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#Corse « Harcèlement » : à la mairie de Bigluglia, une partie du personnel en grève illimitée cc @stcinfurmazione

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(FRANCE 3 CORSE) Des employés communaux ont débuté une grève illimitée mercredi à l’appel du STC (syndicat des travailleurs corses). Le syndicat dénonce l’absence de dialogue social et estime que ses adhérents font l’objet de discrimination et de harcèlement.

Depuis mercredi, les grévistes de la mairie de Bigluglia grévistes demandent au député-maire Sauveur Gandolfi-Scheit  de revenir, a minima, sur l’organisation du travail : « cette désorganisation des services, le fait qu’il n’y pas de fiche de poste, que l’organigramme ne corresponde à rien, met en difficulté l’ensemble des agents et lorsqu’on travaille mal, lorsqu’on n’est plus en sécurité dans son travail on peut parler de harcèlement », estime Dominique Biaggi, secrétaire national du STC (syndicat des travailleurs corses) de Haute-Corse.

STC-SG-2

« Suite à la création de la section syndicale STC, il y a eu une réorganisation des services qui a un petit peu sortie du chapeau, en quatre jours. Et des gens que l’on soupçonnerait d’être STC ont été mis au placard », poursuit le syndicaliste.

fr3corse

TDR FRANCE 3 CORSE


Gouvernement #Corse « La Corse, Ile Montagne? »

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(Alta Frequenza) La Corse Ile Montagne : une revendication portée par l’Exécutif de Corse et le Comité de Massif, et qui est en passe de devenir une réalité.

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Hier, en effet, les amendements déposés à la nouvelle Loi Montagne de Jean-Michel Baylet et portant reconnaissance de ce statut ont été adoptés par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale. L’un des amendements émanait du président de l’ANEM et les autres plus spécifiques à ce statut de Camille de Rocca Serra et François Pupponi.
JeanFelixAcquavivaCorseCorsica (2)

Ce sont ces deux derniers qui ont été retenus. L’Assemblée Nationale examinera donc la semaine prochaine ce projet de loi et la Corse fera normalement partie du texte. Avec ce statut, c’est toute la spécificité de l’île en matière notamment d’aménagement du territoire ou de fiscalité adaptée en zone de montagne qui sera prise en compte.

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

Gouvernement #Corse – Question Orale @Corsica_Libera « Transports »

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QUESTION ORALE DEPOSEE PAR Mme Julie GUISEPPI Au nom du groupe « CORSICA LIBERA »

OBJET : TRANSPORTS.

Au cours de son histoire, la Corse a constamment été en relation avec l’ensemble de son environnement méditerranéen. Aujourd’hui, nos relations extérieures sont marquées par des déséquilibres • Elles sont de plus en plus concentrées sur certaines destinations. • Dans l’aérien, Paris et Marseille représentent 70% des flux. Notre ouverture en direction du reste de l’Europe est négligeable (13% des passagers).

  • Pour le maritime, une part croissante du trafic (50% pour les passagers et 85% des tonnages de fret) est concentrée sur Marseille/Toulon
  • Les mouvements de passagers connaissent une saisonnalité excessive. En aérien et maritime, les flux représentent 200000 passages en février et 1800000, soit 9 fois plus, en Aout.
  • Nous sommes coupés de nos relations traditionnelles. Alors que l’on invoque sans cesse le faible peuplement de la Corse, nos relations avec la Sardaigne et ses 1.6 millions d’habitants, à 12 km de nos côtes, sont, avec 4% des flux, réduites à leur plus simple expression. Nos transports internes n’ont eux pas fait l’objet de toute l’attention souhaitée et la Corse souffre d’un retard considérable,
  • Notre réseau routier est inadapté et dangereux. Dans ce domaine, les temps de trajet ne correspondent pas aux normes du 21ème siècle. La Corse est coupée en deux à la moindre neige au col de Vizzavona.
  • Malgré les 380 m€ investis ces dernières années, marqués par le scandale des AMG, Le voyage en train prend presque 4 heures pour un Ajaccio/Bastia, comme dans les années 50.
  • Le réseau d’autobus représente seulement 2% du total des liaisons internes.

En dépit de déclarations répétées sur la nécessité de « l’ouverture », nous sommes de fait, canalisés vers quelques destinations. Cette situation limite notre développement économique et transforme la Corse en marché captif avec des incidences sociales négatives. Les situations de monopole permettent la pratique de prix excessifs qui appauvrissent la population et pénalisent notre développement.

Et pourtant, des sommes considérables ont été investies tant dans la continuité territoriale qu’au titre du PEI sans résultats notables. Tout ceci est le résultat de politiques incohérentes. Notre Collectivité ne peut plus se permettre d’envisager les différents moyens de transports indépendamment les uns des autres en fonction des échéances et sans approche globale. M. le Conseiller Exécutif, nous nous félicitons du travail accompli dans le dossier des transports maritime, avec notamment la perspective d’une compagnie publique corse qui permettra d’assurer un réel service public de la continuité territoriale. Il nous faut maintenant réévaluer l’intégralité des politiques de transports et mettre en œuvre, dans les années à venir, des dispositifs cohérents, assurant une réelle ouverture ainsi qu’une inter-modalité des différents moyens. M. le Conseiller Exécutif, pourriez-vous faire état devant notre Assemblée des actions entreprises en ce sens ainsi que des réflexions en cours ?

Par ailleurs, pour ce qui est du réseau ferré, le schéma directeur des investissements sur le réseau ferré, adopté par l’Assemblée de Corse en Juillet 2012, prévoyait une étude de marché relative à la mise en place d’un service de fret ferroviaire régulier. M. le Conseiller Exécutif, cette étude a-t-elle été réalisée ? Si oui, quelles en sont les conclusions ?

Gouvernement #Corse @FemuACorsica « Aide à la mobilité de la formation CTC »

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(27 juillet 2016) QUESTION ORALE reportée, DEPOSEE PAR Mme Muriel FAGNI Au nom du groupe « FEMU A CORISCA»

OBJET : AIDE A LA MOBILITE DE LA FORMATION CTC.

femuACorsicaAssembleeCorse2016 (18)Madame la Conseillère Exécutive, Ma question porte sur l’aide à la mobilité à la formation, le service de la formation professionnelle de la Collectivité Territoriale de Corse ayant publié son programme régional de formations, pour une mise en œuvre à compter du 1er septembre 2016. Ayant constaté que la mobilité peut constituer un obstacle important par les frais qu’elle engendre, la CTC aurait, à notre avis, tout à gagner à investir dans le financement d’une aide à la mobilité. Cela permettrait de garantir un accès équitable à la formation sur tout le territoire, et donner à chacun les meilleures chances de réaliser une formation dans de bonnes conditions. Ce dispositif pourrait consister en l’attribution d’une aide forfaitaire mensuelle, couvrant les frais associés à la formation et répartie entre les transports, l’hébergement et les repas. L’aide devrait bien évidemment être plafonnée mensuellement pour chaque individu, et pourrait varier, à titre d’exemple, en fonction de la distance séparant le domicile du demandeur, de son lieu de formation. Des justificatifs de présence pourraient être réclamés à l’organisme accueillant la formation, afin de contrôler la bonne utilisation de l’aide. Si l’engagement de tous répond aux besoins en développement des compétences du public, ainsi qu’aux attentes des entreprises, le choix des formations sera encore plus riche et plus judicieux, et se révèlera bien plus efficace dans les prochaines années. C’est l’objectif que nous voudrions atteindre, et pour cette raison je me tourne vers vous, Madame la Conseillère exécutive, afin d’obtenir votre avis sur la question.

Muriel FAGNI Au nom du groupe « FEMU A CORISCA»

Gouvernement #Corse @FemuACorsica « VALORISATION DU PATRIMOINE MOBILIER ET IMMOBILIER »

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(27 juillet 2016) QUESTION ORALE reportée et  DEPOSEE PAR Mme Vanina BORROMEI Au nom du groupe « Femu A Corisca»

OBJET : VALORISATION DU PATRIMOINE MOBILIER ET IMMOBILIER.  

femuACorsicaAssembleeCorse2016 (7)Madame la Conseillère exécutive, Comme nous l’avons récemment démontré à travers les délibérations n°16/055AC et n°16/079AC des 11 mars et 15 avril 2016, le patrimoine culturel matériel et immatériel de la Corse nous tient très à cœur. Cependant si l’on dresse un Etat des lieux, les actions menées ont sans doute été nombreuses et de qualité, mais trop discrètes. Or le patrimoine archéologique peut constituer à l’évidence une source de richesse pour l’économie identitaire. Des sites comme Paddaghju avec ses 250 monolithes abandonnés dans le maquis, ou Aleria qui a attiré plus de 60 000 visiteurs en 2015 en sont le parfait exemple, sans compter le site grandiose de Cucuruzzu sur lequel l’Assemblée de Corse a déjà travaillé.

Le patrimoine religieux également, avec des dizaines d’églises et de chapelles qui abritent des fresques, des tableaux ou des statues d’une grande valeur, est confronté à des risques permanents de dégradations, en dépit des efforts accomplis par les communes depuis des décennies, le plus souvent avec l’effort de la CTC. La perte des savoirs faire est une des causes de l’appauvrissement de notre langue, car, et nous le savons que trop bien, quand un savoir disparaît le vocabulaire disparaît également. Face aux risques de dégradations, voire de disparition de ce patrimoine, la CTC a entrepris depuis quelques années de constituer un service dédié, à savoir, le « Centre de conservation préventif des objets mobiliers ». Son implantation a été décidée à Calvi dans le cadre de la réhabilitation d’un ancien fort militaire, le fort Charlet. Les travaux semblent être achevés.

Madame la Conseillère, pouvez-vous nous repréciser d’une part quels sont les projets de réhabilitation des sites archéologiques de la CTC et d’autre part les missions que la CTC entend impulser grâce à cet outil innovant et la date de l’inauguration de ce centre ?

Mme Vanina BORROMEI Au nom du groupe « Femu A Corisca»

#Corse @Sulidarita appelle au rassemblement le 3 octobre « Battini, Tomasini, Verdi »

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Rassemblement de soutien aux prisonniers et recherchés politiques actuellement en procès à Paris.

A partir de 18h00, lundi 3 octobre à Porto-vecchio, aux 4 chemins. Venez nombreux pour dénoncer l’acharnement de l’état français à l’encontre des Patriotes corses !

procestomasini-battini-verdi_pieri8

Associu Sulidarità
30 septembre 2016

Gouvernement #Corse Président @JeanGuyTalamoni « Nous continuons de défendre le principe d’une indépendance fiscale »

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Session de l’Assemblée de Corse 30 septembre 2016  Discours du Président Jean-Guy TALAMONI

Chers collègues,

Hier à Reims, au congrès des régions, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé que la dotation globale de fonctionnement sera remplacée par une portion du produit de la TVA.

Cette mesure va dans le sens d’une responsabilisation et d’un dynamisme fiscal qui va augmenter les moyens financiers de la Corse puisque le produit de la TVA augmente tandis que les dotations de l’Etat diminuent chaque année.

Immédiatement après cette annonce, en conférence de presse, l’actuel et l’ancien président de l’Association des régions, Philippe Richert et Alain Rousset, ont rappelé que la Corse était à l’origine de cette demande. C’est vrai. Nous préconisons la territorialisation de l’impôt, c’est-à-dire l’affectation au budget de la CTC du produit des impôts payés par les Corses.

Le 19 décembre 2014, l’Assemblée de Corse a adopté un projet de réforme fiscale qui reprenait la proposition des nationalistes. La délibération portait sur le remplacement de la Dotation Globale de Fonctionnement et de la Dotation Globale de Décentralisation par une somme égale prise sur le produit de la TVA.

Le rapport faisait état des principaux impôts prélevés en Corse en 2013 et représentant 90% des sommes collectées en Corse : – Impôts locaux : 260 M€ – TVA : 310 M€ – Impôts sur le revenu : 235 M€ – ISF : 11 M€ – Impôt sur les sociétés : 121 M€ – TIPP : 150 M€

Au total, plus d’un milliard d’euros, avec des perspectives d’évolution positive à horizon 2020 : +3% pour l’impôt sur le revenu, +2% pour la TVA, stabilité pour l’impôt sur les sociétés.

Nous le voyons, la décision de Manuel Valls ne répond que partiellement à notre délibération de 2014. Si nous nous félicitons d’avoir été précurseurs, nous maintenons qu’il faut désormais aller plus loin.

Pour notre part, nous souhaitons que ce dispositif soit élargi à l’intégralité de la TVA, à la DGD et à d’autres formes d’imposition. Nos demandes demeurent donc les mêmes et nous continueront à les formuler au gouvernement.

Hier à Reims, le Premier ministre a rappelé la responsabilité des élus en matière de développement économique et d’emploi. Depuis toujours nous voulons assumer cette responsabilité : nous ne voulons pas dépendre des dotations de l’Etat mais, au contraire, disposer de nos propres moyens financiers afin de pouvoir faire nos propres choix.

