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#Storia – Quand Michel Rocard soutenait les droits du peuple #Corse #1989

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L’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, décédé samedi 2 juillet 2016, a été incinéré à Paris et ses cendres ont été ultérieurement inhumées en Corse, à Monticello, près de l’Ile-Rousse, d’où est originaire sa dernière épouse.

Sur l’île mais pas que, la mort de l’ancien chef du gouvernement a suscité de l’émotion, la classe politique saluant la mémoire d’un homme d’État ayant eu des relations privilégiées avec la Corse. Parmi les messages postés sur Tweeter par les représentants nationalistes, Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, a salué la mémoire d’un « humaniste » et « d’un ami sincère de la Corse et de son peuple ».  Premier ministre français entre 1988 et 1991, pendant la présidence de François Miterrand, Michel Rocard s’est éteint samedi 2 juillet, à l’âge de 85 ans. Il faisait partie des signataires de la Déclaration Paris pour la Paix au Pays Basque (2015), mais surtout, il avait été l’artisan des Accords de Matignon (1988). Il avait alors réussi à mettre autour de la table le gouvernement et les représentants des indépendantistes Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur. Entre tous, ils avaient permis aux Kanakes d’ouvrir un processus de résolution du conflit. Au bout, une consultation sur l’indépendance de leur territoire les attendait. Cette expérience lui avait valu sa participation à la conférence organisée par Abertzaleen Batasuna en 2007, sur « L’art de la paix », à Saint-Jean-de-Luz. Le député européen Gérard Onesta et le professeur Jean-Pierre Massias y avaient également pris part.

LDH CORSICA : « Corse : Jacobins, ne tuez pas la paix », tel était le titre d’une tribune courageuse de Michel Rocard parue au lendemain de l’assassinat du Préfet Claude Erignac. Et de préciser « il serait dommage et dangereux qu’une frilosité républicaine bornée l’empêche d’établir entre la France et la Corse de nouvelles relations fondées sur la confiance réciproque ». Mettre en action aujourd’hui ce conseil de Michel Rocard, n’est-ce pas l’hommage qu’il revient de lui rendre, pour la Corse et la République, en construisant la paix.

Gilles Simeoni : Michel Rocard est mort. Nous le pleurons. Il fut un humaniste convaincu, un homme d’État, et un ami sincère de la Corse et de son peuple.
Paul giacobbi : Michel Rocard était toujours en avance sur son temps, mélange détonnant d’originalité et de réalisme, de générosité et de rigueur.
Jean Guy Talamoni : Michel Rocard: un homme courageux, visionnaire et qui aimait la Corse. Pensées amicales à Sylvie, son épouse, et à tous les siens.

Dans un communiqué Le Mouvement Corse Démocrate rappelle que Michel Rocard était un « militant, un réformateur, un vrai progressiste qui avait à coeur de faire avancer les valeurs de la république. »

Dans un communiqué A Ghjuventù Indipendentista tene à salutà a mimoria di unu di l’omi pulitichi francesi chi avianu capitu a Corsica è i Corsi, l’anzianu Primu Ministru Sucialistu Michel Rocard. Per via d’un discorsu d’avant’à a sò Assemblea Naziunale, avia ricunnisciutu a culunisazione di a Corsica da a Francia, è messu in piazza una pulitica d’appertura, ch’ellu sustenia sempre ancu qualchi mesi fà, à l’Assemblea di Corsica. Si ne andatu oghje à l’età di 85 anni. Ch’ellu sia un esempiu per u guvernu francese attuale è per quelli à vene.


Dans ce texte écrit deux ans avant sa mort, l’ancien Premier ministre, qui n’a «pas une goutte de sang corse» explique pourquoi il voulait reposer à Monticello. Lues par son fils aîné lors de la cérémonie au temple de l’Etoile, ces lignes nous ont été transmises par un ami de la famille.

Le temps viendra bientôt, pour moi, comme pour tous, de quitter la compagnie des vivants. Enfant de la guerre, préservé presque par hasard des souffrances les plus atroces qu’elle a pu engendrer, j’en ai côtoyé le risque d’assez près pour avoir ensuite voulu découvrir, observer, savoir, analyser, comprendre, visiter aussi les lieux d’horreur d’Alsace, d’Allemagne, de Pologne, plus tard d’Algérie ou du Rwanda. Toute mon adolescence, j’ai rêvé que ma trace soit porteuse de paix. Je ne pense pas avoir manqué à ce vœu. Certains le savent encore en Algérie, tous en Nouvelle-Calédonie, je fus un combattant de la paix. N’était la violence des hommes, la nature étant si belle, la vie aurait toutes ses chances d’être merveilleuse si nous savions y créer l’harmonie. Ce fut l’effort de mon parcours.

Reste un rêve un peu fou, encore un : que ma dernière décision, l’ultime signal, le choix du lieu où reposer, soit pour tous ceux qui m’ont aimé, ou même seulement respecté, une évidente, une vigoureuse confirmation. Après tout, le déroulement de la vie elle-même a son rôle à jouer dans ce choix final.

Sylvie, ma dernière épouse, m’a fait, le temps de ce qui nous restait de jeunesse, redécouvrir l’amour, puis surtout rencontrer sérénité, tranquillité, confiance, le bonheur tout simplement.

A son père adoptif corse, elle doit le sauvetage de son statut social, mais pas l’affection. Elle lui doit pourtant un lieu, celui de ses joies d’enfant, de ses premières et longues amitiés, de l’exubérance de la nature, de sa beauté et de ses odeurs, au fond le lieu de son seul vrai enracinement. C’est un village, Monticello en Balagne.

Je n’ai pas une goutte de sang corse, et n’avais jamais mis les pieds sur l’île avant 1968. Le mois de mai de cette année-là avait échauffé les esprits. Je ressentis puissamment le besoin de rassembler pour une bonne semaine, la quarantaine la plus active d’étudiants et de cadres du PSU. La mutuelle étudiante rendit cela possible en Corse. «De la violence en politique et dans l’histoire, pourquoi ? Jusqu’où ?». Tous les jours exposés, découvertes de textes, réflexions, discussions… Tous les soirs et le dimanche, pour moi, découverte de cette merveille du monde, la Corse, qu’habitaient deux bonnes centaines de militants PSU… Paysans, historiens, chercheurs, animateurs du nationalisme non violent prirent à cœur d’être mes instructeurs. Je découvris la violence de l’histoire corse, ne l’oubliai plus, j’appris surtout à la connaître et à la respecter. J’en parlai beaucoup, j’écrivis même.

Mais je m’occupais d’autre chose, longtemps d’Europe notamment sur la fin. Vint cette situation bizarre où la régionalisation des élections européennes, combinée avec les manœuvres internes au PS firent de moi la «tête de liste» socialiste pour les élections européennes de 2004 en Corse… J’avais sur ma propre tête 22 campagnes électorales de toutes dimensions de la France entière à ma commune. La Corse m’honora de 28 %. C’est le record absolu de toute ma vie sur trente-cinq ans. C’est aussi le record régional du PS à ces élections-là. C’est enfin le record historique de la gauche sur l’île. Et puis Monticello : 37,2 % tout de même. L’occasion ne m’avait jamais été donnée de remercier. Ce sera fait. A Monticello, le cimetière est plein. Ne restait dans la partie haute, au-delà des caveaux, qu’une microparcelle trop petite pour une tombe, suffisante pour deux urnes, au ras de la falaise. Arbres et tombeaux, tout est derrière nous. L’un des plus beaux paysages du monde. Et puis bien sûr, qui dit cimetière dit réconciliation… Le grand Pierre Soulages s’est chargé de pourvoir à ce que les objets à placer là, une urne puis deux, un support, une plaque puis deux, magnifient la beauté du lieu plutôt que de la déparer.

A l’occasion, venez nous voir, me voir : il faut garder les liens. Peut-être entendrez-vous les grillons, sans doute écouterez-vous le silence… A coup sûr la majesté et la beauté de l’endroit vous saisiront. Quel autre message laisser que de vous y convier ?


Le FLNC UC (réunion de 4 mouvements clandestins) du 23 décembre 1999 avait lancé une trêve pour permettre au gouvernement JOSPIN de mettre en place les accords de Matignon. Michel Rocard, fin août 2000, avait fait une déclaration dans le Monde au sujet de la Corse dont voici le texte dans son intégralité. Il était aussi intervenue à l’Assemblée Nationale en 1989 pour expliquer la situation politique en Corse (ci dessus)


En 2015,

A l’initiative de Corsica Libera et de son think tank « Alba nova ». Une réunion intéressante s’est tenue à l’Assemblée de Corse le samedi 13 juin 2015. L’objectif était de contribuer à la recherche d’une solution politique définitive pour la Corse et aussi de faire pression sur l’Etat pour qu’il accepte le dialogue, seul garant d’une paix durable et du respect des intérêts légitimes des parties.

Le Président de l’Exécutif corse était présent ainsi que le Président de l’Assemblée de Corse et des conseillers dont JC Orsucci, Jean Biancucci, Jean-Chritophe Angelini etc…. Les invités étaient de grande qualité : Michel Rocard, ancien Premier Ministre, Roberto Louvin, Jean-Luc Benhamias et Françine Demichel.

Le débat était animé par Jean-Guy Talamoni et Petru Anto Tomasi. Michel Rocard a parlé, selon « Corsica Informazione » de la France, de l’Europe, de la relation entre l’Etat Français et les régions ainsi que des nations sans Etat et de la décentralisation. Tous les intervenants ont convenu que l’arrêt de la violence clandestine par le FLNC était un signe important, à prendre en compte et qu’il était absolument indispensable de nouer un dialogue constructif entre Paris et la Corse.

MrRocard-Simeoni2015Pour ma part, et en dehors du processus initié par Corsica Libera, j’ai rencontré Michel Rocard -le samedi 13 juin 2015-que je connais depuis 1967 et avec lequel j’ai toujours entretenu de bons rapports. Nous avons eu une longue séance de travail et d’échanges. Comme d’habitude, nous avons eu de solides convergences sur l’avenir de la Corse, du peuple corse, de la situation économique française et européenne. Nous partageons la certitude que l’heure est venue de trouver une solution juste et pérenne entre l’île et le continent français.

Il est impossible d’oublier que la victoire de François Mitterand en 1981 avait ouvert pour la Corse une page nouvelle notamment, avec le Statut Particulier de l’île, la dissolution de la Cour de Sûreté de l’Etat, l’amnistie des prisonniers politiques, la libéralisation de l’information….Michel Rocard occupe avec Pierre Joxe à un niveau moindre, une place particulière dans le cœur des corses car nul n’a oublié son intervention à l’Assemblée Nationale le 29 juin 1988 lorsqu’il était Premier Ministre ou encore sa prise de position forte, dans le journal Le Monde sous le titre « Jacobins ne tuez pas la paix » en date du 31 août 2000. Qui pourrait oublier que Rocard et Joxe avaient proposé la reconnaissance du peuple corse à travers « le peuple corse composante du peuple français », malheureusement rejeté par le Conseil Constitutionnel?

Edmond Simeoni


Michel Rocard « la France a acheté les droits de… par antofpcl

« C’est une affaire entendue, les Français en ont assez des problèmes corses. Cela ne veut pas dire qu’ils en aient assez des Corses eux-mêmes, mais on commence à gommer un peu trop la différence. C’est aussi une affaire entendue : la justice doit être sans faiblesse, comme la police. Les assassins doivent être arrêtés et punis, et l’Etat fut trop faible. Cela étant dit, je suis sidéré et, maintenant, très alarmé par beaucoup de commentaires sur ce sujet. Ils sont souvent dangereux, car ils sont de nature xénophobe. Ceux qui le nient vont créer le peuple corse par rejet.

Comment peut-on s’imaginer qu’il suffirait d’un projet d’accord pour ramener dans le droit chemin les quelques dizaines de tueurs, dont beaucoup de mafieux, qui, pour maintenir leur ligne de violence démente, sont de plus en plus obligés de se couper des troncs principaux du  » nationalisme  » corse ? Ce dont il s’agit dans ce processus n’est, hélas, pas d’arrêter par un seul acte toute violence, ce n’est à la portée de personne. C’est seulement, mais c’est essentiel, et cela s’appellera un jour la paix, d’en tarir le recrutement. Il ne faut plus que les adolescents et les jeunes adultes corses, dans leur recherche de dignité, découvrent l’histoire de leur région comme celle d’une oppression.

