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#corse @Corsica_Libera « se réjouit de cette victoire et félicite les militants STC »

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(Unità Naziunale Publié le 13 décembre 2018) Dans les années 80, impulsés par le FLNC à travers sa proposition stratégique de diversification du mouvement national, est élaborée la politique des contre-pouvoirs institutionnels , économiques, sociaux, culturels, associatifs.

C’est ainsi que le STC officialisait sa création le 1er mai 1984, après la période dite de l’entrisme syndical.

Alors que certains syndicalistes de la CGT le déclarait « mort-né », il reste aujourd’hui la première force syndicale de Corse dans le secteur public.

En effet, en ce mois de décembre le STC, symboliquement un an après la victoire politique de 2017, ce véritable outil de la Lutte de Libération Nationale, a de nouveau remporté de belles victoires lors des élections de la fonction publique, laissant loin derrière les autres organisations syndicales.

VITTORIA DI U STC !

Collectivité de Corse, Communauté d’Agglomération du Pays Ajaccien, Communauté d’Agglomération de Bastia, Centre de Gestion 2B et 2A, fonction publique hospitalière et bien d’autres collectivités ont voté massivement pour un syndicalisme moderne clairement aux antipodes des pratiques clientélistes et paternalistes d’un autre âge.

Corsica Libera se réjouit de cette victoire et félicite les militants STC pour leur travail continu et efficace ainsi que pour leur engagement aux cotés des travailleurs corses. Une fois de plus, cela démontre qu’avec force, détermination et travail, le mouvement national peut renverser, syndicalement, certains bastions aux mains de confédérations nationales françaises et ainsi regarder vers un avenir où l’intérêt général et la justice sociale prennent tout leur sens sur notre terre corse.

CORSICA LIBERA



 


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#Corse Edmond Simeoni « Una vita per a Corsica è u so populu »

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(Unità Naziunale 14 décembre 2018) Edmond Simeoni  est un nationaliste corse «historique». Il fut un des responsables de la revendication des droits du peuple corse dans les années 70, des boues rouges à l’occupation de la cave viticole d’Aleria mais il s’est toujours opposé à la violence politique, plaidant pour des solutions démocratiques et politiques. il s’en est allé à l’age de 84 ans.

En plus de 60 ans d’occupations du terrain, il a été à la fois témoin et acteur des événements de la lutte d’émancipation nationale du peuple Corse.

Dès l’age de 25 ans il s’est engagé pour la défense du peuple corse.

Il voit le jour en août 1934 à Corti, il partage son enfance entre Lozzi et Francardu. Une enfance corse rurale qui marquera sa personnalité. En 1952 il part à Marseille faire ses études. Il constate le retard sidéral entre la Corse et la France. La géopolitique le façonne.

Il crée en 1960 l’ « Association des étudiants corses » de Marseille (600 adhérents) pour protester contre le scandale des expérimentations nucléaires en Corse, à l’Argentella (Calvi). La population corse de l’île et de la diaspora se mobilisent fortement ; la victoire est au rendez-vous. L’État renonce. Il rentre en corse en 1965.

Le 13 août 1967 est créée à Vizzavona l’Action Régionaliste Corse / Azzione Regiunalista Corsa : l’ARC. Co-fondateur avec son frère Max Simeoni, le mouvement tient son premier congrès à Cateraghju (Aleria) le 3 septembre 1967. ARRITTI change alors de bandeau pour : « Journal d’information de l’Action Régionaliste Corse ».

« En 1970, avec mon frère Max, mon aîné de 5 ans, et mon mentor, lui qui m’a guidé dans mon parcours, nous étions candidats aux élections cantonales, sous l’étiquette «autonomiste». Max était candidat dans le canton de Pietrabella et moi dans celui de Campitello. Nous étions les deux seuls candidats autonomistes. Mon frère a obtenu deux voix et moi une voix ! Le sous-préfet de l’époque, qui s’appelait M. Abadie m’avait alors lancé, ironique : «Vous avez un bel avenir !».

Il organise en 1973 un Collectif contre le déversement de boues rouges toxiques par un trust international – la Montedison -, au large du Cap Corse ; l’île, méprisée, est en ébullition et une grande manifestation à Bastia dégénère avec l’occupation de la sous-préfecture. Edmond Simeoni se constitue prisonnier quelques jours après ;  Le chef de file du mouvement a toutefois connu la prison à cette occasion: dix-sept jours d’emprisonnement, après des échauffourées de manifestation. Mais il est libéré par une grève générale dans l’île : Isula Morta. L’action clandestine contre la Montedison accélère la victoire.

17 août 1975 : À la foule des militants de l’ARC (Action pour la renaissance de la Corse) réunis en congrès à Corte, leur leader, le docteur Edmond Simeoni a lancé, quelques heures plus tôt, depuis la tribune :

«Êtes-vous prêts à déclencher des grèves et des manifestations de soutien si l’on nous emprisonne? Êtes-vous prêts à continuer la lutte sans merci si l’on nous tue?»

21 août 1975, des militants autonomistes occupent une cave viticole d’Aleria appartenant à un chef d’entreprise d’origine pied-noir. A leur tête, Edmond Simeoni, le fondateur de l’ARC. Leur but : dénoncer les escroqueries dans le domaine viticole et les conditions d’installation des rapatriés d’Afrique du Nord au détriment de jeunes agriculteurs corses. L’Etat apporte une réponse très ferme en envoyant 1.200 gendarmes, CRS ainsi que des blindés et des hélicoptères pour assiéger la cave. Les forces de l’ordre donnent l’assaut, le lendemain. Deux gendarmes sont tués et un militant de l’ARC est grièvement blessé. Edmond Simeoni est immédiatement arrêté et déféré dès le 27 août 1975 devant la Cour de Sûreté de l’Etat. Le même jour, le Conseil des ministres décide la dissolution de l’A. R. C. et Simeoni est incarcéré à la prison de la Santé, à Paris.

«Edmond, choisis: la canne à pêche ou le fusil!»

Lors de son procès en 1976 Edmond Simeoni écopera, de cinq ans de prison, dont trois avec sursis.Il sort de prison de la Santé (Paris) en 1977. Se crée en 1976, dans la nuit du 4 au 5 mai 1976, le FLNC.

En 1977 il crée l’UPC, Unione di u Populu Corsu (UPC). Création de l’APC le 26 janvier 1976 (Associu di i Patriotti Corsi). Mouvement de conjoncture, puis l’APC laissera sa place à l’UPC (Unione di u Populu Corsu), créée le 14 juillet 1977 et dont le premier congrès rassemble 10.000 personnes à Furiani.

Pendant les activités du groupe anti nationaliste clandestin Francia, Edmond Simeoni et sa famille ont été visé plus d’une soixantaine de fois.

Élu en 1982 conseiller de l’Assemblée de Corse, avec six autres camarades (Liste autonomiste de l’UPC). (<– Lien ici)

En 1983, Edmond Simeoni est élu conseiller municipal de Bastia

En 1987, il participe à la création du collectif anti-raciste « Ava Basta »

En 1992, Corsica Nazione obtient 8 sièges, et Edmond Simeoni est élu. Mais la guerre au sein du mouvement national le décidera à démissionner de l’Assemblée de Corse. Il se des-solidarise du FLNC suite à l’assassinat de Robert Sozzi(<– Lien ici). Se réunissant pour la première fois le 2 avril 1882, les membres de l’Assemblée de Corse reconduisent à la présidence de l’Assemblée, par 24 voix contre 8 à Edmond Simeoni, 4 à Alain Orsoni et 4 à Dominique Bucchini, Jean-Paul De Rocca Serra (RPR), assisté de Nicolas Alfonsi (MRG) désormais premier vice président. Cette même assemblée élit le nouveau conseil exécutif, présidé par un proche de Jean-Paul De Rocca Serra, Jean Baggioni (UDF), et qui comprend deux RPR, deux divers droite et deux MRG. Sont ainsi officialisés les accords passés entre les différentes formations hostiles au nouveau statut Joxe; du fait du caractère hétérogène de l’opposition (13 nationalistes, 8 libéraux, 4 communistes) aucune autre alternative politique ne peut être envisagée, ce que reconnaît José Rossi dans une lettre adressée au leader nationaliste Edmond Simeoni (Le Monde, 4 avril 1992).

