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#Corse Publiez votre actualité gratuitement auprès de nos 70 000 abonnés

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Nous avons atteint 59 500 abonnés sur notre page de communication Facebook, et plus de 10 500 sur notre compte twitter. De quoi partagez vos informations au plus grand nombre. (la page facebook, selon l’actu peut toucher jusqu’à 160 000 personnes, et le site peut dépasser les 12 000 visiteurs en une seule journée, avec une incidence sur tous les articles connexes)

Comme nous vous l’avons plusieurs fois mentionné, les articles publiés sur notre site sont automatiquement diffusés sur un ensemble de réseaux sociaux (facebook, paper.li, twitter, scoop.it, tumblr, netvibes…) et touchent de plus en plus de monde :)

corsefacebook

Vous avez une actualité ? Un communiqué de presse ? Un événement facebook sur la Corse ? un concert ou une soirée à annoncer ? un tournoi de sixte ? l’ouverture de votre commerce ? Un livre, un disque, une bande dessinée ? La naissance de votre association ?

Nous vous proposons de vous inscrire sur notre page facebook, et de nous contacter en privé, afin de nous faire connaitre votre actualité. Nous la publierons sur la page Facebook, gratuitement dans un délai raisonnable (de minuit à 23h, défini en fonction des articles, de l’actu et de vos actualités programmées)

Toutes les publications doivent respecter la charte de notre page, et le bon sens commun :)

Il vous suffira ensuite de partager votre actualité publiée sur notre page sur votre mur, afin de diffuser votre information.

Un mail pour nous contacter ? infurmazione@CorsicaInfurmazione.org

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause


#Corse Suppression du site d’archivage de la LLN, Unità Naziunale, au bout de 18 années de présence #News

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Mai 2015 : Unità Naziunale est l’un des plus vieux sites de la toile insulaire. Je ne vais pas vous faire l’affront de refaire l’historicité de la mise en place des sites de la LLN sur internet, après la création du site de  corsica nazione en 95, et l’arrivée du site libertà en 97 il y a 18 ans, regroupant tous les prisonniers politiques sur un seul site, rendant hommage à toutes les victimes de la guerre fratricide, et ce,  sur un seul site.

18 ans de présence, quelques gardes à vue pour gestion de site(s), et perquisitions plus tard (15000€ de matériels saisis, rachetés), des attaques internet quasi quotidienne de boutonneux et d’envieux, des menaces de procès en 2000 et par mail, des menaces diverses et variées, les râleurs, les demandes incessantes de restrictions sur le droit à l’oubli, les rappels à la loi (qui change tous les ans), l’apologie du terrorisme récent, les bâtons dans les roues « nustrale », le coup humain, financier, la sortie du moteur de recherche Google des sites Libertà, FLNC, Storia Corsa, et du portail d’info, parce que « non compatible avec le dernier téléphone », sans parler de la dernière attaque internet laissant un virus, et une présentation d’unità naziunale comme un site vérolé, (sort peu enviable qu’à déjà subit le site de Corsica Libera qui depuis, n’a toujours pas été remis en place).

Décision (cathal si tu me lis, tu rajouterais les mots manquants) a été prise de supprimer le site unità naziunale, comportant tous les sites satellites d’archivages photos, et vidéos, ainsi que les sites Libertà, A Nazione, Flnc, Storia corsa pour ne citer que les principaux sur les 13 outils mis en ligne.

Le site d’archivage photos ritratti-Corsica.org lié à unita-naziunale.org, de dix années de reportage, est lui aussi supprimé du net. (ce qui veut dire, que je n’ai plus accès aux archives en ligne, tant sur l’histoire, que sur les photos)

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

Corsicainfurmazione.org ?

Lui aussi subit quotidiennement les assauts répétés des boutonneux de Turquie, d’Indonésie, de chine, des USA ou de Petarouchnok. Les failles informatiques étant nombreuses sur wordpress et ses outils qui servent à développer corsicainfurmazione.org. Cela demande une surveillance constante du serveur, une facturation mensuelle d’outils de sécurité, qui ne sont pas fiable à 100%.

Le coût humain, 4h minimum par jour de présence obligatoire, afin de proposer une revue de presse quotidienne qui tienne la route.

Le coût financier, 2000 à 3000€ par an de dépenses diverses et variés liées à internet et à sa gestion.

La gestion quotidienne des problèmes techniques hors revue de presse

Devant la balkanisation de la communication de la LLN et les nouvelles attitudes virtuelles liées aux attitudes dans la vie réelle, la gestion d’un site comme corsicainfurmazione.org n’est plus viable sous cette forme. 

D’autant que l’offre qui permettait au concept d’unità naziunale/corsicaInfurmazione d’être innovant et exclusif s’est multiplié par 100 sur les réseaux sociaux, et les sites ou blogs. La nature a horreur du vide et la centralisation un concept trop mondialisé. La relève est assurée.

Sans parler des problèmes liés aux réseaux sociaux, et aux restrictions de partage des outils du site (signalements des contenus, avertissements etc..)

La seule différence était l’archivage de 40 années de lutte, qui heureusement ont été copié collé à l’infini par les internautes quelque part sur la toile.

Novembre 2015, date de mon engagement sur internet il y a 18 ans, et du renouvellement des outils, signera la dernière décision de gestion, celle de la continuité ou pas, de corsicainfurmazione.org, à moins de trouver une idée novatrice pas encore sur la toile.

Lazezu, Anthony Simonpoli.

NewGIF Le site StoriaCorsa d’Unità Naziunale est aujourd’hui disponible surcorsicainfurmazione.org (dates, communiqués, photos, vidéos…)
de 1957 à 2003

Les reportages photos de 2001 à 2015 vont être publiés d’ici à novembre 2015

Les articles de 2004 à 2008 sont en cours de récupération

En novembre corsicainfurmazione.org comptera les archives du mouvement national de 1970 à nos jours (une grande partie)…

Si une régie publicitaire est possible…

I SCRIANZATI

#corse « Rajoutez Pasquale Paoli dans les livres d’Histoire » Pétition #Corsica #Nazione

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#LeFilRougedelaRédaction

Vous connaissez certainement les philosophes des lumières. Les Rousseau Voltaire n’ont plus aucun secret pour vous. Les idées qu’ils défendaient non plus. Pourtant vous ne devez pas connaître Pasquale Paoli, cet homme qui a réussi à appliquer ces idées dans un pays, la Corse.

PPaoli1En effet de 1755 à 1769 la corse fut un pays indépendant. Ce pays s’était doté d’une constitution, la première constitution du monde contemporain. Cette constitution inspirera fortement celle des États Unis. On y dénombre d’ailleurs des villes portant le nom de Paoli (Paoli city..).

On peut donc dire qu’aujourd’hui la constitution dans laquelle nous vivons tient son origine de la constitution qui fut appliquée en Corse. Il est donc anormal que cette partie de l’histoire mondiale ne soit pas enseignée à l’école.

Nous demandons donc au ministère de l éducation nationale de réagir et de faire légitimement évoluer son programme d’Histoire.

PETITION EN LIGNE

Pétition lancée par un groupe d’élèves du lycée Giocante de Casabianca de Bastia

À Bastia, cinq élèves du lycée Giocante de Casabianca ont lancé une pétition à l’attention du ministère de l’Éducation nationale. Ils réclament l’ajout de Pasquale Paoli dans les manuels d’Histoire

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse – « pour une voie politique » A Ghjuventù Indipendentista lance une pétition internationale

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#LeFilRougedelaRédaction

(5 novembre 2014)  Le mouvement Ghjuventù Indipendentista lance une pétition sur Internet, voici le texte d’appel :

Durant ces deux dernières années, l’assemblée de Corse, organe délibératif et représentatif du peuple corse élu au suffrage universel, a élaboré et voté des mesures fortes, considérées comme indispensables à la survie de l’île et de ses habitants.

– Le statut de résident (Réserver l’acquisition foncière en Corse aux personnes qui y habitent depuis plus de 5 ans afin de faire cesser la spéculation immobilière)

– La co-officialité de la langue corse aux côtés du français (Comme dans tous les pays d’Europe, faire cohabiter de manière légale deux langues sur un territoire lorsqu’elles y ont une légitimité historique et culturelle)

– Le statut fiscal corse (Maîtriser sa fiscalité, eu égard aux spécificités économiques et démographiques de l’île et faisant suite à la problématique de la fin de l’arrêté Miot)logo GhjuventuIndipendentistaUniversitaCorsicaCorse

Enfin, récemment, le Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la Corse a été adopté par cette même assemblée.

Toutes ces mesures, portées par la majorité territoriale et suivies par de nombreux autres groupes politiques, ont recueilli une large majorité de voix. Elles ont été demandées, dans la rue, par les Corses à plusieurs reprises. Pourtant, elles ne sont toujours pas appliquées.

En effet, l’Etat français refuse systématiquement de mettre en oeuvre les mesures votées par cette assemblée légitime, élue au suffrage universel, représentative du peuple corse et de ses aspirations.

Anti-constitutionnalité, fausses incompatibilités avec le droit européen ou national… Toutes les raisons sont invoquées pour ne pas accéder aux demandes des Corses et de leurs élus.

Il faut que cette situation cesse au plus vite, il en va de la survie politique de l’île et de la paix sociale.

Nous interpellons le peuple corse, l’Etat français et la communauté internationale sur le déni de démocratie dont est actuellement victime la Corse et ses habitants. Le non-respect de décisions votées par une assemblée représentative est un crime : il faut que cela cesse, et que l’Etat accepte enfin d’appliquer ces mesures votées légalement et majoritairement, afin que soit respectée la démocratie. La poursuite de ce refus sans raison et de ce blocage total ne saurait être interprétée autrement que comme un appel à la révolte.

Ghjuventù Indipendentista

PETITION

Novembre 2014

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause

#Corse « Cuscenza », cyberjournal de la Ghjuventù Indipendentista est en ligne

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En Janvier 2007, sortait sur le campus de l’Università di Corsica un nouveau journal militant, celui de « CUSCENZA ». Publié sur Unità Naziunale sur le net en PDF, c’était un journal militant comme A Nazione, U Ribombu et bien d’autres qui ont ponctués la communication du mouvement national.

Née à l’initiative de la Ghjuventù Indipendentista, ce journal avait pour but de donner un espace de liberté à la jeunesse corse. Selon les initiateurs de ce journal à l’époque : « il est très difficile en Corse de faire entendre la voix de la jeunesse, notamment à travers un média comme la presse écrite ». L’objectif de Cuscenza était de donner une opinion sur tous les problèmes qui peuvent toucher la jeunesse insulaire.

 cuscenzaNumaru1Esce oghje u prima numaru di u misincu « Cuscenza » !

A squadra di scrittori hè una squadra di studienti indipendentisti di l’Università di Corsica. Vuliamu fà esce e nostre idee, e nostre riflessione, è rivindicazione. L’aspettu « sarratu » di a stampa prisente in Corsica ùn tuccarà micca à a nostra stampa studientina, è pudaremu parlà di tuttu è ancu di più ! D’altronde, ci pudete mandà i vostri testi (puesie, attualità, infurmazione, prisintazione d’associi, pulitica, ballò, ecunumia, cultura, literatura …), in lingua nustrale o straniere ! U veru scopu di u nostru ghjurnalettu hè di purtà un dibattitu, di pudè discorre à nantu à sugetti d’attualità chì ci intaressanu, è di mette in piazza un locu di sprissione di a giuventù corsa, induva pudaremu truvà i so pinseri è e so sperenze in quantu à l’avvene di u nostru populu è di a nostra tarra, in quantu à u nostru avvene corsu cumunu. Stu cuncettu di federazione di a giuventù intornu à un ghjurnale ùn asiste micca, avemu dunque fattu a scelta di creà lu, è ghjè parquessa chì avemu bisognu di u vostru aiutu. A diffusione in i sfarenti licei di l’isula ci parmette d’esse vicini di a giuventù in generale, è di pudè prisintà à pena a nostra università. L’università di Corsica deve spannà si, ma prima deve esse cunnisciuta da i nostri liceani, è pinsemu chì tocca à l’università, pà via di i sò studienti par undettu, di creà sta leia. L’università di dumane sarà custruita da i liceani d’oghje, ghjè parquessa chì ùn ci vole micca à lascià li da cantu, è chì t’anu u drittu di sprime si à nantu à sugetti chì toccanu à stu stuvigliu d’amparera è di riflessione. L’università di Corsica, cume i licei corsi t’anu specificità propie, è sò i lochi di furmazione di a giuventù. Anu dunque una funzione impurtante in a custruzzione di l’avvene di u nostru populu, ghjè cusì chì oghje ci vole à avè una riflessione maiò à nantu à e strutture d’amparera è di furmazione, cume stuviglii di salvezza di a nostra lingua par undettu. U nostru misincu si saria pussutu chjamà « a voce di a ghjuventù », o altru, ma avemu sceltu « CUSCENZA », chì sprime bè à u nostru parè u scopu di u ghjurnale. U fattu di sprime si à nantu à sugetti diversi d’attualità parmette di sveglià e cuscenze è di furmà u certu spiritu criticu necessariu à ogni parsona chì vole esse libara in e so scelte, in i so parè, in i so atti. U prima numaru, u numaru 00 sarà à pena sfarente di quelli chì vinaranu dopu, chì hè cunsacratu à l’attualità, è à a morte di un militante di u Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica, Anghjulu Maria Tiberi.

Eccu avale vi prighemu una bona lettura di u numaru 00 di “cuscenza”, è spiremu discità à pena a vostra cuscenza !!!!

Noelle Medurio

En 2015, le cyber-journal renaît de ses cendres, voici sa présentation et ses objectifs.

Cuscenza 2015 : Pour qui, pourquoi ?

CuscenzaLogo2015Le nationalisme corse, pour donner un exemple, a, depuis toujours, notamment sur le plan institutionnel et électoral, été relégué au second plan même sur l’île.

Au cours des différents votes dans lesquels se présentent des candidats nationalistes (du courant indépendantiste ou autonomiste, peu importe.), il n’est pas rare, très franchement, d’observer qu’ils réalisent pour la plus part du temps des scores très peu satisfaisants, laissant la première place non pas aux idées et aux convictions, mais aux besoins de pouvoir et d’argent.

Les causes de ces choix électoraux où les voix vont vers des partis moins « idéologiques » notamment chez les électeurs les plus jeunes, ont déjà vu bon nombre d’études sociales et politiques se pencher dessus.

Les causes nous les connaissons, baisse de la culture politique chez les plus jeunes, apolitisme et abstentionnisme « hors-jeu » en nette hausse, clientélisme attirant les votants les plus démunis, offrant leur vote contre une quelconque promesse d’emploi de sapeurs forestiers ou de balayeur au Conseil Général, ou encore de frigos, comme il en était question dans les temps, et de la même façon aujourd’hui.

Le phénomène du passager clandestin est également à bannir. Celui qui veut obtenir gain de cause doit voter, manifester, agir. Si l’on peut donc aisément admettre notre incapacité à totalement effacer et mettre dehors le système clientéliste de l’île en peu de temps par exemple, il y a un paramètre exposé plus haut où il est possible d’agir, en bien. La baisse de culture politique, causée par une société de consommation toujours plus importante dans l’environnement où nous vivons, peut être travaillée, et le tir peut être rectifié. La société contemporaine nous détourne des vrais problèmes de bien commun en nous orientant vers des écrans de fumée où convergent tous ces mêmes individus dont le manque criant de culture politique cause ce phénomène. Ainsi, il n’est pas rare de constater que pour une manifestation nationaliste défendant l’intérêt commun, le nombre de manifestants ne soit porté qu’à une centaine, pendant que, sur la même île, défilent quelques mois plus tôt plusieurs milliers de personnes pour l’affaire « Whisky le chien », pour ne citer que ça.

En se cultivant, en lisant, en s’informant, en s’intéressant à la politique locale et internationale, une prise de conscience aura lieu, et les prochaines échéances politiques seront peut être de meilleure facture.

Voilà pourquoi Cuscenza, pour réfléchir, pour écrire, pour s’épanouir politiquement dans une société toujours plus agressive et pouvoir être maître de ses convictions et de son destin.

A nostra cuscenza, è speremu da quì à pocu a toia, hè resistenza.

Ghjuvan’Andria.

Sa page FACEBOOK
Son compte TWITTER
Son site OFFICIEL

#Corse voici la liste des signataires soutenant la démarche de Nicolas Battini #Sustegnu

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#LeFilRougedelaRédaction

Les signataires ci-après

S’engagent solennellement à poursuivre leur mobilisation jusqu’à ce que Nicolas BATTINI obtienne son transfert dans un établissement pénitentiaire offrant toutes les garanties nécessaires à la poursuite de ses études.

En conséquence,

Demandent solennellement à Nicolas BATTINI de mettre rapidement un terme à sa grève de la faim débutée il y a 13 jours.

BattiniIUneNicolasAssociu Sulidarità

Università di Corsica

LDH (Section Corse)

Abbrivu

Albinu

Arapà

Arcusgi

A Riccucata

Attrachju

Barbara furtura

Canta u populu corsu

Caramusa

Chjami Aghjalesi

Jacques Culioli

Diana di l’Alba

Feli

Fiatu muntese

I Mantini

Francine Massiani

Meridianu

I Muvrini

Orizonte

Batti Profizi

Carlotta Rini

Surghjenti

Svegliu d’isula

Cunfraternità San Carlu Borromeo

Confraterna Santa Croce

Archiconfrérie Saint Joseph

Ghjuventù indipendentista

Bastia 1905

Ghuventù tocca à noi

Associu di I Parenti Corsi

Sindicatu di i travagliadori Corsi

STC Educazione

STC Caminu di ferru di Corsica

FDSEA

Associu corsu di a Salute

Associu di i lucatarii (Bastia)

Ghjuventù Paolina

Cunsulta di a ghjuventù corsa

JA 2B

Associu « E muvre balanine »

Associu Ghjuventù curtinese

Ghjuventù lurese

Cap’in lingua

Scola corsa di Corti

Associu Storia 97

Associu Bastia Coworking

Association ”Mov’a to Corsica- Bouge ta Corse”

Cuscenza paolista

Ligue corse de Kick Boxing et Muay Thaï

Associu à capellà

Associu è ceterà

Chambre d’Agriculture de Haute-Corse

Chambre Régionale d’Agriculture

Communauté des communes de Boziu, Rogna, Mercuriu

Associu corsu di l’eletti di muntagna

Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Bastia

Bâtonnier de l’Ordre des Avocats d’Ajaccio

Antoine Aiello, Président honoraire de l’Université de Corse

Gaby Mouesca,

ancien Président de l’Observatoire International des Prisons

Co-Président du comité pour la défense des Droits de l’Homme en Pays Basque

François Alfonsi, Président de l’ALE

Jean-Yves Leandri, Merre di Granacet

Simon Venturini, Merre d’Alzi

Jean-Marc Rodriguez, Merre di U Poghju di Venacu

SANTA VUGLIA

MADRICALE

Associu CUMITATU LISULANU

et LEONARDI michel directeur commercial studio RICORDU

Bastia, le 29 avril 2015

Les associations, syndicats, acteurs culturels, personnalités qui souhaiteraient se joindre à cet appel en vue de prochaines mobilisations, sont invitées à se manifester, en message privé, sur le compte Facebook de l’associu Sulidarità.

