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#Corse Le Conseil Municipal de Porti Vechju vote en faveur d’une amnistie

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Le Conseil Municipal de PORTIVECCHJU rejoint la longue liste des Mairies signataires d’une amnistie totale. (liste en lien, bas de page)

A chaque jour ou presque, sa délibération en Mairie.

Le 22 juillet 2015 c’était au tour de la Mairie de PORTO VECCHIO sous la Présidence du Maire, GEORGES MELA, de voter une délibération demandant l’amnistie totale des prisonniers politiques corses, ainsi que l’arrêt des poursuites contre l’ensemble des militants poursuivies pour des actes politiques…

Alcudina.fr publie la motion définitive

« Considérant que la Corse a vécu plusieurs décennies de tensions et de violences.
Considérant que ces épisodes tragiques ont engendré des années douloureuses tant au plan humain qu’au plan politique.

Considérant que ces conflits ont été à l’origine de nombreux drames subis par les familles.

Considérant que la Corse se doit aujourd’hui d’emprunter de manière pérenne la voie de l’apaisement.

Considérant que les institutions et la société civile dans son ensemble ont engagé une démarche de cohésion et de dialogue privilégiant la voie d’une construction commune.

Considérant que le F.L.N.C s’est engagé dans un processus de démilitarisation.

Considérant que le 28 mai 2015, l’Assemblée de Corse a adopté à une très large majorité une résolution en faveur de l’amnistie des prisonniers condamnés et/ou incarcérés pour des faits politiques.

Considérant que l’Etat a répondu à la requête des élus insulaires en nouant un dialogue ouvert et constructif avec eux, gage d’une sortie de crise salutaire pour l’île et ses habitants.

Considérant que le principe d’une loi d’amnistie conduisant à l’arrêt des poursuites envers les personnes recherchées ainsi qu’à la libération des personnes condamnées et/ou incarcérées pour des faits politiques, devra être traitée par l’Etat.

LE CONSEIL MUNICIPAL DE PORTO-VECCHIO APPROUVE la présente motion dans toute sa teneur ET DEMANDE à L’Etat de s’engager dans un processus conduisant à une loi d’amnistie. »

 

La demande d’amnistie des prisonniers et recherchés politiques corses, rencontre désormais de plus en plus d’échos favorables dans notre société.

Quotidiennement de nombreuses prises de positions sont formulées par des personnalités, des institutions politiques, des entités du monde économique, culturel, social et associatif de notre île.

A4sulidaritaAmnistiaIl est incontestable que l’importance de cette question qui est partie intégrante de la construction d’un avenir de paix dans notre pays, motive largement l’ensemble de notre peuple et par la même, l’ensemble de ses représentants élus dans les diverses assemblées délibérantes de l’architecture institutionnelle corse.

Dans la continuité de son inlassable action en faveur d’une résolution globale de la situation des prisonniers politiques corses, l’Associu Sulidarità, a pris l’initiative d’adresser un courrier aux 360 communes de Corses, afin de proposer de soutenir par une délibération ,la démarche d’amnistie entraînant la libération des prisonniers politiques corses et l’arrêt des poursuites envers les recherchés , dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse.

Associu Sulidarità

Voir la liste des Maries et l’article sur l’appel de l’Associu Sulidarità


#corse StoriaCorsa 2001 « Indi, Indi, Indipendenza »

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Après les affrontements fratricides de ces dernières années et après la coalition unità en 1999, le mouvement national ouvre une nouvelle porte vers une réconciliation en créant INDIPENDENZA. Malgré tout, les assassinats contre les militants proches de Jean Michel Rossi, sont assassinés, dont son ami François Santoni.

Le rapprochement devient un des thèmes principaux du Comité Anti Répression et de Sulidarità qui regroupent sur une liste tous les prisonniers politiques (ou presque).

Janvier 2001

Le Mardi 02 Janvier 2001 : Des centaines d’abonnés EDF privés d’électricité sur Corté et sa région après la tempête de neige de ce week end.

Le Jeudi 04 Janvier 2001  : Armata corsa  reconnaît être l’auteur de plusieurs attentats et assassinats, ces derniers mois, et menace la capitale  si l’assassinat de Jean Michel Rossi n’est pas résolu.

Le jeudi 04 janvier 2001 : La lettre d’Yvan Colonna : Première manifestation écrite d’Yvan Colonna depuis Mai 1999. Le présumé assassin du Préfet de Corse tente de mettre les choses au clair. Dans une lettre manuscrite adressée à l ‘hebdomadaire « u ribombu » et dont l’Est Républicain publie des extraits, Yvan Colonna affirme qu’il n’a pas tué le préfet Erignac. La lettre écrite en corse a été authentifiée par le frère d’Yvan Colonna selon le journal . Il affirme par ailleurs que sa famille ne l’a pas aidé dans sa fuite et qu’il ne se rendra pas à la police.

Le Samedi 06 Janvier 2001 : Lors de la présentation des voeux du président de la République, Mr Jacques Chirac confirme :   » la République est indivisible ». 1 corse sur 2 favorable au projet Matignon sur les futurs statuts de la Corse.

Le 13 janvier 2001  : Jean-Antoine Ghipponi, 27 ans tué à Furiani.

Le 18 janvier 2001 : Laurent Tartuffo, tué à Propriano.

Le Jeudi 18 Janvier 2001 : Le plan « vigie pirate » réactivé après une nouvelle menace du groupe clandestin Armata Corsa qui menace Paris et Strasbourg d’attentats ciblés.

Le Mardi 23 Janvier 2001 : Après l’attentat au palais de justice d’Annecy, les enquêteurs s’interrogent sur ses auteurs. Rappelons que le groupe indépendantiste corse Armata Corsa ne menaçait que Paris et Strasbourg à la date du 1er Février.

Le Jeudi 25 Janvier 2001 : Nouvelles menaces d’Armata Corsa à l’encontre de « l’État français » par un communiqué envoyé à un journal parisien :  le Figaro.  Dans ce communiqué, Armata Corsa indique qu’il ne respectera pas les termes des mises en garde précédentes et menace de perpétrer
sans délai des attentats sur le continent et en Corse.  L’attentat contre le palais de justice d’Annecy n’est toujours pas revendiqué.

Le Vendredi 26 Janvier 2001 : Charles Pieri condamné, Le 15 décembre dernier une peine minimale de 6 ans de prison a été requise contre Charles Pieri. La peine de 5 ans ferme a déçu les avocats de la défense. La cour d’appel de Paris a condamné Charles Pieri à 5 ans de prison pour « association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste et détention d’armes, d’explosifs et de munitions ». Un important arsenal avait été saisi au domicile du secrétaire national de la Cuncolta en septembre 1998… Cette peine est plus importante qu’en première instance… D’autre part, des peines allant de 2 à 4 ans de prison assorties de sursis ont été prononcées contre 5 autres militants nationalistes…

Samedi 27 Janvier 2001 : Le processus de Matignon et la paix fortement compromis par « A Cunculta Independentista » à la suite de la condamnation de Charles Pieri.

Samedi 27 Janvier 2001 : Tentative d’attentat cette nuit contre la DDE de Corte. Les deux personnes impliquées ont été arrêtées.

Le Mardi 30 Janvier 2001 : Le Comite anti répression dans la rue. Le comité anti répression a appelé le 30 janvier à manifester à Bastia (Haute-Corse) le 3 février contre la « corso phobie » en milieu carcéral. Lors d’une conférence de presse donnée à Bastia le 30 janvier, le Comité anti répression a appelé à manifester le 3 février pour réclamer un meilleur traitement des prisonniers politiques corses en milieu carcéral . D’autre part le C.A.R. réclame toujours que le gouvernement accorde aux condamnés mais également aux prévenus corses qu’ils soient transférés à la prison de Borgo (Haute-Corse).

Février 2001

Le Jeudi 01 Février 2001 : Attentat non revendiqué, cette nuit contre le véhicule d’un policier à Sartène.

Le vendredi 02 février 2001: Conférence de presse de Corsica Nazione. Malgré les mises en examen qui se succèdent dans le rang des nationalistes, Corsica Nazione tempère les propos de la Cuncolta Independentista. Les élus de Corsica Nazione tentent de relancer le processus de paix et de remettre en place le comité du Fium’Orbu.

Le Jeudi 08 Février 2001 : En fin d’après midi à Bastia, un commando composé de 3 hommes encagoulés et armés,  ont attaqué et  séquestré le personnel d’une entreprise de négoce en bois « Alfabois » avant de la détruire par explosion au gaz.  En 1999, deux attentats avaient déjà détruit cette entreprise.

Le Mardi 13 Février 2001 : Antoine Sollacaro plaide la présomption d’innocence. Réaction du défenseur d’Yvan Colonna à propos des déclarations de Lionel Jospin le jour de l’anniversaire de l’assassinat du Préfet Erignac. Les conditions pour qu’Yvan Colonna se rende à la justice ne sont pas réunies aujourd’hui, c’est ce qu’ont déclaré ce matin l’avocat et la famille de l’homme recherché dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du Préfet Erignac. Ce matin ils ont notamment réagi aux propos du Premier Ministre la semaine dernière à l’Assemblée Nationale. .

Le Mardi 13 Février 2001 : Le processus de Matignon une nouvelle fois remis en cause par le Président de la République.

Dans la nuit de samedi 17 au dimanche18 Février 2001 : Un attentat à l’explosif a légèrement endommagé, dans la nuit de samedi à dimanche, le siège départemental de Corse-du-Sud de la CGT, à Ajaccio. La charge, qui a explosé peu avant minuit, était de faible puissance. Elle n’a causé que des dégâts légers à l’entrée du local, situé dans la périphérie sud d’Ajaccio et déjà visé par le passé, a-t-on précisé de même source. L’attentat n’a été ni signé, ni revendiqué.

Le 18 février 2001  : Frédéric Noto, tué à Ajaccio.

Le 20 Février 2001 :  Cinq personnes ont été placées en garde à vue dans les locaux du service régional de la police judiciaire (SRPJ) d’Ajaccio dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat du boxeur Frédéric Noto, a-t-on appris mardi de source policière. Les cinq personnes, des proches de la victime, avaient été convoquées entre lundi soir et mardi matin par les enquêteurs pour être entendues sur leur emploi du temps. Frédéric Noto, champion de France professionnel des super-légers, a été découvert mort, assassiné de plusieurs balles dans la tête, dimanche matin, dans son appartement situé dans la résidence Mandarina, dans le sud d’Ajaccio. Les circonstances de l’homicide, qui s’est produit en fin de nuit ou en tout début de matinée, restent inconnues.

Mars 2001

Mardi 06 Mars 2001 : Durcissement du mouvement de grève entamé le 13 Février 2001, avec l’occupation des centrales et des menaces de coupures.

Lundi 19 Mars 2001 : Les municipales Ajaccio : Mr Marc Marcangelli, maire d’Ajaccio battu par Mr Simon Renucci par 48,02 % des votes.
Bastia : Mr  Emille Zuccarelli élu par 42,23 % des votes.
Bonifacio : Mr Jean Baptiste Lantieri
Corté : Mr Antoine Sindali élu par 41,34 % des votes.
Ile Rousse : François Ferrandini
Porto Vecchio : Mr Camille De Rocca Serra .
Propriano : Paul Marie Bartoli
Sartène : Mr Pierre Gori

Le 20 Mars 2001 : NEUF  interpellations dans le Nord et le Sud de l’île.  Neuf personnes ont été interpellées mardi en Corse dans le cadre d’une enquête pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. . Le 21 Mars 2001 : Six militants nationalistes toujours en garde à vue, Quatre des dix personnes interpellées par la DNAT ont été relâchées.

Le 22 Mars 2001 : Six nationalistes toujours en garde à vue. Les six militants de Corsica Nazione, interpellés mardi 20 mars, seront probablement en garde à vue jusqu’à vendredi 23 mars.

Jeudi 22 Mars 2001 : 10H30, un appel téléphonique anonyme annonce au journal Le Monde une tentative d’attentat en plein Paris. Le correspondant précise que le groupe clandestin corse « Armata Corsa »( voir  04/01/2001 ) a décidé de ne pas perpétrer des attentats aveugles et meurtriers, les démineurs sur les indications de ce correspondant ont découvert une voiture piégée contenant 100 kg d’explosifs sans système de mise à feu.

Le Dimanche 25 Mars 2001 : Dans la nuit du Samedi au Dimanche, mitraillage de la gendarmerie de Bastia.

Le 26 Mars 2001 : Quatre nationalistes transférés à Paris. Après le transfert samedi d’Ajaccio vers Paris d’une personne interpellée le 20 mars dernier, trois autres militants proches de A Cuncolta interpellés à Bastia ont été transférés à Paris.

 Avril 2001

Le 6 avril 2001 : Joseph-André Tomasini assassiné à Lucciana.

Le Mercredi 11 Avril 2001 : Hier soir à Ajaccio,  mitraillage de la caserne Battesti qui abrite des gendarmes et leur famille.

Le Mercredi 25 Avril 2001 : Le FLNC revendique 3 attentats dont le mitraillage des gendarmeries de Bastia et d’Ajaccio, et précise que le processus de paix n’est pas remis en cause.

Le 26 Avril 2001 : Batti Canonici se constitue prisonnier. Un Militant de plus dans les prisons Françaises.

Mai 2001

Le 11 Mai 2001 : Tentative d’attentat contre la mairie de Zonza. 10 battons de dynamite couplés à 2 bouteilles de gaz ont été découverts.

Le Samedi 12 mai 2001 : Le FLNC UC distribue le RIBELLU en Corse (Géant Casino Aiacciu)

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Le Dimanche 13 MAI :  A Corte, naissance d’un nouveau mouvement corse « Indipendenza » issu de l’union de plusieurs groupes nationalistes. Cuncolta indi, Corsica Viva, l’Associu per à Suvranita, U Culletivu Naziunale se lance dans la démarche unitaire.

indipendenzalogoLe 16 mai 2001 : Pierre-Paul Bighelli, 50 ans tué à Calenzana.
Le 22 mai 2001 : Caroline Belardi, enseignante tuée à Ajaccio.

22 mai 2001 : LOI LITTORAL ADOPTEE EN CORSE

Le Jeudi 31 Mai 2001 : Le FLNC déçu par le processus de Matignon menace de rompre la trêve qu’il respectait de puis plusieurs mois. Le FLNC dénonce le mépris de la classe politique envers le peuple corse, la menace du littoral et de son  patrimoine, l’enseignement de la langue corse non obligatoire  et le problème des prisonniers politiques toujours pas résolu.

JUIN 2001

Le 1er juin 2001 : Vincent Duriani, 24 ans tué à Bastia.  

Mardi 05 Juin 2001 : Evasion par fax !! : 3 hommes fichés au grand banditisme se sont évadés de la prison de Borgo, à Bastia, grâce à un fax envoyé
au directeur de la prison à l’en tête d’un juge, proclamant leur libération.

Le ???? juin 2001 : Grascin Zoltan, tué à Bastia.

Le 7 juin 2001 : Rachida Salmouk est tué à Lumio.

Le Samedi 09 Juin 2001 : 5 attentats ont secoué l ‘île dans la nuit de vendredi à samedi.

Le Samedi 09 Juin 2001 : 5000 personnes, corses, bretons et basques, ont défilé à Paris pour demander le regroupement des prisonniers politiques

Le 17 juin 2001 : Nicolas Giudici, 52 ans tué à Piedigriggio. Il a été assassiné de trois balles

Le 22 juin 2001 : Interpellation de 16 personnes à Porticcio et Ajaccio pour : association de malfaiteurs, proxénétisme et travail clandestin ».

Le 22 juin 2001 : Deux auto-stoppeurs recherchés dans l’enquête sur l’ assassinat de Nicolas Giudici.

Le Mardi 26 Juin 2001 : Encore une évasion spectaculaire à la prison de Borgo près de Bastia . Un prisonnier fiché au grand banditisme s’est fait la belle par hélicoptère à l’aide d’une échelle de corde.

Le 29 Juin 2001 : Corsica Nazione tire la sonnette d’alarme, C’est ce qu’a déclaré ce matin Jean-Guy Talamoni . L’élu Corsica Nazione tire la sonnette d’alarme et presse le gouvernement de traiter prioritairement la questions des prisonniers politiques .