22 mars 1992
Simeoni (CN) 13,62 %
Orsoni (MPA) 7,42 %
29 mars 1992
Simeoni (CN) 16,85 %
Orsoni (MPA) 7,98 %
Sièges
Simeoni (CN) 8
Orsoni (MPA) 4

En 1993 lors des législatives Edmond Simeoni se présente avec François Acquaviva (Militant Cuncolta)

Élu en 2004 à l’Assemblée de Corse avec le groupe Unione Naziunale.(<– Lien ici) Il crée l’Associu Corsica Diaspora.

En 2009 lors du procès d’Yvan Colonna, il est le porte parole de sa cause auprès de l’Assemblée de Corse. (vidéos dans l’article ci-dessous)

2014 2017 il s’engage dans la municipale ajaccienne au cotés de la liste d’union Aiacciu Cità Nova.Il soutient la candidature de son fils à la Mairie de Bastia en 2014. Soutient en 2015 à la campagne Amnistia. Puis s’engagera pour les élections et les victoires des Territoriales de 2015 et 2017.



L’histoire de la lutte du peuple corse à travers quelques articles historiques :

@EdmondSimeoni « Rocard et la #Corse »

#Corse @EdmondSimeoni « Tamanta strada… fatta é da Fà » – 22 Août 1975- 22 Août 

 

#Corse #Territoriales2015 @EdmondSimeoni « Appel au peuple corse, Chjama à u populu corsu » @Pe_A_Corsica

« Amnistie en Corse » par @EdmondSimeoni

#Corse @EdmondSimeoni « Aleria 1975- 2015 ; le compte n’y est pas »

Corse – Edmond Simeoni : « Yvan Colonna est innocent »

#Corse « Les accords de paix » – Migliacciaru » – un 3 juillet 1999

 

#Corse Conférence publique du Docteur Edmond Simeoni à Bastia le 29 juin 1987

#Corse @EdmondSimeoni « êtes vous prêts à assumer la lutte dure, inégale, à nos cotés? »

#Corse StoriaCorsa -1975 « Aleria, Bastia, la Corse se révolte »

#Corse StoriaCorsa -1973 « Les boues rouges, FPCL, première nuits bleues »

#Corse – Avril 1972 « Le long combat contre la pollution de la Méditerranée par la #Montedison et ses boues rouges »



 

La #Corse rend hommage à Edmond Simeoni – A Corsica in dolu

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C’est toute la Corse qui rend hommage au Docteur Edmond Simeoni aujourd’hui.

Bien au delà du mouvement national. Un hommage qui dépasse largement nos frontières.

[ HOMMAGE A EDMOND SIMEONI ] Lieu de rassemblement : Kiosque Place St Nicolas – Bastia.

Femu a Corsica invite l’ensemble des personnes souhaitant rendre hommage à Edmond Simeoni, à se rassembler à l’endroit où il a prononcé l’un de ses plus beaux discours, s’élevant alors contre le déversement de boues rouges de la société Montedison.
Edmond Simeoni se dressa contre une pratique encensée et injuste, et entama un combat contre la suprématie de logiques capitalistes vides de sens et de respect.

La place Saint Nicolas de Bastia, l’endroit où tout à commencé…



PATRIOTTI

Si n’hè andatu à l’eternu Edmondu Simeoni. Omu di prima trinca, militenti passiunatu, hà difesu tutta a so vita una visioni di a Corsica. Hà purtatu l’ingaghjamentu di a risistenza di pettu à l’intransigenza francesa. Hè statu esiliatu è imprighjunatu in i carceri oscuri di a Francia. Hà sempri pisatu a bandera di l’unioni par u Muvimentu Naziunali rammintendu à ugnunu u sensu storicu di « forti saremu si uniti simu ». Hè statu un omu di u riacquistu puliticu. Hè una d’issi voci di tandu è chì ribombani sempri avali è chì ci hà amparatu chì « incù u culunialisimu ùn si cumponi micca, si strughje. » PATRIOTTI s’inchjina dananzi à l’omu chì ci hà apartu incù tant’altri a strada di l’avvena, rammintendu chì u Populu Corsu ùn si pò spannà chè libaru è maestru di u so disstinu. A tutti i soi, famidda è amichi, prisentemu i nosci cundulienzi afflitti. Avvedaci o Edmondu ! PATRIOTTI



I Chjassi di u cumunu

Un homme d’exception nous a quitté ce 14 décembre 2018.

Edmond Simeoni incarna l’homme engagé d’une Corse régénérée, d’une Corse qui voulait ressusciter, d’une Corse qui voulait s’émanciper.
Alors que ses contemporains, hommes politiques parfois brillants, parfois moins, mais tous au verbe haut et au caractère affirmé, symbolisaient soit un clan, soit un territoire, Edmond Simeoni, lui, fédérait et incarnait la Corse. Il n’était ni le candidat du Niolu ni l’émergence d’un entité politique indéfinissable. Non. Il a su raviver une flamme qui brûlait et qui brûle encore en chaque Corse, cette flamme que la soumission à la culture dominante a su atténuer avec tantôt de la brutalité tantôt de la finesse corruptible.

Même dans l’adversité la plus acharnée, et Dieu sait qu’il l’aura subie, personne n’a jamais pu être indifférent à cet homme et au message qu’il a su porter et populariser. De ses ennemis politiques à ses amis, et de ses partisans les plus farouches aux militants qui ont pu être parfois plus critiques, tous ne peuvent qu’être bouleversés par la perte d’un des plus illustres enfants de la Corse contemporaine. Si ce n’est le plus illustre.

Par cette universalisme corse que cet homme a su offrir à tous nos compatriotes, aujourd’hui il ne semble pas malaisé d’affirmer que tous les Corses sont quelque part un peu orphelins.

Condoléances sincères à sa famille, à ses amis et condoléances au peuple Corse.



Georges Mela

Edmond Simeoni s’est éteint aujourd’hui à Ajaccio à l’âge de 84 ans et c’est notre île toute entière qui est endeuillée.

Mes premières pensées vont à ses enfants Gilles et Marc, à son épouse ainsi qu’à son frère Max.

Avec sa disparition, la Corse perd une conscience, celle d’un homme, militant infatigable de la Corse entré de son vivant dans l’Histoire.

La sincérité de ses convictions, son humanisme et l’amour qu’il ne cessa de porter à sa terre et à son peuple ont su forcer le respect de tous.

Une page de l’histoire de notre île se tourne.



Core In Fronte

Core In Fronte saluta a memoria di Edmond Simeoni, chì si n’hè andatu à l’eternu.
Edmond era un patriottu sinceru, cù una fede tamanta, chì hà datu tuttu pè ch’ellu campi u populu corsu.
Dipoi e prime rivendicazione corse ind’è l’anni 1960, Edmond Simeoni hè statu un fanale per parechje generazione di militenti naziunalisti è un esempiu di lotta.
L’omu d’Aleria hè quellu chì, cù d’altri patriotti, hà discitatu a cuscenza naziunale in Corsica, dopu anni è anni d’alienazione è di culunialisimu francese.
Hà fattu a storia è era in a storia.
À tè Edmond, a Patria ricuniscente.



Ghjuventù Naziunalista

Figura di u naziunalisimu mudernu, Edmond Simeoni era di quelli omi dritti è fidi chì hà fattu tantu per u nostru paese. S’hè svegliata a Nazione à latu soiu, è oghje si gira una pagina di u librone di a nostra storia.

E lotte d’eri fanu e vittorie di dumane. À veda ci Sgiò Duttò..



Ghjuventù Indipendentista

Si n’hè andatu in Paradisu Édmond Simeoni à l’età di 84 anni. Firmerà cum’è una di e figure e più impurtante di a storia di a Corsica.

Era à fiancu à tutte e lotte : uppusizione à e prove nuclearie in l’Argentella, lotta contr’à e fanghe rosse, creazione di l’ARC, è soprattuttu occupazione cù una vintina di patriotti di a cantina Delpeille in Aleria, in lu 1975. St’evenimentu hè cunsideratu cum’è l’attu fundatore di u naziunalisimu mudernu.

Al di là di u militante, Édmond Simeoni era dinò un omu di sapè, chì era duttore di mistieru.

Prisentemu à i soi e nostre duglianze.
Ch’ellu riposi in santa pace.



Cunsulta di a Ghjuventù Corsa

U populu corsu pienghji oghji a sparizioni di Edimondu Simeoni, babbu di u naziunalisimu corsu.

Omu di valori è di cunvinzioni, hè statu una figura di a noscia storia cumuna.