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse « Ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous » Sustenite @Sulidarita !!!

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

L’article du #jeudi actualisé (6 mars 2012) « Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.

Dans ce défit de résistance et donc de souffrance , l’Etat colonial n’a épargné personne, ni les familles ou les proches qui subissent eux aussi l’injustice d’un traitement répressif inhumain qu’il réserve à ceux qui s’opposent à sa politique destructrice. Ni le peuple corse tout entier, sous la forme d’une grande punition collective destinée à le culpabiliser de sa propre existence et l’acculer ainsi à sacrifier ses droits fondamentaux.

Pourtant chaque corse digne de ce nom quelque soit ses options politiques ou philosophiques se doit à un minimum de respect et d’attention humaine envers ces mêmes hommes, ne fusse que pour avoir dédier le prix du sacrifice de leur liberté et parfois de leur vie, à la sauvegarde de notre inestimable patrimoine environnemental écologique et foncier.

DONenLigneAssociuSulidarita

FAIRE UN DON EN LIGNE

AidezAssociuCorseAu delà des membres de notre communauté, ces actions de sauvegarde qu’ils ont entrepris à un moment donné de leur vie, sont aussi destinés à l’humanité toute entière , a tous ces hommes qui refuse de se plier aux dictât des systèmes politiques et économiques conçu au seul dessein de nier les peuples constitués de part le monde, peuples parfois plus anciens que leurs propre oppresseurs. En agissant de la sorte ils rassurent aussi les vrais amis de la Corse et du Peuple Corse , qui chaque année viennent découvrir chez nous un exceptionnel environnement naturel, préservé et dont tout à chacun reconnaît le bien fondé de cette démarche salvatrice afin d’éviter que notre pays ne devienne à jamais la propriété spéculative des fossoyeurs des peuples qui creusent notre tombe à grand coup d’opérations financières, spoliant ainsi les corses de leur terre ,ce qui nous conduit chaque jour davantage à notre complète disparition.

Depuis plus de 15 années autour d’une multitude d’actions publiques, grèves de la faim, manifestations , occupations, symposium internationaux, conférences de presse au parlement européen, rencontre à l’assemblée nationale Française et à l’assemblée territoriale avec l’ensemble des élus et parlementaires de Corse, la détermination de notre engagement pour cette juste cause à permis d’amorcer une véritable prise en compte de nos revendications par l’ensemble de la société civile corse et parfois même au delà, obligeant ainsi l’appareil d’Etat à reconnaître en plus haut lieu ses carences et l’iniquité de son attitude face a un principe humanitaire et social pourtant légalisé par les différentes lois Françaises Européennes et Internationales .

Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.

Nous avons besoin de votre présence à nos manifestations revendicatrices quand cela vous sera possible, mais nous avons aussi besoin pour continuer à développer nos actions de solidarité envers les patriotes corses de votre participation financière.

Dans la volonté de voir aboutir le règlement de la question des prisonniers politiques corses votre soutien matériel est essentiel et il participe grandement à étayer nos actions de communication en direction de l’opinion publique internationale et porter plus fort nos revendications, qui si elles aboutissent, constituerons une première étape dans la recherche d’une solution politique incluant nécessairement la libération et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de tous les patriotes corses.

Cari surelli, Cari fratelli a l’alba di l’annu novu chi si pisara fra pocu vi prighemu a félicita,a pace,a saluta e a libertà , per voi e tutti quelli chi vo tenite caru. »

Associu Sulidarità

Retrouvez nos informations sur internet : Sur notre site d’information, associu-sulidarita.org, puis sur Facebook, Associu Sulidarità et sur Twitter !!

Article publié en 2012, réactualisé chaque année

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

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Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#Corse #Sulidarità « Aidez nous à sauver Radio Paese » en effectuant un don

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

l’appel du jeudi- Radio Pays est une radio créée en 1981 dans le but de participer, en région parisienne, à la diffusion des cultures et langues dites minoritaires au moment où celles-ci reprenaient un nouveau souffle grâce aux mouvements sociaux et culturels des années 1960 et 1970.

Présente lors de l’essor des radios libres au début des années 1980, Radio Pays n’a cessé de se battre pour donner une voix aux cultures alsacienne, basque, bretonne, catalane, corse, flamande et occitane. Malgré les difficultés liées à son activité associative, refusant toute forme de publicité et de soutien commercial, elle diffuse toujours en région parisienne sur le 93.1 FM couplé à un streaming sur Internet.

RadioPaeseRadioPays

Notre radio diffuse les cultures de nos communautés fondatrices mais tente aussi de construire des ponts avec d’autres cultures. L’identité n’est pas pour nous un repli mais une source de connaissance capable d’unir les groupes d’individus dans des berceaux communs.

Ces dernières années, Radio Pays a élargi cette question en accueillant sur son antenne de nouveaux animateurs de Montreuil, une ville-monde proche de Paris, où nous sommes implantés depuis le tout début des années 2000. Nous avons vocation à rester une radio ouverte et populaire.

Aujourd’hui, la pérennité de Radio Pays est gravement remise en cause.

Notre fonctionnement démocratique et consensuel a été mis à mal ces cinq dernières années par une équipe dirigeante dont la gestion a mis grandement en danger l’avenir de notre radio. En janvier 2014, une nouvelle équipe a repris la direction de l’association et travaille depuis sans relâche à redresser la situation.

FAIRE UN DON EN LIGNE

Les premières décisions visant à réaliser de substantielles économies ont été prises. Il s’agit maintenant de faire appel à la solidarité de toutes et de tous !

Ce sont près de 90 000 € que notre association doit trouver rapidement afin d’assurer sa survie !

Étant restée une radio populaire, conservant ce projet unique de rassembler de nombreuses communautés culturelles sous le même toit, nous nous tournons à présent vers nos soutiens, nos adhérents, nos amis ! Aujourd’hui plus que jamais, Radio Pays a besoin de vous. Sauvez votre radio, en faisant un don unique ou mensuel !

Nous vous ferons régulièrement un point sur la situation par le biais de notre site Internet.

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

ALTA FREQUENZA

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Le Fil Rouge de la Rédaction

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#corse Mercredi soir sur RADIO PAESE laissez un message pour les prisonniers politiques

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

N’oublieZ pas le mercredi soir, Radio-paese: pour les patriotes incarcérés sur Paris. 21h à 22h prenez 5 minutes pour laisser un message de soutien. Pensez à eux !!

Generazione76Un scurdate stasera radio-paese Pariggi: par i patriotti incarcerati in Pariggi. 21 ore à 22 ore pigliate 5 minute par trasmette un missaghju di sustegnu. Pensate à eddi !

Radio Paese est l’émission d’information corse de Radio Pays, elle est diffusée à partir de 22h un mercredi sur deux (cf calendrier). Aussi, tous les mercredi, de 21h à 22h, Radio Paese ouvre son antenne pour diffuser des les messages de soutien aux prisonniers politiques corses.

Radio Paese est de retour : pour laisser vos messages aux prisonnier politiques corse laissez votre message sur la boîte vocale jusqu’à mardi soir.  TEL : 09 52 37 39 76
Ils seront diffusés mercredi soir à partir de 21h

by @Lazezu 

#corse Le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna vote à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques

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article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 3 février dernier, le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna s’est prononcé à l’unanimité des membres présents pour l’amnistie des prisonniers politiques corses. Première délibération d’une longue série !

Depuis mi mars l’Associu Sulidarità a sollicité les MAIRIES DE CORSE sur ce thème.

Le Conseil Communautaire, régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances afin de délibéré sur l’amnistie totale des prisonniers politiques corses.

E CINQUE PIEVE :

Belgodère
Costa
Feliceto
Lama
Mausoleo
Muro
Nessa
Novella
Occhiatana
Olmi Cappella
Palasca
Pietralba
Pioggiola
Speloncato
Urtaca
Vallica
Ville di Paraso

Voici la délibération votée à l’unanimité:

repressionassociulibertaLe Président soulève,

Le 25 juin 2014, le Front de Libération Nationale de la Corse a annoncé un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité sans préalable et sans équivoque aucune, mettant ainsi un terme à près de quatre décennies de lutte politique armée.

Cette violence a profondément divisé la société corse, jusque dans les villages et au cœur même des familles.

Cette décision fortement attendue par une grande majorité de la population est le fruit des choix politiques de l’Assemblée de Corse et de la prise de conscience d’une Corse qui évolue et qui a besoin d’apaisement et de rassemblement pour pouvoir espérer survivre.

Il apparaît aujourd’hui opportun de demander à l’Etat et à Monsieur le Président de la République de faire un pas pour pérenniser ce nouvel horizon, comme cela s’est déjà produit à travers l’histoire politique du pays.

Une nouvelle aurore se lève aujourd’hui, qui ne doit pas être fait d’amertume pour certains ou d’esprit de vengeance pour d’autres, mais qui doit construire un vivre ensemble pour nos enfants sur leur terre.

Seul le rassemblement de tous derrière la démocratie et la justice sociale le permettra .

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, demande:

– l’amnistie totale des prisonniers politiques corses,
– l’Arrêt des poursuites contre l’ensemble des militants poursuivis pour des actes politiques,
– A l’église de Corse et à Messieurs les Présidents des associations des Maires de Haute-Corse et de Corse-du-Sud d’intercéder auprès de Monsieur le Président de la République et Monsieur le Ministre de l’intérieur en faveur de cette demande.

Conseil Communautaire di di E Cinque Pieve di Balagna

NDLR depuis la mi mars l’Associu Sulidarità a sollicité les mairies de corse afin d’obtenir une déliberation en faveur de l’amnistie (lien)

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Storia – Michel Rocard « la France a acheté les droits de suzeraineté de la #Corse »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le FLNC UC (réunion de 4 mouvements clandestins) du 23 décembre 1999 avait lancé une trêve pour permettre au gouvernement JOSPIN de mettre en place les accords de Matignon. Michel Rocard, fin août 2000, avait fait une déclaration dans le Monde au sujet de la Corse dont voici le texte dans son intégralité. Il était aussi intervenue à l’Assemblée Nationale en 1989 pour expliquer la situation politique en Corse (ci dessus)Salut

En 2015,

A l’initiative de Corsica Libera et de son think tank « Alba nova ». Une réunion intéressante s’est tenue à l’Assemblée de Corse le samedi 13 juin 2015. L’objectif était de contribuer à la recherche d’une solution politique définitive pour la Corse et aussi de faire pression sur l’Etat pour qu’il accepte le dialogue, seul garant d’une paix durable et du respect des intérêts légitimes des parties.

Le Président de l’Exécutif corse était présent ainsi que le Président de l’Assemblée de Corse et des conseillers dont JC Orsucci, Jean Biancucci, Jean-Chritophe Angelini etc…. Les invités étaient de grande qualité : Michel Rocard, ancien Premier Ministre, Roberto Louvin, Jean-Luc Benhamias et Françine Demichel.

Le débat était animé par Jean-Guy Talamoni et Petru Anto Tomasi. Michel Rocard a parlé, selon « Corsica Informazione » de la France, de l’Europe, de la relation entre l’Etat Français et les régions ainsi que des nations sans Etat et de la décentralisation. Tous les intervenants ont convenu que l’arrêt de la violence clandestine par le FLNC était un signe important, à prendre en compte et qu’il était absolument indispensable de nouer un dialogue constructif entre Paris et la Corse.

MrRocard-Simeoni2015Pour ma part, et en dehors du processus initié par Corsica Libera, j’ai rencontré Michel Rocard -le samedi 13 juin 2015-que je connais depuis 1967 et avec lequel j’ai toujours entretenu de bons rapports. Nous avons eu une longue séance de travail et d’échanges. Comme d’habitude, nous avons eu de solides convergences sur l’avenir de la Corse, du peuple corse, de la situation économique française et européenne. Nous partageons la certitude que l’heure est venue de trouver une solution juste et pérenne entre l’île et le continent français.

Il est impossible d’oublier que la victoire de François Mitterand en 1981 avait ouvert pour la Corse une page nouvelle notamment, avec le Statut Particulier de l’île, la dissolution de la Cour de Sûreté de l’Etat, l’amnistie des prisonniers politiques, la libéralisation de l’information….Michel Rocard occupe avec Pierre Joxe à un niveau moindre, une place particulière dans le cœur des corses car nul n’a oublié son intervention à l’Assemblée Nationale le 29 juin 1988 lorsqu’il était Premier Ministre ou encore sa prise de position forte, dans le journal Le Monde sous le titre « Jacobins ne tuez pas la paix » en date du 31 août 2000. Qui pourrait oublier que Rocard et Joxe avaient proposé la reconnaissance du peuple corse à travers « le peuple corse composante du peuple français », malheureusement rejeté par le Conseil Constitutionnel?

Edmond Simeoni


Michel Rocard « la France a acheté les droits de… par antofpcl

« C’est une affaire entendue, les Français en ont assez des problèmes corses. Cela ne veut pas dire qu’ils en aient assez des Corses eux-mêmes, mais on commence à gommer un peu trop la différence. C’est aussi une affaire entendue : la justice doit être sans faiblesse, comme la police. Les assassins doivent être arrêtés et punis, et l’Etat fut trop faible. Cela étant dit, je suis sidéré et, maintenant, très alarmé par beaucoup de commentaires sur ce sujet. Ils sont souvent dangereux, car ils sont de nature xénophobe. Ceux qui le nient vont créer le peuple corse par rejet.

Comment peut-on s’imaginer qu’il suffirait d’un projet d’accord pour ramener dans le droit chemin les quelques dizaines de tueurs, dont beaucoup de mafieux, qui, pour maintenir leur ligne de violence démente, sont de plus en plus obligés de se couper des troncs principaux du  » nationalisme  » corse ? Ce dont il s’agit dans ce processus n’est, hélas, pas d’arrêter par un seul acte toute violence, ce n’est à la portée de personne. C’est seulement, mais c’est essentiel, et cela s’appellera un jour la paix, d’en tarir le recrutement. Il ne faut plus que les adolescents et les jeunes adultes corses, dans leur recherche de dignité, découvrent l’histoire de leur région comme celle d’une oppression.

Je n’ai pas une goutte de sang corse mais je n’aime pas que l’on me raconte des histoires, fût-ce au nom de mon pays. Je suis, amis jacobins, aussi fier que vous, sinon davantage car, député européen, j’évalue mieux la force comme les différences par rapport à nos concitoyens d`Europe ou du monde, des principes qui ont fait la République française et qui scellent son unité. Mais les principes fondamentaux de la République française se veulent libérateurs, et non oppressifs.

Le droit à la résistance à l’oppression est même un des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen. Car il y a eu oppression, et il en reste de fortes traces. Je suis pour l’application des principes, mais pas au prix de l’oubli total du passé.

Il y a une révolte corse. On ne peut espérer la traiter sans la comprendre. Il faudrait tout de même se rappeler :

– que lorsque Louis XV acheta les droits de suzeraineté sur la Corse à la République de Gênes, il fallut une guerre pour prendre possession de notre nouveau domaine. La France y perdit plus d’hommes que pendant la guerre d’Algérie.
– que la Corse est restée « gouvernement militaire » jusque tard dans le XIXe siècle, avec tout ce que cela implique en termes de légalité républicaine.

– que, pendant la guerre de 1914-1918, on a mobilisé en Corse, ce qu’on n’a jamais osé faire sur le continent, jusqu’aux pères de six enfants.

– que, de ce fait, encore en 1919, il n’y avait pratiquement en Corse presque plus d’hommes valides pour reprendre les exploitations agricoles. Les tout jeunes n’ont pas eu le temps de recevoir la transmission des savoir-faire. C’est ainsi qu’ils sont devenus postiers et douaniers.

– que c’est donc à ce moment que la Corse devient une économie assistée, ce qu’elle n’était pas auparavant. L’apparition de la « paresse corse » dans les blagues, les chansons et le folklore datent de là. On n’en trouve pas trace avant.

– que, d’autre part, le droit successoral traditionnel corse était fort différent du code civil. C’est ainsi que les « métropolitanisés », si j’ose dire, Corses ou non-Corses, se sont injustement appropriés, bien des terres ancestrales. C’est aussi la raison principale pour laquelle beaucoup d’agriculteurs corses traditionnels n’ont pas de titres de propriété leur permettant d’obtenir du crédit.

– que, de la même façon, le code civil ne prévoit pas, et interdit même, la propriété collective. Or tout l’élevage corse, et notamment celui des porcs – la charcuterie corse est justement célèbre -, se faisait sur terres de pacage collectives.

– que la tuerie d’Aléria, les 21 et 22 août 1975, a été ressentie comme la fin de tout espoir d’une amélioration consécutive à des discussions avec le gouvernement de la République et a donné le signal du recours à la violence, parce que tous les Corses, je crois sans exception, ont très bien compris que jamais une riposte pareille à une occupation de ferme n’aurait pu avoir lieu dans l’Hexagone.

– que, d’ailleurs, treize ans auparavant, la Corse avait reçu du gouvernement français un autre signal dangereux. Suite à des incidents survenus, déjà, à la fin des années 50, le gouvernement créa la Société de mise en valeur de la Corse, Somivac. Elle avait charge de racheter des terres disponibles, en déshérence ou non, de les remembrer, d’y tracer voies et chemins, d’y amener l’irrigation dans certains cas, puis de les revendre à des paysans corses. Les quatre cents premiers lots furent prêts à la vente au tout début 1962. De Paris vint l’ordre d’en réserver 90 % pour les pieds-noirs rentrant d’Algérie. 90 %, pas 15 % ou même 50 % ! Ce pourcentage est une incitation à la guerre civile.

