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#Corse rassemblement Leonard Peltier / Mumia Abu Jamal / Red Fawn / solidarité avec les Water Protectors en procès

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RASSEMBLEMENT LEONARD PELTIER / MUMIA ABU JAMAL / RED FAWN / Solidarité avec les WATER PROTECTORS en procès (Paris – Place de la Concorde, le 5/07/17)

Quelques jours de l’arrivée de Donald Trump en France…

RASSEMBLEMENT PELTIER / MUMIA / RED FAWN FALLIS à Paris

▪ Mercredi 5 juillet 2017  : Un jour après la fête nationale américaine et à quelques jours de l’arrivée du Président Trump en France, invité pour les célébrations du 14 juillet, soyons nombreuses et nombreux au rassemblement à proximité de l’ambassade des États-Unis à Paris, organisé par le Collectif « Liberons Mumia ! », dont fait partie le CSIA-Nitassinan / Groupe de soutien à Leonard Peltier en France, pour demander la libération de Leonard Peltier et de Mumia Abu Jamal, l’abolition de la peine de mort aux USA et dans le monde, mais aussi soutenir Red Fawn Fallis (militante autochtone incarcérée depuis octobre dernier, qui vient d’être assignée à résidence en attendant son procès) et les plus de 600 Water Protectors « protecteurs de l’eau » qui passent en procès après avoir été interpellé pour avoir lutté contre la construction de l’oléoduc DAKOTA ACCESS PIPELINE (DAPL) sur les terres de la réserve sioux lakota de Standing Rock.

Rassemblement Place de la Concorde (de 18 à 20 heures) à proximité de l’ambassade des États-Unis : métro Concorde / à l’angle de la rue de Rivoli et du jardin des Tuileries.

La suite sur ce site (<– Lien ici)

#Corse – La répression comme point commun de tous les colons #freeredfawn

#Corse « Des nouvelles rassurantes de Mumia! » et mobilisation le 3 mai 2017

 


#Corse – Catalogne, en cas de victoire du « oui » au référendum, l’indépendance serait immédiatement proclamée

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La coalition au pouvoir dans la région espagnole de Catalogne a assuré mardi que le référendum d’autodétermination qu’elle entend organiser en octobre serait suivi d’effet et qu’elle déclarerait immédiatement l’indépendance si le «oui» l’emportait.

«Si une majorité des votes émis est en faveur de la création d’une république catalane, il faudra évidemment et immédiatement déclarer l’indépendance», a dit une élue régionale de la CUP (extrême gauche, séparatiste), Gabriela Serra, lors de la présentation – par un groupe d’élus indépendantistes de tous bords – de la loi qui servira à organiser le référendum.


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Lien 1

Lien 2

#Corse – Attentat à Migliacciaru sur la commune de Prunelli di Fium’Orbu

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(Unità Naziunale – 5 juillet 2017 13h00) Un attentat a été commis mardi 4 juillet 2017, vers 23h30, contre le cabinet de géomètre’s) de Prunelli-di-Fiumor’Obu.

(Alta Frequenza) (Corse Net Infos) (France 3 Corse) (Corse Matin) (RCFM)

2017 (lien)

  • Mardi 4 juillet 2017 – Cabinet géomètre Migliacciaru (Charge explosive)
  • Mardi 27 juin 2017 – Voiture Bocognano (Charge explosive)
  • Mardi 27 juin 2017 – Villa Bocognano  (Charge explosive)
  • Samedi 10 juin 2017 – Villa Ghisonaccia (Charge explosive tentative)
  • Jeudi 1er juin 2017 – Villa Pietrosella (Charge explosive tentative)
  • Mercredi 3 mai 2017 – Agence immobilière Furiani (Charge explosive)
  • Mardi 2 mai 2017 – Locaux Crédit Agricole Biguglia (Charge explosive)
  • Mardi 2 mai 2017 – Locaux Crédit Agricole Corti (Cocktail molotov)
  • Samedi 22 avril 2017 – Locaux RSI à Bastia (Charge explosive)
  • Lundi 17 avril 2017 – Agence Bancaire Corti (Charge explosive)
  • Vendredi 14 avril 2017 – Résidence secondaire Monaccia D’aullène (Charge explosive)
  • mercredi 5 avril 2017 – Agence EDF Bastia (Charge explosive)
  • mercredi / jeudi 22 mars 2017 – Sous Préfecture Corti (Cocktail molotov)
  • 10 mars 2017 – Commissariat Aiacciu (Cocktail molotov)
  • 17 février 2017 – Commissariat Aiacciu (Cocktail molotov)
  • 15 Février 2017 – Agence immobilière Ajaccio (Charge explosive)

#Corse – Le Conseil permanent corso-sarde consolide son union @consregsardegna

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(Unità Naziunale – 5 juillet 2017 14h00) Nouvelle réunion ce mardi (4 juillet 2017) à Santa Teresa di Gallura du Conseil permanent corso-sarde, sous l’égide du président du Conseil Régional de Sardaigne et du président de l’Assemblée de Corse.

Cette institution politique, composée à parité d’élus des deux îles, a pour objectif de créer une macro-région méditerranéenne reconnue par l’Union Européenne et représentée à Bruxelles pour davantage de prise en compte des particularités de ces deux territoires et une coopération accrue dans différents domaines entre les « îles sœurs ». (source Alta frequenza)


Revue de Presse

(Alta Frequenza) (Corse Net Infos)


Le Conseil permanent corso-sarde, réuni à Santa Teresa di Gallura, sous la présidence du Président de l’Assemblée de Corse et du Président du Consiglio regionale della Sardegna atteint ses premiers objectifs avec l’adoption de tous les rapports à l’ordre du jour dont la demande de mutualisation des moyens aériens de lutte contre les incendies, le règlement du prix littéraire « Antigone » et l’accord-cadre de coopération universitaire.

Le Conseil a également approuvé la déclaration commune sur le statut d’insularité conformément à l’article 174 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE).  

I – Mutualisation des moyens aériens anti-incendie
A l’unanimité, le Conseil a donné le feu vert à l’entame de démarches auprès des états français et italien pour aboutir à une mutualisation des moyens aériens de lutte contre les incendies entre les deux îles.

Considérant les risques accrus auxquels sont confrontées la Corse et la Sardaigne en matière d’incendies, et que l’action remarquable des pompiers doit nécessairement s’accompagner de l’appui d’unités aériennes, le conseil corso-sarde demande la mise à disposition par les États italiens et français, à chaque début du mois de juin, de moyens aériens anti-incendie de toute sorte et de toute gamme (Canadairs, hélicoptères lourds, avions spécialisés de différentes tailles…) basés sur les sites aériens de Corse et de Sardaigne.

A cet effet, le Conseil mandate le Président du Conseil Exécutif et le Président de l’Assemblée de Corse d’une part, « il Presidente del Consiglio regionale di Sardegna » et « il Presidente della Regione Sarda » d’autre part, afin d’envisager toute démarche ayant pour objectif la demande de mise en place par les États italiens et français d’un dispositif ultra réactif.
Le Conseil demande en outre que la Corse et la Sardaigne soient prises en compte dans la coopération franco-italienne en matière de lutte contre les feux de forêt.

II – Approbation du règlement du « Grand prix littéraire méditerranéen ANTIGONE ».
Le Conseil corso-sarde a approuvé le règlement du Prix littéraire méditerranéen Antigone dont la première édition est prévue pour se dérouler en juin 2018. Il intègrera deux sections : l’une réservée aux œuvres en langue corse et en langue sarde et l’autre ouverte à toutes les langues de Méditerranée.

III – Accord cadre en matière de coopération entre les universités de Corse et de Sardaigne. 
Le Conseil corso-sarde a approuvé l’accord-cadre à l’unanimité. Celui-ci prévoit la création d’une structure d’études corso-sarde qui permettrait de mettre en œuvre des mesures d’échange de professeurs, d’étudiants et de projets pédagogiques.