Hà datu a so esistenza pà a difesa di i nosci diritti, a prutezzioni di a noscia cultura è a lotta pà l’emancipazioni di u populu corsu.

Ùn scurderemu mai chì i so azzioni ani parmessu à studianti cum’è no di pudè studià in a noscia Università.

Hà scrittu i primi pagini di issa bedda storia, è avà tocc’à no di cuntinuà la.

I nosci pinsati à a so famidda è a l’insemi di u populu in dolu.

Ch’eddu riposa in santa paci…



EH BAI

(eus) Tristezia handi batekin jaso dugu Edmond Simeoniren heriotza. EHBAIk bere sustengu osoa adierazi nahi dio familia eta Kortsikar herriari.
Adiorik ez

(fra) C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Edmond Simeoni. Nous souhaitons exprimer notre solidarité et toutes nos pensées en vers sa famille et tout le peuple corse dans ce moment douloureux.



Sauveur Gandolfi Scheit

Je tiens saluer la mémoire d’Edmond Simeoni, bien que ses choix ne furent pas les miens, ils intègrent maintenant l’Histoire à laquelle, seule, appartiendra le jugement.

Je retiens moi le militant infatigable qui, jusqu’au soir de sa vie, défendit ses idées au service de celle qui doit prévaloir en toutes circonstances: la Corse.

Mes pensées les plus fraternelles vont au Président du Conseil Exécutif et à l’ensemble de la famille Simeoni.



Pierre Savelli

« Edmond, c’est la constance dans l’engagement, un parcours politique exemplaire, il a su éveiller les consciences » « Il faut voir tout ce qu’il nous apportés. Mon premier déclic citoyen, c’est les boues rouges. J’avais 13 ans. Le bureau, que j’occupe aujourd’hui, a été saccagé à l’époque. Les boues rouges, c’est plus important qu’Aleria, c’est la révolte des citoyens, les petits qui se battent contre les multinationales. Les gilets jaunes, aujourd’hui, nous y renvoient ! Pour moi, Edmond, c’est, d’abord, ça. Et puis, il y a Aleria. La réponse disproportionnée à nos revendications, c’est un choc pour nous tous ! On ne parlait plus que de ça, ça a forgé une âme de militants. Edmond, c’est la constance dans l’engagement, sa détermination quand d’autres ont abandonné. Il n’a jamais lâché. Son parcours politique, durant les 50 années qu’il a duré, a été exemplaire. C’était un pédagogue qui expliquait inlassablement aux gens. Il a souvent dit que la violence était légitime, mais qu’il ne fallait pas la pratiquer. Il a réussi, dix ans après Aleria, à faire son mea culpa sur la mort des policiers. C’est un homme qui est à l’origine de mon engagement car il a su éveiller les consciences ».



Michel Castellani

« Je viens de perdre un ami. Nous avons mené tellement de combats tout au long de notre vie, des combats très durs à Aleria. J’ai siégé à ses côtés à l’Assemblée de Corse. Je l’ai visité quand il était en prison à Fresnes et à la Santé. Je me souviens d’une image très forte : ils l’ont amené du fond d’un couloir qui était bordé de portes en fer. Je l’ai vu arriver les mains entravées dans le dos. C’est une image terrible ! Eh bien même là, il n’a pas baissé les yeux, il n’a pas lâché, il m’encourageait à continuer à me battre. Jamais je ne l’ai entendu se plaindre sur son sort. Il était d’un courage absolu. Il se situait toujours d’un point de vue politique, jamais par rapport à lui-même. Il y a une grande injustice : il a énormément semé tout au long de sa vie, mais il a recueilli très peu. Il a été très touché quand il a vu ses idées gagner, mais il ne pensait qu’au prochain combat. C’était un homme qui ne regardait jamais dans le rétroviseur. Il a mené des combats tous les jours de sa vie. C’était son choix. Il aurait pu accepter les offres qu’on lui a faites dans la politique traditionnelle, il aurait eu une vie politique classique de haut niveau, il n’aurait pas assumé toutes les souffrances qu’il a vécues, mais il n’aurait pas porté non plus le combat d’émancipation pour la Corse. Au-delà du nationalisme, il était capable d’ouvrir des perspectives et des débats avec des gens qui n’avaient pas les mêmes idées que lui. C’était un démocrate. La diaspora était un des combats de sa vie. On va retenir de lui que c’était une bête politique, il avait l’intelligence des situations et la volonté sans limite d’aboutir. Mais Edmond, c’était, avant tout, un homme d’une grande bonté, un médecin qui accompagnait ses malades jusqu’à ce qu’ils ferment les yeux avec beaucoup d’humanité. Des gens qui l’ont beaucoup combattu sur le plan politique, lui faisaient confiance sur un plan médical. C’était un homme d’une grande honnêteté. C’est toute une vie de sacrifices qui s’en va. C’est une page qui se tourne pour nous tous et pour le combat de la Corse contemporaine ».


PUDEMU

C’est plein de tristesse que les membres de PUDEMU ont appris la disparition d’Edmond Simeoni aujourd’hui. Rien de ce que nous pourrons dire ne suffira à rendre compte de ce que nous lui devons, que ce soit au plan personnel comme du point de vue générationnel ; aucun hommage ne sera à la hauteur de l’homme d’exception qu’il était. Très tôt il a posé son regard plein de bienveillance sur notre démarche. A l’occasion de notre première rencontre avec lui, Edmond nous rappelait à la vanité des considérations politiciennes ambiantes : « Les hommes passent ; elle, la Corse, elle reste. Tout ce que vous faites c’est pour elle que vous devez le faire. » Aujourd’hui ces mots prennent une résonance particulière ; ils nous honorent autant qu’ils nous engagent à poursuivre le combat sur le chemin de l’émancipation dont il a commencé à tracer la voie au tournant des années 1970. L’infatigable militant nous quitte avec le réconfort d’avoir accompli un peu de ce qu’il espérait pour son pays et pour son peuple. Il ne tient plus qu’à nous de lui survivre dans notre engagement quotidien en faveur des intérêts fondamentaux du peuple corse et au service même de la cause nationale de la Corse. Toutes nos pensées vont à ses proches, à ses fils Gilles et Marc, à Lucie, son épouse bien sûr, et à Max, son frère de lutte dans tous les sens du terme.



Associu Parenti Corsi

Cumemurazioni da l’APC di a Festa di a Nazioni in Aiacciu l’8 dicembri 2018. Edimondu rimenti una curona di Fiori cù i ziteddi « a i corsi cascati pà a nazioni » a u pedi di a Statua di Paoli. Come un simbulu u liamu trà u passatu è l’avvena d’un nazioni ch’iddu circo à fà rinascia tutta a so vita. Fù l’omu d’un populu è l’omu di a storia…



L’Attrachju

Oghje a Corsica pienghje torna. Pienghje unu di i puntelli pulitichi ch’ella cunnisciutu.. Omu sincere, chì ùn hà mai stancciatu di vulè u bè per ogni generazione di Corsi di quì o d’altrò. Dipoi à l’evvenimentu d’Aleria à oghje hè statu sinu à u so ultimu soffiu un esempiu… Tante parule à dì chì ùn si ponu contà in quattru filari…
C’assuciemu di sicura à u dulore di a so famiglia.
Riposi in la santa pace di u celente incù tutti quelli chì c’anu lasciatu quist’annu..


Sur twitter :

 

 

 




« Les responsables et militants de FEMU A CORSICA, unis dans la douleur et le recueillement, veulent rendre un hommage solennel à Edmond Simeoni, décédé ce jour, père du nationalisme corse contemporain, et s’inclinent devant la douleur de ses proches aux premiers rangs desquels sa femme Lucie, ses enfants Marc et Gilles, président du Conseil Exécutif de Corse, leurs épouses et petits enfants. Humaniste et progressiste, homme de paix et de justice, Edmond Simeoni était aussi et surtout comme chacun sait, un militant infatigable de la cause Corse, de la reconnaissance des Droits du peuple de cette île, et du chemin de la responsabilité et de l’autonomie politique en Europe et en Méditerranée. L’homme qui a fondé l’ARC et qui a conduit de nombreux combats justes et nobles sur cette terre pour défendre une communauté de destin et de culture, sa dignité, son environnement et son droit à l’existence, s’en est allé rejoindre les grands hommes du panthéon de la patrie Corse. Par l’Argentella et la lutte contre les boues rouges, par la cave d’Aleria et les combats pour instaurer une réelle démocratie en Corse, par la lutte contre la spéculation et la défense de la langue, par la mobilisation de la diaspora et la lutte contre la précarité… Nous sommes tous les enfants d’Edmond Simeoni.
In stu ghjornu di partenza è di dolu chì face entre Edimondu Simeoni ind’a Storia, chjamemu tutti i corsi à arricurdassi di l’umone ch’ell’era, è à participà à l’umaggi naziunali è sulenni chi li saranu resi ».