Nous continuons de défendre le principe d’une indépendance fiscale, c’est-à-dire le maintien en Corse des impôts produits et perçus ici. Nous défendons aussi le principe d’indépendance financière qui nous permettra d’avoir des ressources dynamiques avec un réel potentiel d’évolution.

Lors de la dernière réunion avec les services de Jean-Michel Baylet, nous avons demandé un calcul nouveau pour la ration d’autonomie financière. Nous attendons une réponse dans une semaine.

Nous avions déjà demandé à Jean-Michel Baylet une contribution égale à celle des autres dans le redressement des finances publiques. Ce n’est pas le cas aujourd’hui puisqu’un corse paye 4 fois plus que la moyenne des français. Enfin, nous avons défendu l’idée d’un dispositif pour la fiscalité du patrimoine et la résolution du désordre patrimonial. Aujourd’hui, à 12h30, nous aurons une seconde réunion avec les parlementaires corses pour construire une solution urgente et durable pour tous les Corses.

Après l’annonce de Manuel Valls, plusieurs de nos demandes sont toujours d’actualité et nous les reformulerons à l’Etat. Nous le répétons : il ne s’agit pas de ne pas payer d’impôts ; nous demandons simplement au gouvernement la possibilité de gouverner notre pays et de gérer nos propres problématiques avec nos propres moyens.
Hier, à Reims, nous avons un peu avancé dans ce sens et je voulais en informer notre assemblée.

Île-montagne

Le 27 septembre dernier, la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a reconnu à la Corse le statut d’île montagne. Je veux saluer ici l’engagement du député insulaire François Pupponi dans la défense de nos spécificités. Cette décision favorisera le développement économique et social du massif. Il nous faut désormais donner à cette reconnaissance physique un contenu financier et fiscal permettant l’aménagement de nos villages et le mieux vivre de leurs habitants.

Le même jour, nous avons appris une autre bonne nouvelle pour le Niolu et les Deux-Sorru. Je veux parler de la naissance du fils d’Anna Maria et de Petru Antone Tomasi. Souhaitons la bienvenue à Ghjacumu Petru !

Je vous remercie.

Président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni

*Seul le discours prononcé fait foi

#Corse Pierre Paoli, prisonnier politique, libéré et assigné à résidence

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(30 septembre 2016) Pierre Paoli, prisonnier politique, membre de Corsica Libera, a été libéré sous contrôle judiciaire simple, assigné à résidence à Nice…

(article du 13 août 2016) Il y a un an, en juillet 2015, Pierre Paoli, 63 ans, prisonnier politique, obtenait du juge en charge de son dossier, une demande de libération, d’assignation à résidence, avec bracelet électronique. Demande refusée par le parquet, représentant du ministère, presque immédiatement.

Pierre Paoli à sa libération le 30 septembre 2016
Pierre Paoli à sa libération le 30 septembre 2016

En ce mois d’août 2016, la justice récidive, le juge instructeur demande sa libération, et le parquet, représentant du ministère, fait de nouveau appel. Pierre Paoli reste donc en prison dans un dossier vide, dont l’instruction est en sommeil, dans une prison où il est le seul corse, enfermé 22h sur 24. (libération acceptée fin de semaine dernière, appel de la libération immédiate du Parquet, confirmation du refus ce 16 août)

Alors que le gouvernement Corse (Corsica Libera et Femu A Corsica) s’est engagé loyalement dans une volonté constructive de recherche d’une solution politique à la faveur de l’importante initiative prise par le FLNC, le gouvernement colonial qui maîtrise et oriente, l’action de la juridiction spéciale de l’anti terrorisme à traduit par des manœuvres répressives, sa vision sur la perspective d’engager en Corse une autre politique et de saisir l’opportunité de mettre fin à un conflit historique afin de s’engager résolument sur le chemin de la paix.

« Transfèrement accepté, puis refusé. L’acharnement répressif en marche »

Fin juillet 2016, alors que la demande de transfèrement était acceptée par le juge en charge de son dossier, c’est au tour de l’administration pénitentiaire de la refuser.

En février 2016Pierre Paoli est passé devant le juge qui a renouvelé son mandat de dépôt de 6 mois alors même qu’il avait ordonné quelques mois auparavant sa libération…

En décembre 2015 une soixantaine de personnes du monde sportif, proches et militants de Corsica, se sont réunis à Ajaccio en soutien de Pierre Paoli à la demande de l’avocat du détenu et militant nationaliste. Quelques jours avant la victoire du mouvement national aux élections territoriales, cette mobilisation avait pour but de rappeler le délit d’opinion pour lequel Pierre Paoli était en prison, avec un dossier vide.

PierrePaoliCorsicALiberaCorse

Depuis le mois de juillet 2015 en effet, plus aucun acte d’instruction n’a été effectué, ni par le juge ni par les enquêteurs. Les nombreuses demandes de mise en liberté qui ont été déposée ont été rejetées au motif exprès que « des actes vont être réalisés dans les tout prochains jours ». Ajoutez-y encore les fouilles réitérées et sans motif de sa cellule, voire le changement intempestif de celle-ci. Ajoutez-y enfin l’interdiction illégale qui lui est faite de disposer de son dossier en cellule. « On s’aperçoit aisément de l’incohérence de sa mise en détention, sur la base d’éléments peu probants, liés à l’inconséquence et à la légèreté de la rumeur publique, à tel point que dernièrement son magistrat instructeur, a lui-même ordonné sa mise en liberté surveillée, avant que le parquet, représentant du ministère, ne s’oppose à cette décision. Dans ce cas il est clair que cette décision est marquée du sceau de l’acharnement politique. »

Juillet 2015 : Son cas a été réexaminé au début du mois de juillet et s’est soldé par une ordonnance de remise en liberté, avec assignation à résidence sous surveillance électronique, du juge antiterroriste Alain Gaudino. Celui-là même qui l’a mis en examen pour participation et financement d’une entreprise terroriste et extorsion de fonds. Le parquet avait fait appel de cette ordonnance. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a rejeté cette demande de remise en liberté. (Conférence de presse de Corsica Libera)

Février 2015 : Interpellations (<– lien ici) de militants de Corsica Libera, dont le secrétaire national et membre de l’Exécutif, Pierre Paoli. Mobilisations, communiqués de soutien. (<–lien ici)

De son interpellation le lundi 16 février à sa mise en détention provisoire, voici le récapitulatif de la semaine de mobilisations en photos et vidéo sur ce lien ici

La revue de presse et les communiqués du mouvement national sur ce lien ici ainsi que tous les articles qui concernent Pierre Paoli, sur ce lien ici


#Corse Marc Ganu, prisonnier politique, libéré sous contrôle judiciaire.

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(article du 30 septembre 2016) Marc Ganu, libéré sous contrôle judiciaire. Il peut rentrer chez lui sur sa terre.

Ganu Marc était incarcéré à meaux jusqu’au 12 août 2016, 48 ans. Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE. Libéré provisoirement le 12 août pour être réincarcéré le 16 sur appel du parquet, relais du Ministère.

(article du 16 aout 2016) Le 12 août l’Associu Sulidarità publiait sur son compte « Marc Ganu, (48 ans), incarcéré depuis novembre 2013, a été libéré aujourd’hui provisoirement avant son passage mardi devant la chambre d’instruction qui décidera de son maintient en liberté,ou non ».

Aujourd’hui en plus de refuser les libérations des prisonniers politiques, Pierre Paoli et Emmanuel Peru, la justice coloniale vient de confirmer le maintien en détention de Marc Ganu et donc de sa réincarcération. 6 prisonniers ou anciens prisonniers politiques sont « fichés S »

prison repression liberta liberation-corse

Ganu Marc incarcéré à meaux jusqu’au 12 août, 48 ans. Interpellé le 23 novembre 2013, en préventive, né le 15 février 1968, 5 enfants, originaire de SARTE. Libéré provisoirement le 12 août pour être réincarcéré le 16 sur appel du parquet, relais du Ministère.

 I Scrianzati

#Corse – « Des chiffres et des libérations »

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« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ». 9 libérations depuis janvier, pour 4 rien qu’en septembre

10 000 personnes dans la rue avec plus de 200 appels à manifester, au moins 170 communes pour l’amnistie, une campagne internationale, des motions votées à l’Assemblée de Corse sous l’ère Giacobbi, revendiquées sous l’ère du gouvernement Corse de Simeoni et Talamoni. Un abandon de la lutte armée des FLNC(s), une prise de pouvoir par les urnes par le mouvement national.

Un Premier Ministre français en période électorale qui tient à « saluer les deux Présidents et le nouveau climat qui concerne aujourd’hui la Corse » sous cette même Présidence.

Les indicateurs pourraient laisser penser à un revirement politique. Ou du moins à un fléchissement politique. Un peu avant la Présidentielle.

Reste que, loin des 60 prisonniers politiques milieu des années 2000, il reste quand même 16 prisonniers politiques dont 5 seulement sont incarcérés  à Borgu, des assignés à résidence (5), libérés sous contrôle judiciaire (5) des recherchés… 3 patriotes sont actuellement en procès depuis le 28 septembre, d’autres le seront dans les mois ou années à venir, certains sont libérés sous contrôle judiciaire. Et plus d’une vingtaine de personne restent mises en examen depuis 2014 dans divers dossiers « politiques », des simples manifestations aux enquêtes de la Sdat.

Le combat n’est pas terminé, loin de là. La mobilisation doit continuer.

« Des chiffres et des libérations » mais pas que, en 2016 et depuis 2014

20 interpellations depuis janvier (76 depuis juin 2014),
1 incarcérations ( 13 depuis juin 2014) #Ganu*1
9 libérations (15 depuis juin 2014) #Ganu*2
5 assignés à Résidence, ~5 sous contrôle judiciaire
2 rapprochements (7 rapprochements depuis juin 2014),
4 mises en examen (+ de 19 mises en examen depuis juin 2014)
Des patriotes fichés S
Des patriotes sous contrôles judiciaires…. mais libres
Des patriotes en procès… d’autres à venir.

Derrière ces chiffres il y a des familles, des amis, des parents qui aimeraient que le processus de paix se mettent enfin en place

I Scrianzati

#corse Bastia/Nice « Quand Furiani sentait bon la bombe agricole » par PZD #SCBOGCN #OGCNSCB

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(Article d’unità naziunale reprenant le site des Ultras Bastiacci ) L’accès au stade Armand Cesari de Furiani était interdit samedi 26 octobre 2014 aux supporters de l’OCG Nice (L1) pour le match contre le SC Bastia, comptant pour la 11ème journée de championnat, en vertu d’un arrêté préfectoral afin d’éviter des « troubles graves à l’ordre public ».

Cari amichi,

bombagrikol_1après avoir évoqué les principaux faits d’armes des supporters du Sporting (et il y en a encore bien d’autres !) d’Alès à Furiani, en passant par Marseille, guidés par le glorieux Pierrot Bianconi, j’évoquerai aujourd’hui la plus ancienne et la plus féroce RIVALITE qui nous aient jamais opposé à un club PINZ : j’ai nommé l’Olympique Gymnaste Club de Nice , soutenu par les (peu fidèles) étrons qui garnissent les tribunes du Stade du Ray.

Ce qu’il faut bien avoir à l’esprit lorsqu’on se penche sur cette légendaire rivalité, c’est le CONTEXTE tout à fait particulier, et propre à la ville de NICE, qui a permis de la faire émerger.

Très tôt en effet, la présence corse au bord de la Baie des Anges s’ est faite sentir : Nice était le siège des grandes facultés (médecine, droit, lettres) et la principale destination d’études pour nos pères, qui étaient contraints et forcés de s’exiler pour survivre (suite à l’historique et bicentenaire fermeture di l’Università di Corti), il va sans dire que la turbulente jeunesse corse commença, à partir du début des années 70, à faire parler d’elle (« Sportinguement » et politiquement (C.S.C) parlant ! ).

Or, il faut savoir que Nice s’est toujours fait remarquer par son caractère bourgeois et supérieur (un peu comme Paris) qui lui a toujours fait appréhender les autres de manière hautaine (phénomène aggravé de plus par le véritable envahissement, à partir des années 60, de la cité par des hordes de vieux acariâtres venus du Nord de la Gaule, enthousiastes à l’idée d’enfin pouvoir mourir au soleil). C’est pourquoi les corses, cette « sous-race italienne » (épithètes souvent entendus à l’époque), si bizarre et par certains côtés si barbare, formaient une communauté à la fois enviée (pour son esprit de clan, sa solidarité, et son pouvoir politique (ex: le père d’Y.Colonna)) et détestée (pour ce même pouvoir politique, sa tradition de gangstérisme, et enfin sa légendaire « fainéantise » (hum !)).

