en octobre 2015, incarcéré, en préventive


Unité Centrale d’ARLES – BP 90241 – 13637 ARLES CEDEX
Distance : 450KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 460 €
AVION  (150€) TRAIN 30 €+ TAXI MARIGNANE MARS A/R 100 € 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

yvancolonnaLogoSiteofficiel
Yvan Colonna N° écrou 270/Batiment A/Cellule 116
55 ans, interpellé en juillet 2003, condamné à perpétuité, La cour le condamne le 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, 2009 Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.(Vers un quatrième procès possible)

Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.

Vous pouvez aidez Yvan Colonna en vous rendant sur ce lien

Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY
Distance : 1800 KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 550 € AVION (250€) TAXI a/r120€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

FerrandiAlanu

Alanu Ferrandi  N°Ecrou 11477
54 ans, interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, originaire de CONCA, 1 enfant.
Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.

Maison d’arrêt Fleury ­Mérogis 7,avenue des peupliers 91705 Ste Geneviève des bois cedex
Distance : 1800 KM A/R : Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 500 €
AVION AJA ORLY (250€) TAXI a/r 70€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY

alessandri petru
Alessandri Pierre n°écrou 11922 G 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants

 

Libérés et/ou assignés à résidence, sous contrôle judiciaire

cyril
Garcia­ Tomasi Cyril n°écrou 54587 28 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal.  libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

xavier
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

laurent
SUSINI LAURENT n°écrou 407955 27 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016

marc
Ganu Marc n°écrou 16876 à meaux 47 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’un procès

PierrePaoli
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c 64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016, dans l’attente d’un procès

JeanMariePittiloni2016
Pittilloni jean marie 28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine

emmanuel
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès

CesariJEanPAscalCorsicaLibera
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence)

 

FILI
Pierre Thomas FILI, 30 ans
Incarcéré puis laisser libre sous contrôle judiciaire, assigné à résidence, dans l’attente de son procès, condamné à 7 ans de prison en mai 2015, incarcéré sur Paris, puis rapproché à Borgu en 2016. 1 enfant, Libéré sous contrôle judiciaire en conditionnelle sous bracelet électronique en 2016

sampieruAndreani

Andreani Sampieru n°écrou 9288 30 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu libéré le 9 août 2016. Peine totale effectuée

MARANELLI200401
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison  le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, Libéré en mars 2017 (le 14) fin de peine

PaulIstria
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre

Nasica
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de  PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre

eric-Maras
M. Marras Eric, 31 ans,  n°écrou 412-356-P D5 né le 31/12/1985
interpellé fin mars 2011 et incarcéré en avril 2011, Procès le 22 mai 2015 – 12 à 15 ans de prison requis, condamné à 8 ans ferme, rapproché à Borgu le 23 mars 2016, puis le 12 avril 2016 assigné à résidence sur Salon de Provence

 

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BenedettiFelix
Benedetti Félix n° écrou 967 709 D2 cellule 496, interpellé le 6 mars 2013, toujours en préventive , assigné à résidence début septembre 2015, assignation levée le 28 février 2017, de retour en corse le 3 mars 2017, procès le 1er juin

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presosprisonnierpolitiquecorsepatrtiottiincarcerati
Lisandru Plasenzotti, interpellé le lundi 22 mars, incarcéré le 26 mars à Fresnes. libéré le samedi 9 avril 2016


#Corse Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, Maintien du statut DPS, pas de rapprochement – 18 ans d’exil carcéral

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(22 mars) Les familles d’Alain Ferrandi et de Pierre Alessandri dénoncent des « pressions politiques » sur l’instruction judiciaire.

Rapprochement refusé et statut de DPS confirmé une nouvelle fois en février dernier, dans deux mois, en mai 2017, Alain et Pierre seront conditionnable, ils arriveront à la fin de la période de sûreté comprise dans leur peine. Interpellé en 1999 et condamné à perpétuité en 2003, cela fait maintenant 18 années passées en prison loin de chez eux.

(Corse Matin)


(21 février 2017) Maintien en statut de DPS de Pierre Alessandri, selon la coloniale pour ces raisons  ; Compte tenu de l’appartenance à une organisation terroriste et également du soutien extérieur dont il pourrait disposer,  ; compte tenu de la gravité des faits pour lesquels il est condamné et du trouble à l’ordre public que représenterait son évasion


(9 février 2017) : Réunion au Ministère de la Justice :  Rapprochement refusé pour Alain Ferrandi et Pierre Alessandri


Mise à jour du 01 aout 2015 : Enième demande de Petru Alessandri, énième refus de l’Etat Colonial en juillet 2015 (sur ce lien)

(article du 4 octobre 2014, toujours pas rapprochés) Deux prisonniers politiques corses, Alain Ferrandi (53 ans) et Pierre Alessandri (55ans), tous les deux condamnés à perpétuités pour l’assassinat du Préfet Erignac en février 1998, se sont adressés au Ministre de la Justice et Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial en Corse. Rapprochement refusé depuis des années pour des raisons fallacieuses.

Alain Ferrandi et Pierre Alessandri avaient été interpellé en Mai 1999 (21/22) et condamnés à perpétuité lors du procès de juillet 2003 (le 11 le verdict tombait), plus de 15 ans après, ils ne sont toujours pas rapprochés, ce qui est aussi le cas d’Yvan Colonna, qui condamné à la même peine, mais incarcéré en juillet 2003, n’a toujours pas bénéficié d’un rapprochement familial, soit après 11 ans de prison dans toutes les prisons de France…

Pierre Alessandri et Alain Ferrandi sont aujourd’hui incarcérés à la maison centrale de Poissy, sous le statut de détenu particulièrement signalé (DPS). Leur demande de rapprochement familial n’a cependant jamais abouti, en raison principalement de cette inscription au registre des DPS, un statut qui ne se justifie pas selon leurs avocats. Il y a huit critères pour inscrire un détenu au rang de DPS, qui répondent tous « au risque d’évasion », « à l’intensité de l’atteinte à l’ordre public que celle-ci pourrait engendrer » ou « au comportement particulièrement violent en détention »

FerrandiAlainPierreAlessandriprisonnierpolitiquecorseDans le même cas de figure, Carlu Santoni, interpellé en avril 1996 et condamné à 28 ans de prison en 1999, libérable en 2019, n’avait bénéficié d’un rapprochement qu’en mars 2011 (le 17), soit plus de 15 ans après son incarcération.

Petru Alessandri et Carlu Santoni avaient en décembre 2010 écrit une lettre ouverte au Ministre de la justice de l’époque « Nous sommes incarcéré en ce qui nous concerne depuis 15 ans et 12 années dont 6 années passées à Lannemezan. Nous demandons régulièrement à ce que soit appliqué votre loi sur le rapprochement familial, en vain, malgré les promesses des différents ministres ou hommes politiques en charge du dossier. »

16 ans après, toujours pas de rapprochement familial

Aujourd’hui ce sont Petru Alessandri et Alanu Ferrandi qui prennent la plume pour écrire à la Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial. Lors de son interpellation, Pierre Alessandri était agriculteur à Cargèse, exploitant d’une distillerie d’huiles aromatique, il est aujourd’hui soutenu par l’Associu Sulidarità. Alain Ferrandi, lui aussi, était agriculteur dans la même région, après son incarcération il était soutenu par Sulidarità, puis par l’Associu Cuscenza Viva. Ils avaient une vie sociale et familiale.

Ces deux militants ont des enfants, des familles et des amis qui ne peuvent pas bénéficier de visites régulières et ce, après plus de 15 ans d’incarcération. Ils sont à deux ans et demi de leur peine de sûreté, et ne peuvent bénéficier du-dit rapprochement alors que d’autres détenus eux en bénéficient, mais ils ne sont pas des patriotes corses…

Rapprochement au compte goutte

L’Associu Sulidarità et le Comité anti Répression ont dès 1998 portés le dossier du rapprochement partout où il était possible de le porter, Assemblée de Corse, Assemblée Nationale, devant les commissariats, au sein des mairies de Corse, paralysant la Corse lors d’actions d’envergures, opérations coup-de-poing aussi souvent que possible, y compris à Toulon, sur le sol français. Revendication du rapprochement portée par les structures publiques, syndicales, humanitaires et clandestines du mouvement national.

Plus de 15 ans de revendications, et toujours la même volonté de l’Etat Colonial de laisser traîner les dossiers… Deux ans sans rapprochement mais dans le même temps, au moins 10 militants ont été incarcéré. Moins d’une dizaine de militants sont actuellement à Borgu, alors qu’au moins 17 patriotes sont toujours incarcérés en France. 

Depuis les rapprochements de 2011 et 2012, pratiquement aucun prisonniers politiques corses n’a bénéficié d’un rapprochement familial, et ce, malgré toutes les « lois » et autres décrets pouvant justifier de les faire rentrer en Corse.

Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna, ne sont toujours pas rapproché malgré plus de 16 et 12 ans de prison en France.

Nicolas Battini, Cesari Jean Pascal, Peru Emmanuel, Tomasi Cyril, Ceccaldi Xavier, Susini Laurent, Courbey Cédric, Ganu Marc, Eric Marras, Félix Benedetti sont toujours en préventive, et selon les cas, les dossiers sont clos et ils pourraient bénéficier eux aussi d’un rapprochement familial.