Le 29 Juin 2001 : Indipendenza Dénonce les brutalités policières

Le 29 Juin 2001 : Une Motion pour le Rapprochement des prisonniers Corses au conseil Municipal D’Aiacciu

Le 29 Juin 2001 : Me Garbarini fait un demande de libération conditionnelle pour : José Santoni, Paul Garatte, Jean Laurent Leca et Charles Pieri

Juillet  2001

ActionComiteantirepressionSulidaritaBastia01072001 (1)

Le 1er juillet 2001 : Le 1er juillet 2001 les militants d’Indipendenza et du Comité Anti Répression (Sulidarità) bloquent le port de Bastia, ou presque.Arrivée très tôt sur le port les militants occupent la passerelle des bateaux un à un, perturbant le débarquement et l’embarquement des passagers. En plein soleil, les discussions avec les passagers sont difficiles et tendus… Action dans le cadre du Rapprochement des prisonniers politiques (reportage photos)

Mardi 03 Juillet 2001 : La résidence secondaire d’un gendarme a été plastiquée dans la nuit à Aléria. Cet attentat n’a pas été revendiqué.Vendredi 06 Juillet 2001 : Cette après midi, à Furiani ( Bastia), un commando de 6 hommes armés et masqués ont, après avoir neutralisé les ouvriers, perpétré un attentat à l’explosif, contre une caserne de CRS en construction
.Le 12 Juillet 2001  : LIBÉRATION DE NICOLAU SALVINI !!!!! Retour en Prison pour Niculau Salvini : Acharnement répressif ? Libéré il y a deux semaines, Niculau Salvini devra retourner en prison. Le parquet de Paris a en effet fait appel de la décision du juge des libertés Claude Linais qui l’avait libéré le 12 juillet dernier, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire.
Le Samedi 14 Juillet 2001 : Le mouvement « Indipendenza » affiche clairement son objectif : l’ indépendance nationale.Le samedi 14 Juillet 2001 : Rapprochement des prisonniers politiques  –  Le CAR lance une action coup de poing et empêche pendant quelques heures le défilés du 14 juillet. Sous tension avec l’arrivée des CRS, c’est après quelques petites bousculades et discussions avec Simon Renucci Maire de la ville, que les militants s’en vont en défilant au son de l’hymne national Corse (reportage photos)
SulidaritaComiteAntiRepressionIndipendenza14072001 (3)

archive Vidéo : 14 juillet 2001, le CAR réussi un coup médiatique en bloquant le défilé du 14 juillet Français pour demander le rapprochement des prisonniers politiques corses (FRANCE 3 Corse)

Mercredi 18 Juillet 2001 : Importante manifestation devant la préfecture d’Ajaccio contre le racisme anticorse, après l’émission sur la chaîne du service publique France Inter, « les agités du JT », au cours de laquelle ont été proférées insultes et injures à l’encontre des corses.Samedi 21 Juillet 2001 : La villa inoccupée d’un gendarme a été plastiquée a Porto Vecchio.Le Lundi 23 Juillet 2001 : Dans la nuit, attentat à Bastia contre une agence du Crédit Lyonnais.le 23 juillet 2001 : Le groupe dit des anonymes ou des sans noms est apparu pour la première fois lors du plasticage d’une caserne de gendarmes mobiles à Borgo. Cette action faite en plein jour a fait 14 blessés légers (22 gendarmes ont été commotionnés. ). Le commando a laissé sur place un tract portant l’inscription « Liberta per i Patriotti » (Liberté pour les patriotes).Le Mardi 24 Juillet 2001 : Hold-up à l’explosif à la poste de Vescovato, 3 employés ont été blessés.le 28 Juillet 2001 : Manifestation de Bastia du 28 Juillet 2001 : Manifestation aux cris de Libertà : Manifestation nationaliste à Bastia. A l’appel de l’ensemble des organisations nationalistes corses, un millier de manifestants a défilé samedi en fin d’après-midi dans les rues de Bastia pour la défense des droits du peuple corse. Le cortège, parti de la Place d’Armes devant la citadelle, a pris fin devant les grilles fermées de la préfecture où les manifestants ont accroché le drapeau corse à tête de Maure et une banderole sur laquelle on pouvait lire:  »pour les droits du peuple corse », écrit en langue corse tout en scandant « Libertà ». Cette mobilisation était « destinée à montrer que les nationalistes entendent peser sur le processus de Matignon à un moment où il est un peu en panne », a déclaré J.G. Talamoni. « Le processus est en panne, non pas du fait des nationalistes ni des élus de la Corse. C’est Paris qui n’a pas encore fait sa part de chemin », a-t-il estimé, rappelant que le dossier des « prisonniers politiques corses », dont les nationalistes exigent le regroupement à la prison de Borgo, restait la « question numéro un ».

Archive vidéo : 28 juillet 2001 Manifestation Bastia pour les droits nationaux du peuple Corse (France 3 Corse)

Le 29 Juillet 2001 : Assassinat de Mathilde Signanini le 29 juillet 2001 à L’Ile Rousse (Haute-Corse). Mathilde Signanini a été abattue au cours d’une fusillade dans le bar restaurant où elle travaillait.
Le 31 Juillet 2001 : Conférence de presse du Comité Anti Répression, Mardi 31 Juillet à Aiacciu.

Aout 2001

Le 1er Aout 2001 : Des colis piégés, composés d’explosif et de clous, envoyés contre des avocats nationalistes, ont été désamorcés
par les artificiers, sans faire de victimeLe 2 août 2001 : clôture de l’enquête. Le cas Colonna est disjoint.Le Jeudi 02 Août 2001 : Le FLNC revendique 7 attentats mais pas ceux de Furiani le 06/072001 et de Borgo du 23/07/2001.Le Vendredi 03 Août 2001 : 2 tentatives d’attentat la nuit dernière, un contre la résidence secondaire d’un continental sur la presqu’île d’Isolella, un deuxième contre un poste de gendarmerie à Palombaggia ( Porto Vecchio).Journée de Corti les 3, 4 et 5 Août 2001 : L’amnistie en question Suite à la demande des groupes nationalistes Clôture des journées de Corte « Les journées internationales de Corte » se sont clôturées hier soir avec la traditionnelle réunion publique devant plus de 1000 personnes.De nombreux mouvements étrangers indépendentistes et autonomistes seront présents dont : l’ Irlande, le Pays Basque, la Sardaigne, la Catalogne, la Guyanne, la Bretagne. A la clôture d’ « I ghjurnate internaziunale di Corti » le but déclaré reste l’indépendance et l’amnistie de tous les prisonniers politiques corses.Le 5 aout 2001 : Alain Ricciardi, 31 ans, tué à Lucciana.Le Mercredi 08 Août 2001 : Ce matin grandes animations dans les rues de Bastia à la suite de 2 alertes à la bombe.Le 9 aout 2001 : Jean-Joseph Mattei, 48 ans, entrepreneur abattu à Corscia.

SantoniFrançoisArchivesPresse (5)Le 17 août 2001 : Assassinat de François Santoni dans un village de Corse du Sud à la sortie d’un mariage.

François Santoni figure incontournable du nationalisme corse a été abattu par arme automatique.

Ce matin à la fin du mariage d’un ami, sur la place du village de Monacia d’Aullène. ( près de Bonifacio)

Le Dimanche 19 Août 2001 : Plasticage d’une agence du Crédit Lyonnais à Bastia dans la nuit de samedi à dimanche.Le 21 aout 2001 : Dominique Marcelli, 25 ans, tué à MorianiLe 21 aout 2001 : Jean-Christophe Marcelli, 27 ans, tué à Moriani.Le ????? : Charles Pieri transféré au centre de détention de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).Affaire Yvan Colonna : perquisitions à Cargèse  ; Sur commissions rogatoires du juge antiterroriste Jean Louis Bruguière, des perquisitions ont été menées mercredi matin Dans la région de Cargèse au domicile de proches d’Yvan Colonna, meurtrier présumé du Préfet Erignac; mais selon les autorités ces perquisitions n’auraient pas apporté d’éléments nouveaux pouvant permettre de localiser Yvan Colonna. Jean-Hugues Colonna, père d’Yvan, a indiqué que les perquisitions avaient eu lieu dans six villas occupées par des membres de la famille Colonna à Cargèse Il a ajouté que ces perquisitions n’avaient rien donné. « Nous n’avons rien fait pour contrarier le fonctionnement de la justice », a-t-il commenté.Le Vendredi 24 Août 2001 : Malgré l’assassinat de François Santoni, les élus nationalistes et le gouvernement ne remettent pas en cause le processus de Matignon.Le Lundi 27 Août 2001 : « Armata Corsa » annonce des représailles suite à l’assassinat de François Santoni.Le Mardi 28 Août 2001 : Le Car Communique.

Le Vendredi 31 Août 2001 : Le FLNC nie toute implication dans le meurtre de François Santoni.

Septembre 2001

Le 3  septembre 2001 : Dominique Dubois a succédé à Jean-Pierre Lacroix comme préfet de Corse.Le 4 septembre 2001 : Bertrand Mineo, 26 ans, tué à Calvi.Le 4 septembre 2001 : Nicolas Montigny, 27 ans, abattu à Bastia. Jacques et Francis Mariani ont été respectivement condamnés, jeudi 13 mars 2008, à quinze et sept ans d’emprisonnement pour leur participation à l’assassinat, en 2001, de Nicolas Montigny à Bastia. La cour d’assises des Bouches-du-Rhône avait en revanche acquitté les quatre autres accusés : Alexandre Vittini, soupçonné, avec Jacques Mariani, d’avoir tiré onze balles sur la victime ; Anthony Bizzari, accusé d’avoir fait des repérages sur les lieux ; Paul Alerini, suspecté d’avoir prêté son véhicule aux tueurs ; et enfin Joseph-Antoine Demasi, l’un des proches de Francis.Le 10 septembre 2001 : Pierre Rocchi, tué à BastiaLe 11 SEPTEMBRE 2001 : ANGE MARIE ORSONI DECEDE d »une crise cardiaque lors d »une partie de chasse.Le JEUDI 13 SEPTEMBRE : AUDITION DE JEAN GUY TALAMONI :Le Mardi 18 Septembre 2001 : Hier soir, interpellation à Bastia d’une femme qui serait en relation avec un Islamiste arrêté en Belgique.Mercredi 19 Septembre 2001 : Suite des attentats de New York et de Washington : à Calvi, une vingtaine de marocains ont été agressés par des jets de pierres, lancés par des hommes encagoulés

Le SAMEDI 22 ET DIMANCHE 23 SEPTEMBRE 2001 : ARRESTATION DE 9 PERSONNES

Le LUNDI 24 septembre 2001 : Trois personnes transférés à Aiacciu, mobilisation devant les commissariats de Bastia et D’aiacciu depuis les interpellations. Réactions dans les milieux nationalistes : Après les interpellations, Corsica Nazione et deux entreprises de Haute Corse s’expriment publiquement / Riazzione inde i mezi naziunalisti Dop’à l’arrestazione, Corsica Nazione è duie intraprese di Corsica suprana parlanu in publicu

Le Mardi 25 Septembre 2001 : Neuf nationalistes toujours gardés à vue. Les interpellations du week end suscitent de vives réactions dans la mouvance nationaliste :

Le MARDI 25 septembre 2001 : Libération à 20H00 des Trois personnes transférées sur Aiacciu ! Era Ora !

Le 25 septembre 2001 : Denis-Martin Rochet, 26 ans découvert à Ajaccio.

Le 26 septembre 2001 : Pascal Rogliano, 31 ans, tué à Oletta, frère d’Antoine, est tué dans le cadre de règlements de comptes.

Le MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2001 : – Les élus et militants de Corsica Nazione ont décidé cette nuit à Corte de suspendre leur participation au processus de Matignon

Le MERCREDI 26 SEPTEMBRE 2001: Libération à 13H30 des Trois derniers interpellés ! ARRESTATION MEDIATIQUE ?Le Vendredi 28 Septembre 2001 : Hier soir, mitraillage de la gendarmerie de Borgo ( Bastia ).Samedi 29 Septembre 2001 : Hier soir, mitraillage de la gendarmerie d’Ajaccio.Le SAMEDI 29 SEPTEMBRE 2001 : CEDRIC COURBEY a par ailleurs été interpellé samedi après-midi à AjaccioSAMEDI 29 SEPTEMBRE : Près de 200 militants de la coalition Indipendenza, réunis samedi à Bonifacio en Corse-du-Sud, ont apporté leur  »soutien massif à la démarche entreprise mercredi soir à Corte par les responsables et militants de Corsica Nazione », qui vise à suspendre leur soutien au processus de Matignon.DIMANCHE 30 Septembre 2001 : LE C.A.R appelle à un Rassemblement de Soutien à Cedric Courbey devant le cantonnement de CRS près de la Prison de BORGU !DIMANCHE 30 septembre  2001 : NOUVELLES CONVOCATIONS DE JEAN GUY TALAMONI PAR LE JUGE THIEL, AINSI QUE CESAR FILIPPI, PATRICE MURATI ET DUME FERRARI. PROVOCATIONS DE LA JUSTICE COLONIALE ???

Octobre 2001

Le ?? octobre : Fernand Bertini, 36 ans tué au 11,43 à Castello-di-RostinoLUNDI 1 OCTOBRE 2001 : LE C.A.R APPELLE A UN RASSEMBLEMENT devant la CASERNE D’ASPRETTO pour soutenir Cédric Courbey, sa Famille et ses amis.Lundi 01 Octobre 2001 : Le gouvernement poursuit le processus de Matignon malgré le retrait de Corsica Nazione et d’ Indipendenza.MARDI 2 OCTOBRE 2001 : Talamoni ne répondra pas au juge. Avec trois autres nationalistes corses convoqués jeudi par le juge Thiel, ils affirment n’avoir « rien à ajouter » à leur « position publiqueMARDI 2 OCTOBRE 2001 : Six mois de prison ferme et 50.000FF d’amende pour Jean-Martin Verdi, dix-huit mois de prison avec sursis et 30.000FF d’amende pour Christophe Pieri et 15 mois avec sursis et 30.000FF d’amende pour Marie-Hélène Mattei: le tribunal correctionnel de Bastia a rendu mardi après-midi son délibéré dans l’affaire Bastia Securità. Jean-Martin Verdi, membre du parti Indipendenza, avait refusé de se présenter devant le tribunal, en dénonçant une « mascarade politico-judiciaire ». Jean-Martin Verdi a tenu à réagir après l’annonce du jugement. Dans un communiqué, il explique : « Le pôle financier du tribunal de Bastia qui a été mis en place à grand renfort de publicité, vient d’accoucher de sa première « grande affaire ». En fait, il vient de tomber son masque. Son objectif c’est d’abord et avant tout de « casser du nationaliste ». « Comment expliquer, sinon que j’aie été condamné à 6 mois de prison ferme, pour des faits non répréhensibles en droit ? Faut-il rappeler que les faits qui me valent cette condamnation sont pratiqués au quotidien par l’Etat lui-même. « Cette condamnation est donc purement politique et s’inscrit dans la « chasse aux sorcières » à l’encontre des nationalistes dont nous avons eu plusieurs exemples ces derniers temps. Une fois de plus, comme je l’affirmais avant mon procès, il s’agit de criminaliser un engagement politique par tous les moyens, y compris celui d’une justice à sens unique, c’est-à-dire anti nationaliste. »MARDI 2 OCTOBRE 2001 : LA C.A.R Appelle a une mobilisation devant la CASERNE D’ASPRETTOMARDI 2 OCTOBRE 2001 :  ERA ORA ! : Mise en liberté de Nicolas Salvini confirmée. La chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé hier la mise en liberté de Nicolas Salvini, 44 ans, ce militant nationaliste que le juge des libertés et la chambre de l’instruction se renvoyait depuis plusieurs mois à coups de décisions contradictoires.MERCREDI 3 OCTOBRE 2001 : Fin des 96 heures de Garde à Vue pour Cédric Courbey, apportez votre soutien à Cédric et a tous les prisonniers politiques corses incarcérés et recherchés. Cédric Courbet, 27 ans, interpellé samedi dans le cadre de l’enquête sur le mitraillage jeudi de la caserne de gendarmerie de Borgo (Haute-Corse), a été mis en examen mercredi après-midi et écroué. Il a été Déporté dès 6 heure du matin en France.

Jeudi 04 Octobre 2001 : Hier matin, un meurtre a été perpétré sur la commune de Ponte Novu. C’est le 22 ième meurtre en Corse, depuis le début de l’année

Jeudi 4 Octobre 2001 : Jean-Guy Talamoni, convoqué par le juge Gilbert Thiel, a estimé ce jeudi 4octobre que son audition n’avait pas eu tellement d’intérêt.

