Quantcast
Channel: Assassinat
Viewing all 10438 articles
Browse latest View live

#Corse #Archives Le FLNC s’invite aux journées d’Unità Naziunalista de 1988

$
0
0

Le 14 août 1988,  Le FLNC s’invite lors de la journée de clôture des « Ghjurnate d’Unità Naziunalista », 5 membres du FLNC, sans armes, montent sur l’estrade, 5 pages sont lus à l’attention du public, du peuple corse, des modérés et du gouvernement, le ton est modéré et le FLNC appel au dialogue. Le FLNC demande au gouvernement de gauche des solutions politiques. le 31 mai 1988 le FLNC a annoncé une trêve de 4 mois. Une Amnistie suivra dans les années 88/89.

uneFLNCghjurnatediCorti (9)


#Corse Intervention publique du FLNC lors des… par antofpcl

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.


#Corse #Archives Le FLNC s’invite aux journées d’A Cuncolta Naziunalista de 1990

$
0
0

Le 5 août 1990, C’est devant plus de 3500 (4000 selon les organisateurs) personnes réunis sous le chapiteau des Ghjurnate Internaziunale organisée par A CUNCOLTA que le FLNC confirme sa trêve armée et affirme vouloir relancer le débat politique tout en menaçant les chefs de clans (certains) qui organiseraient des actions contre les militants nationalistes, (contexte de la fin des années 80, scissions au sein du FLNC) avec l’aide de barbouzes et parfois de la gendarmerie » toujours selon le mouvement clandestin.

Le FLNC déclare sous le chapiteau « ne pas s’attribué entièrement le pouvoir de construire une nouvelle société« , sur le plan militaire, le « FLNC se réserve le droit d’intervenir ponctuellement« 

uneFLNCghjurnatediCorti (6)


#Corse Intervention du #FLNC en 1990 (2) par antofpcl

« Le problème n’est plus de savoir s’il faut être ou pas nationalise, mais de dire quelle société l’on veut pour la Corse »

« Le nationalisme de coeur est de tripes est révolu car il ressemblerait trop à la constitution d’un autre clan »

FLNC
1990


Intervention du FLNC en 1990 par antofpcl

Le FLNC appel à la politique d’union des forces de progrès nottament le PS et le PC de Corse du Sud

Auparavant le 1er Aout 1990 : Les fédérations de Haute-Corse et de Corse-du-Sud du PCF et leur élus ont décliné l’invitation de participer à un colloque qui se tiendra du 3 au 5 août à Corte à l ’initiative des nationalistes d’A Cuncolta Naziunalista. Dans une déclaration, Albert Ferracci, président du groupe communiste à l’assemblée de Corse estime que le thème de ces assises, « la Corse de demain, avec qui et comment », sera largement occulté par « les manifestations audiovisuelles des clandestins » du FLNC qui ont été annoncées. La fédération locale du parti socialiste a, quant à elle, décidée de cautionner cette manifestation des partisans de la violence.

Le Lendemain CORSE MATIN titrera « LE FLNC à Corte, TRÊVE TOUJOURS SOUS CONDITIONS », la Provence titrera, « LE FLNC, L’OUVERTURE ».

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#Corse #Archives Le FLNC s’invite aux journées d’A Cuncolta Naziunalista de 1991

$
0
0

Le 11 août 1991 – Toujours sous le chapiteau des journées du mouvement national, le FLNC fait une nouvelle apparition.

Il ne remet pas en cause sa trêve annoncée. Alors que le mouvement national est divisé (UPC, ANC, MPA, CUNCOLTA NAZIUNALISTA…) et qu’il prépare les élections régionales de mars 1992 (25% pour le mouvement national).L’Unità Naziunale reste malgré tout le maître mot de ces journées.

A ces journées unitaire sont présent l’UPC, l’ANC et les militants de la Cuncolta.


#Corse Intervention du FLNC en 1991 aux… par antofpcl

uneFLNCghjurnatediCorti (10)

Le rejet du nouveau statut de la Corse voté en avril 1991, impose selon la presse, une recomposition du mouvement national. Jean GIAMBELLI, responsable d’A Cuncolta Naziunalista, déclare pendant ces journées, « qu’il faut renforcer l’union de toutes les forces pour ensemble créer les rapports de forces suffisant qui permettront à l’Etat Français de reconnaître la dimension de ce problème corse« . Un discours unitaire qui masque les tensions entre les principaux mouvements, le MPA n’étant pas monté à ces journées, et se présentera seul en mars 1992. Tensions qui préfigureront malheureusement la guerre fratricide dès 1992/1993.

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#Corse L’ARCUSGI en CONCERT – CASALABRIVA

$
0
0

St’annu dinò u Gruppu L’arcusgi sarà in Casalabriva l’11 di lugliu ! (21h30 _ 15e)

Viniti a passavi una bedda stonda cù noi !

L’ARCUSGI plus de 30 ans de lutte politico-culturelle

GhjurnateCorti2011-Alessio (95)« Quatre copains âgés d’une vingtaine d’années, une guitare et quelques écrits griffonnés dont certains dorment depuis pas mal de temps… nous sommes en 1983, dans le sillage du Riacquistu », se remémore Lavighju Franceschi, membre-fondateur du groupe l’Arcusgi. « La passion du chant, l’amour de notre terre et un intérêt général quant à l’ensemble des problèmes que rencontre la Corse, nous amènent tout naturellement à vouloir dénoncer, par la voie de la musique, ce que l’on qualifiait déjà d’aliénation culturelle de la part des pouvoirs publics en place et de leurs valets locaux ».

Pourquoi le choix du nom « Arcusgi » ?

« C’est en 1984, après avoir participé à de nombreuses foires et veillées, à travers l’île, que notre regretté ami Nonce Grisoni –dont on salue la mémoire– nous baptise l’Arcusgi, faisant référence aux petites arquebuses du XVIIème siècle utilisées par l’armée de Pasquale Paoli, père de la jeune nation Corse indépendante ».

arcusgidatecorse

Une vocation « politico-culturelle »

« Le fait de se qualifier de groupe politico-culturel est à la fois un choix et une démarche qui s’est imposée naturellement car, pour les membres de l’Arcusgi, il a toujours été clair que l’on ne puisse dissocier le domaine de la culture à celui de la politique, sans pour autant appartenir à un quelconque parti politique.

Parler de l’avenir d’un pays, de son histoire qui est bafouée, de sa langue qui est reniée, de ses valeurs et de ses coutumes ancestrales, c’est forcement parler de culture et de politique. Ainsi pourrait-on dire que, sans en avoir réellement conscience, les chanteurs « politico-culturels » sont très nombreux en Corse… ».

GhjurnateCorti2011-Alessio (40)

Depuis ses débuts, l’Arcusgi entretient des liens très étroits avec le monde associatif et caritatif insulaire. « Parce que nous sommes parties prenantes de toute action qui pourrait permettre demain d’atténuer la misère, la souffrance, l’exil et l’ensemble des maux qui gangrènent la société contemporaine », confie Lavighju Franceschi, membre-fondateur de l’Arcusgi.

« Il est important, à notre niveau, de soutenir ce type d’initiatives, à l’instar de la Ligue contre le cancer, du Téléthon, de Corse Aide ou encore de l’association A Vita qui vient en aide, notamment, aux enfants malades ».

Sans oublier de souligner l’investissement du groupe auprès du Comité Anti-Répression (C.A.R.) et en faveur des prisonniers : « Outre le fait qu’il s’agisse de détenus politiques, cela correspond à une action humanitaire, puisque nombreux sont incarcérés dans des conditions particulièrement précaires, voire indignes. Ainsi aidons-nous par notre modeste présence, à l’occasion de diverses soirées culturelles, leurs familles financièrement, car l’éloignement d’un père, d’une mère ou d’un fils a un coût… ».

Viaghji in Euskadi

BasqueEuskalHerrirra«Le Pays Basque et l’Arcusgi c’est une longue histoire d’amitié, on pourrait presque même parler d’amour, et cela remonte à plusieurs années… Nous y allons une ou deux fois par an, nous avons tissé des liens extraordinaires avec de nombreuses personnes. À chaque voyage, nous revenons toujours plus riches, riches d’une autre culture, d’un autre savoir vivre, d’un accueil chaleureux et fraternel, de mille souvenirs qui nous font dire : Anaiak gara, simu fratelli !».

Regard « politico-culturel » sur la Corse

En ce qui concerne la situation actuelle de la Corse, Louis Franceschi estime que « malgré de légères avancées, au niveau linguistique et artistique, le chemin de la reconquête culturelle est encore long… Et d’un point de vue politique, seulement une réelle prise de conscience patriotique pourrait, à notre sens, sortir la Corse du marasme dans lequel elle s’enlise».

L’Arcusgi évolue mais reste fidèle à sa démarche originelle

« Notre démarche est identique à celle que l’on avait à la création du groupe, mais elle a mûri au fil des années, elle s’est bonifiée avec le temps, et nos discours sur la résistance sont davantage réfléchis. Par ailleurs, les réactions du public qui nous suit en concert, nous laisse penser qu’il faut garder notre identité et notre indépendance culturelle ».

1984-2014 – 30 anni di lotta

Arcusgi

LIEN VIDEO

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
C
orsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#corse #Archives Intervention du FLNC Union des Combattants aux Ghjurnate Di Corti 2007

$
0
0

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années. (il y a d’autres interventions non listées)

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

FLNC-UC-GHJURNATE2007 (1)


Intervention du FLNC UC aux GHJURNATE 2007 par antofpcl

Ces vidéos sont en lignes depuis des années…

L’article d’unità naziunale : Le dimanche 5 Août 2007: Communication du Flnc Union des Combattants aux Ghjurnate retranscrite selon la vidéo tournée sur place et publiée sur internet. (source http://www.unita-naziunale.org/portail/050807-discours-video-flncuc.htm

Extraits

(…) La seconde s’appuie sur la prospection d’un dialogue s’appuyant sur la détermination de rapport antagoniste entre la France et la Corse et la mise en place d’une nouvelle politique de sortie de crise.(…)

(…)A l’Etat français, nous réitérons les points suivants :

– La prise en considération du fait national Corse par un acte d’état garantissant de fait une politique d’évolution et d’évaluation incompatible avec les atermoiements électoraux français.

– La réparation et la restitution de tous les biens collectifs identifiés appartenant originellement au peuple Corse. Biens territoriaux, économiques, culturels, intellectuels et spirituels.

– La reconnaissance politique du peuple Corse comme seule communauté de droit.

Le traitement global de la question des Prisonniers Politiques (…)

#Corse Manifestation le 13 juin « Soluzione Pulitica » #UnitàNaziunale

$
0
0

Dans la lignée de la Chjama di Corti suite à la grève de la faim de 19 jeunes de la Ghjuventù Indipendentista, nous appelons l’ensemble des corses à venir manifester samedi 13 juin à Ajaccio, à partir de 16 heures au rond-point de la Gare.

Au cours de l’actuelle mandature à l’Assemblée de Corse, de nombreuses délibérations ont été votées en ce qui concerne notamment :

– la coofficialité de la langue corse qui permettra de sauver cette langue ;
– l’instauration d’un statut de résident qui conditionnera l’accès à la propriété en Corse, de manière à permettre aux Corses de pouvoir se loger à des prix décents et d’endiguer la spéculation foncière et immobilière ;
– l’instauration d’un statut fiscal, dans la continuité des arrêtés Miot et dans le but de permettre aux collectivités locales de l’île de récolter le produit de l’impôt payé par les Corses ;

veranuCorsuManif29indipendentistaCes mesures, vraisemblablement complétées par une demande très majoritaire en faveur de l’amnistie des prisonniers politiques, comme le confirmera un vote de l’Assemblée de Corse, doivent permettre d’enclencher enfin un processus afin de déboucher sur une solution politique pour la Corse.

Pourtant, l’Etat tarde à appliquer ces votes pourtant légitimes de l’Assemblée alors même que depuis des dizaines d’années, la Corse se trouve dans une situation de crise politique majeure qu’il convient de résoudre. Nous voulons tous la paix et pouvoir construire dignement ce pays. Le FLNC a fait un grand pas vers cette paix en juillet dernier, après l’annonce de sa démilitarisation progressive.

Il nous appartient donc désormais à tous, hommes et femmes, élus, représentants du monde associatif et syndicalistes de construire durablement cette paix en Corse. Cela passe nécessairement par une mobilisation d’ampleur, de manière à ce que l’Etat comprenne que face à la volonté d’un peuple, il ne peut rien.

Aiò o corsi chì ghjè ora ! TUTTI IN AIACCIU U 13 DI GHJUGNU À PARTESI DI 4 ORE DI DOPU MEZIORNU !

Ghjuventù Indipendentista
Les 19 grévistes de la faim
AMADEI Guillaume
ANTONINI Pierre-Ange
ANTONIOTTI Pierre-Louis
DUPRAT Marcellu
FRANCESCHI Marc-Antoine
FRANCESCHI Pierre
GANDOLFI Ghjuvà
GARELLI Ghjilormu
GARSI Dumenicu-Antone
GERALDI François
HEMERY Yohann
LAMBERTI Nathan
LARRAZA Joritz
MARCHIANI Jean-André
MICELI Erick
POLI Maxime
SANTONI François
VILLANOVA Jean-Charles
ZANI Jean-Paul

Les élus conseillers territoriaux et exécutifs de l’Assemblée de Corse :
Jean-Christophe Angelini
Michel Castellani
Emanuelle De Gentili
Pierre Ghionga
Josepha Giacometti
Maria Guidicelli
Mattea Lacave
Saveriu Luciani
Nadine Nivaggioni
Jean-Marie Poli
Gilles Simeoni
Jean-Guy Talamoni
Hyacinthe Vanni

#corse #Archives Intervention du FLNC UC lors de NATALE PER I PATRIOTTI en 2011

$
0
0

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

l’article d’origine sur corsicainfurmazione.org

Dans une publication clandestine intitulée « Ribellu, a voce di u fronte » qui circule sous le manteau, le FLNC (Front de Libération Nationale de la Corse) livre « son analyse » compte tenue de la « gravité de la situation actuelle » de la Corse. L’organisation émet notamment une série de propositions reprenant la thématique « de la lutte pour la libération nationale ». Elle rend une nouvelle fois un hommage appuyé à son militant Filippu Paoli, assassiné fin juin 2011. (corsematin.com)

Unità Naziunale : Un commando d’une douzaine de membres du FLNC ont surgit sous le chapiteau lors de la soirée NATALE PER I PATRIOTTI organisée par l’Associu Sulidarità. Trois militants armés et cagoulés sont directement montés sur scène coupant la prestation du groupe VOCE SPERENZA, un des membres du commando a lu un texte, puis avant de partir les membres cagoulés du FLNC ont distribué le journal U RIBELLU, journal du FLNC depuis sa création. Le concert a repris son cours aussitôt après . Laissant perplexe une grande partie du public…

Cette intervention de 2011, rejoint une ligne directrice du FLNC UC (celle d’une initiative historique, l’abandon de la lutte armée, et une solution politique), confirmée dans un communiqué de décembre 2012 et mis en pratique ce mercredi 25 juin 2014.  (Une ligne poiltique annoncée en partie en 207 par le FLNC sous le chapiteau des Ghjurnate). Voici la vidéo avec ses sous-titres.

En 2012 lors de la revendication des actions clandestines.


#Corse Intervention publique du FLNC UC lors de… par AntMong_Franc

 

#Corse A PAOLINA di PortiVechju le 13 juin 2015 #PasqualePaoli #Storia

$
0
0

(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le vendredi 13 juin 2014 à 19h30, à Portivechju, a été organisé l’inauguration d’une statue de Pasquale Paoli sur le port de cette ville.

En effet, Pasquale Paoli partit depuis ce lieu en exil le 13 juin 1769, sous la protection de ses troupes fidèles alors que l’armée française tentait de l’assassiner.

Un mois après la défaite de Ponte Novu, Pasquale Paoli et plus de 300 patriotes corses embarquèrent pour prendre le chemin de l’exil.

PascalPaoliAssociuPaolinaStatut (2)Cette partie de l’histoire ayant sombré dans l’oubli, A PAOLINA a tenu l’année derniere à rendre aux Portovecchiais et à la Corse ce qui leur appartient. Un rassemblement avait eu lieu depuis la place de l’église et s’était rendu sur le port (en passant par la tour génoise jusqu’à la marine, en empruntant le chemin de Pasquale Paoli.) où il avait été procédé à une inauguration.

Le 13 juin 1769 il s’ embarque à Porto-Vecchio sur un navire Anglais. Il débarque à Livourne le 16 et le 18 à Harwich, pour se rendre à Londres, où l’a invité par le roi, il fait un véritable voyage triomphal au travers de l’Italie du nord, de l’Autriche, de l’Allemagne et des Pays-Bas.

Enfin, l’Angleterre l’accueille avec tous les honneurs dus à un véritable homme d’état assorti de l’étoffe d’un héros.

Mais la Corse perdra son Indépendance et Paoli restera en Angleterre plus de vingt ans. (extrait)

Cette marche symbolique a été précédée par un roulement de tambour d’I Naziunali au son des Culombi. Lors du levé de voile qui a mis au grand jour le buste de Pasquale Paoli, encadré par I Naziunali, un discours a été prononcé par un représentant de A PAOLINA qui a laissé ensuite sa place à Antoine-Marie Graziani qui a fait un exposé historique.

Pour terminer cette cérémonie inauguratrice, ARAPA avait interprété u Diu vi salve Regina et un pot di A Fratellanza avait eu lieu sur place.

Le 13 juin 2015 et pour sa deuxième édition, A Paolina di Portivechju organise un défilé, à 18h, qui aura lieu depuis l’église en passant dans tout le centre ville, par le Bastion et la Porte Génoise pour descendre jusqu’à la marine, au son du culombu et des tambours avec I Naziunali et la troupe U Teatru Nustrali ainsi que des chevaux, une calèche, l’ensemble en costume d’Epoque. Une gerbe de fleurs sera déposée au pieds de la statue de Pasquale Paoli. Un rappel de l’’histoire sera évoqué par Antoine Marie Graziani avant de chanter le Dio Vi Salvi Regina avec la participation de Jacques Culioli, Jean-Charles Papi et Don Mathieu Santini. Le canon tonnera pour clôturer cette cérémonie. Dans le prolongement des idées du Babbu di a Nazione qui avait crée l’université de Corti, la culture corse sera honorée par une soirée musicale animée par le groupe Sol’IdeL (6 chanteurs et musiciens) le groupe Sempr’in Cantu (3 chanteurs et musiciens), les participations de Jacques Culioli, Jean-Charles Papi, Don Mathieu Santini , celle de Jean-Mathieu Guazelli ainsi que la troupe de U Teatru Nustrali. Un grill et une buvette seront mis à place pour poursuivre les échanges dans la convivialité

Rendez vous le 13 juin prochain !

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.


#Corse #StoriaCorsa « Piqûre de rappel historique à Mr Georges de la CFR »

$
0
0

(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

8 avril 2013 : Ce matin sur RCFM, un ancien député-sénateur de « Gôche » nouveau responsable de la CFR pour quelques années encore, s’est arrogé le droit de s’en prendre à de jeunes patriotes, de refaire l’histoire depuis Paoli, et l’histoire récente en oubliant trois moments importants :

Le premier est que la Corse était indépendante sous Paoli, et qu’elle n’est devenue française que par la force des armes, par la répression, le sang et la soumission qu’elle n’aura visiblement jamais réussie à faire sur notre terre.

La seconde est que l’Università di Corsica a été crée sous Paoli, fermée par la France, et interdite d’ouverture par celle ci pendant des générations avant que les patriotes ne poussent la France, par la force à la ré-ouvrir, pendant que ces amis  menaient une politique armée contre l’ouverture et pendant les années de fonctionnement.

Et la dernière chose, si les « habitants de corse sont content d’être français »  c’est parce que la france depuis deux siècles et demi n’a de cesse de remplacer les corses par des néo arrivants et qu’ils sont majoritaires sur notre terre.

Ces jeunes ont occupé un peu la préfecture, pour deux raisons, la langue Corse et l’arrêté Miot : 

« La Corse s’est vue attribuer, tout au long de son histoire, un certain nombre de régimes fiscaux dérogatoires ou spécifiques destinés pour la plupart à compenser les handicaps liés à l’insularité. »

etat colonCette introduction pourrait laisser croire que le seul fait géographique explique les handicaps multiples que connait la Corse en 2012, mais l’histoire peut aussi enseigner que la Corse n’a pas toujours eu besoin de dérogations, mais que les tenants des différents gouvernements ont fait d’une corse indépendante à tous les niveaux, une corse dépendante.

La culture d’un territoire se comprend par son histoire, récente et surtout ancienne.

En 2012, l’arrêté Miot est censuré par 9 « sages » dont la plupart ont un compte à régler avec la Corse et les Corses, et ce besoin de faire de la Corse un exemple Républicain tombe à propos dans une conjoncture « anti-corse ». En supprimant cette dérogation à la Corse et aux corses, les « sages » expliquent « le principe d’égalité’, principe qui devrait donc s’appliquer à toutes les régions de France par souci d’égalité Républicaine, mais il n’en sera rien pour les autres régions, soyez en sur.

L’histoire, loin de celle expliquée par ceux qui l’écrivent, les vainqueurs d’un conflit, nous enseigne que depuis plus de 243 ans, la France, ses différents gouvernants, ont fait de la Corse ce qu’elle est aujourd’hui. Une nation ruinée.

Bref, nous avons besoin d’un rappel historique sans prétention :

L’île a de tous temps occupé une position stratégique au sein de l’espace géopolitique méditerranéen. Une fois que l’on a dit cela, tout est dit.

La Corse est indépendante pendant 14 années

Paoli-Napoleon-Corsica-liberaL’histoire de la Corse est celle d’une île devenue française par le sang en 1769 et qui a souvent été l’objet d’enjeux stratégiques et d’influences externes, tout en conservant un fort particularisme, dû à son relatif isolement insulaire.