– que l’on fit, en 1984, une découverte étrange. Le président Giscard d’Estaing, vers 1976 ou 1977, avait pris la sage décision d’assurer à la Corse la « continuité territoriale », c’est-à-dire la prise en charge par l’Etat de tout surcoût de transport lié à son insularité. Sept ou huit ans après – est-ce stupidité, manque de courage ou concussion ? -, l’administration avait assuré la continuité territoriale pour les transports de personnes et pour les transports de marchandises de l’Hexagone vers la Corse, mais pas dans le sens inverse ! Les oranges corses continuaient d’arriver à Marseille avec des frais de transport plus élevés que celles qui venaient d’Israël. Pour les vins et la charcuterie, ce fut la mort économique.

– et qu’enfin la Corse, comme la Martinique et la Guadeloupe, a subi pendant bien des décennies un monopole de pavillon maritime imposé par l’Etat, avec les conséquences asphyxiantes que l’on devine.

Certains ont voulu résumer tout cet ensemble de faits économiques par le concept de colonialisme. Le débat sémantique est sans intérêt, car il est sans conclusion. L’imbrication profonde de la population corse dans la population française et le très grand nombre de Corses qui ont magnifiquement servi la France comme hauts fonctionnaires, officiers ou ministres, dénie un tel concept. Il suffit de savoir qu’une oppression particulière a gravement affaibli l’économie corse. Lorsque l’Histoire a un tel visage, il faut soit beaucoup d’inconscience, soit beaucoup d’indécence pour dire seulement aux Corses : « Assez erré maintenant. Soyez calmes et respectez les lois de la République. Vous bénéficierez alors pleinement de leur générosité. » De cette application uniforme et loyale, les Corses n’ont guère vu trace dans leur longue histoire.

Certes, il y a la part corse dans ce gâchis. Elle n’est pas mince : violence, clanisme, corruption. Naturellement, il faut sanctionner, et on ne l’a pas assez fait. Mais il faut tout autant comprendre comment le système se pérennise. Ici, l’histoire débouche sur la sociologie. C’est une évidence mondiale que toute société autosuffisante est beaucoup plus résistante à la corruption que toute société assistée. Or la Corse l’est, largement par le fait de la France, depuis bien des décennies. Il n’est dès lors pas surprenant que cette puissante institution méditerranéenne, la grande famille, la gens, soit devenue Mieux vaut une différence reconnue qu’une fausse uniformité oppressive l’instrument presque exclusif de la solidarité et de la défense collective. Tout commence bien sûr par la terre. En l’absence d’une véritable justice foncière, c’est la violence qui est devenue l’instrument de défense des droits personnels, et la loi du silence, l’omerta, la traduction inévitable de la solidarité familiale devenue clanique. On est vite passé de la terre à l’ensemble des activités sociales. De plus, là comme ailleurs en France, l’Etat distribue des subventions, puisque chez nous, au lieu d’être pour l’essentiel utilisés sur place comme dans les Etats fédéraux, les produits de notre fiscalité remontent au centre avant d’en retomber pour attester la générosité de la République. Dans un univers culturel où la légalité et l’équité étaient aussi peu apparentes, il n’est guère surprenant que les clans se soient organisés, violence et loi du silence comprises, pour contrôler à tout prix les processus électoraux et les flux financiers qu’ils induisent.

Voilà le gâchis dont il faut maintenant sortir. Les trois quarts des Corses, qui n’en peuvent plus de la violence, s’appuient désespérément sur l’Etat central malgré sa longue impéritie. Un dernier quart, qui s’est décrit comme autonomiste il n’y a pas si longtemps – comme nationaliste aujourd’hui -, n’a pas renoncé à voir enfin traitées correctement les lourdes spécificités de la situation corse.

Ils sont prêts à chercher des solutions négociées et le disent, comme à renoncer à la violence.

De ce fait, quelques centaines de desperados les ont quittés pour sombrer dans la violence pure. Ils n’obéissent plus à leur commandement. Comment en vouloir aux représentants élus de ces mouvements ? C’est au contraire leur honneur, et la garantie de sérieux de leur choix. »

Comment traiter alors cette nécessité pour la Corse de prendre une part plus grande à la maîtrise de ses affaires pour les conduire en fonction de ses caractéristiques propres ? Le fait que l’on ait pu évoquer et citer dans le projet gouvernemental des  » attributions législatives  » a suffi à mettre le feu aux poudres. Trois questions se posent à cet égard.

La première : a-t-on vraiment lu le texte ? Le projet dispose que (c’est moi qui souligne) :  » Le Parlement pourrait ainsi autoriser l’Assemblée territoriale de Corse à adapter, par ses délibérations dans certains domaines précisément déterminés et dans le respect des principes qu’il aura fixés, des dispositions législatives déjà en vigueur ou en cours d’examen. Les délibérations adoptées par l’Assemblée de Corse dans ces conditions seraient, sous réserve de l’exercice des voies de recours devant la juridiction administrative, exécutoires. De valeur réglementaire, elles…  » Que voilà un  » législatif corse  » sérieusement encadré par le législatif national ! Et craint-on vraiment que le Conseil d’Etat ou les tribunaux administratifs ne laissent se faire le démantèlement de l’Etat ? Si au final la substance de ces nouvelles attributions était plus franchement législative, c’est alors la compétence du Conseil constitutionnel qui serait de droit, autre garantie solide. De quoi a-t-on peur ?

Deuxième question : a-t-on vraiment lu la Constitution elle-même ? C’est notre loi fondamentale dans sa sagesse, et notamment par son article 34, qui entérine le problème et traite l’existence d’une vaste zone grise entre la majesté et la généralité de la loi, et les contingences du règlement. Je le sais d’expérience : pour un gouvernant qui souhaite faire prendre une mesure importante, le choix entre la loi et le décret est rarement évident. Il existe même dans la Constitution (article 37) une procédure qui permet au Conseil constitutionnel de dénoncer le caractère législatif de tel texte ou de telle matière pour renvoyer l’un ou l’autre au règlement. Pourquoi ne l’appliquerait-on pas aux affaires corses, à quelques grandes exceptions de principe près ? Les arguments de procédure constitutionnelle ne tiennent guère. Le seul argument constitutionnel de poids, c’est notre dévotion à l’uniformité. Mais là, c’est l’Histoire qui parle, plus que le droit. Mon choix est fait : mieux vaut une différence reconnue qu’une fausse uniformité oppressive.

Reste alors la troisième question. Si vraiment l’on croit, comme l’affectent nos jacobins, et comme je le crois moi-même, aux vertus exclusives de l’action politique et de la démocratie pour assurer à la Corse un avenir de calme et d’expansion, alors pourquoi vouloir en exclure les Corses eux-mêmes ? Le pari qui s’esquisse consiste à penser que les Corses fiers de l’être et qui revendiquent leur identité, une fois devenus plus nettement responsables, sauront traiter des difficultés d’existence de cette identité mieux qu’il n’a été fait par le passé. Refuser ce pari, c’est refuser la démocratie dans son principe. Refuser de donner une large autonomie à l’Assemblée de Corse c’est d’abord faire le calcul surprenant que les nationalistes pourraient y être bientôt majoritaires, ce que tout dément, mais surtout afficher clairement que l’on se méfie d’eux, que l’on ne croit ni à l’apprentissage de la responsabilité ni aux vertus des réconciliations négociées.

Lionel Jospin a eu un grand courage dans cette affaire. Il serait dommage et dangereux qu’une frilosité républicaine bornée l’empêche d’établir entre la France et la Corse de nouvelles relations fondées sur la confiance réciproque. La République en sortirait à coup sûr renforcée, alors que la persistance de la crise l’affaiblit gravement.

Michel Rocard, ancien premier ministre et député européen
Le Monde, jeudi 31 Août 2000

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse Ghjuventù in Lotta – l’histoire de la Ghjuventù Indipendentista.

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

La jeunesse patriotique corse n’a eu de cesse de s’organiser et ce, depuis les années 70.
L’université di Corsica propose le pluralisme au sein de la revendication syndicale nationaliste. En effet l’Università di Corsica a toujours été le terrain d’occupation de la Lutte de Libération Nationale (Lutte de Masse, Lutte armée et Lutte Institutionnelle), du fait de sa mise en place par la revendication nationaliste dans les années 80.

La période 1981 – 1990 est riche en organisations patriotiques de la jeunesse. En 1980, aux côtés de la C.S.C (Cunsulta di i Studienti Corsi) évolue également l’U.L.C (Unioni di i Liciani Corsi). Elle sera particulièrement très active auprès des lycées et collèges durant les événements de Bastelica – Fesch. Durant cette même année apparait une « dissidence » de l’U.L.C, « L.N.C » (Liciani Naziunalisti Corsi) qui, tout en maintenant des relations fraternelles et de terrain auprès de l’U.L.C. politise beaucoup plus son discours et affiche son soutien à la résistance armée alors incarnée par le F.L.N.C. En 1981, des membres des « L.N.C. » mettent en place a Ghjuventu Naziunalista Corsa (G.N.C).Cette structure qui se revendique de la Lutte de Libération Nationale est d’abord implantée à Aiacciu puis s’étendra petit à petit dans différentes régions de Corse. La « G.N.C » partage ce terrain de la jeunesse avec les « C.N.P.L » (Cumitati Populari di i Liciani Corsi) qui revendiquent – comme les Cumitati Populari Naziunalisti Corsi – l’indépendance populaire. Les années qui vont suivre font matérialiser une dynamique d’union au niveau des organisations de jeunes patriotes qui font ainsi fonder, avec une structuration nationale, la C.G.N.C (Cunsulta di a Ghjuventu Naziunalista Corsa). La C.G.N.C. affiche à son tour son ancrage au sein de la Lutte de Libération Nationale.

Dans un premier temps, la CSC (crée à Nice en 1974) occupe tout seul le terrain de la lutte de masse à l’Università di Corti jusqu’à la division du FLNC fin des années 80. En 1992 est né la Ghjuventù Paolina suite à des désaccords très importants avec la ligne politique. Après 1996, la CSC s’éloigne du concept de LLN et développe ses actions sur le terrain « modéré ».

Les jeunes indépendantistes, ne se reconnaissant pas dans les deux tendances de la jeunesse nationaliste et syndicale, créent en 1999 la Ghjuventù Indipendentista (mouvement de jeune dans toute la corse et syndicat étudiant). A Ghjuventù Indipendentista met en place des sections à Aiacciu, Bastia, PurtiVechju…. et occupent le terrain revendicatif, dès sa création. Nombreuses occupations, manifestations, tractages, affichages sont suivis d’interpellations, de mises en garde à vue et parfois d’incarcérations.

Organisation annuelle des Scontri di à Ghjuventù, participation aux Ghjurnate Internaziunale, mise en place Festa di a Nazione…

A Ghjuventù Indipendentista est de toute les mobilisations depuis 1999, action A DROGA FORA/LINGUA CORSA, soutien à la Lutte Institutionnelle lors des campagnes électorales du mouvement national, soutien à la Lutte Armée et ses prisonniers politiques en organisant des soirées de soutien… A Ghjuventù Indipendentista est partie prenante de la reconstruction du mouvement national dès 2007 avec la démarche RESISTENZA du Fium’Orbu à la création de Corsica Libera en 2008. La structure a eu, elle aussi, ses drames, notamment avec le décès d’un de ces militants Filippu Franceschini en 2002… Ses prisonniers politiques et ces élus locaux.

Quelques dates et liens

indipendentistaghjuventu

2002

Le Mercredi 27 Février 2002 : suite à l’occupation pacifique du Rectorat à Aiacciu par des militants de la Ghjuventù Indipendentista et de l’Associu di i Liceani Corsi, l’assaut est donné par les forces de répression. Sans ménagement et avec violence, les jeunes militants sont évacués manu militari par des fauves surexcité sous le commandement d’un commissaire fraîchement promu… Suite au matraquage violent, une étudiante, Leria Franceschini pris d’un malaise a été amené d’urgence à l’hôpital de la miséricorde à Aiacciu. Les manifestants avaient demandé aux policiers présent de prévenir les secours, choses qu’à confirmer verbalement le commissaire présent sur les lieux aussitôt démenti par les pompiers arrivés sur les lieux suite à l’appel d’un étudiant. Bilan  entorse cervicales et trauma crânien

Le jeudi 28 Février 2002 :Lycées : manifestations pour le corse : Des lycéens bloquent des cours et descendent dans la rue à l’appel du syndicat Gjhuventu Indipendentista. Près de 500 d’entre eux sont rassemblés devant le rectorat à Ajaccio où une délégation a exposé des revendications relatives à l’enseignement de la langue corse. A Bastia, quelques dizaines de lycéens se sont rassemblés devant les grilles de la préfecture où un étudiant a été interpellé

Le Mardi 19 Mars 2002 : Aiacciu : Le meeting de  Jean Pierre Chevènement  : La journée de l’ancien ministre de l’ Intérieur a été pour le moins mouvementée, Le candidat du pole républicain a été accueilli à Bastia tout d’abord puis à Ajaccio par une poignée de militants nationalistes hostiles à sa visite . Devant ces manifestations Alain Madelin est venu saluer son concurrent . Tous ces parasitages n’ont pas été du goût de Jean Pierre Chevènement mais n’ont toutefois pas empêché le candidat du pôle républicain de tenir son meeting . Une cinquantaine de nationalistes brandissant des drapeaux corses ont manifesté à Bastia contre la venue de Jean-Pierre Chevènement, chef de file des opposants aux accords de Matignon. Une distribution de tracts et des bombages avaient été auparavant effectués dans le centre de Bastia, où l’ex-ministre de l’Intérieur s’est déplacé sous haute protection policière. Cet individu a déclaré : « Corses, vous êtes aussi confrontés à un révisionnisme culturel. Je voudrais m’adresser aux jeunes qui vivent en Corse, pour leur dire que leur avenir ne passe pas par l’enfermement communautariste ». Un militant d’Indipendenza a été molesté et interpellé, un militant de la Ghjuventù Indipendentista a été passé à tabac et interpellé !!

Le samedi 23 Mars 2002 : Plus de 2.000 personnes ont manifesté cet après-midi à Ajaccio pour défendre la langue et la culture corse… A l’appel d’un collectif constitué des trois syndicats étudiants représentés à l’université de Corte (Ghjuventu paolina, Consulta di i studienti corsi et Ghjuventu indipendentista), des syndicats lycéens, de plusieurs mouvements, associations et partis nationalistes, soit au total une trentaine d’organisations, la manifestation a rassemblé 1.500 personnes, selon la police, 2.500, selon les organisateurs. Le cortège s’est ébranlé derrière une unique banderole « Lingua corsa ufficiale » (langue corse officielle), portée par des étudiants. « Nous réclamons l’officialisation de la langue corse. Nous réclamons son enseignement de la maternelle à l’université sans discontinuité », a déclaré Josepha Giacometti, porte-parole du mouvement nationaliste Ghjuventu Indipendentista, au cours d’une allocution prononcée en corse.

Le mardi 16 Avril 2002 : La Ghjuventù Indipendendista communique : Le premier procès suite aux interpellations de ceux qui défendaient leur langue aura lieu le MARDI 30 AVRIL A BASTIA. ANTO OCCHIONI : 17 ans membre de la GI BASTIA passera devant le tribunal correctionnel de Bastia.Rappelons que ce jeune garçon avait ete interpelle le lundi 4 mars alors qu il circulait en ville ,et qu on lui reproche sa participation au manifs des jours precedents. Un second procès est prévu le 29 JUIN pour PM NICOLAI. D’autre militants de la GI (SEBASTIEN QUENOT, HERVE SANTELLI,JM PRESCELTI)seront entendu par les services de répression coloniale dans les prochain jours. La GI apporte son soutient a touts les militants poursuivis et demande l arrêt immediat de toutes ces poursuites! LA REPRESSION NE FERA QU ACCROÎTRE NOTRE DÉTERMINATION!!!!!

Le Jeudi 18 Avril 2002 : Arrestation de nouveau de Leria Franceschini et elle a été mise en Garde à Vue. Des interpellations ont eu lieu aussi à Bastia dans les rangs nationalistes. Afin de protester contre l’arrestation à Bastia et St Florent de plusieurs colleurs d’affiche de Ghjuventù Indipendentista, le Comité Anti Repression a organisé jeudi soir (18 avril) un rassemblement devant la Gendarmerie de St Florent. En tout six personnes ont été entendu par les forces de répression, trois militants dont deux de la Ghjuventù Paolina, Jean Christophe Benedetti et Jerome Albertini seront convoqués Lundi 22 Avril par cette même justice ! Des  Militants de la Ghjuventù Indipendentista dont un militant de l’extrême sud seront eux aussi convoqués. 2 militants de la Ghjuventù Paolina,  JCB et JA sont convoqués ce lundi à la gendarmerie de Corti pour être entendu dans le cadre d’incidents qui aurait fait suite à l’occupation de la sous préfecture par les 3 syndicats, le Vendredi avant la manif pour l’officialisation du 5 avril.

Le Jeudi 18 Avril 2002 : La Ghjuventù Indipendentista Communique : Six personnes, proches ou militants de la Ghjuventù Indipendentista ont été interpellés aujourd’hui dans la région Bastiaise. Leria Franceschini, Hervé Santelli et quatre autres jeunes ont été une nouvelle fois victimes de la répression effrénée de l’Etat Français. De plus d’autres militants ont été convoqués ces derniers jours (J.M.Prescelti, Occhioni, M. Giraschi …) et restent sous la menace de sanctions judiciaires. Ces faits sont intolérables et témoignent d’une volonté délibérée des forces répressives de nous fragiliser voire de nous démanteler. La Ghjuventù Indipendentista tient à faire savoir qu’elle ne se laissera jamais intimider, et qu’elle reste prête à se mobiliser. Nous demandons l’arrêt immédiat de cette vague répressive ainsi que de toutes les poursuites. BASTA A RIPRESSIONI !!! A NOSCIA CUSCENZA HÈ RISISTENZA !

Le Samedi 20 Avril 2002 : Communiqué de l’A.N.C : Une demi-douzaine de militants de A Ghjuventù Indipendentista ont été interpellés et auditionnées ces jour-ci, d’autres ont été convoqués pour audition. Après les mobilisations de mars en faveur de la langue corse, la jeunesse corse attendait d’autres réponses à ses légitimes aspirations que celle de la répression.