« Cette audition n’a pas eu tellement d’intérêt, sinon de laisser penser que notre mouvement est pour quelque chose dans cette affaire alors qu’il y est totalement étrange. C’est dire que le préjudice pour le mouvement qui est le nôtre est gravissime. Cela est bien entendu préjudiciable aux intérêts politiques que nous défendons. Nous sommes mandatés par environ 20.000 personnes qui se sentent aujourd’hui agressées. Nous avons voulu maintenir notre position politique de la semaine dernière, à savoir de ne pas répondre à des questions auxquelles du reste nous avions largement répondu depuis un an. Le but réel de cette audition n’est pas de faire éclater vraiment la vérité. Cela a été fait gratuitement au plan judiciaire mais certainement pas gratuitement au plan politique », a-t-il encore déclaré. Nous espérons qu’un point final est mis à ces auditions qui n’ont pas de sens, qui ne correspondent absolument pas aux nécessités d’une bonne administration de la justice » a-t-il déclaré. (© Source Corsica net Info)

Vendredi 5 Octobre 2001 : Communiqué du C.A.R : Dans un communiqué le Comité Anti-Répression proteste contre « l’incarcération d’un jeune patriote corse ainsi que contre l’audition spectacle de quatre militants indépendantistes ». Pour le C.A.R, la répression politique est inconciliable avec un prétendu processus de paix et ne sera jamais une solution au problème politique corse. Par ailleurs le Comité Anti-Répression dénonce les pressions écrites et tentatives de racket contre l’association « Ava Basta », au nom d’un prétendu soutien aux prisonniers et sous le couvert de propos racistes contre les musulmans (© Source Corsica net Info)

Le Vendredi 05 Octobre 2001 : Hier soir, à Bastia, mitraillage du palais de justice.

Le Jeudi 11 OCTOBRE 2001 : DOUBLE ARRESTATION ! LE C.A.R Appel à une Veghja devant les commissariats de Bastia et D’Ajaccio ce soir.

Le Vendredi 12 OCTOBRE 2001 : Procès du Docteur Cianelli , pour dénoncer cette indigne machination policière, le comité anti répression appelle tous ses militants et sympathisants à venir témoigner leur soutien à Gérard Cianelli, ce vendredi 12 octobre 2001 à 8h30 devant le palais de justice de Bastia.

VENDREDI 12 OCTOBRE 2001 : Peines requises contre le Dr Cianelli : Le tribunal correctionnel de Bastia a requis vendredi (12 octobre) 6 mois de suspension de permis de conduire et 10.000 frs d’amende à l’encontre du Docteur Gérard Cianelli, accusé d’avoir heurté un gendarme avec sa voiture lors d’une manifestation du CAR, le Comité Anti-Répression, devant le pénitencier de Casabianda en novembre 2000. Pour son avocat, la peine est disproportionnée par rapport aux faits; le médecin tentant de soigner un militant blessé par les forces de l’ordre lors de cette manifestation. Le jugement a été mis en délibéré au 9 novembre.(© Source Corsica net Info)

le 12 octobre 2001 : Attentat contre une trésorerie générale en construction à Borgo. Hier soir un attentat a été perpétré contre la Trésorerie en construction  de Borgo. Les dégâts sont importants

Lundi 15 Octobre 2001 : Hier soir deux attentats à l’explosif, le premier contre la gendarmerie de Petreto Bicchisano, le second contre une résidence secondaire à Bastelicaccia. Les dégâts sont peu importants.

Mercredi 17 Octobre 2001 : Une cinquantaine de militants du mouvement « Indipendenza » ont occupé et tagué la DDE d’ Ajaccio, pour manifester contre la décorsisation des emplois dans l’administration.

Jeudi 18 Octobre 2001 : Dans la nuit, un attentat a détruit  le véhicule d’un cadre de la DDE à Propriano.

Jeudi 18 Octobre 2001 : Un policier de Porto Vecchio a découvert que son véhicule était piégé par un bâton de dynamite couplé a une bouteille de gaz.

JEUDI 18 OCTOBRE 2001 : La cour de cassation a rejeté les pourvois en cassation de Sauveur Grisoni et Dominique Renucci, deux militants nationalistes. Le 26 janvier dernier, Sauveur Grisoni avait été condamné par la cour d’appel a 3 ans de prison dont 1 avec sursis et Dominique Renucci avait écopé de 2 ans dont 1 avec sursis pour « Association de malfaiteurs terroriste » et « détentions d’armes, explosifs et munitions ». La cour d’appel avait alourdi les peines prononcées en première instance en juin 2000 : Sauveur Grisoni en première instance avait été condamné à 2 ans d’emprisonnement dont un avec sursis, Dominique Renucci avait été relaxé. Dans ce dossier 4 autres militants avait vu leur peine alourdie : Charles Pieri avait ainsi été condamné à cinq ans d’emprisonnement au lieu de quatre ans, dont un avec sursis. Stéphane Braggia avait vu sa peine maintenue à 4 ans de prison avec sursis, Christophe Pieri et Charles-Philippe Paoli avaient été condamnés à 4 ans d’emprisonnement dont un an avec sursis au lieu de 3 ans dont un avec sursis en première instance. Tous avaient en outre été privés de leurs droits civiques et civils pour 5 ans. Seuls Sauveur Grisoni et Dominique Renucci avaient formé un pourvoi en cassation

Samedi 20 Octobre 2001 : SERATA IN RENNU ! Soirée du Comité anti Répression Corse !

Samedi 20 Octobre 2001 : I Verdi Corsi dénoncent dans un communiqué « les interpellations « gratuites » organisées à grand renfort médiatique concernant des militants d’lndipendenza et de Corsica Nazione, ainsi que les convocations, très médiatisées également, de Jean-Guy Talamoni, par les juges antiterroristes.

Le dimanche 21 octobre :  L’action était revendiquée par d’un groupe inconnu, sans nom et sans sigle que la presse allait baptiser du sigle de  » sans nom  » ou d’  » anonymes « . Le groupe endossait également les attentats commis en plein jour le 6 juillet contre une caserne de CRS en construction à Furiani et un autre perpétré le 12 octobre contre une trésorerie générale en construction à Borgo.

Lundi 22 Octobre 2001 : Cette nuit, à 01H00,  une charge de 10 kg a endommagé les locaux du quotidien Corse Matin à Aléria.

Mardi 23 Octobre 2001 : Un groupe inconnu a revendiqué les attentats contre la caserne des CRS de Furiani, la gendarmerie d’Ajaccio et la perception de Borgo.

Le 23 Octobre 2001 : Arrestation de Cinq militants D’INDIPENDENZA suite à l’occupation des Locaux de la D.D.E la semaine dernière. Les Cinq Militants ont été relâchés le soir meme aux environs de 19h00. Le Comité Anti-Répression Dénonce fortement cette Répression. INDIPENDENZA dénnonçaient la Colonisation de peuplement en prenant exemple avec la D.D.E symbole de la Dé-Corsisation des emplois.

Le 26 octobre 2001  : Nicolas Gros, 32 ans, abattu à Bonifacio. Un nationaliste proche de François Santoni a été abattu par arme à feu ce matin à 06H45 à Bonifacio. C’est le 23  meurtre en Corse depuis le début de l’année. Agé de 32 ans Nicolas Gros avait été condamné dans l’affaire de la tentative d’extorsion de fonds du golfe de Sperone

Vendredi 26 Octobre 2001 : Cette nuit plasticage d’une maison à Sartène.

Lundi 29 Octobre 2001 : Daniel Vaillant tente de relancer le processus de Matignon en proposant de regrouper les prisonniers politiques corses à la prison de Borgo.

Novembre 2001

MOIS DE NOVEMBRE 2001 : Arrestation de militants nationalistes de divers horizons politiquesVendredi 02 Novembre 2001 : 11 H 50, Latifa jeune corse d’origine marocaine de 24 ans, meurt assassinée par son père de plusieurs coups de couteaux,
à la poste de Galeria, devant les employés et plusieurs témoins.  Latifa prévoyait de se marier avec un corse alors que son père voulait  un mariage musulman.Samedi 03 Novembre 2001  : Les suites de la sécheresse : 2 canadairs sont intervenus pour éteindre un feu sur les hauteurs d’Ajaccio.Lundi 05 Novembre 2001 : Tentative d’attentat par explosif contre la caserne de gendarmerie mobile de Calvi.Lundi 05 Novembre 2001 :  L’université de Corte fête ses 20 ans.Mardi 06 Novembre 2001 : Ce matin, tirs d’armes automatiques contre la caserne de gendarmerie à Borgo.Mardi 06 Novembre 2001 : Hier soir à 22H15 attentat par explosif contre une  Banque Populaire à Ajaccio.Le 13 novembre 2001 : Bernard Buzzi, 54 ans, facteur, tué à Ajaccio.

Le jeudi 15 novembre 2001: Le groupe nationaliste clandestin sans nom revendique deux nouvelles actions commandos perpétrées ce même mois contre des gendarmeries de Corse.

Le 19 Novembre 2001 : Manifestation Symbolique devant  le Tribunal D’Aiacciu pour le Procès de la Bande à Bonnet ! Distribution de Tracts, Musiques Corses et Surtout le Tube de l’été « Brûler la Paillote » de I Mantini !!

Le 20 novembre 2001 : Ouverture du procès de l’incendie de la paillote  » Chez Francis  »

Le 21 Novembre 2001 : Arrestation de militants Nationalistes, Le C.A.R appel a manifester devant le commissariat de Bastia

Semaine du 25 Novembre : Affichage Nationale avec la nouvelle maquette de TUTTI IN BORGU !

Le 25 Novembre : Manifestation devant la Prison de BORGU, RV à 14H30 au rond point de Borgu :  Manifestation devant la prison de Borgo !  : Plus de 200 personnes ont manifesté dimanche 25 novembre devant la maison d’arrêt de Borgo pour demander le règlement de la « question urgente » des « prisonniers politiques » corses. A l’appel du CAR, comité anti-répression, les manifestants se sont rendus devant la maison d’arrêt, avec en tête les familles de détenus, brandissant des photos et des drapeaux corses, suivis de militants nationalistes, dont les élus de Corsica Nazione Jean-Guy Talamoni et César Filippi. Une banderole demandait le transfert de tous les « prisonniers politiques » corses à Borgo. La construction d’un centre de détention sur ce site, annoncée par le ministre de l’intérieur Daniel Vaillant, « ne répond pas à la question urgente de l’amélioration des conditions de détention » des détenus corses, a affirmé Jean-Marie Poli, porte-parole du CAR. « Des mesures doivent être apportées maintenant, ici même à Borgo », a-t-il ajouté. « Tandis que certains prisonniers, condamnés, ont été déplacés de la région parisienne pour être éparpillés dans le sud entre Lannemezan, Salon-de-Provence, Muret, Marseille, Arles et Luynes, la grande majorité toujours en préventive reste incarcérée à Paris ou dans sa proche région », a rappelé G M Poli. Il a souligné que les « prisonniers politiques sont partie-prenante du processus » de Matignon qui est « vidé même de sa substance ». Les manifestants ont également protesté contre le « traitement différent » réservé en détention aux détenus corses et au préfet Bernard Bonnet qui comparaît actuellement devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio dans l’affaire des paillotes..

MERCREDI 28 Novembre 2001 : Mobilisation autour de Batti Profizi, Ancien Prisonnier Politique : il a été annoncé l’organisation d’une soirée de soutien à Batti Profizi, en précisant qu’elle se déroulerait « en dehors de tous clivages politiques ». Elle aura lieu demain, vendredi, à partir de 20 heures à l’auberge « A Conca Marina » à Tarco avec de nombreux chanteurs et musiciens de la micro-région. Par ailleurs, une pétition a été lancée. Près de 150 signatures ont déjà été recueillies. Batti Profizi (libéré au terme de 18 mois de détention préventive) a remercié ses amis pour leur soutien : « Je ne mérite pas de retourner en prison pour quelque chose que je n’ai pas fait, je me battrais jusqu’au bout ». Condamné récemment à 3 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris il doit encore comparaitre, prochainement, devant la cour d’assise spéciale

Le Mardi 27 Novembre : Deux représentants de la Ghjunta d’Indipendenza convoqués au commissariat d’Aiacciu. Un des deux militants sera mis en garde à vue et écroué à la prison d’Aiacciu. L’ANC, qui s’étonne d’un tel acharnement, dénonce de telles velléités de répression. Elle apporte son soutien total aux militants et demande que les poursuites engagées contre eux soient abandonnées.

Décembre 2001

Lundi 03 Décembre 2001 :  Mitraillage hier soir à 23H00 de la gendarmerie de la plaine de Péri.Le 4 décembre 2001 : Vote du nouveau statut de la Corse à l’Assemblé Nationale sauf la modification de la loi qui protège le littoral françaisJeudi 06 Décembre 2001 :  250 gendarmes ont manifesté hier à Bastia.1-GPS-BONNET_PAILLOTELe jeudi 6 Décembre 2001 : Procès des paillotes : Les réquisitions du procureur de la république d ‘Ajaccio, Patrick Mathé,  ne laissent aucun doute sur la culpabilité des prévenus.A été requis contre : Bernard Bonnet ancien préfet de Corse, 4 ans de prison dont un avec sursis et 3 ans d’interdiction de droits Gérard Pardini son directeur de cabinet, 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis et 2 ans d’interdiction de droits Henri Mazères colonel de gendarmerie, 3 ans de prison dont 1an avec sursis et 2 ans d’interdiction de droits Norbert Ambrosse capitaine, 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis et 2 ans d’interdiction de droits Franck Pesse lieutenant, 1 an de prison dont 10 mois avec sursis, Eric Moulié adjudant chef, 1 an de prison avec sursisDimanche 09 Décembre 2001 : 2 attentats par explosifs ont été perpétrés dans la nuit de Samedi à Dimanche. Le premier à Olmetto, a détruit une résidence secondaire en bord de mer, bâtie dans la zone protégée des 100 mètres.  Le deuxième à détruit une partie d’un village de vacances à Villanova.Le 10 décembre 2001 : Jacques Navarra, 37 ans, charcutier, enlevé et tué à Biguglia par des hommes se présentant comme des policiers (brassards, gyrophares). Il sera retrouvé criblé de balles de 9 mm et torturé.Le 12 décembre 2001, les anonymes  pratiquent un attentat à la voiture d’enfant téléguidée en Corse contre le cantonnement de CRS de Borgo (Haute-Corse). Les plastiqueurs avaient placé une charge de 200 grammes sur ce jouet qu’ils avaient envoyé percuter le portail du casernement, situé route de la Marana.Mercredi 12 Décembre 2001 : Dans la nuit, à Piana, attentat par explosifs contre des bungalows de vacances situés en bord de mer.

Le 13 Décembre 2001 : Assassinat du gérant du Bar la Piscine, Jean Pierre Martelli en plein jour sur un parking de la poste à l’Isula Rossa. Cet homme avait la particularité d’être un proche de Jean-Michel Rossi, assassiné dans un bar de l’île Rousse, la Piscine, le 7 août 2000. À cette époque Jean-Pierre Martelli était le cogérant de la Piscine. Son associé, Dominique Giuntini avait, pour sa part, déjà été assassiné le 7 septembre de l’année 2000.

Dimanche 16 Décembre 2001 : 7000 foyers sont toujours privés d’électricité, les régions les plus touchées sont la Castagniccia, les hauteurs de Bastia, le Cap.

Lundi 17 Décembre 2001  : Le FLNC revendique les 17 attentats, dénonce la spéculation immobilière,  et condamne le dernier assassinat.

Vendredi 21 Décembre 2001 : Nouvel assassinat hier matin à 05h00 à Moriani (Bastia).  C’est le 28eme assassinat en Corse depuis le début de l’année.

Le 23 décembre 2001, un nouvel attentat perpétré contre la gendarmerie de Calvi avortait. Le système de mise a feu une mèche lente reliée à une charge de nitrate-fioul, n’avait pas fonctionné Si la charge explosive artisanale de forte puissance, avait explosé elle aurait provoqué des dégâts énormes à la caserne Tamariccia mais aurait surtout atteint les logements où vivent vingt-cinq familles de gendarmes. La charge explosive a été trouvée à l’intérieur de la caserne, contre les garages. Le système de mise à feu n’a pas fonctionné.

Vendredi 28 Décembre 2001 : Un nouvel assassinat hier après midi à Folelli (Bastia), un homme a été abattu dans un magasin d’un centre commercial, ce crime serait passionnel.

Le 28 Décembre 2001 : Propriano est la ville la plus endettée de France avec une dette de 140 millions de francs pour 3200 habitants !

