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#Corse @F_Alfonsi « Victoire nationaliste aux législatives Le message sera-t-il reçu ? »

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Arritti souhaitait que ces élections législatives soient l’occasion d’envoyer un « message fort » au nouveau pouvoir issu de la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle.

C’est ce qu’ont fait les électeurs corses : 34.000 voix nationalistes, 30% des suffrages exprimés dès le premier tour. Trois candidats sur quatre sont qualifiés pour le second tour, le quatrième n’a été éliminé que de justesse, deux –Jean Félix Acquaviva et Michel Castellani- sont donnés largement favoris pour la victoire du second tour et le troisième –Paul André Colombani- peut lui aussi l’emporter.

Ce bilan extrêmement satisfaisant a de quoi réjouir la majorité territoriale et son leader Gilles Simeoni. Les électeurs ont approuvé la gouvernance nouvelle imprimée à la Collectivité Territoriale de Corse et manifesté leur confiance à l’Exécutif en place. Ils adhèrent de plus en plus nombreux au projet d’une Corse autonome, capable de se gérer par elle-même, et construisant son avenir dans l’espace européen et méditerranéen.
Ces résultats des législatives sont très prometteurs pour les territoriales de décembre 2017. Il importe que le mouvement nationaliste continue d’ici là dans la même voie, celle du rassemblement des Corses autour d’un projet fédérateur.

Cet objectif est particulièrement celui de Femu a Corsica. Avec des députés au Palais Bourbon, cette formation, la principale composante de la majorité actuelle, va encore accroître son influence, et donc ses responsabilités dans le processus en cours qui doit mener le peuple corse à son émancipation.

Comment réagira le nouveau pouvoir face à ce « message fort » venu de Corse ? Gilles Simeoni s’en inquiétait lors du dernier meeting de campagne tenu pour les deux candidats « sudistes » : Macron affiche sa volonté de « novation » pour tous les sujets ou presque de politique intérieure ou extérieure. Mais sur la Corse, rien, nada, le vide absolu !

A n’en pas douter l’arrivée de députés nationalistes au Palais Bourbon va provoquer une situation nouvelle. Un peu comme cela a été le cas en décembre 2015, il faut s’attendre à ce que l’establishment politique parisien mette un certain temps avant de réaliser qu’il se passe quelque chose de nouveau en Corse. Toute à la « percée » du Front National aux élections régionales, la presse avait alors complétement « zappé » la victoire historique des nationalistes à l’Assemblée de Corse. Seul le discours en langue corse de Jean Guy Talamoni avait fini par les faire sursauter !

Aujourd’hui la sphère médiatique est obnubilée par la « déferlante Macron ». Il lui faudra attendre sans doute quelque temps avant de réaliser que la Corse vient de franchir une nouvelle étape, qu’elle n’est pas l’objet d’un éphémère « feu de paille » qui fait « flamber » momentanément les scores du mouvement nationaliste, mais qu’elle est bel et bien l’objet d’un mouvement de fond, d’un véritable basculement de la société vers un autre avenir.

Comment le pouvoir central concentré désormais entre les mains d’Emmanuel Macron réagira-t-il à cette nouvelle donne démocratique ? Il n’aura pas l’excuse d’une majorité trop étroite pour réformer la constitution si on en croit les projections des instituts de sondage qui prévoient une très large majorité absolue de députés qui soutiendront sa politique. Mais entendra-t-il pour autant le « message fort » qu’il vient de recevoir ?
A vrai dire, on peut sérieusement en douter. Une seule chose est certaine : ce n’est qu’en renforçant et en consolidant l’Exécutif actuel de la Collectivité Territoriale de Corse en vue d’une nouvelle et éclatante victoire en décembre prochain que l’on pourra parvenir à enclencher une véritable négociation institutionnelle pour la Corse et arriver à un statut d’autonomie interne.

François Alfonsi
12 juin 2017


#Storia #Juin 1983 – 2013 : « Reconnaissance du Peuple #Corse et de sa spécificité »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

En juin 1983, (13 et 14 juin) le Président de la République s’adresse « au peuple corse » et parle du statut particulier. Le dernier dossier de la série des Trent’anni, revient sur la visite en Corse de François Mitterrand. En juin 1983, le Président de la République était venu parler du statut particulier et l s’adresse « au peuple corse ». Un moment historique sur lequel revient notre invité Vincent Carlotti. Il était à l’époque le Vice-Président de la première Assemblée de Corse. (France3Corse)

30 ans plus tard, les idées du mouvement national font partie intégrante de la société corse et des corses. L’idée d’une autonomie réelle de la Corse fait son chemin, cuufficialità di a Lingua, Statut de résident, statut fiscal dérogatoire… Voici un petit rappel historique : 

Alors que la Corse a longtemps été un département comme les autres, la politique de régionalisation et l’impossibilité de constituer des régions métropolitaines ne comprenant qu’un seul département ont conduit à la création des deux départements de Corse du Sud et de Haute-Corse par la loi du 15 mai 1975. Les revendications locales vers plus d’autonomie ou en faveur de l’indépendance ont avivé le souhait de doter la Corse d’un statut spécifique. C’est dans ce sens qu’elle est devenue une région métropolitaine avant les autres par la loi du 2 mars 1982 portant statut particulier de la région Corse, complétée par la loi du 30 juillet 1982 relative aux compétences. Ces lois prévoyaient que l’organisation de cette région tient compte de ses spécificités résultant de sa géographie et de son histoire. La Corse était ainsi dotée d’une Assemblée de Corse et de compétences assez étendues. Ce statut régional anticipé a perdu de son originalité avec la fixation des règles de fonctionnement des autres régions métropolitaines (loi du 6 janvier 1986). De ce fait, des revendications nouvelles ont vu le jour, s’appuyant sur les exemples de régions insulaires d’autres pays d’Europe qui bénéficient d’un statut d’autonomie (Sardaigne, Sicile, Baléares, Canaries et Madère). Elles ont abouti avec la promulgation de la loi du 13 mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de Corse qui fait de la Corse une collectivité territoriale à statut particulier. Si celle-ci n’est donc plus une véritable région, elle est malgré tout régie, dans tous les cas où n’existe aucune disposition spécifique, par le droit applicable aux régions. La loi du 22 janvier 2002 relative à la Corse lui a donné des compétences nouvelles, mais n’en a pas modifié le statut. La Corse est, à l’heure actuelle, la seule véritable collectivité à statut particulier au sens de l’article 72 al. 1er de la Constitution.

Quelques dates importantes

1960 – Lors de la mise en place des 21 circonscriptions d’action régionale ; la Corse est rattachée à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

1972 – La Corse est érigée en établissement public régional. Le Conseil régional comprend les Conseillers généraux, les parlementaires, les représentants des grandes villes. Le Préfet de Région prépare et exécute ses décisions.

15 mai 1975 – La Corse est détachée de Provence-Alpes-Côtes d’Azur et devient la 22ème région métropolitaine. Elle est composée de deux départements, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud.  1ère réunion du Conseil régional corse depuis la bi-départementalisation, par le Préfet de Corse, Jean Riolacci. Election de François Giacobbi.

Les dispositions prises en Conseil des ministre le 7 avril 1976 relatives à la réorganisation administrative de la Corse

25 février 1982  : Loi portant statut particulier de la région de Corse

2 mars 1982 – La Corse devient une collectivité territoriale de plein exercice, quatre ans avant les autres régions, avec une organisation, des compétences et des ressources spécifiques. La Loi porte création de l’Assemblée de Corse. La loi portant statut particulier de la région de Corse : organisation administrative est promulguée à l’initiative du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. L’Assemblée de Corse est créée.

30 juillet 1982 – La loi portant statut particulier de la région de Corse : compétences est promulguée.

08 août 1982 – La 1ère assemblée régionale de France est élue en Corse (1986 pour les autres régions).

La loi crée une Assemblée régionale de Corse, élue au suffrage universel au scrutin proportionnel pour six ans et ayant son siège à Ajaccio. Auprès de cette Assemblée de 61 membres, deux conseils consultatifs ont été instaurés, le Conseil économique et social, et le Conseil de la culture, de l’éducation et du cadre de vie. La première élection d’une Assemblée régionale a lieu en août 1982 et est remportée avec 28% des voix par la liste « Rassemblement pour la Corse dans l’unité nationale » qui réunit des RPR, des UDF et des bonapartistes. Sa tête de liste, Jean-Paul de Rocca Serra est ensuite élu président de l’Assemblée régionale de Corse. Les autonomistes de l’Union pour le peuple corse, conduits par Edmond Siméoni, ont quant à eux obtenu 10,60% des voix.

Témoignage de Pierrot Poggioli sur la période 1981-1983

TDR - pierre-poggioli(Laetitia Pietri – Alta Frequenza) – Il y a trente ans, François Mitterrand accédait à la présidence française. L’arrivée de la gauche au pouvoir a provoqué de nombreux changements.

Et en Corse aussi. Mieux, on a presque envie de dire en Corse, surtout. Suppression de la cour de sûreté de l’Etat, amnistie des prisonniers politiques ou encore premier statut particulier pour l’île, l’Etat tente de répondre à la poussée des idées nationalistes en Corse.

Trente ans après qu’en reste-il ? Souvenir et perspectives en compagnie de Pierrot Poggioli.

Selon Edmond Simeoni

edmondSimeoniCorseCorsica (1)La France a toujours été depuis la révolution de 1789 et l’hégémonie des Jacobins, un État ultra centralisateur. Aujourd’hui, malgré tout, la Corse bénéficie d’un Statut Particulier, encore loin d’un Statut d’Autonomie mais qui a au moins le mérite de permettre aux corses de gérer en partie leur avenir. La Corse devient le 15 Mai 1975 la 22ème région française. En 1982, les lois de décentralisation créent une nouvelle catégorie de collectivité territoriale : les régions. Une nouvelle définition des institutions locales en Corse en dehors du droit commun des régions aboutit à la promulgation de la loi n°91-428 du 13 Mai 1991 portant statut de la collectivité territoriale de Corse. Ce statut dit « statut Joxe », comportait, outre des réformes institutionnelles, de nouveaux transferts de compétences. Il ne serait pas usurpé de dire que la décentralisation en France a été fortement stimulée par les revendications des corses et que le Statut dit « Statut Joxe » est né de décennies de combats politiques ardus voire tragiques menés au nom de la survie d’une identité minoritaire et non uniquement d’un besoin d’aménagement administratif, institutionnel ou constitutionnel. Le Statut Particulier de la Corse a répondu en partie au besoin des Corses de prendre en main leur destin avec un pouvoir de décision élargi à de nombreux champs de compétences, toutefois il reste en deçà de ce que serait un véritable Statut d’Autonomie. Ce Statut a permis certes de faire avancer les choses dans le bon sens mais a aussi eu des effets pervers considérables.