Elle est « indépendante » sous Pasquale Paoli de 1755 à 1769. Cette Corse indépendante frappe monnaie, possède une constitution démocratique (qui sera reprise plus tard par la France et par les Etats Unis), le Gouvernement est élu, une Université est crée, la fin de la Vendetta est mise en place, le peuple juif a le droit de travailler et l’indépendance permet un développement économique et industriel de la Corse malgré une terre occupée par les troupes génoises dans quelques points forts de l’île. Et bien d’autres choses encore…

Cette indépendance prend fin en 1769, date à laquelle les armées de Paoli sont défaites par la France et ses mercenaires à Ponte Novu. Mais la résistance de cette petite nation, qui a inspiré Jean Jacques Rousseau, est vivement réprimée dans le sang pendant des années, bien après Ponte Novu, par les armées d’occupation qui n’hésitent pas à brûler des villages entier, et à tuer ses habitants, femmes, enfants et vieillard.

L’industrialisation et l’économie en corse continue de se développer depuis l’indépendance malgré la répression et les luttes de clans. Plusieurs compagnies maritimes régionale en corse, usines de savon, de tabac, développement agricole de qualité et viticole, pêche, exportation, etc.…

Sous le régime de Napoléon Bonaparte, qui continue de s’en prendre aux paolistes par une répression sanglante, se met en place l’arrêté Miot en 1801, un projet urbain pour sa ville de naissance, Ajaccio, au détriment du reste de la Corse.

« LA CORSE PEUT REDEVENIR INDEPENDANTE ECONOMIQUEMENT »

Mais il va être appliqué en corse les fameuses lois douanières de 1811 à 1912, afin d’empêcher toutes velléités de demande d’indépendance, surtaxe produits fabriqués en corse, surtaxe produits exportés, détaxes sur les  produits venant de France continentale. 

PUIS 

Fermeture des ports / compagnies maritimes et interdiction de commercer avec les autres pays voisins

CE QUI ENTRAINE : 

Les extractions minière crée sous Paoli sont abandonnées ; savonnerie Bastia filature à Ajaccio en faillite ; les hauts fourneaux de Toga ferment ; le lait corse est racheté pour une bouchée de pain par la société Roquefort et envoyé en France pour fabriquer des fromages. L’agriculture en berne, la moitie des terres exploitées sont arrêtés ; l’artisanat identitaire mis a mort par l’introduction massive de produits français moins chers.

UN A UN LES SECTEURS SE MEURENT :

PECHE,

OLEICULTURE

MOUT CONCENTRE

CEDRAT

TANNERIES

VERRERIES

BRIQUETERIES

MINOTERIES

EXPLOITATIONS FORESTIERES

DISTILLERIES

SALINES (EXPLOITATION DU SEL)

ACIDE GALLIQUE

VIGNOBLES 

L’économie s’effondre, les salaires suivent,  ce qui entraîne la première spéculation foncière et la dépossession de la terre ruinée : la Corse cède ses capitaux à des intérêts bancaires ou privés français. La France détaxait les produits en provenance du continent à leur arrivée en corse, elle surtaxait les produits fabriqués en corse pour leur entrée en France continentale. Cette situation de crise économique entraine le premier exode massif des corses vers d’autres contrées. En 1870 c’est la défaite de l’armée Française à Sedan, la Corse assimilée à napoléon III,  est rendue responsable du désastre. Cette haine est si forte que la corse est abandonnée à son sort (politiquement, économiquement…)

En 1896, exaspéré par la misère les corses menacent de reprendre les armes, des années de pression populaire se mettent en place.

Clemenceau l’anti-corse en 1908 déclare : « la pauvreté de l’île est extrême, aucun pays d’Europe ne peut donner une idée de la misère et du dénuement actuel de la corse ».

1912 : C’est la  fin des lois douanières, l’objectif est réussi, la Corse et les Corses sont économiquement ruinés.

1914 : les corses revendiquent une autonomie et un développement économique pour leur pays, mais la géopolitique va de nouveau déstabiliser l’économie insulaire.

Arrive la première mondiale avec les injustices que nous connaissons tous sur l’enrôlement des corses et les promesses du retour non tenues, puis la seconde grande guerre, qui est encore dans la mémoire de nos vieux,  et que propose t on aux corses entre 1912 et 1947, de quitter la Corse pour aller coloniser ailleurs, pendant que les gouvernements s’accaparent les terres et les remplacent par de bon petit républicain. Pour finalement en arriver à la Corse Contemporaine, ses boues rouges, son vin frelaté d’Aléria, son hôtel Fesch, et j’en passe, pour arriver à la censure cinglante du Conseil Constitutionnel Français, 5 ans avant la fin officielle de cette dérogation. De Louis XV à François Hollande… 243 vous contemple.

La boucle est bouclée.

C’est partisan ? Pas plus partisan que ceux qui prennent les décisions contre le peuple Corse. Le « Stintu CFR » affirme que sans la France aujourd’hui nous ne sommes rien, moi je vous affirme que sans la France de 1769, nous serions aujourd’hui une nation à part entière.

Le rattrapage historique ne devrait pas se limiter à ses dérogations, les corses ne demandent pas l’aumône mais ce qu’il leur est du, ce que la France à détruit, volé, spolié au fil des 243 années d’occupation, les corses demandent de vivre sur leurs terres, en paix, sans que les « autres » ne s’accaparent tout ce qui fait de la Corse, une Nation à part entière.

AnTò Francè

Référence : « Corse, Quel Avenir: L’indépendance? » (ISBN 10: 2912587239 / ISBN 13: 9782912587237 ) Franc-Valluet François-Pierre

“Jeter votre dévolu sur une île, acheter-la à celui qui se fait passer pour son propriétaire, occupez-la de force, provoquez le départ de nombre de ses habitants pour assurer votre propre développement, reprochez-lui après d’être peu habitée, énervez-vous dès qu’elle donne son avis, soyez généreux avec elle et offrez-lui l’or de l’Espagne pour qu’elle vous achète ce que vous ne lui avez pas permis de construire, reprochez-lui sitôt après ses magnétoscopes dans les chaumières que vous n’avez pas voulu rénover, moquez-vous d’elle, de sa langue quand elle discute, de ses silences quand elle se tait. Parlez-lui d’ordre et de développement, en faisant dépendre successivement l’un de l’autre, et réciproquement. Dites-lui qu’elle coûte cher, qu’elle est déraisonnable, et que si ça continue, on verra ce qu’on verra  mais ne faites rien, ou du moins pas grand chose. Insistez sur le fait que son économie est inexistante au regard des critères nécessaires de la modernité. Au passage, critiquez son artisanat qui ignore les normes ISO 9000 et plus. Savourez secrètement ses charcuteries en proclamant qu’elles proviennent de cochons en rupture d’abattoirs normalisés. Condamnez sa façon bruyante d’annuler sur les plages les permis de construire que vous n’avez pas pu empêcher, tout en reconnaissant en privé que c’était le seul moyen possible. Acceptez les conférences de presse et fournissez les cagoules pour la discrétion. Démontrez enfin que vous n’êtes pas capable de traiter le dossier corse. Démonstration faite.

Après tout cela, étonnez-vous qu’elle vous en veuille et qu’elle vous méprise ! »  

Extrait de “Corse quel avenir : l’indépendance?” de François-Pierre FRANC-VALLUET

Référence ; Vidéo Corsica Nustrale

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

by @Lazezu 

#corse #Archives Quelques interventions du FLNC lors d’événements publics

$
0
0

Le FLNC, tout au long de son existence, est intervenu publiquement sous diverses formes. Notamment lors de distribution du « RIBELLU » (a voce di u fronte) l’organe papier du FLNC, dans des endroits publics (cinéma, rue, grande surface…). Mais aussi lors de conférences de presse clandestines, dont celle de Borgu et de Tralonca, réunissant dans le maquis, selon les organisateurs un millier de militants au total.

En dehors de la communication papier et de son journal « U RIBELLU », le FLNC a fait passer des messages par la RADIO, la Télévision, mais aussi par des apparitions soudaines lors de meetings, concerts et surtout lors des « Ghjurnate Internaziunale ».

UNEflncTV (2)

En 1988, le FLNC (alors encore unifié) s’était déplacé en personne aux Journées Internationales (Ghjurnate di Corti), ainsi qu’en 1991 et 1993.

uneFLNCghjurnatediCorti (1) UNEflncTV (2) UNEflncTV (1) uneFLNCghjurnatediCorti (14) uneFLNCghjurnatediCorti (13) uneFLNCghjurnatediCorti (12) uneFLNCghjurnatediCorti (11) uneFLNCghjurnatediCorti (10) uneFLNCghjurnatediCorti (9) uneFLNCghjurnatediCorti (8) uneFLNCghjurnatediCorti (7) uneFLNCghjurnatediCorti (6) uneFLNCghjurnatediCorti (5) uneFLNCghjurnatediCorti (4) uneFLNCghjurnatediCorti (3) uneFLNCghjurnatediCorti (2) FLNC-UC-GHJURNATE2007 (1) PM FLNC-UC-2011

En 1990 et 2007 le FLNC s’invite sur Vidéo.

en 2010 et 2011, le FLNC refait des apparitions publiques.

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#corse StoriaCorsa 1980 « Le F.L.N.C durcit le ton, après BASTELICA, 20 000 personnes dans la rue »

$
0
0

465 actions clandestines en 1980. Une nouvelle décennie commence avec l’ère Mitterrand en 1981, les amnisties, les discussions, pas encore de coordinations, des avancées politiques ponctuent les dix années qui arrivent. Mais aussi une répression féroce, des actions barbouzardes visant à éliminer des militants autonomistes ou du FLNC, l’arrivée de Broussard, le début des années de plomb et des premières scission au sein de la clandestinité et donc du mouvement public.

AffaireBastelicaFESCH19801981 (3)

JANVIER 1980

Le 6 JANVIER 1980 : L’AFFAIRE BASTELICA-FESCH. Quatre barbouzes d’A FR.A.N.C.I.A : le Commandant des pompiers BERTOLINI PIERRE, OLLIEL ALAIN (membre du S.A.C), LEONELLI YANNICK, qui comptaient faire une action contre les nationalistes, sont arrêtés par ces mêmes nationalistes dans le village de BASTELICA. Il s’en suit une prise d’otage à AIACCIU dans l’hôtel FESCH. L’affrontement entre Corses ET C.R.S. fera 4 morts dont un pour les forces de répressions.

BastelicaFesch1980

Dans la nuit du 9 au 10 JANVIER 1980 : Après la série d’incidents qui a opposé les forces de répression aux manifestants, 1 C.R.S. est tués et deux personnes sont victimes d’une méprise de la part des C.R.S. et sont abattues. Hubert Massol, un CRS, est abattu à Ajaccio.

AffaireBastelicaFESCH19801981 (2) AffaireBastelicaFESCH19801981 (1)

en savoir plus : http://www.corsicainfurmazione.org/31631/  ou http://www.corsicainfurmazione.org/69193/


Historique de la LLN et du FLNC 04 par antofpcl

Le 25 JANVIER 1980 : Le F.L.N.C durcit le ton, après BASTELICA. Dans le même temps, 20 000 personnes manifestent à AIACCIU aux cris de F.L.N.

ManifSoutienBastelicaFesch1980corse

FÉVRIER 1980

1980fevriercorsegrevepatriottibastelica
Grève de solidarité en février 1980

MARS 1980

Mars 1980 : Création de la Consulte des Comités Nationalistes (C.C.N).

Mars 1980 : Parution du  » livre blanc  » du FLNC qui s’y affirme comme la direction politique de l’ensemble du mouvement national, mais admet la nécessité d’organiser le peuple, notamment par le biais de  » contre-pouvoirs « , prélude à un syndicalisme corse.

Copie de FLNCunesliderLe 10 MARS 1980 : Attentat contre la villa d’un promoteur immobilier.

MAI 1980

Le 14 mai 1980. Aux premières heures de la matinée, le gendarme Perrin est en faction devant l’ambassade d’Iran, avenue d’Iéna à Paris, avec trois autres collègues de l’escadron de Chambéry. Au passage d’une BMW, les militaires essuient des tirs d’armes automatiques. Les passagers du véhicule lancent également un engin explosif. Trois gendarmes sont blessés dont Pascal Perrin, atteint d’une balle de 9 m/m au visage. Il s’en sortira miraculeusement mais est contraint, pour le restant de sa carrière, à occuper une fonction sédentaire. Une demi-heure plus tard, un correspondant anonyme revendique, au nom du FLNC, le mitraillage des gendarmes ainsi qu’un attentat, commis la même nuit, contre le palais de justice de Paris. « L’attentat ne visait pas l’ambassade d’Iran elle-même mais les forces de l’ordre uniquement qui, pour nous, sont les forces de répression qui frappent quotidiennement le peuple corse dans notre pays ». La veille, la Cour de sûreté de l’Etat avait condamné des nationalistes corses dont Guy Orsoni, le frère d’Alain. Pour la première fois, le FLNC, qui se glorifiait jusqu’alors de n’avoir jamais fait de victimes, revendiquait une action ciblant des personnes.

AOUT 1980

En Aout 1980 : Au terme d’une enquête rapide, Jeannik Leonelli et Alain Orsoni sont incarcérés en août 1980. Suite au mitraillage de l’Ambassade d’Iran du 14 mai 1980.

OCTOBRE 1980

Le 16 Octobre 1980 : En Castagniccia, les crues (Fiumaltu, Alisgiani, Bravona) causent d’importants dégats

DANS LA NUIT DU 26 AU 27 OCTOBRE 1980 : Le F.L.N.C tient une conférence de presse clandestine

NOVEMBRE 1980

Le 12 Novembre 1980 : Les plateaux et hautes vallées de Bucugnà reçoivent plus de 2000 millimètres d’eau en 24 heures (200 litres au mètre cube).

une storiaCorsaUnitanaziunale

 

#corse StoriaCorsa 1981 « Procès Bastelica-Fesch, 90 patriotes en prison, trêve et amnistie »

$
0
0

240 actions clandestines en 1981, 465 en 1980, rien que pour le premier trimestre de l’année 1981, les élections approchent et l’espoir d’une solution politique se fait attendre. Une trêve est annoncée en mai, une première amnistie est annoncée.

JANVIER 1981

Le 14 JANVIER 1981 : Manifestation à AIACCIU à l’occasion de l’ouverture du procès des militants arrêtés dans le cadre de l’AFFAIRE BASTELICA-FESCH. 12 à 15 000 personnes manifestent à AIACCIU.


Historique de la LLN et du FLNC 05 par antofpcl

Dans la nuit de l’ouverture du procès BASTELICA-FESCH, des incidents se produisent à AIACCIU.

FEVRIER 1981

Le 12 FEVRIER 1981 : A l’issue du verdict très lourd de BASTELICA, le F.L.N.C qui compte près de 90 patriotes en prison, organise une nuit bleue record avec 45 attentats dont 27 en Corse du Sud et 18 en haute Corse.

repressioninterpellationcorsesulidarita (6)

AVRIL 1981

Avril 1981 : peu avant les élections présidentielles, le FLNC annonce pour la première fois un arrêt de ses actions militaires. En février 1982, cependant, les attentats reprennent sur l’ensemble de l’île et du continent, le statut particulier de la Corse, mis en place par le gouvernement socialiste, n’ayant pas satisfait pleinement certains responsables du mouvement. Le 19 août 1982, la plus violente  » nuit bleue  » de l’histoire de la Corse, avec 99 attentats, ponctue l’abandon définitif de cette trêve.

En 1981 une loi post présidentielle d’amnistie est votée et concerne les « Infractions commises en relation avec des élections de toutes sortes ou avec des incidents d’ordre politique ou social survenus en France, à condition que ces infractions n’aient pas entraîné la mort ou des blessures ou infirmités de l’espèce définie au premier alinéa de l’article 310 du code pénal (ou au troisième alinéa de l’article 309 de ce code dans sa rédaction antérieure à la loi n° 81-82 du 2 février 1981), à l’exception des délits de fraude et de corruption électorale et des délits en matière de vote par correspondance et de vote par procuration » (loi du 4 août 1981)

1er AVRIL 1981 : Le F.L.N.C décrète une trêve pour ne pas gêner la gauche dans la campagne des présidentielles.

Le 16 AVRIL 1981 : Explosion dans l’aérogare d’AIACCIU, 2 minutes après l’atterrissage de l’avion du président VALERY GISCARD D’ESTAING : un mort et 8 blessés.

MAI 1981

mitterrand-rose-1981

Le 10 MAI 1981 : Le F.L.N.C tient une conférence de presse avant d’annoncer une trêve.

Juin 1981

En Juin 81 , révolte des membres du FLNC qui refusaient de sortir tant qu’Alain Orsoni et Serge Cacciari ne soient amnistiés.

OCTOBRE 1981

Le 19 Octobre 1981 : le dépôt Puissant, situé à Borgu, est l’objet d’un vol d’explosif.

Le 26 OCTOBRE 1981 : Réouverture de l’UNIVERSITA DI CORTI.

universita-estate-1974

DECEMBRE 1981

Le 1er décembre 1981: un DC-9 yougoslave d’Inex-Adria s’écrase sur une montagne, dans le brouillard, près d’Ajaccio, en Corse-du-Sud (180 morts?).

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1982 « Loi Statut Particulier, seconde amnistie pour les militants du FLNC »

$
0
0

800 attentats sont commis pendant l’année 1982. Mais aussi les premières éliminations (ou tentatives) physiques de militaires (Légion Étrangère et armée de l’air)

En 1982, le Ministre de l’Intérieur Gaston Deferre a préparé une loi sur le statut particulier de la Corse. Une trêve a été décrétée par le FLNC. Deferre avait assorti sa loi d’une amnistie qui englobait jusqu’aux crimes de sang en 1981 avec un complément en janvier 1982. Cette amnistie était une promesse de François Mitterand. La cour de sureté de l’Etat est dissoute, les militants du FLNC sont amnistié, mais les problématiques ne sont pas résolues pour autant, la lutte et le répression reprendront de plus belle

1982, le STATUT DEFERRE met en place une Assemblée territoriale de Corse. A cette occasion, l’Assemblée Nationale prévoit une seconde amnistie plus large, car elle s’applique à « toute action en relation avec des événements d’ordre politique et social ». L’opposition veut en exclure les crimes de sang, la majorité refuse. 

« Ce statut, déclare Yves Stella, ne parle du peuple corse que du bout des lèvres. Il reconnaît notre droit à la différence. Il ne reconnaît pas notre différence. Il stipule même que l’assemblée régionale pourra être dissoute par le gouvernement en cas de désaccord inconciliable avec le pouvoir. Il aurait fallu un geste historique, quelque chose comme « Vive le Québec libre 1″ A Madagascar, de Gaulle a dit devant le palais de la reine Ranavallo : « Le palais de vos anciens rois pourra devenir celui de votre gouvernement. » Mitterrand aurait dû venir nous dire la même chose à Corte. »

Janvier 1982

En janvier 1982 à la tribune de l’Assemblée nationale, Gaston Defferre expliquait que  » c’est pour donner aux Corses les moyens d’être enfin eux-mêmes et de construire ensemble leur avenir qu’il convient de doter l’île d’un statut particulier « . Evoquant le contexte politique, il poursuivait en affirmant  » depuis mai 1981, la Corse a retrouvé le calme parce que les Corses ont maintenant l’espoir d’être compris et d’être entendus. C’est ce qui a permis au gouvernement de renouer les fils du dialogue et d’élaborer un statut particulier qui répond aux attentes des Corses « 

FEVRIER 1982

L’AFFAIRE SORBU OCAGNANU (presse et dates)

le 11 FEVRIER 1982 : 20h00, Le légionnaire Renato ROSSI meurt après une action clandestine du FLNC. Au cours de cette action, un autre est grièvement blessé. (action SORBU OCAGNANU contre le centre de repos de la Légion Étrangère) le FLNC mitraille les locaux, et tue Renato Rossi et blesse grièvement Maurice Steinte mais il survivra.

Renato Rossi, né le 30 septembre 1937 à Bolzano en italie, dépendait du 1 RE, affecté au centre de repos de la Légion Étrangère. Il allait quitter la Légion au bout de 22 année de service. Maurice Steinte, né le 26 juillet 1955 en Suisse avait été muté au centre de repos quelques jours auparavant.

RenatoRossiFLNCSorbuOcagnanu RenatoRossiFLNCSorbuOcagnanu2

Un an après trois militants du FLNC sont interpellés. 25 mars 1983)

Dans le même temps, à VENTISERI, GERARD HABERMACHER, adjudant-chef à la Base aérienne de Solenzara, regagne son domicile, une fois dans son jardin, il est fauché par une raffale d’arme automatique, blessé grièvement, il survivra lui aussi.

Des actions clandestines ont résonné pendant la nuit du 11 au 12 février 1982. Dans la même nuit, vingt-cinq explosions retentissent à travers toute l’île. Elles visaient surtout des gendarmeries en construction. Le F.L.N.C. a rompu la trêve. Le lendemain, il revendique l’ensemble des attentats — y compris le meurtre de Rossi — par le canal habituel, c’est-à-dire en utilisant un code d’identification que sont seuls à posséder quelques journalistes. L’histoire de la Corse vient, une fois de plus, de basculer dans l’imprévisible.

C’est une première pour le FLNC de décider d’élimination physique, et de les revendiquer.

La première réaction du préfet de la HauteCorse, c’est de supplier Yves Stella, le porteparole de la Consulte des Comités nationalistes, la façade légale du F.L.N.C. « Le préfet m’a dit : « Vous pouvez revendiquer tous les attentats, on vous les pardonnera, on n’en parlera plus, c’est juré, raconte Stella. Mais désavouez le meurtre de Rossi, exprimez au moins un regret, dites que c’est une erreur. » »

17 février 1982 – Funérailles du Légionnaire ROSSI

MARS 1982

2 mars 1982 : Loi sur le statut particulier de la Corse, préparée par Gaston Deferre, ministre de l’intérieur, et assortie d’une amnistie portant y compris sur les crimes de sang .

Le 2 mars 1982  : une loi d’amnistie blanchit définitivement Alain Orsoni et Jeannick Leonelli. (AFFAIRE MITRAILLAGE DU 14 MAI 1980)

JUILLET 1982

Le 21 juillet 1982 :  les députés adoptent le texte qui dote l’île d’institutions toutes neuves. Gaston Defferre, ministre de l’Intérieur et maire de Marseille, la plus grande ville corse de France, a porté le projet. Une année avant le continent, l’île devient une région décentralisée. Mieux, les autonomistes et Edmond Siméoni font leur entrée à l’Assemblée régionale. L’homme d’Aléria a gardé toute sa popularité. Condamné par la Cour de Sûreté de l’Etat en 1976, il a purgé sa peine et a bénéficié d’une mesure de libération pour bonne conduite. C’est un homme mûr et partisan du dialogue qui revient ainsi sur le devant de la scène. Mais il faut faire vite, car il est clair, dès cet instant, qu’une course de vitesse est engagée avec les plus extrémistes.

AOUT 1982

Le 8 AOUT 1982 : Le F.L.N.C rompt la trêve par une reprise brutale des attentats, avec une centaine d’attentats.

flnc logo

Le 19 AOUT 1982 : Le F.L.N.C commet une violente nuit bleue avec 99 attentats.

le 25 aout 1982 Le FLNC annonce officielement la reprise des actions de résistance alors que 5 jour plus tot elle avait procédé à une centaine d’attentat pour fêter à sa manière l’élection de PROSPER ALFONSI.

DECEMBRE 1982

Le 24 DECEMBRE 1982 : Le F.L.N.C tient une conférence de presse ou il reconnaît utiliser l’Impôt révolutionnaire contre les colons français et autres qui s’enrichissent sur le peuple corse. Ils veulent aussi se démarquer du racket de droit commun.


AffichageBombafe-IFF-CCN1982

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1983 « L’Affaire Guy Orsoni »

$
0
0

Une année plomb, l’année 83, avec l’affaire Guy Orsoni, puis les assassinats qui ont suivi cette affaire. Interpellations, actions clandestines, la lutte armée monte crescendo.

JANVIER 1983

Le 5 Janvier 1983 : Dissolution du FLNC lors du décret du 5 Janvier 1983 : associations et groupements dissous en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées : Front de libération nationale de la Corse (FLNC).

FLNCimpotRevolutionnaire1983

Janvier 1983 : Lors d’un conférence de presse, le F.L.N.C réitère la nécessité de l’impôt révolutionnaire.

FEVRIER 1983

le 4 février 1983 : la gendarmerie de PERI est mitraillée par un commando du F.L.N.C

le 5 février 1983 : Le Gouvernement de FRANCOIS MITTERAND dissout le F.L.N.C

mitterrand-presidentielles

Le 8 février 1983 : Le coiffeur SCHOCK est assassiné par un commando à Alta. La victime, André SCHOCK, avait été l’objet d’attentats par explosifs et tentatives d’extorsion de fond de la part du FLNC

MARS 1983

L’affaire Sorbu Ocagnanu (suite)

Le 22 mars Joseph Morrachini, 30 ans, un artisan peintre, membre de l’U.p.c, est interpellé

Le 23 mars Félix Tomasi, un commerçant de 32 ans, a été interpellé à son tour. Tomasi milite à la C.c.n., considérée comme la vitrine légale du F.l.n.c. à l’époque par Broussard.

Le 24 mars, c’est un militant de la C.f.d.t., Charles Pieri, 32 ans, candidat à Bastia aux élections municipales sur la liste d’Edmond Simeoni, qui est arrêté à son tour. Les policiers ont aussi arrêté trois autres militants corses dont Antoine Filippi, 31 ans, commerçant et membre de la C.c.n.

Le 25 Mars 1983 : Carlu Pieri est inculpé pour assassinat et tentative dans l’affaire de l’attaque d’un camp de la légion à sorbo occagnano le 11 Février 1982 et revendiqué par le FLNC. (1 mort un blessé grave)

MAI 1983

Le 23 MAI 1983 : A la suite de l’explosion prématurée de l’engin explosif, un militant du commando du F.L.N.C, CHRISTIAN BERFINI perd la vue.

Interview réalisée dans les années 90 par le MPA dans une cassette vidéo du FLNC canal habituel

JUIN 1983

L’AFFAIRE GUIDU ORSONI

Guyorsoni17 JUIN 1983 : Disparition du GUY ORSONI, militant nationaliste du F.L.N.C, et frère d’ALAIN ORSONI, enlevé par un commando. Vers 16H00, les frères ORSONI se séparent sur le parking du couvent saint Damien à sartè. Guy monte dans une Mercedes bleu (celle de son oncle ROGER ORSONI) et part en direction de Purti Vechju, Alain part vers Aiacciu.

Le 25 Juin 1983 : Plus de 2000 personnes manifestent sur le cours Napoléon pour dénoncer la disparition de GUY ORSONI et la collusion de l’ETAT COLONIAL dans cette affaire. Des Slogans hostiles « Broussard Assassin » sont lancés, des portraits et des affiches de Guy sont brandis. Discours devant la préfecture en fin de cortège.

Manifestationjuin1983OrsoniGuyFLNC

JUILLET 1983

FLNC logo

Le 10 JUILLET 1983 : Une plaque est posée à la mémoire de GUIDU ORSONI par le F.L.N.C :

 » A A MEMORIA DI U NOSTRU FRATELLU DI LOTTA GUIDU ORSONI MILITANDU DI U F.L.N.C MILITANDU DI A CAUSA CORSA ASSASSINATU PA U STATU FRANCESU A VINTE CINQUE ANNI UN CI SMINTICAREMU MAI … « 

10 07 1983 F.L.N.C

Le 13 Juillet 1983 : Les dirigeants de la CCN, dont Léo Battesti responsable de la CCN et Pierre Poggioli, Rotily fiorcioli responsable CCN corse du sud, Giambelli et Rossi sont interpellés par la police (et seront relâchés sur décision judiciaire) (Beaucoup de participants et de journalistes seront entendus par la police)

Le 22 Juillet 1983 : un commerçant de Purti vechju qui a rapporté a LECCIA Jean Marc les propos menaçant de ROGER ORSONI est blessé par des militants clandestins près de son établissement.

SEPTEMBRE 1983

Le 10 Septembre 1983 : Félix Rosso, connu pour avoir été impliqué dans des trafics de stupéfiant et présenté comme un fidel de Jean Marc LECCIA, est tué par un commando du FLNC. Il aurait fait le lien entre Charles Pelligrini, son beau frère, ancien patron de l’OCRB et membre actif de la cellule anti terroriste de l’Elysée. (Pelligrini sera également menacé de mort mais selon « les Parrains Corses Ed Fayard » il aurait eu la vie sauve grâce un membre de la brise de mer (Flori Pierrot))

Le 13 SEPTEMBRE 1983 : Assassinat près de BASTIA de PIERRE JEAN MASSIMI, secrétaire général du département de  la Haute Corse. (AFFAIRE GUY ORSONI). Abattu d’une balle de 38 spécial. A Miomio, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville, le véhicule du haut fonctionnaire est bloqué sur une route en épingle à cheveux. Une balle fracasse la pommette gauche de Massimi, qui meurt presque instantanément. Pierre-Jean Massimi, qui était depuis 16 mois le secrétaire général du département de la Haute-Corse, est abattu au volant de sa voiture. Il avait rang de sous-préfet et était un ami personnel de François Giacobbi, « patron » du clan radical de gauche et violemment anti-nationalistes.

Le 21 SEPTEMBRE 1983 : Le F.L.N.C revendique l’assassinat de PIERRE JEAN MASSIMI, en représailles à la disparition de GUY ORSONI militant nationaliste exécuté par « L’ETAT ». Il revendique en même temps que celui du restaurateur de Lecci, Félix Rosso, beau-frère du commissaire Pellegrini. Le FLNC précise qu’il a « condamné à mort » Massimi parce que c’est lui qui aurait reçu 3 millions de francs des mains de Franceschi pour payer ceux qui ont fait disparaître Guy Orsoni dans le cadre de ce que le FLNC appelle le « plan de liquidation des nationalistes ».

AffichageBombafe-IFF-CCN1982

Le 27 Septembre 1983 : Décret du 27 : Dissolution de : Consulte des comités nationalistes (C.C.N)

OCTOBRE 1983

Le 24 Octobre 1983 : interpellation de Michel Guillaumin receleur présumé d’explosif et d’armes au profit du FLNC..

NOVEMBRE 1983

Le 11 novembre 1983 : En réaction à la violence nationaliste et pour couper court à toute tentative barbouzarde, s’est constituée la C.F.R. (association pour la Corse Française et Républicaine) à l’initiative de Jean Dragacci et du colonel François Villanova, dont la vocation première est de s’opposer légalement, cette fois, aux séparatistes.

DECEMBRE 1983

En décembre 1983 : Jean Alfonsi, chef de la bande du valincu, meurt d’un cancer généralisé (Affaire Guy Orsoni) Un de ses fils sera attaqué avec son cousin a coup de chevrotine a l’aéroport D’aiacciu.

Le 31 DECEMBRE 1983 : Jean Marc LECCIA, mafieux notoire, est arrêté a MIAMI (AFFAIRE GUY ORSONI).

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1984 « Manifestation à Aiacciu pour la RECONNAISSANCE DU STATUT DE PRISONNIER POLITIQUE « 

$
0
0

1984 – Naissance du STC, STEFANU CARDI, L’affaire de la prison d’Ajaccio…

JANVIER 1984

1984-STC-214x300

1 er Janvier 1984 Naissance du STC

STEFANUCARDIFLNCLe 9 JANVIER 1984 : STEFANU CARDI, militant F.L.N.C, meurt dans l’explosion de sa bombe alors qu’il tentait de plastiquer la villa d’un médecin. RAPHAEL BUENO perds l’usage de ses mains, blessé au visage et aux jambes lors de cet attentat. L’action se situe à Capu di Muru a 23H00. Employé au rectorat et père de trois enfants.

STEFANU-CARDI

Le 10 JANVIER 1984 : Menacé de mort par le F.L.N.C, MARC TENNEUIER professeur au lycée FESCH à AIACCIU quitte l’île. (Colonisation de peuplement, Corsisation de l’emploi)

EnterrementStefanuCardi

Le 14 JANVIER 1984 : Le F.L.N.C rend hommage à STEFANU CARDI lors de ces obsèques, des incidents ont lieu entre forces de répression et nationalistes. Les forces de répression ont tenté d’intervenir pour interpeller le commando venu rendre hommage à Stefanu Cardi, heureusement des centaines de personnes se sont interposés et se sont opposés aux forces de l’ordre.

Le 22 Janvier 1984 : Carlu Pieri et Francis Mariani s’évadent de la prison de Bastia (sainte claire)

JUIN 1984

Le 7 JUIN 1984 : Assassinat de deux détenus JEAN-MARC LECCIA ET SALVATORE CONTINI supposés être les complices de l’enlèvement de GUY ORSONI. Un commando de trois hommes est entrés dans la prison pour « venger » la mort de GUIDU ORSONI. Les trois hommes pris au piège dans l’enceinte pénitentiaire, se rendent aux forces de l’ordre après quelques heures… Les trois hommes dont PETRU ALBERTINI, NOËL PANTALACCI et PANTALEONE ALESSANDRI sont déportés en France. Au moment de monter dans le camion, PETRU ALBERTINI lève ses deux mains menottés et crie EVVIVA U FRONTE !

arrestation Petru Albertini en 84

DOSSIER COMPLET SUR CORSICA INFURMAZIONE

Le  (?) 17 (?) juin 1984 : Un an après l’enterrement du cercueil de Guy Orsoni, la familles, les amis et les militants de la CCN commémorent sa disparition et se recueillent devant une nouvelle plaque en mémoire à Guidu. La première plaque déposée par un commando armé du FLNC lors de son enterrement ayant été profanée par les forces répressives.

AOUT 1984

Le 19 AOUT 1984 : Le Maire de LUCU DI NAZZA fait appel aux forces de répression pour faire interdire un concert d’I MUVRINI.

Le 30 AOUT 1984 : Incarcération de 8 Militants du F.L.N.C à LYON.

OCTOBRE 1984

Le 4 OCTOBRE 1984 : Nuit bleue à LYON, 6 bombes explosent devant des banques et des édifices publics. Le F.L.N.C, dont 8 militants ont été incarcérés le 30 AOUT récidive avec 10 attentats à TOULON et à MARSEILLE.

DECEMBRE 1984

Le 1er Décembre 1984 : Manifestation à Aiacciu pour la RECONNAISSANCE DU STATUT DE PRISONNIER POLITIQUE qui rassemble plus de 4000 personnes selon les sources (2 à 4000). Des incidents opposent les manifestants et forces de répression pendant plus de 3 heures sur le cours Napoléon, autours de la place du Diamant et dans la vieille ville. (les militants s’en sont pris violemment à des établissements coloniaux aux moyens de bombes artisanales (cocktails Molotov, Buffitoni,…). La nuit s’est terminé très difficilement en affrontements avec les CRS et les gardes mobiles. Plusieurs gendarmeries ont été mitraillées en Corse. Des incidents éclatent aussi ailleurs en Corse, des attentats ont lieu dans la nuit, la fin d’année est à l’image de l’année passée, extrêmement tendue. La tension entre l’Etat et le FLNC est à son comble. (On dénombrait dans la soirée du 1er Décembre pas moins d’une dizaine de plastiquage de cibles coloniales comme le siège de la Direction Départementale de l’Équipement, le Rectorat académique, de véhicules et des locaux d’EDF…)

Le 2 Décembre 1984 : 3h10, dimanche matin, 3 hommes de la CRS 35, à peine muter en Corse,  patrouille en voiture. (Compagnie Républicaine de Sécurité N°35 basée à Troyes (Aube) sont de mission de surveillance et de maintien de l’ordre à Bastia).

Un gendarme est tué et deux autres blessés à BASTIA lors du mitraillage d’une patrouille de C.R.S qui se trouve en stationnement sur un petit stade de la vallée du Fangu à Bastia. Michel Mouret et Stéphane Swignon sortent de la voiture à la vue d’une 4L bleue qu’ils prennent pour un véhicule de service de la Gendarmerie, c’est à ce moment là que la fusillade éclate. Michel Mouret CRS est grièvement blessé à la tête lors de l’attaque du Commando et le CRS Stéphane Swigon est tué (23 ans, et père d’un enfant). (2012 Trent’anni Fr3Corse)

L’Assassinat sera revendiqué plus tard par le FLNC. (Après cet assassinat sont organisées des manifestations par les ‘anti séparatistes’ qui réunissent sur Ajaccio, plus entre 20 000 et 50 000 personnes selon les sources, avec comme slogan : NON au terrorisme, NON au séparatisme. Jean Paul de Rocca Serra est dans les manifestants. (voir 6 décembre 1984 ci dessous)

Le 4 Décembre 1984 : Roger Polverelli a été inculpé pour complicité dans l’assassinat en 1984, par un commando du FLNC qui s’était introduit dans la prison d’Ajaccio, de deux responsables présumés de l’enlèvement et de la disparition du nationaliste Guy Orsoni en 1983, mais la justice l’avait finalement relaxé. La voiture de M. Polverelli avait été retrouvée à proximité de la prison avec à son bord un fusil à pompe et un pistolet. Placé 95 jours en détention provisoire, il avait été condamné le 4 décembre 1984 à trois mois de prison ferme pour détention d’armes et complicité de détention.

Le 6 Décembre 1984 : A l’appel du Président de l’Assemblée de Corse, Jean Paul de Rocca Serra, et de d’autres élus, un immense rassemblement à lieu à Aiacciu le jour des obsèques organisées à Troyes. Selon les sources entre 20 et 50000 personnes refusant la violence manifestent pacifiquement dans toute l’île. A l’exception des communistes, des autonomistes et bien évidement des nationalistes, toutes les mouvances politiques se sont unis dans cet évènement, qui n’avait jamais eu lieu jusqu’alors. (NON AU SEPARATISME, NON AU TERRORISME)

 

une storiaCorsaUnitanaziunale


#corse StoriaCorsa 1985 Le FLNC investit RCFM « Chjamemu a ghjuventù corsa »

$
0
0

L’occupation du terrain par le FLNC, les contre pouvoirs et dans le même temps, par la lutte institutionnelle, fait de l’année 85, une année chargée en actions

En 85 ,Le FLNC revendiquait 383 actions en Corse,  et 9 en France.

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

JANVIER 1985

Le 1er JANVIER 1985 : Les patriotes emprisonnés à SANTA CHJARA, maison d’arrêt de BASTIA, entament une action pour sensibiliser l’opinion publique sur le problème du statut politique. A partir de ce jour, et durant plusieurs semaines, les détenus politiques dormiront à même le sol, sans drap, ni couverture et refuseront toute nourriture fournie par l’administration pénitentiaire.

Le 2 JANVIER 1985 : Un attentat à BASTIA.

Le 3 JANVIER 1985 : UNITA NAZIUNALISTA présente ses candidats pour les élections cantonales à AIACCIU : ALAIN ORSONI (1er canton), ANTONE MARCHETTI (3ème canton), GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI (4ème canton). 

Le 3 JANVIER 1985 : Un attentat à BASTIA.

Le 4 JANVIER 1985 : Un attentat à VENTISERI.

Le 4 JANVIER 1985 : Candidature UNITA NAZIUNALISTA du Docteur FRANCESCU BENEDETTI dans le canton du FIUM’ORBU.

Le 5 JANVIER 1985 : Le S.C.I de Corse du Sud remercie les 130/136 enseignants qui l’ont soutenu aux élections à la CAPA permettant l’élection d’un représentant nationaliste.

Le 5 JANVIER 1985 : Deux attentats à GHISUNACCIA.

Le 7 JANVIER 1985 : Les détenus politiques Corses emprisonnés à Marseille engagent à leur tour, des actions pour revendiquer le statut politique.

Le 10 JANVIER 1985 : A BASTIA, UNITA NAZIUNALISTA présente LEO BATTESTI (1er canton) et JEAN GIAMBELLI (3ème canton).

Le 11 JANVIER 1985 : Nomination d’un nouveau recteur de l’Académie de Corse : GEORGES LESCUYER. Personnage réputé pour ses méthodes autoritaires. Un homme à poigne en mission en Corse pour tenter de mater les étudiants et les lycéens  » rebelles « .

Le 11 JANVIER 1985 : Le F.L.N.C souhaite la bienvenue à GEORGES LESCUYER en plastiquant l’inspection académique à AIACCIU.

Le 13 JANVIER 1985 : La famille nationaliste est en deuil après la mort d’ANDRIA ORSONI, militant de la cause Corse, père de GUIDU et ALANU ORSONI.

Le 14 JANVIER 1985 : Le M.C.A adresse au F.L.N.K.S un télégramme de solidarité après l’assassinat d’ELOI MACHORO par des agents du colonialisme français.

Le 14 JANVIER 1985 : Foule aux obsèques d’ANDRIA ORSONI.

Le 14 JANVIER 1985 : Attentat à AIACCIU.

Le 17 JANVIER 1985 : Double attentat à BIGUGLIA et un à AIACCIU.

Le 18 JANVIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU pour présenter les 25 candidats aux élections cantonales.

Le 18 JANVIER 1985 : Le F.L.N.C plastique le rectorat. 6 attentats à Bastia et AIACCIU.

Le ? ? JANVIER 1985 : Attentat à PURTICHJU et VILLE-DI-PETRABUGNA.

Le ? ? JANVIER 1985 : Candidature UNITA NAZIUNALISTA de FELICIA SILVAGNOLI (CAMPULORU MORIANI).

Le 21 JANVIER 1985 : A leur tour les détenus politiques d’AIACCIU se mettent en grève.

Le 24 JANVIER 1985 : Incident grave à l’UNIVERSITA DI CORTI. Les syndicalistes C.S.C organisent un piquet de grève en soutien à CRISTIANU MELA, étudiant, militant du F.L.N.C, jugés le même jour à AIACCIU. Deux étudiants proche de la Corse Française Républicaine et de FR.A.N.C.IA veulent pénétrer de force à l’université, l’un d’entre eux va chercher un fusil dans sa voiture et ouvre le feu. GHJILORMU REGETTI, militant nationaliste, est grièvement blessé. L’université est en ébullition. Des provocateurs de la C.F.R jettent de l’huile sur le feu et créent des incidents. Grève générale dans tous les lycées de Corse en soutien aux étudiants.

Le 24 JANVIER 1985 : Cinq attentats à AIACCIU.

Le 26 JANVIER 1985 : 2000 personnes manifestent à CORTI, à l’appel des organisations nationalistes contre le climat de haine anti nationaliste entretenu à l’UNIVERSITA DI CORTI par la C.F.R.

Le 26 JANVIER 1985 : Attentat à ISULA ROSSA et GHISUNACCIA.

Le 27 JANVIER : 5 attentats à SARTE et PRUPRIA, 1 à BASTIA.

Le 28 JANVIER 1985 : FRANCOIS PIAZZA, membre d’extrême droite, éminence grise de la C.F.R à CORTI, provoque des étudiants. Il récolte quelques horions ? Des membres de la C.F.R, envahissent le campus, armés jusqu’aux dents, sous l’œil complaisant des forces de  » l’ordre  » !

Le 28 JANVIER 1985 : tentative d’attentat à CALVI.

Le 29 JANVIER 1985 : La C.S.C, dans une conférence de presse situe les responsabilités dans les incidents survenus à l’UNIVERSITA DI CORTI. Les provocateurs de la C.F.R sont directement visés. Le mouvement extrémiste anti-nationalistes demande pour sa part, ni plus ni moins la démission du président de l’UNIVERSITA DI CORTI, M. BRIGHELLI et appelle à une manifestation à CORTI.

Le 29 JANVIER 1985 : 3 attentats à BASTIA.

Le 31 JANVIER 1985 : Assassinat de JEAN DUPUY, directeur supposé de la C.F.R, mouvement anti-nationaliste. (Corse Française Républicaine ). Au moment de son exécution il se trouvait dans une voiture aux vitres blindées et avec un 357 magnum.

 

FEVRIER 1985

Le 1er FEVRIER 1985 : CRISTIANU MELA est condamné à trois ans de prison.

Le 1er FEVRIER 1985 : Après la comédie de PIAZZA (qui a été transporté en hélicoptère à BASTIA pour un petit bobo, ce qui doit légitimement rendre jaloux plusieurs accidentés de la route), deux syndicalistes C.S.C sont écroués. La justice tient à venger ses complices provocateurs.

Le 1er FEVRIER 1985 : L’A.P.C est reçu à la Préfecture de Haute-Corse au sujet de la sécurité au collège de LUCCIANA.

Le 1er FEVRIER 1985 : 1 attentat à AIACCIU.

Le 2 FEVRIER 1985 : Cuisant échec pour la C.F.R. A peine un millier de personne à sa manifestation de CORTI, alors que l’association de non violence en espérait 10 fois plus.

Le 2 FEVRIER 1985 : Attentats à CORTI, ISULA ROSSA, et tentative à AIACCIU.

Le 3 FEVRIER 1985 : Visite surprise de PIERRE JOXE en Corse. Il réitère son hostilité par rapport à la revendication du statut politique de détention.

Le 4 FEVRIER 1985 : Obsèques de JEAN DUPUY. La C.F.R, qui revendique le plus sérieusement du monde 40 000 adhérents, n’a pas jugé bon d’accompagner en masse son responsable jusqu’à sa dernière demeure de VICU.

Le 5 FEVRIER 1985 : 3 attentats à BASTIA.

Le 6 FEVRIER 1985 : Une anecdote ; BROUSSARD s’en va. BASTELICA le remplace.

Le 6 FEVRIER 1985 : Attentat à LUCCIANA.

Le 6 FEVRIER 1985 : Un autre étudiant de la C.S.C écroué suite AFFAIRE PIAZZA.

Le 7 FEVRIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU pour préciser le sens de la présence nationaliste aux élections cantonales.

Le 9 FEVRIER 1985 : Attentat à COTI CHJAVARI et à BASTIA.

Le 11 FEVRIER 1985 : AFFAIRE PIAZZA ; deux nouveaux étudiants écroués.

Le 11 FEVRIER 1985 : Meeting d’UNITA NAZIUNALISTA à BASTIA

Le 11 FEVRIER 1985 : Attentat à CORTI.

Le 12 FEVRIER 1985 : Procès en appel dans l’AFFAIRE DE BALAGNA. Mise en délibérée, jugement le 6 MARS.

Le 12 FEVRIER 1985 : La  » justice  » récompense les auxiliaires de l’Etat : PAUL ANDREANI, inculpé d’assassinat dans l’AFFAIRE GUY ORSONI, est remis en liberté par la chambre d’accusation de BASTIA. Il restera quelques mois encore en prison pour une autre affaire.

Le 14 FEVRIER 1985 : Conférence de presse à BASTIA d’A RISCOSSA qui annonce des actions de sensibilisation sur le problème du statut politique.

Le 15 FEVRIER 1985 : Par voie de presse la famille ORSONI et le M.C.A s’indignent de la mise en liberté de PAUL ANDREANI.

Le 15 FEVRIER 1985 : PETRU MELA, président de l’union des foyers ruraux, est condamné à trois mois de prison avec sursis pour  » outrage à magistrat « .

Le 16 FEVRIER 1985 : Début d’un jeûne tournant organisé par A RISCOSSA en l’église SAN ROCCU à BASTIA.

Le 16 FEVRIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à BASTIA pour présenter les candidats de CORSICA SUPRANA aux élections cantonales.

Le 16 FEVRIER 1985 : 1 attentat et une tentative dans le CAP CORSE.

Le 17 février 1985 : Attentat contre le centre administratif de la 55ième région militaire d’AIACCIU. Le F.L.N.C neutralise les soldats de la garde à la Caserne GROSSETTI et dynamite les locaux de l’armée de terre.

Le 19 FEVRIER 1985 : La permanence d’UNITA NAZIUNALISTA à GHISUNACCIA est mitraillé durant la nuit.

Le 19 FEVRIER 1985 : Suite action du F.L.N.C à la Caserne GROSSETTI du 17/02/85, CHARLES HERNU, ex ministre de la défense qui, comme tout à chacun le sait est un farouche adversaire de ce genre d’opération commando, décide de renforcer toutes les installations militaires.

Le 20 FEVRIER 1985 : 1 attentat à CORTI et 1 à ISULA ROSSA.

Le 22 février 1985 : 12 agents d’AIACCIU de la mutuelle de motards sont licenciés. Un échec de plus à mettre au passif, déjà lourd, du P.S. en général et de VINCENT CARLOTTI en particulier avec le CERTI, ALTURA…

Le 27 FEVRIER 1985 : 3 attentats à AIACCIU.

Le 28 FEVRIER 1985 : 2 attentat et une tentative à BASTIA.

 

MARS 1985

Le 1er MARS 1985 : UNITA NAZIUNALISTA présente ses candidats pour la CORSICA SUTTANA.

Le 1er mars 1985 : Des attentats à CALVI et 1 à BASTIA.

Le 2 MARS 1985 : FESTA DI U RIBOMBU IN BASTIA. Le comité de rédaction présente, à cette occasion, la revue  » 1983-84 « .

Le 3 MARS 1985 : Attentat à PURETTA-BRANDU.

Le 4 MARS 1985 : Meeting d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU.

Le 6 MARS 1985 : La Mairie de Bastia interdit une réunion publique à UNITA NAZIUNALISTA sur la place SAINT NICOLAS.

Le 6 MARS 1985 : Machination de BALAGNA, JEAN MICHEL ROSSI et G.C GUIDICELLI relaxés pour l’affaire du mitraillage de la gendarmerie ISULA rossa et la distribution de tracts du F.L.N.C Confirmation des peines pour les autres inculpés.

Le 7 MARS 1985 : GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI est révoqué de l’enseignement. Professeur d’espagnol, le responsable du SINDICATU CORSU DI L’INSIGNAMENTU avait été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis ( » apologie du crime « ) pour avoir participé à une conférence de presse  » saluant le courage des membres du commando F.L.N.C de la prison d’AIACCIU « . La répression franchit un nouveau seuil.

Le 7 MARS 1985 : Attentat à CALVI.

Le 8 MARS 1985 : Attentat à LUCCIANA.

Le 10 MARS 1985 : Premier tour des élections cantonales : UNITA NAZIUNALISTA consolide son assise nationale en maintenant ses résultats des régionales en dépit d’une pression claniste encore plus dense. La Lutte de Libération Nationale sort renforcée de cette nouvelle occupation du terrain institutionnel.

Le 10 MARS 1985 : Cinq cents lettres du F.L.N.C appelant les français à ne pas voter sont interceptées par la P.J. à AIACCIU.

Le 11 MARS 1985 : Trois jeunes nationalistes inculpés de reconstitution de ligue dissoute et écroués pour un bombage.

Le 11 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 12 MARS 1985 : Le S.C.I organise de barrages filtrants dans toute la Corse pour protester contre la révocation de JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI.

Le 13 MARS 1985 : UNITA NAZIUNALISTA appelle à l’abstention pour le second tour des élections cantonales.

Le 15 MARS 1985 : Deux nationalistes, ALETTI et PALDACCI, sont condamnés à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour une tentative d’attentat.

Le 16 MARS 1985 : Attentat à ISULA ROSSA.

Le 18 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 19 MARS 1985 : Le S.T.C dénonce les pratiques de la direction de la Société Mutualiste Corse (S.M.C) à BASTIA et en particulier celle de son directeur, BERTONCINI, par ailleurs haut responsable de F.O. L’ensemble du personnel se met en grève.

Le 19 MARS 1985 : Le F.L.N.C revendique 63 attentats en Corse et 3 à Marseille.

Le 20 MARS 1985 : Le S.T.C s’élève contre le licenciement de 4 employés de la SOCODA en BALAGNA.

Le 20 MARS 1985 : Le S.C.I occupe symboliquement le Rectorat à AIACCIU pour sensibiliser l’opinion sur la révocation de JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI.

Le 20 MARS 1985 : Deux attentats à BASTIA.

Le 21 MARS 1985 : L’A.P.C proteste contre la grève politique déclenchée par les syndicats français suite à des attentats contre deux professeurs.

Le 24 MARS 1985 : Succès de l’opération « escargot » organisée par A RISCOSSA. Plus d’un millier de personnes se retrouvent à CORTI pour l’obtention du statut politique.

Le 24 MARS 1985 : 4 attentats à AIACCIU et 1 à MERIA.

Le 25 MARS 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 26 MARS 1985 : 8 attentats à BASTIA, LURI, GHISUNACCIA, CARGHJESE ET OTA.

Le 28 MARS 1985 : Arrestation à PORTU de deux nationalistes dont le trésorier de la section M.C.A de la région.

Le 28 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 29 MARS 1985 : Attentat à U SULAGHJU (SOLARO).

Le 31 MARS 1985 : Attentat à VENTISERI.

 

AVRIL 1985

Le 1er AVRIL 1985 : Une délégation du M.C.A, composé de LEO BATTESTI, PETRU POGGIOLI et GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI, revient de PORTO RICCO où elle a tenu plusieurs réunions d’information sur le problème Corse, en particulier auprès de l’importante diaspora Corse (300 000 personnes). Cette même délégation a par ailleurs rencontré à CARACAS (VENEZUELA) des responsables politiques d’origine Corse.

Le 2 AVRIL 1985 : 3 attentats à AIACCIU.

Le 3 AVRIL 1985 : les patriotes emprisonnés cessent les actions engagées pour l’obtention du statut politique.

Le 5 AVRIL 1985 : 1 attentat et une tentative à BASTIA.

Le 7 AVRIL 1985 : Attentat à U SULAGHJU (SOLARO).

Le 9 AVRIL 1985 : 5 attentats à BIGUGLIA et une tentative à PURTI VECHJU.

Le 14 AVRIL 1985 : 1 attentat à FULELLI et 1 à AIACCIU et une tentative à CERVIONI.

Le 15 AVRIL 1985 : Attentat à ISULA ROSSA.

Le 18 AVRIL 1985 : Les 3 élus d’UNITA NAZIUNALISTA quittent l’Assemblée de Corse afin de montrer la volonté des nationalistes de ne pas cautionner l’illusion du statut particulier, les combines et l’impasse politique.

Le 18 AVRIL 1985 : Le F.L.N.C se prononce fermement contre la  » ZONE FRANCHE  » et revendique 46 attentats en Corse et 4 à PARIS.

Le 19 AVRIL 1985 : Tentative d’attentat à CALVI.

Le 19 AVRIL 1985 : Dans une conférence de presse, les élus d’UNITA NAZIUNALISTA, YVES STELLA, DUME GALLET et PETRU POGGIOLI, expliquent les raisons de leur retrait de l’Assemblée de Corse.

Le 20 AVRIL 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 22 AVRIL 1985 : Action commando à CALVI, 2 attentats à GHISUNACCIA.

Le 23 AVRIL 1985 : Le F.L.N.C fait sauter l’Hôtel du Département gardé nuit et jour par les forces (répressives) de l’ordre (une charge posée dans les toilettes du conseil général cause d’important dégâts.)

Le 24 AVRIL 1985 : Attentat à CORTI.

Le 28 AVRIL 1985 : Assemblée Générale du M.C.A à BASTIA. Les militants se prononcent sur une vingtaine de motions et amendements émanant des sections locales. Une nouvelle structuration est adoptée : la CUNSULTA est composée de membres élus par les sections, cette même CUNSULTA élit un SCAGNU, organe exécutif du mouvement, composé de 6 membres.

Le 29 AVRIL 1985 : Occupations des locaux de la S.M.C à BASTIA par les travailleurs S.T.C. Le Directeur BERTONCINI n’hésite pas à employer les coups pour s’opposer à cette action syndicale.

Le 29 AVRIL 1985 : Double attentat à AIACCIU.

 

MAI 1985

Le 1er MAI 1985 : Le S.T.C organise des rassemblements à AIACCIU, BASTIA et CALVI à l’occasion de la fête du travail. L’importance de ces actions traduit la nette percée du syndicat nationaliste après une année à peine d’existence.

Le 2 MAI 1985 : Par un communiqué, le F.L.N.C revendique l’audacieuse opération contre l’Hôtel du Département de Haute-Corse considéré par les clandestins, ainsi que par tous ceux qui veulent bien ouvrir les yeux sur la réalité Corse, comme le symbole des combines et des magouilles.

Le 3 MAI 1985 : N’en déplaise au Front National, 300 jeunes Corses partent à la découverte de la culture tunisienne.

Le 4 MAI 1985 : Attentats à PIANOTTULI CALDAREDDU.

Le 4 MAI 1985 : L’ASSOCIU PER U NOVU SVILUPPU DI PINIA organise une journée portes ouvertes. Les agriculteurs Corses rappellent leur détermination à obtenir une rétrocession des terres sous forme collective.

Le 4 MAI 1985 : MICHEL CREPEAU, discret ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, reconnaît bien involontairement, que la baisse de fréquentation touristique de la saison 84 n’est pas due aux attentats.

Le 6 MAI 1985 : Le F.L.N.C est à l’origine de 30 attentats en quelques minutes. ( 17 explosions presque simultanées dans la nuit.)

Le 7 MAI 1985 : 1500 personnes pour une soirée A RISCOSSA à AIACCIU.

Le 7 MAI 1985 : Commémoration de la bataille de PONTE NOVU, les nationalistes ses rappellent de leurs résistants morts pour le peuple Corse, ceux de 1769, mais aussi ceux de notre époque.

Le 8 MAI 1985 : UNITA NAZIUNALISTA entame une série de réunions publiques en FRANCE : MARSEILLE, LYON, NICE, RENNES, CAEN, PARIS.

Le 9 MAI 1985 : FELICE TOMASI sera  » jugé  » en France. Nouveau dessaisissement d’une juridiction Corse. Le pouvoir redoute des Assises en Corse. L’AFFAIRE TOMASI continue. Emprisonné depuis près de trois ans, le militant de l’ex-C.C.N qui a toujours nié, malgré les sévices qu’il a subis au commissariat de BASTIA, avoir participé à une action commando du F.L.N.C à SORBU-OCAGNANU, est dans le collimateur de la  » justice  » française. Son procès est prévu à bordeaux.

Le 10 MAI 1985 : S.C.I et S.T.C participent à la manifestation pour la défense du lycée de BALAGNA.

Le 10 MAI 1985 : U RIBOMBU condamné en première instance à 10 000 F d’amendes pour de prétendues diffamations envers un professeur. M. ROUVIERE, traite les Corses de peuple préhistorique, de fils de cochons, interdit aux élèves d’apposer des badges nationalistes sur leur cartables et s’étonne ensuite d’être pris en grippe dans son lycée ! Depuis, ROUVIERE a préféré aller vivre sur le territoire d’un peuple historique.

Le 11 MAI 1985 : Séries d‘actions du F.L.N.C en CORSICA SUPRANA, 20 attentats.

Le 12 MAI 1985 : 3 attentats à PRUPRIA et 1 à ISULA ROSSA.

Le 13 MAI 1985 : Meeting des Foyers Ruraux à AIACCIU pour dénoncer la politique de l’Assemblée de Corse tendant, par le blocage des crédits, à étouffer toute expression de la vie associative et culturelle Corse.

Le 14 MAI 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 15 MAI 1985 : Nuit bleue dans le FIUM’ORBU avec 12 attentats. 4 autres attentats à CORTI et 3 à PURTI VECHJU.

Le 16 MAI 1985 : L’A.P.C fait part de son inquiétude à l’égard des problèmes de sécurité dans les établissement scolaires suite à l’incendie du gymnase du lycée du FINUSELLU.

Le 16 MAI 1985 : 2 attentats dans le FIUM’ORBU.

Le 17 MAI 1985 : Les élus d’UNITA NAZIUNALISTA dénoncent la politique de l’Etat Français à travers le Contrat de Plan, ils réaffirment leur opposition totale au câble ICO et apportent leur soutien aux Foyers Ruraux.

Le 19 MAI 1985 : Attentat à PORTU POLLU.

LE 20 MAI 1985 : U SINDICATU CORSU DI L’INSIGNAMENTU participe activement à une grève et aux manifestations des personnels enseignants et non enseignants pour protester contre la suppression de 25 postes administratifs.

Le 21 MAI 1985 : Le M.C.A officialise, par communiqué, la composition de ses structures. LEO BATTESTI est Secrétaire Général du mouvement, GHJUVAN’SANTU PLASENZOTTI Secrétaire Générale Adjoint, GHJUVAN’CLAUDIU GIUDICELLI responsable des relations extérieures, DUMENICU GALLET responsable de la commission culturelle, IGNAZIU CECCALDI responsable de la commission économique, GHJUVAN’MARTINU VERDI Trésorier National.

Le 22 MAI 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 22 MAI 1985 : Le M.C.A apporte son soutien aux Foyers Ruraux.

Le 23 MAI 1985 : 1 attentat à BASTIA et 1 attentat à MIGLIACCIARU.

Le 24 MAI 1985 : Procès des lycéens appartenant à la C.G.N.C (CUNSULTA DI A GHJUVENTU NAZIUNALISTA CORSA) à BASTIA. Grève dans tous les lycées, public très nombreux au Palais de Justice.

Le 25 MAI 1985 : Conférence de presse d’A RISCOSSA à BASTIA qui fait le point sur l’intensification de la politique répressive.

Le 25 MAI 1985 : 8 attentats à AIACCIU et PURTICHJU.

Le 26 MAI 1985 : 4 attentats.

Le 29 MAI 1985 : Débuts du procès à AIACCIU de NATALE LUCIANI, militant du F.L.N.C Impressionnant dispositif policier tout autour du Palais de Justice. Dans une longue déclaration liminaire, le militant du F.L.N.C dénonce l’impasse répressive et rappelle la volonté des nationalistes d’aboutir à un règlement politique.

Le 30 MAI 1985 : NATALE LUCIANI, militant du F.L.N.C, est condamné à 7 ans d’emprisonnement. De violents incidents éclatent à l’annonce de ce jugement.

nataleLucianiProces

 

JUIN 1985

Le 1er JUIN 1985 : Création du COMITE JEAN NICOLI à AIACCIU.

Le 2 JUIN 1985 : Le F.L.N.C mène une opération commando sur un village de vacances dans le golfe de LAVA. Des tracts apportant un soutien aux prisonniers politiques, en particulier NATALE LUCIANI, sont trouvés sur place.

Le 3 JUIN 1985 : La destruction du village de vacances fait éclater, au grand jour, les magouilles de l’administration et des clans.

A VERIFIER : Le 4 JUIN 1985 : Attentat du F.L.N.C à BASTIA et du F.L.B à GUINGUAN ou l’un des membres du commando est mort.

Le 6 JUIN 1985 : 2 attentats à FURIANI.

Le 7 JUIN 1985 : Après le mitraillage de deux commerces appartenant à des nationalistes, le M.C.A dénonce  » les provocations et la propagande anti-nationaliste  » et apporte son soutien aux deux militants visés. Vives réactions du SINDICATU CORSU DI I CUMMERCIANTI E DI L’ARTISGIANI.

le 8 juin 1985 :  Réunion publique d’ Unità à Cuttuli.

le 8 juin 1985 : L’Association di i Parenti Corsi se félicite ,dans un communiqué ,d’avoir obtenu gain de cause au collège de Lucciana. Les règles de sécurité sont enfin respectées.

le 8 juin 1985: 2 attentats à Bastia.

Le 9 Juin : Le STC tient son premier congrès. Dans une motion d’ orientation générale, adoptée à l’ unanimité, le STC proclame le sens de son combat ou sont  » indissociables libération nationale et libération sociale ». Bernard Trojani est élu Secrétaire Général du syndicat nationaliste.

Le 11 Juin 1985 : 1 attentat à Ajaccio

Le 12 Juin 1985 : 1er congrès du SCI. Des motions concernant la langue et la culture corses sont adoptées. Le SCI se prononce clairement pour un combat dont  » les revendications s’inscrivent naturellement dans le cadre plus large de la lutte de la libération nationale ».  Ghjambattista Rotily est élu Président du syndicat.

Le 13 Juin 1985 : Réunions publiques Unità à Bastia et à Luri.

Le 14 Juin 1985 : Conférences de presse des organisations nationalistes à Ajaccio. Après avoir fait le constat de la situation politique,les différents contre-pouvoirs appellent à une manifestation unitaire le samedi 22 Juin à Bastia.

Le 16 Juin 1985 : Réunion publique d’ Unità à Olmu.

Lé 17 Juin 1985: Recueillement à Veru à la mémoire de Guidu Orsoni. Le village est de nouveau investi par les forces répressives.

Le 17 Juin 1985: Le SCI entame une action en faveur de 57 maîtres d’internat et surveillants licenciés par le Rectorat.

Le 18 Juin 1985: 2 inculpations suite aux incidents qui ont suivi le procès de Natale Luciani.

Le 19 Juin 1985: Le FLNC remet une longue déclaration à la Presse dans laquelle il appelle l’ Etat français à engager un règlement politique et se déclare prêt à « avoir toutes les initiatives qu’il jugerait utiles à ce déblocage politique ».

Le 20 Juin 1985: Procès de Marc Buisson:2 années de prison ferme et 2 années avec sursis.

Le 22 Juin 1985: La manifestation nationaliste réunit plus de 8 000 personnes à Bastia derrière la banderole  » Suluzione pulitica ». Des incidents éclatent après l’ordre de dislocation. Huit nationalistes sont interpellés.

Le 24 Juin 1985: A Riscossa,dans une conférence de presse ,dénonce le « dispositif policier qui traduisait une volonté délibérée de provocation » et demande la libération des huit nationalistes en garde à vue ( dont deux mineurs).

Le 24 Juin 1985: Le SCI réclame une solution de fond au niveau de la corsisation des emplois. Le syndicat s’étonne que trois enseignants corses soient nommés dans la région parisienne alors que l’académie de la Corse est déficitaire en postes de mathématiques.

Le 25 Juin 1985: François Casta est condamné à 3 années de prison (dont 2 avec sursis).

Le 28 Juin 1985: 2 attentats à Ajaccio.

Le 29 Juin 1985: Soirée de soutien aux patriotes emprisonnés à Ajaccio. Succès populaire.

Le 29 Juin 1985: Dans un communiqué, GB Stromboni, conseiller culturel, demande « la dissolution du Conseil de la Culture qui n’est plus crédible et ou la situation est bloquée depuis sa création, il y a 2 ans ».

 

JUILLET 1985

Le 1er JUILLET 1985 : Conférence de presse du F.L.N.C à MARSEILLE qui annonce la suspension de ses actions militaires. Une suspension ponctuée dans le même temps par une importante nuit bleue : 66 attentats.

Le 1er JUILLET 1985 : L’ASSOCIU DI I PARENTI CORSI organise un rassemblement devant la Préfecture d’AIACCIU pour dénoncer la non-conformité des C.E.S FINUSELLU et PADULE.
Le 2 Juillet 1985: Après les propos irresponsables du Maire MRG de Bastia, Jean Zuccarelli, qui s’inquiétait de l’état de l’enseignement de la langue … française en Corse (parce que des élèves apprenaient des poésies corses pour les fêtes de fin d’année…) le SCI fait une mise au point … en langue corse.