IV – Rédaction d’un document commun sur le statut d’insularité conformément à l’article 174 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE)
Le document demande aux gouvernements italiens et français, ainsi qu’au Conseil européen, à la Commission européenne, au Parlement européen et au Conseil de l’Union le respect des engagements pris au moment de la déclaration des régions insulaires n°30 annexé au traité d’Amsterdam.

La prochaine réunion du Conseil permanent corso-sarde aura lieu à l’automne prochain à Bonifacio.

Lire les rapports

#Corse @Corsica_Libera apporte son soutien à Elie Domota, Secrétaire Général de l’UGTG cc @CasesRebelles

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Corsica Libera tient à apporter son soutien à Elie Domota, Secrétaire Général de l’UGTG, partenaire du STC que nous avions reçu (NDLR L’UGTG/LKP) aux Ghjurnate Internaziunale di Corti.

Les poursuites à l’encontre de ce dernier relèvent clairement d’une entrave de la liberté syndicale et d’une remise en cause des droits fondamentaux des Guadeloupéens à laquelle nous ne pouvons rester insensibles : en Corse comme en Guadeloupe, la solution du problème politique posé par la présence française ne saurait être la répression politique et/ou syndicale.

Corsica Libera
05 juillet 2017


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« Depuis décembre 2008, un mouvement social, culturel et politique global et inédit contre le capitalisme et pour l’indépendance de la Guadeloupe s’est développé avec le LKP, a par exemple rappelé Myrlin Davilé, responsable des relations internationales de l’UGTG, le syndicat initiateur du LKP, et représentant du leader, Elie Domota. « Nous sommes donc ici, pour la première fois, afin de partager notre vécu avec le peuple corse (Vidéo) qui subit, lui aussi, la domination française. »

#Corse – Procès d’Elie DOMOTA le 6 juillet prochain : lettre de l’UGTG aux organisations ouvrières cc @CasesRebelles


#Corse « Identité et politique » par @Petru_Poggioli

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(Unità Naziunale – 4 juillet 2017) La Corse a disparu des radars des gouvernements français. Le 1er ministre l’a cependant évoquée par quelques mots lors de son discours de politique générale.

Au vu de tant d’années de sacrifices et événements qui ont propulsé la Corse et sa lutte d’émancipation à la une des médias, et constitué depuis les années 70-80 un des sujets de préoccupation des divers gouvernants qui se sont succédé à la tête de “Etat français”,  ce “survol” de la “Question politique corse” semble hélas relever plus de la simple anecdote que de la prise en compte réelle de nos aspirations confortées électoralement depuis décembre 2015 par le peuple corse et confirmées par les élections législatives avec trois députés nationalistes corses sur quatre envoyés à l’Assemblée nationale française

Pourtant pour la première fois le 1er ministre  a employé des termes qui nous interpellent  même si cela ne constitue guère une réponse réellement politique à la problématique nationale corse.

Il a dit « Il y a eu un vote identitaire en Corse. On peut être intransigeant sur les principes en étant attentifs a la diversité et à la reconnaissance »

Diversité, oui nous sommes différents (au sein de l’ensemble français actuel) mais pas parce que nous sommes simplement une île, non nous sommes différents parce que notre identité de corses sur un territoire bien défini, l’île de Corse,  est consubstantielle de notre combat politique pour la reconnaissance de nos droits collectifs sur notre terre… et que notre identité de peuple doit rester au cœur de notre combat pour le peuple corse, sauf à devenir une population d’insulaires sur l’île de Corse…

L’identité est au cœur de notre revendication nationale, sauf à ne donner de la Question corse qu’une dimension économique ou administrative. Reste à le reconnaître « politiquement  » avec toutes les conséquences politiques que cela implique, puisqu’il a parlé de « reconnaissance » !

L’identité au cœur de tout projet pour la Corse demain..

Une langue, une culture, une identité, une terre, des droits collectifs.. pour le peuple corse, comprenant les Corses d’origine et toutes celles et ceux qui veulent sincèrement s’intégrer en participant tous ensemble à la construction d’un avenir commun sur la terre de Corse…

Comment peut-on comprendre aujourd’hui le pourquoi de la contestation corse et du peuple corse, au-delà des habituels questions sur l’économie ou les Institutions ? La problématique de l’identité de la Corse et des Corses nous semble essentielle si l’on veut -alors que la mondialisation exerce ses ravages partout- tenter une approche vers une meilleure compréhension de la situation politique et des événements qui en découlent.

L’identité corse, clé essentielle du  « problème corse »

Les Corses : Un Peuple nié

Sur l’île de Corse, il y a, depuis la nuit des temps, un peuple, formé par les apports successifs de ceux qui, venus en envahisseurs au cours de l’histoire, s’y sont enracinés. (Phéniciens, Vandales, Sarrasins, Aragonais, Génois et Français…)

Ce peuple est très ancien, ce qui ne lui confère aucune supériorité. Petit par sa démographie et son territoire, cela ne l’afflige d’aucune infériorité… car l’existence d’un peuple ne se mesure ni à son ancienneté, ni à sa taille, tout au plus à ses efforts pour rester lui-même et, sur ce point, l’histoire de l’île est éloquente.

Le peuple corse, même numériquement faible, est une entité historique, produit d’une culture enrichie d’apports multiples au fil des siècles. Il est enraciné sur sa terre, son territoire, l’île de Corse, et chaque Corse y est viscéralement attaché.

Ce peuple a des droits comme tout être collectif ou individuel. Ces droits sont essentiellement, pour chacun de ses enfants, la liberté absolue de vivre sur sa terre, d’y parler sa langue, d’y pratiquer ses traditions, d’y exprimer ses convictions, d’y bénéficier des progrès de l’humanité et de combattre ceux qui, par quelque moyen, mesure ou prétexte que ce soit, voudraient restreindre ses libertés et nuire ainsi à son existence. Il est une réalité incontournable, en Corse et hors de Corse, soudée par un passé et une aspiration à un avenir collectif.

C’est aussi des milliers d’hommes et de femmes arrivés au fil des siècles sur nos rivages et jamais repartis, se fondant et s’intégrant à lui au cours de l’histoire, car ce peuple est une communauté ouverte qui unifie, dans une volonté commune un vouloir être et un vouloir vivre collectifs, Corses d’origine et Corses d’adoption. Le peuple corse actuel, fruit de neuf mille ans d’histoire, s’inscrit naturellement dans l’aire culturelle gréco-latine de la Méditerranée dont il est issu, point de jonction et passerelle entre l’Europe occidentale et l’Afrique, entre le Nord et le Sud…

En 1987, le FLNC, organisation clandestine armée, suivi en cela par toutes les organisations  politiques légales nationalistes, adoptait la définition d’un « peuple corse communauté de destin ». Cette définition a été reprise lors d’un vote historique de l’Assemblée de Corse en octobre 1988. En 1982, le projet Defferre, quant à lui avait adopté une définition alambiquée du point de vue juridique, en faisant du peuple corse une « composante du peuple français ». En 1991, le Projet Joxe, (deuxième mouture du statut particulier de l’île octroyé en 1981 par le gouvernement de gauche à l’île)  demandait la reconnaissance du Peuple Corse dans son article 1er, mais était censuré par le Conseil Constitutionnel.

Aujourd’hui, les mouvements corses de contestation peuvent se reconnaître dans une définition qu’ils portent au-delà de leurs différences partisanes: Le peuple corse, communauté de droit et de culture ouverte à celles et à ceux qui veulent sincèrement s’intégrer et participer à la construction de notre avenir commun sur cette terre de Corse.

Au sein de cette communauté de destin, chacun, Corse d’origine ou d’adoption ressent le besoin conscient ou inconscient de rester ou de devenir Corse. Cette intégration doit se faire dans une dynamique volontariste que les Corses ne refusent à personne, quelle que soit son origine, sa religion ou la couleur de sa peau. Seule importe la volonté de vivre avec et de vouloir produire à leurs côtés une histoire commune en partageant un projet et un avenir communs. Pour les Corses, tous ceux qui partagent leur culture, leur manière d’être, de vivre, de penser le monde et qui veulent sincèrement participer à leur projet collectif pour l’île demain, sont Corses et participent à l’émergence et au renforcement d’une conscience collective spécifique.