Le 31 décembre 2001 : le parquet de Paris demande le renvoi devant les assises de huit nationalistes (Alain Ferrandi, Didier Maranelli, Pierre Alessandri, Marcel Istria, Martin Ottaviani, Joseph Versini, Vincent Andriuzzi et Jean Castela).
une storiaCorsaUnitanaziunale

#Corse -_- FLNC: il y a 39 ans, dans la nuit du 4 au 5 mai 1976 – « Fil rouge » #StoriaCorsa

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 5 mai prochain, 39 ans, nous séparera de la naissance du FLNC à sa date anniversaire. Après 38 ans de lutte sans aucun répits, tant du cotés de la résistance, que de la répression coloniale, le FLNC Union des Combattants a décidé de mettre un terme à sa revendication armée, tandis que l’Etat colonial, lui n’a pas stoppé, malgré un processus politique de paix, sa répression. (Cuufficialità, statut de résident, statut fiscal, amnistie des incarcérés, des recherchés, arrêt des poursuites…)(article de 2006 actualisé chaque année ou presque)  (2013 www.unita-naziunale.org) [12h00] : Alors qu’en 2014, le mouvement national est toujours divisé entre le soutien ou pas à la Lutte Armée et à ceux qui courageusement la portent, 38 années se sont déjà écoulées depuis la création du FLNC, un mouvement politico-militaire qui a toujours occupé le terrain. Un des derniers groupes clandestins en activité en Europe.

Il y a 38 ans, le F.P.C.L (Frontu Paisanu Corsu di Liberazione) et Ghjustizia Paolina, deux mouvements clandestins crée entre (73 et 74), décident de structurer la résistance avec l’aide de jeunes nationalistes qui pensent que seule l’action peut faire avancer les choses. Le FLNC est crée pour contrer l’oppression coloniale et l’injustice exercé contre le peuple corse et la corse. Dans la nuit du 4 au 5 mai 1976, 21 attentats sont revendiqués.

Tous les acteurs de la société corse et française prennent conscience d’un tournant décisif en Corse malgré les tentatives de minimisation du préfet Riolacci… Il s’agit là de faire un rappel historique sur la création du FLNC, le bilan de ces 35 années de lutte ne pourront se faire que par les historiens dans quelques années.

5 MAI 1976

« UNE NUIT DE FEU »

5 MAI 1976 – Après une nuit agitée, la corse fait son bilan : 21 attentats revendiqués dont 18 recensés le 5 mai, certains seront découverts plus tard. Il faut entendre le préfet Riolacci ou le lire dans la presse de l’époque pour se rendre compte du tournant décisif que va connaitre la Corse avec sa relation qu’elle entretient avec la France.

Creation FLNC199Cliquez sur l’image pour avoir le texte intégral

« Série d’attentats à l’explosif » titrait corse matin du 5 mai, très peu d’élément sur la première nuit bleue du FLNC, il faut attendre le 6 mai pour que les quotidiens, Corse Matin et le Provençal Corse, titrent « 18 ATTENTATS jamais la Corse n’avait connu une telle « nuit de feu » et l’annonce de la constitution d’un « Front de Libération Nationale ». Les images du journal de TF1 sont frappantes,, les commentaires sont éloquent, la conclusion du reportage parle de lui même : « on ne sait pas l’importance de ce mouvement, mais l’opération de la nuit dernière prouve que ces hommes qui composent ce mouvement ont choisi la violence »

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Alors que c’est il passé dans la nuit du mardi 4 mai au mercredi 5 mai 1976 ?

Après quelques semaines de trêve initié par les groupes clandestins (pour mémoire le F.P.C.L s’était dissout très peu de temps avant la création du FLNC), une opération puissante et efficace a été effectué sur le territoire Corse par un nouveau groupe clandestin, le Front de Libération Nationale Corse. Plus encore que le nombre et la concomitance des actions commises, ce sont les objectifs qu’il faut retenir. La personnalité ou les bâtiments visés sont éloquent.

AIACCIU (4)

Entre 21h30 et 23H à Aiacciu, 4 attentats sont commis dont un contre Cyrneacolor qui a eu pour conséquence de provoquer un incendie tellement important qu’il a fallu évacuer un immeuble voisin

Cyrneacolor appartenait a monsieur Camille Guerra, rapatrié d’Afrique du nord. Il avait déjà été visé en 1975 par un attentat.

Deux autres attentats donc ont eu lieu sur Ajaccio ce soir là : L’un ciblait la voiture du secrétaire général de la préfecture et l’autre ciblait la DDE. La voiture a été mise hors d’usage et la DDE a subit d’important dégâts. 200 grammes ont suffit à détruire la Citroën DS 19 immatriculé 1 CV 20 appartenant à l’administration préfectorale et conduite par M Yves Mansillon, secrétaire général de la préfecture de corse du sud. Au même endroit, l’année précédente, le 16 avril 1975, le Citroën CX 2200 qu’utilisait M Mansillon avait été totalement détruit par un incendie criminel.

Le dernier attentat a touché vers minuit dans le quartier Castelvecchio un véhicule, une camionnette Volkswagen appartenant à la société Ecotra dont le gérant est un rapatrié d’Afrique du nord. Le 18 décembre 1975, la société Ecotra avait déjà été visée par un attentat

Commentaires du journal sous la photo : 4 attentats à Aiacciu, 2 attentats à Bastia, 3 à Corti, 1 à Sartè, 1 à PurtiVecchju, 3 à Ghisunaccia, 2 à Linguizeta, 1 à Cuttoli = 18 manque 3???. De 21H30 à 2H40, dans la nuit du 4 au 5 mai 1976, le fracas des explosions a déchiré la nuit. Les dégâts sont souvent très importants. Ils sont spectaculaires à Aiacciu, où les Ets Cyrneacolor ont été complètement détruits par le feu, en dépit d’une lutte que les pompiers (notre photo) ont menée pendant plus de cinq heures. A signaler d’autre part, qu’une charge de plastic a explosé l’autre nuit près du palais de justice de Marseille, ne causant que des dégâts minimes. Ces attentats sont accompagnés de l’annonce de la constitution d’un FLN (Front de Libération Nationale), qui a diffusé par voie de tracts. (photo Joseph Peraldi)

SARTENE (1)

C’est une très forte charge, beaucoup plus importante que celles d’Aiacciu, qui a explosé à minuit pile à Sartè. Plus d’un kilo avait été placé contre le mur d’enceinte de la sous-préfecture et son garage dont le mur a été fortement ébranlé. Cette sous préfecture avait déjà connu 4 autres attentats (depuis 1976, cette sous préfecture a sauté régulièrement depuis 30 ans)

BASTIA : (2)

Deux attentats ont touché dans la nuit du 4 au 5 mai, la DDE (Direction Départementale de l’Equipement) installé « résidence Bertrand » au quartier de Toga à 21H et vers 21H15 la perception de Bastia a été touchée. La DDE venait d’être installé depuis peu et la perception n’avait que deux mois d’ouverture. Les charges ont été estimé à 300 grammes.

LINGUIZETTA (1)

Un attentat contre le camp naturiste de CORSICANA situé à Linguizetta a détruit entièrement un bungalow de 100 mètres carré. Le camp CORSICANA est dirigé par un allemand M. Hoffman.

Sur cette action il y a un doute a l’heure ou je fais mes recherches. Il semblerait que les bungalow détruit appartenait à M Cardosi du « San Carlu »

CASATORRA (1)

Un attentat manqué a été découvert le lendemain de la nuit bleu. Une charge composée de sept bâtons de substance explosive a été posée contre un engin mécanique à l’intérieur des établissements « Constructions Métalliques » sur la commune de Biguglia. Cette société est dirigée par Mne Aurélie Belmudes, rapatriée d’Afrique du Nord. Le système de mise à feu n’a pas fonctionné.

CORTI (2 revendiqués sur 3)

Vers 22H30, deux charges à l’explosifs ont été lancées par les occupants d’une voiture. La première charge a fait explosion dans la cour de la Villa du colonel commandant le 2e R.A provoquant d’importants dégâts. La seconde charge a explosé quelques minutes après à 20 mètres environ de la première sur un immeuble des P.T.T. ou réside une famille. La aussi les dégâts sont importants. Il n’y a pas de blessé.

A 00H15, la dernière charge explosait à l’intérieure du siège de l’APC. Les dégâts sont très importants. (Cet attentat n’a pas été revendiqué par téléphone le 5 mai 1976).

FRANCARDO (1)

2,5 kilos d’explosif ont été découvert à la « Fermette Corse » qui se trouve entre Ponte Leccia et Francardo. Cette société est dirigé par M. Bruneau spécialisé dans la fabrication de charpentes. Cette société avait déjà été touchée par un attentat

GHISONACCIA (3)

Trois fortes explosions ont eu lieu dans la région de Ghisunaccia. La première à 2H15, provoquait de très important dégât à l’intérieur et à l’extérieur de la station total situé au nord de l’agglomération, en bordure de la nationale 198. (Cette station appartenait à M Martinez, qui vit toujours à Ghisunaccia et qui a du être plastiqué 3 fois depuis 1976.) La seconde explosion, 20 minutes plus tard, provoquait des gros dégâts au bâtiment de la S.O.D.I.P.E.C (Matériel agricole et viticole) situé à 300 mètres à droite de la station Total. Le propriétaire était M Michel Mackiewicz impliqué dans une affaire de fraude sur le vin. La troisième à 2H40 à détruit presque entièrement l’étude de Mes Magniez et Grimaldi, situé à l’entrée sud de l’agglomération. Martinez et Mackiewicz sont des rapatriés d’Afrique du nord.

PORTO VECCHIO (2)

Une villa à Cala Rossa, de l’industriel de Damery (Marne) M Serge Lhopital a été touchée par un attentat. Dégâts assez important.

Une seconde villa située non loin de celle de M Lhopital a été plastiquée, un mur s’est écroulé. L’attentat a eu lieu vers 1H15 du matin et son propriétaire, M Acheurhin, directeur de société à Cotonou (Dahomey) venait de terminer sa villa. C’est ballot !

CALENZANA(1)

Les installations sommaires de la Légion étrangère, au champ de tir de Campanella commune de Calenzana ont été plastiqué.

Le préfet de la Corse, M. Riolacci, interrogé par les télévisions, les radios et la presse a passé son temps à minimiser l’action des clandestins en déclarant notamment : « Il s’agit de mini-incidents et je trouve excessive l’importance que l’on y accorde ». On peut se poser légitimement deux questions « Etait il obligé de minimiser pour ne pas reconnaitre le camouflet politique et militaire » ou alors « Etait il tout simplement stupide ? »

MARSEILLE (1)

Le palais de justice de Marseille n’a subit que des dégâts légers.

NICE (1)

PARIS (1)

Pendant cette nuit de feu, les militants du FLNC ont déposé des tracts dans toutes la corse, dans les boites aux lettres, dans les rues…

Le lendemain, un correspondant anonyme appel un rédacteur de l’agence de corse matin d’Aiacciu pour lui lire un communiqué de revendication

« Nous revendiquons les attentats en Corse d’Ajaccio, Bastia, Calvi, Ile-Rousse et Corte (sauf celui contre l’APC dans cette ville), Porto Vecchio et la Casinca, ainsi que ceux de Paris, Marseille et Nice.

Nous tenons à préciser que c’est un nouveau mouvement qui est né. Il n’est pas le reflet d’une union entre les autres organisations clandestines qui ont décidé de suspendre leur action. Par conséquent, le bruit selon lequel, le front anti-italien de Balagna ferait partie de notre mouvement est entièrement faux. »

voir le tract de revendication et de structuration du FLNC distribué en corse dans la nuit du 4 au 5 mai 1976 (source corse matin du 6 mai 1976)

Voir la vidéo des journaux de l’époque sur cette nuit bleue. Par une nuit bleue le FLNC voulait montrer l’unité des clandestins et sa force de frappe.

Le FLNC s’inscrit dans la démarche de la LLN, la lutte armée et met en place des contre-pouvoirs face à l’Etat Colonial.

Découvrir plus de 30 ans de lutte de libération nationale, l’histoire du FLNC année par année, jour par jour, accompagnés de photo, vidéo, documents…

Source articles (2006-2009)

Le site de la Génération FLNC

L’Histoite du FLNC et du Nationalisme Corse

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse STC CAB – Préavis de grève dès le 22 juillet 2015 pour une durée illimitée

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(article du 19 juillet 2015) Cari cumpagni,

La situation très préoccupante de notre collectivité nous appelle à la mobilisation et au rassemblement !

Nous venons en effet de prendre connaissance de la nouvelle organisation de nos services envisagé par la direction ; ce qui nous oblige à déposer un préavis de grève à compter du mercredi 22 juillet 2015 et ce pour une durée illimitée.

D’importants changements vont être opérés sur l’organisation des services, sur nos missions et nos horaires de travail sans aucune consultation préalable auprès des personnels concernés et auprès de notre organisation syndicale.

STC-SG-2

De plus la méthode de mobilité interne qui va nous être présentée au Comité technique est vide de sens puisque de nombreux postes sont d’ores et déjà pourvus ou promis sans que l’ensemble du personnel n’en ait eu connaissance.

Ces méthodes sont inadmissibles et inacceptables !

En niant le dialogue social, droit fondamental des travailleurs, qui se doit d’être respecté à la CAB comme ailleurs, la direction entretient un climat social délétère et dangereux au sein de notre collectivité.

En imposant une refonte du travail sans fondement, sans logique de développement et sans aucun projet structurant, le service public que l’on doit rendre à la population risque d’être fortement impacté !

Nous refusons catégoriquement le passage en force voulu par la direction du service environnement, qui une fois de plus s’inscrit dans une logique managériale digne des pires multinationales avec le mépris le plus total pour les agents.

Le STC, n’ayant jamais été opposé à un travail de réorganisation concertée avec les représentants des personnels, réaffirme que le dialogue social concernant l’intérêt commun des agents de la CAB doit rester une priorité pour le bon fonctionnement de notre collectivité.

Par ailleurs, depuis quelques jours nous voyons fleurir dans le centre historique de Bastia des compacteurs à ordures ménagères installés et collectés par une entreprise privée. Indépendamment du fait qu’ils s’intègrent difficilement dans les plus beaux quartiers de notre ville et qu’ils suscitent la colère légitime de ses habitants, nous voulons, à ce sujet, mettre en garde les élus de la Communauté d’Agglomération de Bastia contre toute tentative de privatisation du service public !

Seremu attenti !

Conscients des difficultés politiques et économiques auxquelles notre collectivité est confrontée actuellement, il serait déplorable d’utiliser l’ultime recours dont nous disposons à savoir notre droit de grève, mais il est de notre responsabilité et de notre devoir de lutter contre les difficultés rencontrées par les femmes et les hommes qui servent notre collectivité car nous sommes convaincus que nous sortirons de cette impasse uniquement dans la concertation et avec l’adhésion des personnels.

Notre intégrité et notre détermination sont sans faille !

Le STC saura prendre toutes ses responsabilités dans le cas où aucune solution ne saurait être proposée quant aux problèmes dénoncés !

Per a salvezza di i nostri diritti suciali è di u serviziu publicu !

Evviva a lotta sindicale

Evviva u STC

#PasDeMatchLe5Mai #Corse – Le ministère des sports acte la sacralisation des samedi 5 mai

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(Julien Pernici – Alta Frequenza) – Ce mercredi, le Collectif des Victimes de la Catastrophe de Furiani était reçu par le secrétaire d’Etat aux Sports Thierry Braillard. Un rendez-vous important, un mois après les propositions de ce dernier et leur avalisation par le collectif, avec la nuance qui est celle de continuer le combat pour la sacralisation totale de la date du 5 mai.

Ainsi, dans un communiqué, le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, la FFF et la LFP actent une sacralisation du 5 mai lorsque celui-ci tombera un samedi, ce qui veut dire qu’aucun match ne sera organisé dans ce cas-là, aussi bien au niveau professionnel qu’amateur sur l’ensemble du territoire français, le drame étant officiellement reconnu comme drame national. Lorsque des matches se joueront un 5 mai qui ne serait pas un samedi, une minute de silence ou d’applaudissements et diverses formes d’hommages auront lieu sur les stades.
PAsdematchle5Mai-Furiani

Une plaque commémorative dans les locaux du ministère sera inaugurée le 5 mai 2016, et une réflexion conjointe visant à promouvoir annuellement, au sein des établissements scolaires les valeurs du sport au travers d’actions spécifiques durant la semaine du 5 mai, sera menée avec l’Education nationale.

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

RÉACTION DE PAUL GIACOBBI, PRÉSIDENT DU CONSEIL EXÉCUTIF
« La satisfaction est profonde et grande de voir la Corse recevoir les conclusions définitives des différentes rencontres portant sur la tragédie du 5 mai 1992 à Furiani.

A l’initiative des multiples réunions ayant permis cette reconnaissance nationale, je n’oublie pas que cette victoire tient par l’unité de tout un peuple, par la mémoire de nos enfants, de nos parents et de nos amis disparus, mais aussi par la souffrance de nos proches blessés lors de ce drame.

J’espère sincèrement que cette prise de conscience nationale officielle permettra à chacune des victimes, directes et indirectes, de panser ses blessures.

​A nos disparus, à leurs familles, à leurs proches, aux victimes, à la Corse !

