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#Corse @F_Alfonsi « La grande manif pour l’amnistie ! »

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La question des prisonniers politiques a mobilisé très largement samedi 24 septembre dans les rues d’Aiacciu.

Au delà des querelles stériles entre police et organisateurs, la barre des cinq mille manifestants a été largement franchie, et, au plus fort du cortège, 7 à 8.000 personnes étaient au coude à coude pour réclamer l’engagement d’un processus de règlement politique sur cette question qui est centrale pour consolider le processus de paix qui est celui de la Corse depuis juin 2014, et l’annonce par le FLNC de sa décision de renoncer à la violence clandestine.

Nul doute que l’Etat a senti cette vague monter. Dans les quelques jours qui ont précédé la mobilisation, des libérations, qui auraient dû intervenir il y a déjà plusieurs mois, ont été rendues effectives. Non sans qu’il n’y ait des va et vient significatifs des hésitations au sommet de l’Etat, entre la ligne « dure » du parquet anti-terroriste, et un courant sans doute plus ouvert au dialogue. En manifestant massivement, le peuple corse a fragilisé les tenants de la ligne dure, et sans doute permis de débloquer certains dossiers.
Jusqu’à présent, l’Etat a ajouté la répression pénitentiaire à la répression judiciaire pour durcir à sa guise les peines endurées par les militants corses condamnés. Le procédé est anti-démocratique, et il heurte la notion même d’Etat de droit.

Pour ces juges et procureurs zélés, il sera moins facile désormais d’agir. Ils ne sont plus à l’abri des regards, et ils doivent rendre des comptes car les Corses estiment que l’enjeu de la paix sur l’île est trop important. Où peuvent mener ces comportements revanchards si ce n’est à un retour à la violence ? Et si c’était en fait le but recherché ?

Car, au plan politique, rien ne bouge, dans la suite des propos insensés de Manuel Valls affirmant « qu’il n’y a pas de prisonniers politiques corses ». Qu’on les aime ou pas, comment peut-on nier qu’ils existent ? Que signifie une telle posture, dans le déni total d’une réalité à l’évidence manifeste ?

Il faut donc continuer la mobilisation et pousser cette logique de l’Etat dans ses retranchements. Il ne pourra pas tenir cette position sur le long terme s’il est obligé d’agir en pleine lumière. Et une manifestation aussi massive, avec l’ensemble de l’Exécutif et des élus de l’Assemblée de Corse formant un rang compact immédiatement après les familles qui ouvraient le cortège, c’est un coup de boutoir décisif pour que les choses bougent enfin. Il en faudra d’autres, très certainement, mais celui-là est essentiel car il apporte des démonstrations capitales.

Première démonstration : sur cette question, l’ensemble des partisans de l’Etat en Corse est égal à l’ensemble vide ! Plus une seule voix pour approuver l’attitude du pouvoir dans ce dossier, pas même les plus acharnés qui jusque là n’avaient jamais ménagé leurs interventions. Leur isolement est tel qu’ils ne trouvent plus aucun espace pour intervenir.

Deuxième démonstration : les nationalistes ne sont pas isolés, bien au contraire. Outre la foule rassemblée à l’appel de Sulidarità, des personnalités en vue ont joint le cortège, y compris des élus non nationalistes comme Jean Charles Orsucci, Alexandre Sàrrola, Jean Baptiste Luccioni. Un début de soutien se fait entendre de l’autre côté de la Méditerranée avec les prises de position de José Bové et Christian Troadec qui ont communiqué un soutien sans ambiguïté.

Tous ceux qui se mobilisent ont une même préoccupation : faire en sorte que le processus de paix engagé sur l’île devienne une réalité définitive.

FrancoisAlfonsi

Au terme de cette démarche il devra y avoir une amnistie, inscrite dans une relation refondée entre la Corse et l’Etat, avec la reconnaissance du peuple corse et la définition d’un statut d’autonomie adapté aux attentes et aux contraintes de la situation particulière de la Corse.

On connaît donc l’objectif. On sait que le chemin sera encore long à parcourir et que la capacité du mouvement nationaliste, particulièrement Femu a Corsica, à se structurer rapidement et à s’élargir sera essentielle pour y parvenir.

À pòpulu fattu, bisogn’à marchjà !

François Alfonsi


#Corse A Manca ne se rendra pas à la réunion de préparation d’une manifestation unitaire demain

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A Manca ne participera pas demain à la réunion in Corti faute d’avoir reçu une réponse satisfaisante sur une position de principe par rapport à la présence éventuelle de néo-fascistes se réclamant du mouvement national. 

Voici les échanges entre Le Rinnovu et la Manca relatifs à la proposition de participation à cette réunion, et ce, afin d’éviter toute interprétation erronée.

Le 29/07/2016

Position publique d’A Manca sur l’initiative du Rinnovu :

Priparazione di a manifestazione : Lettera à u Rinnovu

Le 26/09/2016

Seconde demande adressée directement au Rinnovu

Salute,
le 29 juillet dernier nous vous avons communiqué notre position sur l’organisation d’une manifestation unitaire.
Nous n’avons fait qu’une seule demande.
Pouvez-vous nous garantir que des militant néo-fascistes de type ‘Leia naziunale’ ne seront pas présent à cette réunion ? Ce qui hypothéquerait de facto notre présence.
Sentimenti Corsi.

A Manca

Le 27/09/2016

Réponse du Rinnovu

Salute

Nous vous avons conviés â une réunion dont le but est d’étudier les modalités d’organisation d’une manifestation populaire.
Nous avons adressé un courrier à toutes les organisations politiques associatives et syndicales du mouvement national.
LEIA n ayant pas d’ existance réelle autre que internet, ils ne sont pas destinataires du courrier. Par ailleurs nous avons lancé un appel public pour une réunion publique et nous n’envisageons pas de filtrer les entrées.
Nous vous proposons au delà de cette réunion de travail collective la tenue d’une bilatérale( à fixer) où nous pourrions échanger sur tout, y compris sur les points que vous soulevez.

Sentimenti corsi

Le 27/09/2016,

L’exécutif d’A manca à l’exécutif du Rinnovu,

Faisant suite à votre réponse ce jour, l’exécutif de la Manca vous informe, que notre organisation ne participera pas à la réunion organisée à votre initiative le mercredi 28 septembre.