Selon François Alfonsi, Eurodéputé

FrancoisAlfonsiIl y a eu la « génération Aleria », celle qui a obtenu le premier statut particulier en 1982. 2010 doit permettre une avancée qui elle aussi marquera l’histoire de la Corse : l’autonomie et la prise de responsabilité. Le statut particulier de la Corse n’a rien à voir avec un véritable pouvoir local, surtout si on le compare aux statuts des régions constitutionnelles les plus avancées d’Europe. Il n’est qu’à voir comment tout ce que la Corse compte d’intelligentsia politico-médiatique se rue à la cérémonie annuelle des voeux en Préfecture pour se rendre compte de façon certaine que le centre de gravité du pouvoir dans l’île est bel et bien resté entre les mains du « haut représentant » de l’État, interchangeable tous les deux ans sur décision du Conseil des Ministres à Paris, et non entre les mains des élus de la Corse, pourtant émanation du suffrage universel. Pour autant, le statut particulier a accompli une avancée historique, en « découplant » définitivement la Corse des autres régions françaises. Pour l’heure, ce « découplage » reste essentiellement symbolique. L’heure est venue de lui donner un véritable contenu politique. Le levier de cette nouvelle mutation politique est à l’évidence le mouvement nationaliste. Ni la droite, ni la gauche ne sont qualifiées pour mener à bien une telle tâche politique que pourtant les Corses ressentent très majoritairement comme une nécessité pour construire leur avenir. Le vote nationaliste est le seul moyen qui leur est donné d’exprimer cette aspiration, et il faut inscrire notre participation au scrutin de 2010 (ou 2011) dans cette perspective. Comment cela peut-il advenir ? Personne n’imagine possible le scénario d’un « vote de rupture » engageant une autodétermination de la Corse, une sorte de « grand soir électoral » mettant le mouvement nationaliste très au delà de la barre symbolique des 50% et enclenchant ainsi un processus de reconnaissance internationale. Le sud de l’Europe, ce n’est pas les Balkans, et encore moins le sud du Caucase. Un scénario à la « Montenegro » est possible quand l’État de référence est en perdition, comme l’a été la Yougoslavie. La France n’en est pas là, et ce n’est pas pour demain ! Quant à un scénario de type « Ossétie du Sud », il suppose de pouvoir « s’aligner » sur une grande puissance de la zone, mais il n’existe aucune « Russie » dans nos parages méditerranéens ! Le cheminement que peut suivre la Corse, il faudra donc le concevoir autrement, et il s’inscrira nécessairement dans une progressivité dont le prochain point de passage obligé est l’accession à un premier statut d’autonomie. Cette autonomie est possible dans la mesure où l’État français est isolé en Europe sur ses positions jacobines, tandis que les îles ont toutes ou presque, à l’exception des îles grecques, le bénéfice d’un autogouvernement. À commencer par la Sardaigne, à quelques milles à peine des côtes corses. Sous la pression d’une demande forte émanant du suffrage universel en Corse, appuyé sur une mobilisation profonde de la société, ceux qui arriveront aux affaires en 2010 seront à même de négocier un premier statut d’autonomie interne pour la Corse. Pour y parvenir, il faut que cet objectif soit inscrit en toute première priorité de la majorité qui arrivera à la tête de la Collectivité Territoriale de Corse. Ce qui suppose deux conditions à remplir : la première, c’est que les nationalistes y participent, la seconde est que leur place y soit aussi grande que possible. Le parcours est long, mais il doit d’ores et déjà nous mobiliser. Et il faut préparer dès maintenant les conditions d’une réussite que les résultats des dernières municipales nous laissent espérer. La construction politique que nous devons réaliser concerne plusieurs cercles. Tout d’abord celui du nationalisme hors LLN qui doit se renforcer, et se regrouper dans sa totalité. Ce qui inclut le PNC, a Chjama Naziunale ou ce qui en prendra la suite, et d’autres formation comme i Verdi Corsi, associés depuis les législatives, ainsi que Manca Naziunale et Unità Pupulare qui étaient présentes déjà aux municipales. C’est ce regroupement qui doit proposer aux Corses un projet de société et une stratégie institutionnelle clairement orientée vers la prise de responsabilité et la recherche d’un contrat majoritaire de façon à permettre l’émergence d’une majorité alternative qui se prononce pour une évolution institutionnelle vers l’autonomie de la Corse. La participation de l’autre composante nationaliste à cette majorité est souhaitable. Elle dépend surtout de ses propres décisions, entre l’attitude de 2004 et les « cinq points », y compris celui « d’une stratégie de prise de responsabilité », qui avaient sous-tendu la création d’Unione Naziunale, ou celle de 2007 qui, au lendemain des législatives, a conduit à l’éclatement de cette même Unione Naziunale. Pour le reste de cette majorité à trouver, un potentiel existe, qui a été démontré lors du processus de Matignon, pour s’engager sur la voie du changement. Il est trop tôt pour en dessiner les contours et beaucoup dépendra de notre capacité à engager rapidement une dynamique unitaire permettant à ceux qui s’en sentent proches de se positionner eux-mêmes. Ce qui suppose de surmonter au plus vite les difficultés actuelles et les ambiguïtés de démarches que le PNC avaient voulu voir fusionner justement pour qu’elles évitent le risque d’apparaître concurrentielles. Mais tout ne se fait pas en un jour, et l’objectif commun peut, lui, d’ores et déjà être affiché : génération autonomie !

by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse,
Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale
, s
ur France 3 CorseSur Corse Net Info (CNI)

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse #Législatives2017 U Riacquistu di Portivechju appelle à voter pour PER A CORSICA

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Avec 30,03 % des voix exprimées sur la commune, les candidats nationalistes – Paul André Colombani et Pierre José Filipputti – arrivent en seconde position derrière le député sortant Camille de Rocca – Serra et sa suppléante Valérie Bozzi ( 43,25 % ) et devancent les candidats de la Majorité Présidentielle, Jean Charles Orsucci et Jean Baptiste Luccioni (20,36 %).

Cette position se retrouve à l’échelle de la circonscription avec 35,99 % pour Camille de Rocca – Serra et 29,09 % pour Paul André Colombani. Le député sortant est donc en ballotage.

L’enjeu est très important : il s’agit ici de consacrer – à partir du mouvement national uni – une représentativité patriotique au coeur même de l’Assemblée Nationale française. Cette représentativité participera à la stratégie visant à mettre en place les conditions d’une véritable solution politique pour la Corse.

Le vote pour la Corse et la Nation, pour la reconnaissance de tous ses droits et son épanouissement doit se renforcer.

U Riacquistu di Portivechju appelle tous ses adhérents à amplifier le succés du 1er tour pour la victoire du second.

Un passu hè statu francatu, tocca à ugnunu di rinfurzà u votu patriotticu pà una vittoria pulitica.

Vutemu tutti insembu à PA Colombani e PG Filipputti ! Vutemu Pà a Corsica !

U Riacquistu di Portivechju
13 juin 2017

#Corse #Législatives2017 « Régions et Peuples Solidaires » (R&PS) enregistre des résultats historiques

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La Fédération « Régions et Peuples Solidaires » (R&PS) enregistre au premier tour des élections législatives des résultats historiques dans un contexte électoral pourtant propice au « vote utile ».

Le calendrier électoral qui a transformé les législatives en référendum et le mode de scrutin uninominal majoritaire des députés, sont de nature à laminer les « petites formations ». Cette tendance est depuis longtemps la règle. Elle risque aujourd’hui de conduire au second tour à une écrasante victoire d’En Marche !

Le régionalisme fait exception à la règle et résiste, contrairement à beaucoup, au rouleau compresseur. Cette résistance est de nature à lui permettre de s’affirmer, dans les territoires, comme une alternative positive au système et à sa sclérose.

Les meilleurs scores des candidats de R&PS ont été réalisés au Pays Basque (12.778 voix pour 3 candidats EH Bai), en Corse (34.187 voix pour 4 candidats Pè A Corsica), en Bretagne (39.903 voix pour 38 candidats Oui la Bretagne) et en Alsace (40.065 voix pour 15 candidats Unser Land).

Sur l’ensemble des candidats:
– 71 ont dépassé le seuil des 1%
– 20 ont un fait un score supérieur à 5% ?
– 5 sont qualifiés au second tour.

Les candidats soutenus par R&PS présents au 2nd tour sont:

– en Bretagne :
sur la 3èmecirconscription du Finistère: Jean-Luc Bleunven (15,20%)
– en Alsace:
sur la 5ème circonscription du Bas-Rhin : Gérard Simler (16,85%)
– en Corse:
sur la 2ème circonscription de Haute-Corse: Jean-Felix Acquaviva (36,44%)
sur la 1ère circonscription de Haute-Corse: Michel Castellani (30,42%)
sur la 2ème circonscription de Corse du Sud: Paul André Colombani (29,01%)
Au regard de ces résultats, la décision du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et du Conseil d’Etat, de ne pas augmenter la durée des émissions de la campagne audiovisuelle publique pour R&PS (contrairement à d’autres partis), au motif de la faible représentativité du régionalisme, était donc non seulement arbitraire, elle était injuste.

Contre l’instauration du parti et de la pensée uniques, pour la défense des territoires face à la métropolisation et au processus de recentralisation, nous appelons en Alsace, en Bretagne et en Corse, à voter massivement au 2nd tour des législatives pour les candidats soutenus par R&PS.

« Régions et Peuples Solidaires » (R&PS)
13 juin 2017

#Corse #Législatives2017 – La « Libération Sociale » aux abonnés absents…

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Les données brutes des résultats de cet événement propre aux rythmes de la vie institutionnelle française donnent à constater globalement une forte abstention.