Tamant’omu, tamanta strada

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#Corse Edmond Simeoni « Tamant’omu, Tamanta Strada » #Photos de 1972 à 2018

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Quelques photos de son combat pour la Corse et son peuple.


Photos

1972 – 1975

1976 – 1977

1978

1980

1982

1992

1997

1998

1999

2004

2005

2006

2011

2013

2014

2015

2016

2017



2018



DIVERS

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#Corse Edmond Simeoni « patriottu sinceru, cù una fede tamanta » #Vidéos

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Quelques vidéos de son combat pour la Corse et son peuple.



VIDÉOS

ALERIA 1975






2007

2009

2015

2016

 


#Corse @F_Alfonsi « Edmond Simeoni – Babbu di a patria »

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(Unità Naziunale Publié le 16 décembre 2018) A quoi tient la dimension historique d’un homme politique, si ce n’est à l’empreinte qu’il laisse derrière lui ?

Regardez la Corse des années 60, et regardez celle d’aujourd’hui, cette patrie qu’Edmond nous laisse à aimer, et à conduire vers son destin, par delà les générations, soixante ans plus tard. Quelle différence ! Tamanta strada !

Le peuple corse semblait alors condamné à disparaître à brève échéance, saigné à blanc par l’exil, gangréné par le clanisme, affaibli par le sous-développement, et amnésique de son Histoire millénaire. Soixante ans plus tard, il a repris conscience de lui-même, et confiance en lui-même, alors que cela semblait impossible aux yeux des quelques uns, si rares, qui avaient maintenu à grand peine la flamme d’un « corsisme » mis à mal au lendemain de la seconde guerre mondiale.

L’Histoire de ce réveil national s’est écrite au fil de soixante années de lutte collective du Peuple Corse, et Edmond Simeoni en a été le Grand Homme.

Il a été un combattant. Son courage a forcé le respect. Quand l’Etat français a lancé la force armée la plus brutale pour éradiquer quelques dizaines de militants enfermés avec lui dans la cave d’Aleria, ils ont fait face, tous sont sortis la tête haute, et Edmond Simeoni était à leur tête.

Son courage s’appuyait sur une force mentale que ses discours enflammés traduisaient. Edmond Simeoni a été un orateur inoubliable, qui faisait passer le frisson sur l’assistance. Ce qu’il communiquait ainsi allait bien au delà d’un talent d’éloquence : il faisait entendre la flamme qui brûlait en lui, ce qui réveillait alors celle qui sommeillait encore dans le cœur de chacun d’entre nous.

Pour autant, cette flamme ardente n’a jamais obscurci la lucidité de sa Raison. C’est cette qualité essentielle qui explique l’exceptionnelle longévité de son parcours politique, et, qui, au terme de sa vie, lui donne tout son sens.

A Corsica hè una Nazione vinta chì hà da rinasce. Cette prophétie des premiers autonomistes, au début du vingtième siècle, c’est en grande partie par Edmond Simeoni qu’elle s’est accomplie. Il en a éclairé le parcours tout au long de ces soixante années. Il est désormais rentré dans l’Histoire.

Francois ALFONSI

 

@RGaroby « Edmond Simeoni, la Nation #Corse reconnaissante »

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(Unità Naziunale Publié le 16 décembre 2018)  Vendredi 14 décembre 2018, Edmond Simeoni, le Père du nationalisme corse contemporain, nous a quittés à l’âge de 84 ans. Révérencieusement, le peuple corse lui a rendu un hommage unanime et se trouve désormais orphelin de l’un de ses Pères fondateurs mais ne demeure pas sans un héritage politique unique.

‘‘L’homme de tous les combats’’

Qu’il serait long et fastidieux de faire la liste des combats menés par Edmond Simeoni tant ils sont nombreux et surtout tous aussi fondamentaux les uns que les autres. De la lutte contre les essais nucléaires à l’Argentella au combat de la non-violence, d’Aleria aux bancs de l’Assemblée de Corse, de la lutte contre les boues rouges au combat pour le droit des femmes, du combat contre les clans à la lutte pour la démocratie, de son Niolu natal à l’internationalisation de son combat, Edmond Simeoni, c’est d’abord l’homme qui a permis au peuple corse de retrouver sa fierté.

Fierté d’être un peuple, d’avoir sa culture, d’avoir sa langue, d’avoir sa terre. Fierté d’être différent des autres peuples sans pour autant s’éloigner de ses semblables, de ses voisins, de ses amis. Fierté d’être ce que nous sommes, ce que nous avons toujours été et que nous ne devrions jamais cesser d’être même si un État jacobin nous avait insidieusement appris à l’oublier.

Edmond Simeoni, c’est l’homme de tous les combats, de toutes les luttes, de toutes les batailles tout en étant l’homme de la non-violence, l’homme de la démocratie, l’homme du dialogue. Edmond Simeoni, c’est l’homme qui, durant toute sa vie publique, s’est battu pour la Paix. La Paix entre la Corse et la France, la Paix entre Corses, la Paix en chacune et chacun d’entre nous. Edmond Simeoni, c’est l’homme qui a permis à un peuple de se relever, de se regarder, de s’assumer en tant que peuple, l’égal de ses voisins, apaisé à l’intérieur et animé de fraternité à l’extérieur.

‘‘Passer le flambeau’’

S’il ne faut pas oublier d’où l’on vient pour savoir où l’on va, il faut savoir qui il était pour savoir qui nous sommes devenus. Edmond Simeoni a marqué plusieurs générations de Corses de ses contemporains aux plus jeunes d’aujourd’hui. Et si chaque génération a son propre rôle, celui d’Edmond Simeoni, et de bien d’autres de sa génération, était de relever le peuple corse et de lui rendre sa fierté.

Il y a eu ensuite, la génération de celles et ceux qui ont repris le flambeau pour que le peuple corse se reconstruise patiemment, notamment en accédant, pour la première fois de son histoire, aux responsabilités afin de construire les fondations de notre pays. Cette mission titanesque n’en est pas moins fondamentale.


Il y aura ensuite assurément une autre génération de femmes et d’hommes prêts à continuer à construire ce pays avec la volonté inlassable de perdurer l’œuvre des Pères fondateurs afin de passer le flambeau à la génération suivante, celle qui est née avec une majorité nationaliste.

Quand s’éloigne un Père, c’est un repère qui se perd. Alors, pour ne pas perdre le fil, tenons, entretenons et passons donc le flambeau pour que jamais son œuvre ne soit oubliée.

‘Un artisan de Paix’’

Edmond Simeoni est parti seulement une quarantaine de jours après l’abbé Mondoloni, autre Père fondateur de la Corse contemporaine. Leur départ sonne le glas d’une certaine époque et symbolise une génération qui a permis au peuple corse d’être fier, à nouveau, de lui-même.

Il y a des hommes qui marquent une vie et d’autres qui marquent un peuple. Nul ne peut nier qu’Edmond Simeoni et l’abbé Mondoloni faisaient partie de ces derniers. Ils ont marqué le peuple corse pour toujours et au-delà des âges, ils l’ont ancré irrémédiablement sur le chemin de la Paix, de la Justice et du Partage.

Qu’Edmond Simeoni repose en paix pour l’éternité, que son œuvre à jamais soit enseignée, que son héritage pour toujours soit conservé et que notre peuple continue sa route sur le chemin de l’émancipation, c’est la plus belle preuve de respect qu’on puisse lui donner et le plus bel hommage qu’on puisse lui rendre.

Roccu Garoby

@Petru_Poggioli « Aujourd’hui, nous sommes en deuil et la #Corse est en deuil »

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(Unità Naziunale publié le 16 décembre 2018) Edmond, homme exemplaire, de convictions et de terrain, précurseur, compagnon de route, conseiller empreint de sagesse et de sens des responsabilités, une figure emblématique pour notre génération et pour la Corse..