Depuis le 29 juillet dernier nous vous avions fait savoir qu’il est hors de question pour nous de nous réunir aux côtés de personnes ou d’organisations positionnées objectivement à l’extrême droite. Nous vous demandions donc de clarifier cet aspect car votre appel public s’adressait à l’ensemble du mouvement national, dont se réclame aujourd’hui des courants néo-fascistes, susceptibles de participer à cette réunion, même sans y être invités. L’accès à la réunion étant libre sans aucune restriction, c’est donc ce qui se produira.

L’exigence de clarté politique, dans une période lourde de tensions sociétales, devrait présider aux relations entre des mouvements qui se réclament communément au moins d’une démarche d’émancipation pour le peuple corse. Il en va, nous semble t-il d’une démocratie véritable et moderne pour laquelle se mobilisent depuis des décennies, des femmes et des hommes de notre pays.

Il en va aussi de même, des projets de société de la plus grande importance que chacune des organisations se doit de présenter devant le peuple, afin que ce dernier puisse exercer ses choix et donc ses droits, en rupture avec les pratiques coloniales et clanistes qui ruinent notre société.
Nous n’avons pas comme objectif d’imposer nos points de vue, que ce soit à des organisations ou aux inorganisés. Mais notre exigence est, encore une fois, que chacun exprime clairement ses options politiques, sans l’ombre d’une ambiguïté.

Ces dernières années ont vu des individus et des groupes nettement d’inspiration néo-fasciste remettre en cause le concept de « communauté de destin », en tentant de substituer au droit du sol l’abject concept de « droit du sang ». A partir de faits divers, il nous a été donné de constater que cette même sphère œuvrait objectivement à « racialiser » les événements en incitant par tous les moyens les plus manipulatoires (désinformation, dissimulation d’intentions) à la haine contre les populations issues de l’immigration, tant via les réseaux sociaux que sur le terrain.

En liens étroits avec tout ce que compte l’Europe de courants d’extrême-droite, ces groupes et individus ne font pas mystère de leur répulsion à l’égard de la notion même de « droits de l’Homme ». C’est à ce titre qu’ils n’hésitent pas à proférer des menaces, des insultes et des calomnies à l’encontre de celles et ceux qui s’en réclament. Nous en voulons pour preuves incontestables la copie de leurs écrits, ce qui, au demeurant, vaut à certains d’entre eux d’être déférés devant les tribunaux. Plus encore, ils n’hésitent pas non plus à proférer des menaces et des insultes contre des militants et des militantes de notre organisation, directement ou plus sournoisement, notamment sur les réseaux sociaux.
Nous nous étonnons de voir des membres connus de votre mouvement accorder leurs signatures de soutien à des pétitions destinées à organiser la solidarité au profit de ces personnes.

Pour notre part enfin, si nous manifestons nos désaccords avec l’option libérale de Femu A Corsica et de Corsica Libera, cela nous ne conduira jamais à faire bloc, à n’importe quel prix politique, en incluant ce que nous estimons être a minima des populistes et sûrement plus encore, des néo-fascistes.

Nous sommes disposés à vous rencontrer pour une réunion bilatérale, dans la transparence la plus totale et en communiquant ces points en discussion au débat public.

Amicizia,

A Manca

#Corse Procès « Battini, Tomasini, Verdi » @CGCcorte « soutien total à ces jeunes militants »

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U PRUCESSU DI A GHJUVENTÙ CORSA

En ce mercredi 28 septembre, 3 jeunes étudiants seront jugés pour la simple et unique raison que leur idéologie n’était pas conforme à celle que l’État français cherche à nous imposer. Ces 3 militants nationalistes sont poursuivis pour une tentative d’attentat visant la sous- préfecture de Corte en 2012.

Deux d’entre eux sont incarcérés depuis maintenant 3 ans sur le continent en attente d’un jugement tandis que le troisième est toujours recherché. Nous, CUNSULTA DI A GHJUVENTÙ CORSA, apportons notre total soutien à ces jeunes militants et tenons à informer l’État que nous restons vigilants quant à l’issue de ce procès et saurons réagir en conséquence.

PER AVÈ PENSATU CORSU SI SÒ TROVI INCARCERATI.

CUNSULTA DI A GHJUVENTÙ CORSA-

procestomasini-battini-verdi_pieri8

U PRUCESSU DI A GHJUVENTÙ CORSA

In stu marcuri 28 di sittembre, 3 giovani studienti anu da esse ghjudicati , per via chì e so idee eranu sfarente da quelle di u statu francese. Sti trè militanti naziunalisti sò pruseguiti per avè pruvatu di fà saltà à sottuprefettura di Corti. Dui sò incarcerati dapoi più di 3 anni in cuntinente, mentre chì u terzu hè sempre ricercatu. Noi, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, sustegnimu sti ghjovani militanti è tenimu à infurmà u Statu francese ch’è no seremu attenti à l’evoluzione di u prucessu. A nostra reazione serà in cunsequenza.

PER AVÈ PENSATU CORSU SI SÒ TROVI INCARCERATI.

CUNSULTA DI A GHJUVENTÙ CORSA

#Corse @Corsica_Libera soutient la candidature de @GandolfiJoseph @degentili #Bastia3

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Dimanche on vote à Bastia 3. L’élection départementale partielle de Bastia 3. CORSICA_LIBERA qui avait fait 6,13% des voix au 1er tour en mars 2015 soutient la majorité municipale dès le 1er Tour (info Fr3Corse) : 

« Dans le cadre de l’élection du 3ième canton de Bastia des 2 et 9 octobre prochains, Corsica Libera appelle à faire barrage aux forces du passé qui tenteraient de se recomposer, et à appuyer ceux qui participent aux changements dont la Corse a besoin, notamment dans le cadre des futures évolutions institutionnelles.

electioncanton2016gandolfigentili

Dans cette perspective Corsica Libera soutient et appelle à voter pour José Gandolfi et Emmanuelle de Gentili accompagnés de leurs remplacants Christelle Timsit et Joseph Savelli »

Corsica Libera

#Corse Procès « Battini, Tomasini, Verdi » Appel de @G_Paolina au rassemblement

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Aujourd’hui, mercredi 28 septembre, s’ouvre devant la Cour d’assises de Paris un procès, celui d’une jeunesse corse en désir d’émancipation et de justice.

Depuis maintenant plus de trois ans, ces jeunes corses n’ont connu ni procès ni condamnation.

Ils subissent et purgent dans les geôles françaises une lourde peine et ce, sans avoir été confrontés un seul instant, à un juge pour une quelconque procédure engendrant un verdict.