Le second point est sans appel pour l’extrême droite et les Mélanchonistes. Par rapport aux résultats obtenus par leurs leaders respectifs lors des présidentielles, les candidats de ces formations voient leurs scores amputés au trois quarts.

A contrario des constats dressés (quelque peu influencés par la macron-mania) par une partie des médias, la droite traditionnelle ne s’effondre pas. Ici divisée, là concurrencée sur le champ de ses thématiques (particulièrement en matière d’économie), elle subit certes la perte d’influence de son camp national, sans être pour autant phagocytée ou trop affaiblie par la mouvance présidentielle.

Les candidats des mouvements Femu a Corsica, Inseme per a Corsica, PNC et Corsica Libera connaissent des sorts divers et subissent de façon différenciée le phénomène abstentionniste. Afin d’estimer à sa juste mesure, les résultats de ces derniers, encore faut-il prendre en considération les législatives de 2012.

Premier cas : la 1ère circonscription de Corse du Sud.

En 2012, 26932 vois exprimées pour 47854 inscrits. En 2017 22698 voix exprimées pour 50880 inscrits. En 2012 deux candidats nationalistes qui totalisent alors 4208 voix.
En 2017 une candidature d’union elle totalise 4859 voix, soit une progression de 651 voix (13% de plus) pour un total de 3026 nouveaux inscrits. Ce qui signifie que 21% des nouveaux inscrits ont voté nationaliste. En 2012 l’abstention est à 56% et en 2017 à un peu plus de 54%. Malgré une forte abstention le candidat unitaire enregistre un progrès en voix mais ne passe pas la barre du premier tour (pour une poignée de suffrages). La stratégie d’union a fonctionné particulièrement auprès des jeunes générations, cependant la droite résiste et est en tête.

Second cas : la 2 ème circonscription de Corse du Sud. 

En 2012 , 32308 voix exprimées pour 53 677 inscrits. En 2017, 27469 voix exprimées pour 57892 inscrits. En 2012 deux candidats nationalistes totalisent 9456 voix.
En 2017 une candidature unitaire totalise 7991 voix soit une baisse de 1465 voix (moins 15%) pour un total de 4215 nouveaux inscrits. En 2012 l’abstention est de 60%. En 2017, elle chute à 51%. Difficile de dire ici que les nouveaux inscrits penchent pour partie en faveur des nationalistes. Plus sûrement la candidature du tandem macroniste Orsucci/Luccioni a capté une grande partie des voix perdues par ces derniers.

Troisième cas : la 1ère circonscription de Haute Corse.

En 2012, 32835 voix exprimées pour un total de 54669 inscrits. En 2012 deux candidats nationalistes totalisent 9204 voix.
En 2017, une candidature unitaire recueille 8290 voix, soit une baisse de 914 voix (moins 9 %)sur un total de 4107 nouveaux inscrits. En 2012 l’abstention est de 60 %, en 2017 elle est de 52% . Plus d’inscrits, une baisse de l’abstention au regard des inscrits et néanmoins presque un millier de voix en moins. Une marche en avant comme le titre Nice-Matin ?

Quatrième cas : la 2 ème circonscription de Haute Corse.

En 2012, 38923 voix exprimées sur 63918 inscrits. En 2017, 35083 voix exprimées pour 66015 inscrits, soit 2097 supplémentaires. En 2012 deux candidats nationalistes totalisent 6609 voix.

En 2017 une candidature unitaire totalise 12785 voix, soit un gain de 6176 voix ( soit 93% de plus !). En 2012 l’abstention est de 60%, en 2015 elle chute à quasiment 46%. Sans préjugé de l’enthousiasme des jeunes générations et du sympathique profil du candidat nationaliste et de son suppléant, réaliser un bond de 93% ne peut s’expliquer par ces seuls phénomènes. Plus sûrement l’effondrement du clan Giacobbi a « libéré » nombre d’électeurs.

        Entre ces deux élections le score des nationalistes augmente globalement de 4448 voix soit un gain de 13% pour un total général de 13 445 nouveaux inscrits, ce qui signifie que 33% des nouveaux inscrits, des jeunes en particulier, ont voté nationaliste.

La stratégie de ceux qui se réclament de la « Majorité Régionale » a fonctionné en agrégeant une partie des nouvelles générations. Les reculs constatés, notamment sur la première circonscription de Haute Corse et la 2ème circonscription de Corse du Sud sont compensés par l’augmentation pharaonique de la 2ème circonscription de Haute Corse, pour rappel un plus de 93% des voix.

Au second tour, le plein des voix nationalistes étant quasi atteint au premier, il leur faudra aller chercher de nouveaux soutiens. C’est du côté des « Macronistes » que se situe la plus importante et potentielle réserve. Dès lors on comprend mieux, qu’aucun des candidats nationalistes n’ait émis l’ombre d’une critique, voire ait été d’une prudente réserve au regard de ce que prépare l’actuel gouvernement en matière du code du travail, de réduction des emplois de service public, et de politique sécuritaire. Sans doute, le « donnant-donnant » des législatives (car il aura bien lieu) augure t-il des alliances en vue des prochaines territoriales.

Un peu d’autonomie pour beaucoup de dérégulation libérale. Peut être y aura t-il un peu de « libération nationale » pour la petite bourgeoisie, quand à la « libération sociale », elle restera un slogan, totalement vide de sens pour les classes populaires.

A MANCA

#Corse #Législatives2017 U LEVANTE « êtes-vous favorable au maintien, sans modifications, de la loi Littoral ? »

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Madame, Monsieur,

La Corse subit, depuis de nombreuses années, une dérive vers une société mafieuse qui se nourrit, notamment, de la spéculation immobilière.

  • Pour lutter contre cette spéculation et préserver notre environnement, êtes-vous favorable au maintien, sans modifications, de la loi Littoral ?
  • Le Padduc défend, dans ses grandes orientations, le principe de la nécessité de préserver 105 000 ha d’Espaces Stratégiques Agricoles (ESA) afin d’atteindre, à moyen terme, l’autonomie alimentaire et lutter contre l’artificialisation des terres agricoles qui nourrit, aussi, la spéculation immobilière. Êtes-vous favorable à la défense de ces objectifs et donc au principe, inscrit dans le Padduc, qu’il ne faut pas admettre le changement de destination des E S A ?   
  • Selon l’article L 480-13du code de l’urbanisme, il est désormais impossible de demander en justice la démolition de constructions à usage d’habitations édifiées sur des terres d’espaces non protégés, malgré l’annulation du permis de construire en cause. Dans le cadre de la lutte contre la spéculation immobilière et l’artificialisation des terres agricoles, êtes-vous favorable à l’abrogation de ce texte de loi ?
  • Dans le cadre de la moralisation de la vie politique, êtes-vous d’accord pour que la responsabilité pénale d’un élu ou du préfet soit engagée si, sciemment et volontairement, ils ont validé un document d’urbanisme en violation de la loi ou d’un jugement définitif ?

Nous vous remercions de bien vouloir nous répondre par retour.

Nous rendrons publiques vos réponses.

U LEVANTE

#corse #Storia 14 Juin Procès de 21 militants du FLNC à paris #corsica

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Il y a 36 ans déjà… Un mois de juin 1979

PROCESDUNPEUPLE

Après les premières arrestations de militants du FLNC fin des années 70, le premier procès eu lieu en 1979 et donna lieu à la première tribune politique pour le Front. C’est à ce moment là précisément que le FLNC est apparu comme une organisation politique ancrée dans le peuple Corse.

Le 14 juin 1979 s’est ouvert le procès des militants du FLNC crée 3 années plus tôt, dans la nuit du 4 au 5 mai 1976. Ils ont été interpellé lors de la rafle de juin 1978, et ils doivent répondre de quelque trente-six attentats, ils ont décidé d’en faire un procès de rupture et de s’en servir comme tribune de propagande.

« La cour de sûreté de l’Etat » annonce l’huissier. « Présentez armes ». Les pistolets mitrailleurs des gardes mobiles cliquètent !

Dans la salle d’audience, deux rangs de gardes mobiles, les familles des patriotes en procès, les journalistes et les curieux. Dans un silence total, les portes s’ouvrent et les premiers patriotes entrent dans la salle, Antone Mattei lève sa main libre, ferme le poing et clame d’une voix grave « Evviva a nazione« .

La salle applaudira longuement. 21 militants sont en procès ce jour là, la plupart reconnaissent appartenir au Front de Libération National de la Corse. Un gendarme par militants dans le box, quatre militants passent en prévenus libre :

Ghjiseppu Galletti
Claudiu Filippi
Marcu Tirroloni
Michele Padovani

Que reproches-t-on aux militants en procès ?

Atteinte à la sûreté de l’Etat et à l’intégrité du territoire français,

Entreprise individuelle ou collective consistant ou tendant à substituer une autorité illégale à l’autorité de l’Etat,

Destruction par substances explosives d »édifices servant à l’habitation de de véhicule,

Détention sans autorisation, et recel, d’armes de la première catégorie et de la quatrième catégorie,

Association de malfaiteurs,

Trahison (pour sept d’entre eux) parce qu’ils se sont attaqués à des objectifs militaires.

QUI SONT ILS  ?

Ces patriotes pour la plupart se revendiquant du Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica représentent les différentes couches sociales du peuple corse.

Paulu Anziani, 27 ans, né à Grossetu Prugna, manutentionnaire
Ghjuvan Santu Casamatta, 24 ans, né paris, comptable
Ghjuvan Battista Darnaud, 29 ans, né à Bastia, sans profession
Matteu Dumenicu Filidori, 31 ans, né à Dakar, viticulteur
Claudiu Filippi, 37 ans, né à Safi au Maroc, agent de maitrise
Ghjiseppu Galletti, 34 ans, né à Bastia, agriculteur
Ghjuliu Giamarchi, 38 ans, né à Bastia, infirmier
Stefanu Graziani, 30 ans,  né à Bastia, représentant
Ruggeru le Mao, 24 ans, né à Nice, étudiant
Francescu Lorenzi, 28 ans, né Bastia, employé
Petru Lorenzi; 34 ans, né à Lucciana, employé
Antone Mattei, 28 ans, né à Novale en corse, chauffeur
Dumenicu Mattei, 32 ans, né à Bastia, Maçon
Ghjuvan Ghjacumu Mondoloni, 44 ans, né à Taroudan au Maroc, professeur de philo
Michele Padovani, 30 ans, né à Agadir au Maroc, comptable
Giudu Pancrazi, 27 ans, né à Bastia, étudiant
Antone Paoli, 31 ans, né à Bastia, CRS
Ghjuvan Paulo Roesch, 32 ans, né à Sant »Andria di u Cotone, agent technique
Ghjuvan Santu Sisti, 24 ans, né à Casablanca, étudiant
Alain Stuart, 26 ans, né à bron en France, étudiant
Marcu Austinu Tirroloni, 31 ans, né à Bastelica, préparateur en pharmarcie.

