La libération de Petru Paoli, membre de l’exécutif de notre mouvement, est enfin intervenue après les nombreux errements des institutions judiciaires françaises.
Nous nous en réjouissons, comme nous le faisons concernant les autres libérations récentes de militants de la cause nationale.
La mobilisation du peuple, de plus en plus conséquente, comme l’atteste le succès de la manifestation du 24 septembre dernier en faveur de l’amnistie des patriotes, y est sans doute pour beaucoup. L’inlassable travail politique de la majorité territoriale tout autant.
Cette mobilisation ne doit pas faiblir, pour que la voie qui mène à une paix durable et au respect de la démocratie soit définitivement empruntée à deux.
À cet égard, Corsica Libera réitère son soutien aux trois jeunes corses aujourd’hui jugés devant la cour d’assise spéciale de Paris, et à tous ceux qui, comme eux, n’aspirent qu’à vivre dignement dans une Corse apaisée et, demain, souveraine.
Comme tous les ans ou presque depuis 2012, voici la liste non exhaustive des prisonniers politiques dont les adresses carcérales et les numéros d’écrous sont à jour (septembre 2016), il y a des patriotes recherchés, d’autres assignés à résidence, des libérés sous contrôle judiciaire, des mises en examen depuis l’affaire Erignac, et surement quelques uns non listés, sans parler des anciens prisonniers politiques fichés S, tout comme les nouveaux (:/)Il y a aussi quelques renseignements sur le coût financier des familles lors d’un déplacement, et des informations personnelles pour ne pas oublier qu’ils sont avant tout, des pères, des enfants, des parents, des socios professionnels, des amis, des collègues de travail, des patriotes corses qui, aujourd’hui ne sont toujours pas libérés.
Une liste de 16 prisonniers, dont 5 seulement sont à Borgu… quelques rapprochements au compte goutte en deux ans, quelques centaines d’interpellations, de convocations, de mises en examen, et incarcérations, très peu de prisonniers politiques libérés…
I Scrianzati
(Article mis à jour en fonction de l’actualité)
Centre pénitentiaire de Borgu lieu dit Canavaggio BP16 20290 Borgo cedex
Contadini paul andré en 2005
Contadini Paul- André n°écrou 951334 ans, Interpellé le 12 décembre 2012, condamné à 4 ans de prison le 13 mai 2014. Affaire reprise par un juge non sdat. Condamné à 5 ans, mais sur cette condamnation, il sera rejugé en appel, Transféré à Borgu Novembre 2015. originaire de Bastia, ouvrier du BTP
Nasica joseph n°écrou 9035 35 ans, Interpellé fin avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, Né le 20/06/80 à Ajaccio, Originaire de PIEDICORTI et de PIETROSU, rapproché en Corse en Novembre 2014
Istria Paul n°écrou 812457 ans, Interpellé le 7 juillet 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012 (né le 30/12/58 à Ajaccio), Originaire de MOCA-CROCI, 2 enfants
Maranelli Didier n°écrou 741558 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à 25 ans de prison le 11 juillet 2003, comptable, 1 enfant
Santoni Charles n°écrou723352 ans, Interpellé en avril 1996, condamné à 28 ans de réclusion criminelle le 25 novembre 1999, libérable en 2019
Maison d’arrêt Bois d’Arcy 5, bis rue Alexandre Turpault 78390 Bois d’Arcy
Battini Nicolas n°écrou 83886 21 ans, interpellé le 27 mai 2013, en préventive, né en 1994, Etudiant, originaire de Corti (transfert à Fresnes pour le procès du 28 septembre au 7 octobre 2016)
Maison d’arrêt de Fresnes 1, allée des Thuyas 94261 Fresnes
Jean Jacques « Pascal » Pozzo Di Borgo n°976855 37 ans, interpellé le 6 octobre 2014, incarcéré le 10 octobre 2014, 2 enfants, en préventive
Maison d’arrêt d’OSNY Chemin Vert BP 32 OSNY 95524 Cergy Pontoise
Antoine PES N°écrou 57860 interpellé en octobre 2015, incarcéré, en préventive
Garcia Tomasi Cyril n°écrou 54587 28 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive. Né le 30 juin 1987, originaire de Grossa, Valincu, employé municipal
Maison d’arrêt Fleury Mérogis 7,avenue des peupliers 91705 Ste Geneviève des bois cedex
Ceccaldi Xavier n°écrou 407956 30 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 16 juillet 1985, originaire d’ULMETU
SUSINI LAURENT n°écrou 407955 27 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 28 janvier 1988, originaire de Sartè
Centre pénitencier de Meaux rue du Lycée RD5 BP 20177 Chauconinneuf montiers 77351 Meaux
Courbey Cedric Écrou 16024, 41 ans, Interpellé le 4 avril 2014 à Sartè. en préventive, 2 enfant, éleveur, originaire de Lucciana
Unité Centrale d’ARLES – BP 90241 – 13637 ARLES CEDEX Distance : 450KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 460 € AVION (150€) TRAIN 30 €+ TAXI MARIGNANE MARS A/R 100 € 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€
Yvan Colonna N° écrou 270/Batiment A/Cellule 116
55 ans, interpellé en juillet 2003, condamné à perpétuité, La cour le condamne le 13 décembre 2007 à la réclusion criminelle à perpétuité en première instance, 2009 Yvan Colonna est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.(Vers un quatrième procès possible)
Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.
Vous pouvez aidez Yvan Colonna en vous rendant sur ce lien
Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY
Distance : 1800 KM A/R Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 550 € AVION (250€) TAXI a/r120€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€
Alanu Ferrandi N°Ecrou 11477 54 ans, interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, originaire de CONCA, 1 enfant. Plusieurs demandes de rapprochement à Borgo et Casabianda effectuées et systématiquement refusées.