Le 4 Juillet 1985: Les organisations nationalistes appellent à une manifestation pour le 20 Juillet à Aiacciu. Mots d’ordre: solution politique, statut politique, et soutien aux sept patriotes jugés à Lyon.

Le 5 Juillet 1985: Procès de Lyon, des barrages filtrants sont organisés dans toute l’île.

Le 6 Juillet 1985: Naissance du Sindicatu Corsu di i Cummercianti è di l’Artisgiani (SCCA).

Le 7 Juillet 1985: Attentat anti-nationaliste à Bastia contre la famille Pesce. Nombreux communiqués de soutien.

Le 11 Juillet 1985: Occupation de la DASS par le STC. Cette administration refuse de reconnaître le syndicat nationaliste.

Le 15 Juillet 1985: L’UPC appelle ses militants à participer à la manifestation nationaliste du 20 Juillet à Ajaccio.

Le 16 Juillet 1985: Ouverture du Procès de Lyon. Spectaculaire dispositif policier aux alentours du Palais de Justice. Dans une déclaration liminaire, Petru Albertini, au nom des membres du commando FLNC, parle de la Corse, de la lutte de libération nationale et indique qu’ils assument collectivement et moralement les faits.
 

Le 16 JUILLET 1985 : Ouverture à LYON du procès des militants Nationalistes Corses. Verdict 8 ans de prison pour les principaux inculpés, qui était condamnés pour le meurtre de JEAN-MARC LECCIA et de SALVATORE CONTINI dans la prison d’AIACCIU, ou ils s’étaient introduit sous des uniformes de gendarmes, NOEL PANTALACCI, PIERRE ALBERTINI, PANTALEONE ALESSANDRI, tout trois militants de l’ex-F.L.N.C sont inculpés de crime de sang ils se sont dit les vengeurs de GUY ORSONI. Un dispositif impressionnant de policier autours du Palais de justice. PIERRE ALBERTINI, au nom des membres du commando du F.L.N.C, lors d’une déclaration liminaire, parle de la Corse, de la lutte de libération nationale et indique qu’ils assument collectivement les faits.

Le 17 Juillet 1985: Premiers témoignages au Procès de Lyon.

Le 19 Juillet 1985: Procès de Lyon : coup de théâtre! Un témoignage capital prouve les complicités politiques dans l’assassinat de Guidu Orsoni. Mme Pierrotti, femme de ménage de PJ Massimi affirme que ce dernier avait reçu la visite de Jean-Marc Leccia courant juin 83,c’est à dire …à l’époque de l’enlèvement du militant nationaliste.

Le 20 Juillet 1985: Impressionnante manifestation nationaliste. Plusieurs milliers de personnes défilent à Ajaccio avec dignité et détermination.

Le 23 Juillet 1985: Après un réquisitoire de deux heures contre le FLNC, le Procureur Général Truche requiert de très lourdes peines contre les patriotes « jugés » à Lyon: réclusion criminelle à pérpétuité contre Pantalacci et Albertini, 20 ans contre Alessandri, 7à 8 ans contre Vesperini et Moretti,1 an contre Luciani et Ceccaldi.

Le 23 juillet 1985 : Hold up à Saint Germain en Laye

Le 26 Juillet 1985: Verdict des jurés de la Cour d’Assises: 8 ans de réclusion criminelle pour Albertini ,Pantalacci et Alessandri, 3 ans et 5 mois de réclusion pour Vesperini et Moretti, acquittement pour Luciani et Ceccaldi.

 

AOUT 1985

Le 3 Août 1985: Congrès de l’ UPC à Puretta. Pour la première fois un débat a lieu entre responsables nationalistes et autonomistes. Les différents mouvements affirment leur volonté de construire une politique d’union durable.

Le 5 Août 1985: Les incendies font rage dans toute l’ile. Les élus clanistes ,responsables des véritables causes de ce fléau,cherchent à dégager leurs responsabilités en montrant du doigt les bergers et les… nationalistes! Le MCA situe le problème de fond : »La lutte contre les incendies est inséparable d’une nouvelle politique économique ».

Le 8 Août 1985: Conférence de presse du MCA à Bastia. A l’ordre du jour les incendies (pour la seule Haute-Corse ,342 incendies et 8450 hectares brûlés depuis le 1er juillet!) et la présentation du programme des  » IVè Ghjurnate Internaziunale « .Un débat avec l’UPC est annoncé.

Le 8 Août 1985: Pascal Arrighi jappe une fois de plus: l’Assemblée maintiendra son refus de débloquer des subventions aux Foyers ruraux et aux groupes culturels. Motif: « La majorité n’a pas été élue pour distribuer des crédits aux indépendantistes…)
 
Le 10 Août 1985: Ouverture à Corti des  » IVè Ghjurnate Internaziunale ». Point fort de la journée:la conférence de presse et le meeting international regroupant de nombreux représentants d’organisations étrangères. Plusieurs centaines de personnes assistent à la conférence de presse de présentation.

Le 11 Août 1985: Plusieurs milliers de visiteurs aux  » Ghjurnate ». Près de 3000 participants pour le seul débat MCA/UPC sur le thème de la politique d’union. Lors du meeting du MCA , Leo Battesti appelle ,en tant que Secrétaire Général,à un élargissement de la lutte sur des bases claires.

Le 13 Août 1985: Des barbouzes passent à l’action : tentative d’attentat contre la station service du propriétaire du terrain sur lequel ont eu lieu les  » Ghjurnate ».

Le 17 Août 1985: L’ALC et la CGNC participent activement à la journée « Scontru di a Ghjuventù » organisée par le Foyer Rural de San Gavinu di Carbini ».

Le 20 Août 1985: Pour protester contre les accusations clanistes contre les éleveurs ,taxés d’être des « incendiaires »,le SCA occupe la DDA. Le syndicat nationaliste réclame  » le classement en zone sinistrée de toutes les régions dévastées par les incendies ».

Le 30 Août 1985: Réunion publique des organisations d’Unità Naziunalista à Luretu di Casinca.

Le 31 Août 1985: Campagne du FLNC auprès des touristes. En l’espace de quelques heures sept camps de vacances de la région bastiaise sont investis par des commandos qui distribuent des tracts sur la situation politique de la Corse.

 

SEPTEMBRE 1985

Le 1er Septembre 1985: Cérémonie à la mémoire de Jean Nicoli à Ajaccio.

Le 2 Septembre 1985: Le STC participe à l’occupation de l’aéroport de Figari pour le maintien de la liaison Figari-Orly.

Le 7 Septembre 1985: Les organisations d’ Unità organisent une série d’actions sur le thème « No à a pulitica di u focu ,difendimu a nostra terra ». 15 000 affiches sont apposées dans toute l’ile et une journée de sensibilisation est annoncée à Conca.

Le 9 Septembre 1985: Dans une lettre adressée au Préfet, l’APC renouvelle sa mise en garde face aux problèmes d’insécurité propres au CES Finusellu et aux Padules.

Le 13 Septembre 1985: Un militant nationaliste , Ghjuvan Niculau Antoniotti, est condamné à 16 mois de prison (dont 6 avec sursis) par le tribunal de Bastia. Prétexte invoqué: un prétendu jet d’un cocktail Molotov lors d’incidents après une manifestation à Bastia. En fait, comme toujours, de faux témoignages policiers permettent l’élimination d’un militant qui dérange…..

Le 14 Septembre 1985: Le STC organise à Aiacciu la « Festa di u Sindicalisimu Corsu ». Vif succès de cette manifestation.

Le 15 Septembre 1985: Journée de sensibilisation d’ Unità à Conca ( l’une des principales régions touchées par le fléau des incendies). Plusieurs centaines de personnes participent à un important débat .   Forte assistance également pour la soirée culturelle dont le bénéfice est versé intégralement à une association de défense des sinistrés. Une initiative très appréciée par les victimes du fléau, mais pas par l’administration qui exercera des pressions pour nuire à l’impact de cette démarche.

Le 18 Septembre 1985 : Rassemblement de l’APC devant la Préfecture de Région pour exiger une mise en conformité des CES Finusellu et Padules.

Le 18 Septembre 1985 : Assemblée générale à Aiacciu des associations membres du Comité Anti- Vazziu.

Le 20 Septembre 1985: Un commando du FLNC investit la station bastiaise de RCFM et diffuse un long message au Peuple Corse. L’organisation clandestine appelle à rejoindre les structures de lutte contre le colonialisme français et réaffirme l’exigence d’une solution politique au problème corse.

RCFM-corse-radio-corsica

Le 20 Septembre 1985: Le Comité Anti-Vazziu annonce une mobilisation pour la fin novembre contre le câble.

Le28 Septembre 1985: Un millier de personnes assistent ,à Bastia, à une soirée culturelle de soutien organisée par A Riscossa.

Le 29 Septembre 1985: Réunion publique des organisations d’Unità à Bastelica.

 

OCTOBRE 85

Le 2 Octobre 1985: Le complexe de Terra Bella à Purtichju est détruit par un attentat ainsi qu’une agence immobilière à Aiacciu Le FLNC revendique ces actions contre les tenants du  » tout-tourisme ».

Le 4 Octobre 1985: Procès à Bastia des frères Magdeleine et de Roccu Rogliano. Dans une déclaration liminaire les patriotes du FLNC assument leur engagement.

Le 4 Octobre 1985: Procès en appel à Bastia de Petru Francescu Casta.

Le 6 Octobre 1985: La langue corse est exclue des emplois du temps scolaire dans de nombreux établissements. Le SCI dénonce cet état de fait.

Le 7 Octobre 1985: Unità retourne à l’assemblée de Corse en précisant: « une ouverture politique essentielle est de nouveau offerte au pouvoir français pour qu’il engage un réel processus pour une solution politique (…),c’est pour participer à cette exigence que les élus d’Unità assisteront aux prochaines sessions de l’Assemblée. »

Le 7 Otobre 1985: Ouverture à Paris du procès des militants du FLNC Ghjuvan Dumenicu Gladieu et Francescu Marcelli pour l’affaire dite des  » faux dollars « .

Le 8 Octobre 1985: Visite de Pierre Joxe à Aiacciu. Le Ministre rencontre les trois élus d’Unità.

Le 10 Octobre 1985: Procès à Paris : dans son réquisitoire ,le Procureur Général fait la distinction entre les prévenus politiques et de droit commun. Il admet la motivation purement politique des militants du FLNC dans l’affaire des faux dollars.

Le 10 Octobre 1985: L’ALC débaptise le Lycée Marbeuf à Bastia et lui donne le nom de « Liceu Ghjuvan Nicoli ». Plusieurs centaines de jeunes participent à cette cérémonie dont l’éclat est à peine ternie par la présence de nombreux policiers et la réaction anti-nationaliste viscérale du PCF qui parle de manipulation de la jeunesse!

Le 10 Octobre 1985: Session houleuse à l’Assemblée de Corse: au menu ,le projet de remplacement du CERTI. Les représentants d’Unità fustigent la classe politique corse compromise dans une nouvelle magouille.

Le 13 Octobre 1985: Un rapport de l’ INSEE constate que la Corse est l’une des régions d’ Europe les plus défavorisées: elle occupe le 141ème rang sur 150 ! On aimerait bien connaitre la situation des 9 régions qui sont encore plus défavorisées…..

Le 15 Octobre 1985: A l’appel du Sindicatu Corsu di l’Agricultura, cinq cents personnes manifestent à Aiacciu pour la défense de Pinia.Une délégation ,reçue par le Directeur de la DDA,obtient des assurances relatives au non-démentelement du domaine ainsi qu’à la rétrocession collective des terres au bénéfice des agriculteurs de l’Associu di Pinia.

Le 17 Octobre 1985: Réunion d’Unità Naziunalista à Bastia.

Le 18 Octobre 1985: Le tribunal de grande instance de Nice condamne Félicia Silvagnoli, militante de A Riscossa, à un an de prison avec sursis pour  » outrage à magistrats « .

Le 20 Octobre 1985: A Carghjese,le Secrétaire Général Adjoint du MCA ,Ghjuvan Santu Plasenzotti, est victime des provocations d’un spécialiste du genre : le chef de la gendarmerie. Le MCA fait part de son soutien total à l’égard de son militant.

Le 20 Octobre 1985: Le STC annonce la création de la section  » Idrolica orsa  » qui regroupe une vingtaine de membres du personnel de l’Office d’Equipement Hydrolique.
 

Le 23 Octobre 1985 : La section STC de la SMC met fin à l’occupation des locaux « afin de ne pas nuire aux mutualistes »

Le 23 Octobre 1985 : Procès à Bastia, sur l’appel du parquet de deux militants de la CGNC poursuivis après les provocations policières du 24 octobre 84 (incidents à Bastia après les condamnations dans l’affaire de Balagne)

Le 25 Octobre 1985: Procès de trois militants de la CSC poursuivis pour avoir bousculé deux provocateurs anti-nationalistes , les professeurs Piazza et Pomponi. Isolés politiquement, les deux  » plaignants  » ne viennent pas à l’audience tandis que les syndicalistes bénéficient d’un large soutien.

Le 27 Octobre 1985: Le Sindicatu Corso di i Cummercianti è di l’Artisgiani dénonce le projet d’implantation d’une grande surface à Mezzavia qui « mettrait en péril les intérets du peuple corse en privilégiant la fuite des capitaux ».

Le 27 Octobre 1985: Réunion publique d’Unità Naziunalista à Evisa.

Le 28 Octobre 1985: Le FLNC annonce une campagne d’actions sur le problème de la drogue. L’organisation clandestine revendique par ailleurs le mitraillage d’un commissariat à Paris « en riposte à la décision d’éparpillement des militants de Lyon dans plusieurs centrales françaises et la condamnation d’une responsable de A Riscossa « .

Le 31 Octobre 1985: Conférence de presse du SCCA à Aiacciu avec présentation de sa liste aux élections de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’ Aiacciu -Sartè.

 

NOVEMBRE 1985

Le 4 Novembre 1985 : L’ APC dresse le bilan de sa participation aux élections des parents d’élèves: 80 élus ! Résultat très positif qui lui permettra de mieux lutter pour défendre ses objectifs.

Le 5 Novembre 1985: Manifestation du SCCA à Aiacciu contre le projet d’implantation d’une grande surface à Mezzavia.

Le 5 Novembre 1985: Présentation à Bastia ,de la liste SCCA aux élections Consulaires. Parmi les propositions du syndicat: la création et la défense d’un développement de l’activité qui ne soit plus la mort du commerce et de l’artisanat corse,une gestion rigoureuse et transparente de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Le 6 Novembre 1985: Le STC réoccupe à Bastia les locaux de la Société Mutualiste Corse et pose une question fondamentale: « Ou est passé l’argent des travailleurs ? « 

Le 6 Novembre 1985: Le SCCA demande aux artisans et commerçants de baisser leurs rideaux en signe de protestation contre le projet de grande surface à Mezzavia.

Le 7 Novembre 1985 : Une ordonnance d’expulsion est prononcée à l’encontre des occupants de la Société Mutualiste Corse.

Le 8 Novembre 1985:  Ouverture des Ghjurnate d’Unità à AIACCIU. Conférence de presse des élus ,en présence de l’ensemble des organisations. Thèmes abordés: leur retour à l’Assemblée de Corse.

Le 8 Novembre 1985:  Le Tribunal Administratif de Bastia annule l’arrêté du Maire de U Lugu di Nazza qui interdisait ,en septembre 84, une soirée culturelle du groupe I Muvrini.

Le 9 Novembre 1985:  Attentat du FLNC contre la Cour des Comptes à Bastia. Les clandestins dénoncent un organisme « qui ne remplit pas son rôle au niveau de la moralisation de la gestion des fonds publics et couvre des scandales financiers « .

Le 9 Novembre 1985:  Débat sur l’agriculture lors des « Ghjurnate d’Unità  » à Aiacciu organisé par le SCA.

Le 10 Novembre 1985:  Meeting de clôture des « Ghjurnate d’Unità « .Interventions de l’ensemble des organisations participant à la coalition patriotique.

Le 12 Novembre 1985:  Rassemblement du SCA à Aiacciu pour protester contre les Programmes Intégrés Méditerranéens et réclamer  » un véritable plan de renaissance  agricole « .

Le 12 Novembre 1985:  3 employés de la Société Corse Mutualiste sont licenciés en raison de leur engagement syndical au sein du STC. L’organisation nationaliste dénonce ce  » règlement de compte politique « et organise à Bastia une table ronde sur le thème « liberté syndicale et moralisation de la vie publique en Corse « .

Le 13 Novembre 1985:  Pour manifester leur soutien aux travailleurs de la Société Mutualiste Corse, le MCA et l’UPC se joignent à une occupation des locaux. Les deux organisations forment ensuite une délégation que le Préfet refusera de rencontrer.

LE 14 Novembre 1985:  Suite du conflit à la S.M.C: rassemblement de soutien de 300 personnes devant les locaux bastiais. Le Préfet accepte ,enfin, de recevoir la délégation MCA/UPC.

Le 18 Novembre 1985 : Le SCA recueille 20 % des voix aux Élections Consulaires en Corse du Sud. Score tout à fait remarquable pour une première participation ! 

Le 19 Novembre 1985:  Succès de l’action du STC dans le conflit l’opposant au Conseil d’ Administration de la SMC: levée des mesures de licenciements,ouverture d’une procédure de conciliation dans l’entreprise. Une grande victoire syndicale pour les nationalistes corses.

Le 25 Novembre 1985:  Les avocats de Ghjuvan Michele Rossi introduisent un recours auprès de la commission de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Le 26 Novembre 1985:  Conférence de presse de l’ ALC et de la CGNC qui annoncent une vaste campagne de sensibilisation sur le problème de la drogue.

Le 29 Novembre 1985:  Le SCA participe au rassemblement organisé par les CUMA devant l’ Office Agricole pour protester contre « le blocage de l’Office qui n’arrange que ceux qui veulent détruire une agriculture déjà en voie de disparition… »

Le 30 Novembre 1985:  Plus de 2000 personnes participent à la manifestation du Comité Anti- Vazziu contre le cable! CO.

Le 30 Novembre 1985:  2 attentats  à Aiacciu contre EDF.

 

DECEMBRE 1985

Le 4 Décembre 1985:  L’ALC et la CGNC organisent une conférence-débat à Bastia sur le thème de la drogue. A l’ issue de cette réunion , un collectif est constitué regroupant des parents d’élèves, des organisations de jeunesse , des associations et groupes d’aide aux drogués.

Le 5 Décembre 1985:  Léo Battesti et Yves Stella se rendent au Val d’ Aoste pour participer à 3 journées d’ animation ayant pour thème  » La Corse,une Nation en lutte « . Les responsables du MCA ont plusieurs entretiens avec les principaux responsables de  » l’ Union Valdotaine  » et des membres du gouvernement autonome.

Le 6 Décembre 1985:  Attentat à Marseille contre l’annexe du Palais de Justice.  » Le statut politique demeure ,dans l’immédiat, la revendication essentielle « déclare le FLNC.

Le 8 Décembre 1985:  2 attentats contre 2 bars à Bastia. Le FLNC revendique , expliquant que ses actions s’inscrivent dans le cadre de sa campagne contre la drogue.

Le 11 Décembre 1985:  Procès en appel de G.N. Antoniotti. Sa condamnation à  10 mois de prison ferme est confirmée.

Le 12 Décembre 1985:  Participation record à l’ Università di Corti pour l’élection du collège étudiant ( 35 %) . La Consulta di i Studienti Corsi, membre d’Unità ,recueille la quasi totalité des suffrages et obtient l’intégralité des sièges à pourvoir !

Le 13 Décembre 1985:  Mise en liberté pour JL Massoni, patriote incarcéré à Bastia.

Le 13 Décembre 1985:  Le STC rencontre les responsables de l’ Association Corse pour les personnes âgées d’ Aiacciu. Un accord intervient sur la réorganisation des services.

Le 14 Décembre 1985:  2000 manifestants à Porti-Vechju,sur le thème  » A Droga basta » à l’appel de l’ ALC et de la CGNC ! La plus grosse manifestation jamais réalisée dans la région !

Le 14 Décembre 1985:  Attentat contre l’appartement du chef du centre de l’ EDF qualifié par le FLNC de  » fonctionnaire colonial provocateur ».

Le 16 Décembre 1985:  A Riscossa dénonce ,à Bastia, les atteintes aux droits de l’homme en ce qui concerne les dossiers de Felice Tomasi et Ghjiiseppu Luiggi Massoni.

Le 17 Décembre 1985:  Développement considérable de la politique d’union : le MCA et l’ UPC tiennent une conférence de presse à Aiacciu pour annoncer la constitution de listes communes pour les élections régionales de 1986. Les deux mouvements précisent que cette politique d’union  » ne s’arrête pas au cadre institutionnel,elle est un choix délibéré responsable ,qui,au delà de nos diversités, nous permet de mettre en commun tout ce qui peut l’être « .

Le 19 Décembre 1985:  2 attentats à Aiacciu.

Le 21 Décembre 1985:  A Riscossa organise à Bastia une journée « Natale per i Patriotti «  qui obtient un très grand succès populaire.

Le 22 Décembre 1985:  2 attentats à Aiacciu contre des locaux du Crédit Agricole.

Le 26 Décembre 1985:  Le STC bloque l’entrée de la Banque  de France à Bastia pour protester contre les menaces de licenciement pesant sur 35 employés de la Société Ajaccienne de Surveillance .

 

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1986 « U Ribombu » dans le collimateur de la répression

$
0
0

1986 voit l’émergence de nouveaux contre pouvoirs, de répressions et d’actions clandestines contre la drogue.

 Bilan du FLNC pour 86: l’organisation clandestine revendique 497 attentats en Corse, 25 en France.  En 85 ,il en revendiquait 383 en Corse,  et 9 en France.

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

JANVIER 1986

Le 02 JANVIER 1986 : Deux trafiquants de drogue d’origine Tunisienne sont abattus à Aiacciu par le F.L.N.C

Le 2  Janvier 1986:  Assemblée de Corse, au menu : la politique d’assistance …..Les élus nationalistes démontrent que, une fois de plus, les orientations ne répondent en rien aux vrais besoins du peuple corse mais servent uniquement à satisfaire l’appétit claniste !

Le 5 Janvier 1986:  Coups de feu contre le local d’Unità Naziunalista à Ghisunaccia .

Le 7 Janvier 1986:  La directrice du Ribombu, traduite pour la énième fois ,devant des tribunaux .Cette fois-ci à Toulouse, pour  » diffamation envers la Cour d’ Appel de Bastia  » et  » injure publique envers un fonctionnaire public « . Pasquale Verdi ne se rend pas à l’audience .

Le 7 Janvier 1986:  La convention Etat-Region sur la continuité territoriale est signée à Aiacciu entre le Maître et ses serviteurs.

Le 8 Janvier 1986:  Le tribunal de Toulouse condamne Pasquale Verdi à deux fois deux mois de prison ferme et deux fois 20 000 F d’ amende !

Le 8 Janvier 1986:  Le FLNC revendique un attentat et une tentative contre deux bars dans le cadre de sa campagne anti-drogue.

Le 8 Janvier 1986:  Paul Andreani ,qui avait été impliqué dans l’assassinat de Guidu Orsoni, est abattu à Aiacciu.

Le 9 Janvier 1986:  fermeture prévue du Foyer des Jeunes Travailleurs à Bastia par le Conseil Général. La politique sociale du clan préfère nourrir un clientèle que de penser aux jeunes  corses ….Les organisations nationalistes de jeunes soutiennent l’association.

Le 13 Janvier 1986:  Le FLNC revendique l’exécution des deux trafiquants de drogue.

Le 13 Janvier 1986:  Action commando du FLNC contre  » Meuble de ferme  » à Aiacciu. Une opération que les patriotes clandestins dédient à la mémoire de Stefanu Cardi martyr de la cause corse.

Le 13 Janvier 1986:  L’ UPC apporte son soutien à Pasquale Verdi après la double condamnation toulousaine.

Le 16 Janvier 1986:  Meeting de présentation des listes MCA / UPC pour la  » Corsica Suprana ». Max Simeoni et Léo Battesti conduisent la liste pour les régionales, Jo Sisti et Lucianu Alfonsi ,celle des  » législatives ».

Le 17 Janvier 1986:  Ghjambattista Rotily Forcioli et GhjuvanSantu Plazenzotti sont condamnés à des peines de prison par le tribunal d’ Aiacciu.

Le 19 Janvier 1986:  Henri Rossi , l’un des auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat de Guidu Orsoni, est arrêté en Suisse .La France parait avoir été contrainte d’agir après l’annonce faite par le FLNC que le truand avait été repéré aux USA sans pour autant être inquiété …..

Le 19 Janvier 1986:  Attentat contre le palais de  » justice  » d’Aiacciu.

Le 20 Janvier 1986:  Meeting de présentation des listes MCA /UPC pour la  » Corsica Suttana « . Petru Poggioli et Andria Fazi sont têtes de liste aux  » régionales « , Dumenicu Lucchini –  » Ribellu » –  et Antone Marchetti sont candidats aux  » Législatives « .

Le 20 Janvier 1986 :   Le STC organise un barrage filtrant à Mezzavia en soutien aux employés de la Société Ollandini.

Le 23 Janvier 1986:  L’APC organise avec succès une grève contre la suppression de postes au CES de Montesoru à Bastia.

Le 24 Janvier 1986:  Le SCA occupe la ferme expérimentale d’Altiani pour s’opposer à sa liquidation.

Le 25 Janvier 1986:  Meeting  MCA / UPC à Luri.

Le 25 Janvier 1986:  Réunion publique du MCA à Sarrola.

Le 26 Janvier 1986:  Meeting MCA à Cuttuli.

Le 28 Janvier 1986:  Le STC occupe l’inspection du Transport pour protester contre le licenciement de 5 employés de la Société Ollandini.

Le 28 Janvier 1986:  Élections aux commissions paritaires : le STC recueille 10 % des voix aux PTT.

Le 29 Janvier 1986:  La création d’une section du STC aux  » Chemins de Fer de la Corse  » est illégalement mise en cause par la direction des CFC.

Le 29 Janvier 1986:  Conférence de presse de l’ensemble des organisations membres de la coalition  » Unità Naziunalista  » . Les porte-parole réaffirment l’importance de la lutte institutionnelle dans la stratégie de libération nationale.

Le 31 Janvier 1986:  Les nationalistes débutent leur tournée électorale sur le sol français en organisant un meeting à Paris. Au programme ,une dizaine de réunions publiques.

Le 31 Janvier 1986:  Rinatu Coti obtient le prix littéraire de la  » Région de Corse  » pour  » Una spasimata « .

 

FEVRIER 1986

Le 1er Février 1986:  Procès de Ghjiseppu Luiggi Massoni . Le militant nationaliste fait une déclaration politique liminaire contre le système colonial. Il est expulsé par le tribunal. Le Parquet demande 4 années de détention.

Le 1er Février 1986:  Un millier de personnes assistent à une soirée organisée par la CGNC à Lupinu.

Le 2 Février 1986:  Attentat contre l’ Hôtel des impôts de Calvi.

Le 4 Février 1986:  Meeting MCA/UPC à Nice.

Le 5 Février 1986:  La  » Riscossa » annonce une campagne de sensibilisation sur la situation de Felice Tomasi détenu en préventive depuis 3 ans.

Le 5 Février 1986:  Soutien du STC aux travailleurs de l’ Office National des Forets.

Le 5 Février 1986:  Meeting MCA/UPC à Toulon.

LE 5 Février 1986:  Le SCI annonce qu’il organise une animation en langue corse pour les enfants de 3 à 10 ans à Bastia.

Le 6 Février 1986:  Opération commando du FLNC contre le centre informatique de la Trésorerie Générale d’ Aiacciu. Les dégâts sont considérables .

Le 7 Février 1986:  Ghjiseppu Luiggi Massoni condamné à 4 années d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis.

Le 7 Février 1986:  Meeting  MCA/UPC à Marseille.

Le 7 Février 1986:  Mitraillage contre une résidence secondaire à Lucciana.

Le 8 Février 1986:  Meeting MCA/UPC à Montpellier.

Le 8 Février 1986:  Attentat contre une pharmacie de Lumiu dans le cadre de la campagne anti- drogue du FLNC.

LE 12 Février 1986:  Attentat contre le  » Club Méditerranée  » de Santa Giulia.

Le 17 Février 1986:  Série d’ attentats contre des succursales de la Société Générale .

Le 18 Février 1986:  Dissolution de la SO.MI.VAC. Enfin une dissolution justifiée ! Mais la reconstitution de la ligue dissoute sous le vocable  » Offices  » n’apportera pas grand chose à la Corse …

Le 22 Février 1986:  Plus de 1 500 personnes participent au meeting MCA/UPC à Corti. Les deux mouvements dénoncent les pratiques clanistes et l’ensemble des choix politiques du pouvoir. La campagne nationaliste ,par son dynamisme et son occupation du terrain, tranche avec l’électoralisme des autres listes.

LE 26 Février 1986:  A Calvi, le personnel maritime bloque le cargo  » Ville de Corti  » dont ils exigent le maintien .Le STC dépose un préavis de grève.

Le 27 Février 1986:  Le FLNC revendique des attentats commis à Aix en Provence contre le Palais de Justice et le Commissariat .L’organisation politico-militaire précise que ces actions visent l’obtention du statut politique de détention .

Le 28 Février 1986:  5 attentats en Corsica Suprana contre des résidences secondaires et des véhicules

 

MARS 1986

Le 2 Mars 1986:  Le SCA poursuit l’occupation de la ferme d’ Altiani.

Le 2 Mars 1986:  Le conflit entre le personnel maritime et les compagnies de navigation s’étend : le Monte Rotondo est bloqué à Isula Rossa.

Le 3 Mars 1986:  Satisfaction pour le STC: dockers. Il obtient de la CMN que le  » Ville de Corte  » ne soit pas désarmé. Une nouvelle victoire pour le syndicat nationaliste.

Le 3 Mars 1986:  LE SCA met fin à l’occupation de la ferme d’ Altiani pour ne pas entraver les négociations.

Le 4 Mars 1986:  Attentat contre la SO.GE.CIM à Lumiu. C’est la troisième fois que cette société est visée par le FLNC.

Le 4 Mars 1986:  Attentat à Sant Ambroggiu.

Le 6 Mars 1986:  Conférence de presse MCA- UPC à Bastia. Léo Battesti et Max Simeoni mettent en garde contre d’éventuelles fraudes électorales ….On connaît la suite ….

Le 8 Mars 1986:  Le FLNC revendique l’ attentat du commissariat de Nice.

Le 8 Mars 1986:  Grande journée MCA – UPC à Bastia.

Le 13 Mars 1986:  Meeting MCA – UPC à Mezzavia.

Le 16 Mars  1986:  Élections : 14 000 voix nationalistes. La liste MCA – UPC obtient 6 élus à l’ Assemblée Régionale .

LE 17 Mars 1986:  La liste MCA – UPC dénonce la gigantesque fraude électorale de Bastia : substitution de 34 listes d’émargement pour camoufler plusieurs centaines de fausses procurations. Le MRG, le PS, les communistes dissidents sont les  » bénéficiaires  » de cette fraude. Une enquête judiciaire est ouverte. Il faudra bien faire semblant de rechercher les coupables … On connaît également la suite …

Le 20 Mars 1986:  Fraudes électorales :l’annulation des élections est envisagée.

Le 22 Mars 1986:  Fraudes électorales : Jean Zuccarelli déclare : »Nous ne voyons pas quel intérêt nous aurions eu à truquer quoi que ce soit !  » . Le maire de Bastia ,responsable du dépouillement, n’ a ,évidemment rien à voir dans cette affaire de fraude ….A -t ‘on jamais vu un chef de clan frauder en Corse ? !…..

LE 23 Mars 1986 :  Action commando du FLNC contre le complexe hôtelier  » Marina Viva  » à Portichju.

Le 25 Mars 1986:   Fraudes électorales :le préfet de Haute-Corse défère les élections régionales devant le Conseil d’Etat.

Le 25 Mars 1986:  2 mois de prison ferme et 2 millions d’ancien francs d’amende requis à Toulouse contre Me Marie-Hélène Mattei pour avoir estimé que les jugements de la Cour d’Appel de Bastia dans l’affaire de Balagna étaient dictés par le pouvoir politique.

Le 26 Mars 1986:  2 attentats à Aregnu et Furiani.

LE 27 Mars 1986:  La commission de contrôle conclut à l’existence d’une  » entreprise frauduleuse de grande envergure « .

Le 27 Mars 1986:  Félicia Sisti-Silvagnoli, porte-parole de A Riscossa ,passe en correctionnelle à Nice pour  » diffamation envers un magistrat « ( N’ Guyen ).

Le 27 Mars 1986:  Action commando du FLNC contre le centre de vacances d’Orcinu ( contre le tout-tourisme )

Le 29 Mars 1986: 13 attentats et 3 tentatives à Marseille,Aix et Nice.

 

AVRIL 1986

Le 2 Avril 1986:  François Garsi nouveau Commissaire de la République de la Région Corse. Le gouvernement semble avoir fait le choix d’une politique surréaliste pour la Corse. Pourquoi pas, après  tout …… L’ ancien Procureur Général est un personnage hors du commun qui laissera un souvenir impérissable dans nos mémoires. D’ailleurs ,depuis son éviction ,trop rapide à notre goût, l’hebdomadaire  » U Ribombu  » a sensiblement allégé sa chronique  » humour « ….Les nouveaux Préfets coloniaux sont moins drôles ,mais tout aussi  irresponsables ….

Le 4 Avril 1986:  Dans une conférence de presse le MCA et l’ UPC font le point sur les fraudes électorales en Corse. » Le caractère généralisé des fraudes est incontestable  » soulignent les porte-paroles nationalistes.

Le 12 Avril 1986:  Première assemblée générale ( « Cuncolta Naziunale « ) du S.C.A. à Francardu. Les syndicalistes adoptent plusieurs motions d’orientation générale. Ils décident ,à l’unanimité, de participer à la coalition  » Unità Naziunalista  » et mettent en place une structuration nationale.

Le 13 Avril 1986:  Le FLNC revendique les attentats du 21 Mars à Marseille, Aix, et Nice.

Le 16 Avril 1986:  Confirmation par la Cour d’ Appel de Bastia de la condamnation de G.B Rotily Forcioli : 4 mois avec sursis ,mise à l’épreuve durant 3 ans, 3 000 francs d’amende.

Le 16 Avril 1986:  Le STC dénonce les prétextes invoqués pour fermer l »usine de Corstyrène.

Le 17 Avril 1986:  Conflit social Corstyrène : le STC obtient la suspension des mesures de licenciement.

Le 17 Avril 1986 :  Villa détruite à Tominu par un commando du FLNC.

Le 22 Avril 1986:  Conflit Corstyrène : négociations STC-direction : accord sur trois points : indice de qualification ,prime de productivité,heures de nuit.

Le 22 Avril 1986:  Action commando du FLNC visant le camping de San Damianu.

Le 24 Avril 1986:  Conférence de presse MCA-UPC à Paris sur les fraudes électorales,les lenteurs de l’instruction y sont dénoncées. La presse française se désintéressera de ce dossier. Ce type de violence ne les attire pas.

Le 25 Avril 1986:  Désarmement du  » Ville de Corte  » : les syndicats dont le STC demandent l’arbitrage de l’ Office des Transports.

Le 26 Avril 1986:  2 attentats à Oletta.

 

MAI 1986

Le 1er Mai 1986:  Le STC organise des rassemblements dans toute l’ile. Le succès de ces manifestations témoignent de la vitalité du syndicat nationaliste.

Le 2 Mai 1986:  Passage du nuage radioactif de Tchernobyl. La cote orientale est particulièrement touchée. L’ administration coloniale s’ efforce de minimiser cette nouvelle affaire……

Le 6 Mai 1986:  Le tribunal correctionnel de Toulon annule la citation à comparaitre dressée à l’encontre de Me Marie-Hélène Mattei.

Le 8 Mai 1986:  Ricordu di Ponte Novu : forte affluence pour les cérémonies commémorant la mémoire de tous les martyrs de la cause corse. Ceux d’ hier ,et ceux d’aujourd’hui……

Le 9 Mai 1986:  Ouverture de la première foire de la Gravona.

Le 9 Mai 1986:  J.P Lafay poursuivi devant le tribunal de Bastia pour dénonciation calomnieuse.

Le 10 Mai 1986:  Deuxième assemblée générale du SCI à Aiacciu. En deux ans : 250 adhérents,plusieurs élus en commissions paritaires.

Le 13 Mai 1986:  Craignant pour sa vie, Henri Rossi, l’un des assassins de Guidu Orsoni, se fait représenter par son avocat devant la justice genevoise.

Le 14 Mai 1986:  Barrages SCA à Bastia, Aiacciu, Calvi pour obtenir davantage de moyens pour la prévention des incendies.

Le 14 Mai 1986:  Création d’une section STC à la clinique de Porti Vechju.

Le 15 Mai 1986:  Assemblée de Corse : les nationalistes dénoncent le schéma de formation des hommes qui renforce le système colonial et accroît la dépendance.

Le 15 Mai 1986:  Action commando contre un lotissement à Carghjese. Le propriétaire et un gendarme sont tués en tentant de désamorcer les charges. (deux personnes, dont le gendarme Patrick Giboulot, sont tuées au cours du plastiquage d’une villa à Cargèse par un commando d’une quinzaine d’hommes.)

Le 16 Mai: Suite à la catastrophe de Tchernobyl, une note rédigée lors d’une réunion de crise tenue au Ministère de l’Intérieur, relève, entre autres, la présence dans du lait de brebis en Corse, d’une contamination par l’iode de plus de 10 000 becquerels par litre (la réglementation européenne préconise de retirer de la consommation tout produit alimentaire contenant plus de 500 becquerels par litre ).

Le 16 Mai 1985:  Train Bastia – Aiacciu bloqué à Tattone par le STC. Action de sensibilisation sur les problèmes du réseau ferré et la fermeture des gares.

Le 18 Mai 1986:  Le SCA proteste après le refus de toute négociation par le préfet Garsi sur le problème de la lutte contre les incendies. Il est vrai que le nouveau préfet dit, haut et fort, que les incendiaires ,ce sont les nationalistes.

Le 21 Mai 1986:  Les élus MCA – UPC adressent un télégramme au ministère de la justice demandant la libération de Felice Tomasi.

Le 24 Mai 1986:  Le FLNC revendique l’attentat de Carghjese.

Le 26 Mai 1986:  Trois jeunes militants nationalistes en garde à vue : protestations de la CGNC et de la Riscossa contre leur inculpation.

Le 29 Mai 1986:  Attentat à Carghjese : 2 portraits -robots sont remis à la presse.

Le 29 Mai 1986:  Un des militants de la CGNC interpellé le 26 Mai est relâché.

Le 30 Mai 1986:   » No à a pulitica di u focu  » thème d’une journée d’action MCA -UPC avec une conférence de presse et une distribution massive de tracts dans toute la Corse.

Le 30 Mai 1986:  Toujours inculpés, les deux autres militants CGNC sont également libérés et mis sous contrôle judiciaire. La CGNC dénonce le montage policier.

Le 30 Mai 1986:  Pasquale Verdi à nouveau poursuivie pour diffamations envers un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions. Il s’agit ,en l’occurrence, de l’inoubliable Carrasco. Garsi – Carrasco ,un sacré tandem !
 

 

 

JUIN 1986

Le 2 Juin 1986:  1 mois après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ,des questions toujours sans réponses malgré la gravité de la contamination. Les autorités administratives françaises s’efforcent de calmer les esprits

Le 3 Juin 1986:  attentat à la marine de Davia.

Le 4 Juin 1986:  La famille nationaliste est en deuil après le décès de Lucianu Alfonsi, porte – parole de l’ UPC, rédacteur en chef d’Arriti « .Ce militant de toujours aura profondément marqué la lutte corse tant par son talent que par son dévouement constant.

Le 5 Juin 1986:  Le STC s’oppose au projet de déplacement de la gare de Calvi.

Le 10 Juin 1986:  Notre Directrice de publication (RIBOMBU) comparait devant la Cour d’ Appel de Toulouse pour diffamation.

Le 10 Juin 1986:  Une délégation MCA -UPC composée de Petru Poggioli, Léo Battesti et Max Simeoni est reçue au siège de la Ligue des Droits de l’ Homme à Paris .Les atteintes aux libertés en Corse sont à l’ordre du jour. Mais la Ligue prouvera ,par la suite, qu’une certaine raison d’ Etat prévaut ,aussi, en ce qui la concerne…….

Le 11 Juin 1986:  Strasbourg : Petru Poggioli et Max Simeoni tiennent une conférence de presse au parlement européen.

Le 12 Juin 1986:  Bordeaux : Léo Battesti ,dans une conférence de presse, dénonce l’acharnement de la justice française contre Felice Tomasi.

Le 13 Juin 1986:  Attentat contre la gendarmerie de Châtillon-sous-Bagneux dans les Hauts de Seine revendiqué par le FLNC.

Le 15 Juin 1986:  Le FLNC dynamite la direction départementale de l’équipement à Bastia. Les locaux sont entièrement détruits. Le F.L.N.C fait exploser l’immeuble de la direction départemental de l’équipement après avoir évacuer les gardiens et  leur fils de 10 ans.

Le 22 Juin 1986:  Troisième  » Cuncolta Naziunale  » du MCA à Bastia. Perspectives de lutte à l’ordre du jour. D’importants débats qui déboucheront également sur une nouvelle structuration du mouvement.

Le 24 Juin 1986:  Pour des raisons de sécurité, H. Rossi fait appel de le décision d’extradition prise par les autorités helvétiques.

Le 28 Juin 1986:  Assemblée générale du Sindicatu Corsu di i Cummercianti e di l’ Artisgiani à Corti.

Le 29 Juin 1986:  La Riscossa proteste contre le transfert aux Baumettes et la mise au secret de F. Santoni.

Le 29 Juin 1986:  Attentats à Aiacciu contre la DDE et trois commerces.

 

JUILLET 1986

Le 1er Juillet 1986:  Après Tchernobyl, des médecins de Balagne affirment que les limites ont  » été dépassées et le sont encore « .

Le 4 Juillet 1986:  Attentat contre la DDASS à Bastia .

Le 4 JUILLET 1986 : La Cave MARTINY est plastiqué pour la première fois.

Le 5 Juillet 1986:  Plusieurs milliers de personnes participent à une manifestation organisée par la  » Riscossa » à Aiacciu sur le thème du statut politique de détention et de la libération des prisonniers politiques corses.

Le 7 Juillet 1986:  Le STC entame une grève aux Chemins de Fer de la Corse demandant des améliorations dans les conditions de travail.

Le 8 Juillet 1986:  Le Conseil Constitutionnel annule les élections législatives en Haute Corse.

Le 9 Juillet 1986:  Tchernobyl : 17 médecins de Balagna posent à nouveau le problème de la contamination. L’administration ,pour sa part,continue à avancer qu’il n’y a  » aucun danger en Corse « .

Le 9 Juillet 1986:  Conflit CFC : après deux jours de grève ,la direction a cédé. Le STC obtient satisfaction .Le syndicat nationaliste obtient une importante victoire sur un terrain jadis réservé au  » train-train  » syndical de la CGT !……

Le 10 Juillet 1986:  Opération commando du FLNC contre le centre commercial du village de vacances Terra Bella à Porticciu.

Le 11 Juillet 1986:  3 attentats à Bastia .

Le 11 Juillet 1986:  Le Conseil d’ Etat prononce le sursis à exécution de la délibération de l’ Assemblée de Corse qui avait décidé le gel des équipements du Vazziu.

Le 13 Juillet 1986:  Création d’une section STC Super Bravo de Borgu-Rivincu.

Le 13 Juillet 1986:  2 attentats à Bastia et 1 à Calvi.

Le 15 Juillet 1986:  Mitraillage contre un village vacances allemand à Sant’Ambroggiu.

Le 17 Juillet 1986:  Le comité anti Vazziu dénonce  » les manoeuvres pour imposer le cable ICO « .

Le 18 Juillet 1986:  2 attentats à Aiacciu.

Le 24 Juillet 1986 :  4 nouveaux attentats à Aiacciu.

Le 30 Juillet 1986:  Conférence de presse des journalistes de FR 3 sur les plaintes qu’ils ont déposées contre François Léotard. Le  » comédien  » du Parti Républicain avait accusé ces travailleurs d’être  » à la solde de l’étranger  » dans les colonnes de l’hebdomadaire  » Le Point « . Nous profitons de l’occasion pour accuser ce même Léotard, corse d’origine, d’être à la solde de l’étranger colonialiste.

 

AOUT 1986

Le 3 Août 1986:  Racisme anti-corse de la Préfecture de Haute-Corse qui conteste les prénoms en langue corse des candidats nationalistes aux élections régionales .Le MCA et l’ UPC refusent de modifier leur liste. Et dire qu’il y a encore quelques marginaux qui s’acharnent à nier à la réalité coloniale de la Corse.

Le 6 Août 1986:  le tribunal administratif ,saisi après le refus préfectoral ,accepte la liste MCA – UPC.

Le 7 Août 1986:  4 attentats à Aiacciu et 1 à Bastia.

1985ghjurnate internaziunale mca copie

Le 8 Août 1986:  Ouverture des  » Ghjurnate di u Populu Corsu  » MCA -UPC à Corti.

ghjurnate internaziunale mca upc copie

Le 8 Août 1986:  Le STC dresse le bilan de ses actions à la SNCM.

Le 8 Août 1986:  Attentat contre le véhicule du secrétaire général de la préfecture à Bastia.

Le 10 Août 1986:  Succès des journées MCA-UPC à Corti. Lors du meeting de clôture ,les responsables des deux mouvements lancent un appel au renforcement de l’union.

Le 17 Août 1986:  Élections municipales à Pruprià. Malgré les pratiques clanistes ,les nationalistes ont largement conforté leur position.

Le 17 Août 1986:  Des milliers d’ hectares sont ravagés par le feu en Balagna,dans le Sartenais ,le Cortenais et à Porti Vechju.

Le 20 Août 1986:  Au cours d’une conférence de presse,le MCA et l’UPC ont réitéré leurs avertissements : selon des renseignements précis des fraudes massives sont en cours de préparation ,notamment à Bastia et à Isula Rossa.

Le 21 Août 1986:  7 attentats en Haute-Corse ( EDF,DDE,direction vétérinaire )

Le 24 Août 1986 : Législatives : Vers 13H00 des commandos détruisent les machines à voter dans 3 bureaux de votes à Bastia. La liste MCA/UPC, conduite par Antone Acquaviva, maintient ses positions. A signaler un fort taux d’abstention

Le 24 Août 1986  : Incidents lors du dépouillement des élections législatives à Bastia entre militants nationalistes et forces de l’ordre.

Le 24 Août 1986:  Nouvelle recrudescence des incendies en Haute-Corse.

Le 27 Août 1986:  La SAS cesse ses activités à Bastia. Ses employés sont licenciés.

Le 28 AOUT 1986:  SAS : conférence de presse : après l’annonce des licenciements ,les travailleurs ,soutenus par le STC largement majoritaire,proposent la création d’une nouvelle entreprise.

Le 30 Août 1986:  3 attentats et 1 tentative à Aiacciu.

Le 24 Août 1986 : Nouvelle recrudescence des incendies en Corse.

 

SEPTEMBRE 1986

Le 2 septembre 1986:  Les travailleurs de la SAS – avec l’appui des services techniques du STC, présentent un dossier commercial, financier et social pour la création d’une SCOP.

Le 3 Septembre 1986:  3 attentats et 1 tentative à Aiacciu contre une banque et deux magasins.

Le 5 Septembre 1986:  Procès de Ghjuvanni Geronimi et Roccu Marazzi devant le tribunal correctionnel d’ Aiacciu. Accusés d’attentats à l’explosif, ils seront condamnés à 4 ans ferme et 4 mois avec sursis.

Le 6 Septembre 1986:  3 attentats à Aiacciu.

Le 9 Septembre 1986:  Bastia: attentat contre l’inspection académique et contre le Commissariat du Sud de la ville .

Le 9 Septembre 1986:  1 attentat à Aiacciu.

Le 10 Septembre 1986:  Max Simeoni ,élu Président de la Commission  » AD hoc  » sur la fraude électorale.

Le 12 Septembre 1986:  Conférence de presse du Ribombu sur les 5 procès qui lui sont intentés : à savoir :
                                    Le 15 Septembre à Nice
                                    Le 23 Septembre à Aix
                                    Le25 Septembre :2 à Toulouse
                                    Le 26 Septembre à Bastia.Nous sommes successivement poursuivis pour  » propagation de fausses nouvelles  » ( affaire Orsoni )
 » diffamation envers Cour d’Appel  » (affaire Balagna )
« outrage à magistrat »( publication communiquée du FLNC « diffamation  » C’est tout pour le moment……..

Le 12 Septembre 1986:  10 attentats en Haute-Corse.

Le 15 Septembre 1986:  Le STC occupe les nouveaux locaux du Rectorat pour dénoncer la tractation scandaleuse qui a cédé l’ hospice Eugénie à l’ Education nationale.

Le 15 Septembre 1986:  Conférence de presse STC à Bastia pour faire le point sur le conflit SMC.

Le 15 Septembre 1986:  6 attentats à Aiacciu.

Le 17 Septembre 1986:  Occupation des locaux de L’UAP à Bastia par le STC pour exiger des négociations du contrat d’assurance de la SCOP transports de fonds.

Le 17 Septembre 1986:  Protestation de  » A Riscossa » contre l’interpellation de militants nationalistes dans la région bastiaise.

Le 19 Septembre 1986:  A Riscossa dénonce l’acharnement envers Marcu Papi, responsable du MCA de la section de Porti-Vechju.

Le 22 Septembre 1986:  Le STC appelle à manifester contre le bail Rectorat Centre hospitalier à Aiacciu.

Le 22 Septembre 1986:  Nouvelle importante victoire pour le STC dans le conflit de la SAS : après 1 mois de lutte ,les travailleurs licenciés ,avec le soutien du STC,ont imposé leur solution : une SCOP qui créera 10 emplois . « Bastia-Securità  » peut commencer ses activités.

Le 23 Septembre 1986:  La Directrice du Ribombu condamnée à 1 an de prison avec sursis par la Cour d’Appel d » Aix-en-Provence.

Le 24 Septembre 1986:  Le STC obtient l’annulation du bail Rectorat Hospice Eugénie.

Le 24 Septembre 1986:  3 attentats à Biguglia ( véhicules )

Le 24 Septembre 1986:  Une gendarmerie mitraillée à Olmiccia di Tallà.

Le 25 Septembre 1986:  Une vingtaine d’inculpations prononcées dans l’affaire des fraudes électorales de Bastia. Il faut bien faire semblant d’administrer la justice

Le 26 Septembre 1986:  Lors du Conseil d’ Administration de la SNCM, le STC propose que l’argent de la continuité territoriale ( 45 milliards et 800 millions de centimes )soit utilisé dans le sens du développement économique et l’intérêt de la Corse et des corses. D’autre part le syndicat nationaliste demande le transfert du siège social de la SNCM en Corse et le rapatriement des emplois sédentaires.

Le 26 Septembre 1986:  L’Assemblée de Corse se prononce à nouveau contre le câble Italie-Corse et pour les barrages hydro-électriques. Est-il besoin d’indiquer que le vote de nombreux conseillers est purement de circonstance. Ces mêmes conseillers voteront dans quelques mois ….pour le câble ! CO. !

Le 27 Septembre 1986:  14 attentats à Aiacciu contre les douanes,des banques et des villages vacances appartenant à des colons

Le 28 Septembre 1986:  Une vingtaine d’interpellations à Aiacciu après la nuit bleue du 27.

Le 28 Septembre 1986:  3 attentats à Aiacciu.

Le 29 Septembre 1986:  CERTI : Grève STC-FO et occupation des locaux contre le licenciement de 11 employés et les réductions de salaires.

Le 30 Septembre 1986:  Le STC occupe les locaux de la CFC pour la prise en compte de ses revendications ,à savoir,les conditions de travail et non fermeture de certaines gares.

Le 30 septembre 1986:  3 attentats à Bastia et 2 à Aiacciu.

 

 

OCTOBRE 1986

Le 1er Octobre 1986:  La Riscossa fait le point sur les dernières opérations répressives dans l’ile et fait état de nombreuses violations des libertés individuelles perpétrées par gendarmes et policiers.

Le 1er Octobre 1986:  Le SCCA proteste contre l’interpellation de son secrétaire général.

Le 1er Octobre 1986:  Conflit STC-CFC: après avoir obtenu satisfaction sur l’essentiel de ses revendications , la section STC des Chemins de Fer décide de lever l’occupation des locaux administratifs.

Le 1er Octobre 1986:  La Suisse accepte d’extrader Henri Rossi.

Le 2 Octobre 1986:  Colloque sur les médias de la communauté européenne en Sardaigne, 25 langues représentées dont la langue corse.

Le 2 Octobre 1986:  3 banques visées par le FLNC à Isula Rossa.

Le 3 Octobre 1986:  Conflit au CERTI : les travailleurs obtiennent satisfaction et suspendent leur action.

Le 3 Octobre 1986:  3 attentats à Ghisunaccia.

Le 4 Octobre 1986:  Succès de la journée  » Ribombu camperà  » à Bastia. Animation, débats culturels et politiques, et présentation du livre de P. Rossi  » Isula Sola ».
Le débat :  » la presse est-elle source de violence politique ?  » donnait un franc succès. Plusieurs centaines de personnes participent également à la soirée culturelle.

Le 4 Octobre 1986:  Affaire ORSONI : Henri Rossi est extradé et incarcéré à Aiacciu.

Le 7 Octobre :  Nouvel attentat contre l’ Inspection Académique de Haute-Corse.

Le 9 Octobre 1986:  Procès de Pasquale Verdi à Nice pour diffamation envers les juges N’Guyen et Pancrazi.

Le 10 Octobre 1986:  Réaction du MCA après l’interpellation d’un de ses militant dans une procédure relative à la destruction des machines à voter de bureaux de vote de Bastia . La procédure à l’égard des véritables responsables de la fraude de mars 86 ( suivez notre regard…) est, quant à elle , moins suivie par les autorités judiciaires.

Le 11 Octobre 1986:  Nuit bleue : 24 attentats ou tentatives principalement dirigés contre banques et commerces. F.L.N.C

Le 13 Octobre 1986:  Occupation d’un domaine à l’abandon à Ghisunaccia par le SCA , qui,par son action,repose le problème des terres.

Le 14 Octobre 1986:  Échec de la grève anti-nationaliste au lycée du Fangu à Bastia : à peine 20% de grévistes malgré les formidables pressions de l’administration et de professeurs nervis du système.

Le 15 Octobre 1986:  Conférence de presse à Bastia des sections STC des compagnies maritimes SNCM, CMN, et SOMECA. Le syndicat annonce une grève générale illimitée si les acquis sociaux des marins et les intérêts de la corse sont menacés.

Le 15 Octobre 1986:  L’ hebdomadaire Minute condamné pour diffamation à l’égard de la famille ORSONI.

Le 19 Octobre 1986:  3 attentats à Aiacciu.

Le 20 Octobre 1986:  L’ Inspection Académique Aiacciu est plastiquée à son tour , par le FLNC.

Le 21 Octobre 1986:  3 attentats à Bastia.

Le 23 Octobre 1986:  12 autres attentats en Haute-Corse.

Le 25 Octobre 1986:  6 attentats et 3 tentatives à Aiacciu.

 

NOVEMBRE 1986

Le 1er Novembre 1986:  Le Sindicatu Corsu di l’ Insignamentu dresse le bilan de la rentrée scolaire. Le problème de l’enseignement de la langue corse et la corsisation des emplois sont posés. La situation, loin d’évoluer, s’aggrave . Le Syndicat fait état de 325 demandes de retours d’enseignants corses exilés. D’autre part le SCI indique qu’il a obtenu 14 élus dans les lycées et collèges.

Le 6 Novembre 1986:  Attentat contre un bureau de police à Nice revendiqué par le FLNC .

Le 7 Novembre 1986:  Fraudes: des tracts anonymes reproduisant la  » Une  » de U Ribombu faisant état des fraudes à ville di Petrabugnu, sont diffusés à Bastia.On soupçonne des MRG exacerbés d’être les auteurs de cette opération anti-Baggioni. Règlement de compte entre ….fraudeurs !

Le 8 Novembre 1986:  XIII° Congrès du Syndicat des Avocats de France à Bastia :  les nationalistes organisent une opération de sensibilisation auprès des participants . Par ailleurs la Riscossa rencontre le Président du S.A.F pour lui exposer différents dossiers.

Le 9 Novembre 1986:  2 attentats à Bastia dont l’un dirigé contre le commissaire des Renseignements généraux.

Le 13 Novembre 1986:  Présentation de la liste FAC-SCCA :  » per un’ avvene di l’ artisgianatu  » pour les élections à la chambre des métiers. Le SCCA dénonce les listes électorales fantaisistes en Haute-Corse.

Le 15 Novembre 1986:  Le premier Salon du Livre Corse à Paris connait un vif succès.

Le 17 Novembre 1986:  Elections Chambres des Métiers : la liste SCCA réussit la percée en obtenant une moyenne de 22% sur le territoire national ! Des fraudes massives sont dénoncées tant en Corse-du-Sud qu’en Haute-Corse.

Le 17 Novembre 1986:  Assemblée générale de la Consulta di i Studienti Corsi.

Le 21 Novembre 1986:  Max Simeoni dénonce l’étouffement de l’affaire des fraudes électorales.

Le 22 Novembre 1986:  Ouverture d’un séminaire MCA-UPC à Galeria sur le thème  » Renforcer la stratégie d’union « ; Deux jours durant les principaux responsables des deux mouvements ont un débat de fond chaleureux et fraternel sur les thèmes principaux relatifs au combat nationaliste.

Le 25 Novembre 1986:  4 attentats à Bastia dirigés contre le commissariat de Lupinu et des officiers de police.

Le 26 novembre 1986:  Loi Devaquet : 2 journées de grève à l’ université et lycées à l’appel de la CSC.

Le 27 Novembre 1986:  Manifestation dans toute la Corse, étudiants et lycéens sont dans la rue derrière le drapeau à tête de Maure. La présence de la jeunesse nationaliste regroupée au sein du syndicat lycéen Décembre constitue une spécificité incontournable par rapport à l’ensemble du mouvement lycéen de cette fin d’année 86.

Le 27 Novembre 1986:  6 attentats à Aiacciu.

Le 28 Novembre 1986:  Un reportage télévisé à Corsica Sera relance le scandale de Castellucciu déjà dénoncé par U Ribombu. Ce genre de déballage de linge sale ne fera pas plaisir au clan . Des poursuites seront engagées.

Le 3O Novembre 1986 :  4 attentats à Bastia .

 

DÉCEMBRE 1986

Le 1er décembre 1986:  Condamnée en 1983, à 3 mois de prison avec sursis ,notre Directrice de publication est déchue de  ses droits civiques et rayée des listes électorales. La  » Justice  » française vient encore de s’exprimer…..

Le 3 Décembre 1986:  Journée d’action à Corti d’ Unità Naziunalista à l’appel de la CSC et de l’ ALC Thème du débat dans un amphithéâtre archi-plein :  » Quel avenir pour l’Università di Corti « .

Le 3 Décembre 1986:  La SCOP  » Bastia-Securità  » commence ses activités.

Le 4 Décembre 1986:  Nouvelles manifestations étudiants lycéens à Bastia, Aiacciu, Calvi, Porti Vechju.

Le 5 décembre 1986:  La grève se poursuit à l’Université et dans les lycées. Occupation des locaux de la Sécurité sociale à Bastia, de l’ inspection Académique à Aiacciu. Manifestation devant la préfecture à Bastia à l’initiative de la CSC.

Le 6 Décembre 1986:  Occupation du Scudu et du Kaliste à Aiacciu par le MCA et l’ UPC pour protester  » contre le vide culturel  » à Aiacciu.

Le 7 Décembre 1986:  Le Conseil d’ Administration de l’hôpital psychiatrique de Castellucciu porte plainte contre Danièle Jeammet ,journaliste à FR3 suite à son reportage télévisé.

Le 10 Décembre 1986:  Mouvement de grève des marins STC sur l’ensemble des navires des 3 compagnies qui ont le monopole des transports subventionnés par l’enveloppe de la continuité territoriale ( SNCM-CMN-SO.ME.CA ) condamnant le nouveau plan de refonte de la marine marchande.

Le 10 Décembre 1986:  Etudiants : manifestations silencieuses à Bastia,Aiacciu, Corti après l’assassinat par des policiers de Malik Oussékine.

Le 11 Décembre 1986:  Conférence de presse Riscossa à Bastia sur l’affaire Felice Tomasi qui sera jugée à Bordeaux. Des actions sont prévues : campagne d’affichage, barrages filtrants,rassemblements tous les mercredis devant le palais de justice, tables de presse, tractages.

Le 11 Décembre  1986:  Le MCA et l’ UPC demandent la mise en place d’ une commission d’enquête sur Castellucciu et apportent leur soutien aux journalistes de FR3 victimes de la pression du clan et, plus particulièrement, de José Rossi.

Le 12 Décembre 1986 :   » Natale per i Patriotti  » un millier de personnes à la soirée de soutien Riscossa à Bastia.

Le 13 Décembre 1986:  Grève des marins : La CGT poursuit la grève ,le STC ne s’y associe pas, rappelant sa position sur le problème de fond des transports.

Le 13 Décembre 1986 :  Le SCA dénonce les dangers d’ asphyxie de la Corse.

Le 15 Décembre 1986:   La CGT prolonge le blocus de 72 H. Le STC proteste contre le blocage de la Direction et prône la concertation.

Le 16 Décembre 1986:   La section syndicale STC de Castellucciu tient une conférence de presse et confirme ,par de nombreux témoignages ,les faits présentés sur les antennes de FR3 Corse.

Le 17 Décembre 1986:   2 attentats à Aiacciu.

Le 18 Décembre 1986:   Procès de G.F Bernardi :  4 ans de prison dont 1 avec sursis.

Le 19 Décembre 1986:   Actions du FLNC contre des enseignants anti-nationalistes.

Le 19 Décembre 1986:   Marins CGT: la grève est reconduite pour 72 H. D’autre part, le Secrétariat d’ État déroge au monopole de pavillon : il autorise la Corsica Ferries à établir des liaisons Toulon-Aiacciu.

Le 20 Décembre 1986:   La Corsica Ferries refuse de mettre en place cette rotation.

Le 20 Décembre 1986:   Assemblée de Corse : vote du budget 87. Les nationalistes dénoncent une fois de plus le  » gâteau  » partagé par le clan , le saupoudrage clientéliste et l’absence de plan global pour la Corse.

Le 20 Décembre 1986:   22 actions du FLNC dans la région bastiaise en riposte aux récentes condamnations de nationalistes. Attentat également à Aiacciu contre la caserne Battesti.

Le 21 Décembre 1986:   La propagande anti-nationaliste continue ( article du Journal du Dimanche sur la drogue. )

Le 26 Décembre 1986:   CES de A Gravo: le Comité intensifie son action de sensibilisation en faveur de l’implantation du collège.

Le 27 Décembre 1986:   Le FLNC revendique 3 actions à Marseille contre des banques ,dénoncé par U Ribombu

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1987 « GHJUVAN’BATTISTA, FRATELLU DI U FRONTE, SIMU FIERU D’AVE CUMBATTUTU A FIANCU A TE, MAI UN CI SCURDEREMU DI TE, MAI »

$
0
0

 « A TE LA CORSICA REGINA »

AfficheRechercheFLNC1987JANVIER 1987

Le 2 Janvier 1987:   Rentrée de la Cour d’ Appel de Bastia. Pour le Président Serny  » la loi s’abattra en toute matière et chaque fois qu’il le faudra à gauche, à droite, au centre et ailleurs « . Quel pince -sans-rire tout de même!

Le 2 janvier 1987 :  Marc Garguy l’un des représentants de la CFR est abattu.

Le 5 Janvier 1987:   Lors de la rentrée du Tribunal de Grande Instance d’ Aiacciu, les militants magistrats locaux font le même numéro qu’ à Bastia……

Le 7 Janvier 1987:   Conférence de presse du STC  » Bastia Securità  » dénonçant le refus de la préfecture de délivrer 3 ports d’armes, mettant ainsi en péril la nouvelle Scop.

Le 9 Janvier 1987:   Alain Orsoni, élu du MCA, et Jean Nicoli,  militant nationaliste ,sont interpellés à Aiacciu.

Le 11 Janvier 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 12 Janvier 1987:   Alain Orsoni est inculpé et transféré à Paris devant la Section spéciale, quant à Jean Nicoli, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis.

Le 12 Janvier 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 14 Janvier 1987:   A l’appel de A Riscossa, 400 personnes se réunissent devant le Palais de Justice de Bastia pour protester contre les atteintes aux droits de l’homme.

Le 14 Janvier 1987:   Provocation de la gendarmerie contre Léo Battesti. Le Secrétaire Général du MCA est  » braqué  » par un gendarme lors d’un affichage militant.

Le 14 Janvier 1987:   4 attentats et 2 tentatives à Bastia sur des fonctionnaires de police.

Le 15 Janvier 1987:   Conférence de presse des secrétaires généraux du MCA et de l’ UPC pour dénoncer la multiplication des provocations policières et l’intensification de la répression.

Le 15 Janvier 1987:   Bilan du FLNC pour 86: l’organisation clandestine revendique 497 attentats en Corse, 25 en France. En 85,il en revendiquait 383 en Corse, et 9 en France.

Le 16 Janvier 1987:   Annulation des élections régionales de Corsica Suprana.

Le 16 Janvier 1987:   Barrage filtrant de A Riscossa à Ghisunaccia.

Le 16 Janvier 1987:   3 nationalistes sont interpellés à Aiacciu.

Le 16 Janvier 1987:   Action commando du FLNCà l’ Isulella contre la villa d’un industriel français.

Le 17 Janvier 1987:   Manifestation à Aiacciu : 3000 personnes répondent à l’appel des organisations nationalistes.

Le 17 Janvier 1987:   Tentative de plasticage contre le local du MCA à Bastia. Le FLNC accusera deux policiers de Bastia d’être responsables de cette provocation qui intervient quelques jours avant la dissolution du mouvement nationaliste.

Le 18 Janvier 1987:   Suite aux interpellations d’ Aiacciu, M. Galleani inculpé et transféré à Paris.

Le 18 Janvier 1987:   6 attentats à Aiacciu.

Le 19 Janvier 1987:   1 attentat à Calvi.

Le 20 Janvier 1987:   Le MCA appelle les nationalistes à la vigilance après la tentative d’attentat visant son siège de Bastia.

Le 20 Janvier 1987:   2 attentats et 1 tentative à Bastia.

Le 20 Janvier 1987:   Le SCI appelle les Maîtres d’ Internat et les Surveillants d’ Externat à observer une journée de grève. Le mot d’ordre sera largement suivi.

Le 21 Janvier 1987:   Après le FLNC et la CCN, c’est au tour du MCA d’être dissous par le Conseil des Ministres. Les dissolutions succèdent aux dissolutions. Le problème corse demeure pourtant  » indissolvable « ….Le Mouvement corse pour l’autodétermination (MCA) est dissout en conseil des ministres (Décret du 22 janvier 1987 : – Mouvement corse pour l’autodétermination)

Le 21 Janvier 1987:   Les préfets Garsi et Hugues sont remplacés. Au suivant…..

Le 22 Janvier 1987:   Dernière conférence de presse du MCA dissous qui relève qu’une fois de plus aucune argumentation juridique sérieuse ne peut etre invoquée pour justifier cette mesure gouvernementale. Seul l’intérêt politique explique la décision du pouvoir.

Le 22 Janvier 1987:   Attentat à Bastia.

Le 23 Janvier 1987:   Tentative d’attentat à Aiacciu.

Le 23 Janvier 1987:   Plusieurs interpellations de nationalistes dans la région bastiaise. Ces militants et sympathisants sont placés en garde à vue.

Le 25 Janvier 1987:   Les nationalistes réunis à Corti appellent le peuple corse à répondre de façon unitaire à la politique répressive de l’ Etat français. Des  » cuncolte  » se tiendront dans les différentes régions de Corse. Elles regrouperont plusieurs centaines de nationalistes corses.

Le 25 Janvier 1987:   Action commando du FLNC à Calinzana contre une cave vinicole de colons pieds noirs. Les dégâts sont considérables.

Le 26 Janvier 1987:   Attentat à Aiacciu.

Le 26 Janvier 1987:   1 attentat à Corti et 1 tentative à Tattone

Le 27 Janvier 1987:   1 attentat à Prunelli, 1 à Aiacciu.

Le 27 Janvier 1987:   Transporteurs : Fin du blocus. Le STC, dans une conférence de presse appelle à une table ronde sur les transports.

Le 28 Janvier 1987:   Le Préfet Leblond est remplacé par Morin. Au suivant….

Le 29 Janvier 1987:   Le FLNC revendique les 2 actions commando de l’ Isulella et de Calinzana et dément l’appartenance de Galeani à son organisation.

Le 29 Janvier 1987:   Conférence de presse de A Riscossa qui appelle à la manifestation du samedi 31 janvier à Bastia.

Le 31 Janvier 1987:   Plusieurs milliers de personnes manifestent à Bastia à l’appel de A Riscossa .Les nationalistes démontrent ,une fois encore,qu’ils sont les seuls à pouvoir mobiliser de la sorte en Corse.

Le 31 Janvier 1987:   2 attentats et 1 tentative à Aiacciu.

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

FEVRIER 1987

Le 2 Février 1987:   A Riscossa remercie les milliers de personnes qui ont manifesté à Bastia.

Le 2 Février 1987:   Attentat à Porticciu.

Le 3 Février 1987:   Felice Tomasi et ses co-inculpés seront jugés par une Cour spéciale composée exclusivement de magistrats.

Le 3 Février 1987:   Attentat à Bastelicaccia.

Le 3 Février 1987:   Les pécheurs corses lancent plusieurs actions dans les ports.

Le 4 février 1987:   Conférence de presse du collectif d’avocats de A Riscossa sur l’affaire F. Tomasi.

Le 6 Février 1987:   2 attentats à Bastia.

Le 6 Février 1987:   Les employés de la Scop  » Bastia Securità  » qui manifestaient devant la préfecture, sont violemment chargés par les CRS. Le pouvoir répond par la brutalité aux aspirations des travailleurs ….

Le 7 Février 1987:   Après les super préfets, c’est un super flic Morin qui est nommé en Corse. Le nouveau Broussard prétend ,dès son arrivée, être du genre discret. Il le prouvera tout au long de ses multiples conférences de presse et de ses incessantes violations du secret de l’instruction.

Le 7 Février 1987:   Communiqué du SCI contre le projet Monory : barrages filtrants des enseignants à Ghisunaccia et Porti Vechju.  » Opération escargot  » organisée par le STC pour protester contre l’attitude de la préfecture envers les employés de Bastia Securità.

Le 10 Février 1987:   2 attentats à Bastia .

Le 11 Février 1987:   Le conseil syndical du SCI prend position sur différents problèmes de l’enseignement.

Le 11 Février 1987:   Pour toute réponse à la demande d’obtention de 6 ports d’armes supplémentaires faite par Bastia Securità, le préfet envoie ,de nouveau, ses CRS, Un militant du STC est blessé et hospitalisé.

Le 12 Février 1987:   3 attentats et 1 tentative à Aiacciu.

Le 12 Février 1987:   1 attentat à Linguizzetta.

Le 12 Février 1987:   1 attentat, 2 tentatives à Bastia.

Le 12 Février 1987:   Conférence de presse du STC sur le conflit de Bastia Securità.

Le 15 Février 1987:   2 attentats à Vicu.

Le 16 Février 1987:   Bastia : la section STC des chemins de fer entre en grève pour protester contre la dégradation générale des conditions de travail et la fermeture de gare.

Le 16 Février 1987:   Bastia Securità également en grève. La Scop organise des tables rondes avec les banques et les autres sociétés de transport de fonds.

Le 18 Février 1987 :   Alain Orsoni remis en liberté par la Chambre d’ Accusation de Paris.

Le 18 Février 1987 :   1 attentat à Cardu,1 tentative à Biguglia.

Le 18 Février 1987 :   Serge Costa, connu pour ses idées anti-nationalistes est abattu à Aiacciu.

Le 18 Février 1987:   Chasse aux sorcières dans les média corses : Sampieru Sanguinetti, rédacteur en chef de FR 3 Corse est limogé. La grande purge commence sous la férule de Pasqua, de Rocca Serra et de Giaccobi.

Le 19 Février 1987:   Action du SCA à Aleria contre la politique de l’ Office Hydrolique .

Le 19 Février 1987:   Tentative d’attentat à Aiacciu.

Le 19 Février 1987:   Le STC , l’ ex MCA et l’ UPC s’insurgent contre le licenciement de Sampieru Sanguinetti.

Le 19 Février 1987:   Meeting de présentation de la liste  » Per un avvene corsu  » à Bastia.

Le 19 Février 1987:   Répression contre les travailleurs corses : la préfecture répond une nouvelle fois par un non irresponsable et provocateur aux propositions de la Scop Bastia Securità.

Le 20 Février 1987:   Reprise du trafic aux Chemins de Fer de la Corse : le STC obtient gain de cause dans le conflit qui l’opposait à la Direction. Le syndicat nationaliste marque un point précieux sur un terrain jadis chasse gardée de la CGT.

Le 22 Février 1987:   Tentative d’attentat à Bastia

Le 24 Février 1987:   8 ans de prison requis contre Marc Papi. Le responsable MCA de la région de Porti-Vechju était , depuis fort longtemps, dans le collimateur du pouvoir. Tous les prétextes étaient bons pour l’éliminer.

Le 24 Février 1987:   Plusieurs centaines de personnes à Aiacciu et Bastia pour soutenir Sampieru Sanguinetti.

Le 24 Février 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 25 Février 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 25 février 1987, le tribunal de grande instance de Paris condamne Alain Orsoni et Leonelli à verser 80 000 francs au gendarme Perrin et 50 000 francs à son collègue Christian Tournay.(Affaire du mitraillage du 14 Mai 1980).

Le 26 Février 1987:   Un commando incendie une maison à San Petru di Venacu.

Le 27 Février 1987:   Marcu Papi condamné à 6 ans de prison. Le militant nationaliste est condamné pour des raisons uniquement politiques.

Le 27 Février 1987:   U Ribombu condamné à 10 millions de centimes d’amende. Une surenchère dans l’acharnement judiciaire contre notre hebdomadaire.

Le 27 Février 1987:   Le SCA appelle, dans un communiqué, à un rassemblement le 3 mars devant le siège de l’ ODARC.

Le 28 Février 1987:   1 attentat à Furiani, 1 à Corti.

Le 28 Février 1987:   3 fourgons de gendarmerie incendiés à Aiacciu.

Le 28 février 1987 : Un commando du F.L.N.C rase l’Hôtel des impôts de BASTIA, les dégâts sont évalués à plusieurs milliards de centime et il y a 4 blessés. D’autres attentats sont commis à FURIANI (1), CORTI (1) et 3 fourgons de gendarmerie sont incendiés à Février

MARS 1987

Le 3 Mars 1987:   1 attentat à Corti, 1 à Sartè.

Le 3 Mars 1987:   Pour protester contre le limogeage de Sampiero Sanguinetti, le personnel de FR 3 se met en grève.

Le 3 Mars 1987:   O.D.A.R.C. : le nouveau président M. Valentini élu à la majorité relative. Le SCA dénonce les pratiques clanistes qui ont marqué cette élection (office agricole)

Le 4 Mars 1987:   Série d’attentats à Porti-Vechju. Les forces répressives font une rafle dans les milieux nationalistes en procédant à 23 interpellations.

Le 4 Mars 1987:   1 attentat à Corti.

Le 4 Mars 1987:   Conférence de presse du député européen Willy Kujpers sur les libertés en Corse. Le député dénonce les violations aux droits de l’homme perpétrées par l’ Etat français et précise qu’il déposera une question écrite sur le problème corse à l’ Assemblée Européenne.

Le 6 Mars 1987:   Attentat à Centuri.

Le 8 Mars 1987:   4 attentats à Calvi.

Le 8 Mars 1987:   La CSC dénonce la situation préoccupante de la filière d’Etudes Corses.

Le 8 Mars 1987:   1 attentat à Corti.

Le 11 Mars 1987:   Vaste opération policière sur l’ hôtel San Bastianu à Tiuccia. Une centaine de gendarmes , des hélicoptères, des vedettes… pour marquer l’opinion publique et asséner la thèse d’un contrôle du FLNC sur cet hôtel. Une intoxication de plus…

Le 13 Mars 1987:   2 attentats à l’ Isula Rossa.

Le 13 Mars 1987:   Le STC réagit après la descente policière sur l’ hôtel San Bastianu : pour le syndicat ,la fermeture était orchestrée pour faire porter aux nationalistes la responsabilité de 15 ans de gestion inconséquente.

Le 13 Mars 1987:   Opération commando contre la ferme Guillon à Ghisunaccia.

Le 14 Mars 1987:   Plusieurs interpellations et perquisitions musclées dans le Fium Orbu : 3 militants nationalistes sont gardés à vue.

Le 21 Mars 1987 : Interpellation par la police Urbaine de Paris de Ghjuvan’Andria Mozziconacci. Son ami arrive à prendre la fuite. Garde a vue musclée pour ce jeune corse, puis incarcération à la prison de la Santé.

Le 21 Mars 1987 : Nuit bleue sur toute la Corse, le F.L.N.C organise 106 actions sur l’ensemble du territoire national. Une démonstration de force d’une rare ampleur.

AVRIL 1987

Le 24 AVRIL 1987 : GUSTAVE GRAZIANI reçoit une lettre en provenance d’ILE ROUSSE, dans laquelle il est reproché à son fils, JOSEPH GRAZIANI de s‘en prendre aux maghrébins et d’avoir attaqué un commerçant de la ville en compagnie de son ami SAVELLI DOMINIQUE. Cette lettre signée du F.L.N.C apparaît comme un faux. GUSTAVE GRAZIANI a déjà eu deux de ces engins plastiqués en AVRIL 1982.

MAI 1987

Le 7 mai 1987 : Ghjuvan’Andria Mozziconacci, interpellé le 21 avril dernier à Paris, relate dans une lettre datée du 7 mai 1987, la garde à vue musclée dont il a été la cible.

Le 19 MAI 1987 : Vaste opération de répression à AIACCIU et dans le CRUZZINI. Une trentaine de militants ou sympathisants nationalistes sont interpellés.

Le 20 MAI 1987 : Conflit des dockers en BALAGNA : Le S.T.C réussit une fois de plus à arracher une victoire en imposant le principe de la mensualisation des salaires.

Le 20 Mai 1987 : Rafles d’AIACCIU, A RISCOSSA organise un rassemblement toute la nuit devant le commissariat d’AIACCIU.

Le 21 Mai 1987 : Les nationalistes interpellés sont toujours gardés à vue.

Le 22 Mai 1987 : Attentat à LUMIU. A RISCOSSA proteste contre les méthodes du préfet MORIN qui, avant même le début de la garde à vue, avait publié un communiqué de presse faisant état de l’identité complète de certaines des personnes interpellées. C’est-à-dire toutes celles qui, à l’issue de la garde à vue seront inculpées ! Les élus nationalistes s’insurgent contre la campagne calomnieuse à leur encontre, menée par la P.J. lors d’interrogatoire.

Le 23 MAI 1987 : 11 des 34 nationalistes interpellés à AIACCIU sont inculpés et déportés par avion spécial aux BAUMETTES.

Le 23 Mai 1987 : Les gendarmeries de CAVRU et de PERI sont mitraillées : suite à ces mitraillages le Colonel SPILLMAN donne l’ordre à ses troupes de riposter.

JUIN 1987

Le 5 Juin 1987 :  Décret du 5 juin 1987 / Dissolution de A RISCOSSA

Le 6 Juin: A Bastia, décès de TINTIN PASQUALINI, chansonnier, humoriste et écrivain.

Le 17 JUIN 1987 : Assassinat du Dr LAFAY, président de l’association pour la défense des victimes du terrorisme, alors qu’il sortait d’un  » cunfronti  » sur la violence, le Dr SIMEONI lui promulgue les premiers soins. Attentat non revendiqué. Les élus nationalistes dénoncent cette provocation dont certains vont se servir pour légitimer les représailles contre les nationalistes.

Le 17 JUIN 1987 : Confirmation, en appel, des condamnations à l’encontre de DANIEL PAOLI et GHJUVAN’FRANCESCU BERNARDI.

Le 25 JUIN 1987 : Arrestation à FIGARELLU de CARLU PIERI, militant nationaliste recherché depuis son évasion en 1983. Déportation de Carlu Pieri

Le 28 juin 1987 : Naissance de A Cuncolta naziunalista

AOUT 1987

1987ghjurnate d'unità

Le 4 AOUT 1987 : LUCCIANA, un fourgon de garde mobile est mitraillé, un gendarme est tué et trois autres sont blessés. Le gendarme AZNAR trouve la mort.

Le 5 AOUT 1987 : Le F.L.N.C revendique l’attentat d la MARANA. Dans son communiqué, l’organisation met en garde les exécutants et responsables des brimades dont font l’objet les détenus politiques Corses. Dernièrement aux BAUMETTES, certains ont été grièvement blessés après avoir été passés à tabac. Le F.L.N.C affirme qu’elle ne laissera jamais de tels actes impunis.

Le 7 AOUT 1987 : 10 interpellations dans le milieu nationaliste Bastiais, à la suite de l’attentat du 4 AOUT..

OCTOBRE 1987

17 octobre 1987 : Le FLNC revendique l’assassinat à Ajaccio, en janvier 1986, de deux Tunisiens présentés comme étant des trafiquants de drogue.

NOVEMBRE 1987

DOSSIER GHJAMBATTI ACQUAVIVA

Dans la nuit du 15 novembre au 16 novembre 1987 : GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA, militant du F.L.N.C, est assassiné lors d’une action du F.L.N.C Recherché depuis JANVIER 1984, il est abattu par le COLON ROUSSEL au cours d’une opération commando.

GhjambattistaAcquaviva

Le 16 NOVEMBRE 1987 : GHJUVAN’MARTINU VERDI est déporté et incarcéré à PARIS. Une fois de plus un responsable nationaliste est victime d’une machination orchestrée par les gendarmes.

Le 17 NOVEMBRE 1987 : Les organisations nationalistes rendent hommage à GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA et appellent tous les Corses à se rendre à ses obsèques.

AcquavivaGhjuvanBatti

Le 17 Novembre 1987 : Le F.L.N.C, dans un communiqué, précise que GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA a été abattu par ROUSSEL alors qu’il participait à une action commando. Le F.L.N.C met ainsi un terme à la manœuvre d’intoxication lancée par la gendarmerie tentant de faire croire à l’opinion publique du GHJUVA BATTISTA ACQUAVIVA avait agi seul et qu’il serait mort accidentellement au cours du bagarre avec le colon ROUSSEL.

Le 17 NOVEMBRE 1987 : Attentat à CORTI.

Le 18 NOVEMBRE 1987 : Plusieurs milliers de personnes se recueillent devant la dépouille de GHJUVAN’BATTI lors de ses obsèques à ISULA ROSSA. Le F.L.N.C rend hommage à son militant en tirant des salves d’honneur à la sortie de la messe et ce malgré l’imposant déploiement des forces de répression. La Préfecture donnera l’ordre à F.R.3 de ne pas diffuser les images. La Direction de F.R.3 obéira.

 » GHJUVAN’BATTISTA, FRATELLU DI U FRONTE, SIMU FIERU D’AVE CUMBATTUTU A FIANCU A TE, MAI UN CI SCURDEREMU DI TE, MAI. « 

U F.L.N.C

Le 24 NOVEMBRE 1987 : Un important réseaux du F.L.N.C est démantelé, huit militants sont arrêtés dont FRANCOIS CASASOPRANA. En tout 25 nationalistes sont interpellés à AIACCIU dont plusieurs femmes et enfants.

DECEMBRE 1987

acquaviva dossier01

Le Samedi 19 décembre 1987 : il était 10H15, lorsqu’une forte explosion ébranlait le hameau de Querciolo, commune de Sorbo Occagnano. Une explosion qui s’était produite du coté de la route de la mer. En fait une charge évalué à 2 ou 3 kilos venait de faire son œuvre. Déposée ou même jetée, contre la porte d’entrée principale de la maison de M Ferdinand Roussel, elle n’a occasionnée que peu de dégâts. Roussel avait quitté sa maison quelques jours après l’assassinat du jeune militant. Depuis celle ci était gardé jour et nuit par la gendarmerie.

acquaviva dossier03

#Corse Lors de la manifestation, Ghjuventù Paolina a manifester son opinion sur le #Padduc

$
0
0

La Ghjuventù Paolina était présente hier à la manifestation qui s’est tenue à Ajaccio et dont le mot d’ordre était « Per una soluzione pulitica ». Tout en voulant témoigner son attachement aux valeurs qu’elle partage avec d’autres mouvements nationalistes (amnistie pour les prisonniers, co-officialité…), elle a tenu aussi à manifester son opinion concernant le PADDUC, que le syndicat ne saurait cautionner en l’état.

En effet, ce document qui est actuellement à l’enquête public, met gravement en danger les terres agricoles à fortes potentialités et les espaces remarquables, et pourra rendre constructible la bande des 100 mètres (entre autres griefs). Au cœur de l’actualité et engageant l’avenir de la Corse pour 20 ans, il apparaissait donc crucial d’en faire état lors de cette manifestation qui se voulait ouverte à tous et porteuse d’une solution politique globale.

GhjuventuPaolinaUniversitaCorsicaCorse

Or, à peine la banderole était-elle hissée, que des organisateurs ont intimé au groupe de replier celle-ci. Prétextant d’abord qu’il y avait trop de bannières, ils ont ensuite proposé de la maintenir mais en soustrayant la mention « PADDUC ». Pour terminer, face à ces demandes pressantes, la GP, ne voulant pas porter préjudice à des revendications par ailleurs légitimes, n’a eu d’autre choix que de retirer la banderole.

O ghjente, lors de cette belle manifestation œcuménique, le mot PADDUC était tabou.

Pourtant, le débat est urgent et devra avoir lieu, car qu’est ce que la langue, l’héritage, l’identité, sans un territoire pour les incarner et les faire vivre ?

GHJUVENTU PAOLINA

#corse StoriaCorsa 1988 « Motion Peuple Corse déposée par A Cuncolta à l’Assemblée »

$
0
0

1988 une nouvelle loi d’amnistie en préparation

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.  En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

36151988

U RIBOMBU utilise les nouvelles technologies 

FEVRIER 1988

Le 21 FEVRIER 1988 : La cave MARTINEZ à GHISUNACCIA est plastiqué pour la seconde fois. Pas de revendication.

FEVRIER 1988 : Un commando du F.L.N.C assassine un gendarme en faction devant la caserne BATTESTI d’AIACCIU… le gendarme Stéphane Chariot trouve la mort dans la fusillade de la caserne Battesti à Ajaccio

AVRIL 1988

Le 22 AVRIL 1988 : Attentat à la voiture piégée vers 22h30, première du genre en Corse visant des personnes, au carrefour de l’aéroport (R.N. 197 et Départementale). Une voiture bourrée d’explosif garée sur le bas cotés a sauté au moment ou une estafette de la Gendarmerie parvenait à sa hauteur. L’explosion a été déclenchée a distance par des hommes à moto qui venait de doubler le TRAFIC des forces de répression : Cinq gendarmes sont blessés dont un grièvement, le F.L.N.C revendiquera l’attentat quelques jours plus tard (Attentat suite a une vague d’interpellation).

MAI 1988

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.

En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

JUIN 1988

18 juin 1988 : Assassinat de Paul Prudenti à Calvi

OCTOBRE 1988

KyrnUnPeupleCorseUnStatut1991

Le 13 OCTOBRE 1988 : L’Assemblée Corse adopte à une large majorité, une motion déposée par le groupe nationaliste A CUNCOLTA NAZIUNALISTA proposant notamment une définition du PEUPLE CORSE et l’établissement d’un projet cohérent de développement économique, social et culturel de L’île.

DECEMBRE 1988

Le 25 DECEMBRE 1988 : BATTI ISTRIA, militant CUNCOLTA tue un homme dans un bar, et prend le Maquis.

une storiaCorsaUnitanaziunale

Viewing all 10438 articles
Browse latest View live