Les 4 prévenus libres désirent rejoindre leurs camarades dans le Box, sous un tonnerre d’applaudissement de la salle 🙂

C’est dans ce contexte que s’ouvre à paris, et dans le livre,  le « procès d’un peuple »

Au sixième jour du procès, devant la Cour de Sûreté de l’Etat, des 21 militants soupçonnés d’être membres DU FRONTE DI LIBERAZIONE NAZIUNALE DI A CORSICA. MATHIEU FILIDORI , au nom du groupe, lut une longue déclaration. Au terme d’une intervention de 90 minutes le militant du FLNC lança un appel au peuple de France pour qu’il oblige son gouvernement à négocier avec le peuple corse, en reconnaissant le droit imprescriptible de la Nation corse à l’indépendance. Il est encore temps d’éviter le pire, mais il est plus que temps. . . Quelques minutes auparavant, MATHIEU FILIDORI avait expliqué le sens de la lutte menée par le FLNC depuis sa création le 5 mai 1976 et pourquoi le Front avait jusqu’alors évité de faire des victimes. Le 5 mai I976, le FRONTE, dans un manifeste en cinq points a défini les objectifs de la lutte . La reconnaissance des droits nationaux corses , la destruction des instruments du colonialisme français, armée, administration, colons, l’instauration d’un pouvoir national corse populaire et démocratique ; la réalisation de la réforme agraire , l’indépendance. Le 5 mai I976, le FRONTE annonçait la volonté inébranlable du peuple corse de reconquérir sa liberté nationale. Tout le Peuple Corse se retrouve au front, qui n’est que la concrétisation de la conscience nationale dans les actes. Le Front héritier et véhicule de la Résistance biséculaire à l’occupant français brisera le carcan colonial. Ce carcan colonial français qui a fait d’un peuple libre et souverain un peuple hors du temps, hors de l’histoire, un peuple d’assistés éparpillé, dominé, sans langue, sans culture et sans avenir. Avec le Front, l’homme corse redevient sujet de son histoire. Il renoue avec son temps à lui, il se réapproprie sa langue et sa culture méditerranéenne, il retrouve sa dignité et sa fierté d’homme libre. Le peuple corse sait que le Front qui lutte pour la fin de l’oppression coloniale est aussi porteur de la fin de l’oppression sociale. Car les fils de la Nation corse qui acceptent tous les sacrifices pour libérer l’homme corse de la tyrannie française, ne sont pas près d’accorder des privilèges à une classe pour perpétuer l’exploitation sous une autre forme. Il n’y aura pas de nouveaux  » Sgiò « , c’est-à-dire, il n’y aura pas de nouvelle bourgeoisie parasitaire et encore moins de bourgeoisie néocolonialiste sur notre terre libérée.

Pendant trois ans le Front a mené une lutte pré-insurrectionnelle et de propagande armée en évitant volontairement de faire des victimes. La France, toujours fidèle à elle-même et incapable de tirer des leçons de ses échecs en Afrique et en Extrême Orient, a répondu par un mini-plan de Constantine, en graissant généreusement la patte aux notables, par une répression impitoyable, la plus massive depuis la conquête. (..) Nous vous rappelons, encore une fois, que vous ne réglerez rien par la répression, rien par l’emprisonnement des patriotes corses. Pour un militant arrêté il y en a des dizaines prêts à prendre sa place. En Corse, chaque femme et chaque homme porte en lui l’héritage des siècles de rébellion et de résistance, chaque femme et chaque homme est prêt à aider ou à rejoindre le maquis. Les maquisards bénéficient de la solidarité agissante de l’immense majorité de notre Peuple. Notre résistance est invincible, pour l’abattre il vous faudrait massacrer tous les Corses. Nous proclamons que rien ne nous arrêtera, nous le Peuple corse en marche vers sa souveraineté nationale !

22 accusés sur deux procès en moins d’un mois.

Le 22 ième accusé est Leonardu Battesti, né le 6 novembre 1953 à Bastia qui sera en procès le 17 juillet 1979. Ses avocats sont Maitres Maggiani, Sollacaro Antoine, Stagnara Vincent, Stefanaggi. Il prendra lui aussi la parole lors de son procès pour remettre en cause les juges et la justice, tout en se servant de son procès pour faire connaitre à l’opinion internationale la dimension de la Lutte de Libération Nationale de la Corse.Sson procès n’aura durer que trois heures…

Plus de 130 ans de prison et 4 acquittements seront prononcés pour les 22 militants du FLNC

Paulu Anziani, 27 ans, né à Grossetu Prugna, manutentionnaire, condamné à 6 ans de réclusion criminelle.
Ghjuvan Santu Casamatta, 24 ans, né paris, comptable, condamné à 8 ans de réclusion criminelle
Ghjuvan Battista Darnaud, 29 ans, né à Bastia, sans profession, condamné à 6 ans de réclusion criminelle
Matteu Dumenicu Filidori, 31 ans, né à Dakar, viticulteur, condamné à 13 ans de réclusion criminelle
Claudiu Filippi, 37 ans, né à Safi au Maroc, agent de maitrise, condamné à 5 ans avec sursis
Ghjiseppu Galletti, 34 ans, né à Bastia, agriculteur, condamné à 5 ans avec sursis
Ghjuliu Giamarchi, 38 ans, né à Bastia, infirmier, condamné à 10 ans de réclusion criminelle
Stefanu Graziani, 30 ans,  né à Bastia, représentant, condamné à 10 ans de réclusion criminelle
Ruggeru le Mao, 24 ans, né à Nice, étudiant, est acquitté.
Francescu Lorenzi, 28 ans, né Bastia, employé, condamné à 13 ans de réclusion criminelle
Petru Lorenzi; 34 ans, né à Lucciana, employé, condamné à 8 ans de réclusion criminelle
Antone Mattei, 28 ans, né à Novale en corse, chauffeur, condamné à 8 ans de réclusion criminelle
Dumenicu Mattei, 32 ans, né à Bastia, Maçon, condamné à 8 ans de réclusion criminelle
Ghjuvan Ghjacumu Mondoloni, 44 ans, né à Taroudan au Maroc, professeur de philo, est acquitté
Michele Padovani, 30 ans, né à Agadir au Maroc, comptable, condamné à 4 ans de réclusion criminelle
Giudu Pancrazi, 27 ans, né à Bastia, étudiant, condamné à 5 ans de réclusion criminelle dont 4 avec sursi
Antone Paoli, 31 ans, né à Bastia, CRS, condamné à 8 ans de réclusion criminelle
Ghjuvan Paulo Roesch, 32 ans, né à Sant »Andria di u Cotone, agent technique, condamné à 13 ans de réclusion criminelle
Ghjuvan Santu Sisti, 24 ans, né à Casablanca, étudiant, condamné à 8 ans de réclusion criminelle
Alain Stuart, 26 ans, né à bron en France, étudiant, est acquitté
Marcu Austinu Tirroloni, 31 ans, né à Bastelica, préparateur en pharmarcie, est acquitté
Leonardu Battesti,
26 ans, né à Bastia, surveillant d’externat, condamné à 9 ans de réclusion criminelle

A l’annonce du verdict, les 21 se lèvent, sortent des Testa Mora,
qu’ils avaient cachés sous leurs habits
et entament SUNATE HE LU CORNU

Aiò! tutti i fratelli chì hè l’ora
D’armà schjoppi è di cigne carchera,
Da lu monte à lu fiume à la serra
Chì lu cornu ripigli à sunà.

Ricantu:
Sunate hè lu cornu
Ùn ci hè più riscattu
À populu fattu
Bisogna à marchjà.

In lu cornu risona la voce
Di Sampieru è di l’altri guerrieri
Chì per vive liberi è fieri
O per more, curagiu ci dà.

Aiò ! tutti ! fratelli chì hè l’ora
Di cessà frà noi altri ste lite,
Ci emu fattu abbastanza ferite,
N’anu risu abbastanza culà.

Stintinati ci semu abbastanza
À l’azzizzu d’un vile nimicu,
Tocca ad elli per ghjustu castigu
À purtanne lu dolu è trimà.

Aiò ! tutti ! fratelli chì hè l’ora
Di stirpà sta razza maladetta
Grida in celu, per noi vindetta
Tantu sangue è tanta infedeltà.

Un vidite ste donne ammantate ?
Un sentite di Baziu lu Vechju,
Cirnu, d’elli, un spavechju ferà.

Tutti sottu à listèssa bandera
Bianca, ornata di la testa Mora,
Aiò Corsi chì turnata hè l’ora,
Di l’antica nostra libertà

 

Quelques dates

Le 13 JUIN 1979 : Le F.L.N.C tient une conférence de presse à PARIS.

Le 14 JUIN 1979 : Premier jour du procès des 21 militants du F.L.N.C. (MATHIEU FILIDORI)(Fin le 12 juillet 1979)

Dans la nuit du 15 JUIN 1979 au 16 JUIN 1979 : le F.L.N.C commet quinze attentats

Le 12 juillet 1979 : Dernier jour du procès des 21 militants du FLNC, les militants du FLNC en procès se sont levés et ont entamé un chant.