Je n’ai pas une goutte de sang corse mais je n’aime pas que l’on me raconte des histoires, fût-ce au nom de mon pays. Je suis, amis jacobins, aussi fier que vous, sinon davantage car, député européen, j’évalue mieux la force comme les différences par rapport à nos concitoyens d`Europe ou du monde, des principes qui ont fait la République française et qui scellent son unité. Mais les principes fondamentaux de la République française se veulent libérateurs, et non oppressifs.

Le droit à la résistance à l’oppression est même un des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen. Car il y a eu oppression, et il en reste de fortes traces. Je suis pour l’application des principes, mais pas au prix de l’oubli total du passé.

Il y a une révolte corse. On ne peut espérer la traiter sans la comprendre. Il faudrait tout de même se rappeler :

– que lorsque Louis XV acheta les droits de suzeraineté sur la Corse à la République de Gênes, il fallut une guerre pour prendre possession de notre nouveau domaine. La France y perdit plus d’hommes que pendant la guerre d’Algérie.
– que la Corse est restée « gouvernement militaire » jusque tard dans le XIXe siècle, avec tout ce que cela implique en termes de légalité républicaine.

– que, pendant la guerre de 1914-1918, on a mobilisé en Corse, ce qu’on n’a jamais osé faire sur le continent, jusqu’aux pères de six enfants.

– que, de ce fait, encore en 1919, il n’y avait pratiquement en Corse presque plus d’hommes valides pour reprendre les exploitations agricoles. Les tout jeunes n’ont pas eu le temps de recevoir la transmission des savoir-faire. C’est ainsi qu’ils sont devenus postiers et douaniers.

– que c’est donc à ce moment que la Corse devient une économie assistée, ce qu’elle n’était pas auparavant. L’apparition de la « paresse corse » dans les blagues, les chansons et le folklore datent de là. On n’en trouve pas trace avant.

– que, d’autre part, le droit successoral traditionnel corse était fort différent du code civil. C’est ainsi que les « métropolitanisés », si j’ose dire, Corses ou non-Corses, se sont injustement appropriés, bien des terres ancestrales. C’est aussi la raison principale pour laquelle beaucoup d’agriculteurs corses traditionnels n’ont pas de titres de propriété leur permettant d’obtenir du crédit.

– que, de la même façon, le code civil ne prévoit pas, et interdit même, la propriété collective. Or tout l’élevage corse, et notamment celui des porcs – la charcuterie corse est justement célèbre -, se faisait sur terres de pacage collectives.

– que la tuerie d’Aléria, les 21 et 22 août 1975, a été ressentie comme la fin de tout espoir d’une amélioration consécutive à des discussions avec le gouvernement de la République et a donné le signal du recours à la violence, parce que tous les Corses, je crois sans exception, ont très bien compris que jamais une riposte pareille à une occupation de ferme n’aurait pu avoir lieu dans l’Hexagone.

– que, d’ailleurs, treize ans auparavant, la Corse avait reçu du gouvernement français un autre signal dangereux. Suite à des incidents survenus, déjà, à la fin des années 50, le gouvernement créa la Société de mise en valeur de la Corse, Somivac. Elle avait charge de racheter des terres disponibles, en déshérence ou non, de les remembrer, d’y tracer voies et chemins, d’y amener l’irrigation dans certains cas, puis de les revendre à des paysans corses. Les quatre cents premiers lots furent prêts à la vente au tout début 1962. De Paris vint l’ordre d’en réserver 90 % pour les pieds-noirs rentrant d’Algérie. 90 %, pas 15 % ou même 50 % ! Ce pourcentage est une incitation à la guerre civile.

– que l’on fit, en 1984, une découverte étrange. Le président Giscard d’Estaing, vers 1976 ou 1977, avait pris la sage décision d’assurer à la Corse la « continuité territoriale », c’est-à-dire la prise en charge par l’Etat de tout surcoût de transport lié à son insularité. Sept ou huit ans après – est-ce stupidité, manque de courage ou concussion ? -, l’administration avait assuré la continuité territoriale pour les transports de personnes et pour les transports de marchandises de l’Hexagone vers la Corse, mais pas dans le sens inverse ! Les oranges corses continuaient d’arriver à Marseille avec des frais de transport plus élevés que celles qui venaient d’Israël. Pour les vins et la charcuterie, ce fut la mort économique.

– et qu’enfin la Corse, comme la Martinique et la Guadeloupe, a subi pendant bien des décennies un monopole de pavillon maritime imposé par l’Etat, avec les conséquences asphyxiantes que l’on devine.

Certains ont voulu résumer tout cet ensemble de faits économiques par le concept de colonialisme. Le débat sémantique est sans intérêt, car il est sans conclusion. L’imbrication profonde de la population corse dans la population française et le très grand nombre de Corses qui ont magnifiquement servi la France comme hauts fonctionnaires, officiers ou ministres, dénie un tel concept. Il suffit de savoir qu’une oppression particulière a gravement affaibli l’économie corse. Lorsque l’Histoire a un tel visage, il faut soit beaucoup d’inconscience, soit beaucoup d’indécence pour dire seulement aux Corses : « Assez erré maintenant. Soyez calmes et respectez les lois de la République. Vous bénéficierez alors pleinement de leur générosité. » De cette application uniforme et loyale, les Corses n’ont guère vu trace dans leur longue histoire.

Certes, il y a la part corse dans ce gâchis. Elle n’est pas mince : violence, clanisme, corruption. Naturellement, il faut sanctionner, et on ne l’a pas assez fait. Mais il faut tout autant comprendre comment le système se pérennise. Ici, l’histoire débouche sur la sociologie. C’est une évidence mondiale que toute société autosuffisante est beaucoup plus résistante à la corruption que toute société assistée. Or la Corse l’est, largement par le fait de la France, depuis bien des décennies. Il n’est dès lors pas surprenant que cette puissante institution méditerranéenne, la grande famille, la gens, soit devenue Mieux vaut une différence reconnue qu’une fausse uniformité oppressive l’instrument presque exclusif de la solidarité et de la défense collective. Tout commence bien sûr par la terre. En l’absence d’une véritable justice foncière, c’est la violence qui est devenue l’instrument de défense des droits personnels, et la loi du silence, l’omerta, la traduction inévitable de la solidarité familiale devenue clanique. On est vite passé de la terre à l’ensemble des activités sociales. De plus, là comme ailleurs en France, l’Etat distribue des subventions, puisque chez nous, au lieu d’être pour l’essentiel utilisés sur place comme dans les Etats fédéraux, les produits de notre fiscalité remontent au centre avant d’en retomber pour attester la générosité de la République. Dans un univers culturel où la légalité et l’équité étaient aussi peu apparentes, il n’est guère surprenant que les clans se soient organisés, violence et loi du silence comprises, pour contrôler à tout prix les processus électoraux et les flux financiers qu’ils induisent.

Voilà le gâchis dont il faut maintenant sortir. Les trois quarts des Corses, qui n’en peuvent plus de la violence, s’appuient désespérément sur l’Etat central malgré sa longue impéritie. Un dernier quart, qui s’est décrit comme autonomiste il n’y a pas si longtemps – comme nationaliste aujourd’hui -, n’a pas renoncé à voir enfin traitées correctement les lourdes spécificités de la situation corse.

Ils sont prêts à chercher des solutions négociées et le disent, comme à renoncer à la violence.

De ce fait, quelques centaines de desperados les ont quittés pour sombrer dans la violence pure. Ils n’obéissent plus à leur commandement. Comment en vouloir aux représentants élus de ces mouvements ? C’est au contraire leur honneur, et la garantie de sérieux de leur choix. »

Comment traiter alors cette nécessité pour la Corse de prendre une part plus grande à la maîtrise de ses affaires pour les conduire en fonction de ses caractéristiques propres ? Le fait que l’on ait pu évoquer et citer dans le projet gouvernemental des  » attributions législatives  » a suffi à mettre le feu aux poudres. Trois questions se posent à cet égard.

La première : a-t-on vraiment lu le texte ? Le projet dispose que (c’est moi qui souligne) :  » Le Parlement pourrait ainsi autoriser l’Assemblée territoriale de Corse à adapter, par ses délibérations dans certains domaines précisément déterminés et dans le respect des principes qu’il aura fixés, des dispositions législatives déjà en vigueur ou en cours d’examen. Les délibérations adoptées par l’Assemblée de Corse dans ces conditions seraient, sous réserve de l’exercice des voies de recours devant la juridiction administrative, exécutoires. De valeur réglementaire, elles…  » Que voilà un  » législatif corse  » sérieusement encadré par le législatif national ! Et craint-on vraiment que le Conseil d’Etat ou les tribunaux administratifs ne laissent se faire le démantèlement de l’Etat ? Si au final la substance de ces nouvelles attributions était plus franchement législative, c’est alors la compétence du Conseil constitutionnel qui serait de droit, autre garantie solide. De quoi a-t-on peur ?

Deuxième question : a-t-on vraiment lu la Constitution elle-même ? C’est notre loi fondamentale dans sa sagesse, et notamment par son article 34, qui entérine le problème et traite l’existence d’une vaste zone grise entre la majesté et la généralité de la loi, et les contingences du règlement. Je le sais d’expérience : pour un gouvernant qui souhaite faire prendre une mesure importante, le choix entre la loi et le décret est rarement évident. Il existe même dans la Constitution (article 37) une procédure qui permet au Conseil constitutionnel de dénoncer le caractère législatif de tel texte ou de telle matière pour renvoyer l’un ou l’autre au règlement. Pourquoi ne l’appliquerait-on pas aux affaires corses, à quelques grandes exceptions de principe près ? Les arguments de procédure constitutionnelle ne tiennent guère. Le seul argument constitutionnel de poids, c’est notre dévotion à l’uniformité. Mais là, c’est l’Histoire qui parle, plus que le droit. Mon choix est fait : mieux vaut une différence reconnue qu’une fausse uniformité oppressive.

Reste alors la troisième question. Si vraiment l’on croit, comme l’affectent nos jacobins, et comme je le crois moi-même, aux vertus exclusives de l’action politique et de la démocratie pour assurer à la Corse un avenir de calme et d’expansion, alors pourquoi vouloir en exclure les Corses eux-mêmes ? Le pari qui s’esquisse consiste à penser que les Corses fiers de l’être et qui revendiquent leur identité, une fois devenus plus nettement responsables, sauront traiter des difficultés d’existence de cette identité mieux qu’il n’a été fait par le passé. Refuser ce pari, c’est refuser la démocratie dans son principe. Refuser de donner une large autonomie à l’Assemblée de Corse c’est d’abord faire le calcul surprenant que les nationalistes pourraient y être bientôt majoritaires, ce que tout dément, mais surtout afficher clairement que l’on se méfie d’eux, que l’on ne croit ni à l’apprentissage de la responsabilité ni aux vertus des réconciliations négociées.

Lionel Jospin a eu un grand courage dans cette affaire. Il serait dommage et dangereux qu’une frilosité républicaine bornée l’empêche d’établir entre la France et la Corse de nouvelles relations fondées sur la confianace réciproque. La République en sortirait à coup sûr renforcée, alors que la persistance de la crise l’affaiblit gravement.

Michel Rocard, ancien premier ministre et député européen
Le Monde, jeudi 31 Août 2000


#Corse #PendantCeTempsLà « Le Parlement Basque demande la libération des prisonniers basques gravement malades »

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Le Parlement Basque a approuvé le 29 juin 2017 une proposition de loi pour solliciter du Gouvernement espagnol et des Institutions Pénitentiaires la libération des prisonniers atteints de maladies graves et incurables pour « raisons humanitaires et de dignité personnelle ».

Etxerat a assisté à cette session, au côté des représentants du Forum Social Permanent dont nous faisons partie, et se réjouit de cette initiative qui se situe dans la même ligne que l’Accord Social que nous travaillons depuis l’automne dernier afin que les acteurs politiques, sociaux et syndicaux adoptent, chacun dans son domaine, des initiatives pour en finir avec l’éloignement et obtenir la libération des prisonniers malades.

Avec les votes favorables du PNV, d’EH Bildu, du PSE y d’Elkarrekin Podemos, et les votes opposés du PP, le Parlement Basque a demandé la dérogation à la circulaire 3/2017 des Institutions Pénitentiaires et la rectification du critère indiqué par le ministre de l’Intérieur, selon lequel la libération conditionnelle ne peut être accordée à un prisonnier malade que si celui-ci présente un risque de décès dans un délai inférieur à 2 mois, « parce que cela viole les principes de légalité et d’humanité, ainsi que les principes déontologiques du personnel médical qui sera amené à prendre ce type de décision ».