La Corse : un peuple, une terre, une histoire, une langue, une culture, une identité. La définition du jurisconsulte Mancini s’applique point par point à l’île : «une société naturelle d’hommes et de femmes amenés, par l’unité de territoire, d’origines, de coutumes et de langue à une communauté de vie et de conscience sociale».

Une Identité à reconstruire

Les Corses possèdent une langue, moyen de communication naturel et symbole d’identité collective. La langue ne constitue pas un simple véhicule de communication interne ou externe. Elle exprime des valeurs de civilisation, une manière de vivre, de penser, de souffrir, d’aimer, ou de haïr… Constitutive de l’identité, elle en est le fondement et l’expression. Le combat de ces trente années, depuis la promulgation de la loi Deixonne – qui l’avait oubliée comme langue « régionale »- pour qu’elle soit reconnue, n’est rien d’autre que le combat des Corses pour leur propre existence, car la culture des Corses n’est rien d’autre que leur identité et la raison qui fait qu’ils  sont un peuple.

L’identité est le fondement même de l’être, de l’individu et de sa communauté. La langue, la culture, l’identité forment un triptyque indissociable. Sans sa langue, ses traditions, ses croyances, sa façon d’appréhender et de traduire la vie et la mort, la nécessité constante de se référer et de se situer dans son propre espace qui est l’île, sa pieve (canton naturel), son village, sa maison, ses proches, la Corse, les Corses n’existent plus.

La culture d’un peuple est le fondement même de cette identité et en est le rempart contre la disparition et l’assimilation. En quelque sorte, c’est « la peau différente ». C’est ce qui unit,   les « autochtones », les « indigènes corses » et les différentie des autres, les « allogènes ».

Dès lors, toute approche, pour tenter une amorce de solution politique en Corse ne pourrait être que vouée à l’échec, si l’on n’admet pas le préalable incontournable qu’est la prise en compte de la revendication culturelle, donc des problèmes posés par la crainte de la dilution voire de la disparition de l’identité des Corses. La « Question Corse » ne peut être appréhendée de façon raisonnable si d’emblée, il n’est pas tenu compte de cette réalité culturelle qui demeure le fondement même de l’identité des Corses et explique leur attachement à l’île. Au-delà des problèmes économiques ou institutionnels, la question culturelle porteuse d’identité, mise à mal jusqu’alors par une politique d’uniformisation française, amplifiée désormais par la mondialisation culturelle est une des clés, sinon la clé essentielle pour tenter une approche de compréhension de la revendication corse.

Pierre Poggioli

(4 juillet 2017)

#Corse Une intersyndicale soutient Elie Domota en procès demain (dont le STC)

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(Unità Naziunale 5 juillet 2017 – 19h30) POUR L’ARRÊT DES POURSUITES CONTRE ELIE DOMOTA

Le 6 juillet prochain se tiendra le procès du secrétaire général de l’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe. Un de plus. Depuis des années, en effet, militants et responsables du principal syndicat de cette île de la Caraïbe ne cessent d’être convoqués par une soi-disant « justice » qui n’est même pas capable de faire son travail correctement puisque ce procès, qui aurait dû se tenir le 31 mai dernier, a été renvoyé car l’ensemble des pièces n’avait pas été communiqué à la défense !

Il faut dire que la puissance coloniale française ne s’est jamais embarrassée ne fut-ce que des apparences de la démocratie pour imposer sa domination. Son arsenal va du massacre pur et simple des travailleurs en lutte – comme en mai 1967, la gendarmerie ayant ouvert le feu sur des grévistes réclamant une augmentation de salaire –  au soutien systématique accordé à un patronat qui ne connait ni le droit du travail ni le droit syndical.

Dans ce contexte plus que difficile, les travailleurs et le peuple de Guadeloupe sont mobilisés sans relâche pour imposer le respect des libertés fondamentales. Dans l’unité la plus large, ils ont constitué le Collectif Contre l’Exploitation, le fameux LKP, dont Eli Domota est le porte-parole. Voilà pourquoi il faut à tout prix le faire taire !!!

Mais il n’y arriveront pas. Tout le peuple est mobilisé. La solidarité se développe sur place, dans les Caraïbes et au niveau international.

Nous, Organisations Syndicales appartenant ou non à différents regroupements et à différentes sensibilités, de la Plateforme des syndicats des nations sans Etat, des anarcho-syndicalistes, du Réseau International Solidaires, affirmons notre soutien sans réserve au Peuple, aux Travailleurs, aux Syndicalistes, de Guadeloupe.

POUR L’ARRÊT DE LA RÉPRESSION ANTISYNDICALE EN GUADELOUPE !

POUR LE RESPECT DES LIBERTÉS FONDAMENTALES !

NON, LES SYNDICALISTES NE SONT PAS DES CRIMINELS !

Premiers signataires :

  • STC (Corse)
  • USTKE (Kanaky) ­
  • UGTM (Martinique)
  • Réseau international de solidarité et de luttes SOLIDAIRES
  • GGT-HPE (France)
  • Intersindical-CSC (Catalunya)
  • CSS (Sardinia)
  • Réseau Sortir du Colonialisme
  • USAP _ Union des Syndicats Anti-Précarité (France & section Martinique)

#Corse Salvatore ‘Doddore’ Meloni, indépendantiste Sarde, décède en prison des suites de sa grève de la faim #DoddoreMeloni

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(Unità Naziunale – 5 juillet 2017 – 20h00) L’indépendantiste Sarde Salvatore ‘Doddore’ Meloni âgé de 74 ans,  est décédé aujourd’hui, après presque 70 jours de grève de la faim et de la soif.

Il 28 aprile scorso ha varcato la soglia del carcere agitando la bandiera dei Quattro Mori

Le 21 juin dernier un journal alertait l’opinion sur son cas « Doddore rischia di morire in carcere. Se appena si porta un po’ d’acqua alle labbra, il suo corpo la rifiuta, prova conati di vomito. Ma cosa deve vomitare? Sono 54 giorni che non mangia e non beve »

Incarcéré le 28 avril dernier, suite à une condamnation de 5 années de prison pour « fraude fiscale » selon l’accusation, en fait il n’avait voulu payer les taxes sur sa société à l’état italien qu’il ne reconnaissait pas en tant qu’indépendantiste. Il était dans l’attente de plusieurs procès (environ 25) pour les mêmes raisons. L’Etat italien n’avait pas voulu réunir les procès en un seul. Lors de son incarcération il avait pris pour seul document une biographie de Bobby Sand, militant Irlandais décédé en prison, et un drapeau à 4 têtes de Maure, le drapeau de sa patrie.

Il aurait déclaré qu’il ne paierait pas d’impôts en Italie, qu’il considérait comme un «pays étranger».

Il y a 30 ans il avait été condamné à 9 ans de prison, quand il appartenait à « il Partito Sardo d’Azione » pour un « coup d’état », suite à la découverte d’explosif dans sa maison. Il avait aussi été accusé d’un attentat contre la compagnie de navigation (Cagliari della Tirrenia). 

Dans une interview quelques années après il avait révélé que les patriotes sardes s’étaient entraîné chez le Colonel Gheddafi (Mouammar Kadhafi) en Libye.

En septembre 2008, avec une centaine de militants du Partitu Indipendentista Sardu, il a occupé l’île de « Mal di Ventre », et s’est proclamé Président de la République de « Malu Entu » (nom sarde de l’île).  A cette occasion il avait écrit au Secrétaire Général de l’ONU pour demander l’admission de la République de Male Entu à l’Organisation des Nations Unis.