LE 5 MAI 1992 AVAIT LIEU LA PLUS GRANDE CATASTROPHE QU’AIT CONNUE LE SPORT FRANÇAIS.
Le Collectif des victimes du 5 mai reçu le 22 juillet 2015 par le Secrétaire d’Etat aux sports : Hommage annuel et national aux victimes du drame de Furiani
L’effondrement d’une tribune du stade Armand Cesari à Furiani faisait 19 morts et plus de 2300 blessés. 23 ans après, le traumatisme est encore fort dans la mémoire des Français.

Lors de la réunion de travail qui s’est tenue le 16 juin 2015 au Ministère des Sports en présence de représentants du Collectif du 5 mai 1992, des instances du football français, et de Paul Giacobbi, Député et Président du Conseil exécutif de Corse, Thierry Braillard, Secrétaire d’Etat aux Sports, a formulé un ensemble de propositions aux participants tendant à rendre un hommage annuel au plan national aux victimes du drame de Furiani.

Les mesures proposées ont été examinées et discutées au sein de l’association du collectif des victimes du 5 mai d’une part, et au sein des instances du football d’autre part qui les ont acceptées.

ELLES SONT DONC ACTÉES COMME SUIT :
1. La catastrophe de Furiani est un drame national.

2. Le 5 mai 2016, une plaque commémorative à la mémoire des victimes de ce drame sera dévoilée dans les locaux du Ministère des Sports. Une cérémonie annuelle sera organisée.

3. Patrick Kanner et Thierry Braillard saisiront Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, afin qu’une réflexion conjointe visant à promouvoir annuellement, au sein des établissements scolaires les valeurs du sport au travers d’actions spécifiques durant la semaine du 5 mai, soit menée.

4. Le Ministère des Sports envisagera la création d’un prix annuel, dédié à la promotion des valeurs éthiques et citoyennes du sport qui sera remis lors de cette semaine.

5. Au plan sportif :
Chaque année, le 5 mai, un hommage sera rendu par l’ensemble des clubs de football sur tout le territoire national (minute de silence ou d’applaudissement, port d’un brassard, lecture d’un message, etc…).
Lorsque le 5 mai est un samedi, aucun match de football ne sera organisé au niveau des compétitions nationales professionnelles et amateurs.

Ce dispositif sportif vient compléter les mesures adoptées antérieurement par la FFF et la LFP.

#Corse @GuardiaCorsa « Les Corses à Rome du 24 au 28 juillet 2015″ A Madonna di Fiumarola

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Présence des Corses à Rome et auprès des Papes remonte probablement au VIII° s avec la Donation de Pépin le Bref au Pape Etienne II.

Dès le haut Moyen Age (IX° s), on assiste à une émigration importante des Corses vers Rome, liée à des conditions économiques difficiles dans l’île et à une insécurité grandissante. De nombreuses familles corses sont alors installées à Rome comme commerçants, militaires, étudiants, ecclésiastiques, etc. Ainsi, dès le milieu du XV° s, San Crisogono, dans le quartier de Trastevere, devient l’église des Corses et lieu de sépultures d’officiers corses au service du Saint Siège.

AssociuGuardiaCorsaPapaleCe voyage exceptionnel à Rome est possible grâce à l’initiative majeure d’Iviu Pasquale, Président de  l’Associu di a «Guardia Corsa Papale » qui, nous dit-il, « a été créé dans le but de réhabiliter la mémoire des gardes corses du Pape sacrifiés sur l’autel des velléités géopolitiques de Louis XIV, au XVIIe siècle ». « A travers l’histoire de ces courageux soldats corses chargés de maintenir l’ordre dans Rome et d’assurer la sécurité du Pape, c’est une partie de l’histoire de notre île que nous cherchons à mettre en lumière ».Le moment fort de ce voyage sera la Messe corse le 25 juillet, qui sera célébrée à San Crisogono, dans le quartier du Trastevere, à l’initiative de l’archiconfraternità della Carmine et de l’associu Guardia Corsa Papale. De nombreux confrères venus de Corse seront présents pour cette célébration. Un moment fort de partage pour rendre hommage à tous les Corses qui se sont illustrés à Rome.

corserome

Venez marcher sur les traces des Corses à Rome

et participer à la grande procession de « A Madonna di Fiumarola »

dont la statue remonte le Tibre sur une barque

et une imposante procession l’accompagne sur les berges du fleuve.

Cette cérémonie commémore la découverte en 1543 par des pêcheurs corses, au large d’Ostie, d’une caisse contenant la statue d’une magnifique Vierge. Les pêcheurs la ramenèrent par le Tibre jusqu’à Santa Agata, église attenante à San Crisogono et siège de l’Archiconfraternita del Santissimi Sacramento e Maria Santissima del Carmine in Trastevere, à qui elle fut confiée.

Voyage du 24 au 28 juillet 2015

Voyage organisé a l’initiative di l’associu di a Guardia Corsa Papale pour la célébration d’une messe en Corse en la basilique San Crisogono ( Eglise Nationale des Corses ) puis à la participation de la procession DI A MADONNA FIUMAROLA , que l’associu Guardia Corsa Papale fera venir à Bastia le 2.3.4 et 5 Octobre pour de grandes célébrations et manifestations.

A partir de 490,00 €

Prix (40 à 50 participants) 490,00 €

Prix (25 à 39 participants) 520,00 €

Prix en chambre Triple 445,00 € / chambre quadruple 425,00 €

Ce prix comprend :

· Les traversées Bastia/Livourne et les transferts en bus : port Livourne/Gare.

· Train 2nde classe Livourne/Rome A/R.

· Les transferts en bus gare/hôtel A/R.

· Les 4 nuits base petit-déjeuner à l’hôtel (4*) proche centre.

· Visite de Rome en autocar.

· Visite au Vatican avec guide locale.

· 27/07/2015 : messe à 6h30 à Santa Maria di Trastevere puis procession jusqu’à San Crisogono et Santa Agata.

Non inclus :

· Chambre individuelle : 150.00 euro.

· La taxe de séjour.

· Les repas/pourboires.

· Le port des bagages.

· Les dépenses d’ordre personnel.

· L’assurance annulation, bagages et interruption de séjour (facultative, à souscrire lors de l’inscription).

Modalités : Acompte 30% pour inscription. Totalité du solde 15 jours avant le départ.

Inscriptions /Réservations : Stella 06 22 20 88 84 ou Sylvie 06 24 26 59 66.

ou par mail : stellalacrimini@orange.fr ou viacorsica@aol.com

#Corse [20h20] #PasDeMatchLe5Mai « 23 ans déjà et pour beaucoup d’entre nous c’était hier »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Comme tous les ans, dans le fil rouge de la rédaction, un mois avant la commémoration, Corsicainfurmazione.org, publie l’article du site unità naziunale. Afin de se rappeler que depuis 23 ans, rien n’a été fait de la part de l’Etat français et des instances du football français. (dossier en ligne)

Photo non libre de droit reproduction interdite.

Furiani le 5 mai 1992, I Turchini Sulinzarinchi / Fium’orbacci.

 

«  Le soir du 5 mai, il n’y a pas eu de fatalité . »

Era u Cinque di Maghju di u 1992

18 morti, piu di 2000 feriti…

U Populu Corsu in dolu

A E VITTIME DI A DISGRAZIA DI FURIANI

Angelini Antoine
Brunel Guy
Campana Marie Pierre née Clement
Casta André
Drillaud Alexandra
Dumas Jean Baptiste
Geronimi Antoine
Giampietri Thierry
Giannoni Dominique
Grimaldi Santa
Guidicelli Pierre Jean
Lalliat Cedric
Marsicano Lucien
Mattei Christian
Mortier Michel
Ottaviani Marie laure née Guerrieri
Rao Patrick
Vivarelli Michel

Antoine Angelini 38 ans, caporal-chef des sapeurs-pompier de Moriani, Guy Brunel, Marie-Pierre Campana née Clement, André Casta, Alexandra Drillaud, Jean-Baptiste Dumas, journaliste à RTL, Antoine Geronimi, 72 ans, secrétaire de la mairie de Calacuccia, Thierry Giampietri, Dominique Giannoni, 47 ans, Santa Grimaldi, lycéenne de 15 ans, Pierre-Jean Guidicelli, technicien à Radio-France, Cédric Lalliat, Lucien Marsicano, 33 ans, boulanger, Christian Mattei, 26 ans, Michel Mottier, 47 ans, technicien de Radio-France, Marie-Laure Ottaviani née Guerrieri, Patrick Roa, Michel Vivarelli

Ce témoignage est publié chaque année depuis plus de dix ans. C’est mon témoignage subjectif de cette journée, telle que je me rappel l’avoir vécu.

Lors de la rencontre entre le S.C.B et MARSEILLE, la tribune s’effondre et fait 18 morts et plus de 2000 blessés. Récit d’une journée pas comme les autres : Lors de l’annonce sur T.F.1, de la rencontre, c’est la folie en corse ; BASTIA contre Marseille. La Corse contre la France !

Au village, on commence déjà à faire le match, l’avant match et l’après match. On s’excite déjà sur le nombre de but, le nombre de blessés marseillais. La folie s’empare du Village de S. et sûrement de toute la Corse. On clame tout haut qu’on va les massacrer,  » BASTIA en finale et MARSEILLE à l’hôpital « , BASTIA est invincible dans le cœur de tout corse, mais le doute existe, chacun voit l’après match très chaud  » on envahit le terrain « . Quelques jours avant le match, à la terrasse de A MUVRA, on voit passer des camions transportant les fameuses Tribunes de FURIANI, on rigole, on n’imagine sûrement pas que SUD TRIBUNE, la SOCOTEC et les autres vont tenter de nous assassiner.

Le village, la corse toute entière se prépare aux festivités, drapeaux, banderoles (tout le monde imagine des slogans), écharpes, ballons et aussi fusils, cartouches, calibres et bien d’autres objets d’après match pour fêter dignement notre victoire. Puis on apprend que les supporters Marseillais vont faire le déplacement, c’est l’apothéose dans les têtes de linottes que nous sommes, le film « Massacre à FURIANI » est déjà en route. La vengeance de Nice, ou les supporters corses ont en pris plein la gueule, est présent dans l’esprit de certains, surtout ceux qui ont été en garde à vue dans les locaux de la police niçoise, endroit sympathique de coup de matraque en tout genre…

Le jour du match arrive très vite, le prix des places explose pour la tribune Nord en échafaudage, les prix varient mais nous on les paye 500 F par tête de pipe. On aurait payé sûrement 1000 F s’il avait fallu le faire. Un match comme ça, fallait pas le rater, c’est sûrement ce que se sont dit tous ceux qui on voulu nous assassiner. La folie est telle, que l’on distingue les supporters Bastiais purs et les autres ceux qui aiment l’O.M, JFD est de ceux la, tout comme mon frère, la magagna est chère… Mais le tout, c’est d’être tous ensemble, tous ensemble hey ! Il faut dire aussi qu’on vit une année chaude en politique, les nationalistes sont au sommet de leur gloire, chacun l’est un peu. Le jour du 5 MAI arrive, on décide de partir à 15h00 de S., trois voitures pleines de fous furieux, de drapeaux, de fusils, cartouches et de simplicciuti. Les Klaxons et les drapeaux sortis par les vitres ont déjà commencé bien avant 15h00, on se prépare au P.M.U, on discute, on rigole, on se cherche, on la peur « de l’examen. « 

On part sur la R.N. 198 en direction de BASTIA, ça klaxonne encore plus sur le chemin, dans chaque village, on roule doucement, on sort les drapeaux, on est fier de notre équipe, de notre village, de notre pays, de notre peuple, de nous mêmes. On monte à C. chercher JMD, c’est la fête au village. Sur la route ceux qui roule en face, nous félicite a grand coup de Klaxon, d’un geste de la main, de large sourire. C’est la fête, c’est merveilleux.

Toute la corse s’est donné rendez vous à FURIANI. Dans notre tête, même avec nos places en tribune nord, on va essayer d’aller le plus près des supporters marseillais, on s’est assez monté la « seca » entre nous, pour ne pas reculer le jour du match. Au tournant d’un village, un type sort de son garage, un drapeaux dans les mains et le fait tourner au dessus de sa tête quand nous passons devant, cette image, je l’ai à chaque fois que je passe à cet endroit. Déjà avant PURETTA, c’est la folie sur la route, entre les supporters et les touristes, ça bouchonne, on s’assoit sur les portières, on sort les drapeaux et on Klaxonne. Sur la quatre voie, on se croirait déjà à 18h00 lors de match normaux, mais il est 16h30. On arrive à FURIANI, trop de monde, on cherche les marseillais, on chante, on s’invective, on rit, on a peur.

On essaye d’aller en OUEST, impossible, refoulement direction NORD. On arrive au pied de la tribune maudite, un bataillon de C.R.S. nous y attends. Pas de bouteille pleine, pas de couteau, pas de… Au pied de cette merde, on regarde la hauteur, et on en rigole,  » si on tombe de la haut « . Le passage de la fouille et du ticket fini, on se dirige vers le bas de la tribune, au grillage ou pendent déjà les drapeaux et autres banderoles. On s’installe, on se regarde et on monte un peu plus haut, à côtés des gigantesques poteaux, la  » on va rien voir « . On monte au dernier rang de la tribune, on s’installe sur les deux derniers rangs, les uns sont collés sur la rambarde de  » sécurité  » les autres assis. Déjà l’ambiance est bonne, on attends les marseillais en chantant  » et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où les marseillais « . On chante tout et n’importe quoi, la tribune se remplit, femmes avec enfants en bas âge ou non, jeunes de tous âges, hommes, personnes âgées, toute la corse est là, mais aussi les diasporins qui ont fait le voyage pour ce match et les autres…

L’ambiance est digne de FURIANI, une ambiance de coupe de France comme on en a rarement eu. Un speaker chauffe l’ambiance, on fait la HOLA(les footix qu’on était), on crie, on vocifère, on insulte les gendarmes du bas, on commence à tirer tout et n’importe quoi sur les forces de l’ordre qui nous insultent aussi, JMR fait tomber le drapeaux à tête de Maure que je lui est confié, le flic le ramasse et s’en va avec, un trophée de guerre pour cet imbécile fini. Ceux qui sont contre la rambarde donne des coups de pied contre les plaques qui maintiennent cette même rambarde, comble de l’ironie, elle n’est pas fiable, ca se dévisse. Et puis vient l’arrivée des supporters marseillais par la voie de chemin de fer. Au contraire de nous, ils ne sont pas fouillés, ils rentrent en sud, avec des pierres, des fusées, des bâtons taillées au bout et divers objets. A peine installé dans cette tribune, et les heurts commences, insultes contre jets de pierre et tir d’une fusée dans la tête d’un supporters Bastiais, c’est la guerre, le public Bastiais repoussent les marseillais, tout est que chaos en face de nous, les spectateurs de cette violence crient  » ils faut les tuer « , la haine s’installe d’une tribune à l’autre. Tout le monde s’accorde à dire,  » un quart d’heure avant la fin du match, qu’on gagne et surtout si on perds on descend les attendre « . Mais les marseillais, malgré leur poche pleine et leurs couilles d’être venu en corse n’ont pas fini de nous surprendre, un « commando » corse monte sur le toit de la tribune sud, leur pisse dessus tout en leur lançant des bombes agricoles sur la gueule au cris de F.L.N. par le reste du public, ils continuent avec un peu moins d’ardeur a ce défendre, les C.R.S. envahissent leur tribune, en donnant quelques coups de matraque (enfin je le crois).

De notre cotes, les marseillais si on nous écoute ne repartirons jamais en France. Enfin l’ambiance est a son comble quand I CHJAMI AGHJALESI entame leur répertoire, (…) tout un peuple reprend les paroles, c’est l’apothéose pour moi. Aux cris de F.L.N., LIBERTA, VIVE U FRONTE, tout le monde se laisse aller à l’euphorie « politique » du match, la CORSE contre la France. Au moment de notre hymne national, les supporters Marseillais entame la Marseillaise, la c’est de nouvelles bombes agricoles, et un silence religieux.

Mais le pire reste à venir. THIERRY ROLAND et JEAN MICHEL LARQUE arrive, par l’entrée située derrière la tribune nord, juste en face de nous, on les appelle, ils nous font un signe amicale de la main, (…) nous leur répondrons par des « politesses spécifiques », c’est la consternation de leur cotés. Le car des joueurs marseillais fait son entrée par la derrière la tribune nord, juste a notre niveaux, WADDLE, PAPIN, OLMETA mette leur tronche contre la vitre du car et eux aussi nous donnent le bonjour sous une tonne d’objets divers qui fusent dans leur direction mais trop lointaine à mon goût.