Maison d’arrêt Fleury Mérogis 7,avenue des peupliers 91705 Ste Geneviève des bois cedex
Distance : 1800 KM A/R : Cout du voyage pour 1 heure et demie de visite : 500 €
AVION AJA ORLY (250€) TAXI a/r 70€ (RER incompatible avec horaire parloir) 2 nuits d’hôtel 120€ 4 repas 60€
Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY
Alessandri Pierre n°écrou 11922 G 56 ans, Interpellé le 21/22 mai 1999, condamné à Perpétuité le 11 juillet 2003, cultivateur, 2 enfants et 3 petits enfants
Serge Poilblan Incarcéré en juin 2015, interpellé le 22 mars 2016, mis en examen le 25 mars dans une seconde affaire
Libérés et assignés à résidence
Ganu Marc n°écrou 16876 à meaux47 ans, Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE est libéré provisoirement le 11/12 août avant son passage le 16 devant la chambre d’instruction qui a décider de sa ré-incarcération le jour même. Libéré de nouveau le 30 septembre 2016 sous contrôle judiciaire, dans l’attente d’un procès
Pierre Paoli N°Ecrou 42656 cell 127c63 ans, né le 19 mai 1952, interpellé le 16 février 2015, écroué le 19 février 2015, en détention provisoire, Il a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence dans les ALPES MARITIMES. Il devra pointer deux fois par semaine au commissariat de NICE à partir du 3 octobre le 30 septembre 2016, dans l’attente d’un procès
Pittilloni jean marie28 ans, Interpellé en avril 2008, incarcéré le 25 avril 2008, condamné à 12 ans de prison le 3 juillet 2012, né le 21/10/87 à Aix En Provence. Originaire de Bastelicaccia. 1 enfant, rapproché en Corse en décembre 2014. Libéré sous contrôle judiciaire avec bracelet électronique le 29 septembre 2016 pour finir sa peine
Peru Emmanuel, dont le numéro d’écrou était 32950, est agé de 35 ans, il avait été interpellé le 23 novembre 2013, il était en préventive depuis environ trois ans à la Maison d’arrêt de Villepinte dans le 93. Né le 23 janvier 1981, il a deux 2 enfants, avant son incarcération il était employé. Libération acceptée puis refusée en aout 2016, pour être finalement acceptée le 16 septembre 2016, libéré sous contrôle judiciaire dans l’attente d’un procès
Tomasini Stefanu, Numéro d’écrou 969069 Cellule 264 interpellé le 27 mai 2013, 20 ans, en préventive, libéré sous controle judiciaire le 12 février 2016 et assigné à résidence sur paris, en procès du 28 septembre au 7 octobre
Cesari Jean Pascal écrou 975031 61 ans, Interpellé le 6 juin 2014, en préventive, 1 enfant, originaire d’Ulmetu, retraité. Assigné à résidence sur Paris dans la soirée du 25 au 26 septembre 2015 contrôle judiciaire
Pierre Thomas FILI, 30 ans Incarcéré puis laisser libre sous contrôle judiciaire, assigné à résidence, dans l’attente de son procès, condamné à 7 ans de prison en mai 2015, incarcéré sur Paris, puis rapproché à Borgu en 2016. 1 enfant, Libéré sous contrôle judiciaire en conditionnelle sous bracelet électronique en 2016
Andreani Sampierun°écrou 928830 ans, Interpellé le 15 avril 2011 , condamné à 8 ans de prison le 3 juillet 2014, originaire de Cuttoli, animateur culturel, transféré début juin 2015 à Borgu libéré le 9 août 2016. Peine totale effectuée
M. Marras Eric, 31 ans, n°écrou 412-356-P D5 né le 31/12/1985
interpellé fin mars 2011 et incarcéré en avril 2011, Procès le 22 mai 2015 – 12 à 15 ans de prison requis, condamné à 8 ans ferme, rapproché à Borgu le 23 mars 2016, puis le 12 avril 2016 assigné à résidence sur Salon de Provence
__________________ Benedetti Félix n° écrou 967 709 D2 cellule 496, interpellé le 6 mars 2013, toujours en préventive , assigné à résidence début septembre 2015
__________________
Lisandru Plasenzotti, interpellé le lundi 22 mars, incarcéré le 26 mars à Fresnes. libéré le samedi 9 avril 2016
A Manca apporte son soutien sans réserve aux personnels syndiqués STC de la mairie de Biguglia.
Il semblerait que dans certains bastions des Républicains, l’irruption du droit d’organisation syndicale et le respect du droit du travail soient des notions insupportables pour les tenants des anciens mécanismes féodaux.
Face aux pressions d’une Direction Générale des Services et à l’autisme de la justice, les personnels ont raison de s’organiser collectivement et d’employer tous les moyens légitimes pour se défendre.
(Corse Matin 15h00) Dans le hall de l’aéroport Napoléon-Bonaparte, plusieurs dizaines de militants nationalistes étaient venues accueillir Marc Ganu qui arrivaient par l’avion de Paris.
Les proches du militant remis en liberté hier étaient également là. Et plus personne ne s’avisait que le ciel était gris sur la cité impériale. La grande banderole de l’Associu Sulidarità avait été déployée dans le hall des arrivées, les pancartes « Aministia » et les bandere s’étaient invitées auprès du tapis à bagage, sous le regard un peu éberlué des vacanciers de l’arrière-saison. Au moment de l’entrée de Marc Ganu dans l’aérogare, la joie était à son comble. Le militant proprianais était incarcéré en région parisienne depuis près de trois ans.
Il recouvre aujourd’hui la liberté mais demeure mis en examen dans le dossier des nuits bleues de 2012 et reste assigné à résidence, chez lui, à Propriano. Dans l’attente du procès qui se déroulera dans quelques mois à Paris.
#samedi (Article du 21 janvier 2014) Prisonnier politique depuis 2003, il n’a eu de cesse de clamer son innocence lors des procès dont il a été la victime expiatoire d’un état colonial vengeur. Voici l’appel sur son site de soutien :
« En ce début d’année où il est de coutume de former des vœux, nous avons Cécile et moi pensé en priorité à notre famille, nos enfants, surtout Yvan bien entendu, et juste après à vous tous qui êtes solidaires de sa cause et militant d’une véritable justice.
C’est pourquoi, de tout cœur, nous vous souhaitons de pouvoir, en pleine santé, réaliser vos attentes et d’atteindre les buts que vous vous êtes fixés dans la joie, l’amour, l’amitié, le partage et la solidarité.
Forts de ces dernières valeurs qui nous animent tous, nous avons voulu pour 2014 créer une carte de vœux qui symbolise l’espoir mis dans la cour européenne pour un jour célébrer la liberté d’Yvan
Je suis son messager pour vous transmettre son grand MERCI et vous assurer que votre affection et soutien restent essentiels dans sa lutte
Cette carte sera un souvenir et l’emblème de notre démarche tout au long de cette année.
Pace, Salute, amicizia, fratellanza e spéranza! »
Jean-Hugues et Cécile
[box type= »success » align= »aligncenter » ]La trésorerie du Comité de Soutien à Yvan Colonna contribue – en proportion de ses moyens – aux frais de fonctionnement et de déplacements de certains membres de la famille ou amis d’Yvan autorisés à lui rendre visite. Ce qui est éminemment utile à son moral. Cette trésorerie est alimentée par la vente des produits suivants réglés par chèque à l’ordre du « Comité de Soutien à Yvan Colonna » et adressé à « Kladia 20130 Cargèse ».[/box]
Le concert de soutien à Yvan Colonna est disponible sur DVD au prix de 15 euros.
Pour le commander : amati.ange@orange.fr ou Mme AMATi : 04 95 23 49 90. L’intervention, en début de concert, de monsieur Roland Laurette, auteur de « Yvan Colonna, l’innocence qui dérange » permettra à ceux de votre entourage qui ne connaissent pas cette sordide affaire de découvrir les conditions dans lesquelles Yvan a été condamné sans preuves et plus terrible, avec des témoignages attestant de son innocence ! Suit le magnifique concert donné par FRATERNU qui dédie ses chansons à Yvan et a composé la première en son honneur. Disponible sur DVD au prix de 15 euros. Pour le commander : amati.ange@orange.fr ou Mme AMATi : 04 95 23 49 90.
A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.
(article du 24 janvier 2015) Les quelques lignes qui suivent n’ont pas pour but d’ériger leurs auteurs en « donneurs de leçons » mais à rappeler ,utilement par les temps qui courent, ce qu’est un militant ainsi que quelques principes de base devant guider son action.
-Le militant est un « soldat » politique, engagé au service d’un idéal, en ce qui nous concerne, l’émancipation nationale du peuple Corse. En tant que tel il accepte les notions de discipline, individuelle et collective, de sacrifice, d’organisation et de hiérarchie. -Le militant politique n’est pas un robot, un courtisan, ou une groupie. Il est engagé au service exclusif d’une idée et non d’une personne ou d’une organisation. Si le « chef » ou l’organisation s’éloignent de l’Idée, le militant s’éloigne du chef et de l’organisation, ou bien tente les « rectifier »,voire de les transformer.
Le militant distingue donc l’Idéal à atteindre des moyens mis en œuvre. De même il sait hiérarchiser les dimensions idéologiques, stratégiques et tactique de son action. Le cas échéant le militant peut se mettre en retrait des partis et structures ,sans cesser d’être un militant ,puisque dans sa manière même d’être ,il incarne une Idée et les valeurs qui s’y attachent . Formation et conviction distinguent donc le militant d’un citoyen « ordinaire ».