« Je suis choqué par les nouvelles de la mort de Doddore, pour son ultime sacrifice », a déclaré le secrétaire régional du parti Sardes Frannciscu Seddon, alors que le député Roberto Capelli cd parle de « la honte de l’ Etat. »

I Scrianzati

Cunduleanze afflite à i so amichi, parenti, è militanti


CUNDOLU MANNU DE SARDIGNA NATZIONE INDIPENDENTZIA E DE CADA MILITANTE, per la perdita del patriota Doddore Meloni. Condoglianze sentite e particolari alla famiglia e condoglianze anche a tutti coloro che l’avevano in stima personale e/o politica. L’apparato giudiziario delle stato che occupa la Sardegna, non rispettando le sue stesse leggi, non ha concesso a Doddore ciò che è di normale diritto per gli altri giudicati nelle sue stesse condizioni fisiche e di età, di fatto ne ha causato la morte. La giustizia italiana non ha voluto permettere a Doddore di avere un ragione per sospendere lo sciopero della fame, del quale lui riteneva fermamente giusti i motivi, era consapevole della funesta conseguenza alla quale avrebbe portato. Adesso nella trincea indipendentista manca un patriota, ma la grande lotta andrà avanti finché la natzione sarda non sarà sovrana nella sua terra, liberata dell’ultimo dominatore che la sta occupando.

Sardigna 05-07-2017 annu 156° Dominazione Italiana 
( Sardigna natzione Indipendentzia)


E’ morto Doddore Meloni
Quello che nessuno avrebbe voluto è successo. Doddore Meloni è morto portando avanti sino alle estreme conseguenze il suo sciopero della fame e della sete per protesta contro lo Stato italiano per una detenzione crudele, iniqua e ancor più punitiva in quanto sardo, ribelle e indipendentista.
Così Sardigna Libera scriveva nel comunicato stampa di maggio e di giugno dopo l’arresto di Meloni:
Doddore Meloni deve tornare a casa
Doddore Meloni, nonostante anziano e malato, resta in carcere.
Il carcere per come è strutturato non dovrebbe essere luogo dove espiare pene, dove intraprendere un cammino di rieducazione e di preparazione al reinserimento nella società per nessuno, ma ancor meno per gli anziani, per i quali il tempo su cui possono ancora contare acquista un valore particolare.
Eppure c’era una volta una Legge che contemplava gli arresti domiciliari come alternativa al carcere per gli ultrasettantenni, al di là delle condizioni di salute.
Era la Legge 251 del 5 dicembre 2005, la Salva Previti. Una legge sempre in vigore ma formulata su misura per un potente uomo politico, un uomo di Stato. Una Legge ad personam che per sua natura non poteva essere applicata sui poveri coetanei “sporchi, brutti e cattivi” del super politico Previti. Sono le bizzarrie di uno Stato poco credibile.
Doddore Meloni, poco importa quali siano i reati per i quali è stato condannato, di certo non è un pericolo per la società. Ciò che dovrebbe essere la priorità per uno Stato democratico, è la tutela dei diritti del cittadino che ha perso momentaneamente la libertà, ancor più se ammalato e anziano.
In una società civile ciò che deve prevalere è la tutela dei diritti dell’uomo, non solo quando si tratta di colletti bianchi, ma ancor più quando si tratta di colletti blu.
La legge italiana che sino ad oggi ha discriminato i coetanei di Previti, sarebbe giusto applicarla anche in Sardegna, a meno che il Sistema Giudiziario italiano, non abbia preso atto che la Sardegna non è Italia.
Sardigna Libera – Claudia Zuncheddu


Ha mort l’independentista sard Doddore Meloni després de 66 dies en vaga de fam.Va ser detingur el pasat 28 d’abril, dia de la patria sarda. En contra d’aquesta detenció i empresonament es va posar en vaga de fam immediatament. El seu advocat va demanar varies vegades que el seu arrest pogués ser domiciliari, donada la delicada situació de salut i l’avançada edat , sempre amb una resposta negativa per part de la magistratura. El líder independentista era conegut a nivell internacional per l’ocupació de l’illa de Malu Entu davant la costa sarda d’Oristano el 27 d’agost del 2008 i la proclamació simbòlica de república independent.Vam tenir la possibilitat de visitar la República independent de Malu Entu convidats per Doddore Meloni i acompanyats pel nostre estimat amic Patriziu Carrus, que malauradament també ens ha deixat fa poc. L’ocupació de l’illa de Malu Entu i la proclamació símbòlica de República independent de Malu Entu va ser un acte de sobirania, un acte de desobediència a l’establishment italià. Doddore era “ un idealista, un somiador i sobretot un independentista”. De vegades aquest esperit somiador i transgresor que l’impulsava podia ser contraproduent per ell i per la resta del moviment independentista sard. Era el dirigent del partit independentista Meris. Meloni ja va ser empresonat per independentista els anys 80. La mort de Doddore Meloni obre una reflexió especialment pels sobiranistes i independentistes sards sobre la cruesa del sistema judicial colonial, amb semblances i records de l’etapa feixista, també d’autocrítica per no haver-se mobilitzat abans amb temps, amb força i contundència, amb mobilitzacions al carrer i amb iniciatives polítiques al Consell Regional de Sardenya perquè la situació d’empresonament i vaga de fam de Doddore Meloni no arribés a l’extrem irreversible de perdre la vida.
Ha viscut i ha mort com un rebel, sempre fidel a les seves idees i al seu poble”

#Corse « Comme une poule devant un couteau… » par @VCarlotti

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(Unità Naziunale 6 juillet 2017 – 08h00) C’est une drôle d’expression qu’a employé le Premier Ministre en faisant allusion à la Corse lors de son discours d’investiture devant la représentation nationale. La Corse aurait émis, selon lui, un vote identitaire.

Si la question identitaire est importante pour les nationalistes corses, qu’ils soient autonomistes ou indépendantistes, il ne leur viendrait pas à l’idée de considérer que les scores impressionnants qu’on réalisé leurs trois députés le 18 juin  dernier, en moyenne de plus de 60% des suffrages, signifient  une conversion  à l’acception nationaliste de la question de l’identité dont personne ne songe naturellement à nier l’importance dans l’Île.

Reste que Monsieur Edouard Philippe, comme le Président de la République, et probablement nombre de ministres ou de collaborateurs ministériels, ne semblent pas avoir de la question corse la moindre idée.

Je n’ai connu pour ma part que deux hommes politiques français qui aient fait l’effort de comprendre la Corse et les corses, Michel Rocard et Pierre Joxe. Tous les deux l’on d’ailleurs prouvé en menant les réformes qui s’imposaient malgré les oppositions et les chausses trappes.

Il leur faudra bien pourtant se rendre à l’évidence: la Corse n’est pas et ne sera probablement jamais une région métropolitaine comme les autres.

  • Connaissent ils une seule région métropolitaine ou une assemblée élue a voté à une large majorité un texte demandant à ce que la langue locale ait le statut de langue officielle ? Ils n’ont pas besoin de chercher il n’y en a pas.
  • Connaissent ils une seule région française métropolitaine ou il y a seulement 7 ans un parti revendiquant l’indépendance rassemblait près de 10 % du corps électoral malgré le fait qu’il soutenait les clandestins qui pratiquaient à l’époque la lutte armée contre la France ?

Ils n’ont pas besoin de chercher, il n’y en a pas.

  • Connaissent ils une seule région française métropolitaine qui ait voté , à une large majorité, un texte qui exige 10 ans de présence dans l’Île pour acquérir un bien immobilier ? Ils n’ont pas besoin de chercher, il n’y en a pas.
  • Connaissent ils une seule région française métropolitaine ou les nationalistes sont portés au pouvoir il y a 18 mois, ou le chef du parti indépendantiste est président de l’assemblée délibérante, et ou trois députés nationalistes viennent d’être élus triomphalement à l’assemble nationale? Ils n’ont pas besoin de chercher, il n’y en a pas.

On pourrait continuer ainsi à énumérer ainsi ce qui fait la singularité de cette Île, et que tout le monde, à Paris, devrait regarder avec l’objectivité qui convient à l’énoncé de ces faits, dont on dit pourtant qu’ils sont têtus.

Les corses ont manifestent envers leur Île, leur terre, un attachement, un sentiment d’appartenance,  qui trouble les continentaux: sans doute parce qu’ils ont perdu l’un et l’autre.

Ils se considèrent comme un peuple, et quand ils sont nationalistes comme une nation: j’ai voté pour ma part dans le passé, à plusieurs reprises, et en pure perte,  pour que ce peuple soit reconnu par la République , et la reconnaissance du peuple corse figure dans le préambule d’une loi de la République, n’en déplaise aux jacobins qui fourmillent dans les cénacles du pouvoir, même si, il est vrai, ça ne mange pas de pain.