Le Lundi 29 Avril 2002 : Communiqué du C.A.R : Un jeune militant indépendantiste sera jugé demain par le tribunal correctionnel de Bastia. Ce jugement intervient après les poursuites judiciaires engagées contre cette jeunesse avide de liberté et de culture… Le Comité Anti Répression tient à lui apporter son total soutien et rappelle à l’opinion publique, les comportements autoritaires de l’institution judiciaire et policière face à une revendication de nature universelle qu’est le droit à l’apprentissage d’une langue. La répression politique ne sera jamais une réponse à une jeunesse et un peuple en lutte pour sa dignité. COMITE ANTI REPRESSION

Le Vendredi 31 Mai 2002 : Au cours d’une conférence de presse donnée vendredi 31 mai à Bastia, le mouvement Ghjuventù indipendentista a dénoncé l’attitude de l’Etat qui selon lui s’acharne sur ses militants et d’une façon générale sur les sympathisants nationalistes. Pour Ghjuventù Indipendentista depuis la manifestation en faveur de la langue corse du 23 mars dernier : interpellations, auditions et violences policières sont devenus le lot quasi quotidien des jeunes militants. Le mouvement estime qu’il s’agit plus aujourd’hui de manœuvres politiciennes en adressant un message sécuritaire au peuple français en vue des législatives, que d’afficher une volonté de règlement politique de la question corse. (Intégrale de la conférence de presse sur les sites : Ghjuventù Indipendentista : www.ghjuventu-i.com02.com (archives site libertà)

2004

corsicaliberaindipendentistaghjuventusulidarita (2)

Les réponses de l’Etat dominant à la jeunesse corse depuis des mois : Matraquages, interpellations, passages à tabacs par les forces répressives, gardes à vue, procès, condamnations très lourdes, prison…

15 mai 2004 : Manifestion de la Ghjuventù Indipendentista en soutien aux militants de la Ghjuventù Paolina. Affaire drapeau Sous-Préfecture de Corti

MARDI 16 NOVEMBRE 2004 : INTERPELLATIONS DE JEUNES MANIFESTANTS POUR LA DEFENSE DE LA LANGUE CORSE (5 arrestations, Deux passeront devant un juge, trois convoqués plus tard par la police)

Mercuri u 17 di Nuvembre 2004, JEUDI ET VENDREDI : La jeunesse se mobilise : Interpellation et provocations policières ! MANIFESTAZIONE IN BASTIA DI A GHJUVENTU CORSA IN LOTTA CONTRU A RIPRESSIONE

SUITE A LA CONVOCATION DE MICHELI GIRASCHI, militant nationaliste sincère (relâché sans charge)  Le Comité Anti Répression Corse et la Ghjuventù Indipendentista appellent à un rassemblement devant le commissariat de Bastia, mercredi 24 novembre 2004 , à partir de 14 heures

2005

JANVIER 2005 CONVOCATION EN CASCADE DEVANT LES JUGES D’UNE QUINZAINE DE PERSONNES MISE EN EXAMEN DE MICHEL GIRASCHI, MILITANT DE LA GHJUVENTU INDIPENDENTISTA Mise en examen de Guillaume, un jeune de 20 ans, le Jeudi 6 janvier! Pour les manifestations de soutien à Jean Guy Talamoni

Mardi 8 Mars 2005 : La Ghjuventù Indipendentista occupe les locaux de l’EDF à CORTI

CONVOCATION DES RESPONSABLES DE LA GHJUVENTÙ INDIPENDENTISTA A LA GENDARMERIE DE CORTI A 15H00 MARDI 15 MARS !

21 SEPTEMBRE 2005 : INTERPELLATION DE MICHEL GIRASCHI PAR LA D.N.A.T MILITANT DE LA Ghjuventù Indipendentista et membre de l’exécutif de Corsica Nazione Indipendente. Michel Giraschi a été libéré vendredi 23 septembre 2005

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2006

Suite à la prestation scénique du FLNC UC à la soirée de clôture des Scontri Internaziunali : Convocation d’un des responsables de la Ghjuventù Indipendentista, samedi 11 mars 2006 au commissariat de Bastia. Un rassemblement de soutien est organisé pour accompagner et soutenir Michele Giraschi qui depuis plus de deux ans est victime d’un acharnement répressif, allant de convocation en garde à vue. Unità Naziunale apporte son soutien fraternel à Michele Giraschi.  Suite à son audition « Rien à déclarer » Michel Giraschi a été libéré.

30 Mars 2006 Des militants de la Ghjuventù Indipendentista sont convoqués par la police. Suite à l’apparition du FLNC UC sous le chapiteau pendant le concert d’I VAGABONDI, le soir de la soirée de clôture des Scontri Internaziunali. Les militants de ce syndicats sont les victimes d’un acharnement policier. Sous le prétexte de l’apparition d’un groupe clandestin lors de la soirée organisée par la Ghjuventù Indipendentista, la police convoque les militants du syndicat un à un ou par lot. Pour entendre ces jeunes militants de la LLN sur tout et n’importe quoi qui concernerait selon la police, les positions de la Ghj. Indi. La Ghjuventù Indipendentista ne se rendra pas aux convocations de la police, expliquant que le syndicat n’avait pas à se justifier de ses positions dans un commissariat. Trois militants ont donc été convoqué pour des raisons aussi diverses que variées : L’apparition d’un commando du FLNC UC lors d’une soirée et la distribution de tract en juin 2005 dans lequel la Ghjuventù Indipendentista répond à Sauveur gandolfi-Sheit.

Mardi 11 avril 2006 : Un militant, non des moindres, Michel Giraschi a reçu l’ordonnance de renvoi concernent le refus de prélèvement ADN, il est passé au tribunal de Bastia le 11 avril. L’acharnement contre Michel Giraschi est impressionnant, (et encore les informations disponibles sur Unità Naziunale ne sont pas complète, cliquez sur la photo à gauche pour découvrir l’acharnement répressif contre ce militant sincère). Michel Giraschi a donc été relaxé pour avoir refusé de donner son ADN lors d’une précédente garde à vue. Interpellé le 21 septembre 2005 dans le cadre de deux commissions rogatoires délivrées en décembre 2003 et mars 2005 par le juge Gilbert Theil, Michel Giraschi avait refusé, au terme de sa garde à vue, de se soumettre à un prélèvement ADN. « Par principe et pour ne pas se prêter à un fichage systématique des personnes suspectées en raison de leurs opinions politiques. »

Corse, 24 Mai 2006. Un militant de la Ghjuventù Indipendentista, Pierre Mathieu Nicolai, 25 ans, est convoqué vendredi 26 mai à 14 h au commissariat de Bastia, pour y être entendu dans le cadre d’une enquête sur un tract distribué en corse en réponse aux propos violents de Monsieur Gandolfi-Scheit qui par la suite a été la cible d’un double attentatLire la suite ici

Vendredi 26 mai 2006 : Après une heure de questions aussi pertinentes qu’inutiles, Pierre Mathieu Nicolai est sorti du commissariat de Bastia (Haute-Corse) ou se trouvait une trentaine d’amis et de militants venus le soutenir. Lire la suite

Le 25 octobre 2006 : Dans un communiqué le syndicat Ghjuventù Indipendentista dénonce les condamnations excessives du procès I Clandestini Corsi. Voici le communiqué dans son intégralité: A Ghjuventù Indipendentista avait décidé de ne pas communiquer avant le verdict final concernant le procès des jeunes Corses dit « Clandestini Corsi » pour ne pas perturber la défense de ceux-ci et d’éviter toute récupération inutile. Lire la suite du communiqué ici

Le 14 novembre 2006 :Occupation de l’Assemblée de Corse. Notre action d’aujourd’hui a pour but de mettre les élus de la majorité territoriale devant leurs responsabilités !!! Et nous pensons bien sûr, plus particulièrement au président de l’exécutif Ange Santini. Leur bilan, celui de l’Assemblée de Corse depuis leur élection, est sans équivoque. Pour nous, leur incompétence n’a d’égal que leur malhonnêteté… Lire la suite de l’information ici

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Le 6 décembre 2006 : La Ghjuventù Indipendentista tient à réagir sur le récent problème de chauffage survenu au CROUS du 1er au 4 Décembre 2006. La SEM (Société d’Economie Mixte) Corse Bois Energie, dirigeante de la chaufferie de Corte, a depuis Vendredi interrompu pour une durée de quatre jours l’alimentation du chauffage, et par conséquent de l’eau chaude, à un grand nombre de ses prestataires y compris le CROUS. Il est inadmissible qu’au vingt et unième siècle les étudiants soient privés de chauffage en plein mois de Décembre et ce sans même un préavis. Lire la suite de l’article ici

Le 8 décembre 2006 : La jeunesse nationaliste corse a pris la décision cette année de faire de ce 8 décembre, « Festa di a Nazione », une journée hautement symbolique en proposant dans toutes les régions de corses des activités pour commémorer la fête de la nation Corse. Sur Bastia notamment, les militants de la Ghjuventù Indipendentista ont distribué un tract bilingue dans tous les lycées Bastiais : L’année 1735 est une année importante pour la Corse et les Corses. La Corse se voit doter pour la première fois d’une constitution alors qu’elle était jusque là sous occupation génoise. Il faut se rappeler qu’à l’époque les plus grandes puissances étaient régies par des monarques de droit divin où tout principe de souveraineté nationale était nié. Lire la suite du tract ici

2007

Le mardi 9 janvier 2007 : Lors du rassemblement de toutes les composantes du mouvement national, la Ghjuventù Indipendentista a donné son point de vue lors de l’intervention d’un de ses militants : Voici la teneur du communiqué :

Le 11 Janvier 2007 : A Ghjuventù Indipendentista communique : Tout d’abord, Ghjuventù indipendentista tient à s’incliner devant la mort d’Anghulu Maria Tiberi et à présenter ses condoléances à tous ceux que ce drame afflige, en premier lieu desquels sa famille et ses enfants. En ce début d’année 2007, une nouvelle fois, une fois de trop, le sang corse a coulé pour défendre notre terre, pour défendre les droits de notre peuple.Lire la suite du communiqué

Lundi 29 janvier 2007 : Un nouveau journal vient de voir le jour sur le campus de l’Università di Corsica. Il s’agit de Cuscenza. Née à l’initiative de la Ghjuventù Indipendentista, ce journal a pour but de donner un espace de liberté à la jeunesse corse. Selon les initiateurs de ce journal, il est très difficile en Corse de faire entendre la voix de la jeunesse, notamment à travers un média comme la presse écrite. L’objectif de Cuscenza est de donner une opinion sur tous les problèmes qui peuvent toucher la jeunesse insulaire.

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Le 6 février 2007 : L’année dernière, notre organisation n’avait accepté de se joindre à la mobilisation contre le CPE que sous certaines conditions. En effet, nous affirmions à l’époque, que si d’un côté le CPE remettait en cause des acquis sociaux et que nous ne pouvions pas l’accepter, d’un autre côté ce mot d’ordre ne concernait que très peu notre jeunesse et notre peuple, alors que dans un même temps nous ne faisions aucune place à des revendications sociales essentielles pour notre avenir. Lire la suite du communiqué ici

Le 14 février 2007 : Vendredi 16 février à 15 heures à Porti Vechju se tiendra une conférence de presse qui aura pour but de dénoncer la tentative de paralysie des militants nationalistes de la part de l’Etat, notamment dans l’extrême sud. Nous appelons nos militants à s’y rendre, et tenons à faire savoir notre position sur le sujet, notamment en ce qui concerne notre ancien responsable, Michel Giraschi. Lire la suite du communiqué de la Ghjuventù Indipendentista ici

Le 5 avril 2007 : TERRA CORSA La Ghjuventù Indipendentista tenait une conférence de presse sur le thème de la terre. La Ghjuventù Indipendentista appel en fin de communiqué à se joindre le 7 avril au rassemblement qui se tiendra à Patrimoniu à 14h30. voici le texte de la conférence de presse

Le 12 avril 2007 : Le CAR apporte son total soutien au militant de la Ghjuventù Indipendentista inquiété par les forces de répression. Cette nouvelle convocation de la gendarmerie au motif pour le moins dérisoire n’est fondée sur aucun élément factuel. Nous dénonçons la volonté de placer sous haute surveillance la jeunesse militante de notre pays, comme le confirme d’ailleurs un responsable national des renseignements généraux lors des révélations faite au journal libération du 26 janvier 2007. Notre jeunesse représente l’espoir de notre peuple, s’attaquer à elle, confirme que l’état à réellement décidé de compromettre notre avenir commun. Lire la suite du communiqué ici

Le 23 avril 2007 Section Purtivechju créée (Corse – Lotta Ghjuventù) Ce mouvement de jeunes corses est surtout connu pour son activité syndicale étudiante sur Corti et pourtant dès sa création en 1999 (bien avant Indipendenza pour les historiens en herbe) ce mouvement se veut rassembleur d’une jeunesse corse inscrite dans la Lutte de Libération Nationale. Lire la suite de l’article ici

Le mercredi 9 mai 2007 : (Corse – Répression) Une nouvelle fois, un militant corse est dans le collimateur de la justice Colonial. En effet ce mercredi 9 Mai, Michel Giraschi, militant de la Ghjuventù Indipendentista, passera en appel au tribunal de Bastia dans l’après midi. Un rassemblement de soutien est prévu dès 14h devant le Tribunal. Lire la suite de l’article ici

Le 9 mai 2007 : Voilà maintenant 239 ans que nous sommes sous le joug colonial français; les récents événements judiciaires nous le démontrent une fois de plus. Nous, Ghjuventù Indipendentista, tenons à réagir face à la répression aveugle dont la jeunesse Corse est victime. En effet, nous jugeons la situation critique: Lire la suite de la conférence de presse de la Ghjuventù Indipendentista Bastiaccia ici

U 10 di maghju di u 2007 : A vulemu fà sapè, da poi u mesi d’aprili ci hè statu a criazioni di una Ghjuventù Indipendentista in Purtivechju . Issu gruppu di studienti hè compostu da una trintina di ghjovani da 16 à 19 anni . L’appuntamentu ch’avemu rializatu trà a ghjuventù Purtivechjaccia hè in parti grazia à l’ aiutu di Migheli Giraschi è Noelle Medurio. Tandu avemu capitu chì u missaghju di issi dui militenti cunsistaia à capì chì a Ghjuventù indipendendista era un sindicatu induva era pussibuli di rivindicà i nosci idei. Lire la suite du communiqué de la Ghjuventù Indipendentista Purtivechjaccia

Le 14 mai 2007 : (Lotta Ghjuventù – Corse) A son tour la section Ghjuventù Indipendentista d’Aiacciu se dote d’un outil de communication, un site internet, afin de sensibiliser la jeunesse corse sur les problèmes qui se posent sur Aiacciu et sa région.lire la suite de cet article ici

Le 23 mai 2007 : (Corse – Répression Coloniale) La justice Française a encore une fois montré sa détermination à condamner un militant pour délit d’opinion. En effet Mighé Giraschi, militant de Corsica Nazione Indipendente, et de la Ghjuventù Indipendentista a été condamné en 1ère instance à (…) Lire la suite de l’article ici

Le 25 mai 2007 : (Corse – Lotta Ghjuventù) Le 6 Mai 2007, les français ont élu leur nouveau Président de la République. Incontestablement une page s’est tournée et nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle du Sarkozysme. En corse il n’aura pas fallu attendre longtemps pour en ressentir les effets. À Coti-Chjavari, un jeune corse de 24 ans a été déporté sur Paris. Bien que son état de santé du moment eut été incompatible avec une garde à vue, Lire la suite du communiqué ici

Le 4 juin 2007 : A Ghjuventù Indipendentista Sezzione Aiacciu a procédé à une distribution de tract dans les lycées et collèges ajacciens afin de prévenir une nouvelle fois la jeunesse corse de ne pas tomber dans la drogue. Voici l’intégralité du tract distribué.

Le 12 juin 2007 : (Corse – Répression) C’est au cours d’une conférence commune de presse sur Bastia que Corsica Nazione Indipendente et A Ghjuventù Indipendentista ont rappelé l’acharnement répressif à l’encontre de Micheli Giraschi. Micheli a été condamné le 23 mai dernier, pour des faits relatifs à la manifestation de soutien à Jean Guy Talamoni en 2004. Pour Micheli Giraschi, la justice répressive lui impose 18 mois d’interdiction de droits civiques, 120 jours de prison ou 40 euros d’amende pour 120 jours donc le choix entre 4 mois de prison ou payer 4800 euros. La Répression Coloniale n’aura pas gain de cause contre les militants du mouvement national. Une soirée de soutien est organisée samedi prochain, le 16 juin dès 21h, à L’acciaro plage à Purti Vechju. Soyez nombreux à vous y rendre pour affirmer votre soutien indéfectible à Micheli Giraschi et au delà à tous les résistants corses.

Le 4 septembre 2007 : La Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien entier à sa militante qui doit être entendue cet après-midi par les services de Police. La Ghjuventù Indipendentista appelle à un rassemblement ce soir à 20H devant le commissariat d’Ajaccio afin de soutenir sa militante et le militant de Corsica Nazione Indipendente interpellé ce matin.

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Une université au service du Peuple Corse

Le 2 Octobre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse – Lutte de Masse)  L’Università di Corsica est pour nous un outil essentiel à l’émancipation de notre peuple. Elle se doit d’être au service des intérêts de celui-ci, afin de former les élites de la Corse de demain, car elle est avant toutes choses l’Université de la Nation. La réponse de notre organisation aux processus de réformes universitaires en cours sera donc conforme à ces principes et à notre message indépendantiste. Concernant la réforme Pécresse, dite d’Autonomie des Universités, notre position a déjà été clairement et publiquement énoncée en début d’été : Lire la suite de la conférence de presse ici

Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien à SEGI et BATASUNA*

Le 11 octobre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse – Lutte de Masse)  In seguita à l’ultime uperazione puliziarie in Euskal Herria, Ghjuventù Indipendentista, manda u so sustegnu fraternu à l’urganizazione di u Muvimentu di Liberazione Naziunale bascu, Batasune è Segi.Castichendu di manera sistematica u muvimentu indipendentistu publicu, ch’ùn si pianta ellu di fà pruposte chjare di surtita di crisa, ghjè a pace chì i Stati francesi è spagnoli ricusanu. L’unu per via d’un’uppressione cutidianna di pettu à a Nazione basca è u muvimentu abertzale, l’altru pratichendu un’insidiosa negazione di sta Nazione, è cullabburendu di manera attiva à a ripression contru à u muvimentu indipendentistu.Lire la suite de l’article ici

Le 24 octobre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse – Lutte de Masse)  L’APC, la GP, la CSC et la GI se sont donnés rendez vous devant le rectorat d’Aiacciu pour défendre la Langue Corse.  Le Rassemblement a débuté dès  15H00, environ 70 personnes se sont massées devant les portes du rectorat, des tracts ont été distribué pour dénoncer les atteintes récurrentes faites à la langue corse. La veille une campagne d’affichage avait eu lieu à Aiacciu. Voici le texte du tract distribué ce mercredi devant le Rectorat.