A l’heure où l’Etat français intensifie ses gesticulations face à la menace barbare terroriste, un amalgame flagrant est réalisé, entre de sanguinaires fanatiques religieux et des enfants du peuple corse.

procestomasini-battini-verdi_pieri8

Pour Ghjuventù Paolina, syndicat étudiant historique inscrit dans la Lutte de Libération Nationale depuis sa création en 1992, nous nous révoltons face à ce constat qu’est celui de la jeunesse corse, notre jeunesse, toujours martyrisée par l’appareil répressif colonial.

De nouveau, nous manifestons notre soutien total et indéfectible à ces jeunes nationalistes corses.

Ce procès est un énième réquisitoire porté par l’appareil impérialiste français à l’encontre de notre peuple en lutte.

Nous appelons la jeunesse corse dans son ensemble à participer massivement à la conférence de presse qui se tiendra ce soir à 18h30 devant le Palais de Justice de Bastia afin de pouvoir manifester notre soutien à ces jeunes patriotes corses.

EVVIVA A LOTTA DI LIBARAZIONE NAZIUNALE

STRADA DIRITTA E CORE IN FRONTE

GHJUVENTU PAOLINA

Gouvernement #Corse – Président @JeanGuyTalamoni « Statut d’ile-montagne : des spécificités reconnues, des potentiels à exploiter »

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Dans le cadre de l’élaboration de l’acte II de la Loi montagne, la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale a adopté le 27 septembre dernier les amendements proposés par la majorité territoriale aux parlementaires Corses, reconnaissant ainsi à la Corse un statut d’île-montagne.

Avancée importante s’il en est puisque la Corse a subi jusqu’alors l’application de règles et de normes inadaptées à son territoire. Désormais les contraintes de la montagne corse seront prises en compte dans l’élaboration des politiques publiques et dans leur mise en œuvre. Cette décision va dans le sens du développement économique et social du massif ainsi que de l’indispensable rééquilibrage territorial entre le littoral et l’intérieur de l’île. En effet, si le statut d’île-montagne implique la reconnaissance des spécificités, il rend également possible l’exploitation des potentiels de ce milieu. Il nous appartient maintenant de donner à cette reconnaissance physique toutes les implications financières et fiscales nécessaires.

http://www.mycorsica.com
http://www.mycorsica.com

Le concept d’île-montagne avait été validé à l’unanimité par les membres du Comité de massif. Porté depuis de nombreuses années par les élus et acteurs de terrain, il a été défendu auprès du gouvernement par la majorité territoriale et soutenu enfin par les parlementaires corses. Ainsi, je me félicite du consensus sur ce dossier, et réaffirme notre volonté de conforter l’union de tous les élus Corses sur les sujets majeurs pour l’avenir de l’île.

Président de l’Assemblée de Corse
Jean-Guy Talamoni

#Corse « Liberta » et « amnistia » au coeur d’Ajaccio

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(MEDIABASK) Samedi 24 septembre, des milliers de Corses ont défilé dans les rues d’Ajaccio réclamant l’amnistie et la liberté pour leurs prisonniers et leurs recherchés.

Plus de 5 000 personnes ont répondu à l’appel lancé dans le cadre de la campagne #Amnistia, déferlant dans les rues d’Ajaccio ce samedi 24 septembre. Aux côtés de la Ligue des droits de l’Homme section Corse et de l’association Sulidarità, les délégations Basques, Catalanes et Sardes se sont joints au rassemblement, toutes réclamant l’amnistie des prisonniers corses.

pressemanifsulidarita24092016-2

« Liberta ! », le slogan était scandé haut et fort sous le grand soleil de l’île, au milieu des drapeaux, banderoles et pancartes. En tête de cortège, Jean-Guy Talamoni, président de l’Assemblée, a rappelé une revendication portée par l’ensemble des institutions et de la société corse, au-delà des clivages.

Lire la suite directement sur le site MEDIABASK

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Un nouveau mandat d’arrêt européen contre le processus de paix

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(MEDIABASK) Le 6 octobre prochain, cinq ans après la déclaration d’Aiete, Emilie Martin se verra notifier son mandat d’arrêt européen à Pau. Preuve supplémentaire du non engagement des Etats dans le processus de paix.

Emilie Martin n’a pas passé la frontière depuis plus de dix ans. La jeune femme, sœur d’Aurore Martin, est aujourd’hui porte-parole du collectif Bagoaz pour la défense des prisonniers basques. Elle fut aussi celle d’Herrira, association engagée dans la même cause et dont les statuts ont été déposés en toute légalité à la sous-préfecture de Bayonne en 2012, un an après qu’ETA annonce l’arrêt définitif de la lutte armée.

EmilieMartinHerriraCorseSUlidarita

Mise en cause pour ces activités au sein d’Herrira au Pays Basque Nord, Emilie Martin, de nationalité française, n’a pas donné suite à la convocation du juge Eloy Velasco à Madrid. C’était le 5 novembre 2013. Le 22 avril 2016, Madrid a alors transmis à Paris un mandat d’arrêt européen à son encontre. Le 6 octobre prochain, il lui sera notifié au tribunal de Pau. L’audience devrait se tenir la semaine suivante, a priori le 11 octobre. Elle risque là des années de prison.

Lire la suite directement sur le site MEDIABASK

MEDIABASK7


#corse « Battini, Tomasini, Verdi », Résumé de la première journée de procès

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[Mercredi 28 septembre 2016] Début du procès. Se sont rendus sur place à Paris, des représentants d’A Ghjuventù indipendentista, de l’Associu Sulidarità de l’Associu Tocca à Noi et du Partitu di a Nazione ainsi que de Félix Benedetti, prisonnier politique du Rinnovu Naziunali assigné à résidence.  Nicolas  Battini a été transféré au centre pénitentiaire de Fresnes pour la durée du procès, il refuse de s’exprimer au procès sur les faits mais expliquera son engagement politique.

Seul accusé à comparaître détenu, Nicolas Battini, portant lunettes et barbe, vêtu d’un costume noir et d’une chemise blanche, a fait son entrée dans le box de la cour d’assises le poing levé, lançant « Viva a Nazione » à des proches assis dans la salle. Depuis son arrestation, Nicolas Battini a en effet refusé de répondre aux questions des enquêteurs et des juges sur l’affaire, se contentant de développer un discours politique.

Stéphane Tomasini, lui, comparaît libre. Visage juvénile, sweat-shirt, jean, baskets, il explique avoir repris des études à l’université de Corte par correspondance.