Le message qu’ils ont envoyé au Président de la République et au Premier Ministre en élisant trois députés nationalistes est clair: il est plus que temps que la République traite la question corse comme elle le mérite, c’est à dire avec le respect et le sérieux qui s’imposent, en espérant qu’il ne soit pas trop tard.

Il est peut être trop tard en effet, me semble-t-il pour une partie de la jeunesse dont les liens avec la France sont plus que distendus, qui rêve d’indépendance, est entrée dans une opposition frontale avec les institutions françaises,  et est bien décidée à emporter la conviction du plus grand nombre possible de corses.

Brandir la République comme un ostensoir face à ceux qui se considèrent comme les victimes de ses errements dans l’Île ne fera qu’aggraver la situation, tout comme réduire la crise à la question , certes essentielle mais insuffisante , du développement économique.

C’est une crise politique majeure à laquelle est dorénavant confronté le gouvernement, et c’est une réponse politique claire qu’il convient de lui apporter.

S’il en prend conscience, ce que je souhaite sans trop y croire, il doit commencer à étudier sans plus tarder avec les représentants de la Corse, à l’assemblée de Corse et au Parlement,  les conditions dans lesquelles la Corse bénéficiera, au sein de la République, d’un large statut d’autonomie qui permette aux insulaires d’élaborer et de voter, dans les domaines de compétence qui dont ils auront obtenu la dévolution  concédés des textes ayant force de loi sur son territoire.

Rien ne serait plus dommageable que de voir le gouvernement regarder la Corse comme la poule de la fable regarde le couteau, en se demandant comment elle va pouvoir le saisir …

Blog –> Vincent Carlotti

5 juillet 2017

#Corse – Procès d’Elie DOMOTA ce 6 juillet 2017 – Soutien de @Corsica_Libera, du STC…

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(Unità Naziunale 6 juillet 2017 – 09h00) Le Mercredi 31 mai, le tribunal de pointe-à-Pitre a renvoyé l’audience au 6 juillet 2017 car l’ensemble des pièces n’a pas été communiqué à la défense et notamment la fameuse vidéo qui témoignerait de la prétendue agression.

(Soutien de Corsica Libera) (Soutien STC) (Soutien du Rinnovu Naziunali)

Elie Domota, secrétaire général de l’UGTG, a comparu ce 31 mai pour « violence en réunion ». Sans fondement, ce procès est le symbole de la répression antisyndicale sur l’île. L’audience avait été reportée au 6 juillet.

Au cours de cette journée, de nombreuses mobilisations ont été organisées dans le cadre de conflit en cours mais aussi pour dénoncer la répression anti syndicale qui frappe les militants syndicaux de Guadeloupe. Les travailleurs ont dû faire face à une violence farouche des gendarmes.

C’est ainsi qu’un des délégués a été sauvagement frappé par un gendarme à coup de pied et a été abandonné par les gendarmes à l’hôpital avec une rupture totale du tendon d’Achille. Pour les gendarmes, ils auraient été agressés et il s’agirait là d’une opération de maintien de l’ordre classique.

Le procès qui est fait au secrétaire Général de l’UGTG est un procès en sorcellerie pour tenter de criminaliser l’action syndicale et cela afin de cacher la réalité des relations sociales en Guadeloupe qui repose sur le non-respect du droit du travail, la violation du droit syndical, la remise en cause des libertés fondamentales.

Le procès du camarade Eli DOMOTA a fait l’objet d’une large mobilisation et d’une très grande solidarité tant sur le plan guadeloupéen qu’à l’échelle internationale. Ce sont des centaines de communiqués de soutien et d’interpellations adressées au Ministre français de la justice, venues d’organisations et de personnalités du monde entier.

C’est la présence des délégations d’organisations de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de France mais aussi de l’Association des travailleurs et des peuples de la Caraïbe et du Comité International Contre la Répression.

 

#Corse – Assemblea di a Giuventù – « Muzioni – Sustegnu à a Ghjuventù Corsa di pettu à a pulitica ripressiva »

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(Unità Naziunale 6 juillet 2017 – 10h00) L’Assemblea di a Giuventù se réunira, sous la présidence de Jean-Guy TALAMONI, ce jeudi 6 juillet 2017 à partir de 9h30 dans la salle des délibérations de l’Assemblée de Corse à Aiacciu.


MUZIONI CÙ DUMANDA D’ESAMI PRIURITARIU

DIPUSITATA DA : Mma Sonia BATTISTELLI PÀ I GRUPPI « GHJUVENTÙ NAZIUNALISTA » È « GHJUVENTÙ PAOLINA »

– UGHJETTU : SUSTEGNU À A GHJUVENTÙ CORSA DI PETTU À A PULITICA RIPRESSIVA

CUNSIDARENDU chì u populu corsu è a so ghjuventù anu fattu mostra di a so vulintà d’appacciamentu,

CUNSIDARENDU chì più di 150 ghjovani corsi sò stati arrestati in un annu,

CUNSIDARENDU chì tutti sò stati registrati biulugicamente, certe volte senza mancu esse purseguiti,

CUNSIDARENDU l’incarcerazioni di parechji ghjovani corsi, studienti è liceani,

CUNSIDARENDU chì i ghjovani incarcerati prisentanu tutti assicurezze di raprisentazione davant’à a ghjustizia,

CUNSIDARENDU chì u so avvene ùn hè in prighjò, ma nant’à i banchi di i licei è di l’Università,

CUNSIDARENDU a vulintà di a ghjuventù corsa ch’ella cumpiessi sta pulitica ripressiva,

CUNSIDARENDU a muzioni di l’Assemblea di Corsica aduprata à l’unanimità,

L’ASSEMBLEA DI A GIUVENTÙ DI A CORSICA PORTA u so sustegnu sanu à a ghjuventù corsa,

DUMANDA a liberazione di l’inseme di i ghjovani in detenzione pruvisoria,

DUMANDA à l’Assemblea di Corsica d’apre neguziazioni cù u guvernu francesi, da pudè fà piantà issu circulu di ripressione,

DUMANDA à l’Assemblea di Corsica di fà partecipà à isse neguziazione raprisentanti di l’Assemblea di a Giuventù di Corsica.

#Corse @RinnovuN Naziunali apporte son soutien à Élie Domota

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Rinnovu Naziunali apporte son soutien à Élie Domota, secrétaire général du syndicat UGTG, en Guadeloupe, dont le procès s’ouvre aujourd’hui.

Il est accusé d’avoir molesté un cadre de BMW, lors d’un conflit social en avril 2016, concession automobile appartenant, au demeurant, au président du MEDEF local.

Ce procès, comme celui de 2009, ou Elie Domota était accusé « d’incitation à la haine raciale » par le patronat, est en réalité celui de ceux qui nient les acquis sociaux en Guadeloupe, et qui font le jeu de l’Etat français pour maintenir une tutelle politique coloniale dans les Caraïbes.

U RINNOVU NAZIUNALI
6 juillet 2017

#Corse – Procès d’Elie DOMOTA ce 6 juillet 2017 – Soutien de @Corsica_Libera, du STC…

 

#Corse @JeanGuyTalamoni « La jeunesse est une ressource importante pour l’action publique »

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L’Assemblea di a Giuventù se réunit ce matin à partir de 9H30 sous la présidence de Jean-Guy Talalamoni. 

Voici le discours d’introduction :

Chers collègues,
Avant de débuter, je veux féliciter sincèrement tous les membres de cette Assemblée qui ont obtenu leur baccalauréat hier, tous ceux qui ont réussi à leur examen ou à un concours. Mes compliments à tous !

La semaine dernière, devant l’Assemblée de Corse, je revenais sur le résultat des élections législatives. Elles ont entrainé un changement majeur dans notre vie politique. Nous y voyons la traduction d’un renouveau profond de la société corse. Avec leur vote, les Corses ont voulu marquer une vraie rupture. Ils ont dit que les fonctions politiques devaient être ouvertes à toutes et à tous. Que l’espace public appartient à tous.