RESISTENZA PER I DIRITTI NAZIUNALI DI U POPULU CORSU : Rassemblement devant la préfecture d’Aiacciu Mercredi 31 Octobre à 10H00

Le 30 octobre 2007  :  AIACCIU bunkerisé, depuis plusieurs jours, une ville et ses habitants pris en otage par les milices françaises. Voilà le résultat de la venue pseudo « Historique », du nouvel empereur des français « Sarko » 1er, qui arrive faire son show médiatique comme à l’accoutumé.(lire la suite ici)

Le 7 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  L’acharnement répressif dont fait l’objet Michel Giraschi est impressionnant au regard des nombreuses auditions, interpellations, garde à vue et emprisonnement… (lire la suite ici)

Le 7 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Suite à l’audition de Noëlle Medurio, la SDAT a notifié aux militants présents que Michel Giraschi serait déclaré fugitif s’il ne se présentait à eux avant minuit. Celui-ci s’est rendu à la gendarmerie de Purtivechju à la limite de l’heure indiquée et transféré au commissariat de Bastia afin de “terminer sa garde à vue” pour laquelle il avait été libéré sans charges deux ans auparavant.(lire la suite ici)

INTERPELLATIONS SDAT

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Le 19 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Ce matin, une nouvelle fois, dans la région d’Aiacciu la répression politique, froide et aveugle s’est abattue sur les militants politiques et leurs familles.  (lire la suite ici)

OCCUPATION DU CROUS

Le 23 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Cela fait maintenant près de 20 ans qu’une Maison de l’Etudiant est en projet sur le campus cortenais, aujourd’hui, face à l’incurie de l’ensemble des décideurs et en l’absence d’un tel lieu de vie, Ghjuventù Indipendentista occupe les locaux du CROUS et le transforme pour quelques heures en Casa di i Studienti.(lire la suite ici)

Le 4 décembre : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Les deux syndicats étudiants de Corti dénonce l’instruction a charge dont est la cible Yvan Colonna. L’occupation symbolique a débuté dans la matinée avec la mise en place des banderoles aux fenêtres du Tribunal d’Instance. (lire la suite ici et découvrir les photos de l’occupation)

Le 4 décembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Ghjuventù Indipendentista manda u so sustegnu fraternu à Battì Lucciardi, militente sinceru è dirittore di a publicazione di u ghjurnale U Ribombu, interpellatu sta mane da a pulizza pulitica francese, cum’è à tutte e parsone inchiitate sta mane da a DNAT. Chjamemu i Corsi à un’addunita sta sera di fronte à u casale di pulizza di Bastia à partesi da 7 ore di sera.

Le 11 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Les syndicats étudiants Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista et Cunsulta di i Studienti Corsi, avec l’Associu di i Parenti Corsi ont tenu mardi une conférence de presse à Corte pour demander une nouvelle fois, l’officialisation de la langue corse. (voici le texte de la conférence de presse)

Le 13 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  A l’initiative des jeunes corses de la section d’Aiacciu d’A Ghjuventù Indipendentista, une distribution de tract a eu lieu pour appeler les corses à se rendre à la soirée Natale per i Patriotti samedi prochain au stade des Salines.(lire la suite ici)

Le 14 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Les jeunes militants de la Ghjuventù Indipendentista avaient prévus ce matin de bloquer symboliquement et pacifiquement quelques lycées d’Aiacciu. (lire la suite et découvrir les photos de cette action)

Le 16 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  La répression ne semble plus avoir de limites pour l’Etat français en Corse. Pendant que dans les banlieues parisiennes des jeunes désœuvrés tirent à la chevrotine sur les CRS, en Corse on arrête et on maltraite des lycées et des collégiens, pour trois pierres et deux œufs ! (lire la suite ici)

Le 20  décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Sur Purti Vechju mardi dernier, A Ghjuventù Indipendentista bloquait l’accès au lycée, manifestait  en ville et empêchait le départ du bateau « Monte d’Oru« . (lire la suite ici et découvrir de nouvelles photos des rassemblements)

lire le sujet « la jeunesse corse ne désarme pas » et les photos prises lors de ces actions de soutien.

Le 21 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  3ième jour que les jeunes corses à l’appel d’A Ghjuventù Indipendentista bloquent le lycée de Purti Vechju. Occupations et blocages symbolique, bon enfant pourrait t on dire, même si les provocations policières se font de plus en plus tenaces. (lire la suite ici + photos)

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2008

Le 27 janvier 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Ce dimanche matin, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la Collectivité Territoriale de Corse, les policiers ont procédé à l’interpellation d’un jeune militant de la Ghjuventù Indipendentista. Il a été relâché sans suite dès midi, une fois que la police s’est rendue compte qu’il n’était pas présent à Aiacciu le jour de la manifestation. Visiblement les policiers chargés de l’enquête l’auraient confondus avec un autre jeune corse, nous sommes loin de l’enquête annoncée par la Ministre de la Justice à grand coup de renfort de police scientifique à l’usu « NCIS »D’autres interpellations sont à prévoir vu qu’elles ont été annoncée à grand coup de média directement par la Ministre de la Justice promettant dès le lendemain de l’incendie,  l’interpellation d’une quarantaine de personne. 8 personnes ont déjà été interpellées, trois ont été relâché sans suite et cinq ont été incarcérées dont deux sans preuves tangibles et au terme d’un procès expéditif.

A Ghjuventù Indipendentista appelle à voter les listes qui se réclament clairement de la LLN

Le 5 mars 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Dans l’optique des élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars prochains, Ghjuventù Indipendentista appelle ses militants et sympathisants à voter massivement pour les candidatures se réclamant clairement de la lutte de libération nationale(lire la suite ici)

Le 14 avril 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – In mimoria)  Ghjuventù Indipendentista saluta a mimoria di Petru Sinoncelli, patriottu arradicatu à a so tarra smaritu troppu prestu, è tene à rende un umaghju fraternu à so opara storica è militante. I naziunali ùn si scurdaranu.

AfficheGhjuventuIndipendentistaCorseCorsicaFranciaForaGhjuventù Indipendentista : Mobilisation en faveur de la langue Corse !

Le 28 avril 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Mobilisation en faveur de la langue corse le samedi 3 mai à partir de 15 heures à l’appel de l’Associu di i Parenti Corsi et des trois syndicats étudiants (CSC / GI / GP), dans l’optique du débat sur les langues dites régionales au Palais Bourbon. (lire la suite ici)

Occupation de la Communauté d’Agglomération Bastiaise (CAB) par les supporters du SCB : La Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien

Le 30 mai 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Suite à l’occupation de la Communauté d’Agglomération Bastiaise (CAB), Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux supporters de Bastia 1905 dans leurs légitimes revendications. (lire la suite ici)

Le 3 juillet 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  La loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) de juillet 2007, couramment appelée Réforme Pécresse, prévoit par l’intermédiaire de l’article L.712-6 du Code de l’Education, l’élection d’un Vice-Président étudiant au sein du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU). (lire la suite ici)

Le 3 juillet 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  C’était un 3 juillet de l’année 2002,   quand nous avons appris la mort de Filippu Franceschini.  C’était un jeune corse, discret, souriant, mais aussi un ardant défenseur de sa terre, de sa langue et de son peuple.  (lire la suite ici)

Le 2 octobre 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  (Laetitia Pietri – Alta Frequenza) – Nous vous en avons déjà parlé, la Ghjuventù Indipendentista a effectué sa rentrée hier (mardi) à l’Università di Corsica. Au-delà des projets et des aspirations pour cette nouvelle année universitaire, le syndicat étudiant a tenu à confier son sentiment sur le PADDUC. (lire la suite ici)

Le 26 novembre 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Parce que la formation des hommes et en particulier celle de la jeunesse est une impérieuse nécessité pour notre pays, il relève de l’évidence que nous ne pouvons accepter quelque pratique frauduleuse, à quelque niveau que ce soit, lors de la tenue d’examens ou de concours. (lire la suite ici)

Le 16 décembre 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  (Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – Plusieurs interpellations dans les rangs nationalistes ont eu lieu ce matin (mardi) sur l’île. Des militants de Corsica Libera ont été arrêtés tôt ce matin (mardi) à Bastia. Puis à Corte, ce sont des étudiants membres de la Ghjuventu Indipendentista qui ont été interpellés. Des perquisitions ont été effectuées ce matin. Les explications de Petr’Anto Tomasi, porte-parole du syndicat.

2009

Le 31 mars 2009 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Nous les 3 syndicats étudiants de l’Università di Corsica (Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista, Cunsulta di i Studienti Corsi) appelons à manifester samedi 4 avril à Partir de 16h dans les rues de Bastia. Nous demandons à la population de ce joindre à nous afin de dénoncer la répression que subit le peuple Corse et notamment depuis le début de la semaine, les jeunes lycéens.(lire la suite ici)

Le 3 avril 2009 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) (Roland Frias – Alta Frequenza) – Toujours au sujet de la manifestation de samedi, la Ghjuventù Indipendentista a tenu à réagir après les propos de la Ligue des Droits de l’Homme concernant justement cette manifestation. Ecoutons Julien Orsucci Graziani pour le syndicat étudiant.

Le 27 avril 2009 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  La Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux militants de Corsica Libera et Sulidarità interpellés ce matin dans la region de Puti Vecchiu.Encore une fois, la police politique s’acharne sur des militants nationalistes. La Ghjuventù Indipendentista appelle ses militants a se joindre aux rassemblements de soutien qui auront lieu aujourd’hui à 18h à Porti Vecchiu et à 19h à Aiacciu et Bastia.

En novembre 2009, un an après la création de Corsica Libera en politique, les jeunes syndicalistes nationalistes de Corti alors représenté par la CSC, la Ghjuventù Indipendentista et la Ghjuventù Paolina, décident de fonder la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, en gardant le concept d’appartenance à la LLN. A Ghjuventù Paolina ne rejoindra pas la CGC  et reste sur son terrain de revendication.

Novembre et Décembre 2012

Retour de la « Ghjuventù Indipendentista » sur le terrain de la revendication syndicale étudiante (LLN) #Corse

 #Corse – A Ghjuventù Indipendentista appelle à se mobiliser lors de la manifestation « A DROGA FORA »

#Corse – A Ghjuventù Indipendentista appelle à rassemblement ce soir à Aiacciu

2013

Ghjuventù indipendentista occupe symboliquement Pôle emploi à Corte

A Ghjuventù Indipendentista dénonce l’ambiance « anti-corse » actuelle

Mobilisation en ce moment de la jeunesse contre la nouvelle CFR

A Ghjuventù indipendentista défend les outils d’émancipation du Peuple #Corse au sein de l’Università
Ghjuventù Indipendentista : « Passés à tabac et accusés d’outrage, pour invective en langue corse »

#corse Puisqu’on vous dit que vous êtes français ! L’affichage pour la Keurse c’est « forbitten ! Papier Bitte, Schnell »

#corse – Cummunicatu Ghjuventù Indipendentista per u votu di a cuufficialità di a lingua corsa à l’assemblea

#Corse – Action de la Ghjuventù Indipendentista à Ajaccio « A DROGA FORA »

#corse – Action de la Ghjuventù Indipendentista sur Bastia en soutien aux Prisonniers politiques
#corse – Corte : un rassemblement d’étudiants dégénère à la sous-préfecture

VIDEO #Corse Conférence de presse de la Ghjuventù Indipendentista : « Mobilisations, procès, propositions »

#Corse – 10 interpellations, 5 libérations et deux incarcérations – Ghjuventù Indipendentista

#corse Ghjuventu independentista :  » ils devront se préparer à une situation insurrectionnelle » 

#Corse – Au moins 19 personnes de la Ghjuventù Indipendentista ou proche ciblés depuis Avril dernier

#corse Assemblée Générale d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse Nicolas Battini « nous portons la voix de la Lutte au sein de la jeunesse corse. »

#Corse Statut de résident – Ghjuventù Indipendentista « Sò i corsi è solu i corsi ch’anu da sceglie u so destinu »

#Corse François Santoni, président de Ghjuventù Indipendentista, entendu par la Gendarmerie

#Corse – Les deux militants de Ghjuventù Indipendentista ressortent libres et sans charges

#corse Rentrée Politique de la Ghjuventù Indipendentista: Nous sommes déterminés à monter au créneau plus que jamais.

Communiqué de la Ghjuventù Indipendentista suite au 70ème anniversaire de la Libération de la #Corse

#Corse – A Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux militants basques

A Ghjuventù Indipendentista défend la culture #corse et ses acteurs

#Corse Photos de l’action de Paris en soutien aux patriotes incarcérés

#Corse – Ghjuventù Indipendentista réclame « le départ de l’Armée Française »

#corse – Ghjuventù indipendentista : Une action symbolique et pacifique à Ajaccio

#corse – Ghjuventù indipendentista solidaire des prisonniers

#corse – Occupation de la Société Générale, réaction de Ghjuventù Indipendentista

#Corse « Tractage de la Ghjuventù Indipendentista à Corti pour la Corsisation des emplois »

#Corse – « Le drame de ma génération est d’être mal née » by @Massimu Poli

#Corse – Déclaration de Nicolas Battini, prisonnier politique, au juge Gilbert Thiel.

#Corse – La Ghjuventù Indipendentista « dénonce les basses manoeuvres de l’Etat Colonial »

#Corse Arret Miot censuré – Ghjuventù Indipendentista dénonce « une corsophobie étatique »

2014

#Corse A Ghjuventù Indipendentista « demande au Crous et à la Mairie de prendre leurs responsabilités »

Corse A Ghjuventù Indipendentista s’indigne des pressions de certains proviseurs de lycées

#corse #Veranucorsu Vidéos, photos, revue de presse – 2000 personnes pour défendre les intérêts du peuple Corse

#Corse Procès du 12 février : Ghjuventù Indipendentista « Nous dérangeons et l’Etat nous le fait comprendre »

#Corse – Procès du 12 février : la Ghjuventù Indipendentista dénonce un procès politique

#corse #VeranuCorsu Ghjuventù Indipendentista appelle l’ensemble des organisations à une réunion

#corse – Procès de 10 jeunes militants : A Ghjuventu Indipendentista dénonce un acharnement judiciaire

#Corse #askida – Mort d’Arkaitz Bellón, soutien d’A Ghjuventù Indipendentista @EtxeratElkartea

#corse – A ghjuventù Indipendentista apporte son soutien à la protestation engagée au lycée agricole de Sartè

#Corse – « Vers la création d’un collectif unitaire » #Resistenza #VeranuCorsu

Procès du 12 février : « Le procès de la Ghjuventù Indipendentista, c’est le procès du Peuple #corse « 

#Corse – Nicolas Battini, prisonnier politique, en grève de la faim depuis le 5 février

#Corse – Ghjuventù Indipendentista explique sa non présence à l’émission Cunfronti sur @FtViaStella

Nicolas Battini, prisonnier politique corse : « La jeunesse s’est réveillée »

#corse Procès d’A Ghjuventù Indipendentista : Le parquet fait appel

#Corse – Réponse de Ghjuventù Indipendentista à Mr Zalewski-Sicard

#Corse – « Collectif Unitaire » : Nouvel appel de la Ghjuventù Indipendentista – Réunion le 23 février

#Corse A Manca : « Soutien à la démarche initiée par la Ghjuventù Indipendentista »

#corse – Vidéos – Succès politique des « Scontri Internaziunali » organisé par Ghjuventù Indipendentista

#corse Ghjuventù Indipendentista stupéfait du #toutSaufCorsicaLibera des ténors de @FemuACorsica

#Corse – Résultats des Elections : « Ghjuventù Indipendentista obtient trois sièges »

L’université de #Corse bloquée par la Ghjuventù Indipendentista / Ghjuventù Paolina

#corse Nicolas Battini, Patriote incarcéré : « De Capi Corsu à Bunifaziu, un peuple en lutte pour sa survie. »

#corse – Cuttoli : A Ghjuventù Indipendentista s’offusque de la décision du Préfet

#corse « Statut de résident adopté » : Réaction de la Ghjuventù Indipendentista

Ghjuventù Indipendentista « réaffirme ses idéaux pour le Peuple #Corse » lors de son A.G

corse Ghjuventù Indipendentista réagit à l’arrestation de @GerryAdamsSF @sinnfeinireland

#SimuDiStuPaese 100 photos et 10 000 personnes pour revendiquer les droits du Peuple #Corse

#Corse #ParlemuCorsu : A Ghjuventù Indipendentista chjama à participà à a manifestazione

#Corse – Ghjuventù Indipendentista apporte un soutien aux « prisonniers politiques et aux recherchés »

#Corse Ghjuventù Indipendentista apporte un soutien indéfectible à l’Università di #Corsica

Corse « Après une nouvelle incarcération, A Ghjuventù Indipendentista tient à réagir »

#Corse Ghjuventù Indipendentista « Un nouveau pas a été franchi dans la provocation »

« Lotta Ghjuventù, l’avvene si tù ! » Nicolas Battini, prisonnier politique #Corse

#Corse – A Ghjuventù Indipendentista « tient à saluer l’annonce du #FLNC-UC »

#Corse Ghjuventù Indipendentista « O Corsu, un ti scurdà di a to storia ! » 14 juillet 1755

#Corse 14 juillet 1755 « Action symbolique et historique d’A Ghjuventù Indipendentista à Bastia »

#Corse – Soutien au peuple palestinien – Ghjuventù Indipendentista, FKNG…

#Corse Nicolas Battini « lettre ouverte à la Ghjuventù Indipendentista »

#Corse Interpellations #ScbOm – Soutien d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse 3 prisonniers politiques Basques au « mitard » afin de faire valoir leurs droits

Ghjuventù Indipendentista « Le salut du peuple #Corse passera par l’indépendance »

#Corse #YesScotland – Ghjuventù Indipendentista « per l’indipendenza di a nazione »

#Corse – Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux interpellés #Bastia1905

#Corse – Conférence de presse de rentrée pour Ghjuventù Indipendentista

#Corse A Ghjuventù Indipendentista se mobilise contre la spéculation en Balagna

#Corse A Ghjuventù Indipendentista se mobilise contre la spéculation en Balagna

#Corse Procès d’un jeune corse pour une « bombe agricole » lancée lors d’un rassemblement : 3 mois de prison ferme

#Corse Ghjuventù Indipendentista apporte un soutien total à Aitzina! @Aitzinagazte

A Ghjuventù Indipendentista « O ghjuventù corsa, approntati à falà in carrughju »

#Corse Libération de François Santoni, militant CL, GI, Asso et convocation devant la justice au programme

Soutien aux prisonniers politiques – Tractage Ghjuventù Indipendentista à Corti

Visite de Barbier en #corse ? Condamnation de l’ACA et de @LecaJean Louis – Réaction d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse Occupation de la sous-préfecture: Nicolas Battini condamné

#corse l’appel à manifester pour les droits du Peuple Corse de Ghjuventù Indipendentista

La Ghjuventù Indipendentista appelle le peuple #corse à se mobiliser

#corse Manifestation #uPopuluCorsuCamperà | Revue de presse et photos – incidents

#Corse Ghjuventù Indipendentista se félicite de la réussite de la manifestation du 3 décembre à Corte.

