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#Corse @Inseme_Corsica « u 27 di gunghju in Prunelli per dì nò à u razzisimu , è iè à a tulerenza »

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Inseme per a Corsica appelle la société corse dans son ensemble à renouer avec ses valeurs essentielles qui sont les fondements de tout un peuple et à rejeter toutes exclusions d’où qu’elles viennent.

Ces valeurs basées sur le respect scrupuleux de la personne humaine doivent nous permettre de construire une société démocratique intelligente, riche de son histoire, de son identité, de sa terre et de sa langue et ouverte sur le monde.

insemenouveaulogo

L’obscurantisme, la peur et le rejet de l’autre n’ont pas leur place sur notre terre de Corse.

La reconnaissance de notre langue, sa défense et son usage sont inscrits dans le respect des autres et des droits linguistiques de chacun.

Inseme per a Corsica s’est toujours prononcé pour une société bilingue qui place l’action culturelle et linguistique au cœur de l’action politique.

La compétence bilingue étant un atout pour l’ouverture au plurilinguisme, bien précieux pour les jeunes générations.

Dans l’espoir de bâtir une alternative crédible nous devons répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain par un projet émancipateur qui s’appuie sur des idéaux humanistes, dont la laïcité doit être l’un des piliers et réactualiser les règles du « vivre –ensemble ».

En conséquence, dans un souci de dialogue et d’apaisement, nous invitons chacun à la prise de conscience des solidarités nécessaires à instaurer entre tous les individus du peuple corse, véritable communauté de destin.

Ritruvemuci tutti u 27 di ghjunghju in Prunelli per dì nò à u razzisimu , è iè à a tulerenza !

UN POPULU UNITU DA NUNDA HE INTIMURITU !


#corse #Archives Intervention du FLNC UC lors de NATALE PER I PATRIOTTI en 2011

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En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

l’article d’origine sur corsicainfurmazione.org

Dans une publication clandestine intitulée « Ribellu, a voce di u fronte » qui circule sous le manteau, le FLNC (Front de Libération Nationale de la Corse) livre « son analyse » compte tenue de la « gravité de la situation actuelle » de la Corse. L’organisation émet notamment une série de propositions reprenant la thématique « de la lutte pour la libération nationale ». Elle rend une nouvelle fois un hommage appuyé à son militant Filippu Paoli, assassiné fin juin 2011. (corsematin.com)

Unità Naziunale : Un commando d’une douzaine de membres du FLNC ont surgit sous le chapiteau lors de la soirée NATALE PER I PATRIOTTI organisée par l’Associu Sulidarità. Trois militants armés et cagoulés sont directement montés sur scène coupant la prestation du groupe VOCE SPERENZA, un des membres du commando a lu un texte, puis avant de partir les membres cagoulés du FLNC ont distribué le journal U RIBELLU, journal du FLNC depuis sa création. Le concert a repris son cours aussitôt après . Laissant perplexe une grande partie du public…

Cette intervention de 2011, rejoint une ligne directrice du FLNC UC (celle d’une initiative historique, l’abandon de la lutte armée, et une solution politique), confirmée dans un communiqué de décembre 2012 et mis en pratique ce mercredi 25 juin 2014.  (Une ligne poiltique annoncée en partie en 207 par le FLNC sous le chapiteau des Ghjurnate). Voici la vidéo avec ses sous-titres.

En 2012 lors de la revendication des actions clandestines.


#Corse Intervention publique du FLNC UC lors de… par AntMong_Franc

 

#Corse #StoriaCorsa « Piqûre de rappel historique à Mr Georges de la CFR »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

8 avril 2013 : Ce matin sur RCFM, un ancien député-sénateur de « Gôche » nouveau responsable de la CFR pour quelques années encore, s’est arrogé le droit de s’en prendre à de jeunes patriotes, de refaire l’histoire depuis Paoli, et l’histoire récente en oubliant trois moments importants :

Le premier est que la Corse était indépendante sous Paoli, et qu’elle n’est devenue française que par la force des armes, par la répression, le sang et la soumission qu’elle n’aura visiblement jamais réussie à faire sur notre terre.

La seconde est que l’Università di Corsica a été crée sous Paoli, fermée par la France, et interdite d’ouverture par celle ci pendant des générations avant que les patriotes ne poussent la France, par la force à la ré-ouvrir, pendant que ces amis  menaient une politique armée contre l’ouverture et pendant les années de fonctionnement.

Et la dernière chose, si les « habitants de corse sont content d’être français »  c’est parce que la france depuis deux siècles et demi n’a de cesse de remplacer les corses par des néo arrivants et qu’ils sont majoritaires sur notre terre.

Ces jeunes ont occupé un peu la préfecture, pour deux raisons, la langue Corse et l’arrêté Miot : 

« La Corse s’est vue attribuer, tout au long de son histoire, un certain nombre de régimes fiscaux dérogatoires ou spécifiques destinés pour la plupart à compenser les handicaps liés à l’insularité. »

etat colonCette introduction pourrait laisser croire que le seul fait géographique explique les handicaps multiples que connait la Corse en 2012, mais l’histoire peut aussi enseigner que la Corse n’a pas toujours eu besoin de dérogations, mais que les tenants des différents gouvernements ont fait d’une corse indépendante à tous les niveaux, une corse dépendante.

La culture d’un territoire se comprend par son histoire, récente et surtout ancienne.

En 2012, l’arrêté Miot est censuré par 9 « sages » dont la plupart ont un compte à régler avec la Corse et les Corses, et ce besoin de faire de la Corse un exemple Républicain tombe à propos dans une conjoncture « anti-corse ». En supprimant cette dérogation à la Corse et aux corses, les « sages » expliquent « le principe d’égalité’, principe qui devrait donc s’appliquer à toutes les régions de France par souci d’égalité Républicaine, mais il n’en sera rien pour les autres régions, soyez en sur.

L’histoire, loin de celle expliquée par ceux qui l’écrivent, les vainqueurs d’un conflit, nous enseigne que depuis plus de 243 ans, la France, ses différents gouvernants, ont fait de la Corse ce qu’elle est aujourd’hui. Une nation ruinée.

Bref, nous avons besoin d’un rappel historique sans prétention :

L’île a de tous temps occupé une position stratégique au sein de l’espace géopolitique méditerranéen. Une fois que l’on a dit cela, tout est dit.

La Corse est indépendante pendant 14 années

Paoli-Napoleon-Corsica-liberaL’histoire de la Corse est celle d’une île devenue française par le sang en 1769 et qui a souvent été l’objet d’enjeux stratégiques et d’influences externes, tout en conservant un fort particularisme, dû à son relatif isolement insulaire.

Elle est « indépendante » sous Pasquale Paoli de 1755 à 1769. Cette Corse indépendante frappe monnaie, possède une constitution démocratique (qui sera reprise plus tard par la France et par les Etats Unis), le Gouvernement est élu, une Université est crée, la fin de la Vendetta est mise en place, le peuple juif a le droit de travailler et l’indépendance permet un développement économique et industriel de la Corse malgré une terre occupée par les troupes génoises dans quelques points forts de l’île. Et bien d’autres choses encore…

Cette indépendance prend fin en 1769, date à laquelle les armées de Paoli sont défaites par la France et ses mercenaires à Ponte Novu. Mais la résistance de cette petite nation, qui a inspiré Jean Jacques Rousseau, est vivement réprimée dans le sang pendant des années, bien après Ponte Novu, par les armées d’occupation qui n’hésitent pas à brûler des villages entier, et à tuer ses habitants, femmes, enfants et vieillard.

L’industrialisation et l’économie en corse continue de se développer depuis l’indépendance malgré la répression et les luttes de clans. Plusieurs compagnies maritimes régionale en corse, usines de savon, de tabac, développement agricole de qualité et viticole, pêche, exportation, etc.…

Sous le régime de Napoléon Bonaparte, qui continue de s’en prendre aux paolistes par une répression sanglante, se met en place l’arrêté Miot en 1801, un projet urbain pour sa ville de naissance, Ajaccio, au détriment du reste de la Corse.

« LA CORSE PEUT REDEVENIR INDEPENDANTE ECONOMIQUEMENT »

Mais il va être appliqué en corse les fameuses lois douanières de 1811 à 1912, afin d’empêcher toutes velléités de demande d’indépendance, surtaxe produits fabriqués en corse, surtaxe produits exportés, détaxes sur les  produits venant de France continentale. 

PUIS 

Fermeture des ports / compagnies maritimes et interdiction de commercer avec les autres pays voisins

CE QUI ENTRAINE : 

Les extractions minière crée sous Paoli sont abandonnées ; savonnerie Bastia filature à Ajaccio en faillite ; les hauts fourneaux de Toga ferment ; le lait corse est racheté pour une bouchée de pain par la société Roquefort et envoyé en France pour fabriquer des fromages. L’agriculture en berne, la moitie des terres exploitées sont arrêtés ; l’artisanat identitaire mis a mort par l’introduction massive de produits français moins chers.

UN A UN LES SECTEURS SE MEURENT :

PECHE,

OLEICULTURE

MOUT CONCENTRE

CEDRAT

TANNERIES

VERRERIES

BRIQUETERIES

MINOTERIES

EXPLOITATIONS FORESTIERES

DISTILLERIES

SALINES (EXPLOITATION DU SEL)

ACIDE GALLIQUE

VIGNOBLES 

L’économie s’effondre, les salaires suivent,  ce qui entraîne la première spéculation foncière et la dépossession de la terre ruinée : la Corse cède ses capitaux à des intérêts bancaires ou privés français. La France détaxait les produits en provenance du continent à leur arrivée en corse, elle surtaxait les produits fabriqués en corse pour leur entrée en France continentale. Cette situation de crise économique entraine le premier exode massif des corses vers d’autres contrées. En 1870 c’est la défaite de l’armée Française à Sedan, la Corse assimilée à napoléon III,  est rendue responsable du désastre. Cette haine est si forte que la corse est abandonnée à son sort (politiquement, économiquement…)

En 1896, exaspéré par la misère les corses menacent de reprendre les armes, des années de pression populaire se mettent en place.

Clemenceau l’anti-corse en 1908 déclare : « la pauvreté de l’île est extrême, aucun pays d’Europe ne peut donner une idée de la misère et du dénuement actuel de la corse ».

1912 : C’est la  fin des lois douanières, l’objectif est réussi, la Corse et les Corses sont économiquement ruinés.

1914 : les corses revendiquent une autonomie et un développement économique pour leur pays, mais la géopolitique va de nouveau déstabiliser l’économie insulaire.

Arrive la première mondiale avec les injustices que nous connaissons tous sur l’enrôlement des corses et les promesses du retour non tenues, puis la seconde grande guerre, qui est encore dans la mémoire de nos vieux,  et que propose t on aux corses entre 1912 et 1947, de quitter la Corse pour aller coloniser ailleurs, pendant que les gouvernements s’accaparent les terres et les remplacent par de bon petit républicain. Pour finalement en arriver à la Corse Contemporaine, ses boues rouges, son vin frelaté d’Aléria, son hôtel Fesch, et j’en passe, pour arriver à la censure cinglante du Conseil Constitutionnel Français, 5 ans avant la fin officielle de cette dérogation. De Louis XV à François Hollande… 243 vous contemple.

La boucle est bouclée.

C’est partisan ? Pas plus partisan que ceux qui prennent les décisions contre le peuple Corse. Le « Stintu CFR » affirme que sans la France aujourd’hui nous ne sommes rien, moi je vous affirme que sans la France de 1769, nous serions aujourd’hui une nation à part entière.

Le rattrapage historique ne devrait pas se limiter à ses dérogations, les corses ne demandent pas l’aumône mais ce qu’il leur est du, ce que la France à détruit, volé, spolié au fil des 243 années d’occupation, les corses demandent de vivre sur leurs terres, en paix, sans que les « autres » ne s’accaparent tout ce qui fait de la Corse, une Nation à part entière.

AnTò Francè

Référence : « Corse, Quel Avenir: L’indépendance? » (ISBN 10: 2912587239 / ISBN 13: 9782912587237 ) Franc-Valluet François-Pierre

“Jeter votre dévolu sur une île, acheter-la à celui qui se fait passer pour son propriétaire, occupez-la de force, provoquez le départ de nombre de ses habitants pour assurer votre propre développement, reprochez-lui après d’être peu habitée, énervez-vous dès qu’elle donne son avis, soyez généreux avec elle et offrez-lui l’or de l’Espagne pour qu’elle vous achète ce que vous ne lui avez pas permis de construire, reprochez-lui sitôt après ses magnétoscopes dans les chaumières que vous n’avez pas voulu rénover, moquez-vous d’elle, de sa langue quand elle discute, de ses silences quand elle se tait. Parlez-lui d’ordre et de développement, en faisant dépendre successivement l’un de l’autre, et réciproquement. Dites-lui qu’elle coûte cher, qu’elle est déraisonnable, et que si ça continue, on verra ce qu’on verra  mais ne faites rien, ou du moins pas grand chose. Insistez sur le fait que son économie est inexistante au regard des critères nécessaires de la modernité. Au passage, critiquez son artisanat qui ignore les normes ISO 9000 et plus. Savourez secrètement ses charcuteries en proclamant qu’elles proviennent de cochons en rupture d’abattoirs normalisés. Condamnez sa façon bruyante d’annuler sur les plages les permis de construire que vous n’avez pas pu empêcher, tout en reconnaissant en privé que c’était le seul moyen possible. Acceptez les conférences de presse et fournissez les cagoules pour la discrétion. Démontrez enfin que vous n’êtes pas capable de traiter le dossier corse. Démonstration faite.

Après tout cela, étonnez-vous qu’elle vous en veuille et qu’elle vous méprise ! »  

Extrait de “Corse quel avenir : l’indépendance?” de François-Pierre FRANC-VALLUET

Référence ; Vidéo Corsica Nustrale

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

by @Lazezu 

#corse #Archives Quelques interventions du FLNC lors d’événements publics

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Le FLNC, tout au long de son existence, est intervenu publiquement sous diverses formes. Notamment lors de distribution du « RIBELLU » (a voce di u fronte) l’organe papier du FLNC, dans des endroits publics (cinéma, rue, grande surface…). Mais aussi lors de conférences de presse clandestines, dont celle de Borgu et de Tralonca, réunissant dans le maquis, selon les organisateurs un millier de militants au total.

En dehors de la communication papier et de son journal « U RIBELLU », le FLNC a fait passer des messages par la RADIO, la Télévision, mais aussi par des apparitions soudaines lors de meetings, concerts et surtout lors des « Ghjurnate Internaziunale ».

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En 1988, le FLNC (alors encore unifié) s’était déplacé en personne aux Journées Internationales (Ghjurnate di Corti), ainsi qu’en 1991 et 1993.

uneFLNCghjurnatediCorti (1) UNEflncTV (2) UNEflncTV (1) uneFLNCghjurnatediCorti (14) uneFLNCghjurnatediCorti (13) uneFLNCghjurnatediCorti (12) uneFLNCghjurnatediCorti (11) uneFLNCghjurnatediCorti (10) uneFLNCghjurnatediCorti (9) uneFLNCghjurnatediCorti (8) uneFLNCghjurnatediCorti (7) uneFLNCghjurnatediCorti (6) uneFLNCghjurnatediCorti (5) uneFLNCghjurnatediCorti (4) uneFLNCghjurnatediCorti (3) uneFLNCghjurnatediCorti (2) FLNC-UC-GHJURNATE2007 (1) PM FLNC-UC-2011

En 1990 et 2007 le FLNC s’invite sur Vidéo.

en 2010 et 2011, le FLNC refait des apparitions publiques.

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#Corse SOUTIEN A Gérard QUIDAL dit « JERA » , Animateur, responsable de Radyo Tanbou

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L’UPLG appelle par ce communiqué à la solidarité avec Gérard Quidal, animateur et administrateur de Radyo Tanbou, victime du zèle de quelques policiers et du harcèlement.

Poursuivi pour rébellion dans un banal contrôle de police sur la voie publique à Pointe-à-Pitre. L’UPLG appelle tous ses militants et sympathisants et tous les Guadeloupéens épris de justice à soutenir Gérard Quidal devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre la mercredi 24 juin 2015 à partir de 14h.

mobilisation-greve-corse (1)

A la suite d’un banal contrôle routier pour une question de stationnement gênant, le mercredi 23 juillet 2014 à 11 heures dans l’agglomération pointoise, Gérard QUIDAL, animateur et responsable de Radyo Tanbou, membre de l’UPLG, a été brutalement interpellé et mis en garde à vue au commissariat central de Pointe-à-Pitre.

Libéré le jour même après six heures de garde-à-vue et la mobilisation de ses camarades, il est aujourd’hui, 11 mois après, poursuivi et convoqué devant la justice. Après un renvoi de l’affaire le vendredi 5 décembre 2014, Gérard Quidal est appelé à se présenter devant le juge, le mercredi 24 juin 2015 à 14 heures.

Notre camarade est poursuivi pour rébellion et outrage à agent, parce qu’il a demandé aux policiers d’aller s’occuper des délinquants qui sévissent dans la région pointoise au lieu de s’en prendre à lui qui était en train de déposer et accompagner sa mère, personne âgée, malade du chikungunya, devant le cabinet de son médecin traitant, sans vraiment bloquer ni même gêner la circulation. Ces policiers en recherche de cibles n’ont pas accepté qu’un Guadeloupéen leur demande de s’attacher avec plus de sérieux à tout ce qui porte atteinte à la vie et à la sécurité des Guadeloupéens, les femmes et les personnes âgées en particulier.

L’UPLG dénonce l’attitude zélée des policiers qui, pour cacher leur inefficacité et leur incompétence, s’en prennent aux honnêtes citoyens et les molestent pour des raisons futiles. Elle condamne ces actes qui relèvent de la terreur, qui n’ont d’autre but que d’obliger le Guadeloupéen à courber l’échine devant le pouvoir colonial.

A travers Gérard Quidal, ce pouvoir colonial veut atteindre Radyo Tanbou et l’UPLG, et plus loin, les forces anticolonialistes. Ce nouveau procès rentre dans la longue liste des procès de militants, de syndicalistes, de travailleurs qui revendiquent leurs droits ou qui s’opposent aux tenants de la finance ou du pouvoir colonialiste en Guadeloupe.

YO VLE FÈ NOU FÈME BOUCH. YO PEKE RIVE A BOUT.

L’UPLG demande l’arrêt immédiat de toute poursuite contre Gérard Quidal. Cette opération arbitraire est de cette même logique colonialiste qui veut nous obliger à nous agenouiller et à courber l’échine. Nous devons rester vigilants et mobilisés

Nous disons NON, JAMAIS !!! JAMAIS !!! JAMAIS !!!

Nou péké bésé tèt !!!

L’UPLG appelle tous ses militants, tous les anticolonialistes, tous les démocrates et tous les citoyens épris de justice, de paix et de liberté à se mobiliser pour exiger l’arrêt de toute poursuite contre GERARD QUIDAL.

Tous ensemble devant le tribunal de Pointe-à-Pitre le mercredi 24 juin 2015 à 14 heures. Tous ensembles pour faire reculer le pouvoir colonial.

Soutenons Gérard QUIDAL. Dénonçons la violence policière.

Refusons l’arbitraire colonial.

Pointe-à-Pitre le 20 juin 2015

Pour la direction de l’UPLG

Le secrétaire général-adjoint

Gaston SAMUT

#corse StoriaCorsa 1990 « FLNC Canal Historique, Canal Habituel, Resistenza, Cuncolta, MPA, ANC… »

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1990 A Cuncolta connait une nouvelle scission, Alain Orsoni et ses amis quittent le mouvement, quelques mois plus tard, nouveaux départs pour donner naissance au MPA. De nouveaux groupes clandestins apparaissent pour durer, d’autres non. Resistenza, deux FLNC dontun canal Historique de revendication, et un Habituel. Un groupe A Droga Basta voit le jour, un autre U CASTICU apparaît puis disparaît. L’ALNC occupera un certain temps le terrain pour rejoindre le FLNC canal historique…

Les années 90 sont les années « de plomb » du mouvement national mais pas que, le grand banditisme occupe son terrain pour se développer. Cette année là, 1990, trois notables corses sont assassinés, Lucien Tirroloni Président de la Chambre d’Agriculture, Mr Grossetti Maire UDF de Grossetto Prunia et enfin le Maire Socialiste de Soveria, Paul Mariani.

Le FLNC réitère en août une solution politique. Le PROJET JOXE est adopté en fin d’année… 

JANVIER 1990

Le 5 JANVIER 1990 : Attentat contre une boucherie maghrébine à GHISUNACCIA

Le 7 JANVIER 1990 : Attentat à l’île de CAVALLU, deux restaurants Italiens sont détruits. Cette île est réservée aux milliardaires malgré le fait qu’elle soit un site protégé. Il faut une autorisation spéciale pour se rendre sur cette île qui est Corse Et donc Française ?? Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique l’attentat. (L’hôtel des pêcheurs et la discothèque restaurant Palma Club sont plastiqués.)

Le 7 JANVIER 1990 : Assassinat de NOËL CIRELLI, père de famille et sportif. Il a été abattu dans une discothèque sur la route des SANGUINAIRES. Le lieu du meurtre a été nettoyé avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Le 8 JANVIER 1990 : MARC MARCHI, 21 ans, sort indemne de l’explosion de son véhicule à PURTI VECHJU.

Le 10 JANVIER 1990 : Un militant de l’A.N.C, JEAN-MARIE SANTELLI est attaqué par deux inconnus. L’A.N.C. porte plainte contre deux militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA qui s’empresse de démentir. L’U.P.C déplore cette attaque dont a été victime le directeur de l’A.N.C.

Le 12 JANVIER 1990 : Le cabinet d’un architecte a été détruit par un attentat à AIACCIU… Attentat non revendiqué..

Le 13 JANVIER 1990 : La villa d’une architecte de SULINZARA a sauté pendant que sa propriétaire dormait. Madame COLETTE FAUVET avait déjà été victime d’un attentat lui aussi non revendiqué en 1988.

Le 13 JANVIER 1990 : Par ailleurs TRENTE BOUTEILLES DE GAZ ont été volées à LUCCIANA. Leur disparition inquiète car il n’est pas rare qu’elle précède des attentats de grande envergure..!!! 😉

Le 14 JANVIER 1990 : Le F.L.N.C frappe en plein jour à « CORSICANA-FORET », un commando du F.L.N.C après avoir mis en sécurité les civils ont plastiqué à l’aide de bouteille de gaz et de plastics le camp de naturistes de LINGUIZZETTA, 108 villas sont détruites. Ce camp de naturistes était subventionné par des anglais, des allemands, des hollandais.

AttentatCorsicanaForet1990

Le 15 et le 16 JANVIER 1990 : Reconstitution de la mort de GHJUVAN’BATTISTA à la ferme du colon ROUSSEL à QUARCIOLU. Un important dispositif policier a été mise en œuvre. Les principaux protagonistes de la reconstitution de la ferme ROUSSEL ne sont pas venus à QUARCIOLU. Ils expliquent pourquoi ils ne se sont pas rendus à leur ferme dans une lettre le 22 JANVIER 1990 du fait des événements en Corse et des menaces dont ils sont l’objet.

affiche acquaviva2

Le 16 JANVIER 1990 : PIERRE JOXE « gronde » les terroristes et propose aux Corses un plan d’aménagement pour CORTI, la langue Corse, les voyages et le développement de l’économie..

Le 17 JANVIER 1990 : A 5h30, 8 hommes armés de pistolets, de haches, et de manches de pioche pénètrent dans le C.R.O.U.S, et la cafétéria de l’université de CORTI où se déroulait une soirée pour voler la caisse (plus de 30.000 fr.). Ils ont aussi tabasser le directeur du C.R.O.U.S . Par la suite, 4 personnes sont interpellés mais plus personnes ne portent plainte

Le JEUDI 18 JANVIER 1990 : Mille professionnels devaient tenir leur congrès National en OCTOBRE à AIACCIU et BASTIA. Hier à PARIS, le président PERRIN a annoncé l’annulation de la manifestation « en raison des menaces du F.L.N.C » qui « s’oppose à ce que la Corse accueille plus de touristes »….

Le 19 JANVIER 1990 : Les 4 personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire DU C.R.O.U.S sont relâchés fautes de preuves.

Le 20 JANVIER 1990 : Suite à l’agression d’un employé municipal maghrébin la manifestation antiraciste réunit à peine 200 personnes à AIACCIU. Cette manifestation a été organisée par le P.C., P.S., U.P.C, A CUNCOLTA NAZIUNALISTA… »La Corse est le département ou les agressions racistes restent impunis »

Le 22 JANVIER 1990 : Des impacts de balles sont relevés sur la façade d’un établissement appartenant au père d’un des inculpés de l’AFFAIRE DU C.R.O.U.S de CORTI.

Le 25 et 26 JANVIER 1990 : Des rumeurs circulent comme quoi le F.L.N.C aurait fait payer la note après le saccage de la cafétéria. Selon la rumeur l’argent de la recette aurait été restitué et des dommages versés à l’établissement qui avait assuré la SONO de la salle.

VERIF DATE Le VENDREDI 27 JANVIER 1990 : Deux démineurs sont blessés dans l’explosion d’une voiture piégée à SULINZARA. Cette voiture appartenait à un ouvrier portugais travaillant pour l’architecte Madame FAUVET. La voiture était garés prés de l’école et il doit la vie à un fil dépassant de sa voiture. (problème d’ordre privé).

AttentatSolenzara1990

Le 28 JANVIER 1990 : A PARIS sont organisés les Journées Nationalistes, notamment par RADIO PAYS (RADIO PAESE). De nombreux groupes Bretons, Corses, Basques se produisent sur scène. Les R.G. étaient au rendez vous, c’est un public très  » fidèle ».

FLNChabituelCielMonMardi

le MARDI 30 JANVIER 1990 : Sont réunis à l’émission CIEL MON MARDI de DECHAVANNE, ALAIN ORSONI pour A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, FRANCOIS ALFONSI pour l’U.P.C et bien d’autre, VILLANOVA et FRANCIS POMPONI pour C.F.R., et le F.L.N.C en interview exclusive….. ALAIN ORSONI annonce fièrement un dossier EXPLOSIF celui de l’ALBA SERANA près de BASTIA en dénonçant notamment le fait qu’il est construit à 80% sans permis de … CONSTRUIRE…

JANVIER 1990 : Sortie d’un journal mensuel  » A FIARA « , MISINCU NAZIUNALE CORSU. Journal de l’A.N.C.

A FIARA

Suite à l’émission de DECHAVANNE :L’ALBA SERENA passera en justice MARDI. Ce complexe touristique a été construit à 80% sans permis de construire….

FEVRIER 1990

DANS LA NUIT DU 1 AU 2 FEVRIER 1990 : Une puissante déflagration réveille les quartiers du palais de justice de BASTIA. Une charge d’un kilo vient d’exploser devant la porte du premier vice président du conseil général de haute Corse, Monsieur ROGER FRANZONI. L’appartement occupé par sa belle mère, son petit fils et un employé est partiellement dévastés. Attentat non revendiqué

Le 2 février 1990 : CAVALLU : SETTON condamné à tout casser !! « Monsieur PIONNER » devra remettre le littoral en état…. Littoral qu’il a saccagé pour construire son petit « port de plaisance personnel » sur un littoral site protégé !!!!!

Le 23 février 1990 : Le corps de SERGE DONATI a été retrouvé à SORBU-OCAGNANU criblé de balles. Il avait été impliqué dans une affaire de drogue. Sur le lieu du crime on n’a pas retrouvé de trace de sang et il a été prélevé treize impacts de 9 mm.

Le 26 février 1990 : Le fourgon postal attaqué entre BASTIA et PORETTA a été retrouvé deux heures après son braquage.

MARS 1990

VERIF DATE Le 1er MARS 1990 : AIACCIU : trente deux bouteilles de gaz ont été dérobées dans une station service de PISCIATELLO.

Le 1er MARS 1990 : Coups de feu contre la voiture d’un huissier à CALVI.

Le 2 MARS 1990 : La villa d’un couple de retraités d’ALATA « secoué » par trois explosions..

Le 6 MARS 1990 : « L’ombre du F.L.N.C » titrera la presse en mal de buzz. Deux insulaires répondent devant les assises de Versailles, du braquage d’une banque. Ils nient leur participation à cette attaque, ainsi que toute appartenance au mouvement clandestin. PAUL FRANCOIS SIMEONI ET PIERRE JEAN GIANNECHINI sont les auteurs présumés de cet hold-up à saint germain en laye le 23 JUILLET 1985.

Le 7 MARS 1990 : La cour d’assises des Yvelines a condamné à 7 ans de réclusion et trois de prison les deux insulaires : PAUL FRANCOIS SIMEONI ET PIERRE JEAN GIANNECHINI

Le 12 MARS 1990 : JOXE est venu en Corse pour discuter avec les autorités politiques.  » LOI-CADRE POUR L’AUTONOMIE « .

Le 13 MARS 1990 : Attentat à BASTIA : La discothèque  » Odyssée  » cible des plastiqueurs. 

Le Dimanche 25 mars 1990 : Au début de la matinée, deux hommes armés pénètrent dans le local du personnel de l’UBS Genève, sis 6,passage des Lions. Ils mettent hors d’état de résister deux gardiens, un concierge et un employé venu mettre les horloges de la banque à l’heure d’été. Les agresseurs débranchent l’alarme et ouvrent une dizaine de coffres au service des monnaies étrangères. Pendant une heure et quarante-cinq minutes, ils vont emplir 220 kilos de billets de banque, principalement en monnaies étrangères. Il y en aura pour 31 400 000 francs suisses!  Les malfrats enfournent ce plantureux grisbi dans une Espace Renault grise et un autre véhicule de dimension plus modeste, tous deux immatriculés en Haute-Savoie. Et vogue la galère dorée, direction la France! A 9h38, un technicien de l’UBS découvre les employés ligotés et donne l’alarme. Commence une traque au long cours conduite par deux policiers genevois, le commissaire alors inspecteur Marco Mattille et le regretté inspecteur Reggli. On peut illustrer cette affaire sous la forme d’une fusée à deux étages.

AVRIL 1990

Le 8 AVRIL 1990 : Réunion de l’A.N.C et de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA à AIACCIU ou la question de l’Impôt révolutionnaire est débattu.

Le 16 AVRIL 1990 : Braquage de la station service ISULA ROSSA, appartenant à ALAIN POMATA.

MAI 1990

Le 17 mai 1990 : Un mysterieux groupe barbouze, U Castigu (le chatiment) annonce des actions contre les nationalistes

Le 26 MAI 1990 : Deux hommes soupçonnés d’appartenir au mouvement antinationaliste U CASTIGU, JULES GAFFORY et JEAN PIERRE MAISETTI, sont abattus respectivement de + de 60 balles et 48 balles chacun à PURTICHJU.  (ils sont présentés comme tel dans la revendication de leur assassinat par un mouvement clandestin inconnu)

AOUT 1990

En Août 1990 : Nouvelle crise au sein du FLNC. Cette fois, la majorité de la direction, réunie autour d’Alain Orsoni, s’oppose à la majorité de la base militante. (Orsoni et ses amis quittent le mouvement public A Cuncolta pour fonder le mouvement pour l’autodétermination) (MPA).

Le 1er Aout 1990 : Les fédérations de Haute-Corse et de Corse-du-Sud du PCF et leur élus ont décliné l’invitation de participer à un colloque qui se tiendra du 3 au 5 août à Corte à l ’initiative des nationalistes d’A Cuncolta Naziunalista. Dans une déclaration, Albert Ferracci, président du groupe communiste à l’assemblée de Corse estime que le thème de ces assises, « la Corse de demain, avec qui et comment », sera largement occulté par « les manifestations audiovisuelles des clandestins » du FLNC qui ont été annoncées. La fédération locale du parti socialiste a, quant à elle, décidée de cautionner cette manifestation des partisans de la violence.

Le 05 AOUT 1990 : Le F.L.N.C lance un message lors des Journées DI CORTI où était rassemblé plus de 4000 personnes.

Le 14 AOUT 1990 : Une dizaine d’hommes armée et masqués ont investi la villa de Monsieur PATRICE FARSI, directeur de l’hôpital à AIACCIU. Ils les ont gardés toute la nuit leur intimant de quitter l’île.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU

photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU

Dans la nuit du 16 au 17 aout 1990 : Une dizaine d’hommes, armés et portant cagoule, ont distribué, dans la nuit de jeudi à vendredi, des tracts du FLNC (U RIBELLU) sur le port de plaisance de Bonifacio (Corse du Sud). Le groupe a fait irruption sur le quai de la Marine vers 1 heure et remis les tracts – rédigés en français – aux touristes encore attablés aux terrasses des bars et restaurants. L’opération s’est déroulée alors que la police judiciaire a entrepris jeudi et vendredi d’entendre certains collaborateurs de la société de production qui a assuré le tournage du clip présenté le 5 août dernier par le mouvement officiellement dissous.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU

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illustration distribution du RIBELLU

Le 28 AOUT 1990 : Un fourgon postal est attaqué par des hommes armés et cagoulés près de BASTIA.

Dans la nuit du 29 Aout au 30 Aout 1990 : Un attentat à l’explosif a été perpétré, dans la nuit de mardi à mercredi, contre une succursale de la Banque populaire provençale et corse. Cette action qui n’a pas fait de victimes n’a pas été revendiquée.

Le 30 AOUT 1990 : Dix hommes puissamment armés et cagoulés ont organisé une distribution de tracs du RIBELLU à FIGARI.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU

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illustration distribution du RIBELLU

Le 30 AOUT 1990 : La Cave MARTINEZ est plastiqué pour la troisième fois.

SEPTEMBRE 1990

Le 7/8 SEPTEMBRE 1990 : Un commando de l’A.L.N.C fait sauter le   » VILLAGE DES ITALIENS   » à CALA LONGA près de BUNIFAZIU. Les inscriptions  »  A MAFFIA NO  » y sont retrouvées.

Le 9 SEPTEMBRE 1990 : l’A.L.N.C fait sauter deux villas dans un lotissement de BALISTRA.

Le 10 SEPTEMBRE 1990 : L’A.L.N.C fait sauter la villa de JEAN-MARC VERNES à PURTIGLIOLU.

Le 12 SEPTEMBRE 1990 : RESISTENZA frappe à BASTIA avec de petites charges contre des agences bancaires.

Le 18 SEPTEMBRE 1990 : l’A.L.N.C incendie une maison appartenant à un sous-officier de la légion étrangère à CALVI.

Le 19 SEPTEMBRE 1990 : Lors d’une conférence de presse, le F.L.N.C annonce des divergences au sein du FRONT.

Le 20 SEPTEMBRE 1990 : l‘A.L.N.C plastique deux agences bancaires avec de petites charges à CORTI.

Le 26 SEPTEMBRE 1990 : Assassinat de CHARLES ANTOINE GROSSETTI à PURTICHJU.

OCTOBRE 1990

REsistenzaclandestin

resistenzaOct1990En Octobre 1990 : Naissance de RESISTENZA. Lors d’une conférence de presse, RESISTENZA dénonce l’impôt révolutionnaire. resistenzaOct1990a

Le 2 OCTOBRE 1990 : C’est le onzième attentat de l’A.L.N.C, un car de touriste italien est détruit à AIACCIU.

Le 6 OCTOBRE 1990 : A AGHJONE, la villa de PAUL BIDENT ou BIDERT est détruite par un attentat signé R et revendiqué « RESISTENZA ».

Le 7 OCTOBRE 1990 : L’A.L.N.C se saborde et rejoint le F.L.N.C

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU

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illustration distribution du RIBELLU

Le LUNDI 8 OCTOBRE 1990 : Le F.L.N.C fort de deux cents hommes cagoulés et armés distribue U RIBELLU à PURTI VECHJU, AIACCIU et BASTIA.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU

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illustration distribution du RIBELLU

Le ? ? OCTOBRE 1990 : Le F.L.N.C par le canal habituel dit que l’opération du LUNDI 8 OCTOBRE 1990 ne peut être assumé par la structure du front, il dit que ces militants ce sont placés eux même hors du front.

Le 17 OCTOBRE 1990 : Démission de LEO BATTESTI, ALANU ORSONI, ainsi que 4 autres membres importants dont IVIU STELLA, DOMINIQUE BIANCHI, JOSE PIETRI et JEAN LOUIS ANTONELLI. A CUNCOLTA NAZIUNALISTA se divise une nouvelle fois.

Le 17 OCTOBRE 1990 : Naissance du M.P.A : Mouvement pour l’autodétermination

Le 21 octobre 1990 : La population dit non à la reconstruction du lotissement de Paese di Mare, au sud de l’île, illégalement bâti dans le golfe de Saint-Cyprien. Une opération immobilière qui pousserait l’île dans la voie de la baléarisation. GOLFE de Saint-Cyprien, commune de Zecci. Dimanche, le grand soleil est de la partie pour le pique-nique organisé par la coordination des associations de défense de l’environnement de l’extrême sud de la Corse, devant les bâtiments spéculatifs Paese di Mare, construits à même la plage au fond du golfe de Saint-Cyprien. Plus de cent personnes se sont relayées ici toute la journée pour dire : « Non ! Arrêtez le béton de l’argent ! », pour que ces bâtiments détruits par des plasticages ne soient pas reconstruits et pour que soit restauré le libre accès à la mer. Ce lotissement de Paese di Mare a été réalisé par une Société civile immobilière fonctionnant sur des prêts bancaires italiens. « Le raisonnement du maire consiste à dire que la zone est déjà urbanisée, et donc que les interdits à la construction tombent » source l’humanité d’octobre 1990

Le 25 Octobre 1990 : LE CONSEIL D’ETAT a donné jeudi un avis favorable au projet de loi Joxe de création d’une nouvelle collectivité territoriale en Corse doté d’un exécutif élu, tout en exprimant d’importantes réserves quant à la mention dans ce projet de la notion de  » peuple corse « .

Le 26 OCTOBRE 1990 : Le F.L.N.C HABITUEL plastique à AUBAGNE une filiale de la S.N.C.M., La S.A.R.A. (première apparition du FLNC canal Habituel, création)

Le 28 Octobre  : Premier tour de l’élection municipale partielle de Grosseto Prugna dont le maire Charles Grossetti (UDF) a été assassiné le 26 septembre dernier, l’ensemble du conseil municipale avait démissionne en signe de protestation. Sa succession a suscité des tensiosns au sein de la commune ou trois listes s’affrontent : celle du député (UDF) José Rossi, sollicitée par les proches de Charles Grossetti, celle de Jean-Noël Fattacioli, ancien premier adjoint, et la liste d’Antoine Bozzi, un propriétaire de discothèque de Porticcio

NOVEMBRE 1990

en novembre 1990 : M. Pierre Joxe indiquait «  il faut revenir aux principes mêmes de la décentralisation et définir les moyens de leur traduction concrète pour la Corse de demain. Il appartient donc aux Corses eux-mêmes, dans le cadre de la République, dans le respect du droit, de se déterminer sur les conditions de l’indispensable développement de la Corse. Dans cette perspective, il est apparu nécessaire, en prolongeant la logique du statut particulier, de doter les institutions de la Corse d’un régime différent du droit commun des autres régions (…) « .

Dans la nuit du 16 au 17 novembre 1990 : Deux « nationalistes » corses ont été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi à Ajaccio. Appréhendés sur un barrage routier établi après un attentat perpétré contre un complexe touristique, à Pinarello, dans le golfe de Porto-Vecchio, les deux hommes étaient en possession d’armes, de cagoules et de treillis

Dans la nuit du 23 au 24 novembre 1990 : L’ASSEMBLEE a adopté en première lecture, dans la nuit de vendredi à samedi, le projet Joxe de statut de la Corse. Par 282 voix contre 258, sur 576 votants et 540 exprimés.

Pour l’adoption : 263 socialistes, 5 UDF (dont José Rossi, élu de Corse-du-Sud et prétendant à la présidence de l’exécutif régional tel qu’il a été mitonné dans le secret des bureaux de l’Intérieur), 7 non-inscrits.

Contre : 25 communistes, 129 RPR, 69 UDF, 34 UDC, 8 non-inscrits.

Abstentions : 1 apparenté communiste (Ernest Motoussamy, élu de la Guadeloupe), 9 membres du groupe socialiste (tous membres du MRG), 16 UDF, 5 UDC, 5 non-inscrits.

Conférence du FLNC à BORGU

Conférence du FLNC à BORGU

Le 25 NOVEMBRE 1990 : Le F.L.N.C HISTORIQUE a déployé plus de 400 HOMMES en armes à BORGU. A Borgo, se crée une nouvelle organisation clandestine : le FLNC Canal historique, proche de A Cuncolta. Par opposition, l’ancienne structure FLNC, passée aux mains de militants du MPA, devient le Canal habituel.

Le 26 NOVEMBRE 1990 : Un permise de construire est accordé par le Marie de la commune de BUNIFAZIU à la société civile immobilière LES ILES en vue de l’édification d’une maison d’habitation sur le site de la RONDINARA, qui a fait l’objet d’un important lotissement. Des voix s’élèvent contre cette nouvelle attaque du patrimoine corse.

Le 27 novembre 1990 : Pierre Mauroy, le premier secrétaire du PS, a mis en garde les députés socialistes contre « ce qui pourrait se traduire par une manifestation coordonnée et globale » d’opposition aux décisions du groupe, a déclaré Jean Le Garrec, porte-parole du groupe socialiste. Faisant allusion à l’attitude des députés chevènementistes lors du débat sur la Corse, Pierre Mauroy est intervenu à l’occasion de la réunion hebdomadaire des députés PS pour « attirer l’attention des députés sur la gravité que cela pourrait représenter ». Lors de ce débat, une quinzaine de députés chevènementistes avait fortement manifesté leur hostilité à la notion de « peuple corse », contenue dans la réforme. Roland Carraz avait même déposé un amendement de suppression. Malgré la décision du PS de maintenir une discipline de groupe sur ce texte, M. Carraz avait voté en faveur de son amendement. De son côté, le président du groupe Jean Auroux a indiqué qu’il allait saisir Pierre Mauroy à propos du cas Carraz et qu’il aurait lui-même un entretien avec ce dernier. (source L’humanité novembre 1990)

Le 28 NOVEMBRE 1990 : Le palais de justice de BASTIA essuie des coups de feu

Le 29 Novembre 1990 : Un commando du FLNC Habituel s’empare manu militari du matériel technique du journal U Ribombu et le transporte à Ajaccio. Les représentants présent du FLNC Historique sont braqués (a vérifier : Le 3 DECEMBRE 1990 : Des militants du M.P.A mettent à sac le local du RIBOMBU et laisse en guise de menace une balle de gros calibre sur une table.)

Le 30 NOVEMBRE 1990 : Assassinat de JEANNE ANGELI.

DECEMBRE 1990

Le 3 Décembre 1990 : Le dernier Ribombu sort dans les kiosques à Aiacciu.

Le 19 DECEMBRE 1990 : Assassinat de LUCIEN TIRROLONI, patron de la chambre d’agriculture, à AIACCIU par deux hommes à moto casqués, il a été atteint de treize balles. EMILE MOCCHI, maire de PRUPRIA, a quant à lui été blessé. 17 h 45, en plein centre d’Ajaccio, M. Lucien Tirroloni, 42 ans, président de la Chambre régionale d’Agriculture de Corse, a été abattu par deux hommes à moto. M. Emile Mocchi, maire RPR de Propriano, qui l’accompagnait, a été blessé au bras. Les deux hommes regagnaient la Chambre d’Agriculture après avoir pris un verre au bar voisin, « le Rallye ». 25 impacts de balle ont été relevés sur le corps de M. Tirroloni, qui était également président du conseil d’administration du Crédit Agricole. Ancien exploitant agricole, M. Tirroloni passe pour avoir eu des discussions avec des agriculteurs nationalistes. Mais il avait aussi et surtout à voir, compte-tenu de ses fonctions, avec les puissants assauts de la spéculation immobilière sur toute la partie sud du golfe d’Ajaccio, là où il y a trois mois était abattu également par un tueur motocycliste, M. Grossetti, maire UDF de Crossetto-Prunia et vice-président du Conseil général de Corse du Sud. Le maire de Grossetto-Prugna aurait refusé plusieurs permis de construire importants sur le territoire de sa commune où il entendait freiner l’assaut des promoteurs immobiliers, spéculateurs et investisseurs d’argent trouble. Il se serait en particulier opposé à l’implantation d’un casino. Il a été abattu de deux balles par deux tueurs à moto. (source Presse 1990)

assassinatTirroloni1990

Le 21 Décembre 1990 : C’est dans un impressionnant silence que deux à trois mille personnes ont accompagné hier après-midi jusqu’à sa dernière demeure, M. Lucien Tirroloni, 42 ans, président de la Chambre d’Agriculture de Corse, assassiné mercredi soir à Ajaccio par deux tueurs à moto. un important dispositif policier jalonnait l’itinéraire jusqu’au village de Bastellicaccia où demeurait la victime et où, dès le soir du meurtre, la famille avait transporté le corps, refusant l’autopsie, exprimant par là sa colère et ses doutes vis à vis des pouvoirs publics. Aucun membre du gouvernement n’avait fait le voyage et en particulier ni le ministre de l’Intérieur, ni celui de l’Agriculture, qui manifestement ont eu peur d’affronter la colère populaire.

Le 21 DECEMBRE 1990 : Assassinat de deux hommes à PRUPRIA, qui d’après un  tract anonyme seraient liés aux assassinats de GROSSETTO et TIRROLONI.

Le 23 Décembre 1990 : Le ministre de l’Intérieur Pierre Joxe a lancé dimanche soir un appel aux Corses pour « isoler et condamner les criminels qui tuent et détruisent, rassembler les volontés qui construisent et font vivre la Corse », après l’attentat qui a coûté la vie, mercredi, au Président de la Chambre régionale d’ agriculture de Corse, Lucien Tirroloni. Il a souligné que « l’avenir de la Corse est toujours conditionné par la paix civile et le respect du droit ».

Le 26 décembre 1990 : L’ancien Premier ministre du général de Gaulle, Michel Debré, affirme hier dans « Le Figaro » que la reconnaissance « du peuple corse » prévue dans le statut de l’Ile, équivaut à « la mort de la République »

Le Jeudi 27 Décembre 1990 : Des coups de feu ont été tirés, jeudi soir vers 23h15, contre le portail d’une caserne de gendarmerie à Ajaccio (Corse-du-Sud) sans faire de victimes. Quatre impacts ont été relevés sur la porte de la caserne Battesti abritant un peloton de gendarmerie mobile. Cet acte n’a pas été revendiqué.

Le Jeudi 27 décembre 1990 : Deux voitures appartenant à un professeur ont été incendiées à Lucciana (Haute-Corse) au cours de la même nuit. Des inscriptions « FLNC » ont été tracées sur un mur proche.

Le 30 Décembre 1990 : Un attentat à l’explosif a été commis la nuit dernière à Muro en Corse contre une villa. L’explosion, qui n’a pas fait de victime, a provoqué d’importants dégâts matériels.

Le 30 Décembre 1990 :Dimanche soir, à Furiani, un attentat à l’explosif avait endommagé les locaux d’une entreprise appartenant à Jorge Sarri, trésorier du comité de gestion de ce club de division 2.

Dans la Semaine du 31 décembre 1990 : UN « MOUVEMENT CLANDESTIN » ANTI-DROGUE, « a droga basta », qui a revendiqué plusieurs attentats à l’explosif en Corse ces derniers mois, menace dans un communiqué les revendeurs de drogue dure de « mort sans préavis » à partir de janvier 1991.

Le 31 DECEMBRE 1990 : PAUL MARIANI, Maire du village de SUVERIA, est assassiné devant le pas de sa porte. Le maire socialiste de Soveria, un village au nord de Corte (Haute-Corse), Paul Mariani, cinquante-cinq ans, a été tué par balles vers 18h30 non loin de son village dans des circonstances encore indéterminées en début de soirée. Selon les premiers éléments de l’enquête concernant l’assassinat de Paul Mariani, celui-ci a été la victime d’un tireur dont le visage était revêtu d’une cagoule. Il semble que le tueur ait réussi à faire sortir Paul Mariani de son domicile en projetant des gravillons sur ses volets. Le maire de Soveria, qui avait récemment obtenu un port d’arme, aurait eu le temps de tirer deux coups de feu en direction de son agresseur- sans toutefois parvenir à l’atteindre- avant d’être mortellement touché. Selon les gendarmes, Paul Mariani est tombé dans un véritable guet-apens, le (ou les) tueurs ayant auparavant coupé l’électricité dans le village. (AFFAIRE PAUL MARIANI)

une storiaCorsaUnitanaziunale*

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#corse StoriaCorsa 1991 « Le FLNC sort u Sicondu Quaternu » la suite de son projet de société

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Suite logique des scissions de 1989 et 1990, les mouvements clandestins occupent le terrain de la lutte armée. Actions spectaculaires, symboliques et politiques mais pas que. Les mouvements publics se réunissent au sein d’une coordination qui ne tiendra que le temps de l’organiser. Le STC est en proie aux problèmes internes suite aux scissions, les élections de mars 1992 s’approchent et le mouvement national essaye tant bien que mal de capitaliser la lutte institutionnelle. La lutte de masse est quasi quotidienne, chacun voulant occuper la rue.

« U RIBOMBU, A FIARA, PAESE, chacun son journal de propagande »

JANVIER 1991

En Janvier 1991 : l’enlèvement d’Aurélien Garcia, commissaire au développement économique de l’île. Le fonctionnaire, ficelé dans un sac de couchage, est déposé sur le tapis à bagages de l’aéroport d’Ajaccio, en direction de Paris…

AURELIENGARCIA1991corse (1) AURELIENGARCIA1991corse (2)Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1991 : Trois voitures, dont deux appartenaient à Jean-Marc Belmudes, l’un des dirigeants du Sporting étoile club de Bastia, ont été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi sur un parking de la ville.

attentatFLNChistorique90

DANS LA NUIT DU 2 AU 3 JANVIER 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE frappe un grand coup en réalisant sept opérations commandos sur toutes l’île contre des ensembles touristiques. A LINGUIZZETTA, dans le camp de naturiste BAGHEERA l’opération a failli mal tourner. L’intervention des gardes mobiles provoque le départ du commando qui, après avoir neutralisé une quinzaine de personnes sur place, s’apprêtait à miner les installations du camp dont  le propriétaire est Allemand. Les gendarmes de la brigade d’Aleria ont été avisés, en début de soirée, de la présence d’un groupe d’hommes qui se trouvait dans ce village de vacances, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bastia. A l’arrivée des représentants des forces de l’ordre, les inconnus se sont retranchés dans certains des bungalows. A 20h15, le colonel de gendarmerie de Bastia est arrivé sur place pour entamer des négociations. Ce village de vacances avait été l’objet, le 14 janvier 1990, d’un attentat à l’explosif, qui avait été signé par l’ex-FLNC.

Le 3 janvier 1991 : Suite aux assassinats en corse de 1990, François Mitterrand convoque pour demain un conseil restreint sur la violence en Corse. Les communistes proposent la création d’une commission d’enquête.

Le 3 JANVIER 1991 : Le préfet THIEBLEMONT est remplacé par BONNET à la demande de FRANCOIS MITTERAND.

Le 3 janvier 1991 : 6 attentats revendiqués par L’ex-FLNC, se baptisant « tendance historique ». Le FLNC Historique a revendiqué le 3 janvier 1991 au matin « les opérations commandos » commises dans la nuit de mercredi à jeudi en Corse. A  Linguisetta (Haute-Corse), une action commando destinée à faire sauter le village de vacances a tourné court après que les gendarmes aient encerclé le lieu : la trentaine de militants impliquée dans cette tentative a réussi à prendre la fuite- si l’on en croit la version officielle des faits- après avoir libéré quatorze personnes prises en otage. A Sagone, un autre commando a plastiqué les 48 logements d’un ensemble immobilier en construction, provoquant un début d’incendie. L’explosion a également occasionné des dégâts à la toiture et à la façade de deux habitations voisines. Toujours en Corse-du-Sud, à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, plusieurs hommes armés ont fait sauter onze villas dans un lotissement situé en bord de mer, après avoir « neutralisé » deux personnes présentes sur les lieux. A Calvi, un autre commando a détruit la villa d’un industriel italien résidant en France. Le gardien et deux personnes de sa famille ont été retrouvés ligotés dans une voiture. A Ajaccio, c’est un bar, « le Bistroquet », qui a été la cible des clandestins : l’explosion a également endommagé fortement un autre snack-bar ainsi qu’une librairie, un cabinet dentaire et kiosque de vente de billets d’autobus. Enfin, à Marina di Cassinca, en Haute-Corse, vingt des vingt-huit bungalows d’un lotissement ont été détruits par des charges explosives.

Le 8 JANVIER 1991 : Le F.L.N.C canal HABITUEL tient une conférence de presse ou il déclare le gel de ses actions militaires.

Le ? ? JANVIER 1991 : RESISTENZA revendique cinq attentats commis contre des administrations.

ADROGABASTA1991menaceDealer

JANVIER 1991 : A DROGA BASTA, mouvement clandestin, tient une conférence de presse à AIACCIU où il déclare vouloir éliminer tous les trafiquants de drogue.

Le 12 JANVIER 1991 : L’A.N.C participe à une manifestation contre le racisme que la guerre du golfe réactive.

Le 25 JANVIER 1991 : La préfecture publie son livre blanc sur l’aménagement. L’Etat impose sa vision.

Le ? ? JANVIER 1991 : Le M.P.A sort un journal PAESE.

Le 26 JANVIER 1991 : Manifestation à AIACCIU, contre la mafia. A peine une centaine de personne sous la pancarte de l’A.N.C  » A MAFIA NO « .

Le 26 JANVIER 1991 : La coordination des organisations nationalistes se réunit pour faire le point.

Le ? ? JANVIER 1991 : RESISTENZA réalise une opération commando à SAGONE contre un ensemble immobilier.

FEVRIER 1991

Le ? ? FEVRIER 1991 : Le S.T.C subit le contrecoup de la nouvelle scission. La grève à l’hypermarché ESCALE à AIACCIU cache en réalité des problèmes autres que sociaux.

Le ? ? FEVRIER 1991 : L’aéroport de BASTIA PURETTA est paralysé par la grève. Soutien de l’A.N.C.

Le 5 FEVRIER 1991 : L’A.N.C participe a une réunion de soutien aux grévistes, qui a eut lieu dans le local d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA AIACCIU.

Le 5 FEVRIER 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE écrit aux Maires de la région de BALAGNA pour déclarer le littoral inconstructible.

Le 12 FEVRIER 1991 : Le F.L.N.C canal HABITUEL condamne les menaces du F.L.N.C canal HISTORIQUE de dérive militariste.

Le 13 FEVRIER 1991 : La démarche des dix points officialise ses revendications au cours d’une conférence de presse ou U.P.C, M.P.A, A CUNCOLTA NAZIUNALISTA y participent.

Le 18 FEVRIER 1991 : Le M.P.A se retire officiellement de la coordination des organisations nationalistes.

MARS 1991

CongresFLNChabituel1991Mars (1) CongresFLNChabituel1991Mars (2)

Le 3 MARS 1991 : le F.L.N.C canal HABITUEL tient un congrès clandestin et définit sa nouvelle structuration. Rappelons que le F.L.N.C canal HABITUEL à crée le M.P.A. (Photo de presse . Paese – Jo)

CongresFLNChabituelPhotoPresseJoP

Le ? ? MARS 1991 : Les agriculteurs traduits devant le tribunal d’AIACCIU suite aux incidents de NOVEMBRE 1990 sont soutenus par une forte mobilisation nationaliste.

Le 11 MARS 1991 : Un entrepreneur
, se blesse sur l’île de CAVALLU
en manipulants de l’explosif pour réaliser les fondations des villas du  » VILLAGE DES PECHEURS « .

Le 11 MARS 1991 Attentats contre un complexe touristique près AIACCIU à CALCATOGHJU.

Le 15 MARS 1991 : PROSPER ALFONSI, le premier présidant de l’Assemblée de Corse en 1982, décède.

Le 17 MARS 1991 : L’assemblée générale d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA se réunit à TAGLIU-ISULACCIU. L’A.N.C est invitée et présente.

Le 20 MARS 1991 : Le projet JOXE est discuté au Sénat, mais l’offensive CHARLES PASQUA, CHARLES ORNANO et FRANCOIS GIACOBBI met en pièce le projet.

Le 22 MARS 1991 : Suite aux différentes manifestations du monde agricole inquiet de la mise en place de la future politique agricole commune de l’Europe (P.A.C), l’Assemblé de Corse traite des problèmes agricoles et annonce un rapport pour le 15 MAI.

Le 25 MARS 1991 : A CUNSULTA NAZIUNALE se réunit à CORTI.

Le 26 MARS 1991 : L’affaire des fraudes électorales de BASTIA dénoncés par les nationalistes à l’occasion des municipales de 1988 est mise en délibéré. Mais seuls certains lampistes du bureau électoral de BASTIA seront condamnés.

Le 29 MARS 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE annonce dans une conférence de presse un Sicondu Quaternu – le premier avait déjà été édité la le F.L.N.C le 29 ou 30 DECEMBRE 1989.

secondu quaternu  flnc projet société

flnc projet de société 1991

Le 29 MARS 1991 : Un commando du F.L.N.C a détruit le complexe touristique du ministère de la justice à CASABIANDA.

Le 31 MARS 1991 : RESISTENZA frappe à PURTICHJU pour dénoncer le refus du Sénat de prendre en compte la revendication de la reconnaissance du peuple Corse.

Marcel-LorenzoniEn Mars 1991 : Marcel LORENZONI est condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis.

AVRIL 1991

resistenzaOct1990Les 5 et 6 AVRIL 1991 : RESISTENZA plastique des ensembles immobiliers dans l’extrême sud.

Le 5 AVRIL 1991 : L’Assemblée Nationale confirme son vote du 23 NOVEMBRE 1990 par 274 voix contre 262 et rétablit l’article premier.

Le 8 AVRIL 1991 : Première bilatérale A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA au local A.N.C d’AIACCIU. Présent pour A CUNCOLTA NAZIUNALISTA : MARCEL LORENZONI, FRANCOIS SANTONI, FANFAN TORRE et JEAN VITUS ALBERTINI.

Le 11 AVRIL 1991 : Nouvelle lecture du projet JOXE au Sénat et la dernière devant l’Assemblée Nationale, puis c’est le recours de l’opposition et la saisine, par au moins soixante députés, du Conseil constitutionnel avant le délai d’un an nécessaire pour l’entrée en vigueur du nouveau statut.

Le 12 AVRIL 1991 : La F.C.C.A est déchiré par les tensions. Le M.P.A et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA se disputent la direction du syndicat.

Le 12 AVRIL 1991 : L’Assemblée Nationale adopte définitivement le projet après avoir repoussé une question préalable de l’U.D.F, par 276 voix contre 262. L’Assemblée nationale adopte définitivement le projet de loi concocté par Pierre Joxe sur le nouveau statut de la Corse.

Le 23 AVRIL 1991 : A CUNSULTA tient une conférence de presse pour annoncer la journée de débats à CORTI le 28 AVRIL.

Le 28 AVRIL 1991 : Journée de débats d’A CUNSULTA à CORTI.

Le 29 AVRIL 1991 : Le M.P.A dénonce les insuffisances de la Caisse de développement économique de la Corse CADEC. Il critique aussi la démarche de A CUNSULTA NAZIUNALE, dénonçant son  » archaïsme  » et l’accusant de refuser un élargissement à des forces politiques non nationalistes, ce que, lui, privilégie.

MAI 1991

Le 3 MAI 1991 : RESISTENZA réalise une opération commando à LINGUIZZETTA contre un domaine viticole en soutien aux revendications des agriculteurs.

Le 3 MAI 1991 : A SARTE, un commando du F.L.N.C canal HISTORIQUE se change en secouriste après avoir ligoté sa victime, ANDRE LOPEZ, celui ci souffrant d’un malaise cardiaque, le F.L.N.C en appelant les secours lui intime quand même l’ordre de quitter de le territoire Corse.

Le 6 MAI 1991 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA tient un séminaire à CUTTOLI et annonce une série d’actions sur le terrain.

Le 8 MAI 1991 : A PONTE-NOVU, les cérémonies prennent un éclat supplémentaire grâce à la présence de monseigneur CASANOVA, évêque de Corse.

Le 9 MAI 1991 : Le Conseil constitutionnel annulera l’article premier du statut, relatif à l’existence du peuple Corse composante du peuple français, jugé contraire à la Constitution, maintenant tout le reste du dispositif.

Le 10 MAI 1991 : Concert des CHJAMI AGHJALESI, d’I MANTINI et d’I CAMPAGNOLI au BATACLAN de PARIS.

Le 12 MAI 1991 : A CORTI, a lieu le congrès constitutif du M.P.A. DOMINIQUE BIANCHI est élu secrétaire générale.

dumeBianchi

Le 14 MAI 1991 : Le ministre de l’Intérieur, PHILIPPE MARCHAND, se rend dans l’île pour prendre le pouls.

Le 14 MAI 1991 : A la suite d’une opération de RESISTENZA, une dizaine de militants nationalistes sont interpellés à GHISUNACCIA.

Le 15 MAI 1991 : Après des manifestations de soutien aux interpellés de GHISUNACCIA, ils sont remis en liberté. Les barrages des militants proche du M.P.A et des militants de l’A.N.C ont eut gain de cause.

Les 17 et 18 MAI 1991 : L’organisation antiraciste AVA BASTA organise, à l’UNIVERSITA DI CORTI, en présence de nombreux invités internationaux, un colloque sur le thème  » nationalisme et libération « .

Le 18 MAI 1991 : A CORTI, l’A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA proposent une manifestation à A CUNSULTA NAZIUNALE contre la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté la reconnaissance du peuple Corse. Elle aura lieu le 15 JUIN 1991.

Le 20 MAI 1991 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA dénonce au cours d’une journée d’action à laquelle participe l’A.N.C, un projet immobilier dans le FILOSORMU à GIROLATA.

Le 23 MAI 1991 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA demande la réouverture de la maison natale de PASQUALE PAOLI à MERUSAGLIA que le conseil général de Haute-Corse et la Mairie bloquent depuis la commémoration du retour de ces cendres en SEPTEMBRE 1989 par les nationalistes.

Le 13 ou le 23 MAI 1991 : l’inspection académique est plastiquée par le F.L.N.C

Le 26 MAI 1991 : Manifestation à BUNIFAZIU contre le passage des pétroliers, manifestation aussi organisée à PARIS par RADIO PAYS place FONTENOY, une cinquantaine de personne se mobilisent.

Le 29 MAI 1991 : ATTENTAT à la voiture piégée en plein jour contre le conseil général de Haute-Corse.. Un attentat « à la libanaise » signé F.L.N.C canal HABITUEL. L’A.N.C condamne l’attentat dans la forme et dans le fond.

Le VENDREDI 31 MAI 1991 : 400 kg d’explosif désamorcés in extremis à CALCATOGHJU, l’Hôtel les SABLES DE LA LISCIA appartenant à JEAN CLAUDE PORRES. Les membres du commando se réclamant du F.L.N.C ont abandonné leur plan.

JUIN 1991

Le SAMEDI 1er JUIN 1991 : Un commando de RESISTENZA fait sauter un hôtel près de BUNIFAZIU. (Le 3 JUIN selon le livre A.N.C !)

Le 1er JUIN 1991 : Une opération commando dans un complexe immobilier à TIUCCIA échoue. Le F.L.N.C canal HISTORIQUE est pressenti comme l’auteur de cette action.

Le 5 JUIN 1991 : L’U.P.C avec JACQUES FIESCHI et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA occupent le chantier du port de PRUPRIA.

Le 7 JUIN 1991 : Le M.P.A estime que la démarche des dix points a vécu et se positionne contre la manifestation du 15 JUIN 1991.

Le ? ? JUIN 1991 : Le C.N.T.I (indépendantistes) se dissout.

Le ? ? JUIN 1991 : JEAN MICHEL ROSSI et JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI SIMONETTI, militant d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, sont arrêtés.

JeanDoAllegriniSimonetti-Interpellation-FLNC-historique

Le 8 JUIN 1991 : Un commando est repéré par la gendarmerie à TIUCCIA dans le complexe visé par une autre opération commando avortée le 1er JUIN 1991.

Le 9 JUIN 1991 : PAUL POGGI, militant de l’A.N.C, est interpellé.

Le 9 JUIN 1991 : La deuxième Assemblée générale statutaire de l’A.N.C désigne comme secrétaire général JO SISTI.

Le 11 JUIN 1991 : L’A.N.C organise des barrages filtrants dans toutes l’île en appelant à la mobilisation du 15 JUIN 1991.

Le 12 JUIN 1991 : PAUL POGGI, militant de l’A.N.C, est transféré à paris.

Le 14 ou le 15 JUIN 1991 : Le monument de PONTE NOVU est plastiqué par des irresponsables.

Le 15 JUIN 1991 : A AIACCIU, A CUNSULTA réunit plus de 5000 manifestants selon les organisateurs et 700 selon la police. La CUNSULTA réunissait divers partis Nationalistes comme A CUNCOLTA NAZIUNALISTA et l’A.N.C… Le M.P.A a refusé de participer pour des raisons aussi diverses que variées.

Le 19 JUIN 1991 : De violents incidents à BASTIA, opposent les agriculteurs de la confédération paysannes aux forces de répression.

Le 20 JUIN 1991 : Les forces de répression s’affrontent avec les commerçants qui manifestent contre l’ouverture des supermarchés le DIMANCHE.

Le 25 JUIN 1991 : L’A.N.C, dans une conférence de presse, se félicite du succès du 15 JUIN et appelle au soutien de la démarche CUNSULTA NAZIUNALE. L’A.N.C exige la libération de PAUL POGGI.

Le 29 JUIN 1991 : Lors d’un congrès houleux du S.T.C, s’affrontent la direction proche du M.P.A et une coalition A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.

JUILLET 1991

Le 6 JUILLET 1991 : Débat du P.C.F. lors des journées du journal TERRE CORSE avec la présence de PETRU POGGIOLI, militant A.N.C.

Le 8 JUILLET 1991 : Les locaux du journal KYRN sont plastiqués à AIACCIU. Ce journal, crée par AIME PIETRI et qui a marqué l’histoire de la presse Corse, était favorable à une avancée institutionnelle vers l’autonomie interne et approuvait la politique de PIERRE JOXE. Son directeur DOMINIQUE ALFONSI, ancien responsable du P.P.C., avait été élu à l’Assemblée de Corse en 1982. L’attentat sera revendiqué par le M.A.S.C.

Le 10 JUILLET 1991 : A CUNSULTA NAZIUNALE déboulonne des dizaines de panneaux de signalisation dans l’île pour exiger la corsisation de la toponymie. Cette action est expliquée dans une conférence de presse tenue devant la préfecture d’AIACCIU. Des incidents ont lieu avec les forces de répressions dont 3 interpellations à BASTIA et cinq blessés à AIACCIU.

Le 10 JUILLET 1991 : Le M.P.A annonce qu’ALAIN ORSONI conduira sa liste aux élections territoriales en MARS 1992. Il participe à Paris, à un forum sur la situation Corse avec JOSE ROSSI, U.D.F.

Le 11 JUILLET 1991 : Le comité interministériel pour la Corse est vite expédié. Discussion sur le gazoduc et l’industrialisation de l’île.

Le 11 JUILLET 1991 : Une centaine de plaques déboulonnées la veille sont jetées devant la préfecture d’AIACCIU.

Le 15 JUILLET 1991 : Plusieurs incidents éclatent lors des affichages que l’A.N.C et le M.P.A organisent pour leurs journées respectives. JEAN PIERRE LECA, militant du M.P.A, tirera plusieurs coups de feu.

Le 18 JUILLET 1991 : JEAN PIERRE LECA, militant M.P.A, est interpellé par le R.A.I.D dans le cadre de l’affaire des coups de feu contre les militants de l’A.N.C.

Les 21 et 22 JUILLET 1991 : L’A.N.C accueille des délégations des îles pour débattre sur les rapports Nord-Sud. Présence d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, I VERDI CORSI et l’U.P.C.

Le ? ? JUILLET 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique trois attentats contre la D.D.E à AIACCIU et BASTIA et le ministère de l’Education Nationale à Paris. Il annonce un durcissement de ses actions.

Le ?? Juillet 1991 : En Sardaigne, le F.L.N.C canal HISTORIQUE vise une raffinerie pour protester contre le passage des pétroliers dans la golfe de BUNIFAZIU.

Le 26 JUILLET 1991 : A CUNSULTA NAZIUNALE se réunit pour discuter d’un schéma d’aménagement.

AOUT 1991

Le 4 AOUT 1991 : A PONTE LECCIA, FEMU QUI organise son assemblée générale extraordinaire et lance un appel de fonds.

Le ? ? AOUT 1991 : Un attentat raté contre le chapiteau ou doivent se tenir les journées internationales à CORTI.

Le 4 AOUT 1991 : JOURNEES INTERNATIONALES à CORTI. Le F.L.N.C canal HISTORIQUE apparaît à la tribune, alors que PETRU POGGIOLI, militant de l’A.N.C, quitte le chapiteau.

Le 19 AOUT 1991 : RESISTENZA vise le commissariat de BASTIA pour dénoncer la répression.

Le 20 AOUT 1991 : LEO BATTESTI intervient dans la presse. Il affirme que la famille nationaliste n’existe plus et confirme la stratégie d’ouverture de son mouvement vers la société civile

SEPTEMBRE 1991

Le 7 SEPTEMBRE 1991 : RESISTENZA réalise une opération commando contre un groupe immobilier dans l’extrême sud et récidive contre un camp de vacances à BUNIFAZIU.

Le 15/16 SEPTEMBRE 1991 : RESISTENZA tient une conférence de presse et annonce un durcissement de la lutte armée.

Le 16 SEPTEMBRE 1991 : Le F.L.N.C HISTORIQUE revendique les deux attentats qui ont eut lieu à PARIS au rectorat d’ARCUEIL et de CRETEIL. U FRONTE VINCERA.

Octobre

NOVEMBRE 1991

Le ? ? NOVEMBRE 1991 : Echange de coups de feu entre la police et un commando du F.L.N.C Canal Historique qui distribuait des tracts contre la drogue à Bastia.

Le 6 NOVEMBRE 1991 : un Avocat Bastiais, Me JEAN BAPTISTE GRIMALDI est assassiné par balles.

Le 8 NOVEMBRE 1991 : JEAN PIERRE LECA, militant M.P.A, prend 10 mois fermes pour détention d’armes, coup et blessure volontaire avec arme. Pour avoir tiré sur des militants de l’A.N.C lors d’un collage.

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#corse StoriaCorsa 1992 « 25% aux élections régionales » « Catastrophe de Furiani »

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Deux événements étroitement lié l’un à l’autre par le « contexte politique » de l’époque, réussite du mouvement national aux élections régionales avec un score de 25% et ce, malgré deux listes, Corsica Nazione (I Verdi Corsi, A Cuncolta Naziunaliste, L’Unione di u Populu Corsu et l’Accolta Naziunalista Corsa), et celle du Mouvement Pour l’Autodétermination). Contexte politique en mai 1992, avec le match contre Marseille qui prend une dimension qui n’est pas que, sportive pour des raisons multiples. Le Club de Bastia est géré par les militants d’A Cuncolta Naziunalista, ce qui devait être une fête et une réussite « politique » se transformera en catastrophe.

Malgré cette réussite historique aux élections les incidents entre militants et structurent vont se multiplier.

 JANVIER 1992

Le 09 JANVIER 1992 : Assassinat de JEAN DOMINIQUE ROSSI, ex détenu politique et militant du F.L.N.C canal HISTORIQUE, à la sortie du local de la F.C.C.A., où venait de se tenir une réunion organisée pour le soutenir

Le ? ? JANVIER 1992 : Arrestation de deux jeunes nationalistes surpris dans une voiture pleine d’armes à BASTIA. Aussitôt transféré à Paris.

Le 8 JANVIER 1992 : Réunion de CORSICA NAZIONE à CORTI, la situation entre l’A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA dégénère. L’A.N.C s’oppose à la présence sur la liste dans le contingent d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, d’un militant travaillant à la CODIL sur l’île de CAVALLU. A CUNCOLTA NAZIUNALISTA n’apprécie pas, l’A.N.C quitte la salle. (Source livre A.N.C) Une heure après l’U.P.C, médiateur expérimenté demande à l’A.N.C de revenir, ce qui est fait puis l’A.N.C obtient gain de cause. (Source A.N.C)

12 JUILLET 1992 : Francis Santucci, considéré comme la figure dominante et charismatique de la Brise de mer, meurt d’un cancer.

Le 19 JANVIER 1992 : Occupation de l’Hôtel GRAND BLEU par CORSICA NAZIONE. L’Hôtel appartient à la S.N.C.M.

Le 25 JANVIER 1992 : Premier meeting de CORSICA NAZIONE à AIACCIU.

 FEVRIER 1992


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En février 1992, : Action Anti LEPEN : une manifestation nationaliste avait empêché l’avion de ligne d’atterrir à Bastia, le contraignant à se dérouter sur Calvi, tandis que le préfet interdisait le soir même anti-facistes-lln-corse_5 un meeting prévu à Ajaccio en raison des risques de débordements.

Pour expliquer l’accueil de la Cuncolta Naziunalista fait à Le Pen, Jean Giambelli déclare : « Les nationalistes corses veulent construire une société de justice, de tolérance, de démocratie et de liberté, et que pour nous Jean Marie Le Pen est le symbole du fascisme, de la répression et de l’intolérance »anti-facistes-lln-corse_3

Sur Ajaccio le même jour, le meeting a été annulé, des incidents ont eu lieu, et face aux militants de la LLN, Jean Marie Le Pen déclarait « Si c’était moi qui était au gouvernement, tu verrais un peu » à cela ont répondu les militants de la Cuncolta (FLNC) : ‘c’est pour çà qu’on veut pas de toi, O Connard« ‘anti-facistes-lln-corse_4

Plus de deux heures d’affrontement avec les forces de répression, pendant qu’en préfecture, à 19h45,  la décision était prise d’annuler le meeting. Le préfet de Corse Roger Hubert-Gros prendra cette décision

anti-facistes-lln-corse_2

Souvenez vous en regardant les vidéos sur le site de l’INA :

http://www.dailymotion.com/video/xfe4mg_les-deboires-de-le-pen-en-corse_news

http://www.dailymotion.com/video/xfe4mj_les-deboires-de-le-pen-en-corse_news#rel-page-1

http://www.dailymotion.com/video/xfe4me_le-pen-journee-mouvementee-en-corse_news

AFFICHAGE INCIDENT A CUNCOLTA NAZIUNALISTA M.P.A et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA A.N.C.

Le 13 février 1992 : un gendarme mobile, Juvénal Deffosez, quarante-deux ans, est tué par un malfaiteur dans le hameau de Lunghignano (Haute-Corse), à 15 kilomètres de Calvi. Un repris de justice, croyant être menacé par des hommes en cagoule, tire sur des ombres. Un gendarme est donc tué.

Le 29 FEVRIER 1992 : Réunion U.P.C et A.N.C avec les mouvements autonomistes d’ALLIANCE LIBRE EUROPEENNE (A.L.E) et avec les étudiants Corses à PARIS.

 MARS 1992

En Mars 1992 : Le deuxième adjoint, membre du M.R.G, au Maire de BASTIA, est victime d’un attentat non revendiquéLe 1er mars 1992 : Alain Orsoni confirmait que, souhaitant sa liberté de réflexion, d’analyse et d’action, il était bien associé avec son frère Stéphane et deux amis dans un restaurant ajaccien, outre sa qualité de rédacteur en chef du journal « Paese ». Au juge d’instruction, le leader nationaliste a toujours dit ne pas être opposé à verser cette somme mais ne pas avoir un sou en poche.Le ? ? MARS 1992 : Deux jeunes militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA sont interpellés et transférer à PARIS suite à une vague d’attentat contre des villas à SAGONE.

Le 22 MARS 1992 : Succès nationaliste au premier tour des élections territoriales. Neuf élus pour CORSICA NAZIONE et 4 pour le M.P.A, environ 25% des suffrages.ListeCorsicaNazioneMars1992Le 22 MARS et 29 MARS 1992 : Liste M.P.A : ALAIN ORSONI, LEO BATTESTI, DOMINIQUE BIANCHI, DOMINIQUE BURESI, JEAN PAUL CALENDINI, MARIE JOSE BELLAGAMBA, MICHEL MORETTI, ALEXANDRE GABRIELLI, TONY FIESCHI, PIERRE MAUSHART, HENRI BONA, MARC PAPI, MARIE FRANCOISE DUSSOL, ALAIN DI MEGLIO, JEAN PAUL CALENDINI, ANTOINE SOLLACARO, FRANCOIS LECA, PIERRE LOUIS GUERRINI, JOËLLE TITRANT SUZZONI, CHARLES RAFFALLI, JACQUES MARCELLESI, FRANCOIS PANTALACCI, FRANCOIS CAVIGLIOLI, JULES PIERRE LECA, JEAN BAPTISTE GRIMALDI, JEAN CLAUDE VERSINI, FRANCOIS XAVIER PROSPERI, PIERRE CARCARY, ANTOINE ANTONA, F MARIE BERETTI, DOMINIQUE FABRIZY, GILBERT CASANOVA, VANINA LE BOMIN, PIERROT GRISCELLI, JOSE LAMBERTI, PIERRE SAVELLI, MARIE ANGE GERONIMI, PAUL COTI, LUCIEN CASANOVA, ANDRE SIMONETTI, JACQUES PAOLI, PASCAL MUCCHIELLI, P NOËL GIUDICELLI, FELIX ZONZA, ADDY ORSONI, XAVIER LUCIANI, JEAN VESPERINI, PIERRE BERETTI, ALBERT TOMASI, YVES STELLA, CHRISTIAN BERFINI

Le 29 MARS 1992 : Les nationalistes font la fête au soir du second tour des élections. 25 % des suffrages. La coalition Corsica Nazione, constitué sous l’égide de A Cuncolta, et qui regroupe derrière Edmond Simeoni, l’Union du Peuple Corse (UPC), l’ANC et les verts corses, remporte une victoire éclatante à l’Assemblée de Corse. (presse)

AVRIL 1992

Le 1er AVRIL 1992 : Réunion de la nouvelle opposition à l’ancienne Assemblée, seule le M.P.A est présent pour les nationalistes.Le 2 AVRIL 1992 : Ouverture de l’Assemblée, l’alliance R.P.R et M.R.G porte JEAN BAGGIONI à la présidence de l’exécutif et JEAN PAUL DE ROCCA SERRA a celle de l’Assemblée.Les 6 et 7 AVRIL 1992 : Colloque sur la co-officialité à CORTI.Le 8 AVRIL 1992 : PAUL POGGI et PIERRE PAOLI, militants A.N.C libérés en DECEMBRE 1991, sont convoqués par la cour d’appel de paris pour apprendre la date du procès en SEPTEMBRE.

Suite au procès de JEAN MICHEL ROSSI et JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI, militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, Le F.L.N.C canal HABITUEL condamne à mort JEAN MICHEL ROSSI, parce que JEAN MICHEL ROSSI dénonce les dérives du M.P.A.

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MAI 1992

Le ? ? MAI 1992 : Un nouveau syndicat d’agriculteurs proche d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA est crée, I CAMPAGNOLI CORSI.

Le 5 mai 1992 : Drame au stade de Furiani (dossier sur ce lien) , une tribune provisoire construite à la hâte s’effondre. (Photo du Paris Match Spécial de l »époque)


Catastrophe de Furiani « 20 anni » – 1992 2012… par antofpcl

Le 10 MAI 1992 : A leur retour d’un congrès à MALTE des nationalistes, les militants de l’A.N.C, dont CHARLY ANDREANI, JEAN LOUIS ANDREANI, JO SISTI, ANTOINE MARCHETTI et PETRU POGGIOLI sont interpellés par la police italienne et interrogés à l’aéroport de ROME.

LE ? ? MAI 1992 : Suite à une rafle policière dans la région de SAGONE, six militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA sont mis en garde à vue pour des affaires de racket. Relâché le lendemain même.

Le 13 MAI 1992 : L’A.N.C et l’U.P.C dont JACQUES FIESCHI occupent le chantier de la Capitainerie du port à PRUPRIA.

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Le 21 MAI 1992 : Jugement de JEAN MICHEL ROSSI et de JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI, militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, ils sont condamnés.

Le 21 MAI 1992 : L’A.N.C demande, dans une lettre ouverte à FRANCOIS MITTERAND, la reconnaissance du peuple Corse par un statut de peuple associé reconnu dans la Constitution.

Le 25 MAI 1992 : DOMINIQUE BUCCHINI, Maire communiste de SARTE, s’élève contre la violence en Corse. (Une semaine après la Mairie de SARTE est visée par un attentat)

FIN MAI 1992 : Après le procès de JEAN MICHEL ROSSI ET JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI SIMONETTI  : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE plastique un camp de tourisme du ministère des Finances à PURTI VECHJU. Centre de vacances du ministère des finances,  ISULA VERDE, un commando de 40 militants plastique 30 bungalow et une salle polyvalente. Vers 22h45 en plein BAL,  40 retraités font leurs valises et préparent leurs affaires avant d’être enfermés dans une villa sans aucune violence et dans le calme, pendant que le front dépose des charges et fait tout sauter.

*
Le ? ? MAI 1992 : Un camping appartenant à un militant M.P.A est visé par un attentat à CORTI.

 JUIN 1992

Le 9 JUIN 1992 : Assemblée générale de l’A.N.C ou JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI est élu comme secrétaire générale. L’A.N.C vote une motion contre le racket et condamne l’Impôt Révolutionnaire.

Dans la nuit du 15/16 JUIN 1992 : Quelques jours après avoir mené une action pour dénoncer les travaux à la capitainerie du port de PRUPRIA, un attentat vise le Prisunic dont JACQUES FIESCHI, nationaliste, est le propriétaire des murs.Le 16 JUIN 1992 : Tentative d’attentat contre l’agence immobilière de JEAN MICHEL EMMANUELLI, militant d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.

Le 19 JUIN 1992 : Le tribunal administratif de BASTIA déclare que la construction faite le 26 NOVEMBRE 1990 par la société civile immobilière LES ILES au sujet d’une construction d’une villa sur un terrain non adéquate est valide. L’ASSOCIATION DE DEFENSE, DE PROTECTION ET DE VALORISATION DU PATRIMOINE NATUREL ET HISTORIQUE CORSE  » est insatisfaite.

 

Le 26 Juin 1992 :  ASSEMBLÉE DE CORSE MOTION DU 26 JUIN 1992 sur l’officialisation de la langue corse

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Dans la nuit du 28/29 JUIN 1992 : A peine quinze jours après l’attentat du Prisunic de JACQUES FIESCHI, son magasin de meuble à PRUPRIA (rue du 9 SEPTEMBRE) situé sous son appartement est mitraillé.

JUILLET 1992

Le ? ? JUILLET 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE tient une conférence de presse clandestine à A TESTA VENTILEGNA ou il revendique l’indépendance de la Corse.Le 7 juillet 1992 : Attentat à l’explosif devant l’immeuble de l’Education nationale, à Paris : deux blessés.Le 11 JUILLET 1992 : L’A.N.C organise une manifestation devant les Palais de justice de BASTIA et d’AIACCIU pour demander la libération de PAUL POGGI.Le 17 JUILLET 1992 : Le directeur du journal PAESE, YVES STELLA, militant du M.P.A et deux journalistes quittent sa rédaction. Le M.P.A veut un journal d’opinion dans la ligne politique du mouvement. IVIU STELLA veut un journal indépendant.

Le ? ? JUILLET 1992 : JOSEPH CAVIGLIOLI, militant du M.P.A est condamné à deux ans de prison.

Le ? ? JUILLET 1992 : Le F.L.N.C canal HABITUEL plastique le tribunal d’AIACCIU suite à la condamnation d’un de ses militants.

Le 26 JUILLET 1992 : Un commando de RESISTENZA s’empare d’un hélicoptère et plastique en plein jour plusieurs bâtiments sur l’île de CAVALLU. RESISTENZA dénonce les financements mafieux.

Le ? ? JUILLET 1992 : Des interpellations ont lieu suite à l’action de RESISTENZA sur l’île de CAVALLU. FELIX MARCELLESI est arrêté puis relâché.

Le 27 JUILLET 1992 : La  » guerre  » des bateliers dégénère à BUNIFAZIU : Trois blessés par armes à feu.

Le 28 JUILLET 1992 : Un commando attaque pour la troisième fois les établissements SOCORDIS à AIACCIU (le F.L.N.C canal HISTORIQUE est soupçonné).

Le 29 JUILLET 1992 : L’Assemblée de Corse adopte un règlement d’aide aux sports de haut niveau.

Le 29 JUILLET 1992 : I CAMPAGNOLI CORSI, proche d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, occupe un camp de vacance de tourisme social à PRUPRIA. La direction lui cède la gestion. Le M.P.A dénonce cette occupation.

 AOUT 1992

Le ? ? AOUT 1992 : Un fourgon transportant la paie des légionnaires est attaqué à PONTE LECCIA par un commando armé d’un lance roquettes. Butin 5 millions de francs.Le ? ? AOUT 1992 : Un hélicoptère oblige l’avion de la Postale à s’arrêter, des hommes armés s’empare de 7 millions de francs

.Le 1er AOUT 1992 : BRUNO DEGIOVANNI, militant proche d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA est tué à CORTI.

Le 2 AOUT 1992 : L’U.P.C réaffirme, lors de son assemblée générale, sa revendication d’autonomie interne et appelle au renforcement de CORSICA NAZIONE.

Le ? ? AOUT 1992 : Le F.L.N.C canal HABITUEL tient une conférence de presse dans le maquis Cortenais. Il nie l’implantation de la mafia dans l’île et se déclare prêt à l’attaquer militairement si cela se produit. Il annonce la fin de la trêve estivale. Il revendique huit attentats à MARSEILLE, NICE et PARIS, contre des banques et E.D.F.

Le 12 AOUT 1992 : L’A.N.C dénonce dans une conférence de presse à PURTI VECHJU, l’implantation de capitaux mafieux dans l’île, condamne le développement spéculatif et les atteintes à l’environnement

.Le ? ? AOUT 1992 : LILIO LAURICELLI, responsable de la CODIL, en appelle à FRANCOIS MITTERAND.

Le ? ? AOUT 1992 : Attentat contre le bar restaurant de CHARLES ANDREANI à PORTO VECCHIO. Qui fait suite aux déclarations de l’A.N.C sur la mafia dans l’île de CAVALLU et accuse les sbires à la solde de la mafia LAURICELLI.

Le 19 AOUT 1992 : Le gouvernement annonce des mesures de lutte contre la criminalité en Corse.

Le 22 AOUT 1992 : Une militante d’A RISPOSTA, association d’aide aux militants emprisonnés, restée proche du M.P.A est mise en garde à vue pour  » vente de matériel pro-F.L.N.C sur la voir publique. Son mari est interpellé lors de la perquisition où des armes et des combinaisons sont trouvés.

Le 22 AOUT 1992 : Double assassinat en BALAGNA. En cinq jours, quatre meurtres…

en Août 1992 : Le FLNC revendique l’exécution de deux trafiquants de drogue à Scandola. A Calvi, Jean Orsini est abattu.

SEPTEMBRE 1992

Le 11 SEPTEMBRE 1992 : Un fourgon de C.R.S. est mitraillé à AIACCIU, pas de revendication.Le 12 SEPTEMBRE 1992 : Suite à une altercation, un touriste italien est tué et un autre blessé. Le meurtrier a 17 ans.

Le 16 SEPTEMBRE 1992 : Une tendance de gauche se détache d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA et appelle à voter contre le référendum de MAASTRICHT. L’A.N.C se prononce contre, l’U.P.C, les Verts et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA s’abstiennent. La Corse vote contre aux élections et obtient 44% d’abstention.

Le 17 SEPTEMBRE 1992 : Meeting de CORSICA NAZIONE à AIACCIU pour l’abstention au référendum de MAASTRICHT.

Le ? ? SEPTEMBRE 1992 : La France est condamnée par la Cour européenne de justice dans le dossier des sévices infligés à FELICE TOMASI, à l’occasion de sa garde à vue subie après l’affaire de SORBO OCAGNANO en FEVRIER 1982. Il touche un million de francs.

Le 20 SEPTEMBRE 1992 : Un gendarme mobile est tué à ZONZA.  L’attaque contre la Marie de Zonza coûte la vie a un gendarme Fabrice Aufort. Longue série d’action contre le maire Sébastien de Rocca Sera (incendie criminel en mars contre les locaux municipaux, attentat en juin) Le gendarme mobile Fabrice Aufort, vingt-six ans, est tué d’une balle dans la tête alors qu’il effectuait une patrouille devant la mairie de Zonza (Corse-du-Sud).

Le 23 SEPTEMBRE 1992 : Dans un communiqué de presse au journal LA CORSE, le F.L.N.C canal HABITUEL abandonne l’Impôt révolutionnaire. 

Le ? ? SEPTEMBRE 1992 : Arrêt des poursuites contre PAUL POGGI et PIERRE PAOLI, militants A.N.C.

Le 24 SEPTEMBRE 1992 : Une femme jurée est agressée à BASTIA.

Le 27 SEPTEMBRE 1992 : Deux hommes sont exécutés à GIROLATA par un commando dans le cadre de la lutte anti-drogue.

OCTOBRE 1992

Le 3 OCTOBRE 1992 : L’A.N.C demande que l’Assemblée saisisse le Gouvernement pour que la France ratifie la Charte européenne des langues minoritaires. Elle refuse.Le 7 OCTOBRE 1992 : L’A.N.C rencontre A CUNCOLTA NAZIUNALISTA à CORTI dans le cadre des réunions bilatérales. PETRU POGGIOLI n’y participe pas.

Le 7 OCTOBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique dans une conférence de presse le meurtre de dealers. Le F.L.N.C canal HISTORIQUE confirme l’impôt révolutionnaire.

Le 14 OCTOBRE 1992 : Un bandit SARDE recherché pour des enlèvements, MATTEO BOE, évadé de prison de haute sécurité de l’île de l’ASINARA, est arrêté à PURTI VECHJU.

Le 14 OCTOBRE 1992 : La tendance du M.P.A favorable à la disparition du F.L.N.C canal HABITUEL démissionne. LEO BATTESTI, MARIE France GIOVANANGELI (secrétaire générale du S.T.C), YVES STELLA et JEAN PAUL CALENDINI veulent créer un nouvel espace de réflexion.

Le 22 OCTOBRE 1992 : L’A.N.C réaffirme au cours d’une conférence de presse à AIACCIU, ses principes créateurs. Demande d’aller plus loin au sein de CORSICA NAZIONE et demande au M.P.A de se positionner par rapport à A CUNSULTA NAZIUNALE

.Le 22 OCTOBRE 1992 : Braquage au bazooka en plein BASTIA contre un fourgon de transport de fonds : Butin 6 millions de francs.

Fin OCTOBRE 1992, cinq attentats non revendiqués ont visé les administrations et les banques à AIACCIU. Ils sont attribués à certains groupes du F.L.N.C canal HISTORIQUE.

RESISTENZA réalise deux opérations commandos dans l’extrême sud contre la spéculation.

NOVEMBRE 1992

NOVEMBRE 1992 : Le District urbain de Bastia devient propriétaire du stade de FURIANI.Le 3 NOVEMBRE 1992 : Le président de la chambre de commerce de Haute-Corse et président du conseil général R.P.R, est inculpé pour fraude fiscale par un juge parisien.

Le 4 NOVEMBRE 1992 : La GHJUVENTU PAOLINA est né d’une scission avec la C.S.C, la GHJUVENTU PAOLINA remet en cause l’indépendance syndicale de la C.S.C avec le F.L.N.C canal HISTORIQUE.

Le 4 NOVEMBRE 1992 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA réagit violemment lors d’une conférence de presse contre les déclarations de l’A.N.C contre le F.L.N.C canal HISTORIQUE.

Le ? ? NOVEMBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE vise le Conseil d’Etat à PARIS.

Le 13 NOVEMBRE 1992 : Le juge BRUGUIERES, de la section antiterroriste, opère une rafle à AIACCIU à la suite d’une tentative de racket. JEAN BIANCUCCI, élu d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA à l’Assemblée, et JEAN MICHEL EMMANUELLI font partie des interpellés. Ils sont relâchés et les personnes interpellées n’appartiennent à aucune structure nationaliste. Au cours des VEGHJA de soutien, de nombreux incidents éclatent à AIACCIU et PURTI VECHJU.

Le 14 NOVEMBRE 1992 : RESISTENZA réalise une opération commando au village de vacances du Commissariat à l’énergie atomique, près d’AIACCIU. Elle revendique trois autre actions commandos à CONCA, PURTI VECHJU, et à PURTICHJU, contre des ensembles immobiliers.

Le ? ? NOVEMBRE 1992 : La voiture de PETRU POGGIOLI, militant A.N.C, est détruite par un attentat.

Le 15 NOVEMBRE 1992 : Rassemblement de protestation à AIACCIU.

Le 25 NOVEMBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE organise une opération commando contre un village de vacances à LINGUISTE et un attentat contre le Palais de justice d’AIX-EN-PROVENCE.

Le 28 NOVEMBRE 1992 : La manifestation à BASTIA de la coordination pour un statut fiscal dérogatoire a réunit plus de 13000 personnes dans le calme. Toutes les tendances politiques étaient réunies.

FIN NOVEMBRE 1992 : Le local d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA AIACCIU est la cible d’un attentat

 DECEMBRE 1992

Le 2 DECEMBRE 1992 : Attentat à la voiture piégée contre le centre des impôts de NICE, trois blessés. Le F.L.N.C canal HABITUEL revendique l’attentat.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE vise 24 perceptions au cours d’une nuit bleue. Attentats réalisés pour le statut fiscal.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : JOSEPH MORACCHINI, soit disant, impliqué dans l’affaire de SORBO OCAGNANO, avec CARLU PIERI et FELICE TOMASI, est assassiné à LUCCIANA.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Suite à des menaces de morts et le plasticage de son véhicule, le directeur de la Société Générale quitte l’île.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : GHJUVAN’PAULU POLETTI entame une grève de la faim.

Le 5 DECEMBRE 1992 : L’élection d’ALAIN ORSONI, militant du M.P.A est invalidée. MICHEL MORETTI, militant M.P.A, le remplace à l’Assemblée.

Le 13 DECEMBRE 1992 : La région d’AIACCIU est touchée par une vingtaine d’attentats contre des banques et des administrations. L’organisation nouvelle INDIPINDENZA les revendique. Parmi les cibles deux sociétés Corses victimes d’extorsion de fonds.

Le 14 DECEMBRE 1992 : Attentat contre un atelier de réparation de matériels de radio télévision dont les propriétaires ont le tort de recevoir trop souvent les gendarmes. Deux hommes se réclamant du F.L.N.C canal HISTORIQUE ont fait sauter l’atelier avant de s’enfuir à moto. Moto qui a été identifiée.

LE 14 DECEMBRE 1992 : En BALAGNA, des Corses dont des militants du M.P.A sont la cibles d’attentats du F.L.N.C canal HISTORIQUE. Le lotissement SALDUCCIO appartenant à des militants M.P.A à LUMIO est plastiqué par le F.L.N.C canal HISTORIQUE. Les propriétaires ROBERT JACQUES MONVOISIN et son fils MICHEL ROBERT MONVOISIN ont été neutralisé par un commando se réclamant du vrai F.L.N.C

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Suite à l’occupation du camps de vacances SAMPIERU CORSU par I CAMPAGNOLI CORSI, proche de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, une nouvelle structure proche du M.P.A s’est crée TURISMU CORSU.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Vol à PRUPRIA dans une caserne de pompiers ou trois hommes armés et cagoulés ont sous la menaces de fusils mitrailleurs se sont emparés de cinq postes émetteurs récepteurs.

Le 20 DECEMBRE 1992 : Le Parlement français vote un texte modifiant un article du Code électoral transmis par le gouvernement socialiste et destiné à renforcer la refonte électorale. JEAN PAUL DE ROCCA SERRA saisit le Conseil constitutionnel avec le R.P.R pour le faire annuler.

Le 21 DECEMBRE 1992 : L’Assemblée annonce le débat sur le plan de développement pour 1993. PAUL PATRIARCHE, R.P.R, préside l’A.D.E.C.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Des coups de fusils sont tirés contre la vitrine d’un magasin d’un militant A.N.C à PURTI VECHJU.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : RESISTENZA revendique deux opérations commandos à PURTI VECHJU et à PRUPRIA.

Le 31 DECEMBRE 1992 : Lors d’une réunion de CORSICA NAZIONE, A CUNCOLTA NAZIUNALISTA annonce qu’elle refuse de discuter de la clandestinité.

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#Corse #Amnistia « Lettre ouverte d’ancien-ne-s prisonnier-e-s basques »

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Nous les signataires de la présente lettre ouverte, sommes des militants politiques ayant subi l’incarcération ou l’exil. Nous avons enduré la répression, du fait de notre engagement dans la lutte pour la libération nationale et sociale du peuple basque. Nous ne nous revendiquons pas comme victimes, mais bien comme militants politiques ayant participé, par un choix ferme et conscient, à la lutte pour l’indépendance et le socialisme pour le Pays Basque.

basqueEuskalBandera

Comme des milliers d’autres militants, nous savions quels étaient les risques inhérents à cette lutte révolutionnaire. Nous savions que nous risquions d’être arrêtés et torturés, de passer notre jeunesse dans les geôles, de devoir fuir de notre foyer en laissant famille, compagnes, compagnons et ami(e)s, sans avoir même quelque chance de revenir chez nous. Nous savions que nos ennemis souhaitaient nous voir sinon morts, du moins trainés devant leurs tribunaux. Au final, nous savions que nous rentrions dans un processus dans lequel, à défaut de gagner, nous pouvions tout perdre. Nous savions enfin que, dans cette lutte, nous allions perdre des camarades, et nous en avons de fait perdu des centaines. Tout cela, nous le savions, mais, malgré tout, nous avons choisi de nous engager dans la lutte.

Dans le contexte politique qui prévaut aujourd’hui, et concernant la situation de celles et ceux qui continuent de subir la répression, il est un fait qui nous préoccupe tout particulièrement. En cette année 2015, plus de 400 prisonniers politiques basques croupissent dans les geôles, certains d’entre eux ayant encore à purger plus de 30 années de réclusion. Bien d’autres restent condamnés à l’exil afin d’échapper aux griffes de la répression.

Notre pays n’en a pas à ce jour fini avec l’oppression politique, pas plus qu’avec l’exploitation sociale. Et c’est là un point-clé : aussi longtemps que le conflit politique n’aura pas trouvé une résolution, il y aura des militants qui continueront à subir la répression. Aussi longtemps que cette situation prévaudra, on ne pourra pas dire que le conflit aura été résolu. Tant que nous n’aurons pas intégré cette évidence, nous nous fourvoierons dans un inextricable labyrinthe.

Malheureusement, les clés des prisons ne sont pas entre nos mains, pas plus que la force des armes. L’une comme l’autre sont entre les mains de nos ennemis. Ceci ne veut toutefois pas dire que nous devons renoncer et baisser les bras. Il ne s’agit aucunement de cela. Tout au contraire, nous avons l’impérieuse responsabilité d’effectuer un travail de conscientisation auprès de notre peuple, la prise de conscience et la formation politique étant les armes les plus efficaces dans une lutte révolutionnaire.

Aussi, il s’agit de revendiquer et d’agir pour la reconnaissance politique d’une lutte et du statut afférent pour celles et de ceux qui y ont participé, et non pour sa négation. Aussi longtemps que toutes celles et ceux qui ont participé à la lutte et qui continuent à en subir les rigueurs ne seront pas libres, notre peuple ne saurait concevoir que la page du conflit soit définitivement tournée. La seule voie qui amène à cette liberté et à cette reconnaissance politique, c’est celle de l’AMNISTIE.

Le discours humaniste autour des droits de l’homme aurait une légitimité… s’il ne servait pas, à l’heure actuelle, de paravent pour dissimuler la nature politique de la répression !

Or, pour quels motifs appliquerait-on aux détenus politiques basques la politique de dispersion, les peines de prison à vie, l’acharnement pénal envers ceux qui sont gravement malades, et bien d’autres mesures iniques ? La réponse est évidente : on les leur applique du fait de leur engagement politique.

En outre, l’édulcoration du caractère politique de l’engagement des prisonniers, recherchés ou exilés basques facilitent le processus de criminalisation par les états oppresseurs ; on peut plus aisément les faire passer, auprès de l’opinion publique, pour des délinquants ou des criminels. A minima, cela donne prétexte à ces mêmes états à leur refuser les droits les plus élémentaires.

En tant que compagnons/compagnes de lutte, en tant que peuple, en tant que classe subissant l’oppression, nous avons le devoir de conquérir la liberté de nos camarades, sans conditions et sans passer sous quelque fourches caudines que ce soit. Et pour cela la seule voie digne c’est celle de l’amnistie.

L’amnistie porte en elle les conditions d’une solution politique juste et viable ; c’est grâce à l’amnistie que l’on pourra garantir qu’il n’y aura plus de militants subissant les diverses formes de répression. Notre devoir est de rassembler nos forces pour atteindre cet objectif, en laissant de coté toute posture politique partisane. Nous ne pouvons en aucun cas accepter que nos camarades emprisonnés, recherchés ou exilés subissent individuellement le poids de la répression. La lutte dont ils sont parties prenantes est celle pour les droits d’un peuple, et c’est l’engagement du peuple, en tout cas celui du plus grand nombre, qui permettra qu’ils recouvrent la liberté.

En conclusion, nous qui signons la présente lettre ouverte appelons à une large union et à un engagement résolu en faveur de l’obtention de l’amnistie. Nous avons foi en notre peuple et nous sommes confiants dans le fait qu’il nous soutiendra dans cette démarche.

PRESO ETA IHESLARIAK ETXERA ! AMNISTIA OSOA !

Filipe Bidart
Mila Etxebarria Balbas
Jon Iurrebaso Atutxa
Jesús María Mendinueta Flores
Josu Ormaexea Antepara
Koldo Alaña Arrinda
Josu Alberdi Agirregomezkorta
Jon Aldana Zelaia
Jon Iñaki Alkorta Gandiaga
Oscar Amezaga Maeso
Rosa Mari Arana Txakartegi
Juan Mari Arregi Azpeitia
Iker Arzeluz Angiozar
Gorka Azpitarte Rejado
Bonifacio Badillo Rubio
Teodoro Badillo Rubio
Bautista Barandalla Iriarte
Jon Imanol Beaskoa Rodriguez
Jaione Beaskoetxea
Iñaki Bengoa San Miguel
José Tomás Bustamante Mencia
Igor Cachorro del Pozo
Pablo Caloca Pila
José Luis Cuadrado Torre “Akelarre”
Iñaki Egiluz Sagastizabal
Maria Soledad Elustondo García
Oscar Estebariz Arteta
Angel Erdozia Larraza
Iñaki Erro Zazu
Juan José Etxeandia Salcedo
Agurtzane Ezkerra Pérez de Nanclares
Bego Ezkerra Pérez de Nanclares
Carlos Ezkurra Leonet
Lander Fernández Arrinda
Elías Fernández Castañares
Igor Fernández Fernández
Ziortza Fernández Larrazabal
Aitor Fernández Terceño
Maria Pilar Ferreiro Bravo
Unai Frías de la Red
José Luis Gallastegi Lagal
Alberto Garmendia Lakuntza
Francisco Javier Gil Rosado
Miguel Ángel Goienetxea “Txo”
Kristina Goirizelaia González
Aner Gómez Agirre
Asier Gómez de Salazar Rodriguez
Felipe González Baños
Roberto González Lizarraga
Koldo Gracia López
Jordi Grau Añó
Iñaki Herrán Bilbao
José Antonio Hurtado Gañán
Idoia Iragorri Petuya
Peio Iriondo
Maria Angela Irure Arregi
Jon Mikel Iturriaga Omán
Mikel Jauregi Agirrezabala
Andeka Jurado García
Sendoa Jurado García
Jon Kerejeta Bera
Mari Ángeles Larrea
Zigor Larredonda Muñoz
Asier Larrinaga Rodriguez
Gotzon Kepa Larrondo Irazabal
Aitor Llano Estévez
Lorena López Díez
Jon Maidagan Hernández
Ixabel Martínez de Antoñana
Maite Martínez San Millán
Iker Mendizabal Cubas
Kepa Morales San Sebastián
Juan Antonio Olagorta Arana
Iñaki Orbeta Berriatua
Alberto Paúl Larrea
Ibon Pérez Ziluaga
Eduardo Pérez de Anuzita Urkijo
Iñigo Ripoll Estarta
Klemente Ruíz Cantalapiedra
Jose Maria Sagardui Moja “Gatza”
Fermin Sanchez Agurruza
Joel Sitiague
Amaia Urizar de Paz
Roberto Vecino Santamaría
Peio de Vega Martín
Andrés Velado Fernández
Fermin Ventura Pérez
Izaskun Villanueva Ortega
Jon Villanueva Patin
Luis Armando Zabalo Bilbao
Zorion Zamakola Ibaibarriaga
Jon Zapirain Romano
Angel Zelaieta Gisasola
Mikel Ganuza Ianiz
Ttotte Etxebeste
Peio Fagant Aristizabal
Txuma Pui Lekunberri
Abel Castillo Alarcón
Jokin Santxo Biurrun
Idoia Garmendia Imaz
Ibon Lopetegi Aierbe
Eder Ariz Lizaso
Josu Jimenez Urbano
Itziar Zamakona Nikolay
Alberto Pío Oyaga
Joseba González Pavón
Jon Aizpurua Arreseigor
Eneko Zestau Aranibar
Xabier Arriluzea Saiz
Patxi Antolin Alvarez
Filipe Lesgourgues
Xabier Manterola
Jabi Rezola Urdangarin
Alberto Marín Etxebarria « Rupi »
Ana López Barrio
Urtzi Zubizarreta Lizundia
Jokin Zerain Alvarado
Urtzi Gainza Salinas
Filipe Lascaray
Mikel Auza
Kepa Oloritz Urritza
Jokin Zubieta Valencia
Xabi Ilundain Gurbindo
Kepa Badiola Azpiazu
Oskar Bizkai Bidankoze
Gorka Aurrekoetxea
Gilen Goiti
Jabier Urkijo Medino
Imanol Auza Macuso
Aratz Gallastegi Sodupe
Arturo Fenández Garces
Joseba Zengotitabengoa Laka
Rubén Gelbentzu González
Mattin Olzomendi Landart
Karlos Xabier Montoia Zugaldia
Ainara Gorostiaga Eskubi
Iñaki Baños Olabarri
Pako Gastesi Sierra
Aitor Gracía « Txino »
Joxe Javier Beloki Kortejarena
Bittor Valderrama Iglesias
Laura Riera Valenciano de Mendiolaza

#Corse A Droga Fora « une action symbolique pour sensibiliser la jeunesse »

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Le collectif A DROGA FORA demeure particulièrement préoccupé par l’accroissement du nombre d’affaires, liées aux trafics et à la consommation de stupéfiants, mises en lumières ces derniers temps.

Ces faits démontrent à nouveau l’importance du fléau en Corse, particulièrement chez les jeunes, ses dérives criminelles et sociétales.

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Le collectif A DROFA FORA, souhaite relayer et porter une proposition d’action de sensibilisation, faite par un de nos membres issu de « Bastia 1905″ :
ECRIVEZ SUR TOUT VOS BILLETS DE BANQUES DES MESSAGES COMME : « A DROGA BASTA » ou MICCA DROGA IND’E NOI » !

Si cette action est relayée par tous et qu’elle prend une certaine ampleur, elle permettra de sensibiliser de nouveau le consommateur et d’adresser un message directement aux dealers, ceux-là qui s’enrichissent chaque jour un peu plus sur la santé de notre jeunesse et qui menacent plus que jamais les fondements de notre société, nous leurs disons une fois de plus QU’ILS N’ONT PLUS LEUR PLACE ICI!

Nous appelons l’ensemble de la population et particulièrement la jeunesse à se mobiliser là ou sévit ce fléau.

Sè tutti inseme purtemu st’azione, sè tutti inseme franchemu ‘ssu passu, sarà un passu di piu fattu contr’ a à droga, u so sistemu è a Corsica vincerà !

Micca droga ind’è noi
U cullettivu a droga fora

#corse #diaspora 9e consulte des Corses de l’extérieur en septembre

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(Corse MatinLa 9e consulte des Corses de l’extérieur, proposée et organisée par La Maison de la Corse de Marseille, se déroulera du 19 au 22 septembre prochains en Castagniccia.

Une consulte faite de découverte de la microrégion, de conférences et de rencontres. À noter que le 23 septembre aura lieu la visite de la châtaigneraie de Pianellu et son fameux châtaignier multiséculaire de 15 mètres de circonférence, élu arbre de l’année 2014. Une visite guidée par Jean-Charles Adami.

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Les inscriptions peuvent se faire dès à présent auprès du pôle touristique de Castagniccia Mare è monti au 04.95.38.41.73.

LA SUITE SUR CORSE MATIN

logo corsematin2011

TDR CORSE MATIN

#Corse Lettre de Marcel Lorenzoni : « Pour hier, aujourd’hui et demain »

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En 1992, les nationalistes, divisés, atteignent néanmoins 21% des suffrages aux élections territoriales. Ces voix, ajoutées à d’autres voix contestataires, et aux 15% d’abstentions, démontrent que le point d’inversion du système politique en place est atteint, en ordre dispersé, sans conscience.*

marcel-LorenzoniCe fait majeur, échappant à ses acteurs, inquiète l’ « establishment », qui organise un front dit « républicain », représentant en réalité l’ensemble des lobbies économiques et sociaux. Ces lobbies présents dans toutes les structures installées en Corse par l’état français, maintiennent dans l’île le statu quo colonial, assurant quelques « réussites » et la faillite globale de la société corse, au prix d’un double jeu permanent entre la Corse et Paris.

Ce « front républicain » se traduit par l’installation à l’Assemblée d’un exécutif composite droite-gauche destiné à gérer malgré la contestation croissante, les ressources financières promises tant par l’état français que par l’Union Européenne.

L’émergence de quelques bonnes volontés dans le camp majoritaire, les signes d’allégeance émis vers Paris dans le camp contestataire n’y pourront rien, la situation est pour l’essentiel manichéenne.

La nature des interets en présence, l’enjeu considerable que représente la Corse tant au plan politique qu’économique, expliquent ce qui s’est passé par la suite. Très vite, alors que le noyau le plus jacobin de la droite parisienne entame une opération séduction réussie en direction du noyau le plus dur de Corsica Nazione, et après que les jacobins du parti socialiste aient réussi la même opération en créant le MPA 3 ans avant, on voit, en 2 ans : le capital politique de Corsica Nazione s’enliser dans les amendements du plan de développement régional ; A Cuncolta s’empêtrer dans ses contradiction après le drame de Furiani et sa plus funeste suite, l’affaire Sozzi.

L’exécution de Robert Sozzi, assumée par l’ensemble Cuncolta-Canal Historique fait éclater Corsica Nazione, et crée la situation, amenée de longue date, qui débouchera sur les affrontements sanglants de 1995-96.

Comme en 1975, 1980, 1983, une effusion de sang empêche le mouvement national corse d’atteindre sa maturité politique. Paradoxalement, la force de ses idées, l’engagement qu’elles suscitent, ses faiblesses structurelles produisent à chaque échéance une situation propice à toutes les manipulations. Cela est plus que jamais flagrant aujourd’hui.

A l’heure où la Corse voit l’échec de 2 statuts « particuliers » en 15 ans ; l’échec plus grave de son déclassement de la zone d’objectif n°1, et des mesures décidées en sa faveur par l’union européenne ; Au moment ou l’île atteint des niveaux de désertification, de chômage, de ruine économique, sociale, culturelle, de criminalité et de délinquance inédits ; Au moment où la contestation grandit, malgré les divisions et les drames, une nouvelle manipulation débouche sur l’assassinat du Prefet de Corse.

Ce meurtre a pour 1er résultat le maintien, malgré son échec patent, de la classe politique dominante au pouvoir, et donc le maintien des intérêts particuliers qu’elle représente, contre l’intérêt collectif de la Corse, de sa jeunesse et de son avenir.

Ce rapide survol permet de noter que les situations ne viennent pas du hasard, et que chaque fois les échéances sont repoussées par des manipulations, orchestrées à partir des faiblesses du mouvement national ; qu’elles soient dues à l’électoralisme ou imputables à la clandestinité, par les services officiels ou occultes du ministère de l’intérieur, donc de la police des gouvernements successifs de la Vème republique française.

Les suites de la mort du Prefet Erignac, si elles permettent une répression anti-nationaliste accrue, débouchent curieusement sur une remise en question de l’administration française en Corse, et du fonctionnement des principales structures bancaires, pourtant sous le contrôle direct de l’état depuis leur création. Cela se traduit par une mainmise policière sans précédent sur l’administration de l’île.

Rien ne permet de dire aujourd’hui, au-delà des apparences, à quoi correspond ce grand ( ?) chambardement. Quoi qu’il en soit, il vient de l’extérieur, il est fonction de considérations extérieures, et les voix éteintes de quelques indigènes/stipendiés n’y pourront rien, la Corse n’y trouvera pas non plus son compte !

 C’est pourquoi il est urgent pour les nationalistes de réaliser les conditions nécessaires à de nouvelles avancées. Se considérant avant tout comme citoyens de la nation corse, ils remettront à plus tard le règlement civil de tous les contentieux, afin de permettre la création d’un espace de débat et d’organisation. Admettant leurs différences, ils s’attacheront à définir l’articulation des idées et des moyens, tant humains que matériels, pour retrouver le chemin de l’action unitaire. Au-Delà des remises en questions collectives, il faudra réaliser quelques progrès au plan des raisonnements et des comportements individuels ; demasquer les faux-amis ; distinguer rumeur et verité ; apprendre les règles de la guerre psychologique qu’on nous applique depuis plus de 15 ans ; revenir sur nos bases « culturelles » de raisonnement et de comportement. Il faudra adhérer, organisés ou non, à la même démarche, celle de la constitution du corps électoral national sur des bases simples :

– Déclaration d’appartenance au peuple corse,

– Droits du peuple corse (revenir sur les 15 points).

Les militants éliront leurs représentants au Parlement qui devra avant tout écrire les bases de la Constitution en référence aux systèmes connus les plus efficaces (ceux qui sont en vigueur dans les pays dont on entend le moins parler dans la civilisation occidentale par exemple).

MARCEL LORENZONI

1998

Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
Source info :  Unità Naziunale
© UNITA NAZIUNALE 1999 – 2006

Une voie #corse pour le 21ème siècle : le sentiment de @F_Alfonsi

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(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – « Une voie corse pour le 21ème siècle », c’était le thème d’un colloque organisé à Ajaccio il y a quelques jours.

On y a entendu notamment Michel Rocard, Jean-Luc Bennahmias et des personnalités de tout premier plan de Catalogne ou du Val d’Aoste.
une logo SoluzionePulitica réforme institutionnelle assemblée

On y a parlé notamment de l’Europe, de la place dans cette Europe de ce que l’on appelle les nations sans Etat et on y a présenté les tous derniers développements en la matière.

François Alfonsi, l’ancien député européen y a assisté avec attention ; nous avons recueilli son sentiment à l’issue de cette journée.

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse #Archive « Le mémoire de Me Felli, avocat de Marcel Lorenzoni »

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Le 20 juillet 1999, le Président de l’Assemblée de Corse, JOSE ROSSI, a lu le mémoire de Me Felli, défenseur de Marcel Lorenzoni, afin que les conseillers territoriaux puissent exprimer leur opinion. Voici l’article de juillet 1999 :

L’affaire MARCEL LORENZONI : un cas flagrant de détention arbitraire. Voici le mémoire émanant de son défenseur Me  LUCIEN FELLI, et remis par les proches de MARCEL LORENZONI au président de l’Assemblée de Corse : JOSE ROSSI. Celui-ci a lu le mémoire devant les conseillers territoriaux en les engageant à exprimer leur opinion (20/07/99 ).

Pour mémoire : Aucune question n’a été posée, et le mémoire n’a donné lieu a aucun débat.

marcellorenzoni1Monsieur MARCEL LORENZONI est arrêté le 09/02/1998 dans le cadre de l’Affaire ERIGNAC.

Il est contraint d’engager une grève de la faim très dure au terme de laquelle il perd 28 Kg ( MARCEL LORENZONI est âgé de 55 ans ); il est alors entendu pour la première fois par le Juge BRUGUIERES trois mois après son incarcération soit fin Mai 1998.

Il est mis en examen pour  » infraction à la législation sur les armes et détention d’explosifs  » et  » association de malfaiteurs  » notion vague et imprécise dont la XIVéme Section fait un usage important et extensif.

Pendant 17 mois de détention MARCEL LORENZONI a eu à subir de nombreuses auditions n’ayant qu’un lointain rapport avec les faits visés ( armes et explosifs ) et rattachées artificiellement à des faits plus grave c’est à dire avec l’  » Association de malfaiteurs en liaison avec une entreprise terroriste  » tout ceci sans le moindre commencement de preuve.

MARCEL LORENZONI a été entendu sur les différents aspects de la vie socio-économique de l’île telles que notamment les filières agricoles, porcines, etc…

S’agissant de la procédure pour détention d’armes et d’explosifs, les expertises n’ont aucunement apporté la preuve que ces explosifs ont pu être touchés par MARCEL LORENZONI.

Le problème de leur présence dans une maison non occupée à BASTELICA reste entier et la suite des événements tendant à essayer de compromettre MARCEL LORENZONI est une explication très claire.

Toujours dans le cadre de la XIVème Section, MARCEL LORENZONI a été mis en examen par le Juge RICARD; procédure sanctionnée par la Chambre d’Accusation de PARIS ( La Chambre d’Accusation a rendu un arrêt de mise en liberté sur ce chef d’inculpation ).

Le Juge BRUGUIERES prolonge sa détention tous les quatre mois.

La dernière en date du 13 Juin dernier devrait porter sa détention provisoire à 21 mois au 13/10/1999.

Il est fait régulièrement reproche à MARCEL LORENZONI d’avoir détenu des documents relatifs à un programme de formation militaire ( arrêts de la Chambre d’Accusation ).

Cette erreur répétitive est d’autant plus grave qu’elle ne concerne pas le dossier de MARCEL LORENZONI.!!!!

En réalité MARCEL LORENZONI a été mis en examen pour  » détention d’armes et d’explosifs  » et de façon détournée pour une enquête globale et générale en Corse dans le cadre de l’affaire ERIGNAC.

On lui reproche une affaire grave… non pas au regard de faits qui le concerne mais au regard d’une liaison artificielle avec les faits graves relatifs à l’affaire ERIGNAC. La poursuite de l’information et la multiplication des investigations n’ont pas de rapport direct tel que visé par la mise en examen avec le dossier de MARCEL LORENZONI.

Il est reproché par ailleurs à MARCEL LORENZONI des activités terroristes.

Rien dans le dossier n’accrédite cette mise en cause sauf que les explosifs étrangement retrouvés à BASTELICA, auraient servi dans le Sud de la Corse à PIANTARELLA et à BONIFACIO…Attentats sur lesquels il ne semble pas que l’on ait beaucoup de renseignements…

Le dossier MARCEL LORENZONI représente actuellement 70 volumes qui représentent l’intégralité de toutes les enquêtes, auditions, rapports, etc…mis en mouvement depuis le 06/02/1998.

Le traitement d’ un tel dossier-  est-il besoin de le souligner- devient impossible et achève de rendre très difficile le travail de la défense.

Inutile d’évoquer la fameuse notion de présomption d’innocence qui se traduit en l’occurrence par une présomption de culpabilité non étayée à ce jour par aucune qualification de faits précis.

La détention provisoire de MARCEL LORENZONI a excédé aujourd’hui un délai raisonnable et ne paraît plus justifiée au regard de l’article 144 du C.P.P.

Il y a manifestement dépassement des limites de la compétence matérielle du Juge d’Instruction dans le cadre de la saisie incidente suite à l’enquête de flagrant délit ouverte en raison de la mort de Monsieur le Préfet ERIGNAC.

MARCEL LORENZONI a fait évoquer devant le Parlement Européen lors d’une Conférence de Presse le 13 avril 1999 l’article 5 et l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui introduisent les notions de  » délai raisonnables, de procès équitable, etc… ».

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen d’août 1789., préambule de la Constitution du 03/09/1791 précise dans son article 9 :

 » Tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable ».

L’article 11 de l’Assemblée Générale des Nations Unies précise :

« Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées »

P.S. 1 : MARCEL LORENZONI depuis le  mois de Février 1999 dépose tous les jours une demande de mise en liberté et sur les rejets opposés par le Magistrat Instructeur fait appel devant la Chambre d’Accusation qui confirme régulièrement son maintien en détention.

P.S. 2 : La Cour de Cassation ayant statué sur un pourvoi contre un Arrêt de la Chambre d’Accusation, la Cour Européenne des Droits de l’Homme est saisie.

#Corse « A L’ETERNU » – Marcel Lorenzoni

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Il y a des personnes qui vous marquent à jamais, il est de ces personnes qui au plus profond de vous, vous ont transmis l’amour et la passion de quelque chose. Que ce soit l’amour de sa terre, l’amour de son peuple, la volonté farouche de toujours vouloir vous battre pour défendre vos idées.

Les personnes qui ont connus Marcel Lorenzoni vous diront toutes qu’il a laissé un souvenir derrière lui que ce soit sa carrure imposante, sa grosse voix, sa fougue ou son ardeur donnée par la passion de sa terre. De la cave d’Aleria à l’affaire Bastelica-Fesch, des campagnes électorales aux champs de batailles, ton engagement pour la liberté de ta terre ne s’éteignit jamais.

Aujourd’hui, voilà 15 ans que tu as nous quitté. Je revois cette assistance devant l’église Saint Roch, ces centaines de personnes venues vous rendre hommage, devant ces deux cercueils recouvert par notre Bandera, croyant que ce n’est pas possible que vous n’êtes pas partis…

LorenzoniMarcelSourceExpressDumenicu Tognetti écrivait après ta mort que les grands hommes ne meurent jamais, il avait raison, ton souvenir est toujours parmi nous.

Corsica Nostra ribomba ind’i i nostri cori, cum’è a to voce ribomberà pà l’eternità !

15 anni dopu a to disparizione, firmerà sempre o tu ricordu o Marcè !

I SCRIANZATI


Questions Orales et Motions déposées par @FEMUACORSICA, session du 25 et 26 juin 2015 à l’Assemblée de #Corse

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Question Orale posée par Saveriu Luciani, concernant l’ouverture du Centre d’Art Polyphonique de Sartè

simeoni femu luciani saveriu xavierAprès avoir interrogé l’Exécutif le 24 juin 2010, Saveriu Luciani réitère sa demande du devenir du centre d’Art Polyphonique de Sartè. La réponse avait été de proposer un mode de gestion, la régie directe, avec la possibilité, quand même, d’aller vers un EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle). C’est ainsi, dans cette voie, que le 3 mai 2011, la CTC créait un conseil d’orientation. Seulement, le 26 mai 2012, nous en étions au même point, et Saveriu Luciani demande alors à l’Exécutif de réunir ce conseil et d’ouvrir le centre. La réponse du Président de l’Exécutif fut celle-ci : « pour ma part, je mettrai tout en œuvre pour que cette réunion – celle du conseil d’orientation – soit organisée avant la mi-juin (2012) de façon à ce que le premier programme d’activités du CAP-MVC (Mission Voix de Corse) puisse être lancé en septembre 2012, pour la saison artistique 2012-2013. »
Or, ce Conseil ne s’est réuni qu’en novembre 2012, avec au menu une programmation pédagogique de 21 actions, et plus rien. Entre-temps, une autre réunion du Conseil d’Orientation a eu lieu, avec un autre plan d’actions, au tout début janvier 2015. Ce plan semble écarter de fait, la place centrale – qui lui revient – de la polyphonie corse.
Saveriu Luciani, rappelle seulement que cinq ans se sont écoulés depuis la première demande de FEMU A CORSICA, mais aussi l’importance de cette lutte contre le temps, en faveur du chant polyphonique, et de tout notre patrimoine immatériel.

O Sgiò Presidente,

5 anni fà, u 24 di ghjugnu di u 2010, ghjornu di a San Ghjuvanni, vi punia a quistione di u diventà di u Centru d’Arte Polifonicu di Sartè.

Arricurdatevi ; quellu ghjornu ammentava u travagliu di u Riacquistu, per indettu quellu di Ghjuvanpaulu Poletti, mentuvava dinò a ricunniscenza di u Cantu in Paghjella da l’UNESCO, d’ottobre di u 2009, è perfine spiegava l’azzione indiata durante a mandatura scorsa à prò di stu prugettu di centru – postu chì guasi 4 milioni d’euri sò stati spesi dipoi l’epica, cù circa 70% da u PEI – 5 anni fà aspettavamu digià un CAP territuriale in Sartè.

A vostra risposta di tandu hè stata per pruponeci un modu di gestione, a regia diretta, cù a pussibilità, quantunque, d’andà ver di un EPCC (vale à dì un stabbilimentu Publicu di Cuuperazione Culturale).

Cusì chì, andendu bè, u 3 di maghju di u 2011, a CTC hà creatu un cunsigliu d’urientazione, induve rapresentu u mo gruppu, è, U 21 di dicembre di u 2011, sò statu invitatu à l’inaugurazione di u Centru…

Un’antru passu in daretu : trè anni fà, u 26 di maghju di u 2012, eramu sempre à chì feremu, è v’aghju dumandatu tandu di riunisce stu cunsigliu è d’apre u centru. M’avete rispostu cusì: « pour ma part, je mettrai tout en œuvre pour que cette réunion – celle du conseil d’orientation – soit organisée avant la mi-juin (2012) de façon à ce que le premier programme d’activités du CAP-MVC (Misson Voix de Corse) puisse être lancé en septembre 2012, pour la saison artistique 2012-2013. »
Ci simu riuniti ma di nuvembre, cù una bella impalcatura pedagogica di 21 azzione, è po basta, altru nunda.

In u frattempu, a Corsica hà persu u so Centru di e Musiche Tradiziunale – chì ci pare sempre oghje un’arnese chì manca assai in u spannamentu culturale isulanu – ancu s’è i so persunali travaglianu dipoi à u Museu di a Corsica in Corti. Ma puru quassù, l’azzione almanaccate à livellu di a funuteca ùn và tantu bè è a messa in reta di i fondi racolti dipoi piu di 70 anni da felice Quilici hà pigliatu assai ritardu.

In u frattempu infine, avemu fattu une antra reunione di u cunsigliu d’urientazione, cù un’antru pianu d’azzione, à l’entre ghjennaghju di u 2015. Stu pianu, a vi dicu, ùn ci garba tantu chì scanta di fattu, l’avemu vista, u postu centrale – cj’ella averia da avè – a pulifunia corsa.

In tantu, 6 mesi dopu, s’aspetta sempre un principiu è un’apertura…
Ùn anderemu più in là. À chì vole capisce …

O Sgiò Presidente, vi ricordu solu chì sò scorsi 5 anni, vale à dì 1800 ghjorni, dipoi a mo prima quistione à bocca… Vi ricordu sopr’à tuttu a impurtanza di sta lotta contr’à u tempu, per u cantu polifonicu, per tuttu u nostru patrimoniu immateriale.

Vi ricordu ste scumesse di a lingua, di u cantu, di e musiche, à l’ingrossu di a sfida culturale, chì principionu 50 anni fà. Sò sempre a nostra voce è u nostru dirittu per apre e e strade di u campà megliu è di a tulleranza, forti d’un’identità muderna, quella d’un Populu Corsu apertu ver di u Mondu sanu
Ùn avemu micca u dirittu di trascuralli, per e leve è e purleve.

O Sgiò Presidente, sò longhi 5 anni ! Stamane, vi tornu à pone listessa quistione, pensendu à Felice Quilici, un’omu ch’hà fattu tantu è chì si merita di vede a so opera ghjuvà à u populu di quì, in Sartè è in altrò.

O Sgiò Presidente, induve andemu cusì ?

Traduction
Monsieur le Président,

Il y a 5 ans, le 24 juin 2010, jour de la San Ghjuvanni, je vous posais la question du devenir du CAP de Sartè.

Rappelez-vous : ce jour-là j’évoquais l’œuvre du Riacquistu, notamment celle de Ghjuvanpaulu Poletti, je mentionnais aussi la reconnaissance du Cantu in Paghjella par l’UNESCO, en octobre 2009, et enfin j’expliquais l’action engagée durant la mandature écoulée en faveur de ce projet de Centre – puisque près de 4 millions d’euros avaient été dépensés depuis lors, avec environ 70% provenant du PEI – il y a 5 ans, nous attendions déjà un CAP territorial à Sartè.

Votre réponse, à l’époque, avait été de nous proposer un mode de gestion, la régie directe, avec la possibilité, quand même, d’aller vers un EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle).

C’est ainsi, dans cette voie, que le 3 mai 2011, la CTC créait un conseil d’orientation, dans lequel je représente mon groupe, et, le 21 décembre 2011, j’ai été invité à l’inauguration di Centre…

Autre rappel : il y a 3 ans, le 26 mai 2012, nous en étions au même point, et je vous ai demandé alors de réunir ce conseil et d’ouvrir le centre. Vous m’avez répondu ceci: « pour ma part, je mettrai tout en œuvre pour que cette réunion – celle du conseil d’orientation – soit organisée avant la mi-juin (2012) de façon à ce que le premier programme d’activités du CAP-MVC (Mission Voix de Corse) puisse être lancé en septembre 2012, pour la saison artistique 2012-2013. »

En fait, nous nous sommes réunis mais en novembre, avec au menu une programmation pédagogique de 21 actions, et plus rien.

Entre-temps, la Corse a perdu son Centre des Musiques Traditionnelles (CMT) – qui aujourd’hui encore nous semble un outil qui manque dans l’épanouissement culturel insulaire – même si ses personnels travaillent depuis au Museu di a Corsica à Corti. Mais même là-haut, les actions prévues au niveau de la phonothèque ne sont pas très lisibles et la mise sur la toile des fonds recueillis depuis 70 ans par Félix Quilici ont pris un retard certain….

Entre-temps enfin, nous avons fait une autre réunion du Conseil d’Orientation, avec un autre plan d’actions, au tout début janvier 2015. Ce plan, je vous le dis, nous agrée peu car il semble écarter de fait, nous le constatons, la place centrale – qui lui revient – de la polyphonie corse.

Cependant, 6 mois plus tard, on attend toujours un commencement et une ouverture…

N’allons pas plus loin. Ceux qui veulent comprendre le comprennent aisément …

Monsieur le Président, je vous rappelle seulement que 5 années se sont écoulées, soit 1800 jours, depuis ma première question orale sur le sujet… Je vous rappelle surtout l’importance de cette lutte contre le temps, en faveur du chant polyphonique, et de tout notre patrimoine immatériel.

Je vous rappelle ces paris de la langue, du chant, des musiques, en gros du défi culturel, qui commencèrent il y a un demi-siècle.

Ils sont toujours notre voix et notre droit pour ouvrir les routes du mieux vivre et de la tolérance, forts d’une identité moderne, celle d’un Peuple Corse ouvert sur le Monde entier.

Nous n’avons pas le droit de les abandonner, au nom des générations futures.

Monsieur le Président, 5 ans c’est long ! Ce matin, je vous repose la même question, en pensant à Felice Quilici, un homme qui a tant fait et qui mérite de voir son œuvre servir le Peuple d’ici, à Sartè et ailleurs.

Monsieur le Président, où allons-nous ainsi ?

Question Orale posée par Fabienne Giovannini concernant la composition du Conseil maritime de façade.

Cette instance a trait à des domaines aussi vastes que l’utilisation, l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral et de la mer. Elle a vocation à émettre des recommandations sur tous les sujets relevant de ces domaines. FEMU A CORSICA demande qu’il y ait un représentant des Aires Marines Protégées de Corse et de Méditerranée dans la nouvelle composition de cet organisme, qui délibère sur des questions qui peuvent impacter directement, et parfois durablement ces aires marines de Corse.

uneFabianaGiovannoniMonsieur le Président,

La composition du prochain Conseil Maritime de Façade nous est parvenue. Elle ne semble cependant pas encore définitive.

Cette instance a trait à des domaines aussi vastes que l’utilisation, l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral et de la mer. Elle a vocation à émettre des recommandations sur tous les sujets relevant de ces domaines.

Notre groupe vous avait interpellé en son temps afin de faire en sorte d’y faire intégrer en tant qu’expert de la gestion des écosystèmes marins et littoraux l’un de nos plus anciens connaisseurs de ces écosystèmes, investi depuis plus de 30 ans au service de notre richesse marine. Vous aviez approuvé cette demande. Le préfet de région de l’époque, Patrick STRZODA, l’avait également soutenue auprès du préfet maritime et nous avons obtenu satisfaction.

L’expert en question a été intégré comme représentant des Aires Marines Protégées de Corse et de Méditerranée. Il a pu ainsi œuvrer dans l’intérêt de notre île sur des questions aussi délicates que l’impact sur nos écosystèmes des forages pétroliers, de la mise en place de manœuvres militaires en mer, d’éventuelles nuisances sur le grand dauphin Tursiops d’un projet éolien en haute-mer, de la croissance d’espèces protégées comme le corb ou le mérou etc.

Il est nécessaire, sur des questions aussi pointues, de bénéficier d’un regard éclairé s’appuyant sur des connaissances et des arguments scientifiques.

Or, nous constatons dans la nouvelle composition, qu’il n’y a plus de représentant des Aires Marines Protégées de Corse et de Méditerranée dans cet organisme qui délibère sur des questions qui peuvent pourtant les impacter directement, et parfois durablement.

Cette absence d’expertise nous parait préjudiciable.

Etiez-vous au courant ? Pourriez-vous intervenir auprès du préfet maritime pour corriger cette carence ?

Question Orale posée par Jean Biancucci sur les transports maritimes

FEMU A CORSICA demande à l’Exécutif, des éclaircissements sur la gestion du dossier des transports maritimes et demande que les élus soient saisis de tous les éléments concernant le dossier de la DSP. Au lendemain de la décision du Tribunal de Commerce de Marseille, alors que la collectivité est sollicitée par un opérateur et plusieurs socio-professionnels dans le cadre du projet de reprise de la SNCM, il convient que les élus disposent de tous les éléments du dossier dans les plus brefs délais.

Motion sur l’accord-cadre entre la Corse et la Sardaigne

Suite à la réunion de travail qui s’est tenue vendredi 12 juin 2015 à Bastia en présence d’une part d’élus représentant la quasi-totalité des groupes représentés au sein du parlement régional sarde, d’une part, Gilles SIMEONI, Maire de Bastia, Emmanuelle DE GENTILI, 1er adjointe et conseillère exécutive de la CTC chargée de la coopération européenne et méditerranéenne, Guy ARMANET, Maire de Santa Maria di Lota, Paul TROJANI, Président de la chambre de commerce de Bastia et de la Haute-Corse, Philippe ALBERTINI, Directeur de la CCI2B, Jean-Félix ACQUAVIVA, Maire de Lozzi et président de l’association corse des élus de montagne, d’autre part, rencontre qui faisait suite à une première entrevue à Cagliari les 8 et 9 Avril derniers, avec tous les groupes parlementaires sardes et le président du conseil régional de Sardaigne, Gianfranco GANAU, le principe d’une déclaration commune a été arrêté, déclaration visant à relancer et renforcer l’accord-cadre initié en 2012 entre les deux iles, en le centrant sur 5 thèmes stratégiques communs aux deux îles:

1. Les transports aériens et maritimes entre les deux iles et avec les territoires transfrontaliers continentaux (notamment au travers de la mobilisation des financements des programmes MARITTIMO et MED)

2. La défense commune auprès des Etats et devant l’UE d’une fiscalité dérogatoire et compensatoire pour les deux îles;

3. L’harmonisation des dispositifs de protection et de préservation de la biodiversité (cas de la XylellaFastidiosa où là aussi les actions de protection peuvent être financées dans le cadre du programme Marittimo)

4. La promotion d’une politique culturelle développant les spécificités propres aux identités et aux langues des deux îles;

5. Le soutien au développement d’une économie productive dans chacune des deux îles en organisant la complémentarité

Il a également été acté le principe d’un lobbying commun auprès des Etats et de l’Union Européen pour faire prendre en compte de façon spécifique le fait insulaire et méditerranéen.

Cette déclaration sera proposée à la signature de signataires d’horizons divers, acteurs politiques, élus, et acteurs économiques dans le court terme. Elle a déjà fait l’objet d’une approbation de la part des présidents et directeurs des chambres de commerce de Haute-Corse et de Corse-du-Sud.

Elle a donc vocation aujourd’hui à servir de support à deux délibérations que pourraient prendre en termes identiques l’Assemblée de Corse et le Parlement sarde.  Je vous propose donc, Monsieur le Président, Madame la Conseillère exécutive que la motion suivante soit validée par l’Assemblée de Corse.

CONSIDERANT l’accord-cadre entre la Collectivité Territoriale de Corse et la Région autonome de Sardaigne ;
CONSIDERANT la nécessité de donner à cet accord-cadre un contenu fort et opérationnel de nature à répondre à la gravité de la situation économique et sociale qui affecte la Corse et la Sardaigne ;
CONSIDERANT la proximité culturelle, linguistique et géographique des deux îles et les liens historiques et humains multiséculaires qu’elles entretiennent ;
CONSIDERANT l’existence de nombreuses problématiques communes, notamment celles reliées au phénomène de l’insularité, à la quasi-contiguïté des deux îles et à leur ancrage méditerranéen ;
CONSIDERANT le cloisonnement artificiel et entretenu entre Corse et Sardaigne durant des décennies ;
CONSIDERANT l’intérêt stratégique à agir en commun et à rechercher des partenariats équilibrés et fructueux dans de nombreux domaines impactant l’avenir et le développement de nos deux territoires ;
CONSIDERANT la volonté commune de programmer une coopération institutionnelle, politique, économique, environnementale, et culturelle pérenne entre Corse et Sardaigne et d’inscrire cette coopération dans une vision globale du partenariat euro-méditerranéen ;
CONSIDERANT les programmes de coopération transfrontaliers et transnationaux existants ;
CONSIDERANT, selon le même article, la nécessité de concevoir pour ces zones, des politiques adaptées pouvant être, si nécessaires, dérogatoires aux politiques générales de l’Union Européenne (PAC, fiscalité, transports, concurrence…) ;
CONSIDERANT le principe de subsidiarité ;

L’ASSEMBLEE DE CORSE

DECIDE d’ériger les domaines suivants en priorités opérationnelles de la coopération entre Corse et Sardaigne :
La question des transports aériens et maritimes, notamment en prenant appui sur le programme transfrontalier INTERREG MARITTIMO 2014-2020 ;
La défense commune, auprès des Etats respectifs et de l’Union Européenne, du principe d’une fiscalité compensatoire en faveur des deux îles ;
L’harmonisation des dispositifs de protection et de préservation de la biodiversité ;
La promotion d’une politique culturelle développant les spécificités propres aux identités et aux langues des deux îles ;
Le soutien au développement d’une économie productive dans chacune des deux îles en organisant la complémentarité (ex : agroalimentaire et marchés de niche)
PROPOSE d’organiser un lobbying commun auprès des instances étatiques et communautaires pour garantir la prise en compte spécifique du fait insulaire et méditerranéen.

PROPOSE que, dans les plus brefs délais, cette motion commune au Parlement Sarde et à l’Assemblée de Corse, soit diffusée aux fins de rencontrer l’implication et l’adhésion à la présente démarche de l’ensemble des forces politiques et de la société civile de chacune des deux îles.

Motion sur le regroupement des intercommunalités

Cette motion vise à exprimer le refus de FEMU A CORSICA d’une refonte des intercommunalités à marche forcée sur la base d’un critère exclusivement démographique. La Loi NOTRe, portant Nouvelle organisation territoriale de la République, ne retient qu’un seul critère, celui de la démographie et fixe arbitrairement un seuil minimum de population. Or, l’intérieur de notre île, très faiblement peuplé et d’une densité particulièrement faible, appelle une réflexion globale sur l’avenir des communes et des intercommunalités.
Ainsi, cette motion permet de demander un moratoire sur l’application des nouvelles dispositions, mais aussi la mise en œuvre d’une réflexion globale sur la réorganisation des communes et intercommunalités dans les zones contraintes au sens du PADDUC, prenant en compte un ensemble de critères et non le seul critère démographique.

Considérant le calendrier du Gouvernement concernant la nouvelle étape de regroupement des communes au sein de nouvelles intercommunalités et d’élargissement des intercommunalités actuelles, fixé au 1er janvier 2016,

Considérant que la Loi NOTRe, portant Nouvelle organisation territoriale de la République, ne retient qu’un seul critère, celui de la démographie et fixe arbitrairement un seuil minimum de population,

Considérant que l’intérieur de notre île, très faiblement peuplée et d’une densité particulièrement faible, appelle une réflexion globale sur l’avenir des communes et des intercommunalités,

Considérant que les regroupements précédents, réalisés à marche forcé par la volonté de l’Etat, ont entraînés de multiples problèmes, notamment de lourdes augmentations des tarifs des services publics (eau, assainissement, déchets) et plus généralement de la fiscalité locale,

Considérant que ces augmentations sont de nature à pénaliser les habitants des zones les plus contraintes de l’ile au sens du Padduc, et contribueront à vider un peu plus de nombreux villages déjà exsangues,

Considérant que devant l’évidence de l’inadaptation des mesures de regroupement de certaines intercommunalités, l’Etat a du accepter de revenir sur certains découpages,

Considérant la vive inquiétude de l’ensemble des maires des communes de la montagne corse, exprimée notamment par l’ACEM (Association corse des élus de montagne),

Considérant que la Corse est considérée au sens de la Loi Montagne comme un Massif,

Considérant l’article 8 de la Loi Montagne qui permet des adaptations législatives et réglementaires pour les zones de montagne,

Considérant l’article 174 du Traité de Lisbonne, prévoyant une attention particulière « pour les régions qui souffrent de handicaps naturels ou démographiques graves et permanents telles que les régions les plus septentrionales à très faible densité de population et les régions insulaires, transfrontalières et de montagne »,

Considérant que le Plan Montagne du Padduc, qui définit le niveau de contrainte des zones de montagne, qui doit servir de base aux politiques de la Montagne corse, et doit être pris en compte pour la définition des cartes administratives,

L’ASSEMBLEE DE CORSE

EXPRIME son refus d’une refonte des intercommunalités à marche forcée sur la base d’un critère exclusivement démographique,

DEMANDE un moratoire sur l’application des nouvelles dispositions,

DEMANDE la mise en œuvre d’une réflexion globale sur la réorganisation des communes et intercommunalités dans les zones contraintes au sens du PADDUC, prenant en compte un ensemble de critères et non le seul critère démographique,

MANDATE le Président du Conseil Exécutif pour organiser une session spécifique consacrée à cette réflexion globale sur la carte administrative, en lien avec les Associations des maires de Haute-Corse et Corse du Sud, l’Association corse des élus de montagne, les services de l’Etat et les 2 CDCI de Corse.

Femu A Corsica

#corse ALTE VOCE en concert le 24 Juin 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30

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Le groupe de chanteurs corses « Alte Voce » se produit à l’église Sainte-Catherine de Briançon. »

alteVoceLes créations d’ALTE VOCE défient le temps et les modes, naissent dans les plus hautes cimes de notre tradition orale pour déferler tels des ruisseaux impétueux ou des vagues infatigables, choquant le roc de nos mémoires, heurtant ça et la nos sens abasourdis, nous abandonnant languissant sur une plage blanche bordée de passions turquoises, marqués à tout jamais du sceau de la culture corse.

ALTE VOCE… les voix d’en haut, les voix des montagnes, les voix des secrets et de la tradition. La ou certains décident de faire table rase du passé pour créer un son nouveau, une musique particulière ou une forme d’art inédite, le groupe ALTE VOCE se contente de choisir la voie de l’authenticité. Son credo, le chant et la musique corse.

Ainsi nos vieilles mélodies prennent places à coté des polyphonies, les ballades suivent les chansons d’amour et nos chansons de fêtes et de mariages s’exaltent comme des contre points à nos rudes complaintes et aux champs des durs travaux, le tout s’harmonisant comme une stratification de l’expression orale insulaire.Le secret d’ALTE VOCE en concert ? C’est l’amour du public, de ces hommes de ces femmes qui viennent écouter, qui viennent entendre, le reste n’est que pensées futiles le but est de faire découvrir la culture corse, de divertir, de passionner, d’émouvoir, de séduire, d’instruire, de convertir, d’interroger.Personne ne quitte la salle et tous en redemandent, chaque concert engendre le soir même d’autres concerts aux quatre coins de France, des centaines de lettres, de propos témoignent de l’émotion que sait faire passer ALTE VOCE.

Les artistes du groupe expriment avec fierté, sur scène ou sur CD, l’appartenance à la race des hommes dans ce qu’elle a de plus noble, le temps passé, le temps présent, la tendresse des amis, l’esprit des morts, des vivants, l’héritage de l’humanité, toute la richesse de l’homme retranscrite en musique et en poésie.ALTE VOCE collabore avec éclat à la construction d’un futur idéal pour leur propre culture tout en prenant en compte les autres et en respectant les autres cultures.Ici se dévoilent encore l’admiration pour les grands personnages comme Victor SCHOELCHER, VAN GOGH et George SAND, la SOLIDARITE envers les petites gens, les pauvres, les malades, le désir d’être affranchis de toutes servitudes, le pardon de tant d’injustices, chanter toujours, l’Hymne a la LIBERTE, au PARTAGE , à la TOLERANCE.

Si Jean MATTEI est le leader incontesté du groupe, Rosanna CESARI est la seule présence féminine, Fanfan CESARI en est le cœoeur. Le plus surprenant du groupe ALTE VOCE, est sa capacité à s’’enrichir de la force de chacun. Viennent compléter le groupe, le bassiste Michel FRATI et le guitariste Eric SEMPÈ. Auguste et Marc’Antò FANTONI ainsi que François QUILICHINI apportent occasionnellement leur voix.

Un des nombreux groupes culturels corses qui a toujours répondu présent aux soirées de soutien PATRIOTTI organisée par l’Associu Sulidarità comme à Pila Canale en 2004 (juin) ou en mai 2007 à Aiacciu.

Jean MATTEI, leader du groupe ALTE VOCE, a été membre du « RIACQUISTU », il est auteur, compositeur, interprète, conteur, écrivain, chante, joue de la guitare, de la mandoline et de l’harmonica. Il a réalisé en soliste 8 albums avec ces instruments. Il a connu de 1964 à 1967, les fastes du groupe folklorique « A SIRINATA AJACCINA », a été l’élève des guitaristes Paulo QUILICI et Antoine BONELLI, les maîtres de la guitare en Corse. Il a été membre fondateur du groupe : « I MUVRINI » et a oeuvré dans ce groupe pendant les 6 premieres années, durant lesquelless sont nés 5 albums. Leader d’ « ISULA BELLA » de 1994 à l’été 2000, il a réalisé avec ce groupe 2 albums chantés.

Tournée 2015 :

 

  • Mardi 09 Juin 2015 la CCAS de Porticcio 21h
  • Mercredi 10 Juin 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 24 Juin 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 08 Juillet 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mardi 14 Juillet 2015 CORTE
  • Mercredi 22 Juillet 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 05 Août 2015 FESTIVAL de PONT-CROIX en BRETAGNE
  • Mercredi 12 Août 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 26 Août 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 09 Septembre 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 23 Septembre 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Jeudi 08 Octobre 2015 CONTRES
  • Vendredi 09 Octobre 2015 Église de SOINGS en SOLOGNE à 20h15
  • Samedi 10 Octobre 2015 SALLE des FETES de CONTRES à 19h
  • Dimanche 11 Octobre 2015 Église de VERNOU à 16h45
  • Vendredi 27 Novembre 2015 Église de MEISTRATZHEIM à 20h
  • Samedi 28 Novembre 2015 COUR D\’APPEL de COLMAR à 20h
  • Dimanche 29 Novembre 2015 SALLE des FÊTES de GRESSWILLER à 17h

 

#Corse Procès des Jeunes Agriculteurs, soutien de la Ghjuventù Indipendentista

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Le mardi 30 Juin se tiendra le procès de 3 jeunes agriculteurs étant poursuivis pour le simple fait d’avoir défendu leur droits.

Pour rappel, le 20 avril dernier, les agriculteurs se sont réunis devant les grilles de la préfecture de Haute-Corse pour réclamer l’application de la lois, ni plus ni moins. Rassemblement qui donneront suite à des provocations de la part des forces de répression qui, au delà de leur abus de pouvoir, réitèrent une nouvelle fois leurs habituelles manières comportant : convocation, garde à vue, procès … empêchant les agriculteurs de travailler dignement sur leurs exploitations car, solidaires, ils se déplacent régulièrement lors des nombreuses convocations inutiles dans ce dossier. Suspectés et poursuivis pour des soit disant dégradations dont le montant s’élève à des sommes astronomique, nous sommes en droit de nous demander si les services de l’état ne veulent pas se servir de la jeunesse pour financer la rénovation de leurs bâtiments (faits déjà tentés par la sous-préfecture de Corti après notre occupation d’Avril 2013).

ghjuventuindipendentistalogo2013

Condamnant cette répression à répétition envers la jeunesse corse, A Ghjuventù Indipendentista appelle au rassemblement le Mardi 30 Juin au Palais de Justice de Bastia, pour soutenir ces 3 jeunes qui n’ont seulement demandé, en compagnie des autres agriculteurs, que la loi soit appliquée, comme dans de nombreux autres dossiers sur lesquels le gouvernement effectue un blocage permanent.

A NOSTRA CUSCENZA GHJÈ RESISTENZA
LOTTA GHJUVENTÙ, L’AVVENE SÌ TÙ

GHJUVENTU INDIPENDENTISTA

#Corse – « Tallone : l’heure de vérité »

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La décharge de Tallone doit fermer le 20 juin 2015 ; l’échéance était prévue de longue date ; la municipalité n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics ; à l’Assemblée de Corse, Femu a Corsica a saisi l’Exécutif, à plusieurs reprises depuis 2010, sur la nécessité d’installer, sans tarder, le « tri à la source » qui est le geste initial de base universel, impérieux, pour la Collecte des Déchets et leur traitement ; des associations comme « l’Associu pè Arena » ont protesté localement. Le Collectif Umani, les organisations écologiques réunies récemment à Riventosa , avec le maire, Marcel Cesari, ont fait de même. En vain.

ChjamaNaziunale

Aujourd’hui la situation est bloquée car le Fiumorbu refuse d’accepter des déchets supplémentaires et met en cause l’Etat ; les deux autre sites -Viggianellu é Vicu- vont se prononcer sur cette solution.
L’échec, cinglant, public est celui de l’Etat et de la CTC, imprévoyants, négligents, et du Syvadec, créé en 2007. En abandonnant le tri à la source », qui nécessite du travail ingrat de terrain et de persuasion, ce dernier a -, volens nolens- privilégié le traitement industriel des Déchets qui est antiéconomique- coût exorbitant grevant les finances publiques-, anti écologique : une hérésie ; en effet nous enfouissons 80% de nos déchets alors que l’Alsace et l’Italie enfouissent 20% seulement et recyclent le solde ( compost notamment etc…)
Récemment la commune de Tallone a demandé à l’Etat une dérogation à la Loi Littoral pour construire, sur place, « une usine de tri mécano-biologique ». Ce n’est pas la solution.

Il est très urgent que la CTC, les Conseils départementaux, les Communes et surtout l’opinion publique se saisissent de ce problème, grave et urgent, pour lui choisir collectivement une solution rationnelle ; et prévoir la transition, datée, financée, entre le système actuel à abandonner le plus rapidement possible et le nouveau, à mettre en place sans tarder.

Jean Biancucci et Edmond Simeoni
Chjama Naziunale
Aiacciu u 23 di Ghgjugnu 2016

Question Orale de Paul-Félix Benedetti, U Rinnovu Naziunali à l’Assemblée de #Corse

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QUESTION ORALE DEPOSEE PAR Monsieur Paul- Félix BENEDETTI à l’Assemblée de Corse lors de la session du 25 et 26 juin 2015

OBJET: Critères d’attribution de l’aide régionale de compensation de perte de récolte subie par les castanéiculteurs suite à l’infestation du cynips

Monsieur le Président,

Le 28 avril 2015 une délégation de l’Associu di i Prudutori di Farina Castagnina Tradiziunale, a rencontré le directeur de l’ODARC afin de protester contre le mode de répartition de l’enveloppe régionale d’indemnisation des pertes de récoltes de châtaignes subies suite à la propagation du cynips.

En effet la délibération de l’Assemblée de Corse en date du 20 décembre 2013 prévoit que le fonds d’indemnisation régional ne concernera que les récoltes et productions certifiées en AOP soit 280 Tonnes en 2012 et non pas la totalité des récoltes recensées en Corse soit 637 Tonnes pour la même année ( sources ODARC)

BenedettiPaulFeRinnovu

• Cela équivaut donc à laisser sur le bas-côté un tiers des castanéiculteurs : 50 seulement sont en AOP sur au moins 78 déclarés ;

• plus de 50 % des récoltes seront donc ignorées ;

• 2 tiers des surfaces exploitées seront ainsi ignorés… (indemnisation prévue au maximum sur 450 ha alors que la Corse dénombre au moins 1200 ha de surfaces exploitées) ( sources ODARC)

De plus cette délibération exclut de façon arbitraire les castanéiculteurs installés après 2010 (date officielle d’apparition du cynips en corse) alors que dans certaines microrégions le cynips n’est apparu qu’en 2014 et que ses ravages étaient pourtant envisageables bien avant 2010.

Le FMSE (Fonds National de Mutualisation Sanitaire et Environnementale) qui interviendra également mais cette fois ci en tant qu’aide sanitaire d’indemnisation, si elle sera octroyée à tous les producteurs fournissant une comptabilité et cotisant à la MSA, elle ne sera versée qu’en 2016 et ne comblera pas l’injustice créée par le versement, selon le mode de calcul actuel, de l’aide régionale. De plus elle devrait également ne concerner que les producteurs adhérents de la certification AOP.

Face à ce constat, l’Associu di i Prudutori di Farina Castagnina Tradiziunale, s’est constituée, présidée par Paul Colombani, castaneiculteur à Valle d’Orezza ; elle regroupe une quarantaine d’exploitants qui a tenu à dénoncer ce déséquilibre dans l’utilisation des fonds publics d’indemnisation alloués par la CTC à la profession pour faire face à ce fléau.

La propagation du cynips pourtant, ne connait pas de frontière ni les barrières administratives de certification, AOP ou non !!!

Elle touche tous ceux qui, installés récemment ou il y a plus longtemps, ont décidé d’investir et de concentrer leurs efforts pour entretenir les châtaigneraies, les sortir de l’abandon, rénover des séchoirs traditionnels et des moulins, ouvrir des pistes et des accès, ériger des clôtures afin de pérenniser la production de farine de châtaignes en tant que produit traditionnel de qualité.

Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président que par sa délibération en date du 20 décembre 2013, notre Assemblée a créé un préjudice spécial et anormal tout à fait injustifié en faisant en sorte que les castanéiculteurs n’étant pas adhérents de la certification AOP soient exclus de l’indemnisation régionale, alors que le cynips, lui, touche bien tous ceux qui vivent de la récolte de châtaignes en Corse ?

Ne pensez-vous pas, Monsieur le Président qu’il faudrait rendre éligible aux mesures de compensation l’ensemble des castanéiculteurs.

PAUL FELIX BENEDETTI, U RINNOVU NAZIUNALI

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