Andreani Sampieru, interpellé en avril 2011 et condamné à 8 ans de prison en juillet 2014, peut bénéficier d’un rapprochement familial

Condatini Paul andré, interpellé en décembre 2012, et condamné à 4 ans de prison peut bénéficier d’un rapprochement familial.

Pittiloni Jean marie, condamné à 12 ans de prison en 2012, et incarcéré depuis 2008, a pour l’instant vu toutes ces demandes de rapprochement refusées. Dont la dernière faite en novembre 2013 et refusée en aout 2014, refus du à son statut « DPS ». L’Associu Sulidarità avait tenue une conférence de presse en décembre 2012… « S’agissant de Mr. Pittiloni, on marque statut de DPS: votre profil pénitentiaire n’est pas compatible avec le centre pénitentiaire de Borgo, parce que celui-ci n’est pas adapté pour recevoir des détenus particulièrement signalés », explique-t-il, reprenant un courrier de l’administration pénitentiaire.

Nasica Joseph, interpellé en avril 2008 et condamné à 12 ans de prison en juillet 2012 peut bénéficier d’un rapprochement familial…

D’autres prisonniers politiques aussi devraient en bénéficier

Voici la lettre ouverte de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi :

« Madame la garde des sceaux, Ministre de la justice,
En choisissant de nous adresser à vous par l’intermédiaire d’une lettre ouverte nous contrevenons sciemment au principe de discrétion respectueuse que nous nous étions imposés au cours de ces seize années de détention.

Si nous prenons la plume aujourd’hui, c’est pour vous faire part de notre incompréhension, de nos doutes mais aussi de notre amertume. En effet, malgré un comportement jugé irréprochable par l’administration pénitentiaire, nous ne pouvons toujours pas envisager notre transfèrement en Corse, à proximité de nos familles respectives et dans un cadre de détention favorisant notre réinsertion future.

Les motifs invoqués par votre administration sont de plusieurs natures :

  • Inscription au répertoire des détenus particulièrement signalés,
  • Fin de peine de sûreté encore trop éloignée de son terme (nous sommes à deux ans et demi de l’échéance),
  • Risques de troubles à l’ordre public,
  • Risques d’évasion avec fort retentissement médiatique.

Ces motifs ne nous semblent plus aujourd’hui des justifications sérieuses et valables dans la mesure où nos comportements, comme ceux de nos co-inculpés prouvent, au quotidien, notre détermination à recouvrer une vie économique et sociale équilibrée et respectueuse de l’ordre public.

En réitérant publiquement notre souhait d’être transféré en Corse et plus particulièrement au centre de détention de CASABIANDA nous répondons à votre affirmation selon laquelle, vous n’auriez pas enregistré de nouvelles demandes de transfert et posons, sur le fond, une question qui renvoie nécessairement à l’équité de traitement face aux décisions du pouvoir politique qu’il soit de droite ou de gauche…

Pourquoi des demandes de transfert à destination du centre de détention de CASABIANDA et émanant de la centrale de POISSY, ont été formulées pour le compte de détenus, sans attaches particulières avec la Corse et dont certains sont à plus de sept ans de la fin de leur peine de sûreté ?

De telles initiatives jettent le trouble et renforcent ces sentiments d’injustice, de discrimination et d’intolérance qui caractérisent encore trop souvent notre relation à la France.

Cette interpellation publique est, vous l’avez compris, une main tendue en direction d’une des personnalités majeures du monde politique français, qui a su au fil de toutes ces années témoigner de son attachement aux valeurs d’humanisme et de justice sociale.
Nous espérons que cette interpellation sera comprise et entendue. Nous ne demandons pas de régime de faveur mais la simple application de la loi.

Cordiales salutations.

Alain FERRANDI – Pierre ALESSANDRI »

Pierre Alessandri n° 11922 G
Alain Ferrandi n°11477
Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY

Cette démarche publique de ces deux prisonniers politiques a le soutien du Rinnovu Naziunali et d’Aiutu Paisanu. 

Andatura Corsa par i Dritti Umani soutient la demande de transfèrement en Corse d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri détenus à la Maison centrale de Poissy.  Leur maintien loin de la Corse est un ajout de peine abusif pour ces prisonniers condamnés à perpétuité. Cette situation d’éloignement constitue de plus une injustice sociale pour leurs familles. « Des considérations humanitaires comme l’objectif final de réhabilitation sociale exigent que les détenus résident dans la région où vivent leurs familles et où sont établis leurs liens sociaux »(selon le CTP du Conseil de l’Europe)

@Lazezu

Les élus du mouvement national à l’Assemblée de #Corse depuis 1982

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Le 8 août 1982, la 1ère assemblée régionale « de France » est élue en Corse (1986 pour les autres régions). Cet article sera actualisé en fonction des informations (ou rectifications) et des photos d’archives récupérées sur unità naziunale. (plus d’information sur le site de l’Assemblée de Corse)

en 1982 (9 élus – 10 560 voix, 14.28% sans la liste MCS) (A la veille de l’élection du Président de l’Assemblée de Corse, le FLNC commet une nuit bleue d’une centaine d’attentat, se positionnant contre les institutions françaises)

UNIONE DI U POPULU CORSU

ListeUPC1982edmondSimeoni1982MauriceAcquaviva1982DSCN3569-005AndriaFazi1982 DominiqueLucchini1982

 LucienFelli1982

Edmond Simeoni, Président de groupe

Membres
Ange François Maurice Acquaviva
Michel Castellani
André Fazi
Dominique Lucchini (Ribellu)
Jean François Ferrandi (Sud Diaspora)
Lucien Felli (Sud Diaspora)

Partitu Pupulare Corsu

Dominique Alfonsi
PPC-1982-DominiqueAlfonsi

Mouvement Corse pour le Socialisme

Charles Santoni
CharlesSantoni1982

en 1984 – 6 élus (8476 voix, 11.12%)

Le 29 juin 1984 : A la demande de son Président, l’Assemblée est dissoute en Conseil des ministres (la proportionnelle rendait l’Assemblée ingouvernable). Le blocage de l’assemblée à la suite du rejet du budget régional de l’année 1984 entraîne la dissolution de l’assemblée et de nouvelles élections régionales, qui vont avoir lieu le 12 août 1984.

FAZY Andri Photo DR MaxSimeoni

UNIONE DI U POPULU CORSU

André Fazi, Président de groupe

Membres
Paul-Marie Agostini
Max Simeoni

UNITA NAZIUNALISTA

PoggioliPierreDumeGallet IviuStella1988

Pierre Poggioli, Président de groupe

Membres
Dominique Gallet
Yves Stella

en 1986 – 6 élus (Per un Avvene Corsu 7214 voix, 8.37%)

Liste départementale

SUD

MUVIMENTU CORSU PA L’AUTODERTERMINAZIONE (MCA)

OrsoniAlainLEO-BattestiPoggioliPierre

Alain Orsoni, Président de groupe

Membres
Léo Battesti
Pierre Poggioli

NORD

UNIONE DI U POPULU CORSU (1)

FAZY Andri Photo DRDSCN3569-005MaxSimeoni

André Fazi, Président de groupe

Membres
Michel Castellani
Max Simeoni

(1) élection annulée par le Conseil d’État (16/01/1987)

en 1988 – 6 élus (5464 voix, 8.44%)

Elections partielle à l’Assemblée de Corse en Haute-Corse

UNIONE DI U POPULU CORSU

AlfonsiFrancoisMaxSimeoni JacquesFieschiUPC

François Alfonsi, Président de groupe

Membres
Jacques Fieschi
Max Simeoni (remplace Andria Fazi suite à son décès en 1989)

CUNCOLTA NAZIUNALISTA

OrsoniAlainLEO-Battestibianchi

Alain Orsoni, Président de groupe

Membres
Léo Battesti
Dominique Bianchi

1988, Dume Bianchi remplace Pierre Poggioli démisionnaire en septembre 1988

en 1992 (13 élus, 21872 voix pour Corsica Nazione 16.85%, 10 360 pour le MPA 7.98%)

22 et 29 mars 1992

ListeCorsicaNazioneMars1992

 

Liste MPA

ALAIN ORSONI, LEO BATTESTI, DOMINIQUE BIANCHI, DOMINIQUE BURESI, JEAN PAUL CALENDINI, MARIE JOSE BELLAGAMBA, MICHEL MORETTI, ALEXANDRE GABRIELLI, TONY FIESCHI, PIERRE MAUSHART, HENRI BONA, MARC PAPI, MARIE FRANCOISE DUSSOL, ALAIN DI MEGLIO, JEAN PAUL CALENDINI, ANTOINE SOLLACARO, FRANCOIS LECA, PIERRE LOUIS GUERRINI, JOËLLE TITRANT SUZZONI, CHARLES RAFFALLI, JACQUES MARCELLESI, FRANCOIS PANTALACCI, FRANCOIS CAVIGLIOLI, JULES PIERRE LECA, JEAN BAPTISTE GRIMALDI, JEAN CLAUDE VERSINI, FRANCOIS XAVIER PROSPERI, PIERRE CARCARY, ANTOINE ANTONA, F MARIE BERETTI, DOMINIQUE FABRIZY, GILBERT CASANOVA, VANINA LE BOMIN, PIERROT GRISCELLI, JOSE LAMBERTI, PIERRE SAVELLI, MARIE ANGE GERONIMI, PAUL COTI, LUCIEN CASANOVA, ANDRE SIMONETTI, JACQUES PAOLI, PASCAL MUCCHIELLI, P NOËL GIUDICELLI, FELIX ZONZA, ADDY ORSONI, XAVIER LUCIANI, JEAN VESPERINI, PIERRE BERETTI, ALBERT TOMASI, YVES STELLA, CHRISTIAN BERFINI