#corse Interpellations – communiqué d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse – Dernières interpellations : @Corsica_Libera, @Sulidarita et @GICorti dénoncent la méthode

#Corse – Corsica Libera, Sulidarità et Ghjuventù Indipendentista dénoncent les provocations coloniales #Répression

2015

#corse Visite du Ministre de l’intérieur – Réaction de Ghjuventù Indipendentista

#Corse – « Chjama à a Ghjuventu Corsa – Charlie Hebdo: Attenti à a Trappula! » Ghjuventù Indipendentista

#Corse Procès et interpellations au Pays Basque: Soutien d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse Municipale Ajaccio: Ghjuventù Indipendentista appelle à voter pour Aiacciu Cità Corsa @Corsica_Libera

#corse Suite aux interpellations contre la jeunesse Basque, Ghjuventù Indipendentista réagit @MediaBask

#Corse Nicolas Battini: « Les amalgames ont déjà commencé » #LaurentRuquier

A Ghjuventù Indipendentista lance une pétition « Pour le respect de la démocratie en #Corse »

#Corse « Procès de la jeunesse Corse à Bastia le 17 février » – Ghjuventù Indipendentista

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse #Archive Manifeste FLNC « A Libertà ò à Morte, l’impasse autonomiste » 1977

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

« Nos compatriotes autonomistes sollicitent de l’Etat colonialiste français un Statut spécial, ce qu’ils appellent «Autonomie interne». Quelle douceur dans les mots pour parler en fait de néo-colonialisme; en bref, de colonialisme sauce nouvelle!

(L’année 1977 sur StoriaCorsa)

« Nous pourrions gérer nos affaires tout en restant dans le cadre français. » disent les autonomistes. Mais quelles affaires ? Parlons-en!

La France aurait presque tous les pouvoirs et en tout cas les plus importants:

– Défense et sécurité

– Affaires extérieures

– Statut civil et droit commun

Et ce n’est pas tout !

L’Etat français resterait chargé de la protection des libertés et droits publics individuels ou collectifs reconnus par la constitution française : il resterait chargé de la protection du trésor, de la monnaie, du crédit, des changes, du commerce extérieur, de l’information, de la radio diffusion, de la télévision, de la gendarmerie, de l’enseignement supérieur.

L’Etat français pourrait annuler les décisions des députés locaux ; il pourrait dissoudre cette chambre locale si les intérêts de la France le commandaient.

Tous les actes et jugements administratifs passeraient par l’Etat français avant de pouvoir être exécutés par les autonomistes.

Et les élections? Rien de nouveau non plus!

L’autonomie ne changerait rien de fondamental aux élections.

Les candidats seraient toujours ceux des notables et des clans ; tout ce panier de crabes aurait toujours assez de pouvoir pour faire pression sur la voix de notre peuple. Les mêmes, ce serait toujours les mêmes qui tireraient les ficelles de notre vie politique ! Comment pourrait-il y avoir plus de liberté pour notre peuple…? Ces clans qui nous étranglent bénéficieraient toujours de l’appui des monopoles étrangers et de l’administration française. On sait bien ce que cela veut dire même si on nous joue la «scène » du suffrage universel…

« Il faudrait faire des réformes pour que les Corses de viennent maîtres chez eux » disent encore nos compatriotes autonomistes. Mais que signifie «être maître chez soi » si notre peuple n’est pas absolument libre pour décider de toutes ses affaires?

Prenons un exemple Les autonomistes déclarent qu’il serait juste de reprendre les terres aux colons et de les distribuer aux paysans corses.

Bravo pour la déclaration ! Mais l’application?

Dans une Corse qui serait autonome, chacun, qu’il soit colon pied-noir ou paysans corse reste «citoyen français à part entière ». Devant l’Etat français, avec l’autonomie interne, nos paysans corses n’auraient pas plus de droits que maintenant. Qui peut dire en effet que l’Etat français déciderait en faveur des paysans corses plutôt que des colons? C’est se faire une idée bien gentille à l’égard de cet Etat ! Qui ne l’est pourtant pas comme toute notre histoire le prouve…

Prenons un autre exemple : Supposons que, dans une Corse autonome, le peuple corse et ses représentants décident de changer le régime politique et économique ou, comme on dit, de «changer de société ». Est-ce vraiment raisonnable de penser qu’une Corse autonome «socialiste» puisse être tolérée par un Etat capitaliste?

Toutes les décisions contraires aux intérêts français seront rejetées.

Être réaliste, c’est reconnaître que le fonctionnement de l’autonomie ne peut permettre au peuple corse d’être maître chez lui.

«Autonomie interne» disent certains de nos compatriotes. «Dans le cadre de la République Française », ajoutent-il. Comme si on ne pouvait se passer des «bienfaits» de la «grande mission de civilisation» de la France ! À qui pourrait-on durablement le faire croire alors que notre peuple n’a connu que pillage, massacres et tentatives d’écrasement?

Et d’ailleurs, pourquoi le cadre français? Encore une fois, y aurait-il des acquis positifs dû à la France ? Lesquels?

Pillage de nos richesses, industrialisation inexistante, mort de l’artisanat, chômage permanent, utilisation de notre peuple comme chair à canon, exil, dispersion, répression..; rien que du positif quoi!

Et de plus, où a-t-on déjà vu un pays colonialiste aider un pays dominé à développer sa propre économie?

Les crédits en tous genres, «l’aide extérieure» ou l’investissement de capitaux ont pour seul but de perpétuer le pillage et la misère. Nous le savons bien pour en faire la douloureuse expérience gaspillage, dilapidation des fonds publics, escroqueries de toutes sortes, voilà comment on précipite notre pays dans la ruine

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L’autonomie dans le cadre français, c’est aussi laisser croire que des discussions fraternelles ou du moins d’égal à égal, pourraient s’engager entre les colonialistes et notre peuple. C’est au fond nous endormir et nous détourner de la véritable et inévitable lutte, celle de la Libération nationale. C’est nous faire croire que la voiture et son chauffeur avance tout seul alors qu’on les téléguide… Le triste exemple de la Sardaigne est là pour nous le prouver. Le peuple sarde est toujours l’esclave des notables locaux, simples valets de Rome.

Avec l’autonomie interne, c’est le principe sacré du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui est bafoué

On veut bien déclarer que le peuple corse est souverain mais on s’en tient à des mots d’ordre qui limitent et, en fin de compte, renient cette souveraineté.

En quoi y aurait-il libération si nous devions encore rester dans le cadre français?

En quoi y aurait-il libération si les colonialistes français étaient encore présents chez nous?

Notre droit à disposer de nous-mêmes,

La maîtrise de notre propre destin,

Notre libération,

C’est l’Indépendance et rien d’autre!

Défendre l’impasse autonomiste, c’est se moquer de notre peuple, de sa libération;

C’est avoir peur de la voie héroïque qui nous mène à la victoire;

C’est mendier quelques miettes à l’Etat français qui ne changeront rien à notre situation dramatique.

C’est tromper le peuple et défendre les privilèges des valets locaux;

C’est être bien naïf et croire ou laisser croire, que cet Etat plein du sang de notre peuple va aujourd’hui lui accorder sa bienveillance!

Non, l’Etat français n’est pas un bienfaiteur des peuples

C’est un Etat colonialiste assassin!

Les patriotes vietnamiens, algériens, pour ne citer que ceux-là, s’en souviennent dans leur chair.

Mais la naïveté de cette autonomie interne va plus loin…

« Le pouvoir français est devant un choix: maintenir le régime colonial ou y renoncer » disent nos compatriotes autonomistes.

Ainsi l’Etat français pourrait-il se permettre le luxe d’être colonialiste ou pas ! Mais que serait-il ce vieil Etat s’il ne l’était pas ? Comment aurait-il conquis ses richesses, sa force, son sang même si ce n’était sur le dos des peuples y compris le notre ? Le propre des Etat impérialistes n’est-il pas d’être dominateur, exploiteur, colonisateur? Nos autonomistes verraient-il l’histoire à la lumière de leurs rêves? N’est- elle pas là, l’histoire, pour nous prouver que derrière chaque Etat impérialiste se cache obligatoirement une force dominatrice déclarée ou pas, que cette force est la condition de vie de cet Etat ? Non, décidément, l’Etat français ne peut pas choisir ! Et les gouvernements de droite ou de gauche qui gèrent ses intérêts non plus.

L’Etat français n’a pas d’autre solution que d’être dominateur sous peine de se faire lui-même disparaître.

Contraint à cette domination, l’Etat colonisateur multiplie les ruses juridiques selon les moments et les gouvernements : on parle de «Département », de « continuité territoriale », de « région », de «territoire d’autre mer (TOM) », de «département d’autre mer (DOM », « d’autonomie de gestion », etc.

Et que signifie cet appel du pied de nos autonomistes aux régionalistes (PS, PCF, etc.) en leur demandant d’être responsables devant le peuple corse ? C’est là le comble du ridicule. Comme si ces organisations françaises ne servaient pas les intérêts de l’Etat colonialiste français. Quand on sait que ces organisations n’aident pas non plus les autres peuples sous domination française (Guadeloupe, Réunion, etc.) à se libérer réellement, la preuve est faire du ridicule de la demande autonomiste.

« Il vaut mieux rester dans le cadre du colonialisme français que de risquer de tomber dans les griffes d’autres puissances plus féroces encore » disent aussi nos autonomistes.

Dans le cadre de l’autonomie, l’année française resterait en Corse. Mais pour quoi faire? Armée pour maintenir la « Paix »? Mais quelle Paix ? Ou armée d’occupation ? Qui pourrait dire honnêtement que cette année ne serait pas là pour soumettre notre pays au colonialisme français?

La présence de la Légion étrangère et, tout dernièrement, celle d’un régiment encore plus déterminé à massacrer, n’est sûrement pas là pour protéger notre peuple mais bel et bien pour le contrôler et écraser si besoin est ses révoltes. Comment peut-on penser qu’une armée qui a détruit notre Etat indépendant (celui de Pasquale Paoli), qui a massacré notre peuple et combien d’autres, va jouer aujourd’hui la «mère protectrice»! C’est toujours aussi naïf et dangereux.

De plus, si cette armée protège la Corse des autres colonialismes, ce n’est pas pour les beaux yeux du peuple corse, mais dans le seul intérêt du colonialisme français. Un colonialisme, le Gênois, en nous vendant à la France, nous a déjà montré ce que valaient les dites protections quand les intérêts colonialistes s’affrontent.

Allons-nous dire cependant que personne dans le monde ne convoite notre pays ? Non bien sûr ! Mais faut-il pour cela conclure à la capitulation ? Notre meilleure garantie c’est encore l’indépen-dance de notre peuple. Les alliances pouvant être passées à tel ou tel moment dépendraient alors de la seule volonté du peuple corse sans le vendre à tel ou tel colonialisme.

Ne nous berçons pas d’illusions pacifistes : sachons nous organiser dans la perspective d’une lutte sans merci, longue et difficile certes mais seule capable d’apporter à notre peuple une libération réelle.

Les mots ne remplacent pas les armes ; le colonialisme français a-t-il l’habitude de se laisser impressionner par la morale et le droit dit international ? Où a-t-on vu un pays colonialiste les respecter s’il n’y était pas forcé ? Et comment les faire respecter sinon par un rapport de force suffisant ? Ce ne sont pas les beaux discours qui nous libéreront ! L’histoire des peuples du monde, notre propre histoire, le démontrent clairement.

À bout d’arguments, certains de nos compatriotes autonomistes mettent tous leurs espoirs dans une «Gauche » au pouvoir.

Quelle blague ! Encore une fois, comment un changement de gouvernement pourrait-il régler la libération de notre peuple ? Comment quand on sait que ces organisations de Gauche ne voient en nous que des Français, un peu différents, c’est tout Quand on sait que pour eux nous ne sommes qu’une « région » dont il faudrait régler « les problèmes régionaux »…!

Où est-il notre peuple dans tout cela ? Et où donc serait sa libération 7

Suspendre notre sort au bon vouloir des combinaisons politiques françaises, c’est, de fait, démobiliser, tromper et au fond trahir notre peuple.

Nos autonomistes refusent de conduire notre peuple à l’assaut du pouvoir. Ils rêvent d’une démocratie idéale qui serait celle de l’Etat Français même si elle s’égare par moment. On laisse croire, encore une fois, que le colonialisme pourrait être autre chose que ce qu’il est : une force dominatrice, assassin des peuples. Le feu pourrait-il être en même temps de l’eau sinon dans un rêve…?

Nos autonomistes demandent à l’Etat Français rien de moins que d’être un colonialiste honnête Quel mariage absurde

On en arrive parfois à imaginer que si la fraude électorale était éliminée, on pourrait éventuellement participer aux élections… On laisse croire que le suffrage universel pourrait être la libre expression de la volonté populaire… etc. … C’est encore la même chanson. Celle d’un colonialisme qui se laisserait déposséder en douceur… Mais où donc, dans l’histoire et dans le monde, cela s’est-il déjà vu ? Jamais et nulle part. Autant de « drogues » qui conduisent le peuple corse à rester esclave et, au bout, à disparaître.

Nos compatriotes autonomistes se démènent pour chercher des « amis ».Mais quels « amis » Au lieu de propager auprès de notre peuple les idées de lutte de libération nationale, ils passent beaucoup de temps auprès des régionalistes et même des départementalistes. Ces discussions rabaissent notre lutte à des querelles politicardes sur de simples différences d’opinion. Toujours la même illusion, celle de pouvoir faire fléchir l’Etat français par de belles paroles ou même de simples menaces. Encore la même ignorance, celle du pou voir d’Etat! On ne sait pas ou on fait semblant de passer sous silence la question du pouvoir d’Etat.

Comment envisage-t-on la question du pouvoir d’Etat dans une Corse autonome?

Nos autonomistes répondent que le peuple corse pourra accéder au pouvoir politique et diriger ses affaires. Et pourquoi donc ? Où sont passés les colonisateurs et exploiteurs en tout genre ? Et leurs biens ? Ils vont se laisser déposséder comme cela, sans résister…? Et vers qui l’armée française ira-t-elle ? Tout l’appareil militaire et bureaucratique du colonialisme français va-t-il se fondre au premier coup de baguette magique?

Allons : Soyons sérieux et réalistes, comme le disent si souvent nos compatriotes autonomistes!

Dans une Corse autonome, la France garde le pouvoir militaire. Il n’est pas besoin d’être savant pour comprendre que celui qui possède la puissance armée possède le pouvoir. Tout le reste n’est que balivernes

Celui qui détient le pouvoir militaire détient le pouvoir politique.

Voilà la vérité!

Nos autonomistes sont les sapeurs pompiers de la libération de notre peuple. Ils ne cessent de proclamer leur attachement à la République française, de s’accrocher au caractère légal de leur revendication. Ils crient au scandale quand on les soupçonne d’être des séparatistes!

Ils ont toujours besoin d’un brevet de bons français!

Ils finissent, quelle que soit leur bonne volonté, par rendre service au pouvoir. Celui-ci espère les enfermer dans le jeu « démocratique du colonialisme ». Qui, le jour où la révolte de notre peuple deviendra trop menaçante, ira peut être jusqu’à se servir d’eux

Une lourde responsabilité pour nos autonomistes!

Ils ne comprennent rien au moteur du colonialisme, à sa logique implacable.

Ils ne comprennent pas son mécanisme. Ils tentent de concilier l’inconciliable.

Ils sont impuissants à organiser notre véritable lute de libération.

Ils ne définissent pas clairement les ennemis de notre peuple, l’empêche de les voir bien en face. On n’a jamais pourtant vu un tireur viser une cible dans le flou…

L’autonomie interne, comme seule solution, est donc bel et bien une impasse.

Seule la création d’un Etat corse indépendant pourra libérer notre peuple

Article publié le 25 mars 2014 sur corsicainfurmazione.org

Le Fil Rouge de la Rédaction

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by @Lazezu 

Revue de Presse, source et suite de l’article  : 

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#vidéo #Storia #Corse #FLNC « Les années 70/80″

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Les années 70, bien avant la création du FLNC en mai 1976, ont donné lieu à l’occupation du terrain militaire par divers groupes clandestins, très actifs et très déterminés, comme Ghjustizia Paolina et le Fronte Paisanu Corsu di Liberazione, qui avec , ont crée le FLNC du 5 mai 1976 dans cette fameuse nuit ou 21 actions de résistance ont secoué l’état colonial…

yvesstellaflnccuncoltampapnc_02Fin des années 80, les scissions au sein de la clandestinité donneront naissance à deux nouveaux sigles (80/90) RESISTENZA et le FLNC canal Habituel, mais aussi à une multitude de sigles qui disparaîtront, soit en fusionnant avec les trois tendances principales, soit en arrêtant les actions de terrains.

 

30 ANS DE LUTTE 1976 -2006


1976 – 2006 FLNC : 30 ANNI par antofpcl

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

ALTA FREQUENZA

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse 17 #Avril Journée Internationale des Prisonniers Politiques « Libertà per tutti i Patriotti »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 17 avril, en plusieurs points de la planète, des initiatives verront le jour pour rappeler l’existence de prisonniers politiques. En effet, le 17 avril n’est autre que la Journée internationale des prisonniers politiques.

Cette journée à pour nécessité de consacrer un moment de l’année aux personnes emprisonnées en raison de leur engagement, Une façon de lutter contre l’oubli, de transmettre une histoire aux générations naissantes et une occasion de rappeler leurs revendications.ActionCAR17avril2006Sulidaritajournee-prisonnierpolitique-2

En 2004, la Conférence internationale des prisonniers politiques du XXIe siècle se déroulait pendant quatre jours à Donostia,(pays basque) fédérant de nombreux peuples en lutte et militants de diverses tendances progressistes à laquelle l’ASSOCIU SULIDARITÀ  participait en tant que représentant de l’action antirépressive développée par le  peuple corse . Elle se concluait sur de nombreuses résolutions axées autour de la solidarité internationale, la nécessité de la résolution des conflits et la libération des prisonniers politiques.