“J’ai personnellement côtoyé durant de longues années l’homme et le militant, depuis l’époque de l’université de Nice, où il se déplaçait régulièrement pour nous voir.. Je me souviens de nombre de ces réunions enflammées, où il nous conseillait, dans l’appartement niçois des parents de son épouse Lucie, ou les salles de la faculté. Nous n’étions pas au fil des ans toujours d’accord.. et la création du FLNC allait approfondir nos désaccords.. Mais y compris durant ma vie au maquis, j’ai continué à le rencontrer souvent pour échanger et confronter nos points de vue. Il était de l’ancienne génération et nous de la nouvelle génération, celle de 70.

A Aleria, il n’a pas voulu venir avec nous, quand nous avons franchi le barrage des CRS, préférant une reddition dans l’honneur pour assumer ses responsabilités. Nous avions critiqué l’ARC à l’AG du mouvement un mois avant, (J‘avais alors été suspendu de mes fonctions de responsable des jeunes pour désaccord avec la ligne de l’ARC), mais si nous critiquions depuis plusieurs mois la stratégie et les orientations du mouvement, nous ne formulions pas de critiques envers l’homme, tant nous le respections, et pour lequel nous avions tant d’affection. Il nous avait d’ailleurs peu après informé de ses projets quelques jours avant Aleria, et convié à y participer, désireux d’avancer et de ne pas se couper de la nouvelle génération..

Par la suite, si nous fûmes souvent en désaccord politique, ce sera toujours dans le respect de chacun, les routes de nos deux mouvances s’étant par la suite séparées, avec la création du FLNC, puis à nouveau rejointes… jus’au 13 décembre 2015, où le mouvement nationaliste dans l’union, est devenu majoritaire à la Collectivité de Corse.

Aujourd’hui, nous sommes en deuil et la Corse est en deuil.

C’est une perte immense, tant Edmond aura marqué de son empreinte et par son engagement de toute une vie, l’histoire moderne de la Corse et des Corses. Avec lui, disparaît la figure politique corse la plus marquante des cinquante dernières années, qui aura, par son exemplarité et ses engagements, profondément marqué notre Génération, la génération 70..

Mes pensées et condoléances émues vont à son épouse Lucie, à ses enfants, ses petit-enfants et à tous ses proches, avec une pensée particulière pour son frère Max Simeoni, le pionnier”

Pierre Poggioli

#Corse En fonction de votre humeur, d’une mobilisation ou d’une soirée. Le teeshirt « Merzu Merzu » à offrir pour Natale

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(Unità Naziunale – reboot) Le site Unità Naziunale et ses satellites corsicainfurmazione.org  revuedepressecorse.org vous proposent ces quelques produits en guise de souvenir de la mémoire de la Lutte de Libération Nationale. Pour les amateurs et les collectionneurs…

 

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#Corse Edmond Simeoni « U Babbu di a rinvidicazione »

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#Corse Si n’hè andata in l’altru mondu Bernadetta Sauli « Ricordu è affettu »

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(Unità Naziunale publié le 17 décembre 2018U 16 di dicembri si n’hè andata in l’altru mondu a noscia cara amica è simpatizzanti Bernadetta Sauli chi avia participatu à l’elezioni municipali di u 2008 annantu a lista di U Riacquistu .

Sciddindu ghjovana, ghjovana di spusà un Corsu Bernadetta ha sceltu dinò di vulé be stu paesu chi hè duvintatu u soiu è n’ha presu a manera di campà.

Ha datu tuttu u so amori à u so maritu, i so 3 fiddoli, più tardi i so bisfiddoli è arci bisfiddoli è tantu amori dinò à a Corsica incù i so gioi è i so malanni.

Era sempri prisenti pà muscià u so sustegnu à i prighjunieri pulitichi è à i machjaghjoli.

Marcuri mattina à 10 ori è mezzu saremu no chi musciaremu u nosciu sustegnu à a so famidda in a ghjesia d’Arca è li mandaremu un ultimu salutu fraternu è affettuosu .

U Riacquistu di Purtivechju



Aiutu Paisanu

Hè morta à Bernadette Sauli.
Era a sposa di Jean-Olivier Sauli, militente naziunalistu di sempre, è a mama di Olivier Sauli, patriottu corsu è anzianu prigiuneru puliticu.
Salutemu a so memoria, è mandemu à nostra amicizia è simpatia à a so famiglia è à i soii.



Associu Sulidarità

S’hè spenta Bernadette Sauli.

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de Bernadette Sauli, engagée des années durant dans la cause des prisonniers politiques. Bernadette a été pendant très longtemps membre et un des piliers de l’Associu, militante à Aiacciu et à Purti vechju . .

À a so famiglia, Sulidarità prisenta e so cunduglienze afflite ..


Si n’hè andata Bernadetta Sauli moglia di Jean Olivier è mamma d’Ulivieri.

I visiti principiarani u marti 18 di dicembri à 10 ori à i stabillimenti « Picchetti », strada di u Vazziu in Aiacciu. A salma partarà da Aghjacciu u marcuri 19 di dicembri à 7 ori di mani. A missa sarà ditta à 10 ori e 30 in a ghjesia Santa Lucia d’Arca in Portivechju

La #Corse a rendu hommage à Edmond Simeoni – A Corsica in dolu

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(Unità Naziunale Publié du 14 décembre au 17 décembre) C’est toute la Corse qui rend hommage au Docteur Edmond Simeoni aujourd’hui.

Bien au delà du mouvement national. Un hommage qui dépasse largement nos frontières.


Revue de presse

(Corse Matin) (Corse Net Infos) (France 3 Corse)

(Alta Frequenza) (Alta Frequenza) (Alta Frequenza) (Alta Frequenza) (Alta Frequenza) (Alta Frequenza) (Alta Frequenza) (Alta Frequenza)

(Corse Matin) (Corse Matin) (Corse Matin) (Corse Matin) (Corse Matin) (Corse Matin)

(Corse Net Infos) (Corse Net Infos) (Corse Net Infos) (Corse Net Infos) (Corse Net Infos) (Corse Net Info)

(France 3 Corse) (France 3 Corse) (France 3 Corse) (France 3 Corse) (France 3 Corse)

(RCFM)



Ghjovani Agricultori

A Corsica hà persu un gran’ parsunaghju di a noscia Storia.
Si n’hè andatu Edmond Simeoni, un omu di valori, un patriottu.
Preghemu curaghju è forza à a so famidda.
Ch’iddu riposa in Santa Paci.



Associu Tocca à Noi

Oghje avemu persu un babbu di u naziunalismu corsu mudernu. Si n’hè andatu per l’eternu Edmondu Simeoni. Tenimu à sprime u nostru umaghju tamantu pà st’omu eccezziunale chì nisun corsu ùn puderà mai sminticà.

Ch’eddu Risposa in santa pace.



RPS

C’est avec une grande émotion que nous avons accueilli la nouvelle de la disparition d’Edmond Simeoni, tant il représentait, pour tous ceux qui œuvrent à la reconnaissance des droits légitimes des Peuples au sein de la République française et de l’Europe, un courage et une volonté sans faille, une détermination sans pareille en faveur de la démocratie, une clairvoyance et une envergure inégalées, toutes valeurs que l’on aimerait rencontrer chez beaucoup de responsables politiques.

Par son action si longtemps poursuivie, il a permis à tous les Corses de rendre possible ce qu’est advenu leur Pays aujourd’hui, comme il leur permet d’espérer que, demain, la pleine reconnaissance leur sera enfin accordée.

A tous les siens, à son épouse et toute sa famille, j’adresse au nom de notre fédération nos plus vives condoléances. A Gilles, son fils aujourd’hui aux commandes de l’exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse, à son frère Max et à tous ceux qu’il a su animer de la force nécessaire pour en arriver là où ils en sont collectivement, je voudrais exprimer mon souhait de les voir poursuivre dans la voie qu’il a si brillamment tracée.

Tant de Peuples et de territoires ont à puiser dans tout ce qu’il nous laisse à tous.