De même et contrairement aux politiciens le militant sert et ne se sert pas. L’action du militant est déterminée par une éthique intransigeante héritée des caractères historique de notre peuple fondés sur l’honneur .La fin ne justifie pas forcement les moyens. Le militant authentique n’est pas un extrémiste, (les extrémistes d’un jour sont parfois les arrivistes du lendemain), mais radical c’est à dire indéfectiblement lié à la racine de son combat.
Si il est parfois considéré comme extrémiste, c’est uniquement par rapport au système qu’il combat et non en vertu des moyens employés : la vente à la criée d’un journal peut être un acte plus radical qu’un lancé de cocktail Molotov sur des « flics ».
L’engagement militant est perpétuel, constant en filigrane des autres aspects de la vie dont il n’est jamais disjoint. Le militant est par son existence même un danger pour le pouvoir en place ,le militant gène ce pouvoir mais même parfois certains dirigeants de sa propre organisation, des lors que ces dirigeants sont happés par le système officiellement combattu.
Le militantisme n’est pas un choix, mais une vocation s’apparentant à un sacerdoce.
Dans un monde de plus en plus cynique et régi par l’individualisme et le matérialisme le plus obscène, le militant demeure un symbole d’une certaine pureté. Il est l’une des incarnation de l’idée « qu’un autre monde est possible »
…pour conclure le militant n’est pas « Je mais Nous » il ne se bat surtout pas pour lui mais pour les autres, il privilégie le collectif au personnel.
L’Associu Sulidarità, partie prenante du collectif pour une voie politique, lance une nouvelle campagne pour l’Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés. Après avoir contacté les Mairies de Corse, Sulidarità lance un appel aux différentes associations et personnalités qui soutiennent cette démarche.
Voici l’appel et le manifeste pour l’amnistie des prisonniers et recherchés politiques Corses que devront signés les personnalités et autres associations :
Hè puru ghjuntu u tempu storicu di fà sbuccià i fiori di a paci e di a libertà à u sole Corsu.
Cari fratelli se voi mi permettite in qualchi simplice parole vularia, circà a vostra attinzioni, pà pruponavi d’avè una riflezioni, anantu a manera di fà chi u nostru populu pigliessi i chjassi chi caminanu versu a custruzioni d’un’avenne corsu assiguratu in a pace .
Ecu qualchi scrittu pu puntillà u vostru pinsà…
La Corse a connue quatre décennies de conflit, qui a engendré le sacrifice et la privation de liberté pour de nombreux patriotes corses et de nombreux drames pour chacune des parties opposée.
Un constat peut être fait de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle…
Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune. Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces manouvres politico-judiciaires constituent une entrave sur le chemin de la paix.
Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie. La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle.
AMNISTIA, est un mot d’origine Grecque, il a été inventé et utilisé par les citoyens de cette civilisation antique qui a produit de grands philosophes, dont les pensées éclairent encore un bon nombre de belles espérances, voire de réalisations humanistes.
Aujourd’hui on l’emploie, dans certaines situations permettant la résolution de contentieux afin de donner la capacité à celui qui a le pouvoir de punir ; d’oublier, puis lever la sanction.
La transcription de ce principe à la situation actuelle de la Corse doit se concevoir en intégrant les responsabilités historiques partagées par de nombreux protagonistes, au bon rang desquels, nous trouvons les différentes politiques gouvernementales françaises.
C’est d’un effort mutuellement consenti par les antagonistes qu’adviendra la validation d’une solution politique, qui doit nécessairement passer par des actes forts porteurs d’une réelle efficience politique irréversible, comme la mesure d’amnistie,
De par le monde, de telles initiatives, portées par des hommes de bonne volonté dont certains pourtant, ont eu a enduré les souffrances et les injustices de ceux qui s’opposaient férocement à leur combat, ont été couronné de succès et ont conduit les peuples à la justice sociale, au respect de la dignité humaine, à l’émancipation, à la liberté.
« Les gens courageux ne craignent pas le pardon. Au nom de la paix. »
« Que règne la liberté. Car jamais le soleil s’est couché, sur réalisation humaine plus glorieuse ».
Nelson Mandela.
« Nul homme qui aime son pays, ne peut l’aider à progresser, s’il ose négliger, le moindre de ses compatriotes ».
Mahatma Ghandi.
Se no tiremu tutti inseme, forse chi un’ ghjornu ………….
Associu Sulidarità
Manifeste pour l’Amnistie des prisonniers et recherchés politiques corses
Considérant qu’avec la décision, sans préalable, de démilitariser l’espace politique corse, formulé et actée, par le FLNC.
Considérant les décisions politiques, sans précédent, votées à une large majorité par les élus de la Corse.
Considérant qu’a travers ces actes, le peuple corse, a déjà parcouru sa partie du chemin et qu’il appartient aux responsables de la gouvernance de la France, qu’ils commencent à s’engager, sur la leur.
Considérant que le règlement de la question des prisonniers et recherchés politiques corses est partie intégrante d’une sortie de crise.
Considérant la chance historique de l’avènement d’une paix durable en Corse, que ces événements confèrent.
Considérant qu’il nous faut contribuer, tous ensemble à cette noble tâche, afin de soutenir le courage, là où vit l’inquiétude.
Je soutien la demande d’une mesure d’Amnistie pour tous les emprisonnés et recherchés, pour faits politiques en Corse, antérieurs à l’initiative prise par le FLNC en juin 2014.
Nom Prénom Qualité/Association
Le Fil Rouge de la Rédaction
A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.
Storia 97 appelle les étudiants et ses sympathisants à assister aux journées organisées par nos amis de l’association « Les Belles Lettres » intitulées « Une Plume pour Epée » les 3/4/5/6 octobre.
De plus nous appelons à se mobiliser massivement pour soutenir les 3 jeunes insulaires qui sont jugés cette semaine à Paris, et à participer aux divers rassemblements organisés, notamment à Corte mardi à 18h devant la Sous Préfecture puis à Bastia le 5 octobre.
L’Associu Sulidarità vous propose d’aider les prisonniers politiques et leurs familles en effectuant un DON EN LIGNE via le site PAYPAL ou par VIREMENT BANCAIRE, ou par CHÈQUE !! « Ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous »
Pas besoin d’avoir un compte paypal, il vous suffit d’avoir une carte bancaire.
Il n’y pas de petits dons, 1€, 5€, le moindre geste de soutien s’ajoutera aux autres, et aidera quoi qu’il arrive, les prisonniers politiques et leurs familles.
Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.
Vous pouvez par ce DON EN LIGNE, soit effectué un don unique, ponctuel, occasionnel, comme vous le sentez, ou bien en cochant la case (récurrence de l’action(mensuel), faire un don mensuel, qui sera tous les mois, prélevé pour aider Sulidarità, un don mensuel que vous pouvez stopper à tout moment (option sur votre compte paypal uniquement).
CLIQUEZ SUR L’IMAGE POUR FAIRE UN DON PAYPAL OU CARTE BANCAIRE
Ce don en ligne est sécurisé, rapide et efficace
Des boutons de DON EN LIGNE sont présents sur le site de l’Associu Sulidarità (en haut à gauche), le site Aiacciu Cità Corsa et Corsica Infurmazione (en haut à droite)
UN DON PAR CHEQUE ?
Il vous suffit d’envoyer un chèque à l’ordre de ASSOCIU SULIDARITA à l’adresse suivante : Associu Sulidarità – Service administratif, 18 Rue Paul Colonna d’Istria, Ajaccio, 20000
« Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.
A SQUADRA DI CORSICA INFURMAZIONE
Le Fil Rouge de la Rédaction
A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.