10 ans plus tard, le constat reste le même, et la situation a bien peu évolué. On ne peut s’empêcher d’oublier les plus de 700 prisonniers politiques basques toujours incarcérés et les dizaines de prisonniers politiques corses à qui l’on refuse toujours  leurs droits élémentaires. Les arrestations se poursuivent, la spirale de la répression étant la seule réponse apportée à des efforts de recherche de solution politique toujours plus explicites.

Nous ne connaissons pas  le nombre exacte de prisonniers politiques à travers le monde, mais en ce jour  nous voulons rappeler le nom des états  qui par l’emprisonnement font le choix de bâillonner toute opposition.

FRANCE, ESPAGNE, ANGLETERRE,ALLEMAGNE ,  ETATS-UNIS , ISRAEL , TURQUIE , IRAN ,CHINE, CAMBODGE ,MEXIQUE , CHILI , ARGENTINE , COLOMBIE, PEROU,RUSSIE,SRYLANKA , ETC..ETC…. LA LISTE ET ENCORE LONGUE…….

Aujourd’hui encore, des dizaines de milliers de militants-es politiques sont incarcérés-ées … Ceux/celles-ci sont confrontés-ées quotidiennement aux brimades, aux traitements dégradants, et aux procès d’exception, auxquels s’ajoutent les conditions inacceptables de tout enfermement.

ActionCAR17avril2006Sulidaritajournee prisonnierpolitique (1)

Les prisonniers politiques corses subissent également les foudres de la répression, leur droits    au rapprochement familiale est bafoué, ainsi que le légitime accès à la liberté conditionnelle. Les familles de nos frères incarcères sont toujours victimes de la double peine engendrée par l’exil carceral.

Les prisonniers et prisonnières politiques sont les parties et les conséquences de conflits politiques causés par le non-respect des droits nationaux et sociaux des peuples. C’est pour cela qu’il est nécessaire de construire de larges mouvements de solidarité en leur direction et d’obliger les gouvernements a faire respecter leurs droits,  puis de créer les conditions d’une résolution politique des conflits, qui nécessairement induira leur libération.

Depuis sa création en Corse, en 2004, le 17 avril est organisé tous les ans par le mouvement national :

DOSSIER 17 AVRIL sur CORSICA INFURMAZIONE

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 


#corse 13 Mai 2013 : Thiriez è a Corsica : un « amicu » di trent’anni… #Corsica

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Oghje, Frédéric Thiriez, u mustacciutu u più odiatu di Corsica ghjè in Bastia. Incuntrarà u prifettu di Corsica, ma dinù Emile Zuccarelli, Paul Giacobbi è Pierre-Marie Geronimi.

Tutt’ognunu cunnosce a so rabbia accanita contru à u Sporting ma, di e volte, c’hè da dumandassi chì ne sò e ragioni. U fattu chì Bastia ùn intrissi micca ind’è u guadru lisciu lisciu di u futbolmudernu ? Pò esse. Ma sarà solu quessa ?

Ci pare à noi chì, malgradu e so dichjarazioni cuntrarie, Thiriez scimisce di pettu à tuttu ciò ghjè stampatu di una testa mora. Quand’ellu si feghja u passatu di l’omu, si capisce chì per stu fattu Thiriez ghjè statu furmatu à l’alte scole.

Nanzu di ghjunghje nantu à u tardi à u mondu di u ballò, st’anzianu elevu di l’ENA hà fattu una carriera ind’è l’amministrazione. Ghjè cusì chì da l’82 à l’84 Frédéric Thiriez ghjè dirittore di cabbinettu d’un certu Joseph Franceschi.

1982 : Hè finitu u tempu di a suppressione di a Cour de Sûreté de l’Etat, di l’amnistia è di u statutu particulare. U 19 d’agostu, à a vigilia di l’elezzione di u prima prisidente di l’Assemblea di Corsica, Prosparu Alfonsi, u Fronte urganizeghja a più grossa notte turchina di a so storia : Un centu di pacchetti. Libé intuleghja “Prosper Yop là boum !”. U FLN hà rottu a so treva : stima u nivellu di e riforme troppu bassu. Tandu, a Mitterrandia li dichjara a guerra. Franceschi ghjè numinatu sicritariu di statu à a sicurità publica, hà in carica l’ « antitarrurisimu ».

A so pulitica si scrive in u cuntestu torbidu di a prisidenza di Mitterrand. L’affare di l’Irlandesi di Vincennes, l’ascolte illegale, a“guerra brutta” ind’è a quale i so sirvizii sò stati impignati cù a pulizza spagnola contru à u muvimentu bascu per via di u GAL

In quantu à a Corsica, Franceschi, u patrone di Thiriez, ghjè messu in causa ind’è l’affare di l’assassiniu di Guidu Orsoni. Qualchì tempu nanzu Paris-Match scrivia : “Franceschi tombera sur le dossier corse car il a choisi la voie la plus dangereuse, jouer le milieu contre les nationalistes”. A CCN l’accusa d’avè lasciatu fà è ancu pacatu per st’affaracciu.

Franceschi ghjè dinù quellu chì ghjè andatu à circà u « Superflic » Broussard per dalli u titulu di prifettu di pulizza in Corsica in l’83. A strategia di Broussard hè semplice : pruvà di criminalizà a CCN è u Fronte, mette in ballu una ripressione accanita. CCN quant’è FLN (!) saranu sciolti in cunsigliu di i ministri. Per fatti di st’epica a Francia sarà cundannata per atti di tortura durante interrogatorii fatti da l’omi di Broussard.

Thiriez ellu ind’è st’affare ùn hè solu qualchì “gratte-papier”. Ghjè à u centru di u sistemaOmu di cunfidenza di Franceschi travaglia dinù in cullabburazione stretta cù u cummissariu Broussard è Prouteau di u GIGN, quellu di l’affare Bastelica-Fesch. Per parlà di a Corsica è di u restu sti trè sò in cuntattu permanente. À un’epica Thiriez urganizava cun elli una riunione tutte e mane.

Ma à Thiriez, li piace ancu à fà l’heures sup’. A dice à un ghjurnalistu di Le Monde : « Quand j’étais directeur à la police, j’aimais sortir la nuit, aller « planquer ». Je me souviens d’une filature avec le commissaire Broussard, avec un « sous-marin » et quarante voitures.Mieux que dans les films ! ».

Oghje quella adrenalina, Thiriez ùn l’hà più. Allora l’omu si rimpatta nantu à noi astri in ricordu di e so annate binadette à mezu à e barbouzes, e pussette è e valisgie carche à solli…

NOTTE TURCHINA

by @Lazezu

Revue de Presse et suite de l’article  : 

Sur le Journal de la Corse, Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunalesur France 3 CorseSur Corse Net Info (CNI), sur Corse Matinsur Alta Frequenza, sur RCFM

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#Corse – Naissance du STC (Sindicatu di i Travagliadori Corsi), un 1er mai 1984

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#LeFilRougedelaRédaction

Le STC est un syndicat inscrit dans la Lutte de Libération Nationale du peuple corse, ainsi que dans la Lutte de Libération sociale (LLN et LLS) des travailleurs de ce peuple.  

Le Syndicat des travailleurs corses / Sindicatu di i travagliadori corsi (ou STC) est un syndicat créé en Corse le 1er mai 1984, qui s’inscrit pleinement dans la LLN de ces années 80. A l’époque, il s’agissait d’une stratégie de diversification du mouvement nationale. Le mot d’ordre était d’investir tous les terrains de lutte et de mettre en place des contre-pouvoirs( Cf- Le Livre Blanc du FLNC, conférence de presse clandestine du 01/04/81 ).

Deux ans plus tôt, 7 militants nationalistes de l’Hôpital d’Aiacciu ont créé l’Assocciu Naziunalistu Uspitalieru qui avait pour but déclaré la création d’un syndicat nationaliste. L’ A.N.U a participé à la structuration d’autres Assoccii dans la région d’Aiacciu et toutes les assemblées générales des Assoccii se déroulaient dans la salle du conseil d’Administration du C.H.Aiacciu ! Notre « mot d’ordre » à l’A.N.U. était: « pas de lutte de libération Nationale sans syndicalisme »!!

C’ est donc un syndicat de classes.

A ce titre, il entretient avec les organisations syndicales des nations sans état, mais avec bon nombres d’organisations syndicales traditionnelles, des relations régulieres et pérennes.  (voir le site du PNSE par exemple) Le STC a été créé, dans la section maritime, en 1986, soit deux années apres la déclaration de sa naissance ( 1er mai 1984 ).

il est aujourd’hui, la deuxieme force syndicale des compagnies maritimes, concessionnaires du service public, entre la corse et le continent.  Le STC se fixe comme mission, la défense des interêts des travailleurs, corses, bien sûr, mais également d’origine et de confession différentes.  Le postulat de sa lutte, se résume en une volonté farouche d’émanciper les travailleurs et de les libérer d’un double carcan : celui du capitalisme ainsi que du colonialisme.

Suite de l’article sur l’histoire du STC

SUITE DU DOSSIER STC sur corsicainfurmazione.org

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse -_- FLNC: il y a 39 ans, dans la nuit du 4 au 5 mai 1976 – « Fil rouge » #StoriaCorsa

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 5 mai prochain, 39 ans, nous séparera de la naissance du FLNC à sa date anniversaire. Après 38 ans de lutte sans aucun répits, tant du cotés de la résistance, que de la répression coloniale, le FLNC Union des Combattants a décidé de mettre un terme à sa revendication armée, tandis que l’Etat colonial, lui n’a pas stoppé, malgré un processus politique de paix, sa répression. (Cuufficialità, statut de résident, statut fiscal, amnistie des incarcérés, des recherchés, arrêt des poursuites…)(article de 2006 actualisé chaque année ou presque)  (2013 www.unita-naziunale.org) [12h00] : Alors qu’en 2014, le mouvement national est toujours divisé entre le soutien ou pas à la Lutte Armée et à ceux qui courageusement la portent, 38 années se sont déjà écoulées depuis la création du FLNC, un mouvement politico-militaire qui a toujours occupé le terrain. Un des derniers groupes clandestins en activité en Europe.

Il y a 38 ans, le F.P.C.L (Frontu Paisanu Corsu di Liberazione) et Ghjustizia Paolina, deux mouvements clandestins crée entre (73 et 74), décident de structurer la résistance avec l’aide de jeunes nationalistes qui pensent que seule l’action peut faire avancer les choses. Le FLNC est crée pour contrer l’oppression coloniale et l’injustice exercé contre le peuple corse et la corse. Dans la nuit du 4 au 5 mai 1976, 21 attentats sont revendiqués.

Tous les acteurs de la société corse et française prennent conscience d’un tournant décisif en Corse malgré les tentatives de minimisation du préfet Riolacci… Il s’agit là de faire un rappel historique sur la création du FLNC, le bilan de ces 35 années de lutte ne pourront se faire que par les historiens dans quelques années.

5 MAI 1976

« UNE NUIT DE FEU »

5 MAI 1976 – Après une nuit agitée, la corse fait son bilan : 21 attentats revendiqués dont 18 recensés le 5 mai, certains seront découverts plus tard. Il faut entendre le préfet Riolacci ou le lire dans la presse de l’époque pour se rendre compte du tournant décisif que va connaitre la Corse avec sa relation qu’elle entretient avec la France.

Creation FLNC199Cliquez sur l’image pour avoir le texte intégral

« Série d’attentats à l’explosif » titrait corse matin du 5 mai, très peu d’élément sur la première nuit bleue du FLNC, il faut attendre le 6 mai pour que les quotidiens, Corse Matin et le Provençal Corse, titrent « 18 ATTENTATS jamais la Corse n’avait connu une telle « nuit de feu » et l’annonce de la constitution d’un « Front de Libération Nationale ». Les images du journal de TF1 sont frappantes,, les commentaires sont éloquent, la conclusion du reportage parle de lui même : « on ne sait pas l’importance de ce mouvement, mais l’opération de la nuit dernière prouve que ces hommes qui composent ce mouvement ont choisi la violence »

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Alors que c’est il passé dans la nuit du mardi 4 mai au mercredi 5 mai 1976 ?

Après quelques semaines de trêve initié par les groupes clandestins (pour mémoire le F.P.C.L s’était dissout très peu de temps avant la création du FLNC), une opération puissante et efficace a été effectué sur le territoire Corse par un nouveau groupe clandestin, le Front de Libération Nationale Corse. Plus encore que le nombre et la concomitance des actions commises, ce sont les objectifs qu’il faut retenir. La personnalité ou les bâtiments visés sont éloquent.

AIACCIU (4)

Entre 21h30 et 23H à Aiacciu, 4 attentats sont commis dont un contre Cyrneacolor qui a eu pour conséquence de provoquer un incendie tellement important qu’il a fallu évacuer un immeuble voisin

Cyrneacolor appartenait a monsieur Camille Guerra, rapatrié d’Afrique du nord. Il avait déjà été visé en 1975 par un attentat.

Deux autres attentats donc ont eu lieu sur Ajaccio ce soir là : L’un ciblait la voiture du secrétaire général de la préfecture et l’autre ciblait la DDE. La voiture a été mise hors d’usage et la DDE a subit d’important dégâts. 200 grammes ont suffit à détruire la Citroën DS 19 immatriculé 1 CV 20 appartenant à l’administration préfectorale et conduite par M Yves Mansillon, secrétaire général de la préfecture de corse du sud. Au même endroit, l’année précédente, le 16 avril 1975, le Citroën CX 2200 qu’utilisait M Mansillon avait été totalement détruit par un incendie criminel.

Le dernier attentat a touché vers minuit dans le quartier Castelvecchio un véhicule, une camionnette Volkswagen appartenant à la société Ecotra dont le gérant est un rapatrié d’Afrique du nord. Le 18 décembre 1975, la société Ecotra avait déjà été visée par un attentat

Commentaires du journal sous la photo : 4 attentats à Aiacciu, 2 attentats à Bastia, 3 à Corti, 1 à Sartè, 1 à PurtiVecchju, 3 à Ghisunaccia, 2 à Linguizeta, 1 à Cuttoli = 18 manque 3???. De 21H30 à 2H40, dans la nuit du 4 au 5 mai 1976, le fracas des explosions a déchiré la nuit. Les dégâts sont souvent très importants. Ils sont spectaculaires à Aiacciu, où les Ets Cyrneacolor ont été complètement détruits par le feu, en dépit d’une lutte que les pompiers (notre photo) ont menée pendant plus de cinq heures. A signaler d’autre part, qu’une charge de plastic a explosé l’autre nuit près du palais de justice de Marseille, ne causant que des dégâts minimes. Ces attentats sont accompagnés de l’annonce de la constitution d’un FLN (Front de Libération Nationale), qui a diffusé par voie de tracts. (photo Joseph Peraldi)

SARTENE (1)

C’est une très forte charge, beaucoup plus importante que celles d’Aiacciu, qui a explosé à minuit pile à Sartè. Plus d’un kilo avait été placé contre le mur d’enceinte de la sous-préfecture et son garage dont le mur a été fortement ébranlé. Cette sous préfecture avait déjà connu 4 autres attentats (depuis 1976, cette sous préfecture a sauté régulièrement depuis 30 ans)

BASTIA : (2)

Deux attentats ont touché dans la nuit du 4 au 5 mai, la DDE (Direction Départementale de l’Equipement) installé « résidence Bertrand » au quartier de Toga à 21H et vers 21H15 la perception de Bastia a été touchée. La DDE venait d’être installé depuis peu et la perception n’avait que deux mois d’ouverture. Les charges ont été estimé à 300 grammes.

LINGUIZETTA (1)

Un attentat contre le camp naturiste de CORSICANA situé à Linguizetta a détruit entièrement un bungalow de 100 mètres carré. Le camp CORSICANA est dirigé par un allemand M. Hoffman.

Sur cette action il y a un doute a l’heure ou je fais mes recherches. Il semblerait que les bungalow détruit appartenait à M Cardosi du « San Carlu »

CASATORRA (1)

Un attentat manqué a été découvert le lendemain de la nuit bleu. Une charge composée de sept bâtons de substance explosive a été posée contre un engin mécanique à l’intérieur des établissements « Constructions Métalliques » sur la commune de Biguglia. Cette société est dirigée par Mne Aurélie Belmudes, rapatriée d’Afrique du Nord. Le système de mise à feu n’a pas fonctionné.

CORTI (2 revendiqués sur 3)

Vers 22H30, deux charges à l’explosifs ont été lancées par les occupants d’une voiture. La première charge a fait explosion dans la cour de la Villa du colonel commandant le 2e R.A provoquant d’importants dégâts. La seconde charge a explosé quelques minutes après à 20 mètres environ de la première sur un immeuble des P.T.T. ou réside une famille. La aussi les dégâts sont importants. Il n’y a pas de blessé.

A 00H15, la dernière charge explosait à l’intérieure du siège de l’APC. Les dégâts sont très importants. (Cet attentat n’a pas été revendiqué par téléphone le 5 mai 1976).

FRANCARDO (1)

2,5 kilos d’explosif ont été découvert à la « Fermette Corse » qui se trouve entre Ponte Leccia et Francardo. Cette société est dirigé par M. Bruneau spécialisé dans la fabrication de charpentes. Cette société avait déjà été touchée par un attentat

GHISONACCIA (3)

Trois fortes explosions ont eu lieu dans la région de Ghisunaccia. La première à 2H15, provoquait de très important dégât à l’intérieur et à l’extérieur de la station total situé au nord de l’agglomération, en bordure de la nationale 198. (Cette station appartenait à M Martinez, qui vit toujours à Ghisunaccia et qui a du être plastiqué 3 fois depuis 1976.) La seconde explosion, 20 minutes plus tard, provoquait des gros dégâts au bâtiment de la S.O.D.I.P.E.C (Matériel agricole et viticole) situé à 300 mètres à droite de la station Total. Le propriétaire était M Michel Mackiewicz impliqué dans une affaire de fraude sur le vin. La troisième à 2H40 à détruit presque entièrement l’étude de Mes Magniez et Grimaldi, situé à l’entrée sud de l’agglomération. Martinez et Mackiewicz sont des rapatriés d’Afrique du nord.

PORTO VECCHIO (2)

Une villa à Cala Rossa, de l’industriel de Damery (Marne) M Serge Lhopital a été touchée par un attentat. Dégâts assez important.

Une seconde villa située non loin de celle de M Lhopital a été plastiquée, un mur s’est écroulé. L’attentat a eu lieu vers 1H15 du matin et son propriétaire, M Acheurhin, directeur de société à Cotonou (Dahomey) venait de terminer sa villa. C’est ballot !