Au soir du second tour :

7 élus Corsica nazione:
Edmond Simeoni
Jean Biancucci
Pierre Poggioli
Jean-Guy Talamoni
Norbert Laredo
François Alfonsi
Vincent Ciccadda

4 élus MPA
Alain Orsoni
Léo Battesti
Bellagamba Marie-Josée
Dr Dominique Buresi

Alain Orsoni (invalidé) cèdera sa place à Dumé Bianchi
Leo Battesti cèdera sa place à Michel Moretti

En 1994 : L’upc quitte Corsica Nazione (CN); Edmond Simeoni démissionne de l’Assemblée de Corse, il est remplacé par Jean-François Stefani

Jean Biancucci quitte l’Assemblée et il est remplacé par Jean-Marcel Vuilamier (I verdi Corsi)

En mars 1994, Pierre Poggioli et Jo Sisti créent le Groupe ANC

Il y a 4 groupes à l’assemblée de Corse : 

CORSICA NAZIONE (A Cuncolta, ANC, I VERDI CORSI et UPC)

TalamoniJeanGuyNorbertLaredoQuastanaPaul

Jean-Guy Talamoni, Président de groupe

Membres
Norbert Laredo
Paul Quastana
Jean-Marcel Vuillamier

MUVIMENTU PER L’AUTODERTERMINAZIONE

bianchi Michel Moretti

Dominique Bianchi, Président de groupe

Membres
Marie-Josée Bellagamba
Alexandre Gabrielli
Michel Moretti

UNIONE DI U POPULU CORSU

STEFANI Jean-LouisPhoto DRAlfonsiFrancois JacquesFieschiUPC

Jean-François Stefani, Président de groupe

Membres
François Alfonsi
Jacques Fieschi

ACCOLTA NAZIUNALE CORSA

PoggioliPierrejosisti

Pierre Poggioli, Président de groupe

Membre
Joseph Sisti

en 1998 (5 élus)

QuastanaPaulTalamoniJeanGuyCiccadaVincentCorsicaNazione1998CesarFilippiCorsicanazione1998MarcelSimeoni

élection annulée par le Conseil d’État (18/12/1998)

5 élus Corsica Nazione
Jean-Guy Talamoni
Paul Quastana
Vincent Ciccada
Cesar Filippi
Marceau simeoni

en 1999 (8 élus, 10.41% puis 16.77%)

CORSICA NAZIONE

QuastanaPaulTalamoniJeanGuyCesarFilippiCorsicanazione1998
CiccadaVincentCorsicaNazione1998GerardRomitiCorsicaNazione1998GeronimiJeanValereCorsicaNazione1998
MarcelSimeoni MireilleLanfranchi

Paul Quastana, Président de groupe

Membres
Vincent Ciccada
César Filippi
Jean-Valère Geronimi
Mireille Lanfranchi
Gérard Romiti
Marcel Simeoni
Jean-Guy Talamoni, Président de la Commission des affaires européennes

en 2004 (8 élus, 12.14% puis 17.34%)

UNIONE NAZIUNALE (8 élus)

TalamoniJeanGuyassemblea26AngeliniJeanChristophe
BiancucciJeanNadine NIVAGGIONIChristine COLONNA
prosperi_rose_marie edmondSimeoni1982

Jean-Guy Talamoni, Président de groupe

Membres
Christine Colonna
Jean-Christophe Angelini
Jean Biancucci
Véronique Sciaretti
Nadine Nivaggioni
Rose-Marie Prosperi
Edmond Simeoni

en 2010 (15 élus 9.36% puis 9.85% pour Corsica Libera 4 élus, 18.40% puis 25.89% pour Femu A Corsica 11 élus)

Sont représentés in fine CORSICA LIBERA, FEMU A CORSICA, RINNOVU NAZIUNALI

Corsica Libera

(sont élus Jean Guy Talamoni, Josepha Giacometti, Véronique Sciaretti (Jean Marie Poli la remplace en novembre 2013) et Paul-Félix Benedetti (qui suite à la scission du mouvement, se retrouve dans les « non inscrit »)

GiacomettiJosephaTalamoniJeanGuy

PoliJeanMarieassemblea26

NON INSCRITS (RINNOVU, PAUL FELIX BENEDETTI)

BenedettiPaulFelix

 FEMU A CORSICA (11 MEMBRES)

Agnes SIMONPIETRI AngeliniJeanChristophe BiancucciJean
Christine COLONNA Fabienne GIOVANNINI Hyacinthe VANNI
LucianiSaveriu Mattea LACAVE Michel CASTELLANI
Nadine NIVAGGIONI SimeoniGille

Président
Jean-Christophe ANGELINI

Membres
Jean BIANCUCCI
Michel CASTELLANI
Christine COLONNA
Fabienne GIOVANNINI
Mattea LACAVE
Xavier LUCIANI
Nadine NIVAGGIONI
Gilles SIMEONI
Agnès SIMONPIETRI
Hyacinthe VANNI

EN 2015 24 élus, et les Présidences de l’Assemblée de Corse…

la liste d’union PER A CORSICA réunit 24 élus du mouvement national – Jean Guy Talamoni est Président de l’Assemblée de Corse et Gilles Simeoni Président de l’exécutif   (1er tour, Rinnovu Naziunali, Corsica Libera, Femu A Corsica. Second Tour PE A CORSICA)

corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (10)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (7)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (8)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (22)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (20)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (5)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (8)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (17)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (6)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (14)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (11)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (18)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (23)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (3)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (4)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (6)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (1)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (1)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (3)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (21)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (9)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (19)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (2)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (2)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (4)femuACorsicaAssembleeCorse2016 (5)     femuACorsicaAssembleeCorse2016 (16)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (9) femuACorsicaAssembleeCorse2016 (10)  femuACorsicaAssembleeCorse2016 (12) femuACorsicaAssembleeCorse2016 (13)  femuACorsicaAssembleeCorse2016 (15)corsicaLiberaAssembleeCorse2016 (7)

FEMU A CORSICA (16 MEMBRES)

Président

Jean BIANCUCCI

Membres

Guy ARMANET
François BERNARDI
Vanina BORROMEI
Mattea CASALTA
Marie-Hélène CASANOVA-SERVAS
Marcel CESARI
Paul-André COLOMBANI
Muriel FAGNI
Lauda GUIDICELLI
Nadine NIVAGGIONI
Paul PARIGI
Juliette PONZEVERA
Joseph PUCCI
Anne-Laure SANTUCCI
Hyacinthe VANNI

CORSICA LIBERA (8 MEMBRES)

Président
Petr’Antone TOMASIMembres
Jean-Guy TALAMONI
Laura Maria POLI
Paul LEONETTI
Julie GUISEPPI
Rosa PROSPERI
François BENEDETTI
Marie SIMEONI

 

#corse#168 conseils municipaux soutiennent la campagne d’Amnistia de @Sulidarità

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(article avril 2015) Accompagnée par le mouvement national, l’Associu Sulidarità a toujours été à la pointe de la revendication politico-humanitaire. 

Sulidarità a porté depuis sa création, il y a plus de 17 ans, la demande de rapprochement des prisonniers politiques, ainsi que la libération de ces derniers. Une libération aujourd’hui possible à travers une loi d’amnistie. Une amnistie qui s’accompagne d’un processus politique, et ce, depuis la décision du FLNC en juin 2014 de quitter l’échiquier politique. Depuis les votes de la Collectivité Territoriale en faveur des droits du Peuple Corse, et de la constitution à l’initiative de Corsica Libera d’une coordination pour une voie politique regroupant le mouvement national ainsi que des élus progressistes, et des représentants de la société civile, un projet de loi d’amnistie est possible.

Des prisonniers politiques, des recherchés, des mis en examens et des dossiers en cours.

amnistia-FLNC-Corse-1976-2015

L’Associu Sulidarità a donc tout logiquement envoyé un courrier à tous les Maires de Corse afin qu’ils se positionnent sur cette « amnistie » qui est portée aujourd’hui par la Coordination pour une voie politique.

Une lettre qui a été aussi envoyé aux Présidents des CCI, des Conseils Départementaux, mais aussi aux responsables culturels et de la société civile.

E Cinque Pieve di Balagna, Mairie de Balogna, Vero, Eccica Suarella, Cuttoli, Peri, Tolla

Déjà le 3 février 2015, le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna a voté à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques. Le 4 avril 2015, c’est la Mairie de Balogna (résumé sur ce lien de la question de l’amnistie) qui s’est positionné pour l’amnistie.