20h00 ; le marseillais et les Bastiais rentrent sur le terrain les uns sous une tonne d’applaudissement les autres une tonnes de jurons. Les Bastiais nous font l’honneur de faire un spectacle, les marseillais sont les premier de toutes l’histoire de FURIANI a avoir aussi peur. Ils s’entraînent au milieu de terrain, ne vont jamais en touche et regarde la tribune nord avec effroi (enfin je le crois). PASCAL OLMETA s’entraîne en dessous de la tribune EST, ou les insultent fusent, sur lui et sa femme, sur sa position de RENEGAT, de traître… JEAN CASTANEDA, son entraîneur lui dit de se concentrer sur le ballon, mais OLMETA est au bords des larmes et l’envoi chier. (enfin je crois). A cette heure de la journée, BASTIA est en finale, 20h18, les joueurs commencent à rentrer dans les vestiaires. Une partie d’entre nous, comme beaucoup du public scande  » ASSIS « . La dernière rangée reste appuyé contre la balustrade, nous on s’assois, mon cousin P. arrivée à 20h00 change de place avec une fille et se retrouve derrière contre la balustrade, alors qu’il était dans les premier rang et qu’il ne devait pas venir au match, on lui a trouvé la place in extremis. Bien entendu pendant toute la journée, on a tapé des pieds sur cette tribune de merde. Ca faisait du bruit… Et des HOLAS magnifique a vous couper le souffle. (Quelle bande de footix on était o PzD)


Furiani 1992 – Avant Match Par Populu Turchinu par AntMong_Franc

Vidéo : Ambiance avant match, incidents avec les supporters Marseillais, I Chjami Aghjalesi… puis 20h20

20h20, de l’extrême gauche de la tribune nord arrive le grondement des pieds qui tapent sur la tribune, le speaker nous rabattait les oreilles de ne pas taper des pieds par mesure de sécurité. De ne pas taper des pieds, pour nous ce n’était pas un match de tennis ou de golf. Ce grondement de pieds est a peine arriver jusqu’à nous, j’ai regardé à l’extrême droite de la tribune des gens qui faisait pour moi quelques chose d’incompréhensible, d’inimaginable, d’inexplicable, la tribune s’effondrait sous leur pied en tanguant de gauche a droite puis de droite a gauche. Cette impression qu’ils étaient ridicule de faire ça dura une demi seconde car a notre tour, on tombait de haut ! Une impression d’être aspiré par les jambes et de toucher le sol dans un fracas indescriptibles, une perte de connaissance très courte, j’ouvre les yeux et je vois un amas de ferrailles autours de moi, des gens qui nous regarde du haut de ce qui reste de tribune et un choc total pour mon esprit. De suite je pense à la catastrophe de SHEFFIELD en ANGLETERRE, j’ai peur d’être piétiné, ni une ni deux, je me lève avec les blessures que j’ai et la tête dans le brouillard, je ne vois personne de connus, seul YP allongés sur le sol, qui me tend la main, je lui tend la mienne et la c’est le brouillard, une douleur insupportable me fait hésiter a lui retendre la main.

Je pars en titubant vers nulle part, je marche au milieu de corps allongés sur le sol, de personnes assises ou d’autres personnes en divagation. Au milieu de ce qu’on peut appeler une route, je me laisse tomber sur le sol, assis je contemple les gens, je ne vois aucun visage, a ce moment la comme depuis la chute je suis comme dirais un secouriste en état de choc, je refais surface peu à peu, il y a de plus en plus de monde autours de moi, entre les secouristes, les réchappées du drame, les curieux et les autres, je me rappelle que j’ai un frère et des amis avec moi, je fais pour me lever et de nouveau cette douleur fulgurante qui m’oblige a rester au sol, je m’autodiagnostics et j’en déduis par mon manque d’air et ma difficulté a parler, que je suis atteint au niveau de la cage thoracique, mon mal d’épaule me fait penser à une fracture de la clavicule, sans aucune expérience dans ce domaine, je suis un blessé léger.

LE DIRECT DE TF1 à 20H30 copyright TF1

Impossible de me lever, impossible de communiquer avec les gens qui passe autours de moi, je n’ai pas de voix. Un type se penche sur moi, et me demande qui je suis, comment je vais, je lui dis que tout va bien, que je n’ai qu’une fracture de la clavicule et lui demande de me lever, impossible de bouger. Il s’en va soigner d’autres blessés, moi je me retrouve avec deux autres personnes, elles aussi blessé, je crois me souvenir que l’une dans elle avait une fracture ouverte et n’arrêtait pas de pleurer, l’autre paraissait tranquille.

Une chaîne s’organisait, les gens, en se tenant la main faisait un couloir humain d’évacuation, mais manque de bol, j’étais en plein milieu, des C.R.S. qui avaient été prévus pour nous taper dessus, me soulevèrent à quatre pour me remettre debout, j’ai croisé quelqu’un du village, qui m’a dit que parmi nous il y avait des blessés très grave voir pire, et que JFD était allongé plus haut. Arrivé à la hauteur de J.F.D, il était allongé sur une planche de la tribune qui servait de brancard. Drapé dans plusieurs drapeaux corse, il souffrait le martyr, il m’expliqua que les autres c’était pas beau a voir, je ne me souvient plus de tout. Je lui ai mis mon drapeaux corse sur lui et un secouriste m’a demandé si je voulais aller à l’hôpital, j’ai dit oui et je suis monté a bords d’une 4L de gendarmerie, il y avait des gyrophares de partout, des pompiers, des ambulanciers, des policiers, tout le monde était la pour nous sauver. Dans la 4L, il y avait d’autres victimes de cette folie.

Arrivée à FALCUNAJA, je me retrouvais dans les premiers évacués, dans l’entrée URGENCE, j’ai marché jusqu’aux toilettes et dans le couloir des chiottes je me suis assis en attendant la suite du film catastrophe, l’entrée des urgences se remplissait au fur et a mesure, tous assis ou allongé a même le sol, criant ou pleurant attendant des soins, un geste, quelque chose pour oublier cette folie. J’ai vu passer SV sur une planche brancard, sans connaissance, sa main plâtré d’un précédant accident dépassant du brancard, j’ai imaginé le pire pour lui, mon frère et les autres, a aucun moment je me suis laissé aller à la déprime, ni à la panique. Je suis resté dans les toilettes toute la nuit, j’ai vu passer des têtes de SULINZARA qui cherchait quelqu’un, mais aucune nouvelle des autres.

Vers 4 ou 5 heures du matin, R. la mère de FB, me trouva avec un soulagement certain. Peu avant j’avais eut des piqûres de morphine pour la douleur. Dans l’entrée de urgences on était de moins en moins nombreux, je fus un des derniers évacués. Mis sur un fauteuil roulant, R. me poussa, dans un couloir ou était sûrement GG, sur une planche brancard, en train de gémir, d’insulter les infirmières enfin de se plaindre (enfin je crois). Vers 6 heures du matin, une fois que tout le monde fut rassuré sur mon sort, on se décida à me proposer des soins, double choix, soit je patientais pour faire des radio toute la journée, soit je partais en Evacuation sanitaire sur le continent. Rester encore une journée comme ca me faisait devenir fou, je suis parti de FALCUNAJA a bord d’une ambulance privée, avec une personne allongée sur un brancard, deux autres assis sur le banc.

Cette personne avait une envie pressente de faire un besoin, pas moyen de s’arrêter ni de la déshabiller, elle n’avait que deux choix soit de se faire dessus, ce que nous lui avions conseiller de faire l’ambulancier et moi, soit d’attendre l’arrivée à l’aéroport de PURETTA. Elle choisit de le faire plus tard avec la douleur a supporter. Je suis monté à bord de l’avion pour Marseille, arrivée à MARIGNANE, des pompiers m’ont collé un POST-IT, avec mention luxation de l’épaule qu’ils ont essayé de me remettre deux fois sans succès. Une fois dans le V.S.A.B, le dialogue avec les pompiers tourna autours de ma future saison à SARI. Vers 10h00 du matin, je suis arrivée à l’hôpital d’AIX en Provence, les médecins et infirmiers se sont de suite occupés de moi, attelle pour mon épaule, piqûres, affari. Avant de rentrer en salle RADIO, j’ai demandé si on était nombreux de la promo FURIANI 92, elle me répondit que ce n’était pas la le sujet et me mis dans la salle  » transfert « . Ensuite direction la salle de radio, j’ai croisé YP qui sortait de la salle de soin direction la salle radio, et la ce fut l’explosion de joie,  » Oh Yann  »  » oh ANTO  »  » mettez nous dans la même cellule, heu chambre ! Après ça je suis tombé dans les vapes suite a leur bidouille d’épaule dans la salle de soin. YP m’a dit plus tard que j’avais crié et insulté les infirmiers. Dans la chambre avec YP, je ne me souviens pas de tout, sauf d’avoir vu deux vielles dames qu’on a surnommés les VAMPS, un flic que j’ai envoyé balader, des gens, des amis et la famille venus en catastrophe de paris, Marseille…

Dans la nuit YP qui avait en plus de ses blessures répertoriés une autre fracture au genou n’arrêtait pas de bouger en se lamentant tout en dormant et en se tripotant tout le corps ! Il se réveilla et s’aperçut que je regardais la télévision à 4 heures du matin. Un jour où j’ai voulu lui passer un document, on a eut un fou rire réconfortant. Je suis parti deux jours après (enfin je crois).

J’ai pris un taxi pour aller à MARIGNANE direction BASTIA, à l’aéroport personne pour m’attendre, un taxi et direction FALCUNAJA. Le taxi m’a emmené à FALCUNAJA, rien de très étrange pour lui, de prendre une victime de cette machination. Arrivé à l’hôpital, je me suis directement rendu dans la chambre de mon frère, mes parents le visage décomposé m’avait prévenu de l’état de mon frérot. Mais quand je l’ai vu, j’ai eu deux réactions, une peur immense et un désir de ne pas croire ce que je voyais, ce que je fis de suite. Mon frère la tête défoncée par la chute, la moitié du visage boursouflé, les yeux injecté de sang, des bandes de partout, des tuyaux de partout, un enfer visuel pour moi, une douleur atroce pour lui. Je me suis tout simplement enfui pour voir les autres, j’ai vu SV, JMD, et JCP juste avant qu’il ne fasse son embolie pulmonaire et qu’il parte en réanimation avec un diagnostic plus que pessimiste. La longue chute n’était pas finie. Les autres étaient plus ou moins touchés à la colonne vertébrale, avec comme avenir des plaques dans le dos et des difficultés à la retraite pour se lacer les chaussures.

Pendant toutes cette période de soins, le téléphone fonctionnait à plein tube, le cousin P. sur Marseille, JMR sur Nice, YP sur AIX et les autres dans les hôpitaux de la région Bastiaise, France TELECOM s’est gavé. Je ne peut pas décrire les instants passés à l’hôpital a attendre que tout le monde sorte, que mon frère puisse avaler autre chose que du liquide avec une paille. Que JCP sorte du coma. Un jour, en bas en réanimation, ou il y avait plusieurs victimes de FURIANI, la famille de (….) qui venait de décéder à dit à la famille de JCP, que JC devait s’en sortir pour leur enfant.

Simonpoli Anthony.

Merci à mon oncle pour avoir réalisé l’enregistrement tv le soir du match..

http://www.forzabastia.com/Drame_Furiani/20.html

Première page sur internet sur la tragédie de Furiani : http://portail.unita-naziunale.org/050592furiani92.htm

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause

#corse ALTE VOCE en concert Jeudi 23 Juillet 2015 camping les OLIVIERS à PORTO à 21h 15

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Le groupe de chanteurs corses « Alte Voce » se produit à l’église Sainte-Catherine de Briançon. »

alteVoceLes créations d’ALTE VOCE défient le temps et les modes, naissent dans les plus hautes cimes de notre tradition orale pour déferler tels des ruisseaux impétueux ou des vagues infatigables, choquant le roc de nos mémoires, heurtant ça et la nos sens abasourdis, nous abandonnant languissant sur une plage blanche bordée de passions turquoises, marqués à tout jamais du sceau de la culture corse.

ALTE VOCE… les voix d’en haut, les voix des montagnes, les voix des secrets et de la tradition. La ou certains décident de faire table rase du passé pour créer un son nouveau, une musique particulière ou une forme d’art inédite, le groupe ALTE VOCE se contente de choisir la voie de l’authenticité. Son credo, le chant et la musique corse.

Ainsi nos vieilles mélodies prennent places à coté des polyphonies, les ballades suivent les chansons d’amour et nos chansons de fêtes et de mariages s’exaltent comme des contre points à nos rudes complaintes et aux champs des durs travaux, le tout s’harmonisant comme une stratification de l’expression orale insulaire.Le secret d’ALTE VOCE en concert ? C’est l’amour du public, de ces hommes de ces femmes qui viennent écouter, qui viennent entendre, le reste n’est que pensées futiles le but est de faire découvrir la culture corse, de divertir, de passionner, d’émouvoir, de séduire, d’instruire, de convertir, d’interroger.Personne ne quitte la salle et tous en redemandent, chaque concert engendre le soir même d’autres concerts aux quatre coins de France, des centaines de lettres, de propos témoignent de l’émotion que sait faire passer ALTE VOCE.

Les artistes du groupe expriment avec fierté, sur scène ou sur CD, l’appartenance à la race des hommes dans ce qu’elle a de plus noble, le temps passé, le temps présent, la tendresse des amis, l’esprit des morts, des vivants, l’héritage de l’humanité, toute la richesse de l’homme retranscrite en musique et en poésie.ALTE VOCE collabore avec éclat à la construction d’un futur idéal pour leur propre culture tout en prenant en compte les autres et en respectant les autres cultures.Ici se dévoilent encore l’admiration pour les grands personnages comme Victor SCHOELCHER, VAN GOGH et George SAND, la SOLIDARITE envers les petites gens, les pauvres, les malades, le désir d’être affranchis de toutes servitudes, le pardon de tant d’injustices, chanter toujours, l’Hymne a la LIBERTE, au PARTAGE , à la TOLERANCE.

Si Jean MATTEI est le leader incontesté du groupe, Rosanna CESARI est la seule présence féminine, Fanfan CESARI en est le cœoeur. Le plus surprenant du groupe ALTE VOCE, est sa capacité à s’’enrichir de la force de chacun. Viennent compléter le groupe, le bassiste Michel FRATI et le guitariste Eric SEMPÈ. Auguste et Marc’Antò FANTONI ainsi que François QUILICHINI apportent occasionnellement leur voix.

Un des nombreux groupes culturels corses qui a toujours répondu présent aux soirées de soutien PATRIOTTI organisée par l’Associu Sulidarità comme à Pila Canale en 2004 (juin) ou en mai 2007 à Aiacciu.

Jean MATTEI, leader du groupe ALTE VOCE, a été membre du « RIACQUISTU », il est auteur, compositeur, interprète, conteur, écrivain, chante, joue de la guitare, de la mandoline et de l’harmonica. Il a réalisé en soliste 8 albums avec ces instruments. Il a connu de 1964 à 1967, les fastes du groupe folklorique « A SIRINATA AJACCINA », a été l’élève des guitaristes Paulo QUILICI et Antoine BONELLI, les maîtres de la guitare en Corse. Il a été membre fondateur du groupe : « I MUVRINI » et a oeuvré dans ce groupe pendant les 6 premieres années, durant lesquelless sont nés 5 albums. Leader d’ « ISULA BELLA » de 1994 à l’été 2000, il a réalisé avec ce groupe 2 albums chantés.

Tournée 2015 :

  • Jeudi 23 Juillet 2015 camping les OLIVIERS à PORTO à 21h 15
  • Mardi 28 Juillet 2015 le MODERNE et la MARINASCA vieux port d\’ AJACCIO
  • Jeudi 30 Juillet 2015 SUITE-HOME-PORTICCIO-domaine de la VIVA – 04 95 26 12 12
  • Mercredi 05 Août 2015 FESTIVAL de PONT-CROIX en BRETAGNE
  • Vendredi 07 Août 2015 Fouesnant \ »LE NAUTILE\ » 2 Rue des Cerisiers, 29940 La Forêt-Fouesnant
  • Mardi 11 Août 2015 SUITE-HOME-PORTICCIO-domaine de la VIVA – 04 95 26 12 12
  • Mercredi 12 Août 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Jeudi 13 Août 2015 camping les OLIVIERS à PORTO à 21h 15
  • Vendredi 14 Août 2015 Chez MICO à PORTIGLIOLU à 21h
  • Samedi 15 Août 2015 AIACCIU 21h
  • Vendredi 21 Août 2015 PUNTA ROSSA / baie de CASPIU / PARTINELLU / réservations au 04952 3 87
  • Mardi 25 Août 2015 SUITE-HOME-PORTICCIO-domaine de la VIVA – 04 95 26 12 12
  • Mercredi 26 Août 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Jeudi 27 Août 2015 camping les OLIVIERS à PORTO à 21h 15
  • Mardi 08 Septembre 2015 la CCAS de Porticcio 21h
  • Mercredi 09 Septembre 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Jeudi 10 Septembre 2015 camping les OLIVIERS à PORTO à 21h 15
  • Mardi 22 Septembre 2015 CASA GIAFFERI à POGGIO di VENACU

 

 

 


#corse VITALBA en concert – le 23 juillet à Corti Quartier Grossetti

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VITALBA « S’enrichir d’expériences nouvelles tout en essayant de faire connaître la Corse et ses spécificités ». 

vitalba_19Le Samedi 21 Avril 2012 (www.unita-naziunale.org). L’Associu Sulidarità et la Commission Anti Répressive de Corsica ont organisé en ce jour de soutien international à tous les prisonniers politiques, un débat et une soirée, VITALBA était présent pour soutenir cette cause (voir le lien).