Le 14 juillet 1979 : S’ouvre le procès de Leonardu Battesti, 22 ième membre du FLNC

Liens

14 juin 1979 Procès d’un Peuple
15 juin 1979 Déclaration de Ghjuvan’Paulu Roesch 
19 juin 1979 Déclaration de Matteu Filidori

Source du dossier Unità Naziunale Archives du mouvement

by @Lazezu 

 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse,
Sur Alcudina, s
ur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, s
ur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

 

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

 

 

#Corse – Élections Générales en Écosse : Les leçons d’un revers

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Les trois principaux faits à retenir du scrutin en Écosse sont :

Un effondrement des nationalistes du SNP (- 21 sièges) qui demeure cependant la première force politique du pays.

Une percée historique des conservateurs Tories, la Droite pro-Londres enregistrant son meilleur score depuis 1983.

Une remontée spectaculaire de la Gauche (Labour) dans les quartiers populaires.

Ruth Davidson, la chef de la Droite anglaise fanfaronne sur le thème « Le projet d’indépendance est mort ». C’est aller un peu vite en besogne et ne pas tenir compte de la nature des différents votes qui se sont exprimés.

Deux raisons majeures expliquent le poids du vote conservateur. D’une part, un vote populiste multiforme s’est exprimé massivement contre une Europe jugée laxiste face aux questions de sécurité, dont les immigrés sont rendus responsables. Ce syndrome de la citadelle assiégée a été boosté après les récents événements de Manchester et de Londres. Ce vote a aussi reçu un apport très important des retraités écossais qui ne sont toujours pas convaincus de la capacité des Nationalistes à maintenir leurs pensions en cas d’Indépendance. C’est donc le vote de toutes les peurs qui a profité à la Droite anglaise en Écosse. C’est ce qui explique qu’une star du Football local comme Douglas Ross ait pu ravir un siège de Député à Mr. Robertson, figure historique du nationalisme écossais.

Cependant, tous les Écossais qui n’ont pas voté pour le SNP ne sont pas mécaniquement hostiles à l’indépendance. C’est bien une partie de la base électorale du SNP qui s’est massivement reportée sur le vote Labour (6 sièges SNP sont passés au Labour). Il est important d’en déterminer les raisons.

Le phénomène ne doit pas être sous-estimé, la Gauche enregistrant une progression de 15 000 voix dans les quartiers populaires d’Édimbourg, mais plus encore dans la région de Glasgow. Là, de nombreux travailleurs et chômeurs qui avaient voté SNP en 2015 ont massivement voté pour le Labour. De nombreux députés SNP ont été talonnés par le Labour et ont conservé leurs sièges de peu. C’est le cas de la plus jeune député écossaise, Mhairi Black, dont l’écart de voix avec le Labour est passé de 6 000 à 2 500 hier soir. Comment expliquer ce transfert de voix massif du SNP vers le Labour ?

Il y a deux explications complémentaires. Comme cela a été le cas dans toute la Grande Bretagne, la ligne de Gauche anti-austérité incarnée par Jeremy Corbin a remobilisé l’électorat populaire en faveur du Parti Travailliste. Cette ligne clairement positionnée contre l’Europe libérale, la casse des services publics et pour la défense des droits sociaux a été plus lisible pour bons nombres de Nationaux Écossais. A contrario, le SNP, en alignant la défense de la souveraineté écossaise à l’allégeance au modèle européen actuel, a été perçu comme non-critique face aux politiques dévastatrices du Capitalisme Européen. Un des arguments de campagne du SNP était que le maintien dans le marché commun allait préserver 80 000 emplois en Écosse. Cette erreur de stratégie du SNP a été lourdement sanctionnée au profit du Labour.

C’est la principale leçon de ce scrutin. Les droits fondamentaux des individus ne sont pas solubles dans l’identité. Le Projet National écossais gagnera en crédibilité s‘il se positionne clairement sur la Question Sociale en ayant un programme clair sur les acquis sociaux, retraites, services publiques et donc, un positionnement sans ambiguïté contre les politiques d’austérité de Bruxelles. La Lutte de Libération Nationale est donc indissociablement liée à la Lutte de Libération Sociale, car si elle ne correspond plus aux intérêts populaires, elle est tôt ou tard sanctionnée.

A MANCA

10 juin 2017


#Corse #Législative2017 – Avec un taux d’abstention en hausse EH Bai augmente en voix

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Le fort taux d’abstention sur les trois circonscriptions du Pays Basque n’a pas été préjudiciable à tous les partis, EH Bai progresse. Il obtient 10,42% des voix sur les 158 communes basques

Le taux d’abstention historique au niveau hexagonal s’élève à 50,4%, plus élevé que dans les circonscriptions du Pays Basque. Dans la 4ème, il est de 41,47%, 47,01% dans la 6ème et 47,08% dans la 5ème circonscription. Une abstention moindre qu’il faut souligner, mais néanmoins très forte qui n’a pas empêché les candidats d’EH Bai de progresser en voix dans les trois circonscriptions où ils se présentaient.  

Un paradoxe donc que l’on peut expliquer par l’image de stabilité et de clarté qu’a donné cette coalition face à la décomposition des partis traditionnels embourbés dans de nombreuses contradictions face à la vague Macron. Une vague qui n’a pas épargné le Pays Basque, où les candidats En marche ! et Modem arrivent en tête dans ces trois mêmes circonscriptions.

La suite sur MEDIABASK

#Corse #Législatives2017 « La prochaine étape est l’Autonomie interne dans le cadre de la République Française »

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Il existe en Corse une campagne médiatique , alimentée par tous ceux qui ont intérêt au statu quo colonial, qui prétend que l’élection des députés nationalistes corses à l’Assemblée Nationale serait totalement inefficace. Je ne partage pas cet avis, naturellement.

Depuis trois semaines, des politologues faussement avertis ou des spécialistes pontifiants nous assènent, avec assurance, leur credo : des élus nationalistes à Paris à l’Assemblée Nationale – le temple sacré- ne serviraient à rien car ils ne siègeraient dans aucun groupe, donc seraient dépourvus de moyens et seraient privés de toute efficacité. Puis, après le premier tour, les nationalistes ayant secoué le cocotier, le chœur s’est enrichi de cris d’orfraie. On l’affirme avec force ; des députés nationalistes corses ? Ce serait contre nature, contre-productif et l’argumentaire, très indigent, ne résiste pas trente secondes à l’analyse.

En fait, cette démarche obscure n’a qu’un but : conserver le monopole de la représentativité de la Corse, en France et ce privilège serait réservé ad vitam aeternam, aux vassaux insulaires du colonialisme ; assurant ainsi la tutelle française de la fidélité inconditionnelle et totale de l’île, sans aucune note indigène discordante.
De plus, on veut faire croire que l’audience de la Corse ne tiendrait qu’à des députés bien en cour ; occultant ainsi le fait que, historiquement, ce sont l’Etat et les gouvernements qui sont hostiles au peuple corse, à la reconnaissance de ses droits légitimes ; et ce d’autant plus qu’ils sont garantis de l’obéissance totale des six parlementaires insulaires à leurs desiderata.

A-t-il manqué, en plus de cent ans, de grands partis nationaux avec des représentants du clanisme insulaire pour poser « la question corse » ? A-t-on manqué de ministres, de secrétaires d’Etat, de « Monsieur Corse » ? A-t-on manqué à Paris de « Missions d’études, d’enquêtes administratives, de projets », d’ailleurs attestés par quatre Statuts frileux et insuffisants en 40 ans ? Qui a permis, si ce n’est l’Etat, les attaques incessantes contre les Arrêtés Miot ? Qui a permis la démocratie ridiculisée ? Les Barbouzes de Francia ? Le sous-développement chronique ? La déperdition de la langue corse ? La désertification d l’Intérieur de l’île, la spéculation ? Qui n’a donné aucune suite au médiocre pouvoir normatif issu des Accords de Matignon, en ne répondant même pas aux 40 demandes formelles de la Corse ? La litanie est interminable et le Power Point ; »Corse, le désastre ; ou étaient-ils ? » est clair et explicite.

http://www.edmondsimeoni.com/Corse-le-desastre-Ou-etaient-ils-l-Etat-et-le-Clan.html

Les tenants du colonialisme et de sa perpétuation négligent la possibilité de constituer un groupe avec d’autres parlementaires, de poser des « questions écrites », de communiquer, d’expliquer, de convaincre, de relayer en direct les revendications du peuple corse, d’internationaliser notre quête démocratique de liberté, comme nous l’avons toujours fait.
Si nous avions attendu d’être élus dans les systèmes politiques insulaire ou hexagonal, mis en place par le colonisateur, ou en serait la Corse ? Sans ses luttes de cinquante ans pour le droit, la justice ? Avons-nous acquis le droit, par nos parlementaires, « des grands partis hexagonaux » de représenter la Commission des Îles de l’UE (CRPM) ou avons-nous bénéficié, de notre propre initiative, de cette marque infinie et unanime de confiance pour faire entendre à Bruxelles, la voix des îles ou des régions défavorisées ou pénalisées ? Avons-nous eu besoin de nos parlementaires pour renforcer nos liens avec nos voisins (Sardaigne, Baléares, Toscane …) ou nos amis plus lointains (Ecosse, Pays Basque, Catalogne etc.) ? Avons-nous quémandé le droit d’être reconnus sur la scène internationale ? Ou bien avons-nous acquis cette notoriété par des luttes incessantes, par notre intégrité, par la qualité de la popularisation du dossier corse ?

Loin des fadaises, des inepties, le peuple corse démontre chaque jour, qu’il a compris le mécanisme colonial, qu’il veut s’affranchir de cette tutelle et qu’il a besoin, sur toutes les scènes politiques du monde, de faire connaître et partager, sa quête de démocratie, de justice, son adhésion totale aux principes de l’humanisme. Oui nous avons une soif inextinguible de liberté, de reconnaissance et de dignité ! La prochaine étape est l’Autonomie interne dans le cadre de la République Française et naturellement dans l’Union Européenne.

Le processus d’émancipation nationale, irréversible, est en marche.

Dr Edmond Simeoni
Lozzi, le 13 juin 2017

#Corse Soutien aux journalistes menacés @BastiaInseme @LdhCorsica

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Un journaliste radio et deux journalistes de la rédaction de France 3 Corse ont été menacés mardi 13 juin alors qu’ils couvraient un procès au palais de justice de Bastia. 