  • Résumé de l’intervention du Président de l’Assemblée Jean-Guy Talamoni par Julien Mucchielli sur son compte twitter : « j’ai commencé en 1976, je suis toujours un militant. Vu de Paris les choses sont parfois floues, et je ne suis pas sûr que les explications d’un policier aient permis de dissiper le flou. »  Il explique la difficile émergence du nationalisme corse dans un contexte clanique à la solde de Paris. IL évoque la naissance de la lutte nationaliste. Le président de l’Adsemblée territoriale exprime sa solidarité avec ces jeunes militants, « qui ont le même âge » que les fondateurs du FLNC dans les année 70″. Il explique le passage de la lutte armée à la politique, jusqu’à la victoire dans les urnes en décembre dernier, « chacun s’accorde à dire en Corse que cette décision est irréversible » . « Le contexte aujourd’hui relève de l’histoire, pas de l’actualité. Ce que vous avez à juger aujourd’hui est complètement dépassé. » Il insiste sur la demande d’amnistie des prisonniers politiques, formulée par les élus corses au gouvernement.
  • Lecture d’un texte de Nicolas Battini devant la Cours d’Assises Spéciale de Paris (<–lien ici)
  • Déclarations de Nicolas Battini «  »Je suis un militant indépendantiste, j’estime ne pas avoir de compte à rendre à la justice française. » « Même position que pendant l’instruction. » « Je n’ai rien à voir de près ou de loin avec cette affaire. » « Si des patriotes ont fait usage des armes…2 siècles d’oppression linguistique, d’autoritarisme en ont été la raison. »
  • Jean-Guy Talamoni, président de l Assemblée de Corse et Paul-Marie Romani, Président de l’Università di Corsica entendus comme témoins cet après-midi.
  • « Viva a Nazione » crie Nicolas Battini en rentrant dans la cour d’assises.Poing levé en regardant le public.

Vidéo de FR3 Corse du mercredi 28 septembre – Corsica Sera

Vidéo de FR3 Corse du mercredi 28 septembre – Midi

Suivre le procès sur lien twitter, lien twitter


(article du 27 septembre 2016 20h20) Ils sont trois, tous âgés d’une vingtaine d’année en 2013, Niculaiu 19 ans, Ghjiseppu Maria 19 ans et Stefanu 21 ans, seront en procès mercredi 28 septembre 2016. Les faits reprochés, une tentative d’attentat à l’aide d’une voiture bélier contre la Sous-Préfecture de Corti en avril 2012. Le procès se tiendra du 28 septembre au 7 octobre.

Nicolas et Stéphane seront au procès, tandis que Joseph Marie, lui, est toujours recherché par la police politique. Seul Nicolas et Ghjiseppu Maria sont militants de la Ghjuventù Indipendentista. Stefanu Tomasini comparaîtra libre, il est assigné à résidence depuis février 2016.

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A  Ghjuventù Indipendentista dans le collimateur de la répression politique

Des nombreuses interpellations en 2013, celle de Mai visant la Ghjuventù Indipendentista était la plus importante. Une grande partie de la jeunesse ciblée avait été interpellée, perquisitionnée, mise en garde à vue et déportée sur Paris. Mobilisations, communiqués, incidents lors des rassemblement auront ponctués la semaine répressive de fin mai 2013.

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Depuis l’occupation de la Sous-Préfecture de Corti en avril 2013 et l’interpellation des occupants, l’acharnement contre Ghjuventù Indipendentista n’a aucun répit. Un acharnement qui, depuis la remise en route du syndicat et mouvement de jeune, n’a eu de cesse. Encore aujourd’hui plusieurs jeunes sont toujours mis en examen.

Reconstituée fin 2012 après quelques années (4) d’absence sur le terrain revendicatif sous ce sigle, le syndicat et mouvement de jeune se réengage rapidement sur le terrain de la lutte de masse : manifestations, rassemblements, occupations, soutenant la démarche du mouvement national et la lutte armée. Ils s’engagent quotidiennement pour les prisonniers politiques, la langue corse, le statut de résident, le statut fiscal

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Incarcérés depuis plus de trois ans, Nicolas Battini et Stephane Tomasini, prisonniers politiques, sont sur la liste de Sulidarità, soutenus par l’ensemble du mouvement national. Ces « 3 jeunes corses ont passé ces années loin de leurs familles en ne pouvant pas réaliser leurs études convenablement. Une fois de plus, l’Etat nous dévoile toute sa considération pour notre jeunesse. »

En mai dernier, Ghjuventù Indipendentista tient conférence de presse pour soutenir les 3 jeunes corses.

« Durant ses trois années et demie de détention préventive, Nicolas Battini a fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Pas un instant il n’a renié ses idées, celles qui l’ont conduit à être l’un des membres refondateurs de cette structure. Jamais il ne s’est compromis.Il a également fait le choix de mettre ce temps à profit en reprenant ses études. Les difficultés liées à l’incarcération, ainsi que les conditions particulièrement difficiles dans lesquelles il est détenu à la prison de Bois d’Arcy ne l’ont pas empêché de réussir son cursus universitaire. Sa détention ne l’a pas non plus empêché de continuer à porter son message politique ou à se mobiliser lorsque cela était nécessaire, l’amenant ainsi à passer plusieurs périodes en quartier disciplinaire. »

Stefanu Tomasini, interpellé en mai 2013 et incarcéré, a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et assigné à résidence en février dernier avec pointage bi-hebdomadaire et obligation de trouver un emploi, une formation ou de reprendre ses études… Une incarcération sans preuve, mais une épreuve qu’il a surmonté en préservant toujours sa famille. Aucune plainte, aucune demande, un comportement exemplaire en prison.

Ghjiseppu Maria Verdi, est lui recherché depuis trois ans et demi, trois années durant lesquelles il n’a évidemment pu poursuivre son cursus universitaire entamé en 2012, trois années sans que sa famille n’ait la moindre nouvelle de lui.

Trois jeunes corses sérieux, studieux et attachés au peuple corse et à sa terre

Mercredi 28 septembre 2016 se tient une conférence de presse à Bastia organisée par Ghjuventù Indipendentista, en présence des avocats, soutenue d’or-et-déjà par l’Associu Sulidarità, U Rinnovu Naziunali, Bastia1905.procesbattinitomasiniverdi

Vous trouverez les articles, les communiqués et la revue de presse de ce procès sur ce lien (<–lien ici)

 

#Corse « Battini, Tomasini, Verdi » @Gi_Naziunale « A nostra cuscenza hè resistenza ! »

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Cunferenza di stampa di u 28 di Sittembre di u 2016

Il y a trois ans jour pour jour, s’abattait sur notre mouvement la plus grosse vague de répression depuis sa refondation en novembre 2012. Plus d’une dizaine d’interpellations avaient lieu au petit matin dans le cadre de l’affaire de la tentative d’attentat à la voiture bélier contre la sous-préfecture de Corti. Certaines de ces interventions policières seront d’ailleurs réalisées avec une rare violence.Nicolas Battini et Stéphane Tomasini, 19 et 21 ans, seront placés en détention, Ghjiseppu Maria Verdi, 19 ans à l’époque, est toujours recherché.