Dans ces conditions, et compte tenu de l’ardeur des supporters bleus de l’époque, les DERBYS Nice-Bastia s’avérèrent être des matches particulièrement EXPLOSIFS, de véritables corridas, qui marquent aujourd’hui encore des générations de corses. Ces histoires, maintes fois évoquées par les anciens, sont souvent connues des jeunes corses d’aujourd’hui, mais de manière fragmentées et incomplètes dans la durée. Il se peut donc que j’en oublie, mais les évènements les plus marquants dont j’ai eu connaissance, ou auxquels j’ai directement participé, se situent en 1971, 1977, 1992 et 1995.

Avant moi, mon grand-père, mon père et mes oncles ont tous été de véritables acharnés du Sporting. J’ai donc grandi dans une atmosphère teintée de bleue, où les anecdotes étaient foison. C’est un peu de leur mémoire que je vous fait partager aujourd’hui, particulièrement celle de mon père, qui, avec des milliers d’autres (les votre sûrement !) était étudiant à l’époque.

NICE – BASTIA 1971 :

Souvent les Nice-Bastia étaient chauds à l’occasion des matches de championnat (les deux équipes étaient en D1), mais aussi, et surtout, en Coupe de France. Le hasard voulant que plusieurs fois les deux équipes se croisent dans cette compétition, les affrontements s’exarcèrberent. C’est ce qui se produisit cette année là (en 16ème ou 8ème je crois), mémorable entre toutes.

C’est par milliers que le peuple bleu, appuyé par sa diaspora étudiante, envahit les gradins de la tribune Nord,

Placé au dos du quartier de Saint-Sylvestre. Toute la fine fleur de la jeunesse corse et là, et elle donne de la voix (entre autres (mais oui !) François Nicolai, Jean-Martin Verdi, et tous ceux qui feront la politique patriote corse les années suivantes (Léo Battesti, Pierre Poggioli, Vincent Stagnara…).

Comme tous les derbys de l’époque, le match est ultra-viril, et les équipes ne se font pas de cadeau. L’ambiance du terrain se communique bientôt aux gradins, où les supporters du Sporting commencent à s’exciter passablement. Dans le courant de la deuxième Mi-temps, un incident met le feu aux poudres, et le peuple bleu commence à se chauffer avec les toujours très aimables Gardes Mobiles de l’ère Pompidou (pas des poètes à l’époque). Les provocations se multiplient, et de part et d’autres du grillage les noms d’oiseaux volent, pour ne pas dire les matraques et i pugni alzati.

Le climat est lourdement deletere, lorsque à 5 minutes de la fin, et alors que le Sporting perd, les bleus, arborant tous de superbes rouflaquettes, pattes d’eph, et tous capiluti, commencent à scuzzuler le grillage avec force afin de REGLER les comptes avec la maréchaussée locale et d’ENVAHIR LA PELOUSE !!!!!!!. Pendant de longues minutes le brave barbelé résiste, mais sous le poids des furieux, il ne tarde pas à plier, puis à s’ECROULER .

Sous l’œil halluciné des flics, qui n’en reviennent pas de tant de férocité et de scimità, et des insultes des braves habitants de Nice, les premiers éléments commencent à enjamber l’obstacle pour en découdre, et c’est bientôt l’ EMEUTE !!!

Comme à chaque fois en cas d’affrontements urbains, les charges et les contre-charges se multiplient,

entrecoupés de moments de calme. Au cours de l’un deux, un Garde mobile un peu téméraire (un grand noir baraqué) se prenant pour Conan le Barbare, provoqua les bleus les plus proches de lui, en leur promettant qu’au premier geste suspect, il se chargerait lui-même de rosser les coupables. Il lui fut répondu par un jeune corse moustachu très connu à l’époque (un type du Marché je crois) et qui était 2ème ou 3ème dan de karaté, qu’il n’avait qu’à mettre ses actes en accord avec ses actes. Sur de son coup, le gorille s’avance et est accueilli par … un fantastique CALCIU DRAGONBALLZ-ISE qui l’envoie sbouler tout en bas des marches !!!!!!!!!! Vexés ses collègues entreprennent de laver l’affront, et les azzuffi se prolongèrent à nouveau.

Les incidents de ce match eurent un retentissement considérable dans le petit monde bourgeois et aseptisé de Nice. En bons Pinz qu’ils étaient , les Niçois unanimes se répandirent en plaintes et en dénonciations (qui fleuraient bon le racisme) sur « ces corses qui sont tous des assassins », et qui de toute façon « n’avaient jamais été bons à rien » (sinon à administrer leur pays et leurs colonies, et à mourir pour eux en 14). La trace de ce match fut vivace : de simple antipathie réciproque, on passa à un CONTENTIEUX en bonne et due forme qui continue encore aujourd’hui !!!!

NICE – BASTIA 1976 :

voici comme prévu le second volet des légendaires matches contre les Aiglons (pas d’autre mot !) niçois. Comme le précédent, ça ne va pas manquer de piment, à la différence près que cette fois-ci, il s’agit de l’aller ET du retour ! Une erreur m’avait fait dater ce match en 1977, mais après information auprès de qui de droit, il s’agit en fait de l’ année 1976. Attachez vos ceintures…..

Le premier acte de ce mythique Nice-Bastia dont j’entends parler depuis que je suis gosse, à pour cadre le Stade du Ray, à l’occasion d ‘un 8ème de finale de Coupe de France (encore).

Une fois de plus, tels des morpions sur le crâne de T. Roland, les bleus envahissent les gradins de la Tribune Nord, sous la bronca des braves pinz azuréens. Le souvenir de 71 est toujours vivace, et dans l’intervalle, en championnat, les « embrassades » à la sortie du stade n’ont pas manqué.

Sur le terrain, les deux effectifs sont de talent : un subtil mélange de techniciens et de tendres bouchers apporte une touche explosive et prometteuse à cette rencontre.

Côté niçois, les internationaux ne manquent pas, tels le vieux DOUIS (dont on va reparler), le fringant attaquant de l’Equipe de Gaule M. MOLITOR (dont on va reparler itou), et un Yougoslave athlétique et moustachu KATALINSKI (dont on va reparler derechef !).

Côté Sporting, les hommes de légende sont là : le divin Claude PAPI, le placide Charlot ORLANDUCCI (surnommé aujourd’hui le Roger Couderc du pay-per-view), le sensationnel ailier kanak Jacques ZIMAKO, et enfin le STRATOSPHERIQUE Dragan DZAJIC, qui effectuait sa première saison sous les couleurs bastiaises.

Le match commence, et on comprend d’entrée, vus la violence des premiers chocs et les cris d’animaux qui s’échappent de la Tribune Nord, qu’il ne s’agira pas d’un match pour les Laurent et les Lachuer. Très vite l’arbitre doit presser le pas sur les contacts car les protagonistes (voire les « belligérants ») ont des velléités bianconesques. Néanmoins ça joue au ballon, et même bien : en effet, les bleus notamment font passer le frisson dans la RAY ( du cu* ) des défenseurs rouges et noirs. Admirablement orchestrés par l ‘inoubliable PAPI, les deux flèches DZAJIC et ZIMAKO, donnent le tournis à leurs gardes-chiourme, et centrent régulièrement pour le brave Fanfan FELIX cugnumàtu  » U CAPU D’ORU ».

La première mi-temps s’achève sur quelques contacts virils, et tout le monde met à profit « les citrons », pour élaborer une stratégie. Côté bleu, on ne peut que continuer dans la voie des contres, qui peuvent peut être permettre d’engranger un précieux sésame en vue du match retour sur nos terres. Côté niçois par contre, les consignes semblent différentes, et le mot d’ordre semble être de fracasser les deux cerveaux de l’équipe: Dzajic et Papi.

En effet, toute la seconde mi-temps consistera en une démolition des deux stratèges. Le libero KATALINSKI charge sans discontinuer le frêle Claude, tandis que DOUIS se prend pour le regretté P. BIANCONI et semble envisager de mettre un terme à la carrière du prodigieux belgradois. On attend une réaction de l’arbitre, mais celui-ci « bizarrement » se met à chanter du Steevie Wonder !!!!!

Très vite ce scandale devient insupportable pour les joueurs bleus, pour qui pleuvent les jaunes (il parait que ça va bien avec le bleu…), pour l’encadrement du Sporting (où CAHUZAC et J. FILIPPI sont en pleine sbattulance) et pour bleus des tribunes, étroitement surveillés par les forces de l’ordre (pas fous les pinz) qui ont sûrement du faire electrifier le grillage.

Afin de ne pas hypothéquer nos chances au match retour, les bastiais, résignés, font de la résistance, mais subissent maintenant les assauts des azuréens, galvanisés par la fratellenza de l’arbitre. Le match, qui tournait à la straziata, devient bientôt un vrai CALVAIRE, et coup sur coup le Sporting encaisse DEUX BUTS !!!! Une bien mauvaise affaire pour nous, qui met les sangs à tout le monde. Le match se termine sous les vivats des Pinz, et sous les menaces des bleus, qui mieux que personne savent que la roue tourne et que sur la route des quarts il y a ….FURIANI !!!!!!

Deux semaines plus tard, c’est un Furiani habilement conditionné (même s’il ne faut pas trop se forcer) par le club et par la vox populi qui attend de pied ferme les matraqueurs de l’aller. Dès l’atterrissage à l’aéroport, quelques capiluti patibulaires, qui étaient venus par HASARD, se font les prophètes du malheur auprès de la délégation niçoise en leur parlant d’évènements surnaturels et spécifiques à la Corse ( on serait le DOUZE du mois, à l’EST c’est de la BOMBE bébé, on aime les activités AGRICOLES…..). C’est donc un peu plus grisâtres qu ‘à l’accoutumée que les joueurs rejoignent le car antédiluvien qui se propose de les amener dans l’ANTRE. Comme contre LAVAL il y a quelques années, le chauffeur se refuse à accompagner ses hôtes jusqu’à la porte de la Tribune EST sous laquelle se situent les vestiaires. Habilement avertis, les pensionnaires de notre légendaire tribune se préparent à la battue, et c’est sous une grêle de projectiles que les Robocop de l’aller gagnent leur vestiaire, l’air beaucoup moins fier. Exercés au maniement des petronche , des fusées eclairantes et des B.A, les bleus, comme à la foire, ont pour objectif KATALINSKI et DOUIS auxquels on promet un voyage dans l’au-delà. Ce dernier notamment, qui se croyait sorti d’affaire , reçoit avant de rentrer au chaud (c’est le cas de le dire !) une monumentale petronca en pleine faccia !!!!!!

Pendant l’échauffement des joueurs, c’est encore pire, on assiste à une étrange pluie de bombes dont on certifie qu’on use pour tuer les taupes, et DOUIS voit s’ouvrir devant lui les portes de l’ENFER. Aux dires des gens présents, ce n’est pas tant l’ambiance vocale (qui n’ a jamais été trop notre fort ) qui les a particulièrement impressionnés, mais plutôt la scimità ambiante et une pression insoutenable, comme on ne savait la mettre que chez nous (à l’usu 5 Mai). Résultat des courses, lorsque DOUIS rentre aux vestiaires, lui seul sait qu’il ne refoulera pas de si tôt la pelouse. En effet, alors que les deux équipes s’avancent et que le stade s’embrase, on constate avec STUPEFACTION que les Niçois ne sont que 10 !!!!!!!!!!!!!!!! Philosophe, le Préfet BONNET du match aller, inspiré par la lecture de Kant et se métamorphosant subitement en Ours CAJOLINE a décidé finalement que la vie était trop courte pour la risquer trop TOT !!!!!!

Parenu fole, ma ghjè cusi ch’elle si sò passate e cose ! Forts de leur avantage numérique, remplis de stizza et avides de laver l’affront, portés par un public merveilleux et si taquin (!) les bleus SURVOLENT la rencontre, et enfoncent les niçois. Vont-ils pour autant parvenir à renverser la vapeur et à créer l’EXPLOIT, vous demandez-vous tous ?

Cazes et Orlanducci font les hommes-luges sur les tibias pinz, Dzajic et Zimako, particulièrement remontés, font des PRODIGES, à chaque attaque la EST aspire le ballon vers les filets adverses (où le goal se dit, vu ce qu’il reçoit, que finalement TOUTATIS n’est pas gaulois, mais bien corse) et le Sporting déchainé l’emporte finalement QUATRE A ZERO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Impossible aux dires de mon père de décrire l’ETNA-STROMBOLI-VESUVE que Furiani fut ce soir-là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

FORZA BASTIA PIÙ CH’È MAI !

A LEGENDA DI FURIANI UN PÒ MICCA SPARÌ CUSÌ !!!!!!

PZD

 

(…)

by @Lazezu 

 

#corse Bastia/Nice « Quand Furiani sentait bon la bombe agricole » par PZD – Partie 2

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(Article d’unità naziunale reprenant le site des Ultras Bastiacci ) Voici le 3ème volet de nos aventures niçoises, de loin le plus MEMORABLE d’entre tous ! Une invasion, du bleu, du blanc, du suspense, la victoire, des azzuffi par dizaines, tels sont les ingrédients de ce 8ème de finale de Coupe de France, qui est entré dans la légende du Sporting.

BASTIANICE190915 (64)En 16ème de finale, le Sporting avait bouté hors de la Coupe la formation de D1 de Toulouse, où s’illustrait déjà le guignolesque Barthez. Une bonne ambiance, une victoire nette et sans bavure (2 buts de Mangione), une équipe sure de son football: tout laisser à présager, sinon un grand parcours en Championnat, du moins un beau parcours en Coupe. Au moment du tirage des 8èmes, il va sans dire que les supporters attendaient que le sort ne designe que deux équipes: MARSEILLE, contre qui nous brulions d’en découdre, et bien evidemment NICE, contre qui ça avait legerement « frusté » en Championnat quelques mois auparavant.

Comme nous l’esperions tous, le sort designa NICE, et bientôt les grandes manoeuvres commencèrent. Déjà en pleine frénésie politique (les Regionales de 92 et le statut Joxe) la Corse ne parla bientot plus que de ce match, qui très tôt s’annonca être une INVASION programmée.

A Bastia le Sporting redevenait à la mode (pas mal de petits traitres qui s’interessaient à l’OM estimaient maintenant que le bleu foncé, c’était bien mieux que le bleu pale) et c’était à qui faisait des pieds et des mains pour participer à l’aventure. L’annonce faite par la SNCM d’une mise à disposition d’un navire ne fit qu’augmenter la passion autour du match, et dès la mi-Fevrier on savait que quelque chose de SPECIAL allait se produire..

Pendant que tout Bastia se préparait à l’invasion, sur le continent les bleus s’affairaient : les sections TESTA MORA de Nice et d’Aix bien sur, mais aussi les supporters de Paris, Lyon et de toute la Gaule. Le bruit se répandant que le bateau serait plein, l’angoisse etreint les supporters: Y aura-t-il assez de places au stade pour abriter toute cette faune ?

BianconiPierrotMimoria (12)

Dans les jours précédants le match, nous eumes confirmation que toute une tribune laterale, le Pesage ESt (et oui !), qui contenait environ 3500 places, nous serait reservée. Tout le monde poussa un ouf de soulagement : rien ne pourrait entraver maintenant notre marche en avant.

Arriva enfin le jour du match : la veille le navire « Ile de Beauté », était parti de Bastia absolument BONDE. Toute la jeunesse bastiaise, de Haute-Corse et même du Sud se trouvait embarquée, avec force drapeaux, pétards et autres bombes agricoles. Très vite un constat s’imposa: il n’y aurait pas assez d’alcool pour satisfaire tous les scimuliti naviguants !!!!!! Une ambiance assez sympathique et meme « sborgnesque  » s’instaura rapidement , et tout le monde fantasma sur le match du lendemain. Que le Sporting gagnerait , voilà qui ne faisait aucun doute pour les supporters. Non, la grosse question c’était : y aura t-il des incidents et si oui, dans quelle proportion ? Chacun y allait de son délire, et malheureusement une ou deux cabines furent detruites par des bleus qui ne surent pas retenir leur impatience.

Au petit matin, le bateau spunta dans le port de Nice, certains se tenaient de belles tronches de panizze, et d’autres, qui avaient dégueulé tripes et boyaux étaient de vrais fiadunetti ambulants. Sur le quai, certains parents, amis, ou etudiants expatriés attendaient les nouveaux Vikings, sous l’oeil désabusé et bovin des habitants de la ville de la salade. Afin de signaler leur proche débarquement les bleus (c’est logique) firent mugir les cornes de brume et bien sur expedièrent en guise de préambule quelques Bombes Agricoles bien senties !!!

Une fois sur le sol de Gaule, la meute joyeuse et ethylique se scinda en multiples groupes et commenca à deambuler dans toute la ville. Sous l’oeil spaventatu et interloqué des Pinz les hordes se croisaient et se macagnaient, tout en se posant LA question: « ils ont où les supporters nicois ? ». Certains avaient beau répondre: « comme d’habitude, planqués », l’inexorable quête se poursuivait.

Dans le milieu de l’après-midi, tout ce joli monde reçut peu à peu le renfort des supporters qui avaient choisi la voie des AIRS. Les vols de la CCM avaient en effet été multipliés par 3, et celà ne fit qu’ajouter au décorum bleu et blanc de la ville.

Pour tout dire, l’après-midi fut relativement tranquille. Relativement, car quelques bleus surexcités faisaient quand même des leurs : à qui avait été protagoniste d’un joyeux azzuffu avec quelques maghrebins des sinistres quartiers de l’Ariane, Pasteur, ou Las Planas (à visiter) qui comme chacun se prennent pour les patrons en Gaule, à qui jetait des oeufs sur les autobus de transport niçois, à qui penetrait à l’interieur du très chic et très bourgeois Lycée Massena, se disputait avec le personnel, et detruisait une partie des infrastructures !!!!

Ce vandalisme fut toutefois relatif, et bientot arriva l’heure de converger vers le Stade, situé dans le Nord de Nice, en plein Quartier Saint-Sylvestre.

Nous sommes maintenant à peu près une heure 1/2 avant le match, et la pression MONTE. Chemin faisant les macagne fusent à l’encontre des supporters rouges et noirs, qui rasent les murs. Une fois loins, ces derniers insultent, quelques bisco professionnels leurs courent après, mais en vain. De toute façon il serait vain de chercher des incidents car très vite on constate le vaste dispositif des forces de l’ordre. Le match est bien entendu classé à hauts risques, et l’avenue qui sert de liaison entre la Tribune Sud (la tribune des  » ultras  » niçois) et notre Pesage est à la fois barrée, et envahie de cars de CRS.

Devant l’entrée de notre tribune , les grilles (d’un bleu ciel horrible) sont fermées, et bientôt nous nous retrouvons plusieurs centaines agglutinés et on voyait dépasser les hampes de centaines de drapeaux. Comme nous ne sommes pas un peuple patient, nombreux sont ceux qui se plaignent, et qui veulent à tout prix entrer. La sécurité et les flics s’y opposent, mais bientôt certains des premiers rangs, incazzati, commencent à scuzzuler avec force les grilles !!!

Ce qui devait arriver arriva, la Securité paniqua, et faisant fi des consignes, commença à entrouvrir les grilles. Tout le monde tentait de  » s’enfrougner « , lorsque les flics donnèrent un contre -ordre !!! A notre grand dam les portes nous furent claquées au nez, et la scuzzulata recommença. Seulement plusieurs dizaine de bleus avaient réussi à pénétrer à l’intérieur de l’enceinte et s’étaient installés. Refusant ostensiblement d’obéir à la sécurité, il fallut l’intervention au micro de feu le Président J-F. Filippi pour les faire sortir !!

La manœuvre ne réussit que partiellement, et vu que nous étions à bout, enfin les grilles s’entrouvrirent.

Tout le monde dès lors se rua comme des affamés sur les pains au chocolat du « Babaorum  » un lendemain de sborgna. Le but était d’une part de trouver les meilleures places pour accrocher les innombrables BANDEROLES (qui a l’époque étaient très à la mode ) et surtout pour échapper à la fouille des flics. Tout le monde était outillé comme pour la guerre du Vietnam, et les objets illicites étaient foison. Dans mon sac à dos se trouvaient la banderole de mon groupe, deux bombes agricoles, et un fumigène blanc énorme qui provenait d’un stock de l’armée. A côté de moi, un type espérait lui aussi forcer la fouille car il avait apporté 15 paquets de mammouth !!!!!

Une fois arrivés devant les escaliers qui conduisaient à la tribune, nous nous rendîmes compte avec stupeur qu’il y avait un deuxième barrage filtrant au sommet des escaliers !!! Les flics, au courant de notre réputation d’artificiers en tous genres, prenaient leurs précautions. Je commençais à me sentir mal pour les objets contenus dans mon sac, lorsque nous assistâmes à une scène IREELLE, que je n’ai plus jamais revue depuis. Au moment où nous grimpions, des dizaines de mains anonymes appartenant à des bleus qui étaient déjà passés se tendirent vers nous afin que l’on puisse entrer notre artillerie en toute impunité !!!!! Sans refléchir je tendis mon sac à bout de bras, qui fut immédiatement happé avidement par un supporter qui rapidement me montra sa faccia pour que je puisse le reconnaître une fois le CRS franchi !!!!

Hélas les pandores abbanbanés se rendirent compte qu’ils se faisaient mystifier, et se firent beaucoup plus agressifs . Ils commencèrent à scuzzuler tous les bleus porteurs d’objets en cherchant furieusement des objets contendants. Je franchissais la fouille sans encombre, lorsque le bleu à coté de moi se fit confisquer son drapeau du Sporting 78 ( celui avec les écussons de Torino, Newcastle…) sous prétexte que le manche était en bois !!!!

Or, à l’époque les hampes n’étaient pas réglementées comme aujourd’hui, et cela était particulièrement abusif ! Nous étions plusieurs à intervenir auprès du gentil CRS pour qu’il restitue la bandera, lorsque le flic haineux jeta le drapeau comme un javelot sur la… pelouse !! C’est alors que le bleu en question, qui était âgé d’une trentaine d’années péta un cable et cria : « Mon drapeau que j’avais à depuis 10 ans ! Mon drapeau que j’avis depuis 10 ANS !!!!!! ». Lisant dans mes pensées, ce type, que je n’ai plus jamais revu ensuite, prit le flic par les épaules et lui expédia une majestueuse CAPATA !!!

Le flic s’écroula, nous pénétrâmes en force, et commençâmes à nous installer. Je remerciai chaleureusement le bleu qui s’était chargé de mon sac et sortit la banderole pour l’appicciguer au grillage. Seulement j’eus des difficulté car ce dernier, sur toute la longueur de la tribune, était saturé de types qui essayaient d’en faire de même !!!! On assistait d’ailleurs à de byzantines discussions entre Cuncoltaghji et partisans du MPA qui avaient chacun entendu signifier le soutien de leur tendance au Sporting par banderole interposées !! Idem pour les paisani des villages du Fiumorbu, du Nebbiu et du Niolu, pour ceux du  » Bar Machin  » !! Une fois ce travail effectué, il fallut se retrouver entre amis, car dans la bousculade tout le monde s’était perdu de vue. Nous pûmes constater d’ailleurs que les etudiants corses de Nice ne se trouvaient pas avec nous, mais en plein coeur de la mythique tribune Nord, entourés de Niçois !! Le stade est maintenant quasiment plein, et c’est la fièvre généralisée.

Immédiatement nous entreprenons de marquer le territoire : les premières bombes agricoles sont lancées sur les supporters de la Brigade Sud Nice, les drapeaux s’agitent, et les chants commençent à partir. Tout le monde donne de la voix en attendant l’échauffement des joueurs, lorsqu’un bleu (avec un bandeau sur le front) complètement « trapanatu » enjambe le grillage, saute bandera en main sur la pelouse, et commence à entamer un tour d’honneur !!!!!! Il commence son sprint scimitu sous nos encouragements, reçois aussi ceux de la Nord (corses de Nice), se fait ensuite copieusement siffler par la Tribune d’honneur, et enfin passe devant la Tribune Sud où les  » ultras  » niçois, passablement énervés et vexés de s’être faits bouger par nos bombes agricoles, l’attendent de pied ferme ! Alors que j’étais en train dire à mon voisin  » si ils veulent sauter eux aussi pour le tazzer on y va « , le furieux du Sporting (sûrement un habitué de la EST) se précipite vers le tribune Sud et commence à frapper comme un malade sur les faccie des niçois appicigués au grillage !!!

Tout le monde chez nous hurle de bonheur en criant  » Bastia ! « , lorsque des espèces de vigiles de la sécurité du stade, habillés en survet bleu et taillés comme des Rambos, envisagent de s’emparer de ce nouveau Jojo Petrignani !! Habilement prévenu par nos cris animaliers, ce scimulitu, les bras levés en signe de victoire, se précipite vers notre tribune, et comme un ouistiti palmé réussit à échapper aux mollosses ! A la fois morts de rire et fiers de lui, nous reprenons à gorge déployée nos chants, lorsque les joueurs pénètrent enfin sur la pelouse pour l’echauffement !!!!

D’emblée, les joueurs du Sporting, qui aperçoivent notre tribune et la marée de drapeaux bleus et blancs, nous saluent. Antoine Di Fraya dira par la suite qu’il avait été franchement impressionné par notre nombre et notre ferveur.

Les niçois se placent à notre gauche, et commencent à trottiner, en se tenant à distance respectable des scimuliti bleus les plus proches d’eux. Tout le monde chez nous commence à monter en puissance, en veillant toutefois à ne pas trop se carboniser d’entrée, parce qu’on sait que le match va être long et éprouvant (pour ma part à ce moment je me paye déjà un sérieux mal de crâne (barre au front) qui est le signe avancé de la plus parfaite sbattulance).

L’échauffement se poursuit sans que rien de notable ne se produise, lorsqu’un ballon un peu trop appuyé par un niçois se dirige vers le grillage des bastiais les plus proches du poteau de corner. Immédiatement on perçoit un petit mouvement de foule de ce côté là, où se trouvent quelques animaux venus de l’Extrême-Sud (Portivechju plus spécialement). Inconscient du danger le capitaine niçois, l’arrière-gauche Philippe MATTIO, feint d’ignorer les immanquables quolibets, et se dirige vers le ballon, lorsque nous voyons partir de la tribune un petit objet à la forme ovoïde, qui rebondit deux fois sur la pelouse, avant de se coller au cuir. Quelques profanes se demandent de quoi il peut s’agir, alors que les yeux les plus avertis ont instantanément décelé une de nos fameuses Bombes agricoles !!!!

Seulement l’autre buse de capitaine ne l’a pas vue, et il s’apprête à mettre un calciu dans le ballon ! Je retiens mon souffle en craignant le pire, lorsque le bruit de la détonation nous parvient. Alors que ceux qui n’ont rien vu crient « Olé !! », en croyant à une B.A isolée, on perçoit le petit nuage de fumée classique qui accompagne l’explosion, et surtout le mocciu incarné de Mattio s’écrouler comme une bouse sur la pelouse !!!!

Tout le stade se tourne alors vers l’explosion, et un grand froid gagne notre tribune, car le Mattio est toujours  » leccu  » sur la pelouse. Certains crient déjà au comédien, mais après l’arrivée des premiers secours, on se rend compte que le niçois est purement et proprement dans les pommes !!!

C’est alors que le spectre du match perdu sur tapis vert saisit d’angoisse la marmaille bleue, qui n’en mène pas large. Les plus pessimistes (toujours les mêmes, ceux qui à 3-0 ont toujours peur qu’on se fasse remonter) y vont de leur couplet « Stu colpu simu freschi » et autres « L’avemu da piglià in culu », ce qui a le don d’irriter les inconscients (type : plastiqueurs de Postes et de Caisses d’Epargne) qui ne voient aucun mal dans cette sympathique démonstration pyrotechnique.

Quoiqu’il en soit le capatoghju est toujours présent, et on se demande si ce match, qui partait si bien, n’allait pas définitivement tourner en eau de boudin. Fort heureusement non, car au bout de quelques minutes, Mattio se revèle, et est même acclamé par une partie des bleus !!! (reconnaissons que parfois on fait une belle petite bande de falzacci, non?). C’est donc soulagés que nous assistons à la fin de l’échauffement. Les bleus regagnent les vestiaires sous nos vivats.

Pendant ce temps, les niçois de la BSN sont vexés comme des poux. Et pour cause : ils ont assisté depuis le matin au déferlement turchinu dans leurs rues, ils sont mis en minorité dans leur propre stade (30 % minimum du public est bleu, et inutile de dire qu’ils sont submergés au niveau de l’ambiance), se sont reçus une bonne palanquée de bombes agricoles dans la tronche, et cerise sur le gâteau, leur capitaine vient d’être violemment scuzzulé et a dû rapatrié sur le bord de touche comme une figue molle de la Ruche Foncière.

Ainsi font leur apparition dans la Tribune Sud quelques drapeaux tricolores, qui font mauvais genre avec le pseudo-particularisme régional niçois (dont le comté a été intégré à la République après nous). Immédiatement une nuée de drapeaux frappés du clandestin agenouillé s’agitent aux quatre coins du secteur bleu, et la grosse pression commence à se répandre.

Alors que les 22 acteurs sont dans le tunnel, on franchit un nouveau pallier, et une séquence mémorable va bientôt se produire. Pendant que résonnent les  » Bastia, Bastia « , et que les premiers fumigènes comment à être décapsulés, les rouges et noirs commencent à exhiber une grande banderole :  » SI LA MERDE ETAIT DE L’OR, LA CORSE EST UN TRESOR  » (avec concordance de temps déféctueuse en prime), le tout agrémenté d’une Marseillaise dont on sent qu’elle n’a pas été souvent reprise jusqu’ici (fierté française et présence de banlieusards obligent).

De notre côté, après un moment de stupeur, c’est la craquance généralisée qui s’installe : alors que l’hymne gaulois est entonné, se produit une réaction en deux temps : dans le coin des porto-vecchiais 3 bombes agricoles sont lancées, qui explosent en plein milieu des niçois, qui détalent comme des lapins de la forêt de Bonifatu, ce qui laisse admirer trois énormes gouffres béants à l’endroit exact des déflagrations ! Mieux encore (moment magique) et alors que personne ne s’était concerté, 3000 poitrines à l’unisson se lancent dans une série impressionnante de « FLN! FLN! » comme on en a jamais entendu !!!! Quelle n’est pas de surcroît notre stupéfaction à la vue de clanistes purs et durs (c’est à dire limite C.F.R) en hystérie totale !!! Pour un peu, on leur aurait demandé d’aller prendre d’assaut le camp de Légion à calvi, ils y seraient allés à la nage, ces animaux -là !! La scimità et le patriotisme spontané dans toute leur splendeur ce soir là…

C’est dans cette ambiance apocalyptique et tri-dimensionnelle ( re-barre au front pour tout le monde) que les joueurs bleus, menés par Pierrot Bianconi, déboulent sur la pelouse, dans un incendie de fumigènes…

Alors que le coup d’envoi va être donné, on assiste à quelques petites échauffourées dans la tribune d’honneur en face de nous. Visiblement se trouvent là-bas des petits groupes de bleus qui doivent disserter de la fraternité franco-corse sans langue de bois.

Les joueurs sont enfin liberés dans l’ambiance que l’on devine et le Sporting se présente ainsi (si je me souviens bien) : Valencony, Bianconi, Salou, Burnier, Soumah, Taberner, Faye, Di Fraya, Rzepka, Mangione, Bourabaa.

D’emblée le sporting est à l’attaque, mais les niçois ripostent. On joue la 10ème minute lorsque le Sporting se voit attribuer un corner juste dans le coin droit de notre tribune. Antoine di Fraya le frappe, le ballon traverse une foret de jambes, et va se ficher dans le coin droit du but niçois !!! Tout le monde exulte, devant ce magnifique corner direct, lorsque l’arbitre, après maints palabres, annule le but pour un prétendu hors-jeu !!! Inutile de s’attarder sur les noms d’oiseaux dont il est aussitôt affublé….

Mais le Sporting ne se décourage pas et repart à l’attaque. A la suite d’une faute sur Mangione, l’homme en noir tente de se rattraper et nous siffle le penalty !! Explosion de joie dans nos rangs, immédiatement douchée à la vue du gros Piotr RZEPKA qui s’avance pour tirer. De son pas lent qui ne laisse pas sans évoquer le sprint de Mohamed Ali lors de la cérémonie d’ouverture des J.O d’Atlanta, ce quasi-albinos, se prépare, ouvre son pied et trompe le portier adverse !!! 1-0 pour Bastia alors qu’un gros du rang au-dessus s’affale sur moi et que je sbattule sur un type barbu avec un parapluie sur la tête aux couleurs du Sporting !!

Ensuite, la partie s’équilibre, et nous avons la confirmation que le match va être une vraie straziata. Les incidents de jeu ne manquent pas (avec un Pierrot plus bianconesque que jamais) et la mi-temps est sifflée sur le même score, qui nous remplit de satisfaction.

Tout le monde se repose un peu chez nous en prévision de la rude 2ème mi-temps, lorsqu’ on aperçoit un petit groupe de niçois de la Brigade Sud (je vous laisse deviner quelle composante…) s’avancer à l’angle gauche de la tribune pour venger les affronts subis jusque là. Ils tombent sur la même bande de surexcités de Portivechju que tout à l’heure, renforcés d’éléments disparates provenant du reste de la tribune. Certains niçois exhibent des couteaux (!!!) et n’ont pour toute réponse que quelques déchainés qui tentent de passer le grillage mozzu pour en découdre. Comme l’on voit venir vers ce lieu de désordre les sympathiques forces de l’ordre (renforcées par les vigiles en bleu taillés comme des Rambo qui avaient coursé le scimulitu de l’avant-match), on comprend qu’il ne sert à rien de tenter un assaut voué à l’échec. Toutefois, afin de se retirer dignement, les bleus font cadeau de quelques petites bombes agricoles qui explosent dans un joli bruit de fond, ce qui a le don de crisper un peu plus nos amis azuréens qui nous promettent l’enfer à la fin du match (ben voyons…).

Les joueurs reviennent, et le match reprend. Inutile de s’attarder longuement sur la deuxième mi-temps, ce fut une SOUFFRANCE de bout en bout. Chaque bleu passe à tour de rôle par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, et le paroxysme de l’adrénaline est atteint lorsqu’un niçois lancé plein axe s’échappe avec le ballon, grille les deux défenseurs venus sur lui, et s’apprete à penetrer dans la surface pour un face à face plus que dangereux avec Valencony. Les sorties dans les pieds n’etant pas le fort de notre goal (il excellait par contre sur sa ligne), tous sommes tétanisés, lorsque l’eternel Morlaye SOUMAH, revenu d’on ne sait où, lui inflige un magistral tacle par derrière qui envoie sbouler le nicois à l’interieur de la surface. Moment atroce, on ne sait pas si l’arbitre va siffler le penalty (de compensation) ET / OU expulser Morlaye, lorsque le brave homme ne sort qu’un misérable carton jaune pour notre guinéen.

La Vierge Marie, dont je rappelle que nous portons les couleurs, est intensément remerciée, et je jure dans l’instant de ne plus manquer aucun office (saoul ou pas) le dimanche matin à Notre-Dame de Lourdes.

La toute fin de match est du même calibre : les nicois sont plus qu’une fois proches du but, et leur public en bois se reveille de plus en plus. Ambiance, ambiance…

Les arrêts de jeu sont interminables, et le mauvais pressentiment nous etrangle, lorsque la fin du match est sifflée, dans le délire que l’on imagine !!!

Comme des centaines de bleus je me précipite au grillage dans l’idée d’envahir le terrain pour feliciter les joueurs bleus, et notamment Pierrot Bianconi, qui se dirige vers notre banderole. Quelques bleus arrivent à pénétrer sur le terrain, dont un qui vient du secteur des étudiants corses de Nice situé en tribune Nord. Alors que je suis en passe d’atteindre mon but, je suis violemment frappé sur les mains par un CRS qui avec sa compagnie s’est rué vers nous pour nous empecher d’aller fêter la victoire. Pire : le bleu de Nice, qui vient de récuperer le maillot bleu de Bianconi est rattrapé alors qu’il s’apprete à rejoindre son secteur, et ROUE de coups par un policier. C’est alors que Petru Bianconi, alerté par nos soins se lance dans son fameux sprint scimitu et balance un terrible tackle dans le dos de cette ordure, qui sera rapatrié sur civière (+ plus de 15 jours d’I.T.T qui feront craindre un moment pour la participation de Petru au ¼ de finale contre Nancy à Furiani.)

Apres un ultime salut aux joueurs et aux dirigeants de l’époque (1000 fois plus proches des supporters que l’equipe actuelle…), et le temps de récuperer nos banderoles, il est maintenant temps de se plonger dans la nuit niçoise afin de savourer notre victoire. Inutile de dire qu’on débache en quatrième vitesse, car rapidement le bruit des premiers incidents nous parvient. On croyait que ça allait être chaud, mais en fait c’est plus que chaud : on apprend que c’est WAR ZONE dans tout le quartier du Stade du Ray, et il n’est pas question pour nous de ne pas en être….

Aussitôt sortis de la tribune, nous assistons à des scènes de liesse, lors de lesquelles on voit des bleus se rouler dans la pelouse des jardins environnants, et même un (sûrement en manque) en train de copuler avec un cyprès en poussant des cris !!! C’est aussi le moment où on aperçoit des amis qui étaient là mais qu’on avait pas vu : embrassades, projets d’escouade pour aller chasser la racaille niçoise, et aussi rendez-vous plus tard dans la nuit pour parachever le succès par une bonne petite sborgna…

Seulement ces accolades font perdre un temps précieux, parce que dans les avenues proches du stade, ça a déjà péter de tous les côtés. N’ayant pas la prétention se savoir tout ce qui s’est passé ce soir-là, je ne vais parler que de ce que sais de source sûre.

Première surprise : le dispositif policier énorme mis en place dans l’avenue qui relie la tribune des ultras niçois à la notre, a été relâché pour faire place aux innombrables navettes de cars de la Ligne 2 des Transports Urbains qui doit ramener les bleus au port où le bâteau les attend.

Le premier azzuffu est à mettre sur le compte d’un groupuscule venu de Bastia , et qui formera plus tard le noyau dur de Testa Mora : à peine sortis dans l’avenue, ces derniers aperçoivent un enfant d’une dizaine d’année en train de pleurer. Ils lui demandent pourquoi, et le petit explique qu’il est isolé, et que des niçois en colère lui ont déchiré sa bandera corsa, dont il ne reste que des lambeaux. Il explique aussi que les auteurs de cet acte déplorable ne se trouvent pas loin, et il les désigne du doigt. Aussitôt les bleus les prennent en chasse, les coincent dans une impasse du quartier résidentiel voisin, et leur administrent une sévère correction. ils en profitent pour récuperer la bandera, qu’ils rendent au gosse qui vient de retrouver son père et qui est ravi.

Dans le même temps, ce sont des bleus en directe provenance des Collines de Casatorra qui sont aux prises avec les niçois qu’ils viennent de croiser. Cette équipe, pour l’essentiel licenciée à l’AJB, se caractérisait par leur grande solidarité et leur scimità. Alors que les niçois insultent, ça part de tous les côtés, sans préavis. Aux premières loges on trouve, l’actuel portier d’une boite de nuit à la mode du sud de Bastia. Résultat des courses : les niçois, roués de coups de drapeaux et autres moyens classiques, sont en déroute. Certains animaux de ce groupuscule arborerons ensuite en Tribune Ouest une grande bandera sur laquelle on remarquait des traces de sang accompagnées de la légende suivante :  » Sang Niçois  » !!!

De l’autre côté du stade, ça bouge pas mal aussi, et c’est d’ailleurs là que va se produire le plus gros incident de la soirée. Là les bleus sont beaucoup moins nombreux, car la plupart de ceux que l’on croise sont ceux venus en voiture particulière, et qui ont envisagé de passer la soirée sur Nice. C’est notamment le cas d’une bonne escadrille venue de Solenzara, que j’ai croisé quelques minutes auparavant avec force embrassades.

Au moment où ces fatigués approchent de leur véhicule, ils sont pris à partie par des supporters niçois qui se trouvent dans un car bondé des transports urbains. Les insultes sur la bâtardise de la corsitude fusent, et les courageux niçois se croyant à l’abri, menacent de descendre du car. C’est alors que les Fiumurbacci, nullement impressionnés, se mettent sbattuler : plutôt que d’attendre avec appréhension une éventuelle descente, ils décident de prendre les devants et de passer à l’attaque !! Le conducteur se dirige vers son véhicule, ouvre lecoffre, et distribue à ses comparses 3 barres de fer !! Au lieu de menacer eux aussi, ils se mettent aussitôt à courir vers le car, sous le regard tétanisé des pinz !!! Or, la tétanisation ne tarde pas à se transformer en effroi, car en deux coups de cuillières à pot toutes les vitres du car sont purement atomisées par les furieux solenzarais en transes !!

Alertés par le raffut (avenue bloquée) les CRS accourrent et se jettent sur les bleus, qui après avoir tenté une retraite, sont neutralisés. Résultat des courses : 4 individus sur-le-champ en garde à vue dans les sols du Comissariat Central, et mise en examen immédiate pour coups, blessures, et dégradations !!!! Quelques mois plus tard le verdict tombe : 6 mois de prison avec sursis pour les protagonistes !!

Il y aurait encore beaucoup à dire sur les événements de cette soirée (par exemple la bagarre à laquelle j’ai été mêlé au carrefour de Saint-Sylvestre est trop minable pour en faire état). Precisons toutefois le dernier incident important qui a touché cette fois un supporter du Sporting, et qui illustre le courage légendaire des niçois : alors que les navettes se succédaient vers le port, une canette de bière pleine jetée depuis un bar proche du stade traversa la vitre du car, et atteignit en plein visage un bleu d’une quarantaine d’années, qui eut le nez arraché. Sa blessure necessita par la suite plusieurs interventions chirurgicales.

Voilà pour se déplacement mythique, qui aurait pu l’être encore bien plus si les tristes sires niçois avaient joué le jeu. Esperons simplement que les bleus un jour se décidéront à réagir, afin que ces faits d’armes n’aient pas vocation à n’etre que de l’histoire ancienne et surtout révolue…

ERI, OGHJE, DUMANE

FORZA BASTIA

PZD

#Corse Dossier SETTIMANA – @OrsucciJC  »Eviter la logique d’une vengeance d’Etat »

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((c) Settimana édition du 23 septembre 2016) Premier élu de sa génération à avoir rompu la cloison de verre avec les nationalistes, le maire socialiste de Bonifacio se dit favorable à une amnistie  »avec des nuances ».

Participerez-vous au rassemblement prévu à Ajaccio demain ?

Oui, à titre personnel. Je ne fera pas d’appel public au nom de la commune de Bonifacio pour la bonne et simple raison que j’estime qu’il s’agit d’une décision qui appartient à chacun. Par ailleurs, les membres de mon conseil municipal ne sont pas unanimes sur la question et il est hors de question que j’engage Bonifacio dans son ensemble pour une problématique complexe, qui relève de la conscience personnelle.

Etes-vous favorable à une amnistie des prisonniers corses ?

J’ai toujours pris position de la même manière et je le répète : je suis favorable à une amnistie pour tous les détenus qui ne sont pas concernés par les crimes de sang. Pour les autres, comme les membres du commando condamnés pour l’assassinat du préfet Erignac, je suis comme beaucoup : je réclame simplement l’application de la loi, du droit commun. En clair, ils doivent être rapprochés, en Corse.

settimana-corsematin-prisonnierpolitique-002

Un fait majeur est survenu en juin 2014 : l’engagement ferme et clair des clandestins à déposer les armes.

Pourquoi cette question de l’amnistie semble, aujourd’hui, recueillir l’assentiment d’élus et d’organisations qui se situent au-delà des seuls nationalistes ?

C’est assez simple à comprendre : la situation a radicalement changé. Les précédentes mesures d’amnistie ont été adoptées à une époque de troubles et de violences. Or, qu’observe-t-on de nos jours ? Qu’un fait majeur est survenu en juin 2014 : l’engagement ferme et clair des clandestins à déposer les armes. C’est la première fois, en quarante ans, qu’un tel geste a lieu. Il est, selon moi, nécessaire de l’accompagner.

Plusieurs lois d’amnistie ont été votées ces quarante dernières années, en particulier deux, au cours de la décennie des années quatre-vingt. Elles sont loin d’avoir suffi à résoudre la question corse. Pensez- vous que de nouvelles dispositions le permettraient ?

Bien sûr que rien n’est jamais irréversible, que le risque peut toujours exister. Mais je pense pas que ce soit le cas. En tout cas, après le  »geste » des clandestins, un geste du gouvernement serait de nature à s’engager sur la voie d’un apaisement durable, voire définitif. Il faut à tout prix éviter les logiques de vengeance d’Etat.

Selon vous, de telles mesures ont-elles la moindre chance d’être adoptées ?

Sincèrement, lorsqu’on parle d’amnistie, de rapprochement, on ne parle pas de processus juridiques et politiques très lourds comme une modification de la Constitution. On sait qu’il s’agit aujourd’hui d’une attente très forte. J’estime qu’il serait intelligent d’y répondre, au moins en partie, sur le volet du rapprochement, par exemple. Maintenant, je conçois parfaitement qu’à quelques mois de l’élection présidentielle de 2017 et compte tenu de situations nationale et internationale très compliquées, cela soit une décision difficile à prendre d’un point de vue politique.

((c) Settimana édition du 23 septembre 2016)

#corse @Sulidarita campagne d’#Amnistia « La liste des conseils municipaux » #168

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(article avril 2015) Accompagnée par le mouvement national, l’Associu Sulidarità a toujours été à la pointe de la revendication politico-humanitaire. 

Sulidarità a porté depuis sa création, il y a plus de 17 ans, la demande de rapprochement des prisonniers politiques, ainsi que la libération de ces derniers. Une libération aujourd’hui possible à travers une loi d’amnistie. Une amnistie qui s’accompagne d’un processus politique, et ce, depuis la décision du FLNC en juin 2014 de quitter l’échiquier politique. Depuis les votes de la Collectivité Territoriale en faveur des droits du Peuple Corse, et de la constitution à l’initiative de Corsica Libera d’une coordination pour une voie politique regroupant le mouvement national ainsi que des élus progressistes, et des représentants de la société civile, un projet de loi d’amnistie est possible.

Des prisonniers politiques, des recherchés, des mis en examens et des dossiers en cours.

amnistia-FLNC-Corse-1976-2015

L’Associu Sulidarità a donc tout logiquement envoyé un courrier à tous les Maires de Corse afin qu’ils se positionnent sur cette « amnistie » qui est portée aujourd’hui par la Coordination pour une voie politique.

Une lettre qui a été aussi envoyé aux Présidents des CCI, des Conseils Départementaux, mais aussi aux responsables culturels et de la société civile.

E Cinque Pieve di Balagna, Mairie de Balogna, Vero, Eccica Suarella, Cuttoli, Peri, Tolla

Déjà le 3 février 2015, le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna a voté à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques. Le 4 avril 2015, c’est la Mairie de Balogna (résumé sur ce lien de la question de l’amnistie) qui s’est positionné pour l’amnistie.

Suite à ce mail donc certaines Mairies ont déjà répondu positivement, et certaines ont déjà voté des délibérations. (En lien les réponses des Mairies à L’associu Sulidarità, sans lien les mairies en cours de vote, ont voté sans retour à Sulidarità)

  1. Eccica Suarella (19 mars)
  2. Veru (26 mars)
  3. Tolla (29 mars)
  4.  Peri (1er avril)
  5. Balogna (4 avril)
  6. Ambiegna (4 avril)
  7. Rezza (4 avril)
  8. Guitera Les Bains (4 avril 2015)
  9. Granace (7 avril)
  10. Cuttoli (8 avril)
  11. Livia (11 avril)
  12. CANNELLE (11 avril)
  13. Lopigna (11 avril 2015)
  14. VICO SAGONE (11 avril 2015)
  15. Bastelicaccia (13 avril)
  16. Tavaco (13 avril)
  17. Argiusta Moriccio (14 avril 2015)
  18. BELVEDERE CAMPOMORO (15 avril 2015)
  19. Arru (15 avril)
  20. Tallone (15 avril 2015)
  21. Casalabriva (15 avril)
  22. Aullène (15 avril)
  23. Tavera (15 avril)
  24. Pinu (15 avril)
  25. Viggianello (15 avril)
  26. Sarrola Carcopino (17 avril 2015)
  27. ROSAZIA (18 avril 2015)
  28. SANT’ANDREA D’ORCINO (24 avril 2015)
  29. CARBUCCIA (24 avril 2015)
  30. Lucciana (28 avril)
  31. Bocognano (30 avril)
  32. Bastelica (30 avril)
  33. Pastricciola (2 mai 2015)
  34. Forciolo (2 mai 2015)
  35. Tralonca (E TRE PIEVE 3 mai 2015)
  36. OTA (4 mai 2015)
  37. Cristinacce (7 mai 2015)
  38. Foce Bilzese (7 mai 2015)
  39. Prunelli di Casaccuni (7 mai 2015)
  40. Ampriani (10 mai 2015)
  41. Bastia (12 mai 2015)
  42. Poggio di Nazza (15 mai 2015) (Fium’orbu Castellu)
  43. FOCICCHIA (E TRE PIEVE 15 mai 2015) 
  44. Cauro (16 mai 2015)
  45. Azzana (16 mai 2015)
  46. Moltifao (18 mai 2015)
  47. OLMU (19 mai 2015)
  48. UCCIANI (22 mai 2015)
  49. Santa Lucia di Mercoriu (23 mai 2015)
  50. Pietrosella (27 mai 2015)
  51. Prunelli D Fium’orbu (29 mai 2015) (Fium’orbu Castellu)
  52. Calcatoghju (30 mai 2015)
  53. Pila CANALI (31 mai 2015)
  54. Palasca E CINQUE PIEVE (31 mai 2015)
  55. Evisa (1er juin)
  56. Ochjatana E CINQUE PIEVE (7 juin 2015)
  57. Algajola (8 juin 2015)
  58. Poghju di Venacu (11 juin 2015)
  59. A Ghisunaccia (12 juin 2015)
  60. Serra di Fium’Orbu (13 juin 2015) (Fium’orbu Castellu)
  61. CARGESE (12 juin 2015)
  62. Linguizzetta (17 juin 2015)
  63. Belgodère E CINQUE PIEVE
  64. Costa E CINQUE PIEVE
  65. Feliceto E CINQUE PIEVE
  66. Lama E CINQUE PIEVE (29 mai 2015)
  67. Mausoleo E CINQUE PIEVE
  68. Muro E CINQUE PIEVE
  69. Nessa E CINQUE PIEVE
  70. Olmi Cappella E CINQUE PIEVE
  71. Pietralba E CINQUE PIEVE
  72. Poggiola E CINQUE PIEVE
  73. Speloncato E CINQUE PIEVE
  74. Urtaca E CINQUE PIEVE
  75. Vallica E CINQUE PIEVE
  76. Ville di Paraso E CINQUE PIEVE
  77. Scolca (19 juin 2015)
  78. ULMETU (19 juin 2015)
  79. PITRETU E BICCHISGIA (20 juin 2015)
  80. Cozzano (20 juin 2015)
  81. Alandu (E TRE PIEVE 21 juin 2015)
  82. Prupià (24 juin 2015)
  83. Lumiu (24 juin 2015)
  84. MELA DI TALLANO ( 25 juin 2015)
  85. Cognocoli-Monticchi (25 juin 2015)
  86. Furiani (26 juin 2015)
  87. OSANI (28 juin 2015)
  88. Calvi
  89. Marignana
  90. Bunifaziu
  91. Alata
  92. Guagnu
  93. Lugu di Nazza (2 juillet 2015) (Fium’orbu Castellu)
  94. Zerubia (3 juillet 2015) 
  95. Aiacciu (6 juillet 2015)
  96. Sotta (16 juillet 2015)
  97. Luri (14 septembre 2015)
  98. PIANELLO (17 juillet 2015)
  99. Alzi (E TRE PIEVE 19 juillet 2015)
  100. Porti Vechju (22 juillet 2015)
  101. U SULAGHJU (23 juillet 2015)
  102. Quenza (31 juillet 2015)
  103. Sartène (31 juillet 2015)
  104. CONCA (1er aout 2015)
  105. POGGIOLO (1er aout 2015)
  106. San-Lurenzu (8 aout 2015)
  107. SANTA MARIA FIGANIELLA (17 aout 2015)
  108. CAMPILE (25 aout 2015)
  109. BUSTANICU (E TRE PIEVE 27 aout 2015)
  110. TASSO (12 septembre 2015)
  111. SAMPOLO – GIOVICACCE (19 septembre 2015)
  112. SERRA DI FERRO (19 septembre 2015)
  113. BARBAGGIO (19 septembre 2015)
  114. LAVATOGGIO (15 septembre 2015)
  115. COTI CHIAVARI (21 septembre 2015)
  116. Lisula Rossa (12 septembre 2015)
  117. Chisà (11 octobre 2015) (Fium’orbu Castellu)
  118. Monticellu (28 septembre 2015)
  119. ORTU (3 octobre 2015)
  120. Oletta (20 octobre 2015)
  121. CASTIRLA (28 octobre 2015) – AGHJA NOVA
  122. SAN PETRU DI TENDA (7 novembre 2015)
  123. Afa (28 octobre 2015)
  124. Lecci di portivechju (23 novembre 2015)
  125. Erbaghjolu (E TRE PIEVE 28 novembre 2015)
  126. SOCCIA (2 décembre 2015)
  127. Figari (9 décembre 2015)
  128. SAN GAVINU DI CARBINI (11 novembre 2015)
  129. Zicavu (23 aout 2015)
  130. Castifau (20 juin 2015)
  131. Penta Acquatella (28 decembre 2015)
  132. Volpaghjola (31 octobre 2015)
  133. Corbara (12 aout 2015)
  134. Santa Reparata di Balagna (21 novembre 2015)
  135. Monacia d’Auddè (31 juillet 2015)
  136. ZONZA (29 décembre 2015)
  137. SOVERIA (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  138. Castiglione  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  139. Popolasca  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  140. Omessa  (AGHJA NOVA 7 mars 2016, en mairie le 19 juillet 2016)
  141. Prato-di-Giovellina  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  142. Piedigriggio  (AGHJA NOVA 7 mars 2016)
  143. Merusaglia ( 3 février 2016)
  144. Ghisoni (Fium’orbu Castellu)
  145. Isulacciu di Fium’orbu (Fium’orbu Castellu)
  146. Pietrosu (Fium’orbu Castellu)
  147. San Gavinu di Fium’Orbu (Fium’orbu Castellu)
  148. VINTISARI (Fium’orbu Castellu)
  149. VEZZANI (Fium’orbu Castellu)
  150. Santa Lucia di Tallà (mars 2016)
  151. Canari (7 mars 2016)
  152. Poghju d’Oletta (13 juin 2015)
  153. MACA CROCI (12 décembre 2015)
  154. TOX (4 avril 2016)
  155. San Nicolau (19 septembre 2015)
  156. Cagnanu (16 janvier 2016)
  157. Fozzà (9 avril 2016)
  158. Campu (10 juin 2016)
  159. Murzu (9 avril 2016)
  160. Carbini (10 octobre 2015)
  161. Castellare di Mercurio (E TRE PIEVE)
  162. Favalello  (E TRE PIEVE)
  163. Mazzola  (E TRE PIEVE)
  164. San Andrea di Bozio (E TRE PIEVE)
  165. San Lucia di Mercurio  (E TRE PIEVE)
  166. Sermanu  (E TRE PIEVE)
  167. Piano U Pianu (9 mai 2016)
  168. Siscu (22 septembre 2016)

amnistiaMairieCorse2015UniversitaCorsicaamnistiaConseilDep2BCorse2015amnistiaCorse2015Assemblee

 amnistiaMairieCorse2015-001amnistiaMairieCorse2015AghjaNova 

amnistiaMairieCorse2015FiumOrbuCastellu amnistiaMairieCorse2015ETREPIEVE

  1. E Cinque Pieve di Balagna (3 février) (17 communes ci dessus, en attente ou confirmées)
  2. Conseil Départemental de Haute Corse (18 juin 2015)
  3. Assemblée de Corse (28 mair 2015)
  4. Università di Corsica (7 juillet 2015)
  5. La Communauté de communes Aghja Nova (7 mars 2016)
  6. La Communauté de communes de Fium’orbu Castella (2015)
  7. La communauté de communes E TRE PIEVE (12 mairies)

MAP GOOGLE

#Corse Dossier SETTIMANA – Amnistie « Jamais trois sans quatre? »

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((c) Settimana édition du 23 septembre 2016) Au lendemain de l’assassinat du préfet Erignac, la commission d’enquête parlementaire du Sénat pointe les  »effets désastreux » de trois lois d’amnistie.

1981, 1982, 1989 : trois dates, trois amnistie pour les prisonniers  »politiques » corses. Trois  »effets désastreux » pour les sénateurs qui constituent une commission d’enquête instituée au lendemain de l’assassinat du préfet Claude Erignac, le 6 février 1998, à Ajaccio. La première mesure salue l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Dans les bagages d’une gauche qui n’a plus fréquenté l’Elysée depuis des décennies, un  »projet pour la Corse ». Et dans le double fond de la valise de mesures – dont un nouveau statut institutionnel, en voie d’élaboration – une amnistie. Celle-ci exclut les crimes de sang et ne fait pas explicitement référence à la Corse mais le propos est suffisamment claire, synthétisé dans son article 2-4 :  »les infractions commises en relation avec des élections de toutes sortes, ou avec des incidents d’ordre politique ou social survenus en France, à condition que ces infractions n’aient pas entraîné la mort, ou des blessures ou infirmités » sont amnistiés.

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1982 : malgré l’amnistie, un record d’attentats

Des dizaines de détenus corses quittent les prisons où ils sont enfermés depuis plusieurs années, en particulier depuis les rafles et les coups très durs portés au nationalisme clandestin entre 1978 et 1979 et qui ont reçu un large écho avec la médiatisation des procès devant la Cour de sûreté de l’Etat. La Corse en sort-elle apaisée ? C’est l’inverse. Dans un contexte local très tendu marqué, on l’a oublié, par l’activisme de cellules contre-terroristes qui multiplient elles aussi attentats et plasticages, les  »actions militaires » reprennent de plus belle en dépit d’une seconde loi d’amnistie, en 1982. Votée à l’occasion de l’examen de la loi de décentralisation qui permet à la Corse d’accéder à un premier statut particulier, elle prévoit l’amnistie de  »toute action en relation avec des événements d’ordre politique et social », et rejette un amendement (déposé par l’opposition de droite) qui souhaite en exclure les crimes de sang. Las. Quelques mois plus suffisent à l’année 1982 pour connaître un pic d’attentats avec plus de huit cents plasticages, record inégalé à ce jour. Pour la seule nuit précédent l’élection de Prosper Alfonsi à la mi-août, plus d’une centaines de bombes explosent à travers l’île.

1989, belote et rebelote

Sept ans plus tard, en 1989, un nouveau projet de statut relance le processus moins d’un an après la ré-election de François Mitterrand. Cette fois, pas question d’évoquer les Corses dans le texte en préparation. Mais Pierre Joxe, qui planche sur la nouvelle organisation institutionnelle de l’île, demande à Emile Zuccarelli, alors député (MRG) de la majorité, de déposer un amendement visant à en faire bénéficier ses compatriotes (voir encadré). José Rossi, député (DL) de l’opposition fait de même : il sera la cheville ouvrière locale du nouveau statut. La loi est votée, une soixantaine de membres du FLNC sont remis en liberté, pour la plupart bien avant d’avoir purgé les peines auxquelles ils ont été condamnés. Aux mêmes causes correspondent les mêmes effets : alors que le mouvement nationaliste ne s’est pas encore engagé sur le chemin mortifère d’une guerre fratricide, les attentats reprennent de plus belle. De quoi décourager, au-delà du personnel politique, les forces de l’ordre et la justice.  »Lorsqu’en 1989 est intervenue la troisième amnistie à être votée depuis 1981, et a bénéficié à une soixantaine de membres du FLNC alors détenus, explique un ancien magistrat antiterroriste à la commission d’enquête du Sénat, on a rapidement senti un grand découragement des forces de police, car ces personnes avaient été interpellées pour des actions qui, même si elles n’étaient pas criminelles, étaient très graves : il s’agissait d’attentats, voire de mitraillages sur des forces de police ».

Les opposants à une nouvelle mesure d’amnistie brandissent volontiers les exemples tirés du passé récent de la Corse pour émettre de sérieux doutes sur les conséquences d’une éventuelle loi d’amnistie. En oubliant au passage une chose : le FLNC a déposé les armes il y a deux ans et demie. Un argument que ne se privent pas de faire les valoir les partisans d’une mesure de clémence à l’endroit des prisonniers  »politiques » corses. Sans être entendus jusqu’ici.

((c) Settimana édition du 23 septembre 2016)


#Corse @Sulidarita : Pétition pour soutenir la campagne d’#Amnistia

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#LeFilRougedelaRédaction

Plus de 300 personnes ont d’or-et-déjà signée la pétition mise en ligne samedi dans la journée. Une pétition réalisée par la Ghjuventù Indipendentista avec la Coordination pour une voie politique.

Dans le même temps, à l’Assemblée de Corse, le sujet a été porté par Corsica Libera, tandis que l’Associu Sulidarità à elle de son cotés, solliciter les Mairies de Corse sur l’amnistie.

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Des mesures nécessaires

La Corse a connu quatre décennies de conflit, lequel avait pour enjeu l’avenir politique de l’île.

Indépendamment de l’avis que l’on peut avoir sur les différentes positions exprimées durant cette période, un constat peut être fait aujourd’hui de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.

Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle… Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune.

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Depuis, aucun événement n’est venu contredire l’annonce de l’organisation clandestine. Par ailleurs, le gouvernement de la France a souhaité ouvrir des discussions avec les élus corses, particulièrement sur la question institutionnelle. Les élus insulaires favorables à la réforme ont déclaré attendre une ouverture de dialogue plus large et ambitieuse. Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces démarches constituent une entrave sur le chemin de la paix. Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie.

La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle. Ainsi, de nombreux élus corses ont formulé officiellement cette proposition, que la « Coordination pour une voie politique » a largement relayée. En apposant ma signature au bas de ce texte, je soutiens cette demande d’amnistie entraînant la libération des prisonniers et l’arrêt des poursuites envers les recherchés, dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse.

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

PETITION EN COURS DE REACTUALISATION

#Corse Dossier SETTIMANA – L’épineuse question des  »Fichés S »

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((c) Settimana édition du 23 septembre 2016)  Alors qu’ils ont purgé leur peine, plusieurs militants nationalistes se retrouvent inscrits au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions terroristes. Un point commun avec les islamistes radicaux et une – énième – pomme de discorde avec la justice.

Fin juin 2014, un cadre du FLNC décrypte la décision des clandestins de déposer les armes.  »Au-delà de la maturité politique du mouvement public, nous ne pouvions plus continuer les actions militaires dans un contexte international marqué par une recrudescence des attentats islamistes. Cette notion est devenue obsolète, les risques d’amalgame sont considérables et nous ne pouvions accepter d’être assimilés, même de loin, avec ces barbares ».

L’argument vaut pour ce qu’il vaut. Il est loin d’être le seul à avoir été pris en considération avant de formaliser une décision mûrement réfléchie et dont les responsables du mouvement clandestin ne pouvaient ignorer qu’elle ne ferait pas nécessairement l’unanimité, y compris dans leurs propres rangs. Reste la raison avancée, compréhensible au regard de l’actualité internationale, et que le gouvernement ne semble pas l’avoir menée en sens inverse : si les nationalistes clandestins refusent (à juste titre) d’être assimilés à des terroristes islamistes, le gouvernement fait-il de même ? Non, à en croire les défenseurs des droits des prisonniers qui mettent en avant un corpus juridique  »indifférencié » et des mesures  »identiques pour toutes les personnes suspectées de faits de terrorisme », depuis les attentats aveugles perpétrés au nom du Prophète jusqu’au plasticage d’une annexe de palais de justice il y a dix ans.

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Dans un communiqué appelant à manifester, les organisateurs du rassemblement n’y vont pas par quatre chemins :  »il est également l’heure de signifier à Paris, écrivent-ils, que nous rejetons avec force le scandaleux amalgame des lois nouvellement instaurées par le douloureux et barbare contexte international du radicalisme islamique, et qui s’appliquent aux prisonniers politiques corses, ainsi qu’aux patriotes ayant déjà effectués leurs peines depuis de nombreuses années et parfaitement réinsérés dans notre société ».

En ligne de mire, la question des assignations à résidence et des  »fichés S », qui mobilise au-delà des cercles nationalistes. Le 15 août dernier, au cours d’une conférence de presse à Aleria, le maire de (LR) Ghisonaccia, Francis Giudici – par ailleurs – premier vice-président du Conseil départemental de la Haute-Corse, apportait son soutien à Jean-Marc Dominici, militant nationaliste condamné et désormais  »Fiché S » :  »Tu es traité de la même manière que des personnes qui massacrent et égorgent partout sur la planète ».

((c) Settimana édition du 23 septembre 2016)

#Corse La campagne d’#Amnistia soutenue par des personnalités

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(Article du 14 juillet 2015, réactualisé) L’Associu Sulidarità, partie prenante du collectif pour une voie politique, lance une nouvelle campagne pour l’Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés. Après avoir contacté les Mairies de Corse et ses institutions, Sulidarità lance un appel aux différentes associations et personnalités qui soutiennent cette démarche. (lien de l’appel/Manifeste)


Ti scrivu a tè, fratellu paisanu ….

Hè puru ghjuntu u tempu storicu di fà sbuccià i fiori di a paci e di a libertà à u sole Corsu.

Cari fratelli se voi mi permettite in qualchi simplice parole vularia, circà a vostra attinzioni, pà pruponavi d’avè una riflezioni, anantu a manera di fà chi u nostru populu pigliessi i chjassi chi caminanu versu a custruzioni d’un’avenne corsu assiguratu in a pace .

Ecu qualchi scrittu pu puntillà u vostru pinsà…

Voici les 100 premiers signataires du site http://corsica-amnistia.com/

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Soutiens MEDIA

  1. Alta Frequenza (radio)
  2. Bertocchini Frédéric, Journaliste Alta Frequenza, et scénariste de Bande dessinée
  3. Alta Serena (radio)
  4. NRJ Ajaccio (radio)
  5. Paoli-Bourgeois Davia, Productrice/Animatrice RCFM (France Bleue)
  6. Luciani Jean Paul, Journaliste RCFM  (France Bleue)
  7. Buresi Vannina, animatrice RCFM, intervenante LCC  (France Bleue)
  8. Perreard Julie, réalisatrice
  9. Santi Marilyne, Journaliste Corse Net Infos

Soutiens Sportifs

  1. L’Orsi Ribelli, groupe supporter de l’ACA
  2. Molina Jean,  Cadre technique au Ring Olympique de Marseille
  3. Rinaldo Karine, championne d’europe de boxe
  4. A Squadra Corsa, Equipe de Football
  5. USC Cortenais, Equipe de Football
  6. Yannick Cahuzac, Capitaine du SC Bastia
  7. Jean-Louis Leca, Gardien de but au SC Bastia
  8. Gilles Cioni, Footballeur au SC Bastia
  9. François-Joseph Modesto, Footballeur au SC Bastia
  10. Ghislain Printant, Entraîneur du SC Bastia
  11. François Ciccolini, Entraîneur adjoint du SC Bastia
  12. Hervé Sekli, Entraîneur des gardiens de but du SC Bastia
  13. L’Orsi Ribelli, Groupe de supporters de l’ACA
  14. Compañero, Groupe de supporters du GFCA
  15. Louis Poggi, Capitaine du GFC Ajaccio
  16. Kalid Boutaib, Footballeur au GFC Ajaccio
  17. Roderic Filipi, Footballeur au GFC Ajaccio
  18. Jérémie Bréchet, Footballeur au GFC Ajaccio
  19. TM Luciani, Résponsable de la sécurité au GFC Ajaccio

Soutiens Associatifs et PME

  1. Association ENTRECHAT
  2. Associu Aria Linda
  3. Associu Grossu Minutu (Belgique)
  4. Associu Music’Avvene
  5. Associu Storia 97
  6. Associu U Vaziu
  7. Michèle Salotti, U Levante
  8. Ricordu, entreprise culturelle
  9. Cortographique, société de communication
  10. Cristiani Corsi

Soutiens Culturels

  1. L’Arcusgi, gruppu culturale
  2. Coti Rinatu, Ecrivain
  3. Ghiddi Jean-Louis, Champion de Corse Morra 2015, Vice-Champion Région de Nice
  4. Mimoria Tramandata, gruppu culturale
  5. Solinas Michel, musicien, groupe Contraversu, Président Associu Dopu Cena
  6. Bruschini Laurent, chanteur
  7. Tramini Antoine, Auteur-compositeur, intervenant LCC (Mimoria Tramandata)
  8. Fumaroli Dominique, Auteur de contes et illustratrice
  9. Dopu Cena , gruppu culturale
  10. Fiatu Muntese, gruppu culturale
  11. Rini Carlotta, canterina
  12. Cinqui Sò, Gruppu Culturale
  13. Cirnese, gruppu culturale
  14. Crescenzi Antò, Co-fondateur et auteur compositeur interprète (Vaghjime)
  15. Godinat Jean Pierre, auteur-compositeur-chanteur
  16. I Mantini, gruppu culturale
  17. I Surghjenti, gruppu culturale
  18. I Vagabondi, gruppu culturale
  19. Locu Teatrale
  20. Gattaceca Patrizia, canterina
  21. Battesti Paula, canterina
  22. Guelfucci Petru, Canterinu
  23. Marchini Pierre Paul, artiste peintre
  24. Teatru Nustrali
  25. Tonton, Antonpietri, (CorsicaSound)
  26. Vaghjime, gruppu culturale
  27. Vogulera, gruppu culturale

Soutiens Judiciaires

  1. Bussy Loic, Avocat au barreau
  2. Poli Laura Maria, Avocate au barreau d’Ajaccio
  3. Filippi Philippe, Avocat au barreau

Soutiens Politiques

  1. Collectivité Territoriale de Corse via une motion
  2. Mairies de Corse (la liste des 100 premières)
  3. Henri Malosse, Président du Comité économique et social européen (CESE) 
  4. Josepha Giacometti, Conseillère territoriale Corsica Libera
  5. Jean-Guy Talamoni, Conseiller territorial Corsica Libera
  6. Jean-Marie Poli, Conseiller territorial Corsica Libera
  7. Joseph Colombani, Président de la Chambre régionale d’agriculture de Corse
  8. Jean-Christophe Angelini, Secrétaire national du PNC
  9. Pierre-Jean Poggiale, 1er Adjoint de Valle di Mezzana
  10. Mattea Lacave, Conseillère territoriale Femu a Corsica
  11. Alain Spacensky-Sirinelli, Conseiller municipal d’e Ville di Parasu
  12. Vincent Ciccada, Représentant des associations de protection de l’environnement au Conseil Economique Social et Culturel de Corse – Vice-Président de la Communauté des Communes d’Ornanu
  13. Dumè Bianchi, ancien maire et ancien prisonnier politique amnistié
  14. Jean-Yves Leandri, Maire de Granacci – Vice-Président de la Communauté des communes du Sartenais Valincu
  15. Jean-Félix Acquaviva, Maire de Lozzi 
  16. Saveriu Luciani, Conseiller Territoral Femu a Corsica
  17. Tumasgiu d’Orazio, Ancien conseiller municipal d’Ajaccio
  18. Ghjuvanni Biancucci, Maire de Cutuli e Curtichjatu – Conseiller Territorial
  19. Gabi Mouesca, Chargé de mission au sein d’Harrera, structure d’aide « au retour » des prisonniers politiques basques et des réfugiés, dans le cadre du processus de paix.
  20. Etat de Savoie
  21. A.N.H, Association des Nations de l’Hexagone
  22. Scida – Giovunus Indipendentistas – Sardegna (Internaziunale)
  23. STC CFC, syndicat (charles Finidori et l’ensemble de ses adhérents)
  24. STC EVEIL, syndicat
  25. STC SIVOM CERVIONI
  26. STC SNCM
  27. A Manca, mouvement politique
  28. Associu Sulidarità, soutien aux prisonniers politiques
  29. Associu di I Parenti Corsi, syndicat
  30. Culletivu a Droga Fora, collectif
  31. Ghjuventù Indipendentista, syndicat étudiant et mouvement de jeunes

Signez la pétition pour l’amnistie en ligne ici (+de 2000 signataires)

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#Corse Dossier SETTIMANA – Quand Emile Zuccarelli faisait libérer les nationalistes corses

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((c) Settimana édition du 23 septembre 2016) C’est un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître. En 1989, une loi d’amnistie inclut dans son champ d’application les détenus  »politiques » corses. Grâce à qui ? Emile Zuccarelli.

 »Je l’avoue, reconnaît d’emblée l’ancien ministre, ancien député et ancien maire de Bastia : je l’ai votée et j’y croyais, modérément mais j’y croyais quand même. » Voté quoi ? Une loi d’aministie en faveur des  »détenus politiques corses ». Pour être plus précis, celui qui est alors député (MRG) a rédigé un amendement visant à inclure ces derniers dans le champ d’application d’une loi initialement prévue – et rédigée sur mesure – en faveur de prisonniers Antillais à la suite de graves troubles survenus dans en Guadeloupe et à la Martinique. Dans sa version définitive, le premier article de la loi est d’ailleurs consacré à ces territoires :  »sont amnistiées les infractions commises avant le 14 juillet 1988 à l’occasion d’événements d’ordre politique ou social en relation avec une entreprise tendant à soustraire à l’autorité de la République le département de la Guadeloupe ou celui de la Martinique, à condition que ces infractions n’aient pas entraîné la mort ou des infirmités permanentes au sens de l’article 310 du code pénal ou qu’elles ne soient pas constituées, sur la personne d’agents de la force publique, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions, par des coups et blessures volontaires ou des tentatives d’homicide volontaire. »settimana-corsematin-prisonnierpolitique

Deux amendements des députés Corse

 »Les Corses n’étaient pas visés au départ, ils devaient en être exclus. Mais Joxe préparait son statut et il m’a demandé de rédiger et de défendre un amendement qui permettait de prendre leur situation en considération, ce que j’ai fait ». L’homme politique, farouche adversaire des nationalistes autant que de leurs thèses, ne rechigne pas à la tâche. Dans le camp opposé, José Rossi, alors député (DL) de la Corse-du-Sud, dépose son propre texte  »qui allait parfaitement dans le même sens ». L’union sacrée de deux parlementaires, l’un de gauche, l’autre de centre-droit, en faveur des prisonniers insulaires ? Plus prosaïquement, José Rossi sera le futur rapporteur du projet de statut Joxe, raison pour laquelle il se joint à l’initiative. Histoire, aussi, de montrer que les députés corses parlent pour une fois d’une même voix.  »Je dois dire que j’étais méfiant mais plutôt confiant, précise Emile Zuccarelli : si la première amnistie, en 1982, avait été une véritable mascarade, je pensais que cette fois-ci, nous pouvions obtenir de meilleurs résultats avec ce nouveau statut que les nationalistes réclamaient à cor et à cris ». Mais le nouveau statut, pas davantage que la reprise des attentats, ne satisferont le député de l’époque.  »A cause de l’article 1 » et de la référence au peuple corse, finalement censurée par le Conseil constitutionnel le 9 mai 1991. A cause, aussi, des plasticages qui ne tarderont pas à se multiplier, avant les scissions, les fractures et la dérive fratricides des années de plomb.

((c) Settimana édition du 23 septembre 2016)

#Corse « A Lotta Cuntinueghja » #Billet

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Le mois écoulé a été riche en événements liés au dossier des prisonniers politiques . 5 patriotes ont quitté leur cellule ( 1 libéré, 2 sous contrôle judiciaire, 1 en conditionnelle, 1 assigné à Nice) .

Cela n’est pas le fruit du hasard ni de la mansuétude de l’état français ,mais le résultat d’un combat incessant .Cette juste cause a suscité une adhésion populaire sans précédant dépassant largement la mouvance nationaliste, cette mobilisation doit perdurer voire s’amplifier jusqu’à la libération des derniers prisonniers politiques Corses.

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Aujourd’hui l’heure est d’ailleurs à la vigilance autour du procès de trois autres enfants de cette terre ,afin de dissuader l’état de revenir à une politique de vengeance. Cette avancée traduit le développement inexorable du processus d’émancipation nationale qui en Décembre dernier franchissait une étape cruciale. Notre peuple reprend conscience de lui même et donc confiance en lui même. La marche en avant du peuple Corse est irréversible et le retour en arrière inenvisageable ,l’état français le sait et il nous appartient a tous d’écrire sans trembler cette nouvelle page de notre histoire.

A lotta cuntinueghja.

LL/BT

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