(France 3 Corse)


Inseme Per Bastia apporte son soutien total aux journalistes agressés hier à Bastia dans le cadre de leur activité professionnelle. Tout acte visant à enfreindre la liberté de la presse est intolérable. Qu’il existe des désaccords ou parfois des incompréhensions dans des articles de presse est une chose, mais jamais la liberté d’expression ne doit être menacée.
Nous sommes solidaires des journalistes de la presse insulaire agressés hier.

Inseme Per Bastia


« La LDH apporte son soutien aux journalistes qui ont été victimes de menaces alors qu’ils exerçaient leur métier en marge d’une audience au tribunal correctionnel de Bastia ce mardi 13 juin. Ces agressions sont inacceptables. Partout où il intervient, quel que soit le sujet qu’il traite, un journaliste doit être respecté. C’est une exigence démocratique qui ne connait pas de dérogation. »

LDH CORSICA


 

#Corse – Pôle emploi : le STC occupe les locaux de la direction à Ajaccio, soutien de @Gilles_Simeoni et @JeanGuyTalamoni

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Depuis ce mercredi matin, la section STC de Pôle emploi occupe les locaux de la direction à Ajaccio.

Un mouvement qui intervient à la suite de plusieurs convocations d’agents de la structure, le 11 juillet prochain, qui « devraient se solder par des sanctions voire aboutir à des licenciements« , craignent les délégués syndicaux. Cinq personnes sont concernées, « deux ont été mises à pied avec suspension de salaire. Ce sont des méthodes assez incroyables« , s’étonne Marie-Francoise Casinelli, déléguée syndicale STC.

Le STC a reçu le soutien de Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, respectivement Président du Conseil Exécutif et Président de l’Assemblée de Corse.

Un appel à la grève sur toute la région pourrait être lancé

(Corse Matin) (Alta Frequenza) (France 3 Corse)

Voici le texte du STC :

5 AGENTS DE LA DIRECTION RÉGIONALE AU BANC DES ACCUSES !!!

Coup de tonnerre à la DR aujourd’hui! 5 agents, dont 2 élus, ont reçu hier matin en mains propres un courrier de la Direction les avertissant qu’une procédure en vue d’une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement vient d’être engagée contre eux…

Il s’agit de Sabrina Fumaroli (service plateforme), Joseph Diami et Ahmed Said (Service DDCi) et enfin, Marina Bartoli et Nathalie Fernandes du service du personnel, pour lesquelles, de surcroît, une mise à pied à titre conservatoire jusqu’au 11 juillet a été appliquée !!!. Tout ça sans qu’ils soient au courant de quoi que ce soit !

Nous vous laissons imaginer l’état dans lequel ces révélations et la violence de leur mise en application ont placé nos collègues !

Depuis hier matin, nous tentons d’appréhender les raisons exactes de ces accusations. Nous avons obtenu que nos collègues aient accès immédiatement à leur dossier personnel afin d’espérer y trouver une quelconque explication…

A 16H, suspense : nous allons enfin connaitre le chef d’accusation. Et là, coup de théatre : la montagne accouche d’une souris, il s’agit d’une banale affaire de régularisation de pointages que nos collègues du service RH réalisent quotidiennement pour l’ensemble des agents.

Donc depuis, nous tentons de faire entendre raison à la Direction, qui s’obstine à traiter de « fraude » de banals petits problèmes de pointage…  Mais de qui se moque-t-on ???

Nous entamons ce jour une action de soutien à nos 5 collègues : occupation de la DR dans un premier temps… Nous vous tiendrons au courant en temps réel, n’oublions pas qu’il s’agit de collègues qui sont au service de tous, et très efficacement! Leur dévouement envers l’ensemble du personnel n’est plus à démontrer…  

TOUS SOLIDAIRES ! TOUS UNIS ! C’est le seul moyen de contrer ces manœuvres nauséabondes et dangereuses dont vous pouvez tous être victimes…

#Corse #Législatives2017 @Petru_Poggioli « Amplifier la victoire » et « appel à voter @M_Guidicelli »

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Lors du 1er tour, les candidats nationalistes unis ont réussi de magnifiques résultats aux Législatives en Corse, s’imposant et renforçant leur situation d’alternative en Corse.

Tous ensemble, pour le second tour, nous devons nous réunir autour d’ un seul mot d’ordre, en renforçant cette démarche pour gagner dans les trois circonscriptions où les Nationalistes sont présents au second tour. Tous ensemble nous devons nous mobiliser en votant et en faisant voter au second tour pour faire du 18 juin 2017 une grande victoire pour l’émancipation du peuple corse et la reconnaissance de ses droits collectifs sur sa terre. .

Haute-Corse

Cette perspective de victoire au second tour est désormais quasiment sûre dans les deux circonscriptions de Haute-corse, à condition de se mobiliser plus que jamais et en faisant appel à tous les abstentionnistes pour qu’ils prennent conscience des enjeux et du tournant historique que peut vivre la Corse dimanche prochain

Corse du Sud

la 2ème circonscription de Corse-du-Sud

Cette mobilisation doit aussi s’amplifier dans la 2ème circonscription de Corse-du-Sud si tous les nationalistes abstentionnistes et toutes celles et ceux qui aspirent à un véritable changement dans l’île en prennent conscience.

Les électrices et électeurs qui ont porté leurs voix sur d’autres candidats doivent aussi en tirer toutes les conséquences, particulièrement celles et ceux qui ont porté leurs voix sur la candidature de Jean-Charles Orsucci en se rappelant qu’il a permis lui aussi les votes à la CTC dans la mandature précédente aux côtés des nationalistes alors que les Républicains ne soutiennent nullement ces mêmes revendications. Alors entre les candidats nationalistes et les candidats Républicains, leur choix devrait logiquement se porter sur les candidats nationalistes, ce qui permettrait battre Camille de Rocca Serra.

La perspective de battre le dernier représentant d’un des deux clans qui ont régné sur l’île depuis des décennies doit les persuader et nous persuader que la victoire peut et doit s’arracher dimanche prochain y compris dans cette 2ème circonscription de Corse du Sud où tous ensemble nous devons œuvrer pour gagner.

1ère circonscription de Corse-du Sud,

Dans la 1ère circonscription de Corse-du Sud, les nationalistes corses ont perdu de justesse l’accession au 2ème tour. Au-delà de la déception légitime de perdre de 13 voix seulement, – qui nous empêchent d’être au second tour -, nous sommes persuadés qu’il faut désormais battre le candidat de la Droite Jean-Jacques Ferrara au second tour, et qu’il faut se mobiliser en soutien à la candidature de Maria Guidicelli.

Rappelons-nous que les Républicains se sont opposés à toute avancée lors des débats sur les évolutions avant et après le 15 décembre 2015, alors que Maria Guidicelli, tout comme Jean-Charles Orsucci, a participé activement aux côtés des nationalistes pour que certaines motions (et le Padduc) soient votées majoritairement avant le 15 décembre 2015.

Rappelons aussi qu’elle a voté le 28 mai 2015, la motion demandant à Paris ”l’ouverture d’un dialogue démocratique sans tabou et sans surenchère” et la délibération faveur de l’amnistie des détenus nationalistes, (motion Corsica Libera).

« j’appelle à soutenir sa candidature, à voter et à faire voter Maria Guidicelli au second tour »

Maria Guidicelli incarne aussi contrairement à la droite, un côté social, en matière de développement économique et de justice sociale, que les nationalistes se doivent de prendre en compte et en charge.

Pour ma part, c’est pour cela, les Nationalistes corses et électeurs de la 1ère circonscription qui avaient déjà soutenu activement en 2015 à ses côtés liste d’union avec les nationalistes durant la campagne des élections municipales à Aiacciu, où nous avions ensemble affronté la droite, que j’appelle à soutenir sa candidature, à voter et à faire voter Maria Guidicelli au second tour.

Sa victoire permettrait de mettre un terme à l’hégémonie de la droite républicaine dans cette circonscription, comme dans celle de la 2ème circonscription de Corse-du Sud, une droite opposée à toutes les évolutions demandées par les Nationalistes corses.

Dimanche prochain, mobilisons-nous tous ensemble pour battre le candidat LR

Poggioli Pierre

#Corse #Législatives2017 – Percée des «nationalistes» catalans aux législatives

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Après quelques mois d’existence, le mouvement politique Oui au Pays Catalan réussit son baptême électoral en obtenant près de 6000 voix aux élections législatives dans les 4 circonscriptions des Pyrénées-Orientales.

Le mouvement Oui au Pays Catalan (OPC), fondé l’été 2016 contre l’avènement de la Région Occitanie, a réussi une percée électorale aux élections législatives dans les Pyrénées-Orientales. Cette nouvelle force politique ne signe pas la performance des nationalistes corses, tous qualifiés pour le second tour.

Mais ses quatre candidats ont obtenu des résultats jamais enregistrés auparavant par les partis Convergence Démocratique de Catalogne (CDC) et le Bloc Català, dont il est le prolongement. Il dépasse aussi le «catalanisme» incarné par le parti Unitat Catalana. OPC affiche 8% à Pézilla-la-rivière et Saint-Féliu-d’Avall, 24% à la Llagonne, 15% à ​Arboussols ou encore 9,7% à Fontpédrouse et 17% à Fontrabiouse. Le parti aux 800 membres a également réalisé des scores à souligner sur la Côte vermeille : 4,50% à Port-Vendres, devant le Parti Socialiste, ou encore 4,42% à Collioure, devant les Verts.

Objectif municipales 2020

Selon ses dirigeants, la formation politique territoriale OPC n’a pas bénéficié de la médiatisation nationale bénéficiant à l’intégralité des autres formations, car « la machine médiatique parisienne favorise les grandes écuries nationales, elle conditionne les électeurs et balaie les enjeux locaux ». Hyperactif sur les réseaux sociaux, laboratoire à idées, OPC mise sur les élections municipales de 2020 pour s’enraciner davantage. Comme les nationalistes corses modérés, parvenus au sommet du pouvoir insulaire en 2015, soit 40 ans après le lancement de leur courant d’idées, Oui au Pays Catalan espère progresser avec patience

Le procès de Carlu Santoni reporté au 6 septembre #Corse @Sulidarita @Gi_Naziunale @aiutupaisanu

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(14 juin 2017) Le procès de Carlu Santoni reporté au 6 septembre, en raison de l’absence de la plaignante


(13 juin 2017) L’associu Sulidarità appelle l’ensemble de ses militants et sympathisants à se réunir devant le palais de justice de Bastia demain mercredi 14 juin à partir de 14h en soutien à Carlu Santoni prisonnier politique incarcéré depuis plus de 21 ans qui comparaîtra en appel.