02L’amnistie occupe une grande partie de l’actualité depuis quelques mois, aussi bien dans l’hémicycle de l’Assemblée de Corse, qu’au sein des différents conseils municipaux ou institutions de notre terre. L’Associu Sulidarità porte cette revendication, comme elle a portée depuis 1998, celle du rapprochement. Avec l’aide du mouvement national, Corsica Libera, Ghjuventù Indipendentista et d’élus progressistes, cette demande est incontournable et déterminante pour le processus de paix.
Tout comme le sont les rapprochements et les libérations de nos frères incarcérés.
Cette revendication est portée sur tous les terrains (lutte institutionnel, lutte de masse et lutte armée) y compris bientôt à l’international.
I Scrianzati
Afin de s’y retrouver voici les principaux liens de référence :
Le nouvel album d’I Surghjenti est disponible depuis le 15 avril dernier.
« I Surghjenti, le retour » un groupe mythique de la scène insulaire crée en 1978 qui propose son douzième album en 2015, composé de 15 chansons inédites.
La création de l’ACS (Associu Culturali Surghjenti) en 1978, association culturelle issue du mouvement général qui anime la Corse dans les années soixante-dix, voit en son sein les germes du groupe SURGHJENTI. Toute une génération, marquée par les événements d’Aléria et le climat politique de l’époque, provoque la naissance d’une quantité de regroupements associatifs, les uns éphémères, les autres plus pérennes, mais tous particulièrement créatifs.
Les groupes les plus actifs à l’époque sont aujourd’hui encore très prolifiques : Canta u Populu corsu, I Muvrini, A Filetta, Surghjenti, Caramusa… Jouissant d’une large popularité, ils parviennent pour certains à s’exporter au-delà de nos frontières (Suisse, Belgique, Sardaigne, Italie, Angleterre et même Amérique du Nord) et couvrent les médias. A l’origine de leur succès, une résurgence des usages traditionnels, illustrée en Corse par le Riacquistu, fait l’événement.
A Porto-Vecchio, SURGHJENTI s’organise dès 1979 autour d’un homme charismatique, Natali VALLI, qui écrit toujours pour le groupe. Avec lui, les premières énergies de jeunesse sont canalisées pour faire de SURGHJENTI une formation forte de sa technicité. La maturité des chanteurs et des musiciens, originaires d’Alta-Rocca et de la Plaine, est unanimement reconnue.
Les années 80 mènent SURGHJENTI à la postérité. Quatre albums viennent illustrer une florissante croisade musicale polyphonique. Malgré la révélation du Festival de la Cité de Lausanne, cette lumineuse décennie s’achève par une ultime apparition sur scène en fin 1989. Après un silence de près de deux ans, le groupe corse se reforme autour de deux anciens membres, Guy Canarelli (chant et guitare) et Pascal Morandini (chant). Viendront compléter la formation Jean-Paul Mangion (chant et guitare) et Jean-Noël Profizi (chant). Natali Valli (chant et guitare) les rejoindra peu de temps après. Ces cinq artistes composent le groupe SURGHJENTI tel que nous le connaissons aujourd’hui.
« hè cumpiu u dodicesimu arrighjistramentu di u gruppu Surghjenti. 37 anni di vita é sempri tantu amori à dichjarà é à sparta incù voscu. U discu esciarà u 15 d’aprili. À truvà ci prestu in cuncertu » I Surghjenti
I SURGHJENTI IN GIRU
Tema di i nosci canzona
RAGHJUNÀ : Oghji emu bisognu di raghjunà nant’à l’avvena di a noscia isula.
L’ULTIMI : Ci vularia da dumandassi, sè nò ùn sariamu micca l’ultimi di a noscia stirpa.
DI SANGU É D’ORU : A storia di u Tibet, hè para à i culori di a tùnica di i monachi buddisti, di russu é di giaddu, di sangu é d’oru, d’uprissioni é di libartà
NIMU : A Corsica, com’è tant’altri paesa di u mondu, ùn apparteni à nimu, fora di u so populu !
CH’EMU FATTU : Quarant’anni dopu à u riacquistu, induva ci dumandaiamu « chì fà ? » hè ghjunta l’ora di u bilanciu, da dumandà ci ch’emu fattu ?
ERA MEA : In s’andani, quantu pastori é paisani sò strapazzati, di veda spariscia i so tarri à prò di l’ingurdizia immubiliaria.
PÀ TÈ : A puvartà storci a vita di i famiddi d’altrò è ancu di quì, à spissu i ziteddi sò abbandunati à u so distinu.
ÙN VIDAREMU PIÙ : A spiculazioni, stirpa i nosci loca, é prestu, ùn ci firmarà più ch’è un ritrattu da ramintà ciò chì fù quì tandu.
C’HÈ TANTU AMORI : Issu mondu hè di menu in menu fiuritu da l’attu escinziali…..l’amori
U LAMENTU DI U CABULATU : Nimu vultò sanu, da i prighjò di Caienna é di San Larenzu di u Maroni, galeri di svintura.
I NUTTATI : Tempu à bughju, longu à i nuttati, voltani sempri in cori, quissi vinici ch’ùn si poni sminticà.
TANDU : Quissu cantu ùn hè micca un lamentu, ma simpliciamenti una lumera pà ramintà, Federiccu Mondoloni.
CUSCENZA : Quantu parsoni tumbi, quantu sangu varsatu in darru, induva sarà passata a noscia cuscenza umana ?
FOR’DI STRADA : U passu à strascinonu, u vidimu marchjà, é ci dumandemu qual’sarà ss’omu chì s’avvìa for’di strada ?
CANTÀ UN INNU: Cantà un innu chi ùn sighi micca pà cummimurà una guerra in più, mà un innu, chi fistarà l’amori pà l’umanità
Sò setti anni oramai quiddi approntani quissu discu, ci hè vulsutu u tempu, ma si sà ch’hè par viaghju chi s’acconcia a somma, é quidda di SURGHJENTI, sighiti cunvinti, ch’hè piena à canzona squisiti, armunii rìtimati é versi assinssati. U gruppu, o piuttostu a squadra d’amichi, da tantu chi u liamu a trà iddi hè prufundu, hà sapiutu intriccià i so boci, incù garbu é finezza, da incida una volta di più, i primuri d’un isula, d’un populu, d’una cultura, senza perda di mira u mondu intornu. Si dani di rimenu da metta à palesu, i sciaguri chi tuccani a noscia tarra, suttipostu oghji più ch’è mai, à u cumprà é u venda. Ci ramentani quiddu tempu passatu, di l’indiatura, sana é ghjusta, quandu a mossa era cumuna, nanzu à a sanguiniccia di l’annati di piumbu.Arradicati à quissi loca, ma dinò, cù l’ochja ghjirati versu l’altrò, ci portani par viaghju, versu paesa luntani, ma attempu cussì vicini à nò, par vìa di a so stodia. Priguemuli puri senza timori, à cori libaru, longu à quissi chjassi tessi di passioni, di rivolta, di spartera, é umanità, da dissità u nosciu spiritu à la so surghjenti musicali. « G.F Terrazzoni
En Corse, le chant est immanent à l’Histoire.