Gustave ALIROL

Président de Régions & Peuples Solidaires



PATRIOTTI

Si n’hè andatu à l’eternu Edmondu Simeoni. Omu di prima trinca, militenti passiunatu, hà difesu tutta a so vita una visioni di a Corsica. Hà purtatu l’ingaghjamentu di a risistenza di pettu à l’intransigenza francesa. Hè statu esiliatu è imprighjunatu in i carceri oscuri di a Francia. Hà sempri pisatu a bandera di l’unioni par u Muvimentu Naziunali rammintendu à ugnunu u sensu storicu di « forti saremu si uniti simu ». Hè statu un omu di u riacquistu puliticu. Hè una d’issi voci di tandu è chì ribombani sempri avali è chì ci hà amparatu chì « incù u culunialisimu ùn si cumponi micca, si strughje. » PATRIOTTI s’inchjina dananzi à l’omu chì ci hà apartu incù tant’altri a strada di l’avvena, rammintendu chì u Populu Corsu ùn si pò spannà chè libaru è maestru di u so disstinu. A tutti i soi, famidda è amichi, prisentemu i nosci cundulienzi afflitti. Avvedaci o Edmondu ! PATRIOTTI



I Chjassi di u cumunu

Un homme d’exception nous a quitté ce 14 décembre 2018.

Edmond Simeoni incarna l’homme engagé d’une Corse régénérée, d’une Corse qui voulait ressusciter, d’une Corse qui voulait s’émanciper.
Alors que ses contemporains, hommes politiques parfois brillants, parfois moins, mais tous au verbe haut et au caractère affirmé, symbolisaient soit un clan, soit un territoire, Edmond Simeoni, lui, fédérait et incarnait la Corse. Il n’était ni le candidat du Niolu ni l’émergence d’un entité politique indéfinissable. Non. Il a su raviver une flamme qui brûlait et qui brûle encore en chaque Corse, cette flamme que la soumission à la culture dominante a su atténuer avec tantôt de la brutalité tantôt de la finesse corruptible.

Même dans l’adversité la plus acharnée, et Dieu sait qu’il l’aura subie, personne n’a jamais pu être indifférent à cet homme et au message qu’il a su porter et populariser. De ses ennemis politiques à ses amis, et de ses partisans les plus farouches aux militants qui ont pu être parfois plus critiques, tous ne peuvent qu’être bouleversés par la perte d’un des plus illustres enfants de la Corse contemporaine. Si ce n’est le plus illustre.

Par cette universalisme corse que cet homme a su offrir à tous nos compatriotes, aujourd’hui il ne semble pas malaisé d’affirmer que tous les Corses sont quelque part un peu orphelins.

Condoléances sincères à sa famille, à ses amis et condoléances au peuple Corse.



Georges Mela

Edmond Simeoni s’est éteint aujourd’hui à Ajaccio à l’âge de 84 ans et c’est notre île toute entière qui est endeuillée.

Mes premières pensées vont à ses enfants Gilles et Marc, à son épouse ainsi qu’à son frère Max.

Avec sa disparition, la Corse perd une conscience, celle d’un homme, militant infatigable de la Corse entré de son vivant dans l’Histoire.

La sincérité de ses convictions, son humanisme et l’amour qu’il ne cessa de porter à sa terre et à son peuple ont su forcer le respect de tous.

Une page de l’histoire de notre île se tourne.



Dominique Bucchini

Il nous est arrivé de mener des combats ensemble, même si souvent des océans nous séparaient, se souvient l’ancien président communiste de l’Assemblée de Corse. Edmond s’est battu pour une certaine idée de la Corse qui n’était pas la mienne mais je m’incline devant le parcours du militant empreint de franche conviction. »



Emille Zuccarelli

« On se connaissait depuis l’enfance, souligne-t-il. C’était un remarquable footballeur à qui tous les clubs professionnels tendaient les bras. Les études et la vie professionnelle, puis au moment d’Aleria nos routes se sont éloignées.Nous avons toujours eu des visions politiques très différentes avec pour point commun notre attachement à la Corse. Nous nous sommes affrontés sur le terrain politique pendant de nombreuses années, avec des fortunes diverses et des succès alternatifs, mais toujours dans le plus grand respect. C’est une très grande figure de l’histoire de la Corse qui s’en va. »



Camille de Rocca Serra

« La première fois où je l’ai vraiment connu, c’était en 1989, à l’occasion d’un déjeuner privé à Porto-Vecchio entre mon père et lui. Un échange vrai et intense entre deux hommes qui avaient des divergences d’opinions mais qui se respectaient pour partager des valeurs communes. Ils étaient tous les deux médecins, ils n’avaient pas beaucoup exercé parce que la politique les avait rattrapés, mais ils n’oubliaient pas que les politiques à mener sont avant tout au service des hommes. À l’époque, Edmond m’avait déjà impressionné par sa stature et par cette dualité entre l’excès, parfois la violence du propos, et la parole apaisante du médecin. Je l’ai d’ailleurs toujours appelé docteur. »



Jean Baggioni

« Dans les années 60, j’étais jeune militant culturel et, dans le cadre de la revue U Muntese, j’ai pu fréquenter aussi bien Edmond que son frère Max, se souvient-il. En commun, nous avons nourri des réflexions dictées par le même souci de pérenniser notre langue et nos coutumes. En tant que maire de Ville-di-Pietrabugno, j’ai pu compter la famille Simeoni parmi mes administrés et je dois dire que nous avons toujours eu des relations cordiales et respectueuses. »



Core In Fronte

Core In Fronte saluta a memoria di Edmond Simeoni, chì si n’hè andatu à l’eternu.
Edmond era un patriottu sinceru, cù una fede tamanta, chì hà datu tuttu pè ch’ellu campi u populu corsu.
Dipoi e prime rivendicazione corse ind’è l’anni 1960, Edmond Simeoni hè statu un fanale per parechje generazione di militenti naziunalisti è un esempiu di lotta.
L’omu d’Aleria hè quellu chì, cù d’altri patriotti, hà discitatu a cuscenza naziunale in Corsica, dopu anni è anni d’alienazione è di culunialisimu francese.
Hà fattu a storia è era in a storia.
À tè Edmond, a Patria ricuniscente.



Ghjuventù Naziunalista

Figura di u naziunalisimu mudernu, Edmond Simeoni era di quelli omi dritti è fidi chì hà fattu tantu per u nostru paese. S’hè svegliata a Nazione à latu soiu, è oghje si gira una pagina di u librone di a nostra storia.

E lotte d’eri fanu e vittorie di dumane. À veda ci Sgiò Duttò..



Ghjuventù Indipendentista

Si n’hè andatu in Paradisu Édmond Simeoni à l’età di 84 anni. Firmerà cum’è una di e figure e più impurtante di a storia di a Corsica.

Era à fiancu à tutte e lotte : uppusizione à e prove nuclearie in l’Argentella, lotta contr’à e fanghe rosse, creazione di l’ARC, è soprattuttu occupazione cù una vintina di patriotti di a cantina Delpeille in Aleria, in lu 1975. St’evenimentu hè cunsideratu cum’è l’attu fundatore di u naziunalisimu mudernu.

Al di là di u militante, Édmond Simeoni era dinò un omu di sapè, chì era duttore di mistieru.

Prisentemu à i soi e nostre duglianze.
Ch’ellu riposi in santa pace.



Cunsulta di a Ghjuventù Corsa

U populu corsu pienghji oghji a sparizioni di Edimondu Simeoni, babbu di u naziunalisimu corsu.

Omu di valori è di cunvinzioni, hè statu una figura di a noscia storia cumuna.

Hà datu a so esistenza pà a difesa di i nosci diritti, a prutezzioni di a noscia cultura è a lotta pà l’emancipazioni di u populu corsu.

Ùn scurderemu mai chì i so azzioni ani parmessu à studianti cum’è no di pudè studià in a noscia Università.

Hà scrittu i primi pagini di issa bedda storia, è avà tocc’à no di cuntinuà la.

I nosci pinsati à a so famidda è a l’insemi di u populu in dolu.

Ch’eddu riposa in santa paci…



EH BAI

(eus) Tristezia handi batekin jaso dugu Edmond Simeoniren heriotza. EHBAIk bere sustengu osoa adierazi nahi dio familia eta Kortsikar herriari.
Adiorik ez

(fra) C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Edmond Simeoni. Nous souhaitons exprimer notre solidarité et toutes nos pensées en vers sa famille et tout le peuple corse dans ce moment douloureux.



Sauveur Gandolfi Scheit

Je tiens saluer la mémoire d’Edmond Simeoni, bien que ses choix ne furent pas les miens, ils intègrent maintenant l’Histoire à laquelle, seule, appartiendra le jugement.

Je retiens moi le militant infatigable qui, jusqu’au soir de sa vie, défendit ses idées au service de celle qui doit prévaloir en toutes circonstances: la Corse.

Mes pensées les plus fraternelles vont au Président du Conseil Exécutif et à l’ensemble de la famille Simeoni.