J’ai dit devant les élus de l’Assemblée de Corse : le monde d’hier s’écroule. Le monde nouveau, nous allons le construire ici. Nous allons le construire tous ensemble. Et lorsque je dis tous ensemble, je pense évidemment à cette Assemblea di a Giuventù, très prometteuse.

Il me semble que votre génération ne partage plus le fatalisme d’hier. Elle ne croit plus que la Corse ne connaîtra jamais le Bien.

Vous croyez en votre capacité à créer, à inventer, à développer vos idées, à donner vie à vos projets. C’est cela la Corse aujourd’hui. Plus que jamais, vous êtes enracinés à votre terre, toujours avec la volonté de bâtir une société moderne, ouverte sur le monde et apaisée. Nous le constatons chaque jour.

Depuis l’installation de l’Assemblea di a Giuventù en avril dernier, j’ai pu apprécier votre talent, votre énergie et surtout votre implication pour faire vivre le débat politique. Vous le savez, j’ai mis en place une commission ad hoc chargée de réfléchir à l’opportunité d’un revenu de base en Corse. Plusieurs d’entre vous ont assisté le 26 mai à la présentation de l’économiste Marc de Basquiat. Cette question me paraît très intéressante et j’ai décidé de saisir votre institution ainsi que le CESC. Prochainement, je vous saisirai officiellement afin d’obtenir votre point de vue sur le sujet.

Je veux le redire aujourd’hui, j’attends, pour ma part, beaucoup de cette nouvelle institution. La jeunesse est une ressource importante pour l’action publique et vous avez toute notre confiance.

Je vous remercie.

Jean-Guy Talamoni
Président de l’Assemblée de Corse


Care culleghe, cari culleghi,
Prima di principià, vogliu felicità, di core, tutti i membri di st’Assemblea ch’anu avutu u so bascigliè eri, tutti quelli ch’anu riesciutu i so esamini ò u so cuncorsu. Cumplimenti à tutti !
A settimana scorsa, davanti à l’Assemblea di Corsica, vultava nant’à u risultatu di l’elezzione legislative. Anu purtatu un cambiamentu maiò in a nostra vita pulitica. Ci vidimu quì a traduzzione d’un rinnovu prufondu di a sucetà corsa. Incù u so votu, i Corsi anu vulsutu marcà una vera rumpitura. Anu dettu chì e funzione pulitiche avianu à esse aperte à tutte è à tutti. Chì u spaziu publicu era di tutti.
Davanti à l’eletti di l’Assemblea di Corsica, aghju dettu : u mondu d’eri s’affonda. U mondu novu, l’avemu da custruì quì. L’avemu da custruì tutti inseme. È quandu dicu tutti inseme, pensu di sicura à st’Assemblea di a giuventù, chì prumette assai.
Mi pare chì a vostra generazione ùn spartessi più u fatalisimu d’eri. Ùn crede più chì a Corsica ùn averà mai bè !
Voi, credite in a vostra capacità di creà, d’inventà, di sviluppà e vostre idee, di dà fiatu à i vostri prugetti. Hè quessa a Corsica d’oghje. Più che mai, site arradicati à a vostra terra ma sempre cù a vuluntà di custruisce una sucietà muderna, aperta nant’à u mondu è apaciata. A vidimu ogni ghjornu.
Dipoi a stallazione di l’Assemblea di a giuventù di a Corsica, d’aprile scorsu, aghju pussutu apprezzà u vostru talente, a vostra energia è soprattutu u vostru impegnu pè fà campà u cuntrastu puliticu. A sapete, aghju creatu una cummissione ad hoc incaricata di riflete nantu à l’oppurtunità d’un rivenutu di basa in Corsica. Parechji membri di st’Assemblea eranu presenti u 26 di maghju à a presentazione di l’ecunumistu Marc de Basquiat. Sta quistione mi pare interessante assai è aghju decisu di purtala davanti à a vostra istituzione è davanti à u CESC. Dà quì à pocu dumanderaghju, di modu ufficiale, u parè di a vostra assemblea.
A vogliu ripete oghje, per contu meu, di sta nova istituzione n’aspettu assai, a giuventù hè una risorsa impurtante pè l’azzione publica è avete tutta a nostra cunfidenza.
À ringrazià vi.

#Corse L’Associu di i Parenti Corsi tient son Assemblée Générale

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Voici le Compte rendu de l’Assemblée Générale de l’Associu di i Parenti Corsi du 1er juillet dernier :

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ASSOCIU DI I PARENTI CORSI

Ordre du jour :

Bilan de l’association
Élection du bureau
Discussion sur la remise en cause de la réforme sur les rythmes scolaires
Le système éducatif corse

1- Bilan de l’association

  • Besoin de renouvellement générationnel sur les régions de Bastia et de Corte, Fiumorbu, région qui fonctionne bien, presque en autonomie. Ajaccio, la Balagne et Porto-Vecchio, pas de difficulté particulière, mais besoin de structure d’avantage pour éviter un futur problème de renouvellement générationnel
  • Décision de faire une plaquette sur le rôle des fédérations de parents d’élèves et des parents élus ; une partie écrite en Corse, mais pas de traduction intégrale pour ne pas faire trop long. Un recto-verso. Différencier le primaire du secondaire.
  • Interpeller les élus de la CTC pour avoir une réelle reconnaissance du rôle de l’APC.
  • Créer le site internet de l’APC, en complément de la page facebook.
  • Être présent aux Ghjurnate de 2017 : en tenant un stand avec le dépliant, la profession de fois, une caisse de soutien et le formulaire d’adhésion ; et en organisant un débat sur le système éducatif corse.

2- Élection du bureau

Les différents membres du bureau sont élus à l’unanimité des présents :

  1. Président : Denis Luciani
  2. Trésorier Joseph Ducani
  3. Vice-président : Anthony Albertini
  4. Vice-présidente : Laetitia Leca
  5. Trésorière adjointe : Marie Simeoni
  6. Secrétaire : Catherine Cristofari
  7. Secrétaire adjointe : Céline Secondi
  8. Représentant région du Fiumorbu : Stéphane Filippi
  9. Représentant région de Sartène : Tramoni

3- Discussion sur la remise en cause de la reforme sur les rythmes scolaires

La majorité des communes reviennent à 4 jours d’école soit par choix (Ajaccio), soit par pression des enseignants et des parents (Bastia).

Le retour d’Ajaccio aux 4 jours a été fait sans concertation préalable du comité de pilotage qui se réunissait jusqu’alors. Un questionnaire sur le site internet, a destination des parents, a été réalisé par la commune, de manière totalement orienté.

4- Le système éducatif corse

Le conseil économique et social a pour mission d’étudier des propositions faisables à court ou moyen terme dans ce domaine à savoir pour l’APC :

  • calendrier et rythme scolaire ;
  • enseignement de la langue et culture corse ;
  • cogestion sur les programmes ;
  • transfert des enseignants.

Associu di i Parenti Corsi
1er juillet 2017

#Corse STC « AFPA Corsica – Précarisation des emplois : Basta »

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Le STC AFPA dénonce la précarisation des emplois et prévoit l’organisation d’actions… à la rentrée.

Voici le texte :

  • Des postes vacants de titulaires remplacés par des contrats en alternance…..
  • Des formateurs(trices) qualifiés et compétents au chômage avec des propositions d’intégrer des boites d’intérim sans aucune connaissances des conditions salariales, sociales et de garanties d’activités à l’AFPA…..
  • Des filières de formation essentielles pour notre pays avec des formateurs en contrats précaires…
  • Des promesses non tenues….

Une CTC qui finance 80% de notre budget et l’AFPA Corse qui n’a aucune maîtrise de sa politique en matière de ressource humaine.

  • Des directions et des managers dans l’impossibilité de mettre en place des stratégies de développement… Plus de CDI, plus de CDD…
  • Le comble, on consacre du temps pour être dans les normes de qualité….

Et le gouvernement macron qui fait que la formation sa priorité de lutte contre le chômage.

Mais ou va-t-on ?

Nous interpellons nos financeurs et nos décideurs !

Quelle est la politique de formation de la CTC en région et surtout de quels moyens disposent elles ?

Le STC ne se résignera pas, après les palabres, le temps de l’action est venu.

Des initiatives seront entreprises dès la prochaine rentrée.

UNITI CONTRA A PRECARITA
A POPULU FATTU BISOGNA A LUTTA

STC AFPA CORSICA


#Corse « A Rundinara, Bunifaziu. Villas Ferracci : pas de démolition ! » –

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La décision de la Cour des appels correctionnels de Bastia est tombée le 5 juillet. Les juges n’ont pas ordonné  la remise en état des lieux.

Pas de  démolition donc des deux villas de 670 m2 de Pierre Ferracci, villas construites sans permis, dans l’espace remarquable inconstructible de la baie de Rundinara, en plein maquis, sur la commune de Bunifaziu.

Le 8 février 2016, en première instance, la chambre correctionnelle du TGI d’Aiacciu avait déclaré la SCI Tour de Sponsaglia, représentée par M. Pierre Ferracci, coupable d’avoir, entre 2010 et 2013, construit deux villas non autorisées par un permis de construire et l’avait condamné à un million d’euros d’amende, mais pas à la démolition des bâtiments.

(U LEVANTE) (France 3 Corse) (RCFM)

#Corse Portivechju : Vers de nouvelles perspectives

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Les résultats des élections législatives du dimanche 18 juin 2017 consacrent une nouvelle victoire pour la démarche « Per a Corsica ».

Trois élus patriotes sur quatre circonscriptions sont donc appelés à siéger au parlement français. Cette victoire s’inscrit dans la lignée de celle précédemment obtenue aux élections territoriales du dimanche 13 décembre 2015. Aux antipodes d’un vote de circonstance, qualifié « d’identitaire » par l’actuel Premier Ministre de la France, Edouard Philippe, ce nouveau plébiscite constitue plutôt une profonde aspiration – citoyenne corse – au changement.

C’est tout autant un élan qui, à l’écart des programmes anesthésiés, dès lors qu’il s’agit de la Corse, des partis français droite et gauche confondues, aspire à l’émancipation à partir de ce que nous sommes. Refusant autant la sujétion que la dépendance.

La symbolique on ne peut plus manifeste revient à la II ème circonscription de Corse du Sud avec le succès des candidats patriotes Paul André Colombani et Pierre Jo Filiputti sur le représentant de la droite française et légataire de cette lignée familiale qui marque l’histoire électorale de Portivechju au XXème siècle, Camille de Rocca – Serra. D’ailleurs, dans la cité du sel, ce dernier arrive derrière  » Per a Corsica  » avec un score de 47,96 % contre 52,04 %. Camille de Rocca Serra paie avec le temps, à force de délaissement, sa filiation directe avec Paris. Les travaux accomplis par la nouvelle majorité territoriale malgré une courte mandature, l’orientation économique et sociale novatrice démentent par les faits ceux qui encore ne voient l’avenir de la Corse qu’à travers la France.

Aujourd’hui penser la Corse, c’est considérer avec raison que le centre de décision, d’expérimentation et de projection est nôtre. Sans faire l’impasse ou relativiser ce lien intrinsèque et historique qui fait de nous un Peuple. Sans ignorer les droits de ce dernier, particulièrement en matière d’auto – détermination.

Portivechju, cité emblème d’un bastion imprenable, perd des pans de son prestige désormais ébréché. Ces dernières années ont démontré un mécontentement populaire autant qu’un accroissement du vote de rejet de la politique menée d’une part, et d’adhésion au changement et à l’aspiration patriote d’autre part. Le déclin de notre culture populaire et territoriale au profit d’un tout-tourisme déstructurant et d’une brutale dépossession foncière accentue ce fort et légitime sentiment d’injustice. Le  » ùn simu piu indé noi  » est largement et quotidiennement exprimé, y compris au coeur même des franges hier encore hostiles aux idées nationalistes …

Remettre les porto – vecchiais comme acteurs et bénéficiaires au coeur d’un tout autre et initiateur projet communal est une tâche ardue mais cela suppose avant tout que les forces patriotiques et progressistes – qui constituent la majorité dans la cité du sel – se donnent une nouvelle et plus audacieuse stratégie de conquête en ne reproduisant pas les précédents schémas éculés d’isolement et de neutralisation du mouvement de libération nationale et en résolvant aussi à l’interne – mais clairement – les questions d’achoppement. Si il est facile d’affirmer faire  » table rase du passé « , il est plus difficile d’évoluer en pratiquant la politique de l’autruche… Un nouveau contexte est apparu et il faut impérativement en tenir compte. Même si il ne s’agit pas de la situation porto – vecchiaise – mais sa rédaction est riche pertinemment d’enseignements – le texte de notre ami Patriziu Murati rappelle à une autre échelle combien il est important de savoir  » ce qu’il ne faut plus faire  » afin que le Mouvement Patriote dans ses diversités puisse pérenniser ses victoires qui doivent en appeler d’autres.

Le dernier communiqué de  » U Riacquistu di Portivechju  » est – en la matière – on ne peut plus clair :  » s’atteler à renforcer toutes les convergences patriotiques et progressistes afin d’ancrer le développement économique, social et culturel de notre cité du sel dans ce dessein national tel que préconisé par l’ensemble du mouvement patriotique.  »

Dans cette ambiance, toutes et tous, avons un rôle important à jouer, sans ambiguïté et sans hypocrisie. Nous devons – sans forfaiture – mettre en place une stratégie commune sur l’objectif à atteindre. Si demain peut nous appartenir, demain commence aujourd’hui.

Faisons nôtre la maxime de la poétesse Elisabeth Barrett Browning :  » éclaire demain avec aujourd’hui « .

Ulivieru Sauli

6 juillet 2017

#Corse L’ARCUSGI en CONCERT – VENNERI U 7 DI LUGLIU IN LUCCIANA

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L’ARCUSGI in CORTI E GHJURNATE INTERNAZIUNALE. Ce groupe phare de la Lutte de Libération Nationale est signataire de la charte Amnistia de l’Associu Sulidarità, pour l’amnistie des prisonniers politiques et des recherchés!

BOTZA-MAULEON-ARCUSGIDate(s)

  • VENNERI 7 DI LUGLIU ~ LUCCIANA 21h30

_____________________________

L’ARCUSGI plus de 30 ans de lutte politico-culturelle

GhjurnateCorti2011-Alessio (95)« Quatre copains âgés d’une vingtaine d’années, une guitare et quelques écrits griffonnés dont certains dorment depuis pas mal de temps… nous sommes en 1983, dans le sillage du Riacquistu », se remémore Lavighju Franceschi, membre-fondateur du groupe l’Arcusgi. « La passion du chant, l’amour de notre terre et un intérêt général quant à l’ensemble des problèmes que rencontre la Corse, nous amènent tout naturellement à vouloir dénoncer, par la voie de la musique, ce que l’on qualifiait déjà d’aliénation culturelle de la part des pouvoirs publics en place et de leurs valets locaux ».

Pourquoi le choix du nom « Arcusgi » ?

« C’est en 1984, après avoir participé à de nombreuses foires et veillées, à travers l’île, que notre regretté ami Nonce Grisoni –dont on salue la mémoire– nous baptise l’Arcusgi, faisant référence aux petites arquebuses du XVIIème siècle utilisées par l’armée de Pasquale Paoli, père de la jeune nation Corse indépendante ».

Une vocation « politico-culturelle »

« Le fait de se qualifier de groupe politico-culturel est à la fois un choix et une démarche qui s’est imposée naturellement car, pour les membres de l’Arcusgi, il a toujours été clair que l’on ne puisse dissocier le domaine de la culture à celui de la politique, sans pour autant appartenir à un quelconque parti politique.

Parler de l’avenir d’un pays, de son histoire qui est bafouée, de sa langue qui est reniée, de ses valeurs et de ses coutumes ancestrales, c’est forcement parler de culture et de politique. Ainsi pourrait-on dire que, sans en avoir réellement conscience, les chanteurs « politico-culturels » sont très nombreux en Corse… ».