Présent aussi aux SCONTRI INTERNAZIUNALI DI A GHJUVENTU en 2015, « mais pas que, »

LES DATES :

Le 12 juillet à Belgodère à l’église San Tumasgiu de Belgodère
Entrée : 10€ – gratuit pour les enfants

Le 21 juillet à l’auditorium de Pigna

le 23 juillet à Corti Quartier Grossetti

Le 28 juillet  à Corti Eglise de l’Annonciation

le 30 juillet à Sari

Le 8 aout à Muratu

le 9 aout à Aregnu (A Fiera di l’Amandulu)

Le 11 Aout à Antisanti

APPIETTO le 13 août prochain (avec Altagna) – Plateau Saint Cyr – Bar Restaurant dès 19h30 Le site est facilement accessible depuis le col du Listinconu en passant par Mezzavia (5 km) ou depuis Sagone (10 KM). Un parking est à disposition à proximité du lieux du concert. 

Né en 2002, est issu de ce mouvement culturel, berceau de tant d’autres groupes corses contemporains. La pratique de la polyphonie traditionnelle constitue l’un de ses fondements. Elle transparaît dans son travail de création, par la place prépondérante accordée aux voix. Son répertoire peut cependant être scindé en deux parties :

D’une part des polyphonies chantées à Cappella. Les chants profanes et sacrés de la tradition populaire corse en constituent l’ossature. Y sont ajoutés des polyphonies plus récentes, créées par des groupes corses contemporains, ainsi que quelques chants issus de pays voisins ou plus lointains.

VITALBA01

D’autre part des chansons, créations propres du groupe. Sur le socle de la musique corse traditionnelle, de nombreuses autres influences sont venues nourrir le travail du groupe, qui s’est aussi enrichi de l’apport d’instruments. Mais il accorde toujours beaucoup d’importance aux textes, ainsi qu’aux voix qui prolongent « l’architecture » du chant corse traditionnel. Ces chansons ont fait l’objet de l’enregistrement de deux albums, intitulé « A lu ghjornu spuntatu » et « D’umbria è di Sulana »

Le groupe Vitalba est composé de 8 membres : Toussaint MONTERA, Laurent MASSIANI, François ROCCHI, François PIERI, Lionel FRANCHI, Jean Marc TADDEI, Stéphane GRISONI et Marc BENEDETTI.

Ont également participé à l’aventure Jean Yves ACQUAVIVA, Stéphane ANCEY, François ARAGNI, Alexandre GAMBINI, Jean Mathieu CASANOVA, Charles NICOLINI et Petru Santu GERONIMI.

S’enrichir d’expériences nouvelles tout en essayant de faire connaître la Corse et ses spécificités.

Le groupe Vitalba s’efforce depuis ses débuts d’échanger avec son public, en Corse et au-delà de la Méditerranée. Et ses membres éprouvent une grande fierté en se faisant, comme d’autres avant eux, les messagers de ce patrimoine inestimable et menacé.

PAGE OFFICIELLE FACEBOOK

26/06/2015 – Alta Frequenza In Giru avec le groupe Vitalba (Partie 2)
26/06/2015 – Alta Frequenza In Giru avec le groupe Vitalba (Partie 1)

SITE OFFICIEL

#Corse #Storia #Mai PONTE NOVU « L’OTTU DI MAGHJU, O CORSU UN TI SCURDA DI A TO STORIA »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 8 et 9 mai [www.unita-naziunale.org] : Contrairement à une idée reçue, la guerre entre la France et la Corse ne s’est pas terminée le 9 mai 1769. La résistance corse a continué pendant de nombreuses années.

ponte Novu 2009mai9Borgu

Ce 8 mai 2015 se tiendra une commémoration de la bataille de Ponte Novu :

L’associu « Ricordu di Ponte Novu » urganizeghja a cummemurazione di a battaglia di Ponte Novu u venneri l’ottu di maghju. Venite numerosi, ingiru à u ponte, à rende un omaggiu à i nostri antenati.

– Meziornu : Merendella

– 3 ore : Cunferenza di a Guardia corsa Papale data da Iviu Pasquali. Appuntamentu sala di e feste.

– 6 ore : Messa è prucessione cù I Naziunali.

– 7 ore è mezu : Veghja, ci serà da beie è da manghjà.

O CORSU ÙN TI SCURDÀ DI A TO STORIA !

AVVINAMENTU FACEBOOK

Voici quelques dates et détails de cette résistance corse et de l’oppression française :

Notre pays est occupé depuis plus de deux siècles

Le 13 juillet 1755, Pasquale Paoli est élu chef de la nation corse. II donne à la Corse une Constitution démocratique, trente-quatre ans avant la Révolution française de 1789. Ainsi, durant quatorze ans, la Corse va être une nation indépendante ou le peuple participe au pouvoir. Cette indépendance c’est l’aboutissement de nombreuses années de luttes entamées par notre peuple contre l’occupant génois.

Malheureusement, le 15 mai 1768, Gènes demande à la France d’occuper militairement la Corse et d’y demeurer jusqu’au remboursement par Gènes dune somme de deux millions de livres a la France. Le peuple corse est vendu comme du vulgaire bétail.

LA SUITE DE L’HISTORIQUE (PHOTOS) SUR CE LIEN

 

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse Svintulà en concert cet été, le 23 juillet Porticcio 21h

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Le groupe Svintulà sera en concert le 11 juillet à 21h au 1755 / Empire des vins à Ajaccio, ainsi que le 1er aout à Bisé (21h30) mais pas que… (voir en page de page)

Le groupe Svintulà voit le jour il y a trois ans lors au hasard d’une soirée musicale. Une discussion en entraînant une autre sur le thème de la musique, les membres du groupe ont commencé à se réunir dans un local qui deviendra plus tard le local officiel du groupe.

SvintulaConcert (2)

D’une passion commune,  de l’envie de partager avec les autres, ce gout pour le chant et la Corse, le groupe Svintulà voit peu à peu le jour.

Svintulà se crée sa propre identité, participe à de nombreuses soirées, notamment des soirées de soutien pour les prisonniers politiques, afin d’aider les familles. Mais pas que, d’autres soirées caritatives sont aussi à l’ordre du jour du groupe qui organisent aussi ses propres concerts ou soirées.

SvintulaConcert (1)

« Svintulà hè u nostru stintu »

« Le partage de la musique, l’envie de transmettre, d’aller partout en Corse sur notre terre, de faire entendre ou ré-entendre les chants à la jeunesse de notre pays »

PAGE FACEBOOK

Le groupe:

Anthony Castola voix : seconda terza bassu ; percussions.
Pascal Marin voix: seconda terza bassu ; guitare
Alexandre Baglioni : synthétiseur
Damien Nochieri ; guitare et basse
Jacques Marin : voix bassu
Nadia Gaffory Luciani  : voix seconda terza
Michel Rogani ;  Manager, ingénieur sons et lumières…

Les dates:

juillet

23 – Porticcio 21h
27 – Cozzano 21h
28 – Grand bleu 21h30 à Tiuccia

Août
1 – Bisè 21h30 place du village
6 – Porticcio 21h
8 – Corti Ghjurnate Internaziunale 21h
9 – Corti Ghjurnate Internaziunale 21h
11 – Grand bleu 21h30 à Tiuccia
22 – Rue ROI DE ROME ( 21h à Ajaccio)
25 – Grand bleu 21h30 à Tiuccia

#Corse @Corsica_Libera et @Sulidarita se mobilisent pour Pierre Paoli – @alta_Frequenza

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(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – Corsica Libera et l’Associu Sulidarità ont tenu ce jeudi matin une conférence de presse à Ajaccio, en soutien à Pierre Paoli.

Incarcéré sur le continent depuis le mois de février dernier, le militant nationaliste s’est vu refuser sa libération, pourtant ordonnée par un juge anti-terroriste, suite à un appel formulé par le parquet. Un maintien en détention provisoire, selon Corsica Libera et Sulidarità, malgré « l’absence de charges et la stérilité de l’instruction ». Les deux organisations ajoutent qu’à « la différence du juge d’instruction, juge du siège, le Parquet est en droit français hiérarchiquement soumis à la chancellerie, donc au gouvernement ».

Petr'Antò Tomasi, Corsica Libera

Petr’Antò Tomasi, Corsica Libera

Tout cela fait dire à Corsica Libera et à l’Associu Sulidarità, qui demandent la mise en liberté immédiate de Pierre Paoli, que le problème est bel et bien politique.

Ecoutez Petru Antò Tomasi.

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse – Xylella Fastidiosa : @FemuACorsica demande la tenue d’une session extraordinaire de l’Assemblée de Corse !

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(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – Xylella Fastiodisa suite avec une lettre ouverte du groupe Femu A Corsica de l’Assemblée de Corse au Président Bucchini pour réclamer la convocation d’une session extraordinaire.

Une demande solennelle « non pour dresser un énième constat d’une situation dramatique, mais pour dire d’abord à l’Etat qu’il doit assumer pleinement ses prérogatives et ses devoirs, en décrétant un plan d’urgence exceptionnel » Et d’ajouter que l’Assemblée de Corse « doit aussi mettre les corses en face de leurs responsabilités, à tous les niveaux de la vie politique, économique, associative, culturelle et sociale, et dans tous les territoires ».

xyllelaFastidiosa

Et Femu A Corsica de conclure « nous le répétons, la Corse est en danger de mort; nous avons le devoir de défendre ce qu’elle est et ce qu’elle doit transmettre aux générations futures »

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse A PAOLINA di PortiVechju le 13 juin 2015 #PasqualePaoli #Storia

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le Samedi 13 juin 2015 à Portivechju, a été organisé l’inauguration d’une statue de Pasquale Paoli sur le port de cette ville.

Pour la 2eme année consécutive l’Associu a Paolina a commémoré le départ en exil  de Pasquale Paoli ,le 13 juin 1769.  Ce jour là, à Portivechju,  Paoli et ses troupes embarquaient à bord de frégates anglaises qui devaient les emmener en Angleterre via Livourne puis plusieurs pays d’Europe. Lors de ce voyage Paoli fut accueilli et traité comme un véritable homme d’état et un héros. Après le défilé dans les rues de Portivechju  avec I Naziunali et un rassemblement au port  devant la statue de Pasquale Paoli le public a pu assister à une conférence de l’historien Antoine-Marie Graziani  puis à une soirée culturelle avec plusieurs groupes de la région et  la troupe U Teatru Nustrali .

En effet, Pasquale Paoli partit depuis ce lieu en exil le 13 juin 1769, sous la protection de ses troupes fidèles alors que l’armée française tentait de l’assassiner.

Un mois après la défaite de Ponte Novu, Pasquale Paoli et plus de 300 patriotes corses embarquèrent pour prendre le chemin de l’exil.

PascalPaoliAssociuPaolinaStatut (2)Cette partie de l’histoire ayant sombré dans l’oubli, A PAOLINA a tenu l’année derniere à rendre aux Portovecchiais et à la Corse ce qui leur appartient. Un rassemblement avait eu lieu depuis la place de l’église et s’était rendu sur le port (en passant par la tour génoise jusqu’à la marine, en empruntant le chemin de Pasquale Paoli.) où il avait été procédé à une inauguration.

Le 13 juin 1769 il s’ embarque à Porto-Vecchio sur un navire Anglais. Il débarque à Livourne le 16 et le 18 à Harwich, pour se rendre à Londres, où l’a invité par le roi, il fait un véritable voyage triomphal au travers de l’Italie du nord, de l’Autriche, de l’Allemagne et des Pays-Bas.

Enfin, l’Angleterre l’accueille avec tous les honneurs dus à un véritable homme d’état assorti de l’étoffe d’un héros.

Mais la Corse perdra son Indépendance et Paoli restera en Angleterre plus de vingt ans. (extrait)

2014

Cette marche symbolique a été précédée par un roulement de tambour d’I Naziunali au son des Culombi. Lors du levé de voile qui a mis au grand jour le buste de Pasquale Paoli, encadré par I Naziunali, un discours a été prononcé par un représentant de A PAOLINA qui a laissé ensuite sa place à Antoine-Marie Graziani qui a fait un exposé historique.

Pour terminer cette cérémonie inauguratrice, ARAPA avait interprété u Diu vi salve Regina et un pot di A Fratellanza avait eu lieu sur place.

2015

Le 13 juin 2015 et pour sa deuxième édition, A Paolina di Portivechju organisait un défilé, à 18h, qui a eu lieu depuis l’église en passant dans tout le centre ville, par le Bastion et la Porte Génoise pour descendre jusqu’à la marine, au son du culombu et des tambours avec I Naziunali et la troupe U Teatru Nustrali ainsi que des chevaux, une calèche, l’ensemble en costume d’Epoque. Une gerbe de fleurs a été déposée au pieds de la statue de Pasquale Paoli. Un rappel de l’’histoire a été évoqué par Antoine Marie Graziani avant de chanter le Dio Vi Salvi Regina avec la participation de Jacques Culioli, Jean-Charles Papi et Don Mathieu Santini. Le canon a tonné pour clôturer cette cérémonie. Dans le prolongement des idées du Babbu di a Nazione qui avait crée l’université de Corti, la culture corse a été honorée par une soirée musicale animée par le groupe Sol’IdeL (6 chanteurs et musiciens) le groupe Sempr’in Cantu (3 chanteurs et musiciens), les participations de Jacques Culioli, Jean-Charles Papi, Don Mathieu Santini , celle de Jean-Mathieu Guazelli ainsi que la troupe de U Teatru Nustrali. Un grill et une buvette ont été mis à place pour poursuivre les échanges dans la convivialité

Rendez vous le 13 juin prochain !

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#Corse Concert I @surghjenti U 24 di luddu San ghjorghju

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Le nouvel album d’I Surghjenti est disponible depuis le 15 avril.

« I Surghjenti, le retour » un groupe mythique de la scène insulaire crée en 1978 qui propose son douzième album en 2015, composé de 15 chansons inédites.

Les Points de vente du nouvel album

Corti : Musica Vostra 30 Cours Paoli, 20250 Corte 04 95 46 18 51
Ghisonaccia : Leclerc et A Fiumurbaccia
Bastia : 11 Rue César Campinchi, 20200 Bastia -Tel : .09 54 54 07 48 Isula Rossa : Boutique Belluccia : 5 Rue Général Graziani, 20220 Ile Rousse Prupià : Marine presse, rue des pêcheurs 04 95 76 13 95 Porti vechju : Leclerc Aiacciu : Boutique Vibrations 48 Rue Cardinal Fesch, 20000 Ajaccio 04 95 21 21 97 (vente des billets pour le concert)

Vente en ligne :
bavedda@gmail.com pour les infos

Surghjenti-corse-corsica (1)La création de l’ACS (Associu Culturali Surghjenti) en 1978, association culturelle issue du mouvement général qui anime la Corse dans les années soixante-dix, voit en son sein les germes du groupe SURGHJENTI. Toute une génération, marquée par les événements d’Aléria et le climat politique de l’époque, provoque la naissance d’une quantité de regroupements associatifs, les uns éphémères, les autres plus pérennes, mais tous particulièrement créatifs.

Les groupes les plus actifs à l’époque sont aujourd’hui encore très prolifiques : Canta u Populu corsu, I Muvrini, A Filetta, Surghjenti, Caramusa… Jouissant d’une large popularité, ils parviennent pour certains à s’exporter au-delà de nos frontières (Suisse, Belgique, Sardaigne, Italie, Angleterre et même Amérique du Nord) et couvrent les médias. A l’origine de leur succès, une résurgence des usages traditionnels, illustrée en Corse par le Riacquistu, fait l’événement.

A Porto-Vecchio, SURGHJENTI s’organise dès 1979 autour d’un homme charismatique, Natali VALLI, qui écrit toujours pour le groupe. Avec lui, les premières énergies de jeunesse sont canalisées pour faire de SURGHJENTI une formation forte de sa technicité. La maturité des chanteurs et des musiciens, originaires d’Alta-Rocca et de la Plaine, est unanimement reconnue.