Pierre Savelli

« Edmond, c’est la constance dans l’engagement, un parcours politique exemplaire, il a su éveiller les consciences » « Il faut voir tout ce qu’il nous apportés. Mon premier déclic citoyen, c’est les boues rouges. J’avais 13 ans. Le bureau, que j’occupe aujourd’hui, a été saccagé à l’époque. Les boues rouges, c’est plus important qu’Aleria, c’est la révolte des citoyens, les petits qui se battent contre les multinationales. Les gilets jaunes, aujourd’hui, nous y renvoient ! Pour moi, Edmond, c’est, d’abord, ça. Et puis, il y a Aleria. La réponse disproportionnée à nos revendications, c’est un choc pour nous tous ! On ne parlait plus que de ça, ça a forgé une âme de militants. Edmond, c’est la constance dans l’engagement, sa détermination quand d’autres ont abandonné. Il n’a jamais lâché. Son parcours politique, durant les 50 années qu’il a duré, a été exemplaire. C’était un pédagogue qui expliquait inlassablement aux gens. Il a souvent dit que la violence était légitime, mais qu’il ne fallait pas la pratiquer. Il a réussi, dix ans après Aleria, à faire son mea culpa sur la mort des policiers. C’est un homme qui est à l’origine de mon engagement car il a su éveiller les consciences ».



Michel Castellani

« Je viens de perdre un ami. Nous avons mené tellement de combats tout au long de notre vie, des combats très durs à Aleria. J’ai siégé à ses côtés à l’Assemblée de Corse. Je l’ai visité quand il était en prison à Fresnes et à la Santé. Je me souviens d’une image très forte : ils l’ont amené du fond d’un couloir qui était bordé de portes en fer. Je l’ai vu arriver les mains entravées dans le dos. C’est une image terrible ! Eh bien même là, il n’a pas baissé les yeux, il n’a pas lâché, il m’encourageait à continuer à me battre. Jamais je ne l’ai entendu se plaindre sur son sort. Il était d’un courage absolu. Il se situait toujours d’un point de vue politique, jamais par rapport à lui-même. Il y a une grande injustice : il a énormément semé tout au long de sa vie, mais il a recueilli très peu. Il a été très touché quand il a vu ses idées gagner, mais il ne pensait qu’au prochain combat. C’était un homme qui ne regardait jamais dans le rétroviseur. Il a mené des combats tous les jours de sa vie. C’était son choix. Il aurait pu accepter les offres qu’on lui a faites dans la politique traditionnelle, il aurait eu une vie politique classique de haut niveau, il n’aurait pas assumé toutes les souffrances qu’il a vécues, mais il n’aurait pas porté non plus le combat d’émancipation pour la Corse. Au-delà du nationalisme, il était capable d’ouvrir des perspectives et des débats avec des gens qui n’avaient pas les mêmes idées que lui. C’était un démocrate. La diaspora était un des combats de sa vie. On va retenir de lui que c’était une bête politique, il avait l’intelligence des situations et la volonté sans limite d’aboutir. Mais Edmond, c’était, avant tout, un homme d’une grande bonté, un médecin qui accompagnait ses malades jusqu’à ce qu’ils ferment les yeux avec beaucoup d’humanité. Des gens qui l’ont beaucoup combattu sur le plan politique, lui faisaient confiance sur un plan médical. C’était un homme d’une grande honnêteté. C’est toute une vie de sacrifices qui s’en va. C’est une page qui se tourne pour nous tous et pour le combat de la Corse contemporaine ».


PUDEMU

C’est le cœur chargé d’émotions que les adhérents et les responsables de PUDEMU ont appris la disparition d’Edmond Simeoni survenue dans la quatre-vingt-quatrième année d’une vie qui a changé le cours de notre histoire. Très tôt celui-ci a posé un regard plein de bienveillance sur notre engagement qu’il qualifiait d’« anticonformiste, courageux, lucide. » Rien de ce que nous pourrons dire ne suffira à rendre compte de ce que nous lui devons que ce soit sur le plan humain tout comme à titre générationnel. Aucun hommage ne saurait être à la hauteur de l’homme d’exception qu’il a été. En effet, aujourd’hui tout le monde s’accorde à dire que nous avons perdu un homme de valeurs mais il ne tient qu’à nous de lui survivre dans l’intransigeance de notre engagement en faveur des intérêts fondamentaux du peuple corse et au service même de la cause nationale de la Corse. À Edimondu Simeoni, a Corsica serà sempre ricunniscente. Ch’ellu riposa in Santa Pace è ch’ellu ùn s’inchieta micca : a lotta cuntinueghja !



Marc Antoine Campana

Je me joins plus personnellement à l’hommage qui commence à être rendu à Edmond Simeoni non seulement par de nombreuses personnalités du mouvement national mais aussi par la plupart des composantes de la classe politique insulaire et de la société corse qui saluent la mémoire d’un homme de valeurs. La première fois que nous nous sommes rencontré, et sans jamais céder à la démagogie du jeunisme, il m’avait dit : « Vous avez la chance d’être jeunes, pas parce que c’est une qualité mais parce que vous débarquez dans une société ouverte qui a les moyens de s’en tirer. L’essentiel ce n’est plus de gagner les élections, ce n’est même pas de rester aux affaires ; l’essentiel c’est que la Corse s’en tire. Les hommes, eux, ils passent ; elle, la Corse, elle reste. Tout ce que vous faites c’est pour cette terre que vous devez le faire en essayant de conjuguer le temps long et la brièveté de la vie humaine. » Les circonstances donnent une résonance testamentaire à ces mots ; ils nous engagent à poursuivre le combat qu’Edmond et une poignée de compagnons de route ont commencé à tracer il y a bientôt 50 ans en éveillant les consciences autour d’un idéal d’émancipation désormais majoritaire. En effet, notre génération est comptable de ce qu’elle doit à celle qui l’a précédé. Ùn ci ne scurderemu mai. N’apprufittu per indirizzà e mo sincere duglianze à tutt’è à tutti quelli chì u tinianu caru è soprattuttu à i so figlioli, Gilles è Marc, à a so sposa, Lucie, è à u so più vechju fratellu di lotta, Max.



Associu Parenti Corsi

Si n’hè andatu Edimondu Simeoni, era un pocu u nosciu babbu à tutti, babbu d’un lutta di cui l’Associu di i Parenti Corsi hè una sprissioni ughjunchi nantu u tarrenu di l’educazioni dapoi 1984.

L’APC s’incline devant l’homme qu’il a été devant l’histoire et devant son peuple. Son engagement et sa droiture ne souffre d’aucune tache quelque soit les désaccords que l’on ait pu avoir avec lui. Il reste pour les anciens comme pour les plus jeunes une référence et une icone du nationalisme corse : nous lui devons d’avoir éveiller nos consciences sur ce que nous étions. Edmond était attentif à l’APC dont il connaissait l’importance et le rôle, il soutenait l’APC pas seulement pour les commémorations du 8 décembre ou de la première guerre mondiale. L’APC présente ses condoléances à sa famille dans cette douloureuse épreuve.

Saluta tè Edimondu dumani raghjunghjarè i sarri niulinchi mà sarè sempri a fianca à nò, puri si a to piazza nimu a puddarà piddà. Nanti i chjassi di a storia suvitaremu a fiaccula di a libartà chi tu purtò cusi altu. A stedda di a to gloria pà sempri luccicarà in cori di u populu corsu.

Denis LucianiCumemurazioni da l’APC di a Festa di a Nazioni in Aiacciu l’8 dicembri 2018. Edimondu rimenti una curona di Fiori cù i ziteddi « a i corsi cascati pà a nazioni » a u pedi di a Statua di Paoli. Come un simbulu u liamu trà u passatu è l’avvena d’un nazioni ch’iddu circo à fà rinascia tutta a so vita. Fù l’omu d’un populu è l’omu di a storia…



L’Attrachju

Oghje a Corsica pienghje torna. Pienghje unu di i puntelli pulitichi ch’ella cunnisciutu.. Omu sincere, chì ùn hà mai stancciatu di vulè u bè per ogni generazione di Corsi di quì o d’altrò. Dipoi à l’evvenimentu d’Aleria à oghje hè statu sinu à u so ultimu soffiu un esempiu… Tante parule à dì chì ùn si ponu contà in quattru filari…
C’assuciemu di sicura à u dulore di a so famiglia.
Riposi in la santa pace di u celente incù tutti quelli chì c’anu lasciatu quist’annu..