Le Parlement demande également qu’il soit veillé au respect du droit à la vie, à l’intégrité et à la santé de toute la population détenue, « considérant que les pouvoirs publics doivent manifester une sensibilité spéciale pour l’application des principes qui doivent régir la politique pénitentiaire, et en particulier de l’article 104.4 du Règlement Pénitentiaire espagnol ».

La motion demande également au Gouvernement espagnol de « partager et accorder avec les institutions basques l’orientation de la politique pénitentiaire ».

Abadgoitia

#Corse #PendantCeTempsLà La Mairie de Donostia réaffirme son engagement pour la désactivation de l’éloignement

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Après l’accident subi par deux habitants de Donostia le 3 juin dernier alors qu’ils revenaient de rendre visite au prisonnier d’Hernani Asier Ormazabal, la Mairie de Donostia – San Sebastian a réaffirmé son engagement dans le travail pour la désactivation de la politique d’éloignement, car celle-ci ne porte pas seulement atteinte à la personne prisonnière, elle entraîne aussi une souffrance ajoutée à son entourage. Elle réaffirme ainsi sa décision du 23 mai dernier après l’accident subi par la famille du prisonnier de Donostia Ander Mujika.

La déclaration institutionnelle a été approuvée avec les votes favorables du PNV, d’EH Bildu, d’Irabazi Donostia et du PSE-EE. Le premier point de la déclaration, dans lequel la Mairie aurait exprimé son inquiétude et sa solidarité avec les habitants de Donostia affectés, n’a pas été approuvé car il n’a pas réuni les 2/3 de l’arc institutionnel (le PP-PSE s’est abstenu). La Mairie de Donostia notifiera la réaffirmation de cette déclaration institutionnelle au Gouvernement espagnol, ainsi qu’à l’opinion publique.

La déclaration réitère que l’éloignement des prisonniers basques suppose une violation de droits : « Les risques imposés qui génèrent de la souffrance et de graves conséquences, comme les accidents qui se succèdent l’un après l’autre, de telle façon que nous en comptons déjà 6 au 6ème mois de l’année. Le dernier a été subi par des amis de Donostia qui revenaient de la visite au prisonnier d’Hernani Asier Ormazabal à la prison de Teruel (Aragon), située à 435 km, le 3 juin dernier. Les deux Donostiar ont dû être hospitalisés en raison du fort impact subi (polycontusions, coupures…) ».

La Municipalité de Donostia – San Sebastian souligne que la politique d’éloignement n’a aucun sens et ne contribue pas non plus à maintenir le lien social et affectif des personnes prisonnières avec leurs parents et amis. Dans la déclaration, elle ajoute que prolonger cette situation n’a aucun sens dans le contexte actuel, après le cessez-le-feu définitif et maintenant, le désarmement de l’organisation ETA. « Nous avons l’opportunité de changer maintenant, il est temps de prendre en compte la douleur, il est temps de respecter les droits humains de toutes les personnes et de construire un futur meilleur, il est temps d’en finir avec l’éloignement. Il faut en finir avec la souffrance des familles de prisonniers basques », soutient la déclaration institutionnelle approuvée aujourd’hui.

29 juin 2017

Abadgoitia

#Corse L’exilé politique basque Joseba Vizan libéré de la prison Benfica de Rio de Janeiro #PendantCeTempsLà

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(Unità Naziunale – 1er juillet 2017L’exilé politique basque Joseba Vizan libéré hier de la prison Benfica de Rio de Janeiro



(28 juin 2017) Le prisonnier politique basque Juan Mari Maizkurrena a été remis aujourd’hui en liberté en vertu d’une décision exécutoire de la Chambre Centrale d’Instruction de l’Audience Nationale espagnole, qui a accordé la suspension de peine à ce prisonnier d’Hernani atteint d’une maladie grave.

Maizkurrena avait été arrêté en 2010 puis remis en liberté sous caution six mois plus tard. À nouveau arrêté en 2014, il est passé depuis par les prisons de Soto del Real (450 km), Estremera (520 km) et Dueñas (300 km) où il se trouvait jusqu’à aujourd’hui. (source)



(27 juin 2017Le prisonnier politique basque Iñaki Lerin a été libéré d’Ocaña I après 5 ans de prison Un de moins! Liberté!

(27 juin 2017Le prisonnier politique basque Tomas Elgorriaga a été libéré de Fleury-Mérogis après 3 ans de prison #UnDeMoins #Liberté !


(26 juin 2017)  Le prisonnier politique basque Iker Araguas libéré d’Ocaña II après 9 ans de prison. Un de moins! Liberté!



(15 juin 2017) Après plus de treize ans d’exil, Arturo Villanueva d’Irun et Alejo Moreno de Gasteiz ont été laissés en liberté après s’être présentés aujourd’hui à l’Audience Nationale espagnole. Bienvenue à tous les deux ! Deux de moins !

 


(26 avril 2017) Le prisonnier politique basque Oier Lorente libéré ce matin de Dueñas après 6 ans de prison. Un de moins! Liberté!



(23 avril 2017) Le prisonnier politique basque Adur Fernandez a été libéré hier matin 23 avril de Valladolid après 6 ans de prison. Un de moins ! Liberté !


(17 avril 2017) Le prisonnier politique basque Aitor Olaizola a été libéré de Daroca le 17 avril dernier après 6 ans de prison #UnDeMoins #Liberté !



(29 mars 2017) Après Emilio Castillo, Jean-Pierre Harokarene, Urtzi Etxeberria, Nerea Garaizar, et Nerea Bengoa, la prisonnière politique basque Mertxe Txibite a été libérée ce 29 mars dans la soirée de la prison de Murcia II, après 13 ans de prison, dont plus de 11 en France. Une de moins! Etxera!



(18 mars 2017) La prisonnière politique basque Nerea Bengoa a été libérée ce matin de la prison de Huelva



(24 février 2017) La prisonnière politique basque Nerea Garaizar a été libérée ce matin de Badajoz après 15 ans de prison. UneDeMoins! Etxera!



(20 février 2017) Le prisonnier politique basque Urtzi Etxeberria a été libéré ce soir après 4 ans de prison. Il a été conduit de la prison d’Uzerche (État français) à La Jonquera (Girona) par la police française. Un de moins ! Etxera !



(17 février 2017) Le prisonnier politique basque Jean-Pierre Harokarene a été libéré.

Il est sorti à la première heure ce matin de la prison de Soria, et la police espagnole l’a amené et déposé à Pausu. Un de moins ! Etxera ! Jean-Pierre Harocarene est aujourd’hui l’objet d’une demande d’interdiction de territoire espagnol pendant dix ans. Demande qui sera examinée par la justice, le 3 mars prochain.



(5 février 2017) Emilio Castillo González, originaire de Irún, prisonnier politique basque, âgé de 75 ans est libre depuis ce 5 février 2017.

Il a quitté la prison de Burgos ce matin, il avait été interpellé et emprisonné en 2006 pour « impôt révolutionnaire » au profit de l’ETA. Pas moins de 14 interpellations en France et 7 en Espagne avaient eu lieu pour « l’affaire Faisan ».

8 ans de prison avait été réclamé par l’accusation, il a avait été condamné à deux ans et demi de prison, il avait effectué sa peine et avait été libéré. Il a été réincarcéré en février 2016 pour 11 mois de prison suite à un appel injecté par la Cour Suprême de Madrid, malgré son age avancé et une grave maladie. Avant son incarcération un manifestation  de soutien avait eu lieu à Irún pour lui et le second militant condamné, Jean Pierre Harokarene « txanpi » (13 mois de prison). Plusieurs centaines de personnes avaient alors manifesté contre cette acharnement répressif en plein processus de paix.

Un de moins

« Abadgoitia »

 

 

 

#corse 1983 – 2002 FILIPPU FRANCESCHINI « E POI L’ETERNA GLORIA… »

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« C’était un 3 juillet de l’année 2002 (source unità naziunale), quand nous avons appris la mort de Filippu. C’était un jeune corse, discret, souriant, mais aussi un ardant défenseur de sa terre, de sa langue et de son peuple.

Nous avions fait ensemble quelques actions de résistance sur le terrain, notamment lors des mobilisations en soutien aux prisonniers politiques, et plus particulièrement l’action du port de Bastia en juillet 2001 (avec le Comité Anti-Répression, Sulidarità, Indipendenza, Ghjuventù Indipendentista) quand nous avions bloqué le départ des bateaux de la SNCM, une grosse action, tendue sous un soleil de plomb, une énième action pour demander le rapprochement des prisonniers politiques. Il avait cette sincérité et cette fougue de la jeunesse corse qui se bat pour son devenir. Sans hésitation il s’est engagé en politique pour défendre les intérêts de la nation corse et de son peuple. Il nous a quitté trop tôt, ma sara sempre à fiancu à noi.

12 ANNI dighjà chi hè corsu u to sangue. Oghje, dopu a 11 anni di dulore ci ferma sempre u to ricordu caru figliolu, caru fratellu, caru amicu, caru patriottu, serai sempre a fiancu a noi. »

Anthony Simonpoli

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FILIPPU-FRANCESCHINI

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Photos non libre de droits, aucune utilisation sans accord du site unità naziunale

by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse,
Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#Corse « Les accords de paix » – Migliacciaru » – un 3 juillet 1999

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Le 3 juillet 1999, à Migliacciaru (Haute-Corse), treize organisations nationalistes s’engagent «à bannir tout rapport de forces violent entre nationalistes et ce en toutes circonstances». 

Le « comité national du Fiumorbu » avait été créé en décembre 1998 pour lancer un processus de réconciliation de la famille nationaliste. De nombreuses réunions, séminaires avaient été mis en place avant de finaliser l’accord de juillet 1999. (Période guerre fratricide, assassinat du Préfet Erignac, répression tous’azimut…)

Cette année-là, sans jamais avoir été décrété, le cessez-le-feu est plutôt de mise. Mais les braises couvent encore sous la cendre. Celles d’un affrontement qui, depuis 1993, a endeuillé une vingtaine de familles, marquant un mouvement nationaliste.

Ils ont signé vers 15H15 un protocole d’accord par lequel ils s’engagent « solennellement et irrévocablement à bannir tout rapport de force violent entre nationalistes, et ce en toutes circonstances ». Ce protocole a été élaboré au terme d’une réunion qui a débuté samedi matin vers 11H00. Les organisations nationalistes reconnaissent désormais n’avoir pas su « éviter les pièges mortels de la division » et considèrent que « les affrontements qui en ont découlé ont constitué une grande souffrance et une erreur historique gravement préjudiciable à la cause du peuple corse ». Ce protocole est un « témoignage public fort et hautement symbolique de leur volonté commune de s’engager dans une logique de réconciliation qui est une impérieuse nécessité’‘. C’est un protocole qui unit aussi bien les organisations opposés à la clandestinité que ceux qui la soutiennent. Une centaine de nationalistes représentant ces 13 organisations étaient présents. Deux représentants de chaque mouvement ont signé le protocole. La lecture de ce protocole, en présence de journalistes, a été saluée par un tonnerre d’applaudissements.

Le texte de réconciliation des différents courants du nationalisme corse, adopté le 3 juillet à Migliacciaru, s’ouvre ainsi :

« Les organisations du mouvement national soussignées, qu’elles affirment leur opposition ou bien leur soutien à la clandestinité :

1/ S’engagent solennellement et irrévocablement à bannir tout rapport de force entre nationalistes, et ce, en toutes circonstances ;

2/ Décident de poursuivre et d’amplifier le débat politique et le processus de réconciliation engagés depuis plusieurs mois dans le respect du pluralisme et de la sensibilité de chacun. »

La liste des organisations signataires :

  1. Accolta Naziunale Corsu, (ANC)
  2. A Chjama per l’Indipendenza,
  3. Associu per à Supranita,
  4. Corsica Nazione,
  5. Corsica Viva,
  6. Cumitatu di u Fiumorbu,
  7. Cuncolta Indipendentista,
  8. I Verdi Corsi,
  9. « Leva Dimucrazia e Liberta », créé par le leader nationaliste modéré Edmond Simeoni
  10. Partitu per l’Indipendenza,
  11. Rinnovu Naziunale,
  12. Scelta Nova,
  13. Unione di U Populu Corsu. (UPC)

« Ces affrontements ont constitué une erreur historique », ont affirmé samedi les principaux leaders des partis présents, comme le docteur Edmond Simeoni, figure emblématique du nationaliste corse, Me Jean-Guy Talamoni, conseiller territorial et chef de file de la Cuncolta Indipendentista, et Pierre Poggioli, de l’ANC (Accolta naziunale corsa).