L’objectif était clair : tuer notre mouvement dans l’oeuf, lui donner un coup d’arrêt, l’empêcher de s’exprimer. L’effet obtenu a été inverse, nous donnant ainsi une visibilité et une légitimité incontestables aux yeux de la population, et faisant de nous le premier mouvement de jeunesse de Corse. Più cresce a ripressione, più a lotta piglia forza.

Nous sommes aujourd’hui réunis à l’occasion de l’ouverture de leur procès. Nous leur apportons notre soutien fraternel, plein et entier.
Il est important de rappeler que ce procès est pour notre militant et pour notre structure une véritable tribune politique. Non, il ne répondra pas aux questions des juges et procureurs parisiens.

rassemblementtomasinibattiniverdibastia-gi
Non, Niculaiu Battini n’accepte pas et n’acceptera jamais le jugement d’un tribunal rendant la justice au nom du peuple français.
Cette démarche de rupture est celle d’un patriote corse, d’un jeune fils de cette terre qui a lutté sans relâche pour que la Corse soit Nation.

Durant ses trois années de détention préventive, notre militant Nicolas Battini a fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Pas un instant il n’a renié ses idées, celles qui l’ont conduit à être l’un des membres refondateurs de notre structure. Jamais il ne s’est compromis.

Notre autre militant mis en cause dans cette affaire, Ghjiseppu Maria Verdi, est lui recherché depuis trois ans, trois années durant lesquelles il n’a évidemment pu poursuivre son cursus universitaire entamé en 2012, trois années sans que sa famille n’ait la moindre nouvelle de lui. Nous lui apportons notre entier soutien et nous lui adressons un message: teni forte o cumpà !

Depuis ce matin, c’est notre jeunesse toute entière qui sera jugée et c’est elle que nous devons défendre. Nous n’attendons pas de clémence de la part de ce tribunal. Nous ne lui reconnaissons d’ailleurs aucune légitimité à juger des patriotes corses. Nous réclamons seulement un acte de paix, un premier pas devant mener plus tard à une loi d’amnistie générale des prisonniers politiques, conformément aux attentes de l’ensemble des Corses, en recherche d’une solution politique qui ne semble pas vouloir franchir la Méditerranée.

À l’heure où la société corse toute entière aspire à la paix, nous souhaitons poser les choses clairement. Nous n’accepterons aucune condamnation. Notre mouvement organisera d’autres mobilisations de soutien dans les jours à venir et saura réagir en conséquence à l’issue de ce procès.

LIBERTÀ PÈ I NOSTRI MILITANTI NICULAIU BATTINI È GHJISEPPU MARIA VERDI !
SUSTEGNU À STEFANU TOMASINI !

AMNISTIA PER TUTT’I PATRIOTTI !

A nostra cuscenza hè resistenza !

Ghjuventù Indipendentista

#Corse « Battini, Tomasini, Verdi » Rassemblement de soutien vendredi soir à Calvi

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VENDREDI 18h À LA SOUS PRÉFECTURE DE CALVI !!!
VENNARI 6ore DI SERA À A SOTTU PRIFETTURA DI CALVI !!!
A sucetà civile balanina chjama à l’addunita vennari sera in Calvi per sustene à Niculaiu Battini, Ghjiseppu Maria Verdi è Stéphane Tomasini, trè giovani corsi chì passanu in prucessu sta simana in Parigi.
Dop’à 3 anni è mezu di preventiva pè l’uni, è di ricerca pè l’altru, i fatti chì li sò rimproverati parenu ridiculi, purtantu a corte è u sistema ghjudiziariu li danu un impurtanza incredibule da ghjustificà l’inghjustifichevule. Volenu fà falà cundanne più impurtante per elli chè per l’assassini, i pedofili o i veri terruristi di Daesh. Oghje, cerca u Statu à falli purtà u pesu di tutta a so propia incumpetenza dop’à anni è anni di cunflittu persu, fenduli passà per disciarbellati viulenti, mentre ch’elli sò persone rispunsevule è degne, n’hè a prova u so cumpurtamente in stu prucessu. U discorsu di Niculaiu ci hà tutti fatti trimà. Hè u simbulu di l’omi sinceri è diritti. U stintu ùn hè spentu, è ùn pudemu lascià a corte d’assise speciale cundannalli di manera sprupositata.
Chjamemu dunque tutti i corsi, d’ogni paese, d’ogni orizonte puliticu, à vene à mustrà u so sustegnu vennari à 6 ore davant’à a sottu-prifettura di Calvi, da purtà fiatu à quelli chì oghje rapresentanu a dignità di i Corsi di pettu à l’inghjustizie.

#Corse « Battini, Tomasini, Verdi » Déclaration de @NiculaiuBattini devant la Cours d’Assises Spéciale de Paris

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(article du 28 septembre 14h20) Mesdames et messieurs les magistrats de l’État français,

Je m’appelle Niculaiu Matteu Michele Battini. Je suis né à Paris le 12 septembre 1993 au sein de la diaspora Corse et ai grandi entre Bustanicu et Corti, en Corse, de mes 4 ans jusqu’au jour de mon incarcération à l’âge de 19 ans.

Je suis actuellement étudiant par correspondance en troisième année de licence langue, littérature et civilisation étrangères et régionales à l’Università di Corsica.

Membre refondateur de la Ghjuventù Indipendentista, nommé militant d’honneur durant l’Assemblée Générale de juillet 2013, j’ai été élu représentant par les étudiants de la filière Lettres lors des élections générales de janvier 2016. Je suis incarcéré depuis le 31 mai 2013 et j’ai aujourd’hui 23 ans.

J’accepte de comparaître devant vous en tant que prisonnier politique, réfutant d’avance tout abus de langage tel que l’emploi du mot infâme de « terroriste ». J’entends parler au nom des milliers de jeunes patriotes qui partagent nos aspirations identitaires, progressistes, sociales et émancipatrices. Les trahisons de quelques vils personnages, hier encore du côté de ceux qu’ils accusent désormais, vous ont permis de me confondre et de me faire connaitre trois ans et demi d’exil carcéral avant ce procès.