Comme un jaillissement inspiré à la source d’une tradition vocale séculaire, Surghjenti incarne la reconnaissance d’une forte empreinte culturelle. Alors que le Riacquistu (le « renouveau ») des années soixante-dix,mouvement populaire identitaire, célèbre l’avènement d’un bouleversement culturel dans l’île, le point de départ des créations de Surghjenti se situe dans les profondeurs du passé… La base vocale traditionnelle dans la polyphonie corse est constituée de trois voix : a siconda (la voix principale), u bassu (la basse) et a terza (la tierce). Dirigé vers une structure plus moderne et plus complexe, Surghjenti enrichit cette forme initiale de canons, de voix de quarte, etc. Le groupe est composé de cinq chanteurs aux voix très différentes mais participant à une véritable cohésion vocale, ample et claire. A ces voix se joignent, selon les spectacles, des instruments contemporains tels qu’un accordéon,une basse acoustique, des percussions,plusieurs guitares et une mandoline. A la plénitude de son art, Surghjenti se produit aujourd’hui en concert sur scène ou en acoustique dans les églises, partout dans le monde : du Canada au Mexique, de la Suisse au Japon… Initialement traditionaliste, Surghjenti est avant tout un groupe de création, bien évidemment inspiré par la « tarra materna » de sa Corse natale, mais également par des thèmes à plus large portée, qu’ils soient populaires ou d’actualité.
Comme par exemple le soutien aux prisonniers politiques pour lesquels, le groupe I Surghjenti, par de nombreuses fois, participé à NATALE PER I PATRIOTTI (VIDEO, PHOTOS)
« En plus de supposer la liberté inconditionnelle des prisonnier.e.s, réfugié.e.s et déporté.e.s polítiques, l’amnistie implique le dépassement des raisons qui sont à l’origine du conflit, c’est-à-dire de l’oppression nationale et sociale, comme la manière d’arriver à une vraie paix basée sur la justice.
Mais en plus de ceux-ci, la lutte en faveur de l’amnistie apporte au débat d’autres éléments importants, parmi lesquels le caractère politique des réprimé.e.s, la violence structurelle des états, l’activité oppressive des forces d’occupation, l’ethnocide culturel des peuples sans état, l’oppression de la classe travailleuse, l’inexistence de démocratie et le droit à la lutte.
C’est pour cela que le Mouvement Pro Amnistie et Contre la Répression appelle à manifester sous la devise « Amnistie totale! » le 26 novembre à Bilbo, à 18:00 heure.
Le 26 novembre nous défendrons le caractère politique des réprimé.e.s, parce que sa dépolitisation facilite la répression qu’ils elles subissent et ferme les portes à vivre libres en Euskal Herria.
Le 26 novembre nous dénoncerons la violence que les états espagnols et français utilisent pour oppresser notre peuple et laisserons à découvert son visage sanglant et authentique.
Le 26 novembre nous dirons « Hors d’ici! » à la Garde civile, aux Gendarmes, à l’Armée, aux Policiers espagnols et français et aux cipayes, parce qu’ils n’ont apporté que souffrance, de la peur, imposition, torture, mort et guerre à notre peuple seul.
Le 26 novembre nous revendiquerons que nous sommes une nation et que, pour survivre comme peuple, l’indépendance et le socialisme soient indispensables. Que nous ne sommes pas espagnols et français, mais uniquement des Basques, et que ce qui nous unit n’est pas d ‘appartenir à la même nation mais à la même classe.
Le 26 novembre nous crierons que sans justice il n’y a pas de paix et que se lever et se battre devant ceux qui essaient de perpétuer les injustices est encore plus légitime, c’est un devoir.
Le 26 novembre, une manifestation nationale par l’amnistie à Bilbo »
C’est avec une très courte majorité, que les accords de paix en Colombie ont été rejeté, hier 2 octobre, lors d’un référendum où la participation a été très faible.
Il ne manquait plus que l’approbation du peuple colombien. Et finaliser ainsi l’accord de paix signé six jours plus tôt par le président colombien et le chef des Farc. Avec 5O,2 % de non lors du référendum, le traité de paix a finalement été rejeté hier, 2 octobre, par le peuple colombien. La participation a été très faible (37,2%) au regard de l’enjeu. Un revers pour le président Santos et une victoire pour l’ancien président Urribe, opposé à cet accord de paix censé mettre fin à plus d’un demi-siècle de conflit. (source mediabask)
Traduction « google » :
Communiqué des FARC EP après le référendum
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie – Armée du peuple (FARC-EP) regrettent profondément que le « pouvoir destructeur » de ceux qui sèment la haine et la rancune aient influencé l’opinion de la population colombienne.
Avec le résultat d’aujourd’hui, nous savons que notre défi en tant que mouvement politique est encore plus grand et plus fort? Il nous oblige à construire une paix stable et durable.
Les FARC-EP ont tenu leur désir de paix et ont réitéré leur volonté d’utiliser le mot comme une arme de construction dans l’avenir.
Le peuple colombien qui rêvent de paix comptent sur nous.
Demain 4 OCTOBRE auront lieu d’autres rassemblements et tractages. Des rassemblements auxquels participent Sulidarità, Corsica Libera, U Riacquistu di Purtivechju et Ghjuventù Indipendentista… mais pas que.
17h30 rond point de GHISONI à GHISUNACCIA
18h sous-préfecture de CORTI
18h30 préfecture d’AIACCIU
18h30 sous préfecture de SARTÈ
Rond point du fogata à 17 h 30 Lisula Rossa
PHOTOS
PURTIVECHJU 3 OCTOBRE
[18h00] Présence ce soir aux 4 chemins à PURTIVECHJU des militants de Femu A Corsica, Sulidarità, u Riacquistu di Purtivechju, Corsica Libera, Rinnovu… Jean Christophe Angelini, Président de l’ADEC était présent au rassemblement/Tractage.
Voici le tract qui sera distribué ce soir.
MUBILISAZIONI PÀ A Libartà DI TUTTI I PatriottI
Des jeunes Patriotes Corses répondent ces jours-ci de leur engagement au sein de la résistance du Peuple Corse tandis que d’autres sont déclarés en fuite parce qu’ils ont refusé d’être expatriés et jetés dans les geôles coloniales de l’état français. Nous serons très vigilants sur la façon dont ce procès sera traité par la Cour spécialement composée.
Certes, nous avons appris avec satisfaction la libération de Petru Paoli et de Marc Ganu ces jours derniers. Ceux-ci étaient injustement incarcérés depuis plus d’un an et ce n’est qu’un acte de Justice de leur rendre leur liberté.
Mais s’agit-il réellement de liberté ou de justice ? Pas tout à fait puisque de nombreuses conditions leurs sont imposées. La pire pour Petru Paoli (comme pour d’autres), celle de ne pouvoir retrouver les siens dans son pays et la liberté de pouvoir circuler librement, ce que tout justiciable est en droit d’obtenir !
Sous les motifs les plus fallacieux, il est toujours refusé d’appliquer la législation en vigueur qui consiste à rapprocher les prisonniers politiques corses incarcérés de leur environnement naturel. C’est aussi un refus définitif pour des prisonniers condamnés à de lourdes peines, aussi, nous ne manquons pas de nous interroger sur la volonté de paix durable de la part du gouvernement.
Par ailleurs, l’état français persiste dans sa volonté d’assimiler la résistance Corse au terrorisme international que connaît le monde aujourd’hui et va jusqu’à imposer un contrôle systématique des patriotes corses. C’est pourquoi, si nous nous réjouissons toujours de la sortie de prison des nôtres lorsqu’elle se produit, nous ne pouvons oublier que nous sommes loin de la reconnaissance que tout Peuple est en droit légitime de vivre.
Une loi d’amnistie a été votée par la majorité des élus de la Collectivité Territoriale Corse et des Communes, aussi nous appelons à nous rejoindre dans la rue tous ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs démocratiques pour l’application des exigences du Peuple Corse.