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Revue de presse / Dates

Le 11 janvier 1999 : Huit personnes sont entendus dans une affaire d’attentat. Tous proches du comité nationaliste du fiumorbu !

Le 15 mars 1999: Interpellations de 5 Personnes du Comité Nationaliste du FIUM’ORBU !! U sixième en Cavale…

Le 17 mars 1999 : dès 15 heures, « Le mouvement nationaliste est à un tournant historique », a assuré Jean-Guy Talamoni, chef de file de Corsica Nazione. Ce qui s’est passé dans le Fiumorbu est plus important pour la Corse que ce qui se passe à l’Assemblée» territoriale. Pour la seconde fois depuis les guerres fratricides, toutes les sensibilités nationalistes (sauf Manca Naziunale, l’extrême gauche) se sont rencontrées mercredi à Migliacciaru, dans le Fiumorbu (Haute-Corse). «ont manifesté leur volonté de dialogue sans préalable et sans tabou, en vue d’une réconciliation (…) de l’union du mouvement national. Il a donc été décidé désormais de s’opposer, tous ensemble et de manière déterminée, aux agressions de l’Etat». On notait la présence de tous les leaders nationalistes : Jean-Guy Talamoni de Corsica Nazione, Edmond et Max Simeoni, Xavier Luciani du Rinnovu Naziunale, Achille Martinetti d’Uniti, Jo Sisti de l’ANC… En ce qui concerne les nationalistes, Jean-Guy Talamoni souligne que la réunion qui a eu lieu mercredi à Migliacciaru «  est une étape historique pour le nationalisme corse.  » Un dialogue  » sans préalable et sans tabou » est en train de s’instaurer, avant tout  » contre les agressions inqualifiables de l’Etat. »

Voici le texte rendu public à l’issu de cette réunion du 17 mars 1999 :

 » A l’appel du comité nationaliste du Fiumorbu a eu lieu une réunion à Migliacciaru regroupant les nationalistes de toutes les sensibilités. En effet, dans le cadre du processus répressif engagé en Corse depuis la mort du préfet Erignac, des exactions policières répétées ont lieu dans la région du Fiumorbu. La dernière en date, intervenue au lendemain du second tour des élections territoriales, a visé plusieurs membres du cumitatu naziunalistu : portes défoncées à l’aube ; militants jetés à terre, menottés et roués de coups alors qu’ils ne résistaient pas à l’interpellation (…) . Ces comportements devenus habituels ont déjà été condamnés par la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme. Si ces agissements visent particulièrement les nationalistes du Cumitatu di u Fiumorbu, ce n’est pas le fruit du hasard : cela relève de la volonté délibérée de briser la dynamique d’union initiée dans la région. Nous n’en voulons pour preuve que le cas de Santu détenu depuis plus de trois mois sur le fondement d’un judiciaire totalement vide. Face à ces événements, les nationalistes ont répondu à l’appel du Cumitatu. A cette occasion, ils ont manifesté leur volonté de dialogue sans préalable et tabou, en vue d’une réconciliation et de la recherche volontaire réaliste de l’union du mouvement national. Il a donc été décidé désormais de s’opposer, tous ensemble, et de manière déterminée aux agressions de l’Etat et notamment : en ce qui concerne le démantèlement des droits historiques de la Corse (arrêtés Miot), le principe d’une manifestation populaire a été retenu. Par ailleurs, les militants et tous les Corses épris de dignité sont invités à manifester leur solidarité au Palais de Justice de Bastia, le 7 avril 1999, pour la comparution de René Canuti et de Jean-Michel Colombani. » Après la réunion du 20 février dernier, le comité nationaliste du Fiumorbu a une nouvelle fois réussi son pari de réunir l’ensemble de la famille nationaliste. Le texte signé en commun montre que de nombreux points d’accords ont pu être trouvés donnant au Comité de bons espoirs pour la suite de sa tentative de réunification du nationalisme corse. « 

Le 28 mars 1999 – A Manca Naziunale « Nous n’étions pas présents, ni invités à la réunion de Migliacciaru et nous n’avons pas signé l’appel commun. Nous ne pensons pas que la crise que connaît le mouvement national puisse être réglée par une seule réunion publique, aussi louable soit-elle. Nous sommes prêts à discuter publiquement des problèmes de fond dans la clarté. Nous ne pouvons pas quant à nous signer un accord commun tant que le problème des groupes armés ne sera pas réglé. « 

Le 11 Mai 1999 : Le Comité Nationaliste du Fiumorbu : « L’ensemble des mouvements nationalistes s’est réuni à Corti à l’initiative du Comité du Fium’orbu. Au cours de la réunion, après un large débat, il a été unanimement décidé l’organisation d’une grande manifestation populaire le samedi 15 mai à 15 heures à Aiaccu. « Le défilé qui démarrera de l’hypermarché continent jusqu’à la préfecture se fera sous un unique mot d’ordre, « Per una sucietà corsa di dirittu : suluzione pulitica. » « Le Comité du Fium’orbu appelle toutes celles et ceux qui veulent construire un autre avenir dans la prospérité et la paix retrouvéees, à participer massivement, afin que la dignité du peuple corse ne soit plus bafouée. « Aujourd’hui, à la politique néfaste menée par l’Etat, les Corses tous ensemble doivent créer les conditions d’une réelle avancée politique pour maîtriser à travers un développement économique, social et culturel toutes les richesses de notre pays. » Par ailleurs le Comité informe que le séminaire prévu le dimanche 16 mai à Migliacciaru est reporté au samedi 22 mai.

Le 15 mai 1999 : une manifestation unitaire avait rassemblé 3 à 4.000 manifestants dans les rues d’Ajaccio, à la fois pour marquer cette réconciliation et protester contre les dérives de l’Etat de droit après l’affaire des paillotes. « Per una societa Corsa di diritu : una soluzione pulitica »

Le 22 Mai 1999 – (LeMonde) Séminaire du Comité Nationaliste du Fiumorbu. Ce « séminaire pour la réconciliation » suivait une première rencontre, en février, et la manifestation unitaire, à Ajaccio, le 15 mai, toutes deux dues à l’initiative du comité du Fium’Orbu. Le rendez-vous était donc prévu, mais il a commencé, vers 9 heures, par un contretemps. Une patrouille de gendarmes s’est présentée à la porte de la salle de réunion, cherchant la sœur d’Alain Ferrandi. La voiture est vite repartie… Peu après, des policiers sont venus interpeller cette jeune femme. On se mit d’accord : l’intéressée s’engagea à se présenter elle-même, ce qu’elle fit dans l’après-midi, après avoir quitté la réunion. François Alfonsi s’exprima au nom de l’Union du peuple corse (UPC), Pierre Poggioli pour l’Accolta naziunale corsa (ANC). Opposés à la violence clandestine, contrairement à Corsica Nazione, ils le rappelèrent avec fermeté. Edmond Simeoni, le rebelle d’Aléria, en 1975, qui fonda le mouvement nationaliste, et plus de deux cents militants avaient fait le déplacement. François Santoni, l’ancien dirigeant d’A Cuncolta, était absent, mais Jean-Michel Rossi, un de ses fidèles amis, était là. Chaque délégation a présenté sa position, y compris sur la nécessité ou non du combat clandestin – la question qui divise. Mais le seul vrai débat a porté sur l’apaisement entre nationalistes, « étape première et indispensable à la poursuite de la réconciliation ». A l’heure du déjeuner, certains, comme Edmond Simeoni, se sont rendus à l’église proche pour saluer Valentina Filidori, qui a commencé une grève de la faim en signe de protestation contre l’incarcération de son mari. Dans un communiqué final, les organisations ont condamné la « répression » de ces derniers jours et souligné leur entente. Un prélude à la signature d’« un protocole dans les prochains jours, où chacune [des organisations] va s’engager de façon solennelle devant l’opinion à arrêter définitivement la violence entre nationalistes », nous a annoncé Jean-Guy Talamoni, chef de file de Corsica Nazione. A l’évidence, et en dépit des turbulences policières de ces derniers jours, Corsica Nazione privilégie désormais le terrain politique. Ce mouvement, émanation d’A Cuncolta, qui dispose de 8 sièges sur 51 à l’Assemblée régionale, tient à « avancer dans le débat sur le statut de la Corse ». Sur le terrain syndical, cette tendance engrange aussi quelques succès. Joseph Colombani, maraîcher et porte-parole du comité du Fium’Orbu, a été élu à l’unanimité, vendredi 21 mai, président de la fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) de Haute-Corse. En Corse-du-Sud, déjà, c’est un de ses amis politiques qui dirige le syndicat.

A partir du 3 juillet 1999 

Selon la presse de l’époque : Réunis dans la nuit de jeudi à vendredi à Migliacciaru, près de Ghisonaccia, dans la plaine orientale, quelque 70 militants nationalistes appartenant aux 13 organisations ayant signé un pacte de non-agression le 3 juillet sous l’égide du comité nationaliste Fiumorbu, ont manifesté, samedi, pour mettre en avant la «spécificité corse». Et tenter de préserver un front uni devant le Premier ministre Lionel Jospin. Pour les membres du Fiumorbu, une reprise d’affrontements entre nationalistes demeurent impossible. Dans un communiqué rendu public à l’issue de la rencontre, les militants ont «condamné tous les mécanismes ayant, dans un passé récent, conduit à des affrontements et des drames dont la Corse ne veut plus» tout en «réaffirmant solennellement que le processus de réconciliation engagé à l’initiative du Comité nationaliste du Fiumorbu est irrévocable et indivisible». Dans ce communiqué, les signataires ont «décidé par ailleurs d’approfondir le débat qu’elles ont engagé, concernant d’une part la question de la clandestinité, d’autre part l’élaboration d’un accord politique au service du peuple corse». Les différentes organisations nationalistes ne sont en effet pas sur la même ligne concernant la question de la clandestinité, rejetée par une large majorité d’entre elles alors qu’A Cuncolta Naziunalista, se refuse toujours à la condamner.

Le dimanche 8 aout 1999 – (AFP) Les élus de Corsica Nazione, dont leur chef de file Jean-Guy Talamoni, ont affirmé, dimanche au cours des Journées internationales de Corte, organisées par A Cuncolta Indipendentista, que le processus de réconciliation des différents mouvements nationalistes corses était « irréversible ». Au cours du meeting d’A Cuncolta, qui a clos dimanche comme chaque année ces journées nationalistes, un message de son secrétaire national Charles Pieri, mis en examen et écroué depuis le 4 octobre pour « association de malfaiteurs, détention d’armes et explosifs, en relation avec une entreprise terroriste », a été lu dans lequel il souhaite que la réconciliation des nationalistes « aille à son terme ».  Se félicitant de la signature du protocole d’accord du 3 juillet, il demande aux nationalistes « d’analyser leurs erreurs passées afin de ne pas les reproduire ».

Selon le Journal de la Corse d’Aout 1999 :  « Réunion à Migliacciaru des treize organisations signataires du protocole de « non agression ». Les participants s’étaient réunis pour évoquer la revendication par Armata Corsa de  » l’assassinat préventif  » de Dominique Savelli perpétré le 21 juillet dernier. Les treize organisations ont lancé un appel à manifester le 4 septembre, deux jours avant la venue de Lionel Jospin. »

Le 26 Août 1999 – « Suite à la revendication de l’assassinat du jeune Dominique Savelli par un groupe clandestin, les organisations du mouvement national réaffirment que le processus de réconciliation engagé à l’initiative du comité national du Fiumorbu est irrévocable et irréversible », selon le communiqué signé par les 13 organisations nationalistes qui ont conclu le 3 juillet dernier un pacte de non-agression sous l’égide du Comité national du Fiumorbu. 

Voici le texte du communiqué publié jeudi 26 août 1999 par le comité du Fium’Orbu et signé par treize organisations nationalistes (1).

«Suite à la revendication de l’assassinat du jeune Dominique Savelli par un groupe clandestin, les organisations du mouvement national:

1) réaffirment solennellement que le processus de réconciliation engagé à l’initiative du Cumitatu naziunalistu di u Fium’Orbu est irrévocable et indivisible
.2) Condamnent tous les mécanismes ayant, dans un passé récent, conduit à des affrontements et des drames dont la Corse ne veut plus.
3) Rappellent que rien ne saurait les conduire à déroger aux principes énoncés dans le protocole du 3 juillet 1999, qui bannit tout rapport de force violent entre nationalistes quelles que soient les circonstances.
4) Déclarent que la vocation du comité est d’oeuvrer au service de la paix au sein de la communauté corse toute entière.Les organisations décident par ailleurs d’approfondir le débat qu’elles ont déjà engagé, concernant d’une part la question de la clandestinité, d’autre part l’élaboration d’un accord politique au service du peuple corse.»