Les années 80 mènent SURGHJENTI à la postérité. Quatre albums viennent illustrer une florissante croisade musicale polyphonique. Malgré la révélation du Festival de la Cité de Lausanne, cette lumineuse décennie s’achève par une ultime apparition sur scène en fin 1989. Après un silence de près de deux ans, le groupe corse se reforme autour de deux anciens membres, Guy Canarelli (chant et guitare) et Pascal Morandini (chant). Viendront compléter la formation Jean-Paul Mangion (chant et guitare) et Jean-Noël Profizi (chant). Natali Valli (chant et guitare) les rejoindra peu de temps après. Ces cinq artistes composent le groupe SURGHJENTI tel que nous le connaissons aujourd’hui.

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« hè cumpiu u dodicesimu arrighjistramentu di u gruppu Surghjenti. 37 anni di vita é sempri tantu amori à dichjarà é à sparta incù voscu. U discu esciarà u 15 d’aprili. À truvà ci prestu in cuncertu » I Surghjenti

I SURGHJENTI IN GIRU
U 21 di ghjunghju Festa di a musica Bastia
U 18 di luddu Fiera di l’alivu Montegrossu
U 23 di luddu aiacciu incù Alta Frequenza
U 24 di luddu San ghjorghju
L’11 d’austu Murtoli incù Laetitia Himo
U 13 d’Austu in prupià
Tema di i nosci canzona

RAGHJUNÀ : Oghji emu bisognu di raghjunà nant’à l’avvena di a noscia isula.
L’ULTIMI : Ci vularia da dumandassi, sè nò ùn sariamu micca l’ultimi di a noscia stirpa.
DI SANGU É D’ORU : A storia di u Tibet, hè para à i culori di a tùnica di i monachi buddisti, di russu é di giaddu, di sangu é d’oru, d’uprissioni é di libartà
NIMU : A Corsica, com’è tant’altri paesa di u mondu, ùn apparteni à nimu, fora di u so populu !
CH’EMU FATTU : Quarant’anni dopu à u riacquistu, induva ci dumandaiamu « chì fà ? » hè ghjunta l’ora di u bilanciu, da dumandà ci ch’emu fattu ?
ERA MEA : In s’andani, quantu pastori é paisani sò strapazzati, di veda spariscia i so tarri à prò di l’ingurdizia immubiliaria.
PÀ TÈ : A puvartà storci a vita di i famiddi d’altrò è ancu di quì, à spissu i ziteddi sò abbandunati à u so distinu.
ÙN VIDAREMU PIÙ : A spiculazioni, stirpa i nosci loca, é prestu, ùn ci firmarà più ch’è un ritrattu da ramintà ciò chì fù quì tandu.
C’HÈ TANTU AMORI : Issu mondu hè di menu in menu fiuritu da l’attu escinziali…..l’amori
U LAMENTU DI U CABULATU : Nimu vultò sanu, da i prighjò di Caienna é di San Larenzu di u Maroni, galeri di svintura.
I NUTTATI : Tempu à bughju, longu à i nuttati, voltani sempri in cori, quissi vinici ch’ùn si poni sminticà.
TANDU : Quissu cantu ùn hè micca un lamentu, ma simpliciamenti una lumera pà ramintà, Federiccu Mondoloni.
CUSCENZA : Quantu parsoni tumbi, quantu sangu varsatu in darru, induva sarà passata a noscia cuscenza umana ?
FOR’DI STRADA : U passu à strascinonu, u vidimu marchjà, é ci dumandemu qual’sarà ss’omu chì s’avvìa for’di strada ?
CANTÀ UN INNU: Cantà un innu chi ùn sighi micca pà cummimurà una guerra in più, mà un innu, chi fistarà l’amori pà l’umanità

Sò setti anni oramai quiddi approntani quissu discu, ci hè vulsutu u tempu, ma si sà ch’hè par viaghju chi s’acconcia a somma, é quidda di SURGHJENTI, sighiti cunvinti, ch’hè piena à canzona squisiti, armunii rìtimati é versi assinssati. U gruppu, o piuttostu a squadra d’amichi, da tantu chi u liamu a trà iddi hè prufundu, hà sapiutu intriccià i so boci, incù garbu é finezza, da incida una volta di più, i primuri d’un isula, d’un populu, d’una cultura, senza perda di mira u mondu intornu. Si dani di rimenu da metta à palesu, i sciaguri chi tuccani a noscia tarra, suttipostu oghji più ch’è mai, à u cumprà é u venda. Ci ramentani quiddu tempu passatu, di l’indiatura, sana é ghjusta, quandu a mossa era cumuna, nanzu à a sanguiniccia di l’annati di piumbu.Arradicati à quissi loca, ma dinò, cù l’ochja ghjirati versu l’altrò, ci portani par viaghju, versu paesa luntani, ma attempu cussì vicini à nò, par vìa di a so stodia. Priguemuli puri senza timori, à cori libaru, longu à quissi chjassi tessi di passioni, di rivolta, di spartera, é umanità, da dissità u nosciu spiritu à la so surghjenti musicali. « 
G.F Terrazzoni

En Corse, le chant est immanent à l’Histoire.

Comme un jaillissement inspiré à la source d’une tradition vocale séculaire, Surghjenti incarne la reconnaissance d’une forte empreinte culturelle. Alors que le Riacquistu (le « renouveau ») des années soixante-dix,mouvement populaire identitaire, célèbre l’avènement d’un bouleversement culturel dans l’île, le point de départ des créations de Surghjenti se situe dans les profondeurs du passé… La base vocale traditionnelle dans la polyphonie corse est constituée de trois voix : a siconda (la voix principale), u bassu (la basse) et a terza (la tierce). Dirigé vers une structure plus moderne et plus complexe, Surghjenti enrichit cette forme initiale de canons, de voix de quarte, etc. Le groupe est composé de cinq chanteurs aux voix très différentes mais participant à une véritable cohésion vocale, ample et claire. A ces voix se joignent, selon les spectacles, des instruments contemporains tels qu’un accordéon,une basse acoustique, des percussions,plusieurs guitares et une mandoline. A la plénitude de son art, Surghjenti se produit aujourd’hui en concert sur scène ou en acoustique dans les églises, partout dans le monde : du Canada au Mexique, de la Suisse au Japon… Initialement traditionaliste, Surghjenti est avant tout un groupe de création, bien évidemment inspiré par la « tarra materna » de sa Corse natale, mais également par des thèmes à plus large portée, qu’ils soient populaires ou d’actualité.

Comme par exemple le soutien aux prisonniers politiques pour lesquels, le groupe I Surghjenti, par de nombreuses fois, participé à NATALE PER I PATRIOTTI (VIDEO, PHOTOS)

I SURGHENTI SUR LE NET :

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#Corse @Corsica_Libera et @Sulidarita dénoncent la situation faite à Pierre Paoli

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(CORSE NET INFOS) Corsica Libera et l’Associu Sulidarità tenaient conférence de presse jeudi matin à Ajaccio, afin de dénoncer le refus de libération conditionnelle dont est victime Pierre Paoli. 

Le secrétaire national du parti, mis en examen dans le cadre des nuits bleues de 2012, est en effet placé en détention provisoire depuis cinq mois alors qu’il n’existerait pas le moindre élément à charge contre lui, selon le mouvement politique


#corse Conférence de presse @Corsica_Libera… par antofpcl
ConfPressePaoli230715AjaccioCorse (1)

Pis encore, Jean-Guy Talamoni a tenu à rappeler que l’enquête n’avait permis d’apporter aucun élément contre le secrétaire national de Corsica Libera : «L’accusation n’a pas apporté le moindre élément à charge. Au contraire, la défense s’est attachée à démontrer l’aveuglement de l’accusation, à la lumière des faits et de la personnalité de Pierre Paoli».

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CorseNetInfosSURcorsicainfurmazione

TDR CORSE NET INFOS

Assemblée de #Corse #AMNISTIA Réponse de @PGiacobbi à Jean-Marie Poli de @Corsica_libera

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A la question orale de Jean-Marie Poli (lien ici)  relative à l’amnistie, la réponse de M. Paul Giacobbi ci-dessous : 

OBJET: AMNISTIE DES PRISONNIERS POLITIQUES CORSES

Monsieur le Conseiller à l’Assemblée de Corse, Vous abordez à nouveau la question de l’amnistie de détenus insulaires que nous avons évoquée avec Madame la Garde des Sceaux, lors d’une réunion qui s’est tenue à la Chancellerie, le 20 mai dernier.

poliJeanmarieSulidaritaCorsicaLibera (2)

Je comprends l’impatience et l’angoisse des familles, je suis également conscient du trouble que la lenteur du processus engagé suscite au sein de votre groupe et parmi celles et ceux dont vous représentez la sensibilité. Je ne puis aussi passer sous silence la volonté affichée par les clandestins de mettre un terme définitif à la violence et de choisir enfin les voies du débat démocratique et de la légalité. S’agissant de ce que j’entends entreprendre, la résolution solennelle que cette assemblée a adopté à une très large majorité et à laquelle vous faites référence, y répond pleinement.

PaulGiacobbiAssembleeDeCorse (2)

Il vous revient à toutes et à tous de tenir le débat appelé à définir les modalités et le périmètre de l’amnistie auquel je ne manquerai pas en substance de m’associer. Sur ces bases, je solliciterai une nouvelle rencontre avec la ministre de la Justice. Celle-ci pourrait d’ailleurs être élargie à d’autres membres du Gouvernement. Je suis convaincu en effet qu’il nous faut aller au terme de notre démarche et de ce que nous avons décidé.

En ce qui concerne la saisine officielle d’organismes supranationaux, il me paraît souhaitable que l’Assemblée de Corse se prononce préalablement au travers d’une motion. Si cette dernière recueille l’assentiment général, l’exécutif et une représentation de l’organe délibérant seraient alors en mesure d’accompagner l’action que vous entendez conduire.

Je vous remercie.

Paul Giacobbi Président du Conseil Exécutif de Corse

#Corse @DianaDiLAlba in giru « LECCI DI PORTIVECHJU » u 24 di Lugliu

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Diana di l’Alba… la « Porte » de l’Aube qui ouvre et referme les confins de la nuit, L’Étoile du matin qui guide les pas du berger de l’éternel, Venus qui ensorcelle le poète…

DIANA Di l’ALBA sera en concert le 4 juillet à ROGNES

AssociuNataleSulidaritaAjaccio

Autour de ce nom et de cette symbolique, naissait un groupe en 1978 avec un premier album l’année suivante. En février 93, Diana di l’Alba reprend son bâton de pèlerin. Aux côtés d’Antonu Marielli, se réunissent Ghjiseppu Ersa, Ghjuvan Lìviu Casalta, Stèfanu Perfetti et Ceccè Brunini. En 1996 sort l’album « Pueta ». Viennent ensuite Vitu Fuligni et Ericcu Biagetti qui participent à l’album « Sumenti d’Acqua » en 1998. Diana di l’Alba apporte sa contribution à la lutte contre les incendies en offrant deux chansons inédites au projet « Machja deve campà » en 1999. Investi dans la musique et la danse traditionnelles, le groupe enregistre en 2001 le disque « Punt’è Taccu ».

dianadilalbaconcert2015

Avec « Donna Dea » en 2004, Diana di l’Alba compose un bouquet de chansons en hommage à la Femme. L’équipe s’agrandit avec Jeff Giuliani, Dàvide Crucciani, Federiccu Bagnaninchi et Cristòfanu Manzoni. Le disque « Da musicà la vita » (2008) est le fruit d’un travail partagé entre musiciens et chanteurs passionnés. En souvenir d’Alesiu Casalta, Diana di l’Alba enregistre deux chants en 2010. Tous les bénéfices de la vente sont reversés à l’association « Un toit pour mes parents » qui héberge à Marseille les parents d’enfants hospitalisés. Dans le même temps, Lurenzu Filippi et Petru Gensollen renforcent le chœur des voix basses. Diana di l’Alba a parcouru la Corse entière, du nord au sud. Mais également la France, le Pays Basque, la Bretagne, l’Italie, la Sardaigne, l’Irlande, le Maroc, la Grèce, la Suisse…

Le groupe a participé à de nombreux festivals (« Le Printemps de Bourges », « Les Tombées de la Nuit » à Rennes, « Festival de Bouche à Oreille » à Parthenay, « Festival des Hautes Terres » à Saint Flour, « Festival de Musique Sacrée » à Saint Girons, « Festivoce » à Pigna, « Les Rencontres Musicales Méditerranéennes », « Les Musicales » et « Terra è Natura » à Bastia, « Féile and Phobail » à Belfast…). Pour fêter ses 20 ans en 2013, Diana di l’Alba a préparé  un nouvel opus intitulé « Indiature ».

Diana di l’Alba a participé a de nombreux concerts de soutien aux prisonniers politiques (voir photos)

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Sur internet :  

PHOTOS ASSOCIU SULIDARITA SITE OFFICIEL Page Facebook TWITTER

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#Corse #Storia 21/22 Aout 2015 – Commémoration pour le 40ème anniversaire des évènements de la cave d’Aleria

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 22 août prochain marquera le 40ème anniversaire des événements de la cave d’Aleria, occupée en 1975 par Edmond Simeoni et des militants de l’Action pour la renaissance de la Corse (ARC). Au cours de l’assaut deux gendarmes furent tués. (Commémoration AOUT 2014 sur ce LIEN) (Site STORIA CORSA 1975)

ACTU

ALERIA 75 (lien du dossier)

Edmond Simeoni, médecin et fondateur, en 1967, de l’Action régionaliste corse (ARC), avait été incarcéré à Paris après sa condamnation à 5 ans de prison par la cour de sûreté de l’Etat pour l’occupation, en 1975, d’une cave viticole à Aleria (Haute-Corse) dont les propriétaires pieds-noirs étaient accusés de malversations.

Cette opération fut l’acte fondateur du nationalisme corse. 39 ans après les faits, Edmond Simeoni appelle la population insulaire à une commémoration sur les lieux des événements, le 22 août prochain. « Ce n’est pas ni une auto célébration, ni une cérémonie d’anciens combattants, c’est simplement un acte de mémoire » a expliqué Edmond Simeoni.

Il annonce ainsi à chaud le jour même de l’occupation de la Cave que « le combat politique commence » et qu’une partie des jeunes militants corses vont se radicaliser. C’est exactement ce qui va se produire, puisque dès 1976 le Front de libération nationale de la Corse est créé et que les attentats vont se multiplier.

« C’est aussi un acte de respect pour les victimes qu’il y a eu, mais c’est surtout le moment de faire le point pour juger si dans la période qui s’est écoulée depuis cette date nous avons progressé, quels sont les obstacles et quels sont les chemins à suivre ».

Sur le même sujet :

#Corse – « Stèle commémorative Aleria 1975 – 2014″ par @EdmondSimeoni

#Corse Tchernobyl les réactions : Après les Boues Rouges, Aleria, Furiani… « Corses, fermez là »

#Corse – « Mémorial d’Aléria » [Journal de la Corse]

#Corse – ALERIA 1975 : Un mémorial pour la cave Depeille d’Aléria

Michel Rocard « la France a acheté les droits de suzeraineté de la #Corse »

#Corse – ALERIA et BASTIA 1975 « 1 CRS tué et 3 autres blessés par balles à Bastia lors de l’insurrection » Vidéos

 

#Corse Paul-Félix Benedetti: « Une seule liste nationaliste et dès le premier tour » #Territoriale2015

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(Corse Matin) C’est le scénario des prochaines territoriales qu’espère Paul-Félix Benedetti. Le conseiller sortant du groupe Rinnovu veut croire à ce qui semble inaccessible, en assurant que sa tendance sera présente de toute façon

A l’heure des bilans, force est de constater que Paul-Félix Benedetti n’achève pas la mandature territoriale comme il l’a entamée. Membre fondateur de Corsica Libera, c’est sous cette bannière indépendantiste qu’il avait été élu, en 2010, avant qu’une fracture ne le repositionne, dans l’hémycicle, en unique représentant de sa famille d’origine, le Rinnovu naziunale.

L'affiche unitaire du Fium'Orbu lors des territoriales fin des années 90

L’affiche unitaire du Fium’Orbu lors des territoriales fin des années 90

Le spectre de la division rôde toujours chez les nationalistes, mais l’élu territorial veut prôner l’union la plus large pour le mois de décembre prochain. Une seule liste nationaliste dès le premier tour de scrutin !D’aucuns y verront un manque de réalisme flagrant. Il préfère considérer un tournant historique, la progression des idées.Le moment ou jamais de bannir tout ce qui sépare. Tenir compte du contexte on ne peut plus favorable et de l’enjeu majeur : le pouvoir.

LA SUITE SUR CORSE MATIN

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TDR CORSE MATIN

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