Basta à a ripressione !

#Amnistia pà tutti i patriotti !

Associu Sulidarità
13 juin 2017


A Ghjuventù Indipendentista chjama i so militanti è simpatizanti à participà à l’addunita urganizata oghje da l’Associu Sulidarità in sustegnu à Carlu Santoni davanti à u palazzu di ghjustizia di Bastia à partesi di 2 ore.

Dopu à 21 anni d’incarcerazione, u tempu ùn hè più à a ripressione ma à a so liberazione.

A nostra cuscenza hè resistenza !

Ghjuventù Indipendentista

A Ghjuventù Indipendentista appelle l’ensemble de ses militants et sympathisants à participer au rassemblement organisé aujourd’hui par l’Associu Sulidarità en soutien à Carlu Santoni devant le palais de justice de Bastia à partir de 14h.

Après 21 années d’incarcération, l’heure n’est plus à la répression mais à sa libération.

A nostra cuscenza hè resistenza !

Ghjuventù Indipendentista
14 Juin 2017


Aiutu Paisanu apporte son soutien à Charles Santoni, qui passe à 14h devant le Palais de Justice de Bastia.

Charles Santoni est incarcéré depuis avril 1996, et a été condamné à 28 ans de prison en novembre 1999.

L’heure n’est plus à la condamnation mais à la libération. 21 ans de terrorisme judiciaire ça suffit!

Libertà per tutti i patriotti!

Aiutu Paisanu
14 juin 2017


#Corse Grève à Pole Emploi, soutien du STC AFPA et appel à la mobilisation

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Le STC AFPA apporte son soutien aux agents de Pôle Emploi qui font l’objet de mises à pieds et de menaces de sanctions disciplinaires pour des motifs futiles et très flous.

L’inspecteur du travail a reconnu qu’à ce stade les dossiers d’accusation sont vides.

Les mises à pieds prononcés à titre conservatoire pour 2 agents et les menaces de sanctions disciplinaires pour 3 autres sont un véritable scandale.

Le STC Pôle Emploi a lancé un préavis de grève dans toutes les agences afin d’amener le directeur régional à stopper cette procédure inique.

Le STC AFPA appelle à la mobilisation et se tiendra prêt à soutenir tous les moyens d’actions qui seront envisagés.

EVVIVA A LOTTA SINDICALE

STC AFPA
14 juin 2017

#Corse #Législatives2017 L’UDB félicite ses partenaires de la fédération Régions et Peuples Solidaires en Corse et en Alsace

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L’Union démocratique bretonne, membre de la plate-forme Oui la Bretagne, remercie les électeurs qui ont donné leur suffrage à ses candidats au premier tour des élections législatives.

En Bretagne comme dans l’ensemble de la France le bilan est alarmant pour la démocratie, avec une abstention qui progresse encore et une personnalisation écrasante de l’élection. La logique du parti unique, sous quelque régime politique que ce soit, n’a jamais servi la démocratie. Depuis l’instauration d’un nouveau calendrier électoral en 2002, les élections législatives ont perdu leur sens premier, celui d’élire des hommes et des femmes en charge de voter les lois et de contrôler l’action du pouvoir exécutif.

Si une victoire large de la majorité présidentielle semble se dessiner, tout n’est pas encore joué avant le second tour. Solidaire de Oui la Bretagne, l’Union démocratique ne donne pas de consigne de vote globale en Bretagne. En revanche, dans la troisième circonscription du Finistère (Brest-rural) elle apporte son soutien à Jean-Luc Bleunven, député sortant dont la compétence, le travail, l’ouverture d’esprit, le désintéressement et le souci de transparence dans l’utilisation de la réserve parlementaire ont valeur d’exemplarité. L’UDB félicite ses partenaires de la fédération Régions et Peuples Solidaires en Corse et en Alsace dont quatre candidats accèdent au second tour avec, pour plusieurs, de réelles chances de l’emporter le 18 juin.

Des députés de Régions et Peuples Solidaires pourront faire entendre une voix différente et contribuer à faire vivre le pluralisme, dans une Assemblée qui risque d’être dominée par un seul parti. Ils pourront également faire entendre la voix des territoires, notamment des plus fragiles, dans un contexte rendu inquiétant par le nouveau plan de coupe dans les budgets des collectivités préparé par La République en Marche.

A plus long terme, il semble bien que la gauche soit à reconstruire en Bretagne comme ailleurs. Pour l’UDB, ce travail devra se faire sur de nouvelles bases. La pensée de l’égalité, qui confond parfois égalité théorique et égalité réelle, ne pourra plus faire l’impasse sur la diversité des territoires et des cultures. L’autonomie régionale et locale, dans le cadre d’une république fédérale et non plus jacobine, pourra être un remède à la crise de la démocratie représentative. L’UDB entend contribuer au nécessaire débat sur la fondation d’une nouvelle gauche à partir du livre-programme qu’elle présentera au public à l’automne prochain.

UDB
14 juin 2017

#Corse @RGaroby « La fin du Royaume-Uni encore plus proche »

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Jeudi 8 juin, des élections législatives anticipées ont été organisées au Royaume-Uni. Theresa May, la Première Ministre conservatrice, voulait un gouvernement ”fort et stable”. Elle a perdu son pari dans un pays plus polarisé que jamais.

La défaite de Theresa May

british-general-election-results-analysis-1496951627600-facebookJumbo-v15.pngAu sortir des dernières législatives de mai 2015, les Conservateurs, menés par le Premier Ministre David Cameron, avaient réussi, à la surprise générale, à arracher une majorité absolue à Westminster (330 sur 650). Mais le référendum sur le Brexit (52% pour le « leave » (quitter l’UE)) et la démission, dans la foulée, de David Cameron avaient porté Theresa May au 10 Downing Street, (résidence du 1er Ministre britannique).

De ce fait, rien ne justifiait l’organisation d’une élection anticipée, le mandat des députés courant jusqu’en 2020. Pourtant, Theresa May a voulu asseoir sa légitimité, élargir sa majorité et humilier l’opposition. Opération complètement ratée, et piteusement même !

Avec 318 sièges, May a perdu 13 sièges, sa majorité absolue et le peu du leadership qu’elle avait. Certes, elle perce en Écosse avec 13 sièges (+12), chose qui n’était plus arrivée depuis 1983, mais elle perd 2 sièges au Pays de Galles et surtout 22 en Angleterre, son cœur de cible !

Pire, avec sa campagne catastrophique et pour éviter des critiques internes, elle a négocié un accord de gouvernement, du moins un soutien politique, avec le DUP, Parti Unioniste Démocrate (conservateur, eurosceptique, pro-britannique d’Irlande du nord) afin d’avoir la majorité absolue d’un cheveu (328/650).

La (presque) victoire de Corbyn

Avec la disparition du UKIP (1,8%) qui en ayant obtenu le Brexit, n’a plus de raison d’être, les Conservateurs pensaient récupérer naturellement cet électorat (12,6% en 2015) mais là encore objectif raté car c’est Jeremy Corbyn, le leader des Travaillistes, qui a réussi là où on ne l’attendait pas.

En effet, Corbyn a prouvé qu’il pouvait attirer de nouveau l’électorat populaire du nord de l’Angleterre en abandonnant les thèses libérales de Tony Blair. En reparlant de justice sociale, d’impôts, de répartition des richesses… Corbyn a su parler à ses catégories défavorisées.

Mieux, les « Blairistes » (l’aile droite des Travaillistes restés fidèles à la doctrine libérale de Tony Blair), et qui n’ont jamais accepté que Corbyn puisse être à la tête du Labour, ont perdu leur bataille contre leur chef. Avec sa campagne et le score des Travaillistes (40% (+9,5 pts) et 262 sièges soit + 30) Corbyn, l’un des seuls députés Travaillistes à avoir voté contre la guerre en Irak et représentant l’aile gauche du parti, est devenu le chef de l’opposition, incontestablement.

Enfin, avec sa campagne résolument tournée vers la jeunesse, il a su insuffler un vent d’espoir chez les jeunes Anglais qui sont allés voter en masse (plus de 70% de participation), une première depuis 50 ans !

SNP premier parti d’Écosse

Le SNP est et demeure le premier parti d’Écosse en voix (37%) et en sièges (35 sur 59). Le SNP dispose de plus de sièges que les 3 partis unionistes réunis (Conservateurs :13, Travaillistes :7, Libéraux-démocrates :4).

Certes, le SNP a perdu des sièges (21), probablement plus qu’il ne le pensait, mais le résultat de 2015 (50,1% voix et 56 sièges sur 59) était une quasi anomalie démocratique ; certes, certains grands noms ont été battus (Angus Robertson, chef du groupe SNP à Westminster et n°2 du parti, ou Alex Salmond, ex Premier Ministre écossais et ex-patron du SNP). Le résultat est bien-sûr un peu décevant par rapport au score des élections locales ou écossaises ; mais les faits sont là, le SNP a légitimement gagné les élections en Écosse. Le SNP est et demeure le seul parti capable de défendre les droits du peuple écossais qui a voté pour rester dans l’UE à plus de 62% !

Le Plaid poursuit sa progression

Au pays de Galles, la bataille Labour-Tories a occupé toute l’attention, ne laissant que des miettes pour les autres partis. Pourtant, le Plaid Cymru, le parti nationaliste gallois, a tiré son épingle du jeu. En conservant ses 3 sièges et en en arrachant même un 4ème, le dernier détenu par les Libéraux-démocrates, le Plaid égale la meilleure performance de son histoire (4 députés en 1992, 1997, et 2001) et redevient par la même occasion la troisième force politique du pays, la seule capable de proposer une alternative aux 2 partis unionistes. Symbole du renouveau, le 4ème siège a été remporté par un jeune militant de 23 ans Ben Lake.

L’Irlande du nord, plus divisée que jamais.

Sur les 18 députés nord-irlandais, il y en a 10 pour le DUP, unionistes, conservateurs pro-britanniques, et 7 pour le Sinn Fein, républicain, progressiste. À l’exception d’un élu indépendant, les autres partis ont été radiés de la carte politique !