(1) ANC, A chjama di Corti, Associu per a supranita, Cuncolta indipêndentista, A chjama per d’indipendenza, Corsica nazione, Corsica viva, Leva per a demucrazia e liberta, Scelta nova, PPI, I verdi corsi, U Rinnovu naziunale, UPC.

Le 27 août 1999 :  Les treize organisations nationalistes membres du Comité de Fium’orbu, signataires du protocole de réconciliation du 3 juillet 1999, avaient prévu de ne poursuivre leurs négociations que le jeudi 26 août. Ce délais devait permettre à chaque groupe d’affiner la préparation des discussions « politiques » à venir, sur le thème notamment de la clandestinité, où les divergences paraissaient les plus profondes. Lorsque cette date avait été fixée, rien ne laissait présager que cet ordre du jour serait illustré par la revendication, le 21 août, par Armata Corsa, de l’assassinat, commis un mois plus tôt, d’un jeune commis boucher accusé par ses tueurs d’avoir été à la solde d’un des participants à ce protocole, dans le but de « remplir un contrat en assassinant un nationaliste pour le compte d’un pseudo-responsable ».

Le 2 septembre 1999: A Cuncolta Indipendentista appelle tous ses militants et sympathisants à participer à la manifestation organisée par le Cumitatu Naziunalistu di u Fiumorbu, samedi 4 septembre à Aiacciu (18 h, place du Diamant), pour signifier au premier ministre du gouvernement français, que seule une solution politique à la question nationale corse s’impose. Aucune logique répressive ne peut avoir raison de la détermination d’un peuple.

Le 2 Septembre 1999 : I Verdi Corsi participeront à la manifestation organisée samedi 4 à 17 heures à Aiacciu (place du Diamant) par u cumitatu naziunalistu di u Fiumorbu à la veille de la venue en Corse du Premier ministre Lionel Jospin. Tout en confortant la démarche de réconciliation des organisations du mouvement national corse qui ont engagé également un débat de fond sur des principes et des thèmes essentiels dans une perspective d’avancée politique majeure, ce rassemblement doit être celui de toutes celles et de tous ceux qui veulent pour la Corse un avenir de dignité et responsabilité. Lionel Jospin sera-t-il fidèle à ses propres engagements pris en 1996 concernant la Corse : « … s’inspirer de l’exemple d’autres îles méditerranéennes ou d’outre-mer, pour concevoir un statu original donnant à la collectivité de Corse des pouvoirs autonomes…  » (déclaration au  » Figaro « , mardi 28 mai 1996). Le premier ministre aura-t-il le courage politique dont a fait preuve le Premier ministre britannique Tony Blair en Irlande, en Ecosse et au Pays de Galles ? Samedi 4 septembre, le peuple corse doit se mobiliser pour dire clairement à l’Etat qu’il est grand temps de tourner le dos à la politique des coups tordus et construire la paix en débouchant sur un véritable règlement politique du problème Corse.

Le 04 septembre 99 : Un millier de personne à la Manifestation unitaire nationaliste.

Le 6 septembre 1999 : Le Premier ministre Lionel Jospin est arrivé en Corse pour son premier séjour dans l’île en tant que chef du gouvernement. Devant l’assemblée de Corse, il a réaffirmé que l’arrêt de la violence est un préalable non négociable. Une attitude approuvée par l’ensemble des élus de l’assemblée, à l’exception des nationalistes de Corsica Nazione. Un attentat à l’explosif a visé le tribunal d’instance de Porto-Vecchio.

Le 24 octobre 1999 :  » La question de la clandestinité a pour la première fois été abordée sans tabou  » par les représentants de la quasi-totalité des mouvements nationalistes corses, réunis hier à Migliacciaro, près de Ghisonaccia, a indiqué le porte-parole du comité nationaliste du Fiumorbu, Joseph Colombani. Selon M. Colombani,  » une centaine de personnes représentant treize organisations ont participé hier, durant dix heures, à des débats à huis clos », à l’invitation du comité nationaliste créé en décembre 1998, dans la région du Fiumorbu, pour lancer un processus de réconciliation de la famille nationaliste.  » C’est la première fois depuis que le comité existe qu’il y a des échanges sur la clandestinité. Chacun campe sur ses positions mais il y a des gens qui ont été ravis d’entendre certains propos dans la bouche d’autres « , a-t-il ajouté. La question de la lutte clandestine continue en effet de diviser les nationalistes: certains mouvements, tels le Rinnovu naziunale et l’Union du peuple corse (UPC) font de sa disparition leur cheval de bataille, tandis que la Cuncolta indipendentista ou Corsica viva ne remettent pas en cause la présence de mouvements clandestins armés.  » Cependant, tout le monde a condamné le fait que Lionel Jospin mette un préalable au dialogue et il a été dénoncé la perversité de l’Etat « , a poursuivi M. Colombani. Les participants ont également  » commenté l’apparition de nouveaux mouvements clandestins « , qui avait semblé mettre à mal la démarche unitaire du comité. Lors de sa dernière réunion importante le 27 août à Migliacciaro, le comité du Fiumorbu n’avait condamné que tièdement  » tous les mécanismes ayant dans un passé récent conduit à des affrontements et des drames dont la Corse ne veut plus « , en réponse à l’assassinat d’un garçon boucher de Belgodère revendiqué par le groupe clandestin Armata corsa. Au début de l’été, dans la même localité, les nationalistes s’étaient engagés à  » bannir tout rapport de force violent entre eux « , en signant un pacte de non-agression.

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VIDEO GENERATION FLNC


Archives LLN : Les accords de Migliacciaru par antofpcl

Les photos d’archives des séminaires, réunions et du 3 juillet 1999

 

ACCORDmigliacciaru1

1JosephColombaniCorsicaLiberacorseFDSEA

AFIARA-Aout1999-migliacciaru

ribombu-430 ribombu-437 ribombu-447

1999ribombu-434

AccordMigliacciaru1999 (8) AccordMigliacciaru1999 (1) AccordMigliacciaru1999 (2) AccordMigliacciaru1999 (3) AccordMigliacciaru1999 (4) AccordMigliacciaru1999 (5) AccordMigliacciaru1999 (6) AccordMigliacciaru1999 (7)

« Désormais aucun désaccord entre patriotes corses ne pourra être exploité », assure Jean-Guy Talamoni, porte-parole du mouvement et conseiller territorial. (Ghjurnate di Corti 1999)

« La réconciliation est en marche, c’est une priorité absolue », affirment les membres de Corsica nazione. (Ghjurnate di Corti 1999)

#Corse « La voix des sans État »

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(Unità Naziunale – 3 juillet 2017 – 13h30) Après le journal en ligne lepeuplebreton.bzh voici un article de enbata.info sur les trois députés nationalistes à l’Assemblée Nationale Française :

« Trois députés nationalistes corses à l’Assemblée nationale.

Cela est tout aussi exceptionnel que la vague Macron chamboulant l’édifice institutionnel français. Trois élus sur quatre circonscriptions corses, c’est presque un grand chelem, d’autant que le quatrième candidat abertzale a raté l’accès au second tour pour 13 voix. Il y a là la traduction de la percée à l’élection de l’Assemblée territoriale du 13 décembre 2015 qui, avec 35,34% des voix, avait porté les abertzale unis à sa direction.

Cette percée n’était pas le fruit d’un gain de voix, mais l’addition structurelle des deux familles patriotes corses, les indépendantistes, qui longtemps soutinrent la violence armée du FLNC et des autonomistes dont Edmond Simeoni fut l’historique leader.

Pour preuve, lors des territoriales précédentes de 2010, où les deux familles s’étaient présentées désunies, obtenant au premier tour 25,89% des voix pour Gilles Simeoni et 9,85% des voix pour J-G Talamoni. Leur total à 35,74% fut pourtant stérile bien qu’identique à celui de 2015, où unis en une liste commune, ils décrochèrent la victoire.

Scénario assez semblable aux législatives avec en 2012, mais désunis, 29.477 voix au premier tour alors qu’unis cette fois-ci, avec une légère progression à 33.925 voix, ils accèdent au second tour et gagnent trois sièges sur quatre. Cette maturité politique fut rendue possible par le renoncement aux armes du FLNC, le 24 juin 2014. Depuis lors, scrutins démocratiques après scrutins, s’installe une force centrale et incontournable dans le paysage politique insulaire.

En revanche, l’émergence des trois députés « Pé a Corsica », deux autonomistes et un indépendantiste, dans le paysage politique français, fait tousser le monde médiatique. D’autant que leurs revendications essentielles, portées devant l’électorat de l’île, sont autrement plus rudes que celles d’En marche : co-officialité de la langue corse, création d’un statut de résident et d’un statut fiscal. Ces revendications n’ont rien d’un rêve d’insoumis mais tirent leur force d’une large adoption par l’Assemblée de Corse. De même que la représentativité des trois parlementaires n’est en rien fortuite ou à la marge puisque élus à 60,8%, 63% et 55,2% des suffrages exprimés, c’est-à-dire bien au-delà de l’électorat purement abertzale du premier tour. Représentativité également porteuse d’un retournement culturel de la société corse, puisqu’obtenue par l’élimination des clans traditionnels, Gacobbi, Zuccarelli et de Rocca Serra, qui sclérosèrent des décennies la citoyenneté de leurs mandants.

Si l’élection des trois députés nationalistes corses n’a pas agi aussi fortement que le coup de tonnerre du discours inaugural à l’Assemblée territoriale de son président Jean- Guy Talamoni, entièrement en langue corse, ce pavé politique jeté cependant aujourd’hui dans la mare jacobine, devrait instiller à Paris, dans le débat au parlement, la voix dissidente des peuples sans États. Ce sera le discours en euskara non prononcé par Michel Labeguerie.

Si la loi NOTRe a permis la création de l’agglomération Pays Basque, son volet Corse est d’une autre importance. En décembre prochain, elle met en place une assemblée unique dans l’île par la dissolution des deux départements. Nos amis s’y préparent.

L’exercice du pouvoir territorial depuis 18 mois a conforté leur position dominante comme on vient de le voir lors des législatives de juin. Pour eux, le renforcement de l’exécutif actuel est la clé ouvrant sur une perspective négociée d’un statut d’autonomie interne. »

#Corse L’ARCUSGI en CONCERT – VENNERI U 7 DI LUGLIU IN LUCCIANA

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L’ARCUSGI in CORTI E GHJURNATE INTERNAZIUNALE. Ce groupe phare de la Lutte de Libération Nationale est signataire de la charte Amnistia de l’Associu Sulidarità, pour l’amnistie des prisonniers politiques et des recherchés!

BOTZA-MAULEON-ARCUSGIDate(s)

  • VENNERI 7 DI LUGLIU ~ LUCCIANA 21h30

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L’ARCUSGI plus de 30 ans de lutte politico-culturelle

GhjurnateCorti2011-Alessio (95)« Quatre copains âgés d’une vingtaine d’années, une guitare et quelques écrits griffonnés dont certains dorment depuis pas mal de temps… nous sommes en 1983, dans le sillage du Riacquistu », se remémore Lavighju Franceschi, membre-fondateur du groupe l’Arcusgi. « La passion du chant, l’amour de notre terre et un intérêt général quant à l’ensemble des problèmes que rencontre la Corse, nous amènent tout naturellement à vouloir dénoncer, par la voie de la musique, ce que l’on qualifiait déjà d’aliénation culturelle de la part des pouvoirs publics en place et de leurs valets locaux ».

Pourquoi le choix du nom « Arcusgi » ?

« C’est en 1984, après avoir participé à de nombreuses foires et veillées, à travers l’île, que notre regretté ami Nonce Grisoni –dont on salue la mémoire– nous baptise l’Arcusgi, faisant référence aux petites arquebuses du XVIIème siècle utilisées par l’armée de Pasquale Paoli, père de la jeune nation Corse indépendante ».

Une vocation « politico-culturelle »

« Le fait de se qualifier de groupe politico-culturel est à la fois un choix et une démarche qui s’est imposée naturellement car, pour les membres de l’Arcusgi, il a toujours été clair que l’on ne puisse dissocier le domaine de la culture à celui de la politique, sans pour autant appartenir à un quelconque parti politique.