Suite à ce mail donc certaines Mairies ont déjà répondu positivement, et certaines ont déjà voté des délibérations. (En lien les réponses des Mairies à L’associu Sulidarità, sans lien les mairies en cours de vote, ont voté sans retour à Sulidarità)

  1. Eccica Suarella (19 mars)
  2. Veru (26 mars)
  3. Tolla (29 mars)
  4.  Peri (1er avril)
  5. Balogna (4 avril)
  6. Ambiegna (4 avril)
  7. Rezza (4 avril)
  8. Guitera Les Bains (4 avril 2015)
  9. Granace (7 avril)
  10. Cuttoli (8 avril)
  11. Livia (11 avril)
  12. CANNELLE (11 avril)
  13. Lopigna (11 avril 2015)
  14. VICO SAGONE (11 avril 2015)
  15. Bastelicaccia (13 avril)
  16. Tavaco (13 avril)
  17. Argiusta Moriccio (14 avril 2015)
  18. BELVEDERE CAMPOMORO (15 avril 2015)
  19. Arru (15 avril)
  20. Tallone (15 avril 2015)
  21. Casalabriva (15 avril)
  22. Aullène (15 avril)
  23. Tavera (15 avril)
  24. Pinu (15 avril)
  25. Viggianello (15 avril)
  26. Sarrola Carcopino (17 avril 2015)
  27. ROSAZIA (18 avril 2015)
  28. SANT’ANDREA D’ORCINO (24 avril 2015)
  29. CARBUCCIA (24 avril 2015)
  30. Lucciana (28 avril)
  31. Bocognano (30 avril)
  32. Bastelica (30 avril)
  33. Pastricciola (2 mai 2015)
  34. Forciolo (2 mai 2015)
  35. Tralonca (E TRE PIEVE 3 mai 2015)
  36. OTA (4 mai 2015)
  37. Cristinacce (7 mai 2015)
  38. Foce Bilzese (7 mai 2015)
  39. Prunelli di Casaccuni (7 mai 2015)
  40. Ampriani (10 mai 2015)
  41. Bastia (12 mai 2015)
  42. Poggio di Nazza (15 mai 2015) (Fium’orbu Castellu)
  43. FOCICCHIA (E TRE PIEVE 15 mai 2015) 
  44. Cauro (16 mai 2015)
  45. Azzana (16 mai 2015)
  46. Moltifao (18 mai 2015)
  47. OLMU (19 mai 2015)
  48. UCCIANI (22 mai 2015)
  49. Santa Lucia di Mercoriu (23 mai 2015)
  50. Pietrosella (27 mai 2015)
  51. Prunelli D Fium’orbu (29 mai 2015) (Fium’orbu Castellu)
  52. Calcatoghju (30 mai 2015)
  53. Pila CANALI (31 mai 2015)
  54. Palasca E CINQUE PIEVE (31 mai 2015)
  55. Evisa (1er juin)
  56. Ochjatana E CINQUE PIEVE (7 juin 2015)
  57. Algajola (8 juin 2015)
  58. Poghju di Venacu (11 juin 2015)
  59. A Ghisunaccia (12 juin 2015)
  60. Serra di Fium’Orbu (13 juin 2015) (Fium’orbu Castellu)
  61. CARGESE (12 juin 2015)
  62. Linguizzetta (17 juin 2015)
  63. Belgodère E CINQUE PIEVE
  64. Costa E CINQUE PIEVE
  65. Feliceto E CINQUE PIEVE
  66. Lama E CINQUE PIEVE (29 mai 2015)
  67. Mausoleo E CINQUE PIEVE
  68. Muro E CINQUE PIEVE
  69. Nessa E CINQUE PIEVE
  70. Olmi Cappella E CINQUE PIEVE
  71. Pietralba E CINQUE PIEVE
  72. Poggiola E CINQUE PIEVE
  73. Speloncato E CINQUE PIEVE
  74. Urtaca E CINQUE PIEVE
  75. Vallica E CINQUE PIEVE
  76. Ville di Paraso E CINQUE PIEVE
  77. Scolca (19 juin 2015)
  78. ULMETU (19 juin 2015)
  79. PITRETU E BICCHISGIA (20 juin 2015)
  80. Cozzano (20 juin 2015)
  81. Alandu (E TRE PIEVE 21 juin 2015)
  82. Prupià (24 juin 2015)
  83. Lumiu (24 juin 2015)
  84. MELA DI TALLANO ( 25 juin 2015)
  85. Cognocoli-Monticchi (25 juin 2015)
  86. Furiani (26 juin 2015)
  87. OSANI (28 juin 2015)
  88. Calvi
  89. Marignana
  90. Bunifaziu
  91. Alata
  92. Guagnu
  93. Lugu di Nazza (2 juillet 2015) (Fium’orbu Castellu)
  94. Zerubia (3 juillet 2015) 
  95. Aiacciu (6 juillet 2015)
  96. Sotta (16 juillet 2015)
  97. Luri (14 septembre 2015)
  98. PIANELLO (17 juillet 2015)
  99. Alzi (E TRE PIEVE 19 juillet 2015)
  100. Porti Vechju (22 juillet 2015)
  101. U SULAGHJU (23 juillet 2015)
  102. Quenza (31 juillet 2015)
  103. Sartène (31 juillet 2015)
  104. CONCA (1er aout 2015)
  105. POGGIOLO (1er aout 2015)
  106. San-Lurenzu (8 aout 2015)
  107. SANTA MARIA FIGANIELLA (17 aout 2015)
  108. CAMPILE (25 aout 2015)
  109. BUSTANICU (E TRE PIEVE 27 aout 2015)
  110. TASSO (12 septembre 2015)
  111. SAMPOLO – GIOVICACCE (19 septembre 2015)
  112. SERRA DI FERRO (19 septembre 2015)
  113. BARBAGGIO (19 septembre 2015)
  114. LAVATOGGIO (15 septembre 2015)
  115. COTI CHIAVARI (21 septembre 2015)
  116. Lisula Rossa (12 septembre 2015)
  117. Chisà (11 octobre 2015) (Fium’orbu Castellu)
  118. Monticellu (28 septembre 2015)
  119. ORTU (3 octobre 2015)
  120. Oletta (20 octobre 2015)
  121. CASTIRLA (28 octobre 2015) – AGHJA NOVA
  122. SAN PETRU DI TENDA (7 novembre 2015)
  123. Afa (28 octobre 2015)
  124. Lecci di portivechju (23 novembre 2015)
  125. Erbaghjolu (E TRE PIEVE 28 novembre 2015)
  126. SOCCIA (2 décembre 2015)
  127. Figari (9 décembre 2015)
  128. SAN GAVINU DI CARBINI (11 novembre 2015)
  129. Zicavu (23 aout 2015)
  130. Castifau (20 juin 2015)
  131. Penta Acquatella (28 decembre 2015)
  132. Volpaghjola (31 octobre 2015)
  133. Corbara (12 aout 2015)
  134. Santa Reparata di Balagna (21 novembre 2015)
  135. Monacia d’Auddè (31 juillet 2015)
  136. ZONZA (29 décembre 2015)
  137. SOVERIA (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  138. Castiglione  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  139. Popolasca  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  140. Omessa  (AGHJA NOVA 7 mars 2016, en mairie le 19 juillet 2016)
  141. Prato-di-Giovellina  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  142. Piedigriggio  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  143. Merusaglia ( 3 février 2016)
  144. Ghisoni (Fium’orbu Castellu)
  145. Isulacciu di Fium’orbu (Fium’orbu Castellu)
  146. Pietrosu (Fium’orbu Castellu)
  147. San Gavinu di Fium’Orbu (Fium’orbu Castellu)
  148. VINTISARI (Fium’orbu Castellu)
  149. VEZZANI (Fium’orbu Castellu)
  150. Santa Lucia di Tallà (mars 2016)
  151. Canari (7 mars 2016)
  152. Poghju d’Oletta (13 juin 2015)
  153. MACA CROCI (12 décembre 2015)
  154. TOX (4 avril 2016)
  155. San Nicolau (19 septembre 2015)
  156. Cagnanu (16 janvier 2016)
  157. Fozzà (9 avril 2016)
  158. Campu (10 juin 2016)
  159. Murzu (9 avril 2016)
  160. Carbini (10 octobre 2015)
  161. Castellare di Mercurio (E TRE PIEVE)
  162. Favalello  (E TRE PIEVE)
  163. Mazzola  (E TRE PIEVE)
  164. San Andrea di Bozio (E TRE PIEVE)
  165. San Lucia di Mercurio  (E TRE PIEVE)
  166. Sermanu  (E TRE PIEVE)
  167. Piano U Pianu (9 mai 2016)
  168. Siscu (22 septembre 2016)

amnistiaMairieCorse2015UniversitaCorsicaamnistiaConseilDep2BCorse2015amnistiaCorse2015Assemblee

 amnistiaMairieCorse2015-001amnistiaMairieCorse2015AghjaNova 

amnistiaMairieCorse2015FiumOrbuCastellu amnistiaMairieCorse2015ETREPIEVE

  1. E Cinque Pieve di Balagna (3 février) (17 communes ci dessus, en attente ou confirmées)
  2. Conseil Départemental de Haute Corse (18 juin 2015)
  3. Assemblée de Corse (28 mair 2015)
  4. Università di Corsica (7 juillet 2015)
  5. La Communauté de communes Aghja Nova (7 mars 2016)
  6. La Communauté de communes de Fium’orbu Castella (2015)
  7. La communauté de communes E TRE PIEVE (12 mairies)

MAP GOOGLE

#Corse L’Amnistie au coeur de 40 années de revendications

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

« Cette revendication d’amnistie est toujours présente dans les combats d’émancipation nationale. Même si parfois elle est mise de côté durant certaines périodes, elle revient surtout en force lorsqu’il y a des prémices d’un règlement politique. » (Pierre Poggioli)

La demande a toujours été faire par le mouvement clandestin, puis par les différents mouvements publics dans des périodes ou le mouvement clandestin était toujours en action. La libération des prisonniers politiques est un des fondamentaux de Corsica Libera depuis sa création (2008), c’est une demande répétée du FLNC UC depuis des années, un FLNC qui le 25 juin 2014 à disparu de l’échiquier politique afin de laisser la place à un processus de paix. Aujourd’hui cette demande est portée par un certains nombres d’élus de l’Assemblée de Corse comme les élus de Corsica Libera, mais pas que. Jean Louis Orsucci du Parti Socialiste est lui aussi favorable à ce projet de loi d’Amnistie.


#Corse l’Amnistie des prisonniers politiques… par antofpcl


2015 #Corse Demande d’une loi d’Amnistie pour… par antofpcl

Depuis les événements en Corse, deux statuts particuliers ont été octroyés à la Corse, le premier avec l’arrivée de Mitterrand, le deuxième notamment en 1990 sous la houlette de Pierre Joxe.

Avril 1981 : peu avant les élections présidentielles, le FLNC annonce pour la première fois un arrêt de ses actions militaires. En février 1982, cependant, les attentats reprennent sur l’ensemble de l’île et du continent, le statut particulier de la Corse, mis en place par le gouvernement socialiste, n’ayant pas satisfait pleinement certains responsables du mouvement. Le 19 août 1982, la plus violente  » nuit bleue  » de l’histoire de la Corse, avec 99 attentats, ponctue l’abandon définitif de cette trêve.

En 1981 une loi post présidentielle d’amnistie est votée et concerne les « Infractions commises en relation avec des élections de toutes sortes ou avec des incidents d’ordre politique ou social survenus en France, à condition que ces infractions n’aient pas entraîné la mort ou des blessures ou infirmités de l’espèce définie au premier alinéa de l’article 310 du code pénal (ou au troisième alinéa de l’article 309 de ce code dans sa rédaction antérieure à la loi n° 81-82 du 2 février 1981), à l’exception des délits de fraude et de corruption électorale et des délits en matière de vote par correspondance et de vote par procuration » (loi du 4 août 1981)

En 1982, le Ministre de l’Intérieur Gaston Deferre a préparé une loi sur le statut particulier de la Corse. Une trêve a été décrétée par le FLNC. Deferre avait assorti sa loi d’une amnistie qui englobait jusqu’aux crimes de sang en 1981 avec un complément en janvier 1982. Cette amnistie était une promesse de François Mitterand. La cour de sureté de l’Etat est dissoute, les militants du FLNC sont amnistié, mais les problématiques ne sont pas résolues pour autant, la lutte et le répression reprendront de plus belle

1982, le STATUT DEFERRE met en place une Assemblée territoriale de Corse. A cette occasion, l’Assemblée Nationale prévoit une seconde amnistie plus large, car elle s’applique à « toute action en relation avec des événements d’ordre politique et social ». L’opposition veut en exclure les crimes de sang, la majorité refuse. 

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.

En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

L’amnistie de 1989 : lors de l’élaboration de la traditionnelle loi d’amnistie postérieure à l’élection présidentielle de 1988, le gouvernement de l’époque tire la leçon du peu de résultats de son initiative de 1982, et ne prévoit pas d’inclure les nationalistes corses dans son champ. A l’initiative d’élus de l’île -MM. Zuccarelli (MRG), et Rossi (UDF)- le texte leur est étendu : le garde des sceaux Pierre Arpaillange s’en remet sur ce point à la sagesse de l’Assemblée.

18 janvier 1999 : le FLNC-Canal historique annonce une trêve de ses actions militaires  » sur le territoire national corse  » pendant la préparation des élections territoriales. La trêve prend fin, le 14 mars, au soir du deuxième tour marqué par une progression du score nationaliste.

23 décembre 1999 : le FLNC-Canal historique et plusieurs autres groupes clandestins, Clandestinu, le  » FLNC du 5 mai 1996  » et Fronte Ribellu, annoncent une trêve illimitée. Celle-ci fait suite au processus de dialogue engagé le 13 décembre dernier à l’hôtel Matignon, où 28 élus corses ont rencontré le premier ministre Lionel Jospin. 

En 2001 Accord de Matignon, l’amnistie est au centre des négociations, Lionel Jospin, déclare : « l’amnistie des détenus nationalistes n’est pas à l’ordre du jour ». Ce sera une fin  de non recevoir avant que les accords de Matignon ne tombe à l’eau définitivement.

2010

Depuis 2010 et les 36% de voix nationalistes (Femu A Corsica, Corsica Libera) à l’Assemblée de Corse, les lignes ont bougé. Les idées et revendications du mouvement national sont reprises par les élus traditionnels de droite comme de gauche, plus de gauche que de droite, soit dit en passant.

4 ans de travail au sein de l’Assemblée de Corse. En 2014, l’Assemblée de Corse a voté, le plus souvent à la majorité et à l’unanimité, un certain nombre de décisions en faveur des droits du Peuple Corse (Coofficialité, statut de résident, Collectivité unique, réforme fiscale…). Dans le même temps, le FLNC UC a démilitarisé l’espace public, afin de laisser la place à la revendication institutionnelle. Malgré tout, ces revendications votées à l’Assemblée de Corse sont refusées pour l’instant par le gouvernement Hollande.

Enfin tout n’a pas été refusé la « collectivité unique » a été votée par l’Assemblée Nationale dans la loi NOTRe fin février 2015. Après la visite des deux ministres début 2015, Cazeneuve et Lebranchu, et des réponses insuffisantes aux demandes du Peuple Corse, les représentants du mouvement national sont mécontents et le font savoir, d’autant que la répression, elle ne s’arrête pas. Communiqués, déclarations fracassantes, et appels à mobilisation se font sentir aussi bien dans la jeunesse corse que dans les structures plus anciennes qui avaient tout misé sur la lutte institutionnelle.

Corsica Libera a, lors de la mise en place d’une coordination, en octobre dernier, repris la main, confirmant ce que l’on savait déjà, que le mouvement indépendantiste était incontournable dans ce processus de paix. En organisant ces dernières années lors des Ghjurnate à Corti, des rencontres bilatérales entre évolutionnistes (de droite à gauche) et militants indépendantistes, le mouvement a initié une démarche qu’il a bien fallu prendre en marche.

Fin février 2015, Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique, était l’invité de Cuntrastu sur France 3 Corse Via Stella, elle a déclaré notamment à propos de l’amnistie des prisonniers politiques: « Il y a aujourd’hui un climat apaisé. Plusieurs éléments peuvent être discutés. Ce n’est pas de ma compétence. »

Vendredi 6 mars 2015 : la Coordination (Corsica Libera mais aussi de nombreux responsables politiques, syndicaux et associatifs) organise un meeting afin de réclamer la réforme votée par l’Assemblée de Corse ainsi qu’un projet de loi d’amnistie.

Cette loi d’amnistie couvrirait le sort des prisonniers politiques incarcérés et recherchés.

Début février le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna s’est prononcé à l’unanimité des membres présents pour l’amnistie des prisonniers politiques corses.

Il y a plus d’une vingtaine de prisonniers politiques aujourd’hui toujours incarcérés

(informations source page AMNISTIA sur Facebook)

Dossier AMNISTIA sur Corsicainfurmazione.org

I SCRIANZATI

(lien à suivre)

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (69000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#corse « L’amnistie au centre du processus de Paix » n’en déplaise à certains

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(article du 19 juin 2015) N’en déplaise à nos lecteurs proche de France-Corse et de Chevènement, l’amnistie est au centre des préoccupations des élus toutes tendances confondues, il suffit pour s’en rendre compte de voir dans la centaine de mairie qui a validé une délibération en ce sens, pour s’en faire une idée.

une amnistia-FLNC-Corse-1976-2015

De la même manière lors du vote à l’Assemblée de Corse, et au Conseil Départemental de Haute Corse qui pour la seconde fois s’est préoccupé du sort des patriotes incarcérés. C’est le site Corse Net Infos qui s’en est fait l’écho hier :

« Unanimité aussi pour la motion relative au rapprochement des détenus et à l’amnistie – problématiques fortes encore pendantes à l’heure actuelle et nécessitant désormais un règlement sur le fond – proposée par François Orlandi qui a demandé à l’assemblée « d’affirmer solennellement son attachement au règlement par une loi d’amnistie de la situation des détenus corses, d’inciter le Gouvernement à poursuivre le dialogue dans la droite ligne de la déclaration solennelle des élus de l’Assemblée de Corse et à privilégier désormais l’action, rappelant la disponibilité de la Collectivité départementale pour participer à la définition des modalités et du périmètre de ladite amnistie et de transmettre la présente motion au Gouvernement, à l’Exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse, au président de l’Assemblée de Corse, à l’ensemble des parlementaires de la Corse, aux Présidents des associations des maires de Haute-Corse et de Corse du Sud et au Président du Conseil départemental de Corse-du-Sud. »

Que faut il à l’Etat comme preuve de la légitimité de cette revendication ?

Environs 100 maires (à ce jour sur 360), l’Assemblée de Corse, et pour l’instant l’un des deux Conseil départemental ont pris position pour l’amnistie…

L’Assemblée de Corse a voté des motions et textes allant dans une évolution institutionnelle et pour un processus politique à la question Corse.

2017 sonnera le glas d’une solution politique en Corse, si rien ne change

I Scrianzati

#Corse #Législatives2017 Moetai Brotherson, Indépendantiste, représentera la Polynésie à l’assemblée Française

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Sur la troisième circonscription, c’est le candidat du Tavini Huira’atira, Moetai Brotherson qui l’emporte devant le candidat du Tapura Huira’atira, Patrick Howell.


Un indépendantiste à l’assemblée nationale

Le candidat du Tavini Huira’atira est élu député dans la troisième circonscription. Il remporte ce deuxième tour avec 52,50 % des votes exprimés. Son rival Patrick Howell, réalise un score de 47,50 des voix.

Le samedi 25 mars, lors du congrès au motu ovini de Fa’a’a. Le Tavini Huiraatira, parti d’Oscar Temaru, a choisi ses trois candidats aux législatives : Richard Tuheiava, Tina Cross, et Moetai Brotherson.

Pour la première circonscription, il s’agit de l’ancien sénateur et élu de l’Assemblée Richard Tuheiava. Pour la deuxième : Valentina Cross. Et enfin pour la troisième circonscription : Moetai Brotherson.


« Polynésie : un territoire à décoloniser »

Inscrite en 1947, puis retirée de façon irrégulière de la liste des territoires à décoloniser, la Polynésie a obtenu sa réinscription en 2013, devenant ainsi le 17e territoire non-autonome reconnu par l’Assemblée générale des Nations Unies, aux côtés notamment de la Nouvelle-Calédonie.

“Notre pays y était (ndlr, sur la liste). Nous avons été retirés de cette liste de façon unilatérale en 1947. Il n’y a pas eu de négociations, il n’y a pas eu d’élections. C’est comme pour la Nouvelle-Calédonie”

“Nous avons décidé que ce n’était pas ce que nous voulons (…) Les ‘Accords de Papeete’, nous n’en voulons pas. Nous avons déjà un statut d’autonomie, un contrat de projets. Je pense qu’il faut changer tout ça. Il y a des réformes à faire dans notre pays. C’est ce qu’on va faire. Dans notre résolution, nous demandons la réinscription de notre pays, que l’on mette en place les ‘Accords de coopération’, que la France nous accompagne, comme elle en a le devoir, si on parle de cette mission sacrée d’aider tous les peuples à se prendre en charge (…) Nous revendiquons ce qui fait l’essence même de la mise en place des Nations Unies: le droit sacré d’autodétermination”

En août 2011, Le Tavini Huiraatira convié aux 30e Journées internationales de Corte

C’est l’ancien ministre de la pêche, et membre du Tavini Huiraatira, Keitapu Maamaatuaiahutapu qui représentait le parti indépendantiste d’Oscar Temaru aux Journées internationales de Corte.

Le Tavini expliquait participer à ces Journées pour « apporter son soutien aux 2 partis indépendantistes corses qui ont obtenu plus de 35% des voix en 2011 et pour suivre l’évolution des possibilités qui s’offrent à lui pour faire aboutir son idéal de démocratie ».

Pour le parti d’Oscar Temaru, il s’agissait de protester contre le « mépris » affiché par « l’Etat UMP » à son encontre, mépris qui s’était exprimé selon le parti dans les modes de scrutin « mis en place pour avantager le mouvement autonomiste en 2004, 2008 et 2011, ainsi que dans le « non respect de ses responsabilités sanitaires, économiques et sociales après 30 années d’expériences nucléaires dans notre pays » .

Le parti rappellait toutefois qu’il a toujours choisi la voie « du dialogue et de la paix pour atteindre son but« , c’est-à-dire l’indépendance.

  • Keitapu Maamaatuaiahitapu, ancien ministre de la mer du gouvernement polynésien, représente le parti indépendantiste de Tahiti , Tavini. Distance oblige, ce n’est que la seconde fois que son mouvement vient à Corti. Il indique bien les limites du statut d’autonomie actuel de son pays. De nombreuses dispositions de son Assemblée territoriale sont ignorées par l’Etat. Une loi organique vient récemment d’être votée au Parlement français, en ignorant le pouvoir polynésien. Selon lui les choses sont simples :«Dans ma maison je suis le seul maître. » Il manifeste sa solidarité, « Nous ne sommes pas les seuls sous la domination française. La dernière fois que le suis allé au Pays basque, on m’a traité de terroristes. Je suis donc fier d’être ici avec d’autres terroristes !».

Pour Oscar Temaru, l’état français reste colonial...

quelques articles ici sur Oscar Temaru (<– Lien ici) et sur Tahiti (<–lien ici)

#Corse La campagne #Amnistia en quelques liens utils @Corsica_Nutizie

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L’amnistie occupe une grande partie de l’actualité depuis quelques mois, aussi bien dans l’hémicycle de l’Assemblée de Corse, qu’au sein des différents conseils municipaux ou institutions de notre terre. L’Associu Sulidarità porte cette revendication, comme elle a portée depuis 1998, celle du rapprochement. Avec l’aide du mouvement national, Corsica Libera, Ghjuventù Indipendentista et d’élus progressistes, cette demande est incontournable et déterminante pour le processus de paix.

dess51

Tout comme le sont les rapprochements et les libérations de nos frères incarcérés.

Cette revendication est portée sur tous les terrains (lutte institutionnel, lutte de masse et lutte armée) y compris bientôt à l’international.

I Scrianzati

Afin de s’y retrouver voici les principaux liens de référence :

 


#Corse Catalogne – Un sondage annonce « le oui vainqueur au référendum sur l’indépendance »

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Selon un article du journal en ligne lindependant.fr, un sondage annonce une forte participation et le oui vainqueur au référendum sur l’indépendance.

Un sondage publié par le média Ara.cat dont la première surprise vient de la participation à ce référendum qui pourrait dépasser les 60% puisque 67% indiquent qu’ils sont prêts à aller voter le 1er octobre.

Et c’est un changement notable par rapport à la consultation, sans valeur légale, du 9-N.  Le 9 novembre 2014, la consultation populaire avait attiré 48,85% des électeurs de Catalogne. 67% correspond également au chiffre de participation habituel des élections dans la région.

#corse « Le soutien à Yvan Colonna, directement sur internet »

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02(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

#samedi (Article du 21 janvier 2014) Prisonnier politique depuis 2003, il n’a eu de cesse de clamer son innocence lors des procès dont il a été la victime expiatoire d’un état colonial vengeur. Voici l’appel sur son site de soutien : 

« En ce début d’année où il est de coutume de former des vœux, nous avons Cécile et moi pensé en priorité à notre famille, nos enfants, surtout Yvan bien entendu, et juste après à vous tous qui êtes solidaires de sa cause et militant d’une véritable justice.

C’est pourquoi, de tout cœur, nous vous souhaitons de pouvoir, en pleine santé, réaliser vos attentes et d’atteindre les buts que vous vous êtes fixés dans la joie, l’amour, l’amitié, le partage et la solidarité.

ColonnaJeanHuguesetCecileColonnaYvan

Forts de ces dernières valeurs qui nous animent tous, nous avons voulu pour 2014 créer une carte de vœux qui symbolise l’espoir mis dans la cour européenne pour un jour célébrer la liberté d’Yvan

Je suis son messager pour vous transmettre son grand MERCI et vous assurer que votre affection et soutien restent essentiels dans sa lutte

Cette carte sera un souvenir et l’emblème de notre démarche tout au long de cette année.

Pace, Salute, amicizia, fratellanza e spéranza! »

Jean-Hugues et Cécile

[box type= »success » align= »aligncenter » ]La trésorerie du Comité de Soutien à Yvan Colonna contribue – en proportion de ses moyens – aux frais de fonctionnement et de déplacements de certains membres de la famille ou amis d’Yvan autorisés à lui rendre visite. Ce qui est éminemment utile à son moral. Cette trésorerie est alimentée par la vente des produits suivants réglés par chèque à l’ordre du « Comité de Soutien à Yvan Colonna » et adressé à « Kladia 20130 Cargèse ».[/box]

MARS 2015 DES INFOS SUR SON Site OFFICIEL

Le concert de soutien à Yvan Colonna est disponible sur DVD au prix de 15 euros.

Pour le commander : amati.ange@orange.fr ou Mme AMATi : 04 95 23 49 90. L’intervention, en début de concert, de monsieur Roland Laurette, auteur de « Yvan Colonna, l’innocence qui dérange » permettra à ceux de votre entourage qui ne connaissent pas cette sordide affaire de découvrir les conditions dans lesquelles Yvan a été condamné sans preuves et plus terrible, avec des témoignages attestant de son innocence ! Suit le magnifique concert donné par FRATERNU qui dédie ses chansons à Yvan et a composé la première en son honneur. Disponible sur DVD au prix de 15 euros. Pour le commander : amati.ange@orange.fr ou Mme AMATi : 04 95 23 49 90.

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#corse « Yvan Colonna, Alain Ferrandi » Otages de la raison d’Etat, écrivez leur un mot de soutien

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Certains prisonniers politiques sont soutenus individuellement  Alain Ferrandi et Yvan Colonna, un temps pris en compte par Sulidarità et le Comité Anti Répression, sont aujourd’hui soutenus par leurs proches suite à leurs demandes respectives

Unité Centrale d’ARLES – BP 90241 – 13637 ARLES CEDEX
Distance : 450KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 460 €
AVION  (150€) TRAIN 30 €+ TAXI MARIGNANE MARS A/R 100 € 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

yvancolonnaLogoSiteofficiel
Yvan Colonna 270/batA/C116 Maison Centrale d’ARLES 2 rue Joseph Seguin RD 35 13200 Arles
55 ans, interpellé en juillet 2003, condamné à perpétuité, La cour le condamne le 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, 2009 Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.(Vers un quatrième procès possible)

Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.

Vous pouvez aidez Yvan Colonna en vous rendant sur ce lien

Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY
Distance : 1800 KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 550 € AVION (250€) TAXI a/r120€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€

FerrandiAlanu

Alanu Ferrandi  N°Ecrou 11477
54 ans, interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, originaire de CONCA, 1 enfant.
Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.

 

#Corse #Législatives2017 Victoire du mouvement national, la réaction de Petr’Antò Tomasi

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(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Une victoire historique, non pas le troisième tour de la Présidentielle mais bel et bien la continuité des territoriales et du mandat confié par les Corses, c’est le sentiment de Petr’Antò Tomasi, suppléant de Jean Felix Acquaviva dans la deuxième circonscription de Haute-Corse.

Un mandat qui devrait faire raisonner au Palais Bourbon des revendications spécifiques à la Corse, pour que les délibérations de la CTC soient enfin entendues.

On écoute Petr’Antò Tomasi.

#Corse #Législatives2017 Victoire du mouvement national, la réaction de Jean-Félix Acquaviva

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(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Historique et sans appel : Jean Felix Acquaviva ne cachait pas sa satisfaction au soir de ce 18 juin.

Celui qui est désormais le député de la deuxième circonscription de Haute-Corse a donc pris le parti de faire entrer la Corse par la grande porte au Palais Bourbon. Au milieu de ses soutiens et de véritables scènes de liesse en direct de la cité Paolini, le maire de Lozzi estime que désormais la Corse sera représentée différemment à Paris. Pour Jean Felix Acquaviva c’est ce soir une nouvelle victoire du peuple Corse qui s’affiche avec l’élection de trois députés nationalistes sur quatre

On écoute Jean Felix Acquaviva

#Corse Pôle Emploi – Grève maintenue – Agences d’Aiacciu, Bastia et Portivechju bloquées

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Au lendemain d’une victoire du mouvement national dans la Lutte Institutionnelle avec 3 députés « Per A Corsica » élus, la lutte de masse continue d’occuper le terrain. (dossier ici)

La Direction Régionale mais aussi les agences d’Aiacciu, Bastia et Purtiveghju sont bloquées.

(Alta Frequenza) (France 3 Corse)

Le STC reste dans l’attente d’un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail qui devrait se tenir ce mardi pour espérer voir la situation se débloquer.

QUEL DIALOGUE A PÔLE EMPLOI CORSE ?

Jeudi 15 juin, après 1 heure de grève, la police est intervenue pour évacuer les locaux de la Direction Régionale, alors qu’une conférence de presse était prévue dans une ambiance pacifique.

Ce n’est que grâce à la mobilisation des agents et à leur sang-froid que la situation n’a pas dégénéré. Depuis, le STC n’a aucun contact avec le Directeur Régional malgré sa demande de médiation auprès des services de la Préfecture. Chaque jour, un huissier se présente sur différents sites en grève.

Cela s’appelle le « dialogue du roi » …

Le STC réaffirme ses revendications :

  • Application immédiate des recommandations de l’inspection du travail,
  • Arrêt de la procédure déloyale et illégale,
  • Discussion avec la Direction générale de Pôle-Emploi,

A ce jour, l’avenir de Pôle-Emploi ne pourra pas se construire avec cette direction.

Aujourd’hui, chaque salarié de Pôle-Emploi en Corse mesure l’impact de sa mobilisation dans sa mission de service public. Les agents ne souhaitent qu’une chose : reprendre la lutte contre le chômage et la précarité. Il est clair que la Direction ne partage pas ce sens des responsabilités.

Par son absence de dialogue le Directeur Régional a délibérément mis en place une crise qui va au-delà de Pôle-Emploi.

Les rumeurs, l’entêtement de la Direction qui refuse de dialoguer, plongent au quotidien nos 5 collègues dans la détresse. Le STC ne les abandonnera pas, tant que leur droit à leur défense ne sera pas rétabli.

Nous n’arrêterons que lorsque ces méthodes disparaitront, et que tous les salariés de Pôle-Emploi Corse n’auront plus à craindre « le fait du prince ».

Basta au management féodal !
Ajaccio le 19 juin 2017
STC

#Corse Pôle emploi : Le STC occupe le terrain de la lutte de masse – soutien de @Gilles_Simeoni et @JeanGuyTalamoni

#Corse #Législatives2017 Victoire du mouvement national, la réaction de Michel Castellani

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(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Historique  et large. Tels sont les deux adjectifs qui peuvent qualifier la victoire de Michel Castellani, qui avec plus de 60% des voix inflige un cuisant revers à Sauveur Gandolfi-Scheit, député sortant.

Avec des scores très importants à Bastia, dans le Cap Corse, mais aussi des victoires dans des villes et villages traditionnellement à droite, et des scores significatifs sur la commune de Biguglia, la victoire du candidat ne souffre d’aucune contestation.

On écoute Michel Castellani, qui nous dit ses ambitions.


#Corse #Législatives2017 Victoire du mouvement national, la réaction de Paul-André Colombani

#Corse Pôle emploi : Le STC occupe le terrain de la lutte de masse – soutien de @Gilles_Simeoni et @JeanGuyTalamoni

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(19 juin 2017) Au lendemain d’une victoire du mouvement national dans la Lutte Institutionnelle avec 3 députés « Per A Corsica élus », la lutte de masse continue d’occuper le terrain.  

Le conflit se déplace devant la Préfecture d’Aiacciu

La Direction Régionale mais aussi les agences dAjaccio, Bastia et Purtiveghju bloquées.

(Lien ici)



(15 juin 2017) Depuis hier matin, la section STC de Pôle emploi occupe les locaux de la direction à Ajaccio. Le conflit perdure et s’étend… (Résumé de la journée du 15 juin ici)

(Alta Frequenza) (Corse Matin) (France 3 Corse) (Corse Net Infos(dossier ici)

[19h00] Le STC continue sa mobilisation demain

Soyons fiers de notre mobilisation.Suite à notre rencontre avec le directeur de cabinet du préfet ce dernier s est engagé à prendre contact avec la DG et nous faire un retour rapide.

La pression doit être maintenue partout malgré les diffamations et les tentatives de manipulation du DR.

Nous poursuivons le mouvement de grève demain. Rdv devant la DR à Aiacciu dès 7h pour les ajacciens et propriano.

Rdv devant Bastia pour corte île rousse prunelli porto vecchio.

 

[15h00] Le STC reçu en Préfecture suite à l’intervention des forces de répression

Suite à l’intervention inopinée des forces de l’ordre ce matin le STC national à demandé une audience au préfet.

Une délégation du STC et Marie Françoise Casinelli, déléguée syndicale de pôle emploi, ont été reçues à 15h. L objectif était d’obtenir des éclaircissements sur cette façon de faire. Une demande a été faite au préfet afin d’intervenir favorablement dans la résolution de notre conflit.

Quoiqu’il en soit la mobilisation continuera tant qu’on aura pas obtenu l’arrêt des procédures.

 

Occupation aussi à Bastia

Ce matin en solidarité avec les grévistes d’Ajaccio, le STC occupe les locaux de Pôle Emploi de Bastia.

Présence des forces de répression à Aiacciu, soutien de Gilles Simeoni

Le STC tenait ce matin une conférence de presse pour dénoncer la situation. C’est, dans le cadre de ce mouvement, que la direction se serait présentée ce matin devant la DR d’Ajaccio accompagnée de représentants des forces de l’ordre et du parquet au prétexte selon le syndicat de récupérer des documents. Les représentants des salariés estiment que ces documents auraient très bien pu être récupéré hier et que ce qui s’est passé ce matin relève de l’intimidation et de la manipulation. (Texte du discours ici)

Après la venue des CRS ce matin à la Direction régionale du Pôle Emploi à Aiacciu, le Président Gilles Simeoni, s’est rendu sur place, aux côtés du STC PE Corse afin de porter une « volonté d’apaisement, solidarité et détermination face aux menaces d’usage de la force publique pour régler un conflit social »



(14 juin 2017) Un mouvement qui intervient à la suite de plusieurs convocations d’agents de la structure, le 11 juillet prochain, qui « devraient se solder par des sanctions voire aboutir à des licenciements« , craignent les délégués syndicaux. Cinq personnes sont concernées, « deux ont été mises à pied avec suspension de salaire. Ce sont des méthodes assez incroyables« , s’étonne Marie-Francoise Casinelli, déléguée syndicale STC.

Le STC a reçu le soutien de Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, respectivement Président du Conseil Exécutif et Président de l’Assemblée de Corse.

Un appel à la grève sur toute la région pourrait être lancé

(Corse Matin) (Alta Frequenza) (France 3 Corse)

Voici le texte du STC :

5 AGENTS DE LA DIRECTION RÉGIONALE AU BANC DES ACCUSES !!!

Coup de tonnerre à la DR aujourd’hui! 5 agents, dont 2 élus, ont reçu hier matin en mains propres un courrier de la Direction les avertissant qu’une procédure en vue d’une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement vient d’être engagée contre eux…

Il s’agit de Sabrina Fumaroli (service plateforme), Joseph Diami et Ahmed Said (Service DDCi) et enfin, Marina Bartoli et Nathalie Fernandes du service du personnel, pour lesquelles, de surcroît, une mise à pied à titre conservatoire jusqu’au 11 juillet a été appliquée !!!. Tout ça sans qu’ils soient au courant de quoi que ce soit !

Nous vous laissons imaginer l’état dans lequel ces révélations et la violence de leur mise en application ont placé nos collègues !

Depuis hier matin, nous tentons d’appréhender les raisons exactes de ces accusations. Nous avons obtenu que nos collègues aient accès immédiatement à leur dossier personnel afin d’espérer y trouver une quelconque explication…

A 16H, suspense : nous allons enfin connaitre le chef d’accusation. Et là, coup de théatre : la montagne accouche d’une souris, il s’agit d’une banale affaire de régularisation de pointages que nos collègues du service RH réalisent quotidiennement pour l’ensemble des agents.

Donc depuis, nous tentons de faire entendre raison à la Direction, qui s’obstine à traiter de « fraude » de banals petits problèmes de pointage…  Mais de qui se moque-t-on ???

Nous entamons ce jour une action de soutien à nos 5 collègues : occupation de la DR dans un premier temps… Nous vous tiendrons au courant en temps réel, n’oublions pas qu’il s’agit de collègues qui sont au service de tous, et très efficacement! Leur dévouement envers l’ensemble du personnel n’est plus à démontrer…  On peut d’ailleurs se demander qui va s’occuper de la paie ce mois-ci!

TOUS SOLIDAIRES ! TOUS UNIS ! C’est le seul moyen de contrer ces manœuvres nauséabondes et dangereuses dont vous pouvez tous être victimes…

#Corse #Législatives2017 « Pour Régions & Peuples Solidaires, la victoire est historique. »

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Pour Régions & Peuples Solidaires, la victoire est historique.

Sur les cinq candidats que nous soutenions au second tour en Métropole, trois d’entre eux font leur entrée à l’Assemblée Nationale. Il s’agit des candidats Pè a Corscia, représentants de la majorité à l’Assemblée Territoriale de Corse :

–          Paul- André Colombani sur 2ème circonscription de Corse-du-Sud,

–          Michel Castellani sur 1ère circonscription de Haute-Corse,

–          Jean-Felix Acquaviva sur la 2ème circonscription de Haute-Corse.

Outre ces résultats, R&PS se félicite du succès de plusieurs candidats proches de notre courant d’idées en Outre-Mer, dont Moetai Brotherson en Polynésie et Jean-Philippe Nilor en Martinique.

R&PS tient à saluer aussi les résultats de Jean-Luc Bleunven en Bretagne sur la 3ème circonscription du Finistère  (avec près de 40% de suffrages exprimés) et de Gérard Simler en Alsace sur la 5ème circonscription du Bas-Rhin  (avec 45,86%) qui, en dépit de leur mobilisation au second tour, n’ont pas été élus.

Nous souhaitons que soient étudiées les modalités qui leur permettront de peser le plus efficacement sur le travail parlementaire, notamment à travers la formation des groupes politiques.

Régions & Peuples Solidaires
19 juin 2017

#Corse @F_Alfonsi « Evviva u pòpulu corsu ! – Sunate hè lu cornu »

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Trois victoires éclatantes avec des scores très larges, y compris là où on ne l’attendait pas forcément grâce à Paul André Colombani qui bat largement Camille de Roca Serra à Portivechju. Et le « grand chelem » était à portée de main, car à Aiacciu, comme ailleurs en Corse, le potentiel était là pour une quatrième victoire !

Pè a Corsica a réussi un incontestable tour de force lors de ces élections législatives. Le message envoyé aux nouveaux dirigeants de l’Etat français est puissant et exaltant. La Corse vit un basculement historique.

Le héros de ce scénario magnifique s’appelle le peuple corse !

Il a apporté une triple preuve dans ce scrutin : la preuve de son existence en tant que peuple historique qui aspire à une reconnaissance institutionnelle ; la preuve de sa maturité qui a balayé avec une force inattendue les forces clanistes qui étouffaient jusqu’alors son expression démocratique ; et la preuve de son « désir d’avenir », de son projet national, qui prend forme jour après jour autour de l’action menée à la Collectivité Territoriale de Corse.

À pòpulu fattu, bisogn’à marchjà ! Cette devise est plus que jamais d’actualité : le peuple corse est en marche !

Cet élan s’est manifesté dimanche de façon irrésistible. Le premier tour était une première étape, le second tour a été un vrai tsunami.

Michel Castellani, 60,81% des voix sort en tête dans 35 communes sur 45. A Bastia, il l’emporte haut la main (63,83%), et à Siscu, Patrimoniu, Olmeta di Tuda et Ugliastru, il dépasse 8O%.

Jean Félix Acquaviva, 63,05% des voix, sort en tête dans 141 communes sur 191. Il cartonne en Balagna (75,71% à Calvi, 74,23% à Lìsula, plus de 80% à Calinzana, Belgudè, Galeria, Lavatoghju, Mansu, Olmi-Cappella, Montegrossu, Pigna) et il accumule les scores impressionnants dans l’intérieur, notamment bien sûr dans le Niolu (83,56% des voix !).

Paul André Colombani, 55,22%, sort en tête dans 46 communes sur 76. Il devance largement Camille de Rocca Serra à Aiacciu, à Sartè et il le bat même à Portivechju. Dans 10 communes il obtient 75% et plus, avec des pointes à 85%, y compris dans des grosses communes comme Vighjaneddu, ou Eccica-Suaredda.

Dimanche dernier la Corse a voté pour elle-même, et ce vote est en soi une affirmation démocratique, un acte constitutif d’une démarche d’autodétermination. La route est encore longue, mais après la victoire de Bastia en mars 2014, la victoire à la CTC en décembre 2015, l’élection des trois députés nationalistes ce 18 juin 2017 restera une date essentielle de l’Histoire de la Corse. Le peuple corse a fait son choix. Il est en route pour son autonomie et son émancipation.

Que trouvera-t-il sur sa route ?

Il trouvera des soutiens, en Europe, dans les Territoires ultra-marins, et parmi ceux qui dans l’hexagone, respectent son expression démocratique. Il trouvera aussi des adversaires, directs ou plus sournois. L’Etat français admettra très mal de concéder une autonomie à la Corse, mais le rapport de forces aujourd’hui créé rend cette perspective tellement naturelle et évidente qu’il aura le plus grand mal à l’empêcher.

Dans une telle phase de progression, le plus important quand on est le « David » du rapport de forces, c’est de valoriser au maximum les avancées obtenues. Nos députés devront être soutenus et actifs au sein d’un Parlement qui cherchera à les marginaliser, au nom de règlements , au moyen du couvercle médiatique, en multipliant les obstructions. Mais, dans la complémentarité ave l’Exécutif de la Collectivité de Corse, il se construit désormais une force politique prête à relever tous les défis.

Sunate lu cornu !

François Alfonsi

#Corse #Législatives2017 @tapurahuiraati : « Merci aux 55 000 électeurs »

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Le Tapura Huiraatira remercie tous les électeurs qui se sont déplacés aux urnes ce samedi.

Les remerciements vont particulièrement aux plus de 55.000 électeurs qui ont porté leur voix sur nos candidats Maina Sage, Nicole Sanquer et Patrick Howell, démontrant que le Tapura Huiraatira est le mouvement politique qui rassemble le plus après un an d’existence.

Nous félicitons nos trois candidats et l’ensemble des équipes de campagne. Maina Sage et Nicole Sanquer ont eu un score sans appel qui leur permettra de représenter la Polynésie française à Paris, en lien étroit avec le gouvernement d’Edouard Fritch.

Même s’il a fait un score remarquable, Patrick Howell n’a pas été élu. Il avait deux candidats contre lui. Le premier, officiel, Moetai Brotherson qui a eu une attitude digne tout au long de cette campagne et que nous félicitions pour son élection.

L’autre, sournois, c’était le Tahoeraa Huiraatira qui a désormais besoin du Tavini pour exister politiquement par procuration.

Ravagé par le ressentiment, le Tahoeraa a préféré faire voter pour le candidat indépendantiste plutôt que de servir l’intérêt général.

Le Tapura Huiraatira, à Paris comme en Polynésie française, continuera à travailler pour que la Polynésie française avance.

Le Tapura Huiraatira
18 juin 2017

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