La confrontation politique est à son comble. Le DUP (pro-leave) a signé un accord de gouvernement avec Theresa May, insistant sur le fait que l’Ulster ne devait, sous aucun prétexte, avoir un statut spécial dans le Brexit. Autrement dit, l’Irlande du nord, c’est le Royaume-Uni, un point, c’est tout. En face, le Sinn Féin (pro-remain) refuse qu’une frontière vienne couper l’Irlande en 2.

La situation semble insoluble, si ce n’est pas l’organisation d’un référendum pour trancher une fois pour toute la question de l’Ulster. Dans les accords du Vendredi Saint, il est prévu la possibilité d’organiser un référendum d’auto-détermination. Il serait bon de s’en rappeler avant que le pire ne refasse surface en Irlande du nord.

Le Brexit en suspend !

Les négociations sur le Brexit doivent débuter le 19 juin. Il n’est pas impossible qu’elles soient retardées mais la période pour trouver un accord demeure la même : 2 ans à partir de la notification de l’article 50 qui a eu lieu fin mars dernier.

Madame May a voulu jouer avec le feu, elle s’est brûlée et se retrouve dans une situation de faiblesse inouïe au sein de son parti, au sein du Parlement, au sein du pays mais aussi au sein de l’Europe. Pourvu que les Écossais, les Gallois et les Irlandais du nord en profitent !

Roccu GAROBY

Vice Président de l’Alliance Libre Européenne-Jeune

#corse : 15 JUIN 1979, Déclaration liminaire de Ghjuvan’Paulu Roesch, militant du FLNC.

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Il y a 37 ans déjà… Un mois de juin 1979

Après les premières arrestations de militants du FLNC fin des années 70, le premier procès eu lieu en 1979 et donna lieu à la première tribune politique pour le Front. C’est à ce moment là précisément que le FLNC est apparu comme une organisation politique ancrée dans le peuple Corse.

Le 15 juin 1979, Jean Paul Roesch, militant du FLNC, fit une déclaration pendant le procès. Cet extrait provient du livre « Le procès d’un Peuple » Edition A Riscossa, Vincent Stagnara.

DÉCLARATION DE JEAN PAUL ROESCH :

Messieurs les juges de l’Etat français,

Si nous consentons à comparaître aujourd’hui devant vous, ne cherchez dans cet assentiment aucune velléité de mendier votre clémence, aucune intention visant à atténuer la portée de nos actes, qui comme vous le verrez, traduisent dans le concret les aspirations légitimes du Peuple Corse dans sa volonté manifeste de se reconstituer nation souveraine .

Forts de notre légitimité, il nous apparaît inconcevable que vous puissiez envisager un seul instant que l’acceptation devant vous apporte un quelconque crédit à une légalité qui nous est totalement étrangère et que nous ne reconnaissons pas .

Si nous empruntons à l’expression française sa terminologie, c’est dans le seul souci de garantir aux journalistes français et internationaux la compréhension direct de notre message .

Combattants du Peuple Corse hier, prisonniers de l’Etat français aujourd’hui, nous avons estimé utile à la juste cause que nous servons de ne pas décliner l’offre que vous nous faites d’une tribune exceptionnelle qui nous permettra de dénoncer face à l’opinion internationale l’œuvre illégitime et maléfique du colonialisme français en Corse; d’expliquer ainsi le sens et les raisons de notre combat .

Il est indéniable que votre justice n’est pas la notre; flagrant qu’elle n’est pas celle de notre peuple.

Elle est pour nous la loi pernicieuse du Conquérant qui porte avec elle les gibets où vous avez pendu nos ancêtres .

Vous prétendez juger au nom du Peuple français, selon vos immortels principes de 1789, de soi-disant citoyens français de Corse, pour atteinte à l’intégrité du territoire.
Nous vous dénions ce droit !

– Au nom du Peuple corse
– Au nom du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »
– Au nom de notre légitimité historique

L’histoire, Messieurs les Juges français, nous jugera. Mais prenez garde ! Elle jugera aussi tous ceux qui sont aux ordres du colonialisme français …

Non seulement nous ne connaissons pas votre justice, mais nous la combattons car elle est l’émanation de l’Etat français, bourreau impitoyable de la Nation Corse.

Le Droit à la résistance, le droit à la lutte armée est inscrit dans la déclaration des droits de l’homme ratifiée par la France.

C’est d’ailleurs plus qu’un droit, c’est le plus impérieux des devoirs pour un colonisé !

Nous sommes en lutte contre l’occupant français !

Nous sommes des combattants de la Nation Corse en marche vers sa libération nationale !

Devant vous, Messieurs, nous nous considérons comme des prisonniers de l’Etat français !

N’attendez donc aucune explication tendant à justifier nos actes !

Notre déclaration liminaire constituera l’essentiel de l’analyse lucide de la situation politique, culturelle, économique et sociale de notre seul patrie : la Nation Corse, bien évidemment.

Elle mettra en évidence la légitimité de la lutte de libération nationale.

Elle retracera, sans faire de concessions à la rhétorique, fort prisée dans ce genre de prétoire, l’épopée tyrannique et macabre de deux siècles de colonisation .

Elle esquissera à travers son exposé, le profil des perspectives d’une Corse définitivement libérée du joug du colonialisme français.

Est-il vraiment besoin d’ajouter, Messieurs les Français, que contrairement aux affirmations mensongères de la propagande largement diffusée par les médias inféodés au colonialisme, nous ne sommes ni l’émanation d’une classe sociale, ni les valets d’un parti, ni les adeptes d’une idéologie à la mode, ni des fanatiques, ni des individus agissant sous l’emprise de la désespérance !

Nous sommes les enfants de la Nation Corse, militants du FLNC responsables, clairement conscients du devoir pressant qui nous incombe vis-à-vis de notre peuple et qui n’est autre que de lui permettre de reprendre ce qui lui appartenait en propre. C’est à dire : sa souveraineté nationale. Seul garante de son émancipation ; seule capable de lui éviter une mort certaine à brève échéance.

Tout les militants du Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica qui se présentent devant ce tribunal d’exception français, tiennent à assumer leur responsabilité pleine et entière tant sur le plan politique que sur le plan militaire, dans les actions de la lutte de libération nationale corse.

Nous affirmons que nous sommes tous solidaires puisque chacun est partie prenante de toutes les décisions du « Fronte », que ce soit au niveau de l’exécution de l’action, ou de la revendication politique.

Il n’y a au FLNC que des militants responsables conscients d’avoir engagé la lutte historique de libération qui aboutira à l’indépendance de la Nation Corse. »

Quelques dates

Le 13 JUIN 1979 : Le F.L.N.C tient une conférence de presse à PARIS.

Le 14 JUIN 1979 : Premier jour du procès des 21 militants du F.L.N.C. (Fin le 12 juillet 1979)

Dans la nuit du 15 JUIN 1979 au 16 JUIN 1979 : le F.L.N.C commet quinze attentats

Le 12 juillet 1979 : Dernier jour du procès des 21 militants du FLNC, les militants du FLNC en procès se sont levés et ont entamé un chant.

Le 14 juillet 1979 : S’ouvre le procès de Leonardu Battesti, 22 ième membre du FLNC

Liens

14 juin 1979 Procès d’un Peuple
15 juin 1979 Déclaration de Ghjuvan’Paulu Roesch 
19 juin 1979 Déclaration de Matteu Filidori

Source du dossier Unità Naziunale Archives du mouvement

by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse,
Sur Alcudina, s
ur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, s
ur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)

#Corse STC Pôle Emploi – Mouvement de grève illimité « Face à une direction butée et sourde »

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Depuis hier matin, la section STC de Pôle emploi occupe les locaux de la direction à Ajaccio.

Le STC tenait ce mercredi matin (15 juin 2017) une conférence de presse pour dénoncer la situation. (voir le texte ci dessous) 

Les Locaux de Bastia ont eu aussi été occupé ce matin. Le STC AFPA appelle à se mobiliser et se tient prêt à soutenir le STC Pôle Emploi. Soutien des Présidents Talamoni et Simeoni dès le début du conflit… Intervention des forces de répression ce mercredi matin avec la Direction sous des prétextes fallacieux (Voir le dossier en fin d’article)


« Face à une direction butée et sourde à tout dialogue social, nous sommes contraints aujourd’hui d’engager un mouvement de grève illimité.

Depuis 2009 et après deux études par des cabinets indépendants l’attestant, de nombreux salariés ainsi que des représentants de notre organisation syndicale font l’objet de fortes pressions pour ne par parler de « harcèlement » moral.

Le 12 octobre dernier, nous avions déjà organisé une conférence de presse afin d’alerter les médias sur la dégradation du climat social à Pôle Emploi.

Non seulement rien n’a changé mais nous voici à nouveau devant une preuve manifeste des manœuvres de la Direction Régionale

Nous l’avons rencontré à multiples reprises mardi pour lui expliquer qu’il y avait un problème de procédure et suspicion non fondée.

Mardi, la Direction utilisait les termes de « suspicion de fraude caractérisée ».

Hier, par voie de presse, la Direction a qualifié la situation de « à la limite de la fraude » ce qui marque une évolution significative dans la formulation.

Au centre de cette action, il y a bien aujourd’hui 5 collègues sous le coup d’une procédure pouvant aller jusqu’au licenciement. Ils sont tous convoqués pour un entretien préalable le 11 juillet.

Parmi ces 5 collègues, 2 ont été expulsées du bâtiment après qu’on leur ai remis un document leur signifiant leur mise à pied sans solde.

Ces faits gravissimes s’inscrivent dans la continuité d’un climat global nauséabond qui conduit tout salarié de Pôle Emploi à se demander « qui sera le prochain? ».

Cette situation ne peut plus durer.

Nous demandons l’annulation pure et simple des procédures en cours et nous mettrons tout en oeuvre pou remettre l’humain au centre des préoccupations de notre Direction. »

PLUS JAMAIS CA

STC
15 juin 2017

Le dossier: 

#Corse Pôle emploi : Le STC reçu en Préfecture – soutien de @Gilles_Simeoni et @JeanGuyTalamoni

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