Parler de l’avenir d’un pays, de son histoire qui est bafouée, de sa langue qui est reniée, de ses valeurs et de ses coutumes ancestrales, c’est forcement parler de culture et de politique. Ainsi pourrait-on dire que, sans en avoir réellement conscience, les chanteurs « politico-culturels » sont très nombreux en Corse… ».

GhjurnateCorti2011-Alessio (40)

Depuis ses débuts, l’Arcusgi entretient des liens très étroits avec le monde associatif et caritatif insulaire. « Parce que nous sommes parties prenantes de toute action qui pourrait permettre demain d’atténuer la misère, la souffrance, l’exil et l’ensemble des maux qui gangrènent la société contemporaine », confie Lavighju Franceschi, membre-fondateur de l’Arcusgi.

« Il est important, à notre niveau, de soutenir ce type d’initiatives, à l’instar de la Ligue contre le cancer, du Téléthon, de Corse Aide ou encore de l’association A Vita qui vient en aide, notamment, aux enfants malades ».

Sans oublier de souligner l’investissement du groupe auprès du Comité Anti-Répression (C.A.R.) et en faveur des prisonniers : « Outre le fait qu’il s’agisse de détenus politiques, cela correspond à une action humanitaire, puisque nombreux sont incarcérés dans des conditions particulièrement précaires, voire indignes. Ainsi aidons-nous par notre modeste présence, à l’occasion de diverses soirées culturelles, leurs familles financièrement, car l’éloignement d’un père, d’une mère ou d’un fils a un coût… ».

Viaghji in Euskadi

BasqueEuskalHerrirra«Le Pays Basque et l’Arcusgi c’est une longue histoire d’amitié, on pourrait presque même parler d’amour, et cela remonte à plusieurs années… Nous y allons une ou deux fois par an, nous avons tissé des liens extraordinaires avec de nombreuses personnes. À chaque voyage, nous revenons toujours plus riches, riches d’une autre culture, d’un autre savoir vivre, d’un accueil chaleureux et fraternel, de mille souvenirs qui nous font dire : Anaiak gara, simu fratelli !».

Regard « politico-culturel » sur la Corse

En ce qui concerne la situation actuelle de la Corse, Louis Franceschi estime que « malgré de légères avancées, au niveau linguistique et artistique, le chemin de la reconquête culturelle est encore long… Et d’un point de vue politique, seulement une réelle prise de conscience patriotique pourrait, à notre sens, sortir la Corse du marasme dans lequel elle s’enlise».

L’Arcusgi évolue mais reste fidèle à sa démarche originelle

« Notre démarche est identique à celle que l’on avait à la création du groupe, mais elle a mûri au fil des années, elle s’est bonifiée avec le temps, et nos discours sur la résistance sont davantage réfléchis. Par ailleurs, les réactions du public qui nous suit en concert, nous laisse penser qu’il faut garder notre identité et notre indépendance culturelle ».

1984-2014 – 30 anni di lotta

Arcusgi

LIEN VIDEO

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#Corse @DianaDiLAlba in giru – Le 21 juillet 2017 à LUCCIANA

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Diana di l’Alba… la « Porte » de l’Aube qui ouvre et referme les confins de la nuit, L’Étoile du matin qui guide les pas du berger de l’éternel, Venus qui ensorcelle le poète… Ils sont signataires de la charte Amnistia de l’Associu Sulidarità, pour l’amnistie des prisonniers politiques et des recherchés!

Date(s) 2017

AssociuNataleSulidaritaAjaccio

Autour de ce nom et de cette symbolique, naissait un groupe en 1978 avec un premier album l’année suivante. En février 93, Diana di l’Alba reprend son bâton de pèlerin. Aux côtés d’Antonu Marielli, se réunissent Ghjiseppu Ersa, Ghjuvan Lìviu Casalta, Stèfanu Perfetti et Ceccè Brunini. En 1996 sort l’album « Pueta ». Viennent ensuite Vitu Fuligni et Ericcu Biagetti qui participent à l’album « Sumenti d’Acqua » en 1998. Diana di l’Alba apporte sa contribution à la lutte contre les incendies en offrant deux chansons inédites au projet « Machja deve campà » en 1999. Investi dans la musique et la danse traditionnelles, le groupe enregistre en 2001 le disque « Punt’è Taccu ».

Avec « Donna Dea » en 2004, Diana di l’Alba compose un bouquet de chansons en hommage à la Femme. L’équipe s’agrandit avec Jeff Giuliani, Dàvide Crucciani, Federiccu Bagnaninchi et Cristòfanu Manzoni. Le disque « Da musicà la vita » (2008) est le fruit d’un travail partagé entre musiciens et chanteurs passionnés. En souvenir d’Alesiu Casalta, Diana di l’Alba enregistre deux chants en 2010. Tous les bénéfices de la vente sont reversés à l’association « Un toit pour mes parents » qui héberge à Marseille les parents d’enfants hospitalisés. Dans le même temps, Lurenzu Filippi et Petru Gensollen renforcent le chœur des voix basses. Diana di l’Alba a parcouru la Corse entière, du nord au sud. Mais également la France, le Pays Basque, la Bretagne, l’Italie, la Sardaigne, l’Irlande, le Maroc, la Grèce, la Suisse…

Le groupe a participé à de nombreux festivals (« Le Printemps de Bourges », « Les Tombées de la Nuit » à Rennes, « Festival de Bouche à Oreille » à Parthenay, « Festival des Hautes Terres » à Saint Flour, « Festival de Musique Sacrée » à Saint Girons, « Festivoce » à Pigna, « Les Rencontres Musicales Méditerranéennes », « Les Musicales » et « Terra è Natura » à Bastia, « Féile and Phobail » à Belfast…). Pour fêter ses 20 ans en 2013, Diana di l’Alba a préparé  un nouvel opus intitulé « Indiature ».

Diana di l’Alba a participé a de nombreux concerts de soutien aux prisonniers politiques (voir photos)

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Sur internet :  

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#Corse Participez à la campagne de soutien à Marina Bernardo, prisonnière politique Catalane

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(8 juin 2017 – Unità Naziunale) Marina Bernado est une prisonnière politique catalane membre du collectif des prisonnierEs politiques basques.

Comme sa compatriote Lola Lopez, elle purge sa peine loin de son pays au centre de détention pour femmes de Rennes en Bretagne, en raison de son engagement au sein d’ETA.

Dans les Pays Catalans c’est le collectif RESCAT lié à la Gauche Indépendantiste Catalane qui mène les campagnes de solidarité avec ces deux camarades.

Dernièrement, RESCAT a appelé à soutenir financièrement Marina en collectant 2000 euro pour des soins dentaires et buccodentaires non pris en charge par la sécurité sociale.

Au Pays Basque comme dans les Pays Catalans, des bons de soutien de 10, 20, 50 euro sont à mis à disposition de ceux et celles qui veulent soutenir Marina.

En tant que Gauche Indépendantiste Bretonne nous invitons les internationalistes, ceux et celles qui ont connus la répression française en raison de leur engagement pour la Bretagne, les féministes, les animateurs et animatrices des mouvements de protestations sociales à se joindre à nous en faisant un don (même minime) sur notre compte Paypal pour participer à la campagne pour Marina. Nous ferons parvenir cette somme à RESCAT par la suite.

Cliquez sur les montants pour être dirigés vers le compte Paypal :

10 € | 20 € | 50 € | Montant libre

Lire la suite sur BRETAGNE-INFO.ORG

#corse – Yvan Colonna – Chronique d’une vengeance d’Etat – 3 juillet 2003/2017

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(Unità Naziunale) 3 juillet 2003, 18 heures. Des policiers du Raid surveillent une bergerie de la commune d’Olmeto, en Corse-du-Sud. Rien à signaler pendant la nuit.

À l’heure du déjeuner, le lendemain, un homme aux cheveux longs, pas rasé, de corpulence moyenne, sort et s’enfonce dans le maquis.

Les policiers perdent sa trace, jusqu’à son retour, vers 19 heures. L’homme est interpellé : il s’agit d’Yvan Colonna (<– lien du dossier ici).

Quatre ans de recherche auront été nécessaires pour mettre la main sur le berger de Cargèse.

Lorsque son nom commence à circuler dans l’affaire Érignac, Yvan Colonna décide de se faire discret. Et disparaît dans la nuit du 22 au 23 mai 1999. Il affirmera pendant son interrogatoire être parti à la recherche de brebis égarées. Un certain nombre de personnes vont alors lui venir en aide…

Un comité de soutien à Yvan COLONNA ?

La démarche paraît au premier abord incongrue, voire choquante. Cet homme a en effet été présenté de façon péremptoire et pendant des années, comme l’assassin du Préfet ERIGNAC, abattu à AJACCIO le 6 février 1998. Les déclarations publiques de culpabilité dont il a fait l’objet, avant même tout procès, ont largement enraciné dans l’opinion publique la conviction de sa culpabilité, pour un crime parmi les plus graves. Et l’affirmation constante par COLONNA de son innocence n’a certes pas reçu l’écho sans précédent donné pendant des années à la thèse de sa culpabilité, alors même que celle-ci apparaissait dès le premier jour, eu égard à d’autres éléments du dossier ceux-là passés totalement sous silence, comme fortement douteuse.

Yvan-Colonna-Comitedesoutien Yvan COLONNA n’a donc à l’évidence jamais bénéficié, ni devant ses juges, ni dans l’opinion, du statut qui aurait du être, en vertu de la loi, le sien : celui d’un présumé innocent, dans l’attente d’une décision prise au terme d’une procédure équitable, par des juges appréciant sereinement, en toute indépendance, les éléments à charge et à décharge. Tout au contraire, il s’est vu dès le premier jour assigner le statut de coupable nécessaire, en dehors de tout procès, et alors même qu’il s’est toujours affirmé innocent. Décrété publiquement coupable, avant même d’être jugé : C’est une première atteinte à un principe fondamental, celui de la présomption d’innocence. Mais il y a eu pire encore que la violation formelle d’une règle essentielle de la procédure pénale.

Découvrez le site du collectif de soutien à Yvan Colonna

#corse – la cavale d’Yvan Colonna se termine le 3 juillet 2003

 

#corse « Le soutien à Yvan Colonna, directement sur internet »

 

 

 

#Corse A Mossa Paisana « mise en place de mesures d’urgence en ce qui concerne l’abreuvement des animaux »

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Communiqué A Mossa Paisana, suite à l’action de jeudi dernier :

Le Président informe ses adhérents et l’ensemble des exploitants agricoles qu’une réunion a eu lieu ce matin 10h comme convenu avec l’ODARC , Via Campagnola et A Mossa Paisana sur la problématique de l’eau, pour la mise en place de mesures d’urgence en ce qui concerne l’abreuvement des animaux.

Il a été acté que le Président de l’ODARC (François Sargentini) rencontre dès demain le Président de l’Exécutif, Gilles Simeoni, afin d’obtenir le droit aux exploitants d’aller puiser de l’eau aux différents points, (bornes incendie, bassins etc) bien entendu de manière contrôlée.

En ce qui concerne les mesures de financement de différents matériels de stockage et de transport d’eau, on s’orienterait vers un dispositif « de minimis » pour financer lesdits matériels.

Pour ceux qui n’ont plus la possibilité d’activer les « de minimis » nous sommes toujours en discussion afin de trouver un modus operandi le plus avantageux pour les agriculteurs.

Nous reviendrons vers vous très rapidement.

A MOSSA PAISANA
3 juillet 2017

#Corse A Mossa Paisana « L’eau douce est la grande richesse de la Corse, il est temps d’apprendre à la gérer »

#Corse @Petru_Poggioli « Semu tutti Autonomisti corsi … oghje »

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Semu tutti Autonomisti corsi… di sicura avali tutt’u mondu hà capitu chi ci vole à parlà di e spicificità corsi o di a spicificità corsa… Ié mà u prublema hè ciò che stu termine significhegja è u sò cuntinutu hè di sicuru sfarente da quiddu vistu dà i Naziunalisti..

A Diritta parla di Reghjunalismu é cerca à sbarazzassi di i « cunvinziunali » mà basta à veda ciò che u reghjunalismu di diritta hà fattu st’ultimi anni è e pusizione diffese annant’à a lingua, u statutu di residente, u populu é l’amnistia pà capì che u solu scopu di sti « novi » ghjenti (invicchjati quantuncqua) hè di piglia a piazza di certi eletti di diritta (più anziani) é basta.