CALENZANA(1)

Les installations sommaires de la Légion étrangère, au champ de tir de Campanella commune de Calenzana ont été plastiqué.

Le préfet de la Corse, M. Riolacci, interrogé par les télévisions, les radios et la presse a passé son temps à minimiser l’action des clandestins en déclarant notamment : « Il s’agit de mini-incidents et je trouve excessive l’importance que l’on y accorde ». On peut se poser légitimement deux questions « Etait il obligé de minimiser pour ne pas reconnaitre le camouflet politique et militaire » ou alors « Etait il tout simplement stupide ? »

MARSEILLE (1)

Le palais de justice de Marseille n’a subit que des dégâts légers.

NICE (1)

PARIS (1)

Pendant cette nuit de feu, les militants du FLNC ont déposé des tracts dans toutes la corse, dans les boites aux lettres, dans les rues…

Le lendemain, un correspondant anonyme appel un rédacteur de l’agence de corse matin d’Aiacciu pour lui lire un communiqué de revendication

« Nous revendiquons les attentats en Corse d’Ajaccio, Bastia, Calvi, Ile-Rousse et Corte (sauf celui contre l’APC dans cette ville), Porto Vecchio et la Casinca, ainsi que ceux de Paris, Marseille et Nice.

Nous tenons à préciser que c’est un nouveau mouvement qui est né. Il n’est pas le reflet d’une union entre les autres organisations clandestines qui ont décidé de suspendre leur action. Par conséquent, le bruit selon lequel, le front anti-italien de Balagna ferait partie de notre mouvement est entièrement faux. »

voir le tract de revendication et de structuration du FLNC distribué en corse dans la nuit du 4 au 5 mai 1976 (source corse matin du 6 mai 1976)

Voir la vidéo des journaux de l’époque sur cette nuit bleue. Par une nuit bleue le FLNC voulait montrer l’unité des clandestins et sa force de frappe.

Le FLNC s’inscrit dans la démarche de la LLN, la lutte armée et met en place des contre-pouvoirs face à l’Etat Colonial.

Découvrir plus de 30 ans de lutte de libération nationale, l’histoire du FLNC année par année, jour par jour, accompagnés de photo, vidéo, documents…

Source articles (2006-2009)

Le site de la Génération FLNC

L’Histoite du FLNC et du Nationalisme Corse

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#corse – 18 Aout – Soirée de soutien – @Sulidarita à Bàracci cù Diana di l’Alba è Armunia

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(article du 3 août 2015) Comme tous les ans en Août, l’Associu Sulidarità organise dans le Valincu une soirée de soutien à Bàracci avec en animation Musicale, Armunia et Diana di l’Alba. L’entrée est fixée à 20€ (gratuite pour les moins de 12 ans), une table de l’Associu Sulidarità avecses produits « U Ribellu » vous y attendra, comptoir et boissons, Veau à la broche… Une belle soirée en perspective !

ci sara dà bià, dà manghjà è dà cantà

DianadiLalbaSulidaritaBaracci

La solidarité, tient, grâce aux bénévoles de l’Associu Sulidarità, qui inlassablement de janvier à fin décembre, s’organisent pour trouver les moyens de financement du soutien aux prisonniers politiques ainsi qu’à leurs familles. (permettant d’envoyer un mandat mensuel aux prisonniers, permettant d’aider aux défraiements des avocats de la défense, permettant de payer des billets d’avions aux familles…)

Vous pouvez sans bouger de chez vous, aider financièrement l’Associu Sulidarità en vous rendant sur ce lien (Don en ligne

« Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.

Au delà des membres de notre communauté, ces actions de sauvegarde qu’ils ont entrepris à un moment donné de leur vie, sont aussi destinés à l’humanité toute entière , a tous ces hommes qui refuse de se plier aux dictât des systèmes politiques et économiques conçu au seul dessein de nier les peuples constitués de part le monde, peuples parfois plus anciens que leurs propre oppresseurs. En agissant de la sorte ils rassurent aussi les vrais amis de la Corse et du Peuple Corse , qui chaque année viennent découvrir chez nous un exceptionnel environnement naturel, préservé et dont tout à chacun reconnaît le bien fondé de cette démarche salvatrice afin d’éviter que notre pays ne devienne à jamais la propriété spéculative des fossoyeurs des peuples qui creusent notre tombe à grand coup d’opérations financières, spoliant ainsi les corses de leur terre ,ce qui nous conduit chaque jour davantage à notre complète disparition.

sulidarita associuDepuis plus de 15 années autour d’une multitude d’actions publiques, grèves de la faim, manifestations , occupations, symposium internationaux, conférences de presse au parlement européen, rencontre à l’assemblée nationale Française et à l’assemblée territoriale avec l’ensemble des élus et parlementaires de Corse, la détermination de notre engagement pour cette juste cause à permis d’amorcer une véritable prise en compte de nos revendications par l’ensemble de la société civile corse et parfois même au delà, obligeant ainsi l’appareil d’Etat à reconnaître en plus haut lieu ses carences et l’iniquité de son attitude face a un principe humanitaire et social pourtant légalisé par les différentes lois Françaises Européennes et Internationales .

Les semaines qui viennent seront déterminantes, il nous appartiendra sereinement d’amplifier notre force revendicatrice, déterminée à contraindre de nouveau l’Etat à aller plus loin dans le respect de la loi, et rapprocher définitivement l’ensemble des prisonniers politiques corses.

Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.

Nous avons besoin de votre présence à nos manifestations revendicatrices quand cela vous sera possible, mais nous avons aussi besoin pour continuer à développer nos actions de solidarité envers les patriotes corses de votre participation financière.

Aussi nous vous invitons à l’orée de cette année nouvelle à consulter notre site et à y effectuer des achats de soutien via la boutique de l’Associu Sulidarità. ou bien de procéder à un don en ligne à partir de 1€ ou plus sur ce même site.

Dans la volonté de voir aboutir le règlement de la question des prisonniers politiques corses votre soutien matériel est essentiel et il participe grandement à étayer nos actions de communication en direction de l’opinion publique internationale et porter plus fort nos revendications, qui si elles aboutissent, constituerons une première étape dans la recherche d’une solution politique incluant nécessairement la libération et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de tous les patriotes corses.

Pour l’Associu Sulidarità
Simonpoli Anthony
Texte de 2012

(…)

by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

sur Corse Matin, sur Alta Frequenza, sur RCFM, Sur Corsica, Sur le Journal de la Corse, Sur Paroles de Corse
Sur Alcudina, sur Corsica Infurmazione/Unità Naziunale, sur France 3 Corse, Sur Corse Net Info (CNI)

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#Corse [20h20] #PasDeMatchLe5Mai « 23 ans déjà et pour beaucoup d’entre nous c’était hier »

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Comme tous les ans, dans le fil rouge de la rédaction, un mois avant la commémoration, Corsicainfurmazione.org, publie l’article du site unità naziunale. Afin de se rappeler que depuis 23 ans, rien n’a été fait de la part de l’Etat français et des instances du football français. (dossier en ligne)

Photo non libre de droit reproduction interdite.

Furiani le 5 mai 1992, I Turchini Sulinzarinchi / Fium’orbacci.

 

«  Le soir du 5 mai, il n’y a pas eu de fatalité . »

Era u Cinque di Maghju di u 1992

18 morti, piu di 2000 feriti…

U Populu Corsu in dolu

A E VITTIME DI A DISGRAZIA DI FURIANI

Angelini Antoine
Brunel Guy
Campana Marie Pierre née Clement
Casta André
Drillaud Alexandra
Dumas Jean Baptiste
Geronimi Antoine
Giampietri Thierry
Giannoni Dominique
Grimaldi Santa
Guidicelli Pierre Jean
Lalliat Cedric
Marsicano Lucien
Mattei Christian
Mortier Michel
Ottaviani Marie laure née Guerrieri
Rao Patrick
Vivarelli Michel

Antoine Angelini 38 ans, caporal-chef des sapeurs-pompier de Moriani, Guy Brunel, Marie-Pierre Campana née Clement, André Casta, Alexandra Drillaud, Jean-Baptiste Dumas, journaliste à RTL, Antoine Geronimi, 72 ans, secrétaire de la mairie de Calacuccia, Thierry Giampietri, Dominique Giannoni, 47 ans, Santa Grimaldi, lycéenne de 15 ans, Pierre-Jean Guidicelli, technicien à Radio-France, Cédric Lalliat, Lucien Marsicano, 33 ans, boulanger, Christian Mattei, 26 ans, Michel Mottier, 47 ans, technicien de Radio-France, Marie-Laure Ottaviani née Guerrieri, Patrick Roa, Michel Vivarelli

Ce témoignage est publié chaque année depuis plus de dix ans. C’est mon témoignage subjectif de cette journée, telle que je me rappel l’avoir vécu.

Lors de la rencontre entre le S.C.B et MARSEILLE, la tribune s’effondre et fait 18 morts et plus de 2000 blessés. Récit d’une journée pas comme les autres : Lors de l’annonce sur T.F.1, de la rencontre, c’est la folie en corse ; BASTIA contre Marseille. La Corse contre la France !

Au village, on commence déjà à faire le match, l’avant match et l’après match. On s’excite déjà sur le nombre de but, le nombre de blessés marseillais. La folie s’empare du Village de S. et sûrement de toute la Corse. On clame tout haut qu’on va les massacrer,  » BASTIA en finale et MARSEILLE à l’hôpital « , BASTIA est invincible dans le cœur de tout corse, mais le doute existe, chacun voit l’après match très chaud  » on envahit le terrain « . Quelques jours avant le match, à la terrasse de A MUVRA, on voit passer des camions transportant les fameuses Tribunes de FURIANI, on rigole, on n’imagine sûrement pas que SUD TRIBUNE, la SOCOTEC et les autres vont tenter de nous assassiner.

Le village, la corse toute entière se prépare aux festivités, drapeaux, banderoles (tout le monde imagine des slogans), écharpes, ballons et aussi fusils, cartouches, calibres et bien d’autres objets d’après match pour fêter dignement notre victoire. Puis on apprend que les supporters Marseillais vont faire le déplacement, c’est l’apothéose dans les têtes de linottes que nous sommes, le film « Massacre à FURIANI » est déjà en route. La vengeance de Nice, ou les supporters corses ont en pris plein la gueule, est présent dans l’esprit de certains, surtout ceux qui ont été en garde à vue dans les locaux de la police niçoise, endroit sympathique de coup de matraque en tout genre…

Le jour du match arrive très vite, le prix des places explose pour la tribune Nord en échafaudage, les prix varient mais nous on les paye 500 F par tête de pipe. On aurait payé sûrement 1000 F s’il avait fallu le faire. Un match comme ça, fallait pas le rater, c’est sûrement ce que se sont dit tous ceux qui on voulu nous assassiner. La folie est telle, que l’on distingue les supporters Bastiais purs et les autres ceux qui aiment l’O.M, JFD est de ceux la, tout comme mon frère, la magagna est chère… Mais le tout, c’est d’être tous ensemble, tous ensemble hey ! Il faut dire aussi qu’on vit une année chaude en politique, les nationalistes sont au sommet de leur gloire, chacun l’est un peu. Le jour du 5 MAI arrive, on décide de partir à 15h00 de S., trois voitures pleines de fous furieux, de drapeaux, de fusils, cartouches et de simplicciuti. Les Klaxons et les drapeaux sortis par les vitres ont déjà commencé bien avant 15h00, on se prépare au P.M.U, on discute, on rigole, on se cherche, on la peur « de l’examen. « 

On part sur la R.N. 198 en direction de BASTIA, ça klaxonne encore plus sur le chemin, dans chaque village, on roule doucement, on sort les drapeaux, on est fier de notre équipe, de notre village, de notre pays, de notre peuple, de nous mêmes. On monte à C. chercher JMD, c’est la fête au village. Sur la route ceux qui roule en face, nous félicite a grand coup de Klaxon, d’un geste de la main, de large sourire. C’est la fête, c’est merveilleux.

Toute la corse s’est donné rendez vous à FURIANI. Dans notre tête, même avec nos places en tribune nord, on va essayer d’aller le plus près des supporters marseillais, on s’est assez monté la « seca » entre nous, pour ne pas reculer le jour du match. Au tournant d’un village, un type sort de son garage, un drapeaux dans les mains et le fait tourner au dessus de sa tête quand nous passons devant, cette image, je l’ai à chaque fois que je passe à cet endroit. Déjà avant PURETTA, c’est la folie sur la route, entre les supporters et les touristes, ça bouchonne, on s’assoit sur les portières, on sort les drapeaux et on Klaxonne. Sur la quatre voie, on se croirait déjà à 18h00 lors de match normaux, mais il est 16h30. On arrive à FURIANI, trop de monde, on cherche les marseillais, on chante, on s’invective, on rit, on a peur.

On essaye d’aller en OUEST, impossible, refoulement direction NORD. On arrive au pied de la tribune maudite, un bataillon de C.R.S. nous y attends. Pas de bouteille pleine, pas de couteau, pas de… Au pied de cette merde, on regarde la hauteur, et on en rigole,  » si on tombe de la haut « . Le passage de la fouille et du ticket fini, on se dirige vers le bas de la tribune, au grillage ou pendent déjà les drapeaux et autres banderoles. On s’installe, on se regarde et on monte un peu plus haut, à côtés des gigantesques poteaux, la  » on va rien voir « . On monte au dernier rang de la tribune, on s’installe sur les deux derniers rangs, les uns sont collés sur la rambarde de  » sécurité  » les autres assis. Déjà l’ambiance est bonne, on attends les marseillais en chantant  » et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où les marseillais « . On chante tout et n’importe quoi, la tribune se remplit, femmes avec enfants en bas âge ou non, jeunes de tous âges, hommes, personnes âgées, toute la corse est là, mais aussi les diasporins qui ont fait le voyage pour ce match et les autres…

L’ambiance est digne de FURIANI, une ambiance de coupe de France comme on en a rarement eu. Un speaker chauffe l’ambiance, on fait la HOLA(les footix qu’on était), on crie, on vocifère, on insulte les gendarmes du bas, on commence à tirer tout et n’importe quoi sur les forces de l’ordre qui nous insultent aussi, JMR fait tomber le drapeaux à tête de Maure que je lui est confié, le flic le ramasse et s’en va avec, un trophée de guerre pour cet imbécile fini. Ceux qui sont contre la rambarde donne des coups de pied contre les plaques qui maintiennent cette même rambarde, comble de l’ironie, elle n’est pas fiable, ca se dévisse. Et puis vient l’arrivée des supporters marseillais par la voie de chemin de fer. Au contraire de nous, ils ne sont pas fouillés, ils rentrent en sud, avec des pierres, des fusées, des bâtons taillées au bout et divers objets. A peine installé dans cette tribune, et les heurts commences, insultes contre jets de pierre et tir d’une fusée dans la tête d’un supporters Bastiais, c’est la guerre, le public Bastiais repoussent les marseillais, tout est que chaos en face de nous, les spectateurs de cette violence crient  » ils faut les tuer « , la haine s’installe d’une tribune à l’autre. Tout le monde s’accorde à dire,  » un quart d’heure avant la fin du match, qu’on gagne et surtout si on perds on descend les attendre « . Mais les marseillais, malgré leur poche pleine et leurs couilles d’être venu en corse n’ont pas fini de nous surprendre, un « commando » corse monte sur le toit de la tribune sud, leur pisse dessus tout en leur lançant des bombes agricoles sur la gueule au cris de F.L.N. par le reste du public, ils continuent avec un peu moins d’ardeur a ce défendre, les C.R.S. envahissent leur tribune, en donnant quelques coups de matraque (enfin je le crois).

De notre cotes, les marseillais si on nous écoute ne repartirons jamais en France. Enfin l’ambiance est a son comble quand I CHJAMI AGHJALESI entame leur répertoire, (…) tout un peuple reprend les paroles, c’est l’apothéose pour moi. Aux cris de F.L.N., LIBERTA, VIVE U FRONTE, tout le monde se laisse aller à l’euphorie « politique » du match, la CORSE contre la France. Au moment de notre hymne national, les supporters Marseillais entame la Marseillaise, la c’est de nouvelles bombes agricoles, et un silence religieux.

Mais le pire reste à venir. THIERRY ROLAND et JEAN MICHEL LARQUE arrive, par l’entrée située derrière la tribune nord, juste en face de nous, on les appelle, ils nous font un signe amicale de la main, (…) nous leur répondrons par des « politesses spécifiques », c’est la consternation de leur cotés. Le car des joueurs marseillais fait son entrée par la derrière la tribune nord, juste a notre niveaux, WADDLE, PAPIN, OLMETA mette leur tronche contre la vitre du car et eux aussi nous donnent le bonjour sous une tonne d’objets divers qui fusent dans leur direction mais trop lointaine à mon goût.

20h00 ; le marseillais et les Bastiais rentrent sur le terrain les uns sous une tonne d’applaudissement les autres une tonnes de jurons. Les Bastiais nous font l’honneur de faire un spectacle, les marseillais sont les premier de toutes l’histoire de FURIANI a avoir aussi peur. Ils s’entraînent au milieu de terrain, ne vont jamais en touche et regarde la tribune nord avec effroi (enfin je le crois). PASCAL OLMETA s’entraîne en dessous de la tribune EST, ou les insultent fusent, sur lui et sa femme, sur sa position de RENEGAT, de traître… JEAN CASTANEDA, son entraîneur lui dit de se concentrer sur le ballon, mais OLMETA est au bords des larmes et l’envoi chier. (enfin je crois). A cette heure de la journée, BASTIA est en finale, 20h18, les joueurs commencent à rentrer dans les vestiaires. Une partie d’entre nous, comme beaucoup du public scande  » ASSIS « . La dernière rangée reste appuyé contre la balustrade, nous on s’assois, mon cousin P. arrivée à 20h00 change de place avec une fille et se retrouve derrière contre la balustrade, alors qu’il était dans les premier rang et qu’il ne devait pas venir au match, on lui a trouvé la place in extremis. Bien entendu pendant toute la journée, on a tapé des pieds sur cette tribune de merde. Ca faisait du bruit… Et des HOLAS magnifique a vous couper le souffle. (Quelle bande de footix on était o PzD)


Furiani 1992 – Avant Match Par Populu Turchinu par AntMong_Franc

Vidéo : Ambiance avant match, incidents avec les supporters Marseillais, I Chjami Aghjalesi… puis 20h20

20h20, de l’extrême gauche de la tribune nord arrive le grondement des pieds qui tapent sur la tribune, le speaker nous rabattait les oreilles de ne pas taper des pieds par mesure de sécurité. De ne pