(www.unita-naziunale.org) La prochaine réunion-débat du cercle de réflexion « I CHJASSI DI U CUMUNU », aura lieu à Ajaccio Jeudi 15 juin 2017, à 19 h, 21 Rue Paul Colonna D’Istria (Ancien Mini-Racing-Face au Collège des Padules). La réunion-débat traitera de la thématique :« L’Islam en Corse »
Crée en mars 2015 à Aiacciu, le cercle de réflexion « I CHJASSI DI U CUMUNU » organise des réunions débats.
Les membres d’ I CHJASSI DI U CUMUNU”, qui se donnent pour ambition de faire débattre les participants autour de cette thèmatique invitent les personnes intéressées par des échanges fructueux et enrichissants à venir en débattre avec eux. D’ores et déjà, des contributions et divers documents sont à la disposition des futurs participants qui peuvent en prendre connaissance sur les outils de communication du cercle de réflexion (blog, page Facebook compte Twittter…).
En votant massivement pour les candidats de la majorité territoriale sous la bannière Pè a Corsica dès le premier tour des élections législatives de 2017, le peuple corse a décidé, dans le droit fil du résultat historique des territoriales de 2015, de porter au niveau le plus haut de l’État français ses revendications fondamentales.
Disposer de patriotes corses portant la voix des corses au Palais Bourbon renversera la logique qui était celle des relais en Corse de la volonté parisienne. Cela sera un pavé de plus posé sur le chemin qui nous mène inexorablement à l’émancipation individuelle et collective ainsi qu’à la reconnaissance de nos droits fondamentaux sur cette terre.Si une mobilisation de tous les instants demeure nécessaire concernant le second tour de ces élections, c’est bien évidemment les échéances à venir que représentent les prochaines territoriales qui se dérouleront fin 2017 qui permettront à la majorité territoriale d’installer durablement un réel rapport de force avec l’État français. Rapport de force qui se doit intransigeant et ferme tant ce pouvoir parisien ne cesse de nier les principales motions votées majoritairement et démocratiquement à l’assemblée de Corse.
Pour autant, après la démilitarisation de l’espace politique, la lutte de libération nationale du peuple corse ne saurait être réduite à sa seule et unique représentation institutionnelle à travers ses élus. En effet, la lutte de masse incluant associations, syndicats et partis politiques devra reprendre la place qui lui est due en complémentarité avec la majorité territoriale.
C’est à cette seule et unique condition que nous pourrons contraindre l’État français jacobin et encore trop centralisé à s’engager dans une solution politique négociée de la question nationale corse.
Aiacciu est l’exemple de ce qu’il ne faut plus faire. Territoire historiquement nationaliste.
Terre dont sont issus de nombreux patriotes. Terre qui a vu se déchirer des frères de lutte et qui encore aujourd’hui soigne ses plaies. Territoire où la dynamique nationaliste est en panne. Les résultats des législatives de 2012 et ceux de 2017 en attestent. Seulement une poignée de voix en plus lors de cette dernière élection et la seule circonscription où notre famille politique ne sera pas présente payant ses alliances manquées, la multitude de candidats « étoiles filantes », les paroles non tenues et les désunions systématiques. Payant également le fait que le mouvement national, à quelques rares exceptions, a abandonné les quartiers et les villages voisins.
Maintenant que nous savons ce qu’il ne faut plus faire, pour l’avenir de nos enfants, pour notre jeunesse dont la place n’est pas dans les prisons françaises, pour tous les sacrifices consentis depuis de longues années, pour tous les militants qui ne sont plus là aujourd’hui et ce sans exclusive, nous avons un devoir de réussite et ce au-delà des querelles de chapelles et des égos surdimensionnés.
« Di gattivu calzu ùn ne piglià magliolu. Male u babbu, peghju u figliolu »
Le 18 juin prochain, vous serez appelés à élire le nouveau député de notre territoire.
Au cours de cette campagne, nous avons été les seuls à dénoncer le découpage arbitraire de notre circonscription, qui oppose notamment des milliers d’ajacciens au reste de leur ville. Depuis longtemps déjà, le « sixième canton » aurait dû être rattaché à Aiacciu et à la première circonscription du Sud. Mais à l’exception des candidats nationalistes, personne, et surtout pas le député sortant, ne semble s’en émouvoir.
Ce dernier, pourtant élu depuis 2002, ne s’émeut pas davantage des difficultés rencontrées par un grand nombre de nos concitoyens. Pénurie de logements, spéculation foncière et immobilière, chômage de masse, précarité galopante, recul de notre langue et de notre culture, atteintes répétées aux libertés publiques sont ici traités comme de simples péripéties… Ces problèmes, graves et récurrents, conditionnent pour notre part un engagement ancien, quotidien et désintéressé, celui de nos candidats autant que des milliers de corses qui nous soutiennent aux quatre coins de l’île.
Pour toutes ces raisons, ces élections législatives sont d’une importance capitale. La victoire du mouvement national aux Territoriales de décembre 2015 a ouvert un nouveau cycle pour la Corse. L’apaisement, le dialogue, la culture du projet, l’ouverture à l’ensemble des forces en rupture avec les errements du passé,l’exemplarité des élus sont désormais la règle. Un immense espoir s’est résolument propagé et le peuple corse, après des décennies de crises et de doutes, se projette plus sereinement vers l’avenir. Mais pour s’enraciner, s’inscrire dans la durée et produire les résultats attendus, cette démarche d’unité et de renouvellement a besoin de parlementaires engagés.
Oui, nous avons besoin de députés nationalistes au Palais Bourbon en juin 2017 !
UNE CAMPAGNE DYNAMIQUE AU SERVICE DE LA CORSE
Pour la première fois, le mouvement national se présente uni à ces élections.
Dès 2012, nous avions réussi à nous hisser au second tour, réalisant même dans cette circonscription un résultat historique de près de 47 %. Il s’agit maintenant d’aller plus loin pour vous offrir des députés issus de notre courant d’idées. La majorité territoriale, et la Corse toute entière, doivent bénéficier de relais actifs et assidus, en prise directe avec nos aspirations.
PORTER LA VOIX DE NOTRE PEUPLE
Nous aurons à construire la Collectivité unique. Nous devrons développer un schéma inédit, faire preuve d’audace et de détermination, créer les conditions harmonieuses d’un modèle efficient. La juste représentation des territoires, le respect des équilibres politiques et démographiques, le souci constant de la parité hommes / femmes, l’intégration et l’élargissement des diverses compétences seront au cœur de notre action. Nous nous battrons avec énergie pour faire entendre votre voix, au plus près du législateur, pour poursuivre le travail engagé à l’Assemblée de Corse dans le droit fil de nos combats pour la dignité et l’émancipation.
PREPARER COLLECTIVEMENT L’AVENIR
Le système ancien a vécu. Nous l’avons combattu puis vaincu, démocratiquement. Les promesses électorales, le chantage à l’emploi et au logement, l’incapacité chronique à défendre les intérêts de la Corse n’ont que trop duré. Avali, hè ora di cambià è di permetta l’avvena!
Nous défendrons pour notre part une Corse ambitieuse, généreuse et tournée vers l’avenir. Une Corse qui croit en ses enfants, qui leur donne les moyens de vivre, d’accéder au marché du travail, à l’éducation, aux soins, à la propriété foncière et immobilière, qui soit fière de son identité. Une Corse qui avance, qui crée et qui innove, capable d’assumer pleinement son destin et de faire vivre ses propres choix.
INVENTER DES REPONSES NOUVELLES
Seuls des députés nationalistes peuvent porter, avec la force de conviction nécessaire, des revendications telles que le statut de résident, la coofficialité de la langue corse, l’autonomie énergétique, le statut fiscal et social au plan économique, l’amnistie pour les prisonniers politiques, le maintien d’une fiscalité particulière en matière de successions, et même de donations entre vifs (débat Arrêté Miot), l’extension de nos compétences administratives et financières
La défense de la ruralité et des zones de montagne, la desserte aérienne et maritime de l’île, la coopération transfrontalière, la stratégie d’innovation, la lutte contre la précarité et pour la cohésion sociale, le développement d’une offre de soins adaptés nous obligent à apporter des réponses originales. Beaucoup d’entre elles connaîtront des impulsions, ou des prolongements, de nature législative et réglementaire.
Alors, faisons de cette élection un tremplin décisif. Sans plus perdre de temps, créons ensemble les conditions d’une nouvelle victoire historique.
Ayons enfin confiance en l’avenir. Traçons de nouveaux chemins, libres de tout appareil partisan ou jacobin.
Permettons à notre île, dans l’absolu respect des convictions de chacun, d’accéder à un pouvoir législatif et réglementaire de plein droit, à l’instar de tous nos voisins en Méditerranée et en Europe.
Le 18 juin prochain, en accordant vos suffrages à un candidat Pè a Corsica, vous allez donner à la Corse les moyens de se faire entendre et respecter.
Hè ora di fà senta a boci di u populu Corsu in Parigi!
«Tous les Corses peuvent voir le travail qui est effectué par la majorité territoriale, qui est un travail formidable comme jamais il en a été fait, avec une volonté très forte de faire avancer la Corse sur des questions fondamentales.
Aujourd’hui l’heure est venue d’ouvrir un nouveau chapitre, de représenter directement sur Paris cette majorité territoriale, de faire comprendre au gouvernement qu’il faut sortir par le haut de ce qu’on appelle le « problème corse » et que c’est indispensable, sur le plan culturel, social, économique.. Nous avons la volonté de servir de relais au coeur du système institutionnel français. Notre message politique est parfaitement adapté à la situation de la Corse.
Partout, on a des troupes de militants engagés. On a un passé de militantisme qui compte. Et puis on représente de grosses communes de la circonscription, ne l’oublions pas, on représente le Conseil Exécutif, et nous pèserons certainement plus à l’Assemblée Nationale que ceux qui sont noyés au milieu de 200 autres députés sans résultat jusqu’à présent. »
«Nous sommes les seuls unis dans cette élection, avec un travail de la majorité territoriale important, reconnu, et avec la volonté d’enraciner l’espoir.
Il y a une complémentarité très forte au sein de la majorité territoriale, entre ceux qui représentent Femu a Corsica et ceux qui représentent Corsica Lìbera, le travail en commun entre l’Assemblée de Corse et le Conseil Exécutif, c’est donc une candidature cohérente qui a du sens. Nous avons beaucoup d’échos favorables qui nous remontent du terrain, de militants, d’acteurs économiques, d’élus de terrain. Il est important, avant l’échéance de décembre 2017, de confirmer cet espoir qui est né de l’élection de 2015, de donner aussi un message fort, symbolique, historique et politique à Paris.
Et puis il y a tous ceux qui nous ont rejoint depuis décembre 2015 et qui disent qu’aujourd’hui il est temps de passer à autre chose, de montrer que les lignes bougent et que le renouveau est en marche. Il faut envoyer à Paris, non pas des représentants de partis parisiens, à la recherche d’étiquettes, mais des représentants du peuple corse, faire le saut qualitatif après 50 ans de combat. Nous abordons ce scrutin confiants dans le travail que nous avons réalisé, confiants dans l’attente des Corses pour démontrer que le vote de décembre 2015, cette révolution démocratique, tranquille, était un vote d’adhésion, une démarche d’espoir. Les Corses ont compris que nous travaillons au quotidien pour changer de manière profonde et démocratiquement ce pays. Ils ont compris qu’il faut défendre au plus près les intérêts du peuple corse ».
«Le message le plus important c’est la voix de la Corse à Paris.
Nous avons absolument besoin de l’élection de quatre députés nationalistes en Corse pour pouvoir prolonger le discours de la majorité territoriale à Paris. Pendant des décennies, on nous a dit que si l’on n’était pas de la même couleur politique que la majorité à Matignon ou à l’Élysée, on ne pouvait pas faire avancer les choses.
Depuis moins de 18 mois on a prouvé que, tout en gardant notre identité, nous avons la capacité de dialoguer avec tout le monde et de faire avancer les projets. Un Corse sur cinq vit sous le seuil de pauvreté, dans ma microrégion, 200 familles sont inscrites au Resto du Cœur, ma priorité est de travailler sur ce sujet-là, de faire avancer ensuite des problématiques comme les déserts médicaux, la santé, et évidemment toutes les revendications de la majorité, que ce soit le statut de résident, la coofficialité, l’inscription de la Corse dans la Constitution, la question des prisonniers politiques. »
Les résultats corses apportent bien sûr beaucoup au bilan global des candidats «régionalistes» répertoriés par le Ministère de l’Intérieur. Mais ailleurs qu’en Corse aussi le sentiment « régionaliste » a gagné du terrain.
Il y a les trois candidats qualifiés pour le second tour en Corse. Mais il y en a aussi un en Alsace (Gérard Simler d’Unserland, 16,85% à Sélestat) et un autre en Bretagne (Jean Luc Bleunven, apparenté UDB, 15,20% dans le Léon). Et, dans les départements ultra-marins, plusieurs candidats engagés pour l’autodétermination de leurs territoires sont présents au second tour : en Guyane (Davy Rimane, 20,26%), en Martinique (Jean Philippe Nilor, du Mouvement Indépendantiste Martiniquais, 46,87%), en Polynésie (Teura Iriti, proche d’Oscar Temaru, 24,06%) et en Kanaky (Louis Mapou, 30,80%). Sans compter Paul Molac, réélu dès le premier tour en Bretagne sous l’étiquette « en marche », mais avec la ferme intention de collaborer avec les élus RPS dont il a été le représentant durant la dernière mandature.
Soit, quand même, une dizaine de députés potentiels, alors qu’il est question d’abaisser à 10 députés le seuil nécessaire pour constituer un groupe. Et ce noyau de députés « régionalistes » aura aussi la possibilité de former un « groupe arc en ciel » avec d’autres élus issus de forces politiques trop peu nombreuses isolément pour être un groupe.
Mais au delà de leur poids parlementaire, c’est d’un poids politique croissant dont les résultats des candidats affiliés à RPS dans l’hexagone (les règles d’affiliation sont différentes outre-mer) ont fait la preuve.
Tout d’abord ils ont présenté des candidats dans toutes les circonscriptions de Bretagne (37), d’Alsace (15), de Corse (4), de Catalogne (4) et du Pays Basque (3). Des candidats se sont aussi présentés en Occitanie, en Moselle et en Savoie qui ont complété les candidatures régionalistes. 55 d’entre eux ont franchi le seuil de 1%. Il en fallait 50 pour pouvoir être éligibles aux financements publics : la structure RPS a montré son efficacité et sa solidarité dans ce challenge difficile quand on n’est pas une formation nationale placée sous le feu continue de l’information non stop.
Ces retombées financières de la « première fraction » des financements publics seront les bienvenues pour tous ces partis politiques, particulièrement en Corse où les députés élus apporteront, quand ils seront affiliés à RPS, une seconde fraction de financement.
Ils sont 20 candidats RPS à avoir franchi les 5%, résultat qui ouvre l’accès au remboursement de toutes les dépenses de campagne, les quatre corses, les trois basques, trois bretons (dont Christian Troadec, 14%), et dix alsaciens.
En Alsace, la bonne tenue d’Unserland après leur percée des régionales encourage tous ceux qui veulent annuler les découpages réalisés au niveau de l’Etat lors du débat sur la loi Notre. Cela vaut particulièrement l’Alsace qui a été révoltée par la décision de la rattacher à la grande Région Est, faisant ainsi disparaître toute référence administrative au territoire alsacien, à sa langue et à sa culture.
Nul doute qu’en Alsace la mobilisation reprendra et RPS y contribuera dès le mois d’août prochain en y tenant l’événement annuel de son Université d’Eté.
Après vingt années d’existence et de travail continus, RPS poursuit sa route, en lien avec l’Alliance Libre Européenne. L’Europe des Peuples et Régions Solidaires est une construction politique patiente et continue. Elle vient de passer un nouveau cap.
Hier, en milieu de matinée, les représentants syndicaux du STC Pôle emploi, soutenus physiquement et moralement par d’autres sections de la même famille syndicale ont donné une conférence de presse au rez-de-chaussée des locaux de la direction ajaccienne.
« La mobilisation se perpétue et on réfléchit à des actions plus coups de poing de façon à faire infléchir la direction. On ne souhaite plus discuter la direction régionale. Nous avons aujourd’hui envoyé un courrier à la direction générale pour avoir un nouvel interlocuteur », explique Sandrine Caputo déléguée syndicale STC.
Voici le déroulé de la journée d’action du 15 juin 2017 décrite par le STC :
Tout d’abord, merci à chacun de vous être mobilisés si nombreux aujourd’hui.
La journée a été intense et riche en évènements.
A Bastia, la mobilisation du personnel a été forte et l’agence est restée fermée.
Les petites unités, malgré l’absence de la quasi-totalité des CDI grévistes, sont restées ouvertes, parfois avec juste un AMT et un Service Civique, ou un dape accompagné d’un CAE… Du jamais vu !!! En période vigipirate, on se demande si la sécurité du personnel est vraiment une priorité pour notre direction !
A Ajaccio, ou étaient rassemblés la majorité des élus, nous avons eu l’honneur d’avoir la visite surprise de Mme la Substitut du Procureur, de la Commissaire Divisionnaire et de 2 Officiers de Police Judiciaire ! Le tout assorti de 2 cars de CRS ! Tous ces braves gens accompagnaient notre direction au grand complet, qui s’inquiétait de l’avenir de la paye !!!
L’affrontement a été évité de justesse, car lorsque l’Officier de PJ et la commissaire ont osé demander aux grévistes et membres du STC qui étaient devant la porte de donner leurs noms comme de vulgaires voleurs ou terroristes, ça a failli déraper!
Qui a appelé la police au secours ??? Car jamais, de mémoire de syndicaliste en Corse, on a vu le Parquet s’auto saisir pour intervenir sur un conflit purement syndical et qui, de surcroît se déroule sans violence??? ! Il faut croire que des liens forts existent bien entre notre maison et le commissariat d’Ajaccio…
Du coup, le DR, à qui nous n’avions pas refusé l’accès, a été invité à se rendre à l’agence d’Ajaccio (resté ouverte), puisqu’il manifestait une terrible inquiétude à propos du traitement de la paye…
A 15h, une délégation composée de 3 membres du STC, dont le Secrétaire Général, et de la Déléguée syndicale STC de Pôle-Emploi, est reçue par le Directeur du Cabinet du Préfet.
2 thèmes sont abordés. Tout d’abord, la protestation énergique du Secrétaire Général à propos de la présence policière.
Et ensuite la question du conflit en cours est longuement débattue.
Au final, la délégation STC demande l’organisation d’une table ronde avec la Direction de Pôle-Emploi dans l’espoir de trouver une issue satisfaisante et rapide à ce conflit.
Le Directeur de Cabinet promet d’intervenir auprès de la direction Générale et de nous recontacter au plus vite. Avant la fin de l’entrevue, nous recevons par sms le trat du DR dans lequel il évoque des menaces de mort… Nous en faisons part immédiatement au Directeur de Cabinet…
L’occupation s’est terminée vers 18h30, après que les RG aient une fois encore vérifié que nous n’avions rien détérioré car une rumeur de saccage du 5ème étage nous étaient parvenue !!!
En fin de journée, devant les réactions ahurissantes de la Direction, décision est prise de reconduire le mouvement pour demain(vendredi 16 juin 2017).
Nous tenons à remercier très chaleureusement l’ensemble des sections STC qui se sont mobilisées tant à Ajaccio qu’à Bastia pour nous aider et nous soutenir au cours de ces journées. Nous savons bien que ce conflit n’est pas terminé et que nous les trouverons encore à nos cotés.
L’heure est venue aujourd’hui de faire le point, de se concerter rapidement avec le Peuple Corse de l’île et de la Diaspora, pour trouver une solution à la question corse et nous extraire définitivement du bourbier colonial et claniste où nous avons pataugé depuis plus de 2 siècles. La liberté nous attend.
Le pouvoir central de la France est ultra-jacobin avec son Etat dominateur ; il est basé sur la verticalité abrupte et descendante des décisions et, sous couvert d’efficacité, il révèle en fait une tare originelle ; en effet, il repose sur une profonde méfiance à l’égard de la périphérie, des élites et pouvoirs locaux, en fait du peuple qu’il infantilise et domestique ; il concentre tous les leviers de conception et de commande à Paris. Ils ont décapité le roi et sacralisé la République ultra unitaire !
La décolonisation a renforcé cette évolution alors que dans l’Europe démocratique, fleurissent les autonomies, les Länder, les Statuts particuliers, le fédéralisme et le régionalisme politique. La décentralisation en France est dérisoire si on la compare à d’autres Pays de progrès. L’Etat n’a entamé la révision de l‘effort multiséculaire de décentralisation dénoncé par De Gaulle dans son fameux discours de Lyon en mars 1968 que contraint et forcé ; il s’est engagé dans cette voie à minima, avec François Mitterrand et Gaston Defferre en 1981 !!
L’exemple de la Corse est démonstratif ; nous sommes, en quarante ans, aux quatrièmes institutions spécifiques, – une tous les dix ans- reposant sur des faux-semblants, des délégations de pouvoir restreintes et sans pouvoir réel. L’architecture coloniale repose sur la Préfecture, le SGAC, le contrôle des moyens financiers et la tutelle serrée sur les grandes décisions, régaliennes ou pas. L’objectif n’est pas d’améliorer la gestion, faciliter l’émergence d’élites locales, décentraliser les décisions, mais d’empêcher toute évolution significative, en jouant la montre.
Cette attitude correspond totalement d’ailleurs à celle de la France vis-à-vis de l’Union Européenne où elle est la championne incontestée de « l’Europe des Etats », technocratique, qui veille sur les trésors des Finances publiques et des armées nationales, les temples de la domination. Une Europe sans âme, discréditée, peu opérationnelle, mercantile dont les peuples se détachent et où fleurissent les populismes. La lecture des évolutions récentes démontre la stratégie de l’Etat en Corse ;
Juste avant Aléria, en Mai 1975 , la pression étant forte, l’Etat crée deux départements dans l’ile, pour diviser la population, aviver les campanilismes et les appétits des notables en demande de reconnaissance, de postes électifs supplémentaires, institutions dont la gestion est confiée au clanisme local, – courroie de l’Etat- incarné à merville, par les Conseils Généraux, hauts lieux de la démocratie et du clientélisme.
Après la secousse d’Aléria qui sonne la révolte, l’Etat accorde en 1976, la continuité territoriale dont l’objectif aurait été de mettre à parité, la Corse et la France continentale. Théoriquement. Le résultat, faible mais indéniable sur le plan de la cherté du coût de la vie, s’est avéré, ensuite, pénalisant pour notre économique qui importe presque tout ; les importations dans l’île sont boostées et ceci ne favorise pas l’émergence d’une économie locale, par ailleurs abandonnée à l’incurie claniste.
En 1977, alors que nous avions été à la pointe de tous les combats pour l’agriculture et pour l’intérieur de l’île désertifié, l’Etat accorde sous la pression des agriculteurs – milieu professionnel où nous pesions beaucoup-, la Safer, un outil de préservation et de défense de la terre, outil qui n’est pas en mesure ,bien sûr, de ralentir la déprise agricole et rurale, d’arrêter le déclin d’une activité amorcée depuis des décennies et que la mirage de la mise valeur de la Côte orientale n’a pas pu masquer longtemps.
Mai 1981 marqué avec François Mitterrand une inflexion positive, incontestable, de la politique de la France en Corse, avec le Statut particulier, la libéralisation de l’information, la dissolution de la Cour de Sûreté de l’Etat, la libération et l’amnistie des prisonniers politiques, l’Université, etc. Mais le passif séculaire était si considérable, la population si déresponsabilisée, la démographie si atone, le clanisme toujours si puissant avec l’accord de Paris, les avancées institutionnelles si faibles, que l’emprise coloniale, légèrement assouplie, n’a pas pu être desserrée.
A posteriori et compte tenu de l’évolution ultérieure de la politique française en Corse, il apparait que Mitterrand, ayant compris le sens de la revendication d’émancipation nationale, désireux de la conjurer, conscient de la faiblesse du peuple corse et de ses potentialités de mobilisation, utilisant un clanisme qu’il condamnait mais qui le servait, a consenti les réformes minimales, pour nous désarmer, nous rassurer mais sans jamais rien céder sur l’essentiel. Avec au sommet de son grand art florentin » « le peuple corse, composante du peuple français, » trouvé par Maître Badinter et naturellement retoqué par le Conseil Constitutionnel.
Le scandale a continué avec le Statut Joxe de 1990, les « Accords de Matignon » de 2002, la mandature rétrograde de Hollande-Valls de 2012 à 2017, le Statut de Collectivité Unique en gestation actuellement ; une véritable usine à gaz, impropre pour assurer la survie du peuple corse, la démocratie et la construction d’une économie, normale et raisonnable. La grande victoire politique actuelle serait la disparition des Départements que nous revendiquons depuis quarante ans !!!
Aujourd’hui, nous arrivons, avec une analyse lucide, à un carrefour historique.
L’imposture et les mensonges d’un Etat, soutenu par les dynasties locales et aggravés par la répression des patriotes corses, nous a plongés dans la lutte, dure, inégale, salvatrice dont le peuple, après plus de quarante ans de sacrifices, commence à peine à percevoir les dividendes ; avec les victoires à la mairie de Bastia en 2014, à la CTC en 2015, après l’accession de la Corse aux responsabilités de la direction de la Commission des Iles de la CRPM, les élections législatives de 2017 confirment la force du courant novateur et la profondeur de la désagrégation claniste, un système qui a ruiné notre peuple et qui est totalement obsolète et dévalué.
Nous ne sommes pas prêts de croire aux manières civilisées du Président de la RF, à l’exégèse de ses propos, aux palinodies et à atermoyer encore dix ans. Nous n’avons plus le temps ; pour l’heure, il est totalement hermétique à nos revendications de base : un peuple reconnu dans son existence et dans ses droits, libre de choisir son destin, signant un nouveau contrat avec l’Etat –respectueux des intérêts légitimes des deux parties- et dans un cadre européen. L’Autonomie interne doit être la prochaine, nécessaire et rapide institution pour répondre aux exigences populaires et aux défis de la modernité.
La liberté est un droit pour tous les peuples, reconnu par les Nations Unies. Nous l’exigeons parce que c’est légitime, parce que c’est juste, parce que les Corses font déjà et feront demain ce choix démocratiquement. L’Etat a deux possibilités : le dialogue apaisé pour une vraie solution politique ou le conflit avec une aggravation assurée. Nous sommes prêts à être des partenaires égaux mais aussi des adversaires résolus. Au soir de ma vie, – engagée et claire- je préfèrerais la première solution. S’il le faut, je choisirais la seconde sans aucune hésitation et sans tarder. Espérons que la raison prévale enfin.
(15 juin 2017) Après plus de treize ans d’exil, Arturo Villanueva d’Irun et Alejo Moreno de Gasteiz ont été laissés en liberté après s’être présentés aujourd’hui à l’Audience Nationale espagnole. Bienvenue à tous les deux ! Deux de moins !
(26 avril 2017) Le prisonnier politique basque Oier Lorente libéré ce matin de Dueñas après 6 ans de prison. Un de moins! Liberté!
(23 avril 2017) Le prisonnier politique basque Adur Fernandez a été libéré hier matin 23 avril de Valladolid après 6 ans de prison. Un de moins ! Liberté !
(17 avril 2017) Le prisonnier politique basque Aitor Olaizola a été libéré de Daroca le 17 avril dernier après 6 ans de prison #UnDeMoins #Liberté !
(29 mars 2017) Après Emilio Castillo, Jean-Pierre Harokarene, Urtzi Etxeberria, Nerea Garaizar, et Nerea Bengoa, la prisonnière politique basque Mertxe Txibite a été libérée ce 29 mars dans la soirée de la prison de Murcia II, après 13 ans de prison, dont plus de 11 en France. Une de moins! Etxera!
(18 mars 2017) La prisonnière politique basque Nerea Bengoa a été libérée ce matin de la prison de Huelva
(24 février 2017) La prisonnière politique basque Nerea Garaizar a été libérée ce matin de Badajoz après 15 ans de prison. UneDeMoins! Etxera!
(20 février 2017) Le prisonnier politique basque Urtzi Etxeberria a été libéré ce soir après 4 ans de prison. Il a été conduit de la prison d’Uzerche (État français) à La Jonquera (Girona) par la police française. Un de moins ! Etxera !
Il est sorti à la première heure ce matin de la prison de Soria, et la police espagnole l’a amené et déposé à Pausu. Un de moins ! Etxera ! Jean-Pierre Harocarene est aujourd’hui l’objet d’une demande d’interdiction de territoire espagnol pendant dix ans. Demande qui sera examinée par la justice, le 3 mars prochain.
(5 février 2017) Emilio Castillo González, originaire de Irún, prisonnier politique basque, âgé de 75 ans est libre depuis ce 5 février 2017.
Il a quitté la prison de Burgos ce matin, il avait été interpellé et emprisonné en 2006 pour « impôt révolutionnaire » au profit de l’ETA. Pas moins de 14 interpellations en France et 7 en Espagne avaient eu lieu pour « l’affaire Faisan ».
8 ans de prison avait été réclamé par l’accusation, il a avait été condamné à deux ans et demi de prison, il avait effectué sa peine et avait été libéré. Il a été réincarcéré en février 2016 pour 11 mois de prison suite à un appel injecté par la Cour Suprême de Madrid, malgré son age avancé et une grave maladie. Avant son incarcération un manifestation de soutien avait eu lieu à Irún pour lui et le second militant condamné, Jean Pierre Harokarene « txanpi » (13 mois de prison). Plusieurs centaines de personnes avaient alors manifesté contre cette acharnement répressif en plein processus de paix.
(article du 15 juin 2017 15h00) Etxerat se joint et appelle à participer au double rendez-vous organisé samedi prochain 17 juin par Ireki et Sare, dans l’objectif de défendre les droits des prisonniers basques et de contribuer à un nouveau pas vers le rapprochement des prisonnier-e-s et des exilé-e-s au Pays Basque.
Une fois de plus, avec l’initiative Ireki, des travailleurs et travailleuses ont montré leur capacité d’activation, recueillant des milliers de signatures en faveur du retour au Pays Basque des prisonnier-e-s et des exilé-e-s. Le point culminant de cette action sera la manifestation qui partira le 17 juin à 12h30 de la place de la Virgen Blanca à Gasteiz, et à laquelle participera une délégation d’Etxerat.
Le double rendez-vous de samedi se poursuivra avec la manifestation pour la défense des droits des prisonnier-e-s basques qui commencera à 16h15 à San Telmo (Donostia), avec un rassemblement pour dénoncer la terrible situation d’Ibon Iparragirre et exiger la libération immédiate de tous les prisonniers gravement malades. Différentes initiatives auront lieu ensuite, sous la forme d’un parcours thématique.
En ce nouveau cycle politique plein d’espérance ouvert au Pays Basque, dans lequel la société basque elle-même a décidé de mener à leur terme le processus de paix et la résolution du conflit, nous réitérons notre demande aux institutions et acteurs politiques, syndicaux et sociaux d’agir pour en finir avec l’éloignement et la dispersion et obtenir la remise en liberté immédiate des prisonniers gravement malades. Nous considérons que ces deux rendez-vous, qui ont pour objectif de placer les prisonnier-e-s et les exilé-e-s sur le chemin du retour chez eux et d’en finir avec la souffrance et le châtiment supplémentaire infligés aux familles et aux amis, sont très importants. À nous tous et toutes, nous y arriverons !
NOUS LES VOULONS VIVANTS ET À LA MAISON!
(article du 8 juin 2017) Sommes-nous disposés à assumer une nouvelle victime mortelle pour le maintien des mesures d’exception qui affectent les prisonniers et leurs familles et amis ?
ETXERAT : Nous avons donné une conférence de presse ce matin 7 juin au fronton Antiguo de Donostia pour dénoncer l’accident subi par des amis du prisonnier politique basque Asier Ormazabal sur les routes de la dispersion.
Ceux qui gèrent et défendent la politique de dispersion répètent sans cesse que cette mesure a porté ses fruits. Une fois encore, nous y ajoutons les nôtres, soit deux personnes blessées dans un accident de la route causé par la dispersion. Deux personnes qui ont subi les conséquences des voyages imposés, qui ont mis en jeu leurs vies et leur sécurité, qui ont pris des risques, condamnées à voyager dans des conditions également imposées.
Cette fois, ces deux personnes sont des amis du prisonnier politique basque Asier Ormazabal. Ils ont eu un accident le samedi 3 juin dernier, au retour de la prison de Teruel, à Longares près de Saragosse. Tous deux ont été blessés et hospitalisés après un violent impact. Après 24 heures d’observation, ils ont pu être transportés chez eux. Le diagnostic montre l’importance du choc : cinq points de suture au coude, polycontusions, coupures, correction cervicale et port de minerve.
Il s’agit du sixième accident de l’année pour les familles soumises aux longs voyages imposés pour pouvoir exercer leur droit de rendre visite à leurs êtres chers. Le 11 février, la famille du prisonnier Premin Sanpedro a eu le premier accident de cette année au retour de la prison de Jaén ; le même week-end, des amis et parents d’Iñaki Arakama ont également eu un accident à la hauteur de Salamanca, après la visite à Sevilla ; le 11 mars, des amis du prisonnier politique basque Asier Badiola, incarcéré à Picassent, en ont eu un autre à Valencia ; une amie de Mikel San Sebastian a été heurtée par un autre véhicule à Oiartzun au retour de la prison de Murcia ; et le 13 avril dernier, la famille d’Ander Mujika, prisonnier de Donostia incarcéré à Saint Martin de Ré, a eu un accident aux environs de Bordeaux.
La dispersion attend de nouvelles victimes. Cette politique imaginée il y a 28 ans est maintenue en vigueur aujourd’hui avec la même violence, et elle peut continuer d’allonger la liste des victimes avec la même impunité que jusqu’à maintenant. Les responsables de cette politique le savent, car elle a été conçue comme instrument de chantage et de douleur ; nous, les familles et amis de prisonniers basques, le savons bien, car nous le payons de notre santé et, à 16 reprises, de notre vie.
Cinq ans et demi sont déjà passés depuis l’annonce du cessez-le-feu définitif par ETA ; deux mois après le désarmement de l’organisation armée, nous ne pouvons pas accepter que les États espagnol et français maintiennent en vigueur les mesures d’exception de leur politique pénitentiaire. En ce nouveau cycle politique chargé d’espérance ouvert au Pays Basque, dans lequel la société basque elle-même a décidé de mener à leur terme le processus de paix et la résolution du conflit, nous réitérons notre demande aux institutions et aux acteurs politiques, syndicaux et sociaux de faire un pas ferme pour parvenir à en finir avec l’éloignement et la dispersion, et obtenir la libération immédiate des prisonniers atteints de maladies graves. Il est inacceptable de rester spectateur quand la gravité de la situation exige une réponse et une prise de responsabilités immédiates. Nous ne pouvons pas continuer à attendre… ou sommes-nous vraiment disposés à assumer une nouvelle victime mortelle comme conséquence du maintien des mesures d’exception qui affectent les prisonniers et leurs familles et amis ?
Pendant ce temps, après-demain, comme chaque vendredi, des centaines d’entre nous, pères et mères, fils et filles, compagnes et amis, seront obligés de courir ce risque une fois de plus. Après-demain, comme chaque week-end, la dispersion s’assurera de nouveaux fruits : des dégâts physiques, psychiques, économiques. Tout cela importe peu aux autorités espagnoles et françaises, cela importe peu aux gouvernements espagnols et français, parce qu’ils ont toujours la volonté de provoquer la plus grande souffrance possible aux prisonniers et à leurs familles. Et ils le font régulièrement savoir.
Pour finir, nous envoyons notre plus chaleureux salut à Asier ainsi qu’à ceux qui sont allés lui rendre visite et qui n’ont pas pu être avec nous aujourd’hui à cause des séquelles importantes dont ils souffrent. Avec la ferme volonté de ne pas avoir à revivre une telle situation,
A Vescovato, le candidat de « Pé a Corsica » Jean-Félix Acquaviva, enchaîne les verres d’eau et salue les électeurs: ici, comme ailleurs en Corse, pas de vague REM, mais un élan qui pourrait envoyer pour la première fois un député nationaliste à l’Assemblée.
Le quadragénaire aux cheveux bruns, en chemise à manches courtes, déambule dans ce petit village surplombant la mer, qu’Emmanuel Macron avait lui aussi parcouru pendant la campagne présidentielle. « Vous êtes jeune, vous avez l’air honnête, je vous soutiens! », lui lance un sexagénaire attablé à la terrasse d’un petit restaurant.
« On a vu les autres à l’épreuve, maintenant on veut tester les nationalistes », abonde Filippini Toussaint, élu sans étiquette à Orezza qui soutient lui aussi « Jean-Fé », comme le surnomment ses amis.
Président de l’Office des transports de Corse depuis la victoire des nationalistes aux élections territoriales de décembre 2015, Jean-Félix Acquaviva a fait plus de 36% au premier tour des législatives, arrivant largement en tête dans la 2e circonscription de Haute-Corse. Mais il estime qu' »il y a encore des voix à prendre » et que les « 18 mois de travail (des élus nationalistes, ndlr) à la tête du conseil territorial ont été reconnus par les Corses, avec des avancées importantes dans le transport maritime notamment ».
Opposé au second tour à M. Acquaviva, Francis Giudici, candidat la République en marche (23,41% des voix), espère, lui, que son rival a « fait le plein » au premier tour, et que les reports de voix lui seront bénéfiques.
Le 11 juin en tout cas, la « vague Macron » qui a déferlé sur l’Hexagone n’a pas touché les quatre circonscriptions de l’île de Beauté: seuls deux candidats REM seront présents au second tour des législatives dimanche, contre trois nationalistes et trois Les Républicains. Les candidats nationalistes sont même arrivés largement en tête au premier tour dans les deux circonscriptions de Haute-Corse.
– ‘Besoin de renouvellement’ –
Le FN, quant à lui, s’est effondré entre le premier tour de la présidentielle, où Marine Le Pen était arrivée en tête, et le 11 juin, quand son parti a fait moins de 5%.
Dans les rues ensoleillées de Bastia, Michel Castellani, sorti en tête du premier tour des législatives pour la coalition « Pé a Corsica » (« Pour la Corse ») avec plus de 30% des voix dans la 1e circonscription de Haute-Corse, est arrêté par des passants, âgés pour la plupart, qui s’adressent à lui en corse. Le professeur émérite d’économie, grand échalas au visage fatigué, n’est pas rompu à l’exercice: « Je suis bien mieux dans mon amphi avec mes élèves », glisse-t-il.
Adjoint au maire de Bastia depuis 2014, ce septuagénaire revendique « une nouvelle logique »: « A la place des gens investis par le haut, nous, nous sommes nés sur le terreau des injustices qui frappent la Corse ». Et s’il espère faire reconnaître la situation particulière de la Corse, il se veut aussi rassurant: « On ne veut pas déstabiliser les institutions françaises comme on le dit quelquefois, ce qu’on veut c’est que la Corse ait des moyens institutionnels ».
Le combat sera plus difficile pour Paul-André Colombani, arrivé loin derrière le sortant Camille de Rocca-Serra (LR) dans la deuxième circonscription de Corse-du-Sud.
Une des principales figures du nationalisme dans l’île, président du Conseil exécutif de Corse, le premier maire nationaliste de Bastia, Gilles Simeoni, lui, regrette que le mouvement passe à côté du carton plein: dans la première circonscription de Corse-du-Sud, le candidat « Pé a Corsica » Jean-Paul Carrolaggi a terminé 13 voix seulement derrière la candidate REM qui s’est qualifiée au second tour.
« En Corse, comme ailleurs il y a un besoin profond de renouvellement (…) aujourd’hui c’est le mouvement nationaliste qui l’incarne », analyse-t-il auprès de l’AFP: « Le moment est venu que Paris, la République, reconnaisse l’existence d’une question corse ».
En ligne de mire pour les nationalistes: le vote attendu à la fin de l’année pour la collectivité unique de Corse, qui doit voir le jour en 2018 de la fusion de la collectivité territoriale actuelle et des deux départements de l’île.
Le président du département, Pierre-Jean Luciani, aurait demandé aux personnels de l’institution de ne plus participer aux groupes de travail mis en place avec la Région, en vue de la préfiguration de la future collectivité
C’est avec consternation que la section STC CD2A a appris la nouvelle !
Les cadres du CD2A devant participer aux réunion de travail en vue de la Collectivité Unique, ont reçu un mail du Président Luciani ordonnant « une consigne stricte de ne plus participer à aucune réunion avec la CTC »
Une question se pose :
La monarchie aurait-elle été instaurée en Corse du Sud sans quon en ait été informé?
Nous, représentants du personnel STC, sommes, une fois de plus, stupéfaits et abasourdis de la énième volte-face de notre président, alors que les travaux entre les 3 collectivités sot en passes d’être finalisés.
La surprise est d’autant plus grande car il avait été acté lors du dernier comité pluripartite que le CD2A devait transmettre, fin juin, des données chiffrées et concrètes.
L’absence de participation du CD2A n’a pour effet, malheureusement, que de créer des inquiétudes et des tensions au sein des services du département ce qui est très négligeable à l’ensemble des agents de notre collectivité.
La Section STC du CD2A est en marche de travail ; elle oeuvre et continuera d’oeuvrer, aux cotés des sections CD2B et CTC, pour la défense de l’avenir des agents, pour la continuité d’un service public de qualité rendu aux corses et pour la représentativité des territoires dans NOTRE future Collectivité Unique.
Le 17 juin 1983, disparaissait Guy Orsoni, militant nationaliste de la première heure, militant du FLNC et frère d’Alain Orsoni. Guy Orsoni, membre du FLNC, avait été interpellé fin des années 70 et la cours de sureté de l’Etat l’avait condamné à une peine de prison en Mai 80.
Guy Orsoni a été enlevé par des truands du sud de l’île. Il a vraisemblablement été victime d’une méprise. Les voyous de la bande dite du Valincu dirigée par Jean Alfonsi dit Jeannot le Long voulait se débarrasser de Roger Orsoni, l’oncle de Guy et d’Alain Orsoni, alors dirigeant du FLNC. Le jeune homme, fait prisonnier au lion de Roccapina est alors tabassé et jeté dans le coffre de la voiture de son oncle, une Mercedes. Il meurt à l’intérieur de cet habitacle. Les voyous dirigés par Jean-Marc Leccia, un trafiquant de drogue travaillant pour les Zemmour et Salvatore Contini, un Sarde membre de l’Anonima Sequestri, la mafia sarde et une balance reconnue.(source Investigateur)
Jean Marc LECCIA aurait sollicité Jean ALFONSI, dit « Jeannot le Long » parrain du VALINCO, qui avec l’aide des nommés Henri Rossi, Paul ANDREANI et Salvatore CONTINI, aurait procédé à l’enlèvement et à l’assassinat de Guy ORSONI, dont le corps restera introuvable.
Voici en quelques dates, photos et vidéos, un morceau de l’histoire tragique de la Lutte de Libération Nationale.
17 JUIN 1983 : Disparition du GUY ORSONI, militant nationaliste du F.L.N.C, et frère d’ALAIN ORSONI, enlevé par un commando. Vers 16H00, les frères ORSONI se séparent sur le parking du couvent saint Damien à sartè. Guy monte dans une Mercedes bleu (celle de son oncle ROGER ORSONI) et pars en direction de Purti Vechju, Alain pars vers Aiacciu.
Le 25 Juin 1983 : Plus de 2000 personnes manifestent sur le cours Napoléon pour dénoncer la disparition de GUY ORSONI et la collusion de l’ETAT COLONIAL dans cette affaire. Des Slogans hostiles « Broussard Assassin » sont lancés, des portraits et des affiches de Guy sont brandis. Discours devant la préfecture en fin de cortège.
Le 10 JUILLET 1983 : Une plaque est posée à la mémoire de GUIDU ORSONI par le F.L.N.C :
» A A MEMORIA DI U NOSTRU FRATELLU DI LOTTA GUIDU ORSONI MILITANDU DI U F.L.N.C MILITANDU DI A CAUSA CORSA ASSASSINATU PA U STATU FRANCESU A VINTE CINQUE ANNI UN CI SMINTICAREMU MAI … «
Le 10 Septembre 1983 : Félix Rosso, connu pour avoir été impliqué dans des trafics de stupéfiant et présenté comme un fidele de Jean Marc LECCIA, est tué par un commando du FLNC. Il aurait fait le lien entre Charles Pelligrini, son beau frere, ancien patron de l’OCRB et membre actif de la cellule anti terroriste de l’Elysée.
Le 13 SEPTEMBRE 1983 : Assassinat près de BASTIA de PIERRE JEAN MASSIMI, secrétaire général du département de la Haute Corse. (AFFAIRE GUY ORSONI). Abattu d’une balle de 38 spécial. A Miomio, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville, le véhicule du haut fonctionnaire est bloqué sur une route en épingle à cheveux. Une balle fracasse la pommette gauche de Massimi, qui meurt presque instantanément. Pierre-Jean Massimi, qui était depuis 16 mois le secrétaire général du département de la Haute-Corse, est abattu au volant de sa voiture. Il avait rang de sous-préfet et était un ami personnel de François Giacobbi, « patron » du clan radical de gauche et violemment anti-nationalistes.
Le 21 SEPTEMBRE 1983 : Le F.L.N.C revendique l’assassinat de PIERRE JEAN MASSIMI, en représailles à la disparition de GUY ORSONI militant nationaliste exécuté par « L’ETAT ».
Le 27 Septembre 1983 : Décret du 27 : Dissolution de : Consulte des comités nationalistes (C.C.N)
Le 11 novembre 1983 : En réaction à la violence nationaliste et pour couper court à toute tentative barbouzarde, s’est constituée la C.F.R. (association pour la Corse Française et Républicaine) à l’initiative de Jean Dragacci et du colonel François Villanova, dont la vocation première est de s’opposer légalement, cette fois, aux séparatistes.(!)
En décembre 1983 : Jean Alfonsi, chef de la bande du valincu, meurt d’un cancer généralisé (Affaire Guy Orsoni) Un de ses fils sera attaqué avec son cousin a coup de chevrotine a l’aéroport D’Aiacciu.
Le 31 DECEMBRE 1983 : Jean Marc LECCIA, mafieux notoire, est arrêté a MIAMI (AFFAIRE GUY ORSONI).
Le 7 JUIN 1984 : Assassinat de deux détenus JEAN-MARC LECCIA ET SALVATORE CONTINI supposés être les complices de l’enlèvement de GUY ORSONI. Un commando de trois hommes est entrés dans la prison pour « venger » la mort de GUIDU ORSONI. Les trois hommes pris au piège dans l’enceinte pénitentiaire, se rendent aux forces de l’ordre après quelques heures… Les trois hommes dont PETRU ALBERTINI, NOËL PANTALACCI et PANTALEONE ALESSANDRI sont déportés en France.
L’Associu Sulidarità, partie prenante du collectif pour une voie politique, lance une nouvelle campagne pour l’Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés. Après avoir contacté les Mairies de Corse, Sulidarità lance un appel aux différentes associations et personnalités qui soutiennent cette démarche.
Voici l’appel et le manifeste pour l’amnistie des prisonniers et recherchés politiques Corses que devront signés les personnalités et autres associations :
Hè puru ghjuntu u tempu storicu di fà sbuccià i fiori di a paci e di a libertà à u sole Corsu.
Cari fratelli se voi mi permettite in qualchi simplice parole vularia, circà a vostra attinzioni, pà pruponavi d’avè una riflezioni, anantu a manera di fà chi u nostru populu pigliessi i chjassi chi caminanu versu a custruzioni d’un’avenne corsu assiguratu in a pace .
Ecu qualchi scrittu pu puntillà u vostru pinsà…
La Corse a connue quatre décennies de conflit, qui a engendré le sacrifice et la privation de liberté pour de nombreux patriotes corses et de nombreux drames pour chacune des parties opposée.
Un constat peut être fait de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle…
Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune. Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces manouvres politico-judiciaires constituent une entrave sur le chemin de la paix.
Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie. La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle.
AMNISTIA, est un mot d’origine Grecque, il a été inventé et utilisé par les citoyens de cette civilisation antique qui a produit de grands philosophes, dont les pensées éclairent encore un bon nombre de belles espérances, voire de réalisations humanistes.
Aujourd’hui on l’emploie, dans certaines situations permettant la résolution de contentieux afin de donner la capacité à celui qui a le pouvoir de punir ; d’oublier, puis lever la sanction.
La transcription de ce principe à la situation actuelle de la Corse doit se concevoir en intégrant les responsabilités historiques partagées par de nombreux protagonistes, au bon rang desquels, nous trouvons les différentes politiques gouvernementales françaises.
C’est d’un effort mutuellement consenti par les antagonistes qu’adviendra la validation d’une solution politique, qui doit nécessairement passer par des actes forts porteurs d’une réelle efficience politique irréversible, comme la mesure d’amnistie,
De par le monde, de telles initiatives, portées par des hommes de bonne volonté dont certains pourtant, ont eu a enduré les souffrances et les injustices de ceux qui s’opposaient férocement à leur combat, ont été couronné de succès et ont conduit les peuples à la justice sociale, au respect de la dignité humaine, à l’émancipation, à la liberté.
« Les gens courageux ne craignent pas le pardon. Au nom de la paix. »
« Que règne la liberté. Car jamais le soleil s’est couché, sur réalisation humaine plus glorieuse ».
Nelson Mandela.
« Nul homme qui aime son pays, ne peut l’aider à progresser, s’il ose négliger, le moindre de ses compatriotes ».
Mahatma Ghandi.
Se no tiremu tutti inseme, forse chi un’ ghjornu ………….
Associu Sulidarità
Manifeste pour l’Amnistie des prisonniers et recherchés politiques corses
Considérant qu’avec la décision, sans préalable, de démilitariser l’espace politique corse, formulé et actée, par le FLNC.
Considérant les décisions politiques, sans précédent, votées à une large majorité par les élus de la Corse.
Considérant qu’a travers ces actes, le peuple corse, a déjà parcouru sa partie du chemin et qu’il appartient aux responsables de la gouvernance de la France, qu’ils commencent à s’engager, sur la leur.
Considérant que le règlement de la question des prisonniers et recherchés politiques corses est partie intégrante d’une sortie de crise.
Considérant la chance historique de l’avènement d’une paix durable en Corse, que ces événements confèrent.
Considérant qu’il nous faut contribuer, tous ensemble à cette noble tâche, afin de soutenir le courage, là où vit l’inquiétude.
Je soutien la demande d’une mesure d’Amnistie pour tous les emprisonnés et recherchés, pour faits politiques en Corse, antérieurs à l’initiative prise par le FLNC en juin 2014.
Nom Prénom Qualité/Association
Le Fil Rouge de la Rédaction
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Il n’y pas de petits dons, 1€, 5€, le moindre geste de soutien s’ajoutera aux autres, et aidera quoi qu’il arrive, les prisonniers politiques et leurs familles.
Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.
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« Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.
A SQUADRA DI CORSICA INFURMAZIONE
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L’article du #jeudi actualisé (6 mars 2012) « Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.
Dans ce défit de résistance et donc de souffrance , l’Etat colonial n’a épargné personne, ni les familles ou les proches qui subissent eux aussi l’injustice d’un traitement répressif inhumain qu’il réserve à ceux qui s’opposent à sa politique destructrice. Ni le peuple corse tout entier, sous la forme d’une grande punition collective destinée à le culpabiliser de sa propre existence et l’acculer ainsi à sacrifier ses droits fondamentaux.
Pourtant chaque corse digne de ce nom quelque soit ses options politiques ou philosophiques se doit à un minimum de respect et d’attention humaine envers ces mêmes hommes, ne fusse que pour avoir dédier le prix du sacrifice de leur liberté et parfois de leur vie, à la sauvegarde de notre inestimable patrimoine environnemental écologique et foncier.
Au delà des membres de notre communauté, ces actions de sauvegarde qu’ils ont entrepris à un moment donné de leur vie, sont aussi destinés à l’humanité toute entière , a tous ces hommes qui refuse de se plier aux dictât des systèmes politiques et économiques conçu au seul dessein de nier les peuples constitués de part le monde, peuples parfois plus anciens que leurs propre oppresseurs. En agissant de la sorte ils rassurent aussi les vrais amis de la Corse et du Peuple Corse , qui chaque année viennent découvrir chez nous un exceptionnel environnement naturel, préservé et dont tout à chacun reconnaît le bien fondé de cette démarche salvatrice afin d’éviter que notre pays ne devienne à jamais la propriété spéculative des fossoyeurs des peuples qui creusent notre tombe à grand coup d’opérations financières, spoliant ainsi les corses de leur terre ,ce qui nous conduit chaque jour davantage à notre complète disparition.
Depuis plus de 15 années autour d’une multitude d’actions publiques, grèves de la faim, manifestations , occupations, symposium internationaux, conférences de presse au parlement européen, rencontre à l’assemblée nationale Française et à l’assemblée territoriale avec l’ensemble des élus et parlementaires de Corse, la détermination de notre engagement pour cette juste cause à permis d’amorcer une véritable prise en compte de nos revendications par l’ensemble de la société civile corse et parfois même au delà, obligeant ainsi l’appareil d’Etat à reconnaître en plus haut lieu ses carences et l’iniquité de son attitude face a un principe humanitaire et social pourtant légalisé par les différentes lois Françaises Européennes et Internationales .
Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.
Nous avons besoin de votre présence à nos manifestations revendicatrices quand cela vous sera possible, mais nous avons aussi besoin pour continuer à développer nos actions de solidarité envers les patriotes corses de votre participation financière.
Dans la volonté de voir aboutir le règlement de la question des prisonniers politiques corses votre soutien matériel est essentiel et il participe grandement à étayer nos actions de communication en direction de l’opinion publique internationale et porter plus fort nos revendications, qui si elles aboutissent, constituerons une première étape dans la recherche d’une solution politique incluant nécessairement la libération et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de tous les patriotes corses.
Cari surelli, Cari fratelli a l’alba di l’annu novu chi si pisara fra pocu vi prighemu a félicita,a pace,a saluta e a libertà , per voi e tutti quelli chi vo tenite caru. »
Associu Sulidarità
Retrouvez nos informations sur internet : Sur notre site d’information, associu-sulidarita.org, puis sur Facebook, Associu Sulidarità et surTwitter !!
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Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]
(article avril 2015) Depuis que la revendication nationale existe, la demande de libération a toujours été portée par le mouvement clandestin et le mouvement publique sur trois terrains, celui de la lutte institutionnelle, de la lutte de masse, et enfin de la lutte armée.
Dans ses fondamentaux Corsica Libera a voté lors de son Assemblée Générale constitutive en 2008 la demande de libération des prisonniers politiques. Sulidarità porte depuis plus de 17 ans, la demande de rapprochement, mais aussi la demande de libération des prisonniers politiques. Tout comme d’autres structures politiques ou humanitaire qui depuis des années se battent sur le même terrain.
Le FLNC a décidé en juin 2014 de quitter la scène politique. La lutte de masse et la lutte institutionnelle ont dobnc pris le relais de la revendication nationale.
La campagne #Amnistia est lancée depuis quelques mois sur le plan politique avec comme point d’orgue l’appuie des élus traditionnels progressistes et une grande partie du mouvement national au sein de deux collectifs, celui du mouvement national #SimuDiStuPaese et le collectif pour une voie politique mis en place par Corsica Libera en octobre 2014 qui réunit en son sein, des élus de gauches, du mouvement national et des personnalités de la société civile.
Dans la rue, comme sur internet, la campagne d’amnistie est sur tous les terrains :
Celui de la revendication, à travers la position des structures politiques à l’Assemblée de Corse, la demande de Sulidarità aux Mairies, les campagnes d’affichages à travers le territoire national, de quelques bombages légers ici et là, la pétition mise en ligne par les jeunes, les mobilisations passées, présentes et à venir (conférences de presse, soirées, repas…).
Sulidarità, qui occupe aussi l’espace virtuel depuis des années, lance sur sa page Facebook une campagne photo pour l’amnistie des prisonniers politiques corses.
COMMENT AIDER ?
C’est simple il suffit d’imprimer une feuille A4 avec noté dessus #AMNISTIA, soit de l’écrire soit même sur un morceau de papier, ou bien d’imprimer l’image ci dessous déjà prête à l’emploi.
HOW TO HELP ?
It’s simplejust printan A4 sheetwithnotedabove#AMNISTIAeitherto writeoreven ona piece of paper, or print the imagebelowalreadyready to use.
Then justsend it tosulidaritàmail Amnistia-Corsica@outlook.comor privatemessage onFacebook account.
Ensuite il suffit de l’envoyer au mail de sulidarità Amnistia-Corsica@outlook.com ou en Message privé sur le compte Facebook.
Voici déjà une partie des 50 premières photos sur @Sulidarita :
I Scrianzati, Lotta Virtuale
Le Fil Rouge de la Rédaction
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(Article du 14 juillet 2015, réactualisé) L’Associu Sulidarità, partie prenante du collectif pour une voie politique, lance une nouvelle campagne pour l’Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés. Après avoir contacté les Mairies de Corse et ses institutions, Sulidarità lance un appel aux différentes associations et personnalités qui soutiennent cette démarche. (lien de l’appel/Manifeste)
Ti scrivu a tè, fratellu paisanu ….
Hè puru ghjuntu u tempu storicu di fà sbuccià i fiori di a paci e di a libertà à u sole Corsu.
Cari fratelli se voi mi permettite in qualchi simplice parole vularia, circà a vostra attinzioni, pà pruponavi d’avè una riflezioni, anantu a manera di fà chi u nostru populu pigliessi i chjassi chi caminanu versu a custruzioni d’un’avenne corsu assiguratu in a pace .
Henri Malosse, Président du Comité économique et social européen (CESE)
Josepha Giacometti, Conseillère territoriale Corsica Libera
Jean-Guy Talamoni, Conseiller territorial Corsica Libera
Jean-Marie Poli, Conseiller territorial Corsica Libera
Joseph Colombani, Président de la Chambre régionale d’agriculture de Corse
Jean-Christophe Angelini, Secrétaire national du PNC
Pierre-Jean Poggiale, 1er Adjoint de Valle di Mezzana
Mattea Lacave, Conseillère territoriale Femu a Corsica
Alain Spacensky-Sirinelli, Conseiller municipal d’e Ville di Parasu
Vincent Ciccada, Représentant des associations de protection de l’environnement au Conseil Economique Social et Culturel de Corse – Vice-Président de la Communauté des Communes d’Ornanu
Dumè Bianchi, ancien maire et ancien prisonnier politique amnistié
Jean-Yves Leandri, Maire de Granacci – Vice-Président de la Communauté des communes du Sartenais Valincu
Jean-Félix Acquaviva, Maire de Lozzi
Saveriu Luciani, Conseiller Territoral Femu a Corsica
Tumasgiu d’Orazio, Ancien conseiller municipal d’Ajaccio
Ghjuvanni Biancucci, Maire de Cutuli e Curtichjatu – Conseiller Territorial
Gabi Mouesca, Chargé de mission au sein d’Harrera, structure d’aide « au retour » des prisonniers politiques basques et des réfugiés, dans le cadre du processus de paix.
Voici la liste actualisée(Mai 2017) des prisonniers politiques pris en charge par l’Associu Sulidarità. Pour chaque patriote corse incarcéré, l’Associu doit trouver les moyens de financement minimal de 200€ de mandat par prisonnier et par mois, ainsi que 6000€ par dossier et prisonnier. Si vous voulez aider l’Associu Sulidarità sans bouger de chez vous, c’est ici que cela se passe (lien) (Il y a d’autres prisonniers politiques pris en charge par d’autres associations, ou sans association, chaque avancée obtenue par Sulidarità concerne l’ensemble des prisonniers politiques par répercussion directe, NDLR corsicainfurmazione.org)
Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY
Alessandri Pierre n°écrou 11922 G 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants
Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Battini Nicolas n°écrou 83886 23 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016) condamné à 8 ans de prison. rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Tomasini Stefanu, Écrou n 989033 division 2 interpellé le 27 mai 2013, 24 ans, en préventive, libéré sous contrôle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 6 octobre. Condamné à 5 ans de prison, réincarcéré à la fin du procès, rapproché en Corse le 17 novembre #Borgo
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Verdi Ghjiseppu Maria, N°écrou 9911, 24 ans, incarcéré le 19 octobre 2016, né le 20 octobre 1993, étudiant, recherché depuis 2013, condamné à 6 ans de prison le 6 octobre 2016
Contadini paul andré en 2005
MAISON D’ARRET DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 14 20290 BORGU
Contadini Paul- André n°écrou 951334 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans, mais sur cette condamnation, il sera rejugé en appel, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU
Santoni Charles n°écrou7233 52 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999, libérable en 2019
VILLEPINTE
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°976855 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive
Centre pénitencier de Meaux rue du Lycée RD5 BP 20177 Chauconinneuf montiers 77351 Meaux
Courbey Cedric Écrou 16024, 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana
Antoine PES écrou 17405 interpellé en octobre 2015, incarcéré, en préventive
LIBERATION, ASSIGNATION A RESIDENCE, SOUS CONTROLE JUDICIAIRE, LIBRE
Garcia Tomasi Cyril n°écrou 54587 28 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 assignés à résidence en Corse30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU, libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016
SUSINI LAURENT n°écrou 407955 27 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè. libéré sous contrôle judiciaire assigné à résidence en Corse le 23 novembre 2016
Ganu Marc n°écrou 16876 à meaux49 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’un procès
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c64 ans, né le 19 mai 1953, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016, dans l’attente d’un procès. Rapproché en Corse le 23 novembre 2016.
Pittilloni jean marie28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire, levée d’assignation à Résidence le 4 octobre, il peut rentrer en Corse le 8 octobre, sous contrôle judiciaire il signe deux fois par semaine. (16 mois d’incarcération, 12 mois d’assignation à résidence)
Andreani Sampierun°écrou 928830 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu, libéré le 9 aout 2016. A effectué sa peine, libre
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Istria Paul n°écrou 8124 57 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants. Libéré le 9 février 2017, A effectué sa peine, libre
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014, Libéré le 14 avril 2017, A effectué sa peine, libre
CENTRE PENITENTIAIRE DE BORGU LIEU DIT CANAVAGGIO BP 16 20290 BORGU Maranelli Didier n°écrou 7415 58 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant, Libéré en mars 2017, (le 14) fin de peine