A Manca hè più che indebulita, ch’edda fussi clanista, clientelista o radicale (« Rivuluzionaroia » !!) francesa. Certi anziani clanisti o clientelisti cercani à rilanciassi, spiegendu che oramai ci vole l’Autunumia pà a Corsica, mà micca « un’Autunumia di rifiutu », innò « un’Autunumia inclusiva » pà bè mustra l’attacchamentu à a Republica francesa !!… Eddi dinnò si scurdani di tutt’e pusizione passate contra tutta spezia d’Autunumia ancu simplice Autunumia di gestione dipoi anni é anni..

Di sicura poc’a pocu videndu che l’Autunumismu é u Naziunalismu corsu sò l’alternativa in Corsica, cercani à avviccinassi di a rivindicazione é prestu sarani podassi ancu Naziunalisti tantu a Diritta che a Manca.. Hè a logica di l’evoluzione in Corsica, sopratuttu quandu i partiti francesi ancu in Pariggi sò a l’addisperru. 

Mà u populu un’hà a mimoria corta è sà ciò chi s’hè passatu dipoi anni e anni in Corsica… è l’hà bè fatta capì à st’elezione leghjslativi, mandendu tre naziunalisti in Pariggi..

NUTIZIE NUSTRALE
PETRU POGGIOLI
3 juillet 2017

#Corse – EH Bai tire la sonnette d’alarme et nous interpellons le gouvernement Français, RDV le 9/12/17

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La question de la résolution du conflit a fait l’objet de déclarations de la part de tous les candidats à la dernière élection législative. Tout le monde s’est réjoui du désarmement de l’ETA, qui s’est concrétisé à l’occasion de la journée du 8 avril dernier à Bayonne. Nous de même.

Mais, nous tenons à rappeler avec force ce que nous disions dès lors : le désarmement n’est qu’une étape dans la résolution des conséquences du conflit.

Or, depuis le 8 avril, en France des militants basques continuent à être condamnés à de lourdes peines

– 28 avril : procès de Oier Ibarguren et Montxo Varea, condamnés à 6 et 7 ans de prison

– juin : Josu Urrutikoetxea a été condamné par défaut à huit ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris , pour son rôle en tant que responsable de l’appareil politique entre 2011 et 2013. Soit une condamnation de 8 ans de prison pour avoir tenté de mener, à Oslo, des négociations avec l’Etat espagnol, après qu’ETA ait annoncé la fin définitive de la lutte armée. C’est un très mauvais signal de la part de l’Etat français, d’un côté il n’a pas entravé la mise en place d’un désarment ordonné, sécurisé et vérifié, et d’un autre il condamne lourdement un responsable de l’ETA en charge du processus de paix. Inacceptable.

Nous tenons également à dénoncer la pression policière à l’encontre d’Agnès Cerlo, compagne de Josu Urrutikoetxea, qui a découvert sous son véhicule un système de géo localisation le 6 avril 2017. Elle a déposé plainte le 18 avril 2017 au tribunal de Bayonne.

– cette semaine (vendredi 30 juin) sera jugé Egoitz Urrutikoetxea, membre du DB d’EHBai, à qui nous adressons toute notre solidarité.

Les procès de ce type, et les condamnations lourdes qui vont avec, n’ont pas lieu d’être dans le nouveau contexte. Elles devraient être dénoncés avec force par tous les responsables politiques et acteurs soucieux de la résolution du conflit basque.

Mise en parallèle avec le contexte sécuritaire en France

– Installation de l’état d’urgence (instauré suite aux attentats de nov. 2015) en un état permanent. Des mesures attentatoires aux libertés individuelles et collectives, et un contrôle social exorbitant sur les citoyen-e-s, manifestant-e-s et militant-e-s. deviendront la norme. L’arsenal d’un état policier est déployé.

– Conséquences sur les militants basques . Rappel : dénonciation du fichier FIJAIT

Nous dénonçons l’inscription de ces mesures d’exception dans la loi pour 2 raisons :

– dérive liberticide. La solution du « tout sécuritaire » a démontré sous inefficacité et les restrictions des libertés qu’elle engendre ne peuvent être tolérées. Cette surenchère en la matière doit cesser !

– Tout comme le FIJAIT, ces mesures principalement mis en place pour les cas de terroristes islamistes, s’applique également aux prisonniers politiques basques ainsi qu’aux anciens prisonniers. Une stigmatisation inacceptable de ces personnes, avec en plus des difficultés inhérentes pour mener une vie normale, alors même que le Pays Basque tente d’avancer dans un processus de construction d’une paix durable.

EH Bai souhaite donc tirer la sonnette d’alarme, et interpeller le gouvernement français, et localement les députés du Pays Basque, fraîchement élus, Mme Lasserre-David, MM Bru et Lassalle. Deux d’entre eux, appartiennent à la majorité présidentielle. Que pensent-ils de cette banalisation de l’état d’urgence ?

Quelle attitude et quelles meures comptent-ils prendre sur la question de la résolution des conséquences du conflit et, notamment celle des prisonniers politiques basques ? sur la question de la justice transitionnelle ?

De notre côté, nous tirons les conclusions qui s’imposent : le conflit perdure , les conséquences de celui-ci demeurent non résolues, les militants d’une organisation désormais inactive et désarmée continuent à subir des lourdes peines et des mesures d’exception.

Nous restons donc mobilisés et appelons la société basque à se mobiliser pour le résolution intégrale du conflit.

Rendez-vous à l’appel des Artisans de la paix , le 9 décembre à Paris.

#Corse – Le Collectif des Prisonniers Politiques Basques (EPPK) écrit une nouvelle étape

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Le débat interne initié par le Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) a donné lieu à un résultat net et clair : la participation a été de 87,2% et les votes en faveur du document de base qui dresse une feuille de route pour parvenir à des rapprochements et des libérations de détenus ont atteint 73,4%.

A la veille de compléter ce texte et élire une nouvelle direction, une nouvelle étape s’ouvre.

Le Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) a approuvé à une grande majorité le document de base de son débat interne, avec 221 voix pour et 42 contre. Un débat qui ouvre le champ à des options inédites jusqu’à présent avec pour objectif de résoudre point par point la question carcérale avec le retour des détenus chez eux. Conséquence : la « phase de résistance » est désormais dépassée, selon le document lui-même.

Dans un communiqué remis à Gara, EPPK détaille ainsi tous les résultats de ce débat dans un exercice de transparence aussi nouveau. Il rappelle que la dispersion des détenus rend impossible le succès d’un consensus total entre eux. Il souligne tant le très fort taux de participation (87,2%) que le soutien à la proposition formulée par la direction (73,4% de oui, 14% de non, près de 6% de votes blancs et 6,6% restants qui ont préféré ne pas se prononcer).

La suite à lire sur le site MEDIABASK (<– lien ici)


#Corse Séance du Conseil permanent corso-sarde ce 4 juillet 2017

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Ce 4 juillet 2017 à partir de 10h30 à Santa Teresa di Gallura (Sardaigne) se tiendra la séance du Conseil Permanent Corso_Sarde (Dossier ici <– lien ici).

Crée par les délibérations du Consiglio Regionale di Sardegna (28/04/2016) et de l’Assemblée de Corse (26/05/2016) (photos ci-dessous), le Conseil permanent corso-sarde poursuit ses travaux. 

A l’issue de la séance (à 13 heures environ), les présidents Gianfranco Ganau et Jean-Guy Talamoni tiendront une conférence de presse de présentation des travaux.

Ordre du jour :

1/ Demande du Conseil corso-sarde aux états italien et français de mutualisation des moyens aériens de lutte contre les incendies.

2/ Approbation du règlement du « Grand prix littéraire méditerranéen ANTIGONE ». Les deux îles, via le Conseil Permanent corso-sarde, ont souhaité mener des actions communes pour la protection et la valorisation du patrimoine culturel et linguistique. Le Conseil a voté le 8 juillet 2016, lors de sa séance à Ajaccio, la création d’un prix littéraire méditerranéen.

3/ Approbation de l’accord cadre en matière de coopération entre les universités de Corse et de Sardaigne. Celui-ci prévoit la création d’une structure d’études corso-sarde qui permettrait de mettre en oeuvre des mesures d’échange de professeurs, d’étudiants et de projets pédagogiques communs.

4/ Rédaction d’un document commun sur le statut d’insularité conformément à l’article 174 du Traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE)

5/ Lecture d’un rapport par le Président Gianfranco Ganau relatif aux relations, en Sardaigne, entre le Consiglio Regionale di Sardegna et les autres entités territoriales sardes. Dans le cadre de la mise en place de la future Chambre des territoires en Corse, la présentation du mode de fonctionnement des institutions sardes enrichira la réflexion des institutions de la Corse.

6/ Lecture d’un rapport par le Président Jean-Guy Talamoni relatif au système de continuité territoriale aérienne et maritime en Corse, modèle dont les institutions sardes pourraient s’inspirer.

A l’issue de la séance, les présidents Ganau et Talamoni tiendront une conférence de presse de présentation des travaux.

L’objet du Conseil permanent corso-sarde :

Cette institution politique, composée à parité d’élus des deux îles, vise à créer une macro-région méditerranéenne reconnue par l’Union Européenne et représentée à Bruxelles.
Ce Conseil entend défendre un statut des îles de la Méditerranée. Ses travaux consistent à identifier les sujets sur lesquels les intérêts des deux îles convergent afin de s’adresser ensemble aux autorités communautaires.

Conformément aux délibérations des deux assemblées, les travaux du Conseil portent sur les thématiques suivantes :

– Valorisation de la langue, de la culture et du patrimoine
– Gestion de la biodiversité et développement durable
– Education, jeunesse, sport, recherche, innovation
– Développement économique transfrontalier
– Transports
– Défense des intérêts communs aux deux îles vis-à-vis de l’Union Européenne

La composition du Conseil permanent corso-sarde :

Outre les présidents des deux assemblées, Gianfranco Ganau et Jean-Guy Talamoni, qui assurent une présidence conjointe, le Conseil permanent Corso-Sarde est composé des présidents de groupes du Consiglio Regionale di Sardegna (11 personnes) et des présidents de groupes de l’Assemblée de Corse (6 personnes).

Renseignements pratiques :

– La séance se tiendra à l’antenne du parlement sarde à Santa Teresa di Gallura (piazza villamarina n°1)

– La délégation corse effectuera le déplacement en bateau au départ de Bunifaziu le 3 juillet à 20 heures – retour le 4 juillet à 18h30


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Sujet de 2006 à l’assemblée de Corse

 

#Corse « C’est Beau une ville la nuit, voire même de jour » Photos prises en 2017

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Voici un échantillon de photos prises en Corse de nuit comme de jour dans l’année 2017 (2016)

Faire défiler l’article jusqu’en bas de la page pour afficher toutes les photos (temps de téléchargement en fonction de la vitesse de votre internet mobile ou maison)

Weekend du 2 juillet – Vestige de bombage fin 1999 – début 2000 – Mouvement des citoyens (MDC) rebaptisé en Corse, Mes Deux Couilles. (route ancien Conforama – Peri)

Weekend du 2 juillet – Vestige de bombage fin 1999 – début 2000 – Mouvement des citoyens (MDC) rebaptisé en Corse, Mes Deux Couilles. (route ancien Conforama – Peri)

Weekend du 2 juillet – Vestige de bombage fin 1999 – début 2000 – Mouvement des citoyens (MDC) rebaptisé en Corse, Mes Deux Couilles. (route ancien Conforama – Peri)

Weekend du 2 juillet – Vestige de bombage fin 1999 – début 2000 – Mouvement des citoyens (MDC) rebaptisé en Corse, Mes Deux Couilles. (route ancien Conforama – Peri)

Weekend du 18 juin – Bombage Tunnel entre Aleria et Corti

Weekend du 18 juin – Bombage Tunnel entre Aleria et Corti

Weekend du 18 juin – Bombage Tunnel entre Aleria et Corti

Weekend du 18 juin – Bombage Tunnel entre Aleria et Corti

Weekend du 18 juin – Bombage PER A CORSICA route E CASELLE (historiquement ce mur était rempli de bombages UPC)

Weekend du 18 juin – Duel législatif à Sari Sulinzara

Weekend du 18 juin – Bombage législatif Route E Caselle

Weekend du 18 juin – Après avoir voté contre le Renard Argenté, je l’ai croisé à Vizzavona dans la nuit…

 

Weekend du 11 juin – Affichage route E Caselle (sur la porte taguée UPC)

Weekend du 11 juin – 300 km aller/retour, 5h de route pour 4mn de vote. 