Aujourd’hui, à visage découvert, j’assume mes responsabilités et les conséquences de mes actes sans vous opposer d’autre arme que cette déclaration.

Battini

J’ai rallié la cause du peuple corse en sachant parfaitement à quoi je m’exposais. Ce n’est pas ma personnalité ou de prétendus penchants agressifs qui m’ont poussé à soutenir et promouvoir des moyens de lutte violents et illégaux. Je suis en effet moins passionné de fusils que de poésie ou de littérature. Il serait vain, hypocrite et pour le moins ridicule d’évoquer la résistance clandestine en la réduisant à un vulgaire maillage de profils psychologiques douteux sans parler jamais du contexte conflictuel qui l’a rendu nécessaire. Si des patriotes corses ont fait usage des armes contre l’État que vous représentez, deux siècles et demi d’oppression linguistique, de laminage culturel et d’autoritarisme centraliste en ont été la raison. La nation corse existe et ne sera jamais le morceau d’un autre pays. L’Histoire nous a légué une langue, un drapeau, une terre, un héritage national et le devoir de défendre nos droits naturels à l’autodétermination dans l’Europe des peuples face à ceux qui vont jusqu’à nier notre existence.

« La Corse n’est pas un département français, c’est une nation vaincue qui va renaître » écrivait Saveriu Paoli en 1914. Un siècle plus tard, en décembre 2015, par le vote de la démocratie, au terme d’une longue période de résistance et de lutte, le peuple corse a fait de ce vœu pieu une réalité en élisant un gouvernement nationaliste. La Catalogne, le Pays Basque, l’Écosse, l’Irlande du nord, la Corse et tant d’autres pays, partout en Europe se réveillent les nations culturelles contre les états nations, la diversité linguistique contre le monolinguisme, la démocratie locale contre la technocratie centralisée. C’est inéluctable, le peuple corse sera reconnu et rétabli dans ses droits.

Je paierai le prix de cet engagement sans aucun regret. Je déclare n’avoir qu’un seul pays, la Corse. Je confirme mon engagement patriotique, mon soutien actif à la résistance et mon adhésion au processus de démilitarisation initié par le FLNC en 2014. J’affirme que ma fidélité est acquise à l’actuel gouvernement corse, ce dernier étant la seule autorité politique devant laquelle je ploierai le genou. Pour finir, mon honneur de patriote m’interdit de reconnaître la légitimité de cette Cour. Elle peut me condamner lourdement et me contraindre à purger ma peine mais elle n’est pas en mesure d’obtenir mon consentement, ma soumission ou le reniement de mes idées. J’assume tout ce que j’ai pu dire, écrire ou faire, avant et durant ma détention, au service de mon pays. Faites votre devoir, mesdames et messieurs les membres de la Cour. Je suis pour ma part convaincu d’avoir fait le mien.

Niculaiu Matteu Michele Battini
Prisonnier politique Corse
28 septembre 2016

#Corse @StcInfurmazione « Début d’un conflit social illimité à la mairie de Biguglia »

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(Alta Frequenza) Depuis mercredi, après un préavis de six jours où selon le STC, aucun rendez-vous n’a eu lieu, près de quarante agents municipaux de Biguglia, principalement des services administratifs et techniques, sont en grève illimitée à l’appel du syndicat

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – . Le climat social, selon le STC, s’est fortement dégradé depuis la création d’une section syndicale STC d’une quarantaine de personnes au sein d’une municipalité comptant environ soixante-dix agents municipaux, une dégradation qui s’est accentuée depuis le début du mois. Cette grève est due à un harcèlement, des menaces et des intimidations qui auraient eu lieu ces dernières semaines en provenance de la direction générale des services selon le syndicat, une plainte ayant même été déposée par un agent municipal.
DUME-BIAGGI-STC-pruDhomme

Le STC réclame le rétablissement d’un dialogue serein et lance un appel en ce sens au député-maire de la commune, Sauveur Gandolfi-Scheit.

On écoute Dumè Biaggi pour le STC

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#corse Soirée de soutien aux prisonniers politiques – 30 septembre 2016

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(article du 26 septembre 2016) Stu Vennari, u 30 di sittembri, Usteria U San Petru in Sarra di Farru, sirata di sustegnu à i prighjuneri pulitichi.

sanpetrusarradiferru
Menu 30€: viteddu arrustitu!

Viniti numarosi.

Pà risirvà : 06 19 94 79 95

 

#Corse @Sulidarita « sur tous les fronts, mais pas sans votre aide »

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Mercredi 28 septembre, une première délégation de L’Associu Sulidarità était présente sur Paris pour le procès de 3 jeunes Corses « Battini, Tomasini, Verdi«  (<– lien ici).  Une autre présente dans la soirée au rassemblement Ghjuventù Indipendentista (<– lien icià Bastia toujours pour ce procès, et enfin ce matin, Sulidarità était devant la prison de Borgu pour accueillir Jean-Marie Pittolloni (<– lien icilibéré ce matin….

Sulidarità organise aussi une soirée demain soir à Sarra Di Farru.(<– lien ici)

andresimeonigilbertbarrachinasulidaritaparisproces

Vous voulez aider Sulidarità sans bouger de chez vous ?

Aidez l’Associu de manière financière (<– lien icien effectuant des dons (<– lien ici), l’Associu reverse tous les mois, 200€ aux prisonniers politiques (<– lien ici) pour qu’ils puissent « cantiner ». Elle reverse aussi des défraiements d’avocats par prisonniers et par dossiers, aux alentours de 6000€, sans compter les frais à l’année…  200 000€ annuel à prévoir, en aidant financièrement vous aidez directement les prisonniers politiques et leurs familles.

Soutenez moralement les prisonniers politiques et leurs familles en partageant les articles de l’Associu Sulidarità sur Twitter  (<– lien ici), Facebook (<– lien ici), de partout sur internet.

Votre aide, servira non seulement, les prisonniers politiques et leurs familles, mais aussi à faire plier l’Etat sur les revendications actuelles d’Amnistie et de rapprochement

I Scrianzati


Statut d’Île Montagne : quels atouts pour la #Corse ?

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(Alta Frequenza) La Corse, Île Montagne : une revendication portée par l’Exécutif de Corse et le Comité de Massif et qui est en passe de devenir une réalité.