Sur twitter :

 

 




« Les responsables et militants de FEMU A CORSICA, unis dans la douleur et le recueillement, veulent rendre un hommage solennel à Edmond Simeoni, décédé ce jour, père du nationalisme corse contemporain, et s’inclinent devant la douleur de ses proches aux premiers rangs desquels sa femme Lucie, ses enfants Marc et Gilles, président du Conseil Exécutif de Corse, leurs épouses et petits enfants. Humaniste et progressiste, homme de paix et de justice, Edmond Simeoni était aussi et surtout comme chacun sait, un militant infatigable de la cause Corse, de la reconnaissance des Droits du peuple de cette île, et du chemin de la responsabilité et de l’autonomie politique en Europe et en Méditerranée. L’homme qui a fondé l’ARC et qui a conduit de nombreux combats justes et nobles sur cette terre pour défendre une communauté de destin et de culture, sa dignité, son environnement et son droit à l’existence, s’en est allé rejoindre les grands hommes du panthéon de la patrie Corse. Par l’Argentella et la lutte contre les boues rouges, par la cave d’Aleria et les combats pour instaurer une réelle démocratie en Corse, par la lutte contre la spéculation et la défense de la langue, par la mobilisation de la diaspora et la lutte contre la précarité… Nous sommes tous les enfants d’Edmond Simeoni.
In stu ghjornu di partenza è di dolu chì face entre Edimondu Simeoni ind’a Storia, chjamemu tutti i corsi à arricurdassi di l’umone ch’ell’era, è à participà à l’umaggi naziunali è sulenni chi li saranu resi ».



Tamant’omu, tamanta strada


#Corse Serata di sustegnu « PATRIOTTI » Vaddi di Mezana

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(Unità Naziunale Publié le 17 décembre 2018) Patriotti organise une soirée de soutien dans la région d’Aiacciu ce 21 décembre 2018

#Corse Pensez à faire vos commandes de NOEL avec un produit « Stintu Ribellu »

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(Unità Naziunale – reboot) Le site Unità Naziunale et ses satellites corsicainfurmazione.org  revuedepressecorse.org vous proposent ces quelques produits en guise de souvenir de la mémoire de la Lutte de Libération Nationale. Pour les amateurs et les collectionneurs…

 

Un peu d’humour, d’historicité, de résistance… sur ce lien ici (Corsica Ribella)

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Le Président de l’Assemblée de Corse @JeanGuyTalamoni propose la création d’un fonds social de solidarité lors de la Conférence Sociale

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(Unità Naziunale Publié le 18 décembre 2018) Lors de la Conférence Sociale de ce 18 décembre, le président de la l’Assemblée de Corse a proposé la création d’un fonds social de solidarité qui concernerait dans un premier temps la mobilité puis le secteur alimentaire.



(Unità Naziunale Publié le 13 décembre 2018)

Voici son communiqué en date du 13 décembre

Réunion de la Conférence sociale du 18 décembre : Proposition de création d’un fonds social de solidarité

Comme annoncé, j’ai rencontré successivement les dirigeants des sociétés Rubis et Vito, ceux de Total Corse, et, enfin, ceux des établissements Ferrandi, distributeurs de Esso dans l’île.

L’objectif principal de ces réunions était d’attirer l’attention de ces trois fournisseurs sur la responsabilité sociale et sociétale de leurs entreprises, dans une île où l’usage d’un véhicule personnel conditionne l’accès à l’emploi, à la formation ou aux loisirs alors même que de trop nombreuses familles se trouvent en situation de précarité, voire en situation d’exclusion. Je leur ai donc proposé la création d’un fonds social de solidarité qu’ils contribueraient à alimenter avec d’autres sociétés privées.

D’ores et déjà Rubis et Vito ont formellement accepté ce principe. Quant à Total et Esso, ils m’ont déclaré ne pas y être opposés.

Ainsi, je proposerai à la conférence sociale du mardi 18 décembre prochain, la création de ce fonds social de solidarité qui aurait vocation à travailler dans un premier temps à la mise en oeuvre d’une aide à la mobilité et, dans un second temps, à l’élaboration d’un dispositif de même type pour le secteur alimentaire.

Ces deux sujets, carburants et alimentation, sont à traiter prioritairement, conformément aux demandes principalement formulées par les représentants des « gilets jaunes », que nous avons reçus à l’Assemblée de Corse le 29 novembre dernier.

Par ailleurs, lors des réunions avec les fournisseurs, nous avons commencé à étudier dans le détail le processus de construction des prix des carburants en Corse. Précisons que la création d’un fonds social de solidarité ne rend pas moins indispensables les discussions visant à étudier, contrôler et maîtriser les prix des carburants en Corse. Celles-ci doivent être menées en parallèle afin d’améliorer rapidement la situation en termes de pouvoir d’achat et de justice sociale.

Président de l’Assemblée de Corse
Jean-Guy Talamoni
13 décembre 2018

#Corse Procès en appel d’Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG, verdict le 22 janvier 2019

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(Unità Naziunale Publié le 18 décembre 2018) Le procès en appel du leader syndical Elie Domota s’est tenu ce mardi 18 décembre 2018 à Basse-Terre.

Le secrétaire général de l’UGTG a été jugé en appel pour violence en réunion pour des faits qui remontent à 2016.

Elie Domota dément d’avoir frappé un cadre de la concession BMW qui l’accuse.

En première instance, au procès de mars 2018 le parquet avait demandé 300 euros d’amende avec même une réduction de 20%.

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Même Peine qu’en mars 2018, soutien du STC et de Core In Fronte

Le parquet a réclamé les mêmes peines qu’en mars dernier. La défense d’Elie Domota a plaidé la relaxe.

En mars dernier, le STC et Core In Fronte avaient apporté un soutien au militant syndicaliste (ci-dessous)

Verdict le 22 janvier2019



#Corse – Elie Domota condamné à 300 euros d’amende (soutien du STC et de @CoreInFronte)

#Corse Le STC apporte un « Soutien inconditionnel à Elie Domota »

#Corse @CoreInFronte soutient Elie Domota en procès aujourd’hui

 

 

#Corse Procès des 5 « artisans de la Paix », des peines de prison prononcées.

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(Unità Naziunale Publié le 19 décembre 2018) Les juges ont rendu le délibéré du procès des cinq personnes arrêtées à Ossès en 2015. 5 militants engagés pour désarmer ETA étaient en procès au Tribunal Correctionnel de Paris.

Le procès contre Jeff Mateo, Terexa Lekunberri, Grazi Etchebehere, Iñaki Reta et Xabier Goienetxea a démarré le lundi 17 décembre au Tribunal correctionnel de Paris.

les cinq prévenus se sont succédés pour parler processus de paix, fraternité, désarmement, accueil…

« Pour nous, accueillir ces deux militants, 4 ans après l’arrêt de la violence, était notre manière d’apporter notre pierre au processus de paix ». Ce processus était soutenu par les élus locaux et nous nous sommes dits : « c’est notre manière de participer à ce chemin de la paix »

« Je savais qu’ils étaient clandestins. Je ne vois pas ce que j’aurais pu changer dans mon attitude. Je ne peux que respecter leur engagement personnel. Cela fait 60 ans qu’il y a la lutte armée dans notre pays. La société a été meurtrie, des deux côtés. »

« Le processus de paix méritait d’être soutenu. Je ne crois pas que c’était une bonne politique de refouler le processus de paix pour la prochaine génération, je ne souhaite pas vouloir repasser le « bébé du conflit » à la prochaine génération, à nos enfants »



Les trois Ortzaiztar n’auront pas à aller en prison, Grazi Etchebehere est condamnée à 18 mois de prison avec sursis, Terexa Lekumberri et Jeff Mateo à six. Alors que les deux membres d’ETA actuellement incarcérés, Iñaki Reta et Xabier Goienetxea, ont écopé de peines de prison ferme.

7 ans de prison, inscription au FIJAIT…

Les juges ont également prononcé contre les deux l’interdiction définitive du territoire français et leur inscription sur le fichier Fijait. Ils ont également ordonné pour Xabier Goienetxea la confusion des peines avec celle de 14 ans prononcée par la Cour d’assises en 2017. Quant à Iñaki Reta, il devra payer des dommages et intérêts pour ses victimes, à hauteur de 19 410 euros. Les peines sont légèrement moins élevées que les réquisitions du procureur de la République



Source MEDIABASK MEDIABASK

Le déroulé du procès sur ce lien 



 

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