Weekend du 11 juin – Bombage à Tattò – Il manque un ‘C’

Weekend du 11 juin – Bombage entre Aleria et Corti

Weekend du 11 juin – Drap revendicatif sur Aleria

Weekend du 4 juin : Nouveaux Bombages vers le rond point U Palatinu

Weekend du 4 juin : Nouveaux Bombages au Lycée Fesch (ils remplacent les précédents)

Fin mai / début juin : Nouveaux Bombages rond point U Palatinu  » A FRANCIA FORA – SI GHJOVANU ?? SI CORSU ?? ATTENTI CH’ANU DÀ SBARCÀ À 6ò »

weekend du 27 mai 2017 : Nouveaux Bombages vers le Parc d’Activité de Mezzavia (Confina)

weekend du 27 mai 2017 : Nouveaux Bombages vers le Parc d’Activité de Mezzavia (Confina)

weekend du 27 mai 2017 : Nouveaux Bombages Lycée Fesch (avec un AFF pas très loin)

weekend du 27 mai 2017 : Nouveaux Bombages TAHITI sortie Aiacciu Aéroport (A FRANCIA FORA date de quelques semaines)

weekend du 20 mai 2017 : La nature – Sulinzara – Gecko

weekend du 20 mai 2017 : Pour ceux qui l’auraient pas compris

Weekend du 20 mai 2017 : Affiche murale (suite de Batman/Spiderman) Parking Aiacciu

Weekend du 20 mai 2017 : Réalisation par F.Martinez PASQUALE PAOLI – SCOLA BISLINGUA – Les Cannes – Aiacciu

12 mai 2017 : Vieux bombage route d’Alata – Aiacciu (avec modification)

9 mai 2017 : Affichage de Sulidarità au second tour de la Présidentielle

2 mai 2017 : Affichage du Rinnovu Naziunali pour l’abstention au second tour de la Présidentielle, aussitôt collée aussitôt recouverte

2 mai 2017 : Affiche collée à l’Amirauté #Aiacciu

2 mai 2017 : Bouteille de gaz abandonnée devant un commerce proche préfecture

24 avril 2017 : Une voiture épave dans Ajaccio ?

Weekend du 23 avril 2017 : Sulidarità emplâtre les panneaux officiels

20 avril 2017 : Conférence de presse « A DROGA NÒ » Rectorat Aiacciu (Photos sur ce lien <– lien ici)

Weekend du 16 avril 2017 : Bombage Rinnovu Tunnel (Corti->Aleria) non daté

Weekend du 16 avril 2017 : Bombage UPC route E Caselle (non daté) – Découverte de vestige exceptionnel comme ceux de Mithraillage, un temps que les moins de 20 ans…

Weekend du 16 avril 2017 : Véhicule carbonisé proche vivario (non daté)

Weekend du 16 avril 2017 : Bombages conjoncturels contre le Front National – Venaco.

Weekend du 8 avril 2017 : Les affiches de Marine à peine posées, taguées.

Weekend du 2 avril 2017 : Bombage A Francia Fora (proche Préfecture Aiacciu – mars 2017)

Weekend du 2 avril 2017 : Travaux, Travaux, Travaux

Weekend du 26 mars 2017 : Radar des sanguinaires

Weekend du 26 mars 2017 : Mur du lycée Fesch, soutien à PJG.

18 mars 2017 : Passer des bombages historiques à ceux de la francisata #TamantaStrada

18 mars 2017 : Tradition, culture, religion – Respect des croyances – A Madonuccia – Aiacciu

15 mars 2017 : Une réunion de militants de terrain Corsica Libera Aiacciu

14 mars 2017 : Ce qu’il ne faut pas lire comme slogan en période électorale…

11 mars 2017 : Occupation du Syvadec par le collectif Pà un Pumonte Pulitu

10 mars 2017 : Dispositif répressif après le tir de « cocktail molotov » dans la rue du commissariat d’Aiacciu

5 mars 2017 : Après les vestiges de « Mithraillage » plus bas, les bombages francisés… TamantaStrada

Mars 2017 : Croiser un lapin en plein centre d’Aiacciu, après les sangliers, quoi de plus normal

28 février 2017 : Découverte de vestiges exceptionnels dans la région d’Aiacciu
Les Corses ont autrefois sacrifié au dieu Mithraillage (FLNC)

28 février 2017 : Découverte de vestiges exceptionnels dans la région d’Aiacciu
« Les Corses ont autrefois sacrifié au dieu Mithraillage (FLNC) »

(22 février 2017) Intervention des Pompiers d’Ajaccio sur un feu de véhicule dans la périphérie d’Aiacciu. (<– Lien ici)

(22 février 2017) Intervention des Pompiers d’Ajaccio sur un feu de véhicule dans la périphérie d’Aiacciu. (<– Lien ici)

… Un échantillon d’affiches collées sauvagement dans les années 2000 (un hommage aux colleurs aujourd’hui remplacés par internet)

… Tenir ses promesses en politique

… ça change des épaves clouées dans les quartiers depuis des mois…

… Une des nombreuses épaves de voiture abandonnées – 19 Février 2017

Une des nombreuses épaves de voiture abandonnées – 17 Février 2017

Campagne de soutien à Félix Benedetti – nuit du 16 au 17 février 2017 – Aiacciu

Campagne de soutien à Félix Benedetti – nuit du 16 au 17 février 2017 – Aiacciu

 

Lecture de février 2017- Eric dupond-Moretti dédie son ouvrage à sa femme et à son ami Vincent Stagnara

Charles D’ornano, un air de faux semblant avec un turchinu – Janvier 2017

Bien commencer l’année avec la couverture fictive d’un candidat fictif – Janvier 2017

Le Premier Ministre, @EPhilippePM, cite la #Corse dans son discours de politique générale #réactions #RevuedePresse

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Selon Alta Frequenza sur son site, Le Premier Ministre Edouard Philippe, du gouvernement Macron, a évoqué le « vote identitaire » lors de son discours de politique générale. 

« Il y a aussi un vote identitaire qui s’est notamment exprimé en Corse. On peut être, comme je le suis,  intransigeant sur les principes républicain sans être pour autant ignorant des diversités et des aspirations à la reconnaissance » Edouard Philippe, Premier Ministre.

Au lendemain du discours solennel d’Emmanuel Macron à Versailles, le Premier ministre prononce devant l’Assemblée nationale sa déclaration de politique générale, censée détailler la méthode du gouvernement pour remplir ses objectifs. Une large place sera notamment consacrée au volet économique et social. À l’issue de ce discours, Edouard Philippe obtiendra, sauf surprise, le vote de confiance des députés.

Aucun des quatre députés insulaires ne comptait voter aujourd’hui la confiance au gouvernement. Tous ont choisi l’abstention.

Ni Jean-Jacques Ferrara, le député Les Républicains d’Ajaccio, ni les trois autres députés nationalistes, Michè Castellani, Paul-André Colombani, Jean-Félix Acquaviva, n’ont été convaincus par le discours du président de la République devant la représentation nationale. Après les paroles, ils attendent les actes… selon RCFM


Revue de presse

(Alta Frequenza) (France 3 Corse)

« Alors que le Président de la République Emmanuel Macron, n’avait pas, dans son discours devant le Congrès ce lundi cité la Corse, le Premier ministre Edouard Philippe a quant à lui évoqué ce mardi le « vote identitaire » qui s’est exprimé en Corse dans sa déclaration de politique générale. » Alta Frequenza


 

Les Réactions

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#Corse – Paradoxe « démocratique » en République française – par @Petru_Poggioli

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Durant des années, les nationalistes, minoritaires, étaient vilipendés alors que la Corse occupait la scène médiatique et tous les gouvernants parlaient du « Problème corse »…

Aujourd’hui, nous sommes partout et majoritaires, institutions, mairies, université, syndicats associations….

Et nous avons même trois députés sur quatre à l’Assemblée nationale ! Ne manquent plus que les deux postes de Sénateurs.

Pourtant la Corse ne fait plus la une des médias au plan politique tandis que depuis François Hollande, le problème corse a disparu des radars du gouvernement, comme l’a si bien démontré la grand-messe macroniste à Versailles : ce lieu où régnait le roi qui envoya ses hordes militaires en Corse pour mettre fin à l’expérience Paoliste, « démocratique » et unique à l’époque en Europe, cette Europe qui alors ployait sous les dictatures des grandes dynasties royales absolutistes..

Oui, le chemin sera encore long pour la Corse et son peuple sur le chemin de l’émancipation et de la reconnaissance de ses droits collectifs sur sa terre… et cela implique mobilisation et conviction plus que jamais, face au nivellement et à l’uniformisation, voire au formatage, qu’on veut nous imposer y compris chez nous.

Pierre Poggioli

« Une mandature positive pour la #Corse » par @F_Alfonsi

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La session de juin de l’Assemblée de Corse a débattu de deux dossiers emblématiques de la courte mandature entamée en janvier 2016 par l’Exécutif de Gilles Simeoni, à savoir le dossier transports maritimes et celui du redressement de la situation financière de la Collectivité Territoriale de Corse.

Tenu juste après les élections législatives, l’examen de ces deux dossiers est venu à la fois conforter, et éclairer, l’excellent résultat obtenu par les candidats de la majorité territoriale à l’élection législative.

Le dossier du redressement des finances de la CTC a été abordé à travers le vote du Compte Administratif 2016, c’est à dire la réalité constatée de la conduite des finances de la CTC durant l’année écoulée.

Pour l’année 2015, le même document financier hérité de l’ère Giacobbi avait été l’occasion de démontrer la dissimilation jusque là opérée des déficits colossaux de la Collectivité Corse. Au printemps, l’audit diligenté par la CTC mettait en évidence 100 M€ de dépenses dissimulées comme on met la poussière sous le tapis. Car les grandes manipulations financières sont le plus souvent des opérations très triviales. Par exemple, ne pas payer les factures dues et les renvoyer à l’exercice budgétaire suivant. La première année, cela porte sur 20 M€, auxquels on ajoute 20 M€ l’année suivante et ainsi de suite jusqu’à arriver à 100 M€ au bout de cinq années de mandature !

A ce niveau de dissimulation le système explose : fournisseurs impayés qui saisissent la presse, ou les tribunaux, et Cour des Comptes qui mène –enfin !- des investigations plus sérieuses.

Pour l’ère Giacobbi c’est l’arrivée des nationalistes au pouvoir qui a fait exploser le scandale d’une gestion clientéliste qui, dossier après dossier, finit même par arriver désormais devant les tribunaux.

Lors du vote du budget en mars 2016, l’opposition avait ergoté, mettant en doute la bonne foi des chiffres avancés, et obtenant de « geler » une partie de l’emprunt demandé pour apurer le passif accumulé. Puis la Cour des Comptes a produit en juin 2016 son rapport qui est venu confirmer le diagnostic de l’Exécutif.

Entre-temps, le compte administratif portant sur l’année 2015 a dû prendre acte d’un « premier paquet » du passif accumulé en affichant un déficit d’environ 21 M€.

Un an plus tard, le Compte Administratif présenté par Gilles Simeoni a fait état d’un excédent de 8 M€. Soit une amélioration de 29 M€ sur un an. Toutes les économies avancées sont au rendez-vous, y compris bien sûr celles portant sur le train de vie de l’institution. Progression de la masse salariale limitée au strict minimum (moins que l’inflation), réduction drastique des lignes budgétaires les plus symboliques : – 100.000 € sur les voyages, -800.000 € sur la communication, etc… « Nous ne sommes pas dans l’affichage, mais dans une volonté politique de réaliser des économies drastiques, non pas sur le périmètre du service public, mais sur le train de vie de la CTC et des élus » a ainsi exposé Gilles Simeoni lors de la présentation de son rapport.

Il insiste : « baisse des dépenses de fonctionnement, augmentation des recettes, mobilisation de l’emprunt au niveau strictement nécessaire, paiement intégral des arriérés et renforcement des investissements, ces cinq engagements ont été strictement respectés, aussi bien sur la méthode que sur la forme ».

A côté de ce renflouement financier de l’Assemblée, le dossier transports est là pour montrer la capacité à déminer un dossier sensible qui empoisonne le climat social de la Corse depuis des décennies, et à proposer des solutions innovantes et mobilisatrices à la fois pour les salariés, pour les acteurs économiques de la Corse et donnant à la CTC un rôle moteur en créant, conformément aux engagements pris, la compagnie régionale maritime promise par le mouvement nationaliste.

Ces deux dossiers résument le bon bilan de l’Exécutif, et ils expliquent aussi la confiance que les Corses ont exprimé par leurs votes en faveur des candidats nationalistes il y a un mois. L’élection de décembre prochain s’annonce sous les meilleurs augures.


François ALFONSI

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