Portivechju u 3 d’uttovri di u 2016 Associu Sulidarità
Le procès a repris ce matin. Tomasini et Battini sont interrogés. La présidente lit les actes d’enquête en rapport avec les interpellations. Interrogé sur ces éléments, Nicolas Battini a fait valoir son droit au politique : « Je suis lié par mon engagement politique, dans un souci de cohérence, je ne peux reconnaître la légitimité de votre cour et de toute instiution. judiciaire qui n’émane pas du peuple corse. » Le mouvement de jeune Ghjuventù Indipendentista est ciblé par l’accusation.
Interrogatoire des parfumati du dossier.
[Vendredi 30 septembre 2016] Jour 3
Un rassemblement de soutien à Calvi a eu lieu ce soir.
A l’assemblée de Corse, le Président Gilles Simeoni « La page des violences a vocation à être définitivement tournée. La Corse est aujourd’hui dans une logique irréversible de paix. Le Conseil Exécutif de Corse forme le vœu que les trois jeunes Corses jugés à Paris retrouvent sans délai leur famille et leur pays »
Le Conseil Exécutif de Corse forme le voeu que les 3 jeunes Corses jugés à Paris retrouvent sans délai leurs familles et leur île »
Début du procès. Se sont rendus sur place à Paris, des représentants d’A Ghjuventù indipendentista, de l’Associu Sulidarità de l’Associu Tocca à Noi et du Partitu di a Nazione ainsi que de Félix Benedetti, prisonnier politique du Rinnovu Naziunali assigné à résidence. Nicolas Battini a été transféré au centre pénitentiaire de Fresnes pour la durée du procès, il refuse de s’exprimer au procès sur les faits mais expliquera son engagement politique.
Un rassemblement de soutien de plus de 200 personnes sur Bastia dès 18h00
Seul accusé à comparaître détenu, Nicolas Battini, portant lunettes et barbe, vêtu d’un costume noir et d’une chemise blanche, a fait son entrée dans le box de la cour d’assises le poing levé, lançant « Viva a Nazione » à des proches assis dans la salle. Depuis son arrestation, Nicolas Battini a en effet refusé de répondre aux questions des enquêteurs et des juges sur l’affaire, se contentant de développer un discours politique.
Stéphane Tomasini, lui, comparaît libre. Visage juvénile, sweat-shirt, jean, baskets, il explique avoir repris des études à l’université de Corte par correspondance.
Résumé de l’intervention du Président de l’Assemblée Jean-Guy Talamoni par Julien Mucchielli sur son compte twitter : « j’ai commencé en 1976, je suis toujours un militant. Vu de Paris les choses sont parfois floues, et je ne suis pas sûr que les explications d’un policier aient permis de dissiper le flou. » Il explique la difficile émergence du nationalisme corse dans un contexte clanique à la solde de Paris. IL évoque la naissance de la lutte nationaliste. Le président de l’Adsemblée territoriale exprime sa solidarité avec ces jeunes militants, « qui ont le même âge » que les fondateurs du FLNC dans les année 70″. Il explique le passage de la lutte armée à la politique, jusqu’à la victoire dans les urnes en décembre dernier, « chacun s’accorde à dire en Corse que cette décision est irréversible » . « Le contexte aujourd’hui relève de l’histoire, pas de l’actualité. Ce que vous avez à juger aujourd’hui est complètement dépassé. » Il insiste sur la demande d’amnistie des prisonniers politiques, formulée par les élus corses au gouvernement.
Lecture d’un texte de Nicolas Battini devant la Cours d’Assises Spéciale de Paris (<–lien ici)
Déclarations de Nicolas Battini « »Je suis un militant indépendantiste, j’estime ne pas avoir de compte à rendre à la justice française. » « Même position que pendant l’instruction. » « Je n’ai rien à voir de près ou de loin avec cette affaire. » « Si des patriotes ont fait usage des armes…2 siècles d’oppression linguistique, d’autoritarisme en ont été la raison. »
Jean-Guy Talamoni, président de l Assemblée de Corse et Paul-Marie Romani, Président de l’Università di Corsica entendus comme témoins cet après-midi.
« Viva a Nazione » crie Nicolas Battini en rentrant dans la cour d’assises.Poing levé en regardant le public.
Vidéo de FR3 Corse du mercredi 28 septembre – Corsica Sera
Vidéo de FR3 Corse du mercredi 28 septembre – Midi
Ils sont trois, tous âgés d’une vingtaine d’année en 2013, Niculaiu 19 ans, Ghjiseppu Maria 19 ans et Stefanu 21 ans, seront en procès mercredi 28 septembre 2016. Les faits reprochés, une tentative d’attentat à l’aide d’une voiture bélier contre la Sous-Préfecture de Corti en avril 2012. Le procès se tiendra du 28 septembre au 7 octobre.
Nicolas et Stéphane seront au procès, tandis que Joseph Marie, lui, est toujours recherché par la police politique. Seul Nicolas et Ghjiseppu Maria sont militants de la Ghjuventù Indipendentista. Stefanu Tomasini comparaîtra libre, il est assigné à résidence depuis février 2016.
A Ghjuventù Indipendentista dans le collimateur de la répression politique
Des nombreuses interpellations en 2013, celle de Mai visant la Ghjuventù Indipendentista était la plus importante. Une grande partie de la jeunesse ciblée avait été interpellée, perquisitionnée, mise en garde à vue et déportée sur Paris. Mobilisations, communiqués, incidents lors des rassemblement auront ponctués la semaine répressive de fin mai 2013.
Depuis l’occupation de la Sous-Préfecture de Corti en avril 2013 et l’interpellation des occupants, l’acharnement contre Ghjuventù Indipendentista n’a aucun répit. Un acharnement qui, depuis la remise en route du syndicat et mouvement de jeune, n’a eu de cesse. Encore aujourd’hui plusieurs jeunes sont toujours mis en examen.
Incarcérés depuis plus de trois ans, Nicolas Battini et Stephane Tomasini, prisonniers politiques, sont sur la liste de Sulidarità, soutenus par l’ensemble du mouvement national. Ces « 3 jeunes corses ont passé ces années loin de leurs familles en ne pouvant pas réaliser leurs études convenablement. Une fois de plus, l’Etat nous dévoile toute sa considération pour notre jeunesse. »
En mai dernier, Ghjuventù Indipendentista tient conférence de presse pour soutenir les 3 jeunes corses.
« Durant ses trois années et demie de détention préventive, Nicolas Battini a fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Pas un instant il n’a renié ses idées, celles qui l’ont conduit à être l’un des membres refondateurs de cette structure. Jamais il ne s’est compromis.Il a également fait le choix de mettre ce temps à profit en reprenant ses études. Les difficultés liées à l’incarcération, ainsi que les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles il est détenu à la prison de Bois d’Arcy ne l’ont pas empêché de réussir son cursus universitaire. Sa détention ne l’a pas non plus empêché de continuer à porter son message politique ou à se mobiliser lorsque cela était nécessaire, l’amenant ainsi à passer plusieurs périodes en quartier disciplinaire. »
Stefanu Tomasini, interpellé en mai 2013 et incarcéré, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et assigné à résidence en février dernier avec pointage bi-hebdomadaire et obligation de trouver un emploi, une formation ou de reprendre ses études… Une incarcération sans preuve, mais une épreuve qu’il a surmonté en préservant toujours sa famille. Aucune plainte, aucune demande, un comportement exemplaire en prison.
Ghjiseppu Maria Verdi, est lui recherché depuis trois ans et demi, trois années durant lesquelles il n’a évidemment pu poursuivre son cursus universitaire entamé en 2012, trois années sans que sa famille n’ait la moindre nouvelle de lui.
Trois jeunes corses sérieux, studieux et attachés au peuple corse et à sa terre
Mercredi 28 septembre 2016 se tient une conférence de presse à Bastia organisée par Ghjuventù Indipendentista, en présence des avocats, soutenue d’or-et-déjà par l’Associu Sulidarità, U Rinnovu Naziunali, Bastia1905.