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Hier, en effet, les amendements déposés à la nouvelle loi montagne de Jean Michel Baylet et portant reconnaissance de ce statut ont été adoptés par la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale. L’Assemblée Nationale examinera donc la semaine prochaine ce projet de loi et la Corse fera normalement partie du texte. Avec ce statut, c’est toute la spécificité de l’île en matière notamment d’aménagement du territoire ou de fiscalité adaptée en zone de montagne qui sera prise en compte.

http://www.mycorsica.com
http://www.mycorsica.com

La Corse pourra bénéficier de dispositifs nationaux d’aide à l’installation ou au développement des zones de montagne, mais aussi de dispositifs européens. Avec ces amendements, l’île bénéficie en effet du statut de massif transrégional et est donc éligible à ces aides de l’Union.

Explication de François Pupponi, député PS qui, avec Camille De Rocca Serra, a défendu ce statut d’Île Montagne

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse Départementale Bastia-III : entretien avec José Gandolfi (majorité municipale)

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(Alta Frequenza) Toute cette semaine, place à un des cinq binômes candidats à la départementale partielle de ce dimanche dans le canton de Bastia-III. 

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce jeudi, c’est José Gandolfi, conseiller départemental sortant représentant la majorité municipale et le groupe Inseme, qui s’exprime.

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Il forme avec Emmanuelle de Gentili, première adjointe au maire de Bastia et secrétaire nationale du Parti Socialiste le ticket soutenu par la majorité municipale.

On écoute José Gandolfi

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse – Procès de l’attentat contre la sous-préfecture de Corte : le soutien de la @GI_Naziunale

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(Alta Frequenza) Une foule nombreuse s’est rassemblée ce mercredi en fin d’après-midi devant le Palais de Justice de Bastia pour soutenir Nicolas Battini, Stéphane Tomasini, et Joseph-Marie Verdi, ce dernier étant absent d’un procès qui devant la cour d’assises spéciale de Paris revient sur l’attentat contre la sous-préfecture de Corte.

(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ainsi, si la Ghjuventù Indipendentista, à l’origine de ce mouvement de soutien, a une délégation sur place dans la capitale française, elle multipliera les actions à Bastia et en Corse pour soutenir ces trois jeunes hommes qui comparaissent dans un climat particulier après la grande manifestation Amnistia de samedi dernier.

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On écoute Paul Salort pour la Ghjuventù Indipendentista

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

Gouvernement #Corse Territorialisation de la TVA : la réaction du président @JeanGuyTalamoni

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(Alta Frequenza)  Territorialisation de la TVA : le premier ministre y fait droit. Dans un communiqué, le Président de l’Assemblée de Corse, jean Guy Talamoni précise ainsi que lors du congrès de Reims Manuel Valls « vient d’annoncer que les régions et la Collectivité Territoriale de Corse bénéficieront d’un transfert du produit de la TVA en échange de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) ». 

(M.Lanfranchi & A.Bertocchini – Alta Frequenza) -« Il s’agit là d’un transfert de fiscalité que nous demandons depuis des décennies (territorialisation des impositions) » poursuit Jean Guy Talamoni pour qui « cette mesure constitue une démarche de responsabilisation et de dynamisme fiscal, qui va apporter des moyens financiers supplémentaires à la Corse, car le produit de la TVA augmente alors que le montant des dotations diminue chaque année »

ctc assembleeCorsejeune2016

Du point de vue de la mise en place de la mesure le président explique que « sous notre impulsion, l’Assemblée de Corse avait dès 2014 demandé que la DGD (Dotation Globale de Décentralisation) soit remplacée par une somme prélevée sur le produit de la TVA. J’avais alors déposé et fait adopter un amendement pour que la mesure soit étendue à la DGF ».

La Corse une nouvelle fois précurseur, comme s’en félicite Jean-Guy Talamoni

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse Vidéo de la libération de Jean-Marie Pittilloni, prisonnier politique.

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Ce matin,  jeudi 29 Septembre, familles, amis et militants de @Sulidarita se sont réunis à partir de 8h devant la prison de Borgu pour accueillir notre ami et frère de lutte Jean-Marie Pittilloni à l’occasion de sa libération. (vidéo de la libération en soirée)

liberationjeanmariepittolloni29sept2016HÈ GHJUNTU U TEMPU DI L’AMNISTIA !

(article du 20 septembre 2016 – 17h30) Jean-Marie Pittilloni, 28 ans, incarcéré depuis plus de 8 ans sera remis en liberté sous surveillance électronique le 29 Septembre 2016, cette période de surveillance probatoire durera jusqu’au 5 Juillet 2017, après quoi il sera placé sous le régime de la liberté conditionnelle jusqu’au 31 Octobre 2019.

Interpellé en 2008, Pittilloni Jean marie, est condamné à 12 ans de prison en 2012. Après son procès, et sa condamnation, en 2012, il pouvait bénéficier d’un rapprochement familial. Il a eu toutes ces demandes de rapprochement refusées jusqu’en décembre 2014 dont la dernière faite en novembre 2013 et refusée en août 2014, refus du à son statut « DPS ». L’Associu Sulidarità avait tenue une conférence de presse en décembre 2012… « S’agissant de Mr. Pittilloni, on marque statut de DPS: votre profil pénitentiaire n’est pas compatible avec le centre pénitentiaire de Borgo, parce que celui-ci n’est pas adapté pour recevoir des détenus particulièrement signalés », explique-t-il, reprenant un courrier de l’administration pénitentiaire.

En février 2016 – Sulidarità dénonce la situation de Jean-Marie Pittilloni, conditionnable. Il a effectué une première demande de remise en liberté conditionnelle le 10 décembre 2015 dont le délibéré a été fixé au  21 décembre 2015 pour être ajourné au 10 juillet 2016, soit 7 mois après, du jamais selon l’association. Raison invoquée : complément d’enquête sur l’employeur et sur sa réinsertion possible.

Décembre 2015 : Première demande de remise en liberté, délibéré le 21 décembre, remis au 10 juillet 2016.

Semaine du 4 juin 2015 : Sampieru Andreani rapproché à Borgu, Jean Marie Pittilloni et Paul Istria en permission et Thierry Casolasco a été libéré sous bracelet électronique

Ce 12 décembre 2014 : Nous apprenons le rapprochement de JEAN MARIE PITTILLONI à la prison de BORGO

Novembre 2014 ; Aiutu Paisanu et U Rinnovu Naziunale dans un communiqué déclarent « Nous soutenons de même les autres requêtes similaires de rapprochement comme celle de Jean-Marie Pittilloni et celle d’Yvan Colonna. »

Samedi 23 novembre 2013 : L’Associu Sulidarità a manifesté cet après-midi (samedi) devant la prison d’Aiacciu pour soutenir deux prisonniers politiques. La famille et les amis de Jean-Marie Pittilloni se sont en effet rassemblés devant la maison d’arrêt pour exiger le retour en Corse du jeune militant. L’Associu Sulidarità apporte également son soutien au jeune Nicolas Battini, éloigné désormais à Bois-d’Arcy. Sulidarità regrette amèrement le décalage qui existe entre la situation politique clairement affichée comme positive et le sort qui est fait aux détenus politiques insulaires. Devant les grilles du tribunal d’Ajaccio, il ne s’agissait pourtant pas d’un meeting de campagne électorale. Mais bien d’un fait politique, adjectif que l’Associu Sulidarità ne manque jamais d’accoler aux prisonniers dont elle défend les droits. Samedi, une cinquantaine de personnes, membres de l’association mais aussi parents et amis de Jean-Marie Pittilloni se sont rassemblées pour réclamer l’application de la loi. Détenu à la prison de Moulins-Yzeure dans l’Allier après avoir été condamné l’année dernière à douze ans d’emprisonnement pour des attentats revendiqués par le FLNC Union des combattants, il souhaite aujourd’hui son transfert à la prison de Borgo comme l’y autorise la législation. Mais pour l’heure, rien n’a été fait en ce sens. « Depuis plus de 10 ans, tous les ministres français qui se sont succédé, sans aucune exception et quelle que soit leur étiquette politique, ont affirmé qu’il était normal de rapprocher de leur famille les détenus. Un président de la République a même expliqué que « lorsque l’on condamne quelqu’un, c’est lui que l’on condamne, pas sa famille ». Une loi a été votée en ce sens. L’État a fait croire à notre peuple que tous les prisonniers étaient rentrés. Mais il n’en est rien », a assuré l’association Sulidarità. Le cas de Jean-Marie Pittilloni est significatif selon l’association : « Incarcéré depuis cinq ans et demi, il a été condamné à 12 ans et sera donc accessible à la libération conditionnelle dans 6 mois. Il a été victime d’une très grave agression l’année dernière. Jean-Marie est père de famille. Il n’a plus vu sa fille de 7 ans depuis 12 mois. Et n’est pas sûr de la revoir s’il reste à Moulins-Yzeure. Chaque déplacement pour ses proches est un parcours du combattant et coûte une fortune. L’État français compte-t-il s’acharner encore longtemps sur Jean-Marie Pittilloni ? D’autant que tous les autres protagonistes de son affaire sont libres ou incarcérés en Corse. » Face à cette situation « injuste »,Sulidarità demande son transfert immédiat ainsi que celui des 10 autres prisonniers incarcérés sur le Continent « au mépris de toutes les lois en vigueur, de toutes les promesses ministérielles et présidentielles. »

Novembre 2013 : Le Collectif des prisonniers de paris « renouvelle son soutien à la demande de rapprochement immédiat en Corse de Jean-Marie.Pittilloni et des autres détenus condamnés. Leur requête est celle d’une simple et juste application de la loi »

VIDEO FRANCE 3 CORSE


#Corse – L’Associu Sulidarità se mobilise pour… par antofpcl

Novembre 2012 : Sulidarità est reçu à la Préfecture de Bastia déclare « Après avoir fait un tour complet des souhaits des prisonniers pris en compte par l’associu, en insistant sur l’urgence de la situation de Jean-Marie Pittilloni toujours en danger de mort, nous avons dit aux conseillers que rien ne s’opposait techniquement au retour de l’ensemble des prisonniers politiques, et que s’il y avait une volonté politique nous venions de leur démontrer que cela était possible dans les semaines à venir. »  Corsica Libera et l’associu Sulidarità ont demandé un rapprochement immédiat, pour seule réponse, l’administration coloniale à rapproché Jean Marie Pittilloni dans le fin fond de la France.

Novembre 2012 :  Jean Marie Pittilloni a été transféré à Moulins-Yzeure, prison isolée, dans le fin fond de la France… Une peine de plus pour les familles.

Octobre 2012 : L’Associu Sulidarità demande le rapprochement de Jean Marie Pittilloni suite à sa mise en danger au sein même de la prison. Issa dumenica, l’Associu Sulidarità hà tinutu una cunfarenza di stampa da alertà l’upinioni publica nant’à a situazioni di Jean Marie Pittilloni, incarceratu ind’a pighjà di a Santé in Parighji pà una cundanna di dodici anni ind’u quadru di l’affari di u FLNC dittu di l’orée du bois. Quissu quì hè statu agrissatu pocu fà da sei ditenuti, par via, d’appressu à l’associu, di puttachji qualifichendu lu di « balancia di a direzzioni ». È mentri chì Jean Marie Pittilloni avia fattu a scelta d’ùn dinunzià micca i so agressori, quissi quì sò stati cacciati cù forza da i so carciari è trasferiti in piena nuttata, dendu di più creditu à i puttachji d’appressu à l’associu. Oramai, Jean Marie Pittilloni hè incarciaratu solu solu, ma pà l’associu, hè in periciulu di morti postu chì l’insemi di i prighjuneri hè contr’à ellu. Di pettu à i minacci contr’à quissu quì, l’Associu Sulidarità hà dumandatu u so avvicinamentu subbitu è hà missu in guardia i so agressi, incalchendu nant’à u fattu chì Jean Marie Pittilloni ùn hè micca solu.

Procès – Juillet 201216 ans  requis dont 2/3 de sûreté pour Jean-Marie Pittilloni; –> 12 ans de prison ferme. La cour a rejeté au vu « des constatations effectuées sur les lieux » le chef de tentative d’assassinat lors du jet de la grenade. « L’intention homicide sans préméditation » lors des mitraillages contre les policiers en faction dans le tribunal a été retenue contre Jean-Marie Pittilloni. Celui-ci a donc été condamné à 12 ans de réclusion entre autres pour ces tentatives de meurtre. S’il a reconnu certains attentats, la justice estime qu’il n’a pas donné des « instructions »en ce sens. 2 juillet : Me Jean Giuseppi se dressait devant la cour en fin de matinée pour expliquer que Jean-Marie Pittilloni est un être humain qui a agi avec courage, non un chien de guerre. 18 juin 2012, Jean-Marie Pittilloni est resté toute la journée dans le box avec une menotte cassée. La clef s’était coincée à l’intérieur et la menotte lui coupait la circulation du sang. Il a fallu que les pompiers la scie à la disqueuse pour l’en débarrasser dans le courant de la soirée. Au lendemain de son procès Jean Marie Pittilloni peut demander un rapprochement familial…

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