GhjurnateCorti2011-Alessio (40)

Depuis ses débuts, l’Arcusgi entretient des liens très étroits avec le monde associatif et caritatif insulaire. « Parce que nous sommes parties prenantes de toute action qui pourrait permettre demain d’atténuer la misère, la souffrance, l’exil et l’ensemble des maux qui gangrènent la société contemporaine », confie Lavighju Franceschi, membre-fondateur de l’Arcusgi.

« Il est important, à notre niveau, de soutenir ce type d’initiatives, à l’instar de la Ligue contre le cancer, du Téléthon, de Corse Aide ou encore de l’association A Vita qui vient en aide, notamment, aux enfants malades ».

Sans oublier de souligner l’investissement du groupe auprès du Comité Anti-Répression (C.A.R.) et en faveur des prisonniers : « Outre le fait qu’il s’agisse de détenus politiques, cela correspond à une action humanitaire, puisque nombreux sont incarcérés dans des conditions particulièrement précaires, voire indignes. Ainsi aidons-nous par notre modeste présence, à l’occasion de diverses soirées culturelles, leurs familles financièrement, car l’éloignement d’un père, d’une mère ou d’un fils a un coût… ».

Viaghji in Euskadi

BasqueEuskalHerrirra«Le Pays Basque et l’Arcusgi c’est une longue histoire d’amitié, on pourrait presque même parler d’amour, et cela remonte à plusieurs années… Nous y allons une ou deux fois par an, nous avons tissé des liens extraordinaires avec de nombreuses personnes. À chaque voyage, nous revenons toujours plus riches, riches d’une autre culture, d’un autre savoir vivre, d’un accueil chaleureux et fraternel, de mille souvenirs qui nous font dire : Anaiak gara, simu fratelli !».

Regard « politico-culturel » sur la Corse

En ce qui concerne la situation actuelle de la Corse, Louis Franceschi estime que « malgré de légères avancées, au niveau linguistique et artistique, le chemin de la reconquête culturelle est encore long… Et d’un point de vue politique, seulement une réelle prise de conscience patriotique pourrait, à notre sens, sortir la Corse du marasme dans lequel elle s’enlise».

L’Arcusgi évolue mais reste fidèle à sa démarche originelle

« Notre démarche est identique à celle que l’on avait à la création du groupe, mais elle a mûri au fil des années, elle s’est bonifiée avec le temps, et nos discours sur la résistance sont davantage réfléchis. Par ailleurs, les réactions du public qui nous suit en concert, nous laisse penser qu’il faut garder notre identité et notre indépendance culturelle ».

1984-2014 – 30 anni di lotta

Arcusgi

LIEN VIDEO

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu
C
orsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#corse @Vitalba_Corsica en concert – 7 juillet POGHJU DI VENACU

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VITALBA « S’enrichir d’expériences nouvelles tout en essayant de faire connaître la Corse et ses spécificités ».  Ils sont signataires de la charte Amnistia de l’Associu Sulidarità, pour l’amnistie des prisonniers politiques et des recherchés!

Date(s)

  • 22 juin Corti Eglise de l’Annonciation
  • 7 juillet POGHJU DI VENACU
  • 10 juillet SAN NICOLAU DI MORIANI
  • 13 juillet VILLANOVA
  • 22 juillet LUMIU festivale TERRA DI CANTI
  • 28 juillet MOLTIFAU
  • 9 aout LIVIA
  • 12 aout ISULA ROSSA
  • 6 octobre BIGUGLIA Spaziu Carlu Rocchi
  • 8 octobre CALVI Calvi in Mossa

_____________________________

Le Samedi 21 Avril 2012 (www.unita-naziunale.org). L’Associu Sulidarità et la Commission Anti Répressive de Corsica ont organisé en ce jour de soutien international à tous les prisonniers politiques, un débat et une soirée, VITALBA était présent pour soutenir cette cause (voir le lien).

Présent aussi aux SCONTRI INTERNAZIUNALI DI A GHJUVENTU en 2015, « mais pas que, »

vitalba_19

Né en 2002, est issu de ce mouvement culturel, berceau de tant d’autres groupes corses contemporains. La pratique de la polyphonie traditionnelle constitue l’un de ses fondements. Elle transparaît dans son travail de création, par la place prépondérante accordée aux voix. Son répertoire peut cependant être scindé en deux parties :

D’une part des polyphonies chantées à Cappella. Les chants profanes et sacrés de la tradition populaire corse en constituent l’ossature. Y sont ajoutés des polyphonies plus récentes, créées par des groupes corses contemporains, ainsi que quelques chants issus de pays voisins ou plus lointains.

VITALBA01

D’autre part des chansons, créations propres du groupe. Sur le socle de la musique corse traditionnelle, de nombreuses autres influences sont venues nourrir le travail du groupe, qui s’est aussi enrichi de l’apport d’instruments. Mais il accorde toujours beaucoup d’importance aux textes, ainsi qu’aux voix qui prolongent « l’architecture » du chant corse traditionnel. Ces chansons ont fait l’objet de l’enregistrement de deux albums, intitulé « A lu ghjornu spuntatu » et « D’umbria è di Sulana »

Le groupe Vitalba est composé de 8 membres : Toussaint MONTERA, Laurent MASSIANI, François ROCCHI, François PIERI, Lionel FRANCHI, Jean Marc TADDEI, Stéphane GRISONI et Marc BENEDETTI.

Ont également participé à l’aventure Jean Yves ACQUAVIVA, Stéphane ANCEY, François ARAGNI, Alexandre GAMBINI, Jean Mathieu CASANOVA, Charles NICOLINI et Petru Santu GERONIMI.

S’enrichir d’expériences nouvelles tout en essayant de faire connaître la Corse et ses spécificités.

Le groupe Vitalba s’efforce depuis ses débuts d’échanger avec son public, en Corse et au-delà de la Méditerranée. Et ses membres éprouvent une grande fierté en se faisant, comme d’autres avant eux, les messagers de ce patrimoine inestimable et menacé.

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26/06/2015 – Alta Frequenza In Giru avec le groupe Vitalba (Partie 2)
26/06/2015 – Alta Frequenza In Giru avec le groupe Vitalba (Partie 1)

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#corse Concert(s) VOCE VENTU – 7 di Lugliu – paese di Live – Lava

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VOCE VENTU sera aussi en concert le 9 juillet 2017 SANTA LUCIA DI PURTIVECHJU (voir les dates de la tournée ci-dessous)

Les 11 et 12 mai prochains Voce Ventu se produira au Palais des congrès d’Ajaccio.  Le groupe y présentera  son dernier album « Ci serà sempre un cantu », et ne manquera pas de régaler ses fans avec certains des titres qui ont forgé la légende de ce groupe talentueux, et O combien généreux.

DATES :

LUGLIU

  • 7 – paese di Live – Lava
  • 9 – Santa Lucia di Purtivechju – cinema A Ruscana
  • 13 – Cavru
  • 15 – Erbaghjolu
  • 21 – Isula Rossa – Piazza
  • 28 – Coghja
  • 29 – Munacia d’Auddè

AOSTU

  • 4 – Vezzani
  • 6 – Quasquara
  • 14 – Aiacciu ( da cunfirmà)
  • 19 – Belgudè – Ghjesgia

voceVentu

L’émotion sera, n’en doutons pas, particulière pour le groupe. Nous aurons la joie durant ce spectacle d’écouter leurs chansons connues de tous (« A serva », « Rughju di vita » ou encore « Corsica mea »), ainsi que des titres inédits.

Créée en 1995, Voce Ventu est une formation composée d’amis de longue date, issus pour la plupart de la célèbre  » Scola di Cantu  » de Natale Luciani. Ces chanteurs ont une pratique du chant et de la scène riche d’une quinzaine d’années. Les créations de Voce Ventu se nourrissent des événements présents ou passés et s’inspirent des démarches identitaires des groupes du Riacquistu. Des chants riches d’histoire, de culture et d’émotions, qui conformément à la tradition, intègrent les moments de la vie et deviennent les témoignages des joies et des peines de la communauté.

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