Vous trouverez les articles, les communiqués et la revue de presse de ce procès sur ce lien (<–lien ici)
Mai 2015 : Unità Naziunale est l’un des plus vieux sites de la toile insulaire. Je ne vais pas vous faire l’affront de refaire l’historicité de la mise en place des sites de la LLN sur internet, après la création du site de corsica nazione en 95, et l’arrivée du site libertà en 97 il y a 18 ans, regroupant tous les prisonniers politiques sur un seul site, rendant hommage à toutes les victimes de la guerre fratricide, et ce, sur un seul site.
18 ans de présence, quelques gardes à vue pour gestion de site(s), et perquisitions plus tard (15000€ de matériels saisis, rachetés), des attaques internet quasi quotidienne de boutonneux et d’envieux, des menaces de procès en 2000 et par mail, des menaces diverses et variées de la fachosphère, les râleurs, les demandes incessantes de restrictions sur le droit à l’oubli, les rappels à la loi (qui change tous les ans), l’apologie du terrorisme récent, les bâtons dans les roues « nustrale », le coup humain, financier, la sortie du moteur de recherche Google des sites Libertà, FLNC, Storia Corsa, et du portail d’info, parce que « non compatible avec le dernier téléphone », sans parler de la dernière attaque internet laissant un virus, et une présentation d’unità naziunale comme un site vérolé… font qu’il a fallu revoir la communication et s’adapter aux nouvelles contingences des réseaux sociaux.
Le collectif GVPN se félicite de l’évolution du dossier de Ghjilormu. En effet le juge de Reims a été dessaisi au profit d’un juge de Bastia et son affaire sera jugée le 15 novembre, à Bastia. Entre temps son contrôle judiciaire s’est vu considérablement allégé :
Plus de signature à la gendarmerie, il conserve néanmoins l’interdiction d’aller au stade, ce dont il va faire appel.
Nous serons à ses côtés pour exiger une justice impartiale.
Dans notre ligne de mire demeurent bien entendu la tenue du procès de nos 7 autres jeunes le 15 décembre à Reims, et bien sûr l’attente qui se fait plus que pesante du compte rendu du rapport d’expertise de Maxime.
A lotta cuntinueghja. Ghjustizia è Verità Per i Nostri.
(article du 7 octobre 2014) Incohérence, conséquences désastreuses sur le plan environnemental et social, non sens économique, orientations négatives et sans doute catastrophiques de la politique touristique et des transports en méditerranée, voilà ce que représente le projet de la Carbonite.
Il rejoint ainsi la cohorte des chantiers inutiles et dangereux que l’on voit se multiplier en Europe sous la pression de lobbies dont les objectifs financiers sont aux antipodes de toute notion de développement durable: on pense notamment aux aéroports de Ciudad Real et Castellon en Espagne (http://www.reporterre.net/spip.php?article5582), de Notre Dame des Landes en Bretagne (http://lutteaeroportnddl.com/), aux LGV du pays basque ou de la région PACA (http://www.nonlgvpaca.fr/), à la liaison rapide Lyon-Turin (http://lacoordinationcontrelelyon-turin.overblog.com/), etc… Conçu pour servir des intérêts privés au détriment de ceux de la population,
le port de la Carbonite ne répond à aucun besoin réel, en terme de développement durable, bien au contraire.
– Une catastrophe écologique par la destruction de 70 à 100 hectares d’herbiers de posidonies. Lorsqu’on connaît la rareté et la valeur économique de ces herbiers (100 fois supérieure à celle d’une prairie terrestre selon des économistes internationalement reconnus), lorsqu’on sait que ces herbiers donnent sa couleur bleue à l’eau de mer, on s’aperçoit qu’à cette catastrophe écologique sans précédent s’ajoute un mauvais coup porté à l’économie corse. Le non respect de la Directive Cadre sur l’Eau, texte majeur qui structure la politique de l’eau dans les Etats membres de l’Union Européenne, mettra la Corse au ban de l’Europe, avec, là aussi, des conséquences économiques difficiles à évaluer à l’heure actuelle.
– Un débat truqué en 2007, où l’on n’a tenu aucun compte des oppositions nombreuses et argumentées, où l’on a préétabli un cadre de travail tendancieux pour les experts, véritable escroquerie intellectuelle qui a permis de présenter ce projet fumeux comme le seul possible. Ce qui est un mensonge. La reprise de ce mensonge dans de vrais faux rapports officiels (rapport du CNPN du 20/12/2012) a ouvert la porte à une scandaleuse dérogation qui conduira à ce saccage écologique.
– Le saccage d’un site magnifique qui est attractif y compris pour les plaisanciers, lesquels fuiront dès lors la destination bastiaise. Lier la création de ce port de commerce au réaménagement du port actuel pour la plaisance ne tient donc pas debout. Le caractère répulsif du projet sonnera définitivement le glas du commerce de proximité du centre ville.
– La destruction de la plage de l’Arinella, dernière plage qui reste aux Bastiais, et dont l’aménagement devrait, au contraire, être une priorité, tant pour le bien-être des habitants que pour sa valeur touristique, et donc économique. Les Bastiais des quartiers Sud seront les premiers lésés par cette atteinte inacceptable à leur cadre de vie.
– Une menace permanente sur le lido de la Marana et l’étang de Biguglia,du fait de l’interruption des courants marins par une digue « plein Est » de 500 mètres.
– Une accentuation du tout-tourisme de masse, hyper saisonnier,destructeur de notre environnement naturel et culturel, sans aucune retombée pérenne en terme de développement, en totale contradiction avec les intentions affichées par ailleurs (projet de parc marin, Aires Maritimes Protégées,…). Ces dernières sont présentées par certains comme des « mesures de compensation », alors qu’elles doivent être des orientations nécessaires pour un vrai développement. De plus, ces mesures ne seront, en aucun cas, susceptibles de rattraper les conséquences catastrophiques de ce funeste projet.
Ici encore, tout n’est que mensonges et faux semblants. Enfin, construire une telle infrastructure pour seulement absorber une pointe de trafic de passagers qui partent de Bastia, pour se diriger vers la Balagna ou Portivechju (où des aménagements portuaires sont par ailleurs déjà prévus pour eux), est une aberration. Cela n’aboutira qu’à encombrer un peu plus les routes corses en été, sans aucune retombée économique pérenne.
– Un coût exorbitant, qui s’élevait déjà, au moment des débats, à environ 250 millions d’euros. Un mensonge de plus pour rendre le projet comparable à d’autres. On sait, aujourd’hui, que le coût final se situera entre 500 millions et un milliard d’euros! Dans ces conditions, seul un opérateur privé pourra financer l’opération,et, en contrepartie, en deviendra concessionnaire pour les 50 ans à venir.
– La main mise d’un consortium du type Veolia, Bouygues ou Vinci sur un secteur vital de l’économie corse. Les risques de faillite, de changement de stratégie ou d’actionnaires, et, par voie de conséquence, d’abandon pur et simple du port sont ici bien réels. S’y ajoute,dans tous les cas, une gestion qui privilégiera, une fois de plus, et pour très longtemps, des intérêts étrangers à ceux de la population.
– Un coût social lourd, avec, dans les conditions qu’on vient de définir, une aggravation de la saisonnalité et de la précarité des emplois, du travail dissimulé, des risques au travail, de l’absence de perspectives de carrière.
Cela est d’autant plus grave et inacceptable qu’un projet alternatif existe, répondant en tous points aux impératifs de sécurité et de développement économique souvent avancés fallacieusement pour favoriser tout et n’importe quoi.
A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.
La manifestation organisée sur le site du centre d’enfouissement technique de Vico le 19 septembre à l’appel du collectif Pà un PUMONTE PULITU a mobilisé plus de 350 personnes, dont 264 ont laissé leurs coordonnées.
a mobilisation ne faiblit pas, et nous adressons dès aujourd’hui à l’ensemble des maires des 33 MUNICIPALITÉS une lettre en vue de demander leur soutien, concernant l’utilisation du site qui doit être limitée aux communes de la micro région et dimensionnée en conséquence, sur la mise en place d’un tri sélectif performant limitant la mise en décharge, sur leur soutien aux populations victimes des nuisances.
e collectif invite les citoyens à signer cette pétition afin signifier aux autorités que les revendications ci-dessous doivent être prises en compte dans les plus brefs délais :
-Empêcher l’extension et ramener le projet à une dimension compatible avec le traitement des déchets des 33 communes de la micro région.
-Limiter la mise en décharge, par l’instauration d’un tri sérieux et contrôlé. -Obtenir l’arrêt des nuisances et un suivi objectif par une autorité indépendante. -Obliger les différents intervenants à la transparence contrairement à ce qui a été pratiqué jusqu’à présent.
En Janvier 2007, sortait sur le campus de l’Università di Corsica un nouveau journal militant, celui de « CUSCENZA ». Publié sur Unità Naziunale sur le net en PDF, c’était un journal militant comme A Nazione, U Ribombu et bien d’autres qui ont ponctués la communication du mouvement national.
Née à l’initiative de la Ghjuventù Indipendentista, ce journal avait pour but de donner un espace de liberté à la jeunesse corse. Selon les initiateurs de ce journal à l’époque : « il est très difficile en Corse de faire entendre la voix de la jeunesse, notamment à travers un média comme la presse écrite ». L’objectif de Cuscenza était de donner une opinion sur tous les problèmes qui peuvent toucher la jeunesse insulaire.
Esce oghje u prima numaru di u misincu « Cuscenza » !
A squadra di scrittori hè una squadra di studienti indipendentisti di l’Università di Corsica. Vuliamu fà esce e nostre idee, e nostre riflessione, è rivindicazione. L’aspettu « sarratu » di a stampa prisente in Corsica ùn tuccarà micca à a nostra stampa studientina, è pudaremu parlà di tuttu è ancu di più ! D’altronde, ci pudete mandà i vostri testi (puesie, attualità, infurmazione, prisintazione d’associi, pulitica, ballò, ecunumia, cultura, literatura …), in lingua nustrale o straniere ! U veru scopu di u nostru ghjurnalettu hè di purtà un dibattitu, di pudè discorre à nantu à sugetti d’attualità chì ci intaressanu, è di mette in piazza un locu di sprissione di a giuventù corsa, induva pudaremu truvà i so pinseri è e so sperenze in quantu à l’avvene di u nostru populu è di a nostra tarra, in quantu à u nostru avvene corsu cumunu. Stu cuncettu di federazione di a giuventù intornu à un ghjurnale ùn asiste micca, avemu dunque fattu a scelta di creà lu, è ghjè parquessa chì avemu bisognu di u vostru aiutu. A diffusione in i sfarenti licei di l’isula ci parmette d’esse vicini di a giuventù in generale, è di pudè prisintà à pena a nostra università. L’università di Corsica deve spannà si, ma prima deve esse cunnisciuta da i nostri liceani, è pinsemu chì tocca à l’università, pà via di i sò studienti par undettu, di creà sta leia. L’università di dumane sarà custruita da i liceani d’oghje, ghjè parquessa chì ùn ci vole micca à lascià li da cantu, è chì t’anu u drittu di sprime si à nantu à sugetti chì toccanu à stu stuvigliu d’amparera è di riflessione. L’università di Corsica, cume i licei corsi t’anu specificità propie, è sò i lochi di furmazione di a giuventù. Anu dunque una funzione impurtante in a custruzzione di l’avvene di u nostru populu, ghjè cusì chì oghje ci vole à avè una riflessione maiò à nantu à e strutture d’amparera è di furmazione, cume stuviglii di salvezza di a nostra lingua par undettu. U nostru misincu si saria pussutu chjamà « a voce di a ghjuventù », o altru, ma avemu sceltu « CUSCENZA », chì sprime bè à u nostru parè u scopu di u ghjurnale. U fattu di sprime si à nantu à sugetti diversi d’attualità parmette di sveglià e cuscenze è di furmà u certu spiritu criticu necessariu à ogni parsona chì vole esse libara in e so scelte, in i so parè, in i so atti. U prima numaru, u numaru 00 sarà à pena sfarente di quelli chì vinaranu dopu, chì hè cunsacratu à l’attualità, è à a morte di un militante di u Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica, Anghjulu Maria Tiberi.
Eccu avale vi prighemu una bona lettura di u numaru 00 di “cuscenza”, è spiremu discità à pena a vostra cuscenza !!!!
Noelle Medurio
En 2015, le cyber-journal renaît de ses cendres, voici sa présentation et ses objectifs.
Cuscenza 2015 : Pour qui, pourquoi ?
Le nationalisme corse, pour donner un exemple, a, depuis toujours, notamment sur le plan institutionnel et électoral, été relégué au second plan même sur l’île.
Au cours des différents votes dans lesquels se présentent des candidats nationalistes (du courant indépendantiste ou autonomiste, peu importe.), il n’est pas rare, très franchement, d’observer qu’ils réalisent pour la plus part du temps des scores très peu satisfaisants, laissant la première place non pas aux idées et aux convictions, mais aux besoins de pouvoir et d’argent.
Les causes de ces choix électoraux où les voix vont vers des partis moins « idéologiques » notamment chez les électeurs les plus jeunes, ont déjà vu bon nombre d’études sociales et politiques se pencher dessus.
Les causes nous les connaissons, baisse de la culture politique chez les plus jeunes, apolitisme et abstentionnisme « hors-jeu » en nette hausse, clientélisme attirant les votants les plus démunis, offrant leur vote contre une quelconque promesse d’emploi de sapeurs forestiers ou de balayeur au Conseil Général, ou encore de frigos, comme il en était question dans les temps, et de la même façon aujourd’hui.
Le phénomène du passager clandestin est également à bannir. Celui qui veut obtenir gain de cause doit voter, manifester, agir. Si l’on peut donc aisément admettre notre incapacité à totalement effacer et mettre dehors le système clientéliste de l’île en peu de temps par exemple, il y a un paramètre exposé plus haut où il est possible d’agir, en bien. La baisse de culture politique, causée par une société de consommation toujours plus importante dans l’environnement où nous vivons, peut être travaillée, et le tir peut être rectifié. La société contemporaine nous détourne des vrais problèmes de bien commun en nous orientant vers des écrans de fumée où convergent tous ces mêmes individus dont le manque criant de culture politique cause ce phénomène. Ainsi, il n’est pas rare de constater que pour une manifestation nationaliste défendant l’intérêt commun, le nombre de manifestants ne soit porté qu’à une centaine, pendant que, sur la même île, défilent quelques mois plus tôt plusieurs milliers de personnes pour l’affaire « Whisky le chien », pour ne citer que ça.
En se cultivant, en lisant, en s’informant, en s’intéressant à la politique locale et internationale, une prise de conscience aura lieu, et les prochaines échéances politiques seront peut être de meilleure facture.
Voilà pourquoi Cuscenza, pour réfléchir, pour écrire, pour s’épanouir politiquement dans une société toujours plus agressive et pouvoir être maître de ses convictions et de son destin.
A nostra cuscenza, è speremu da quì à pocu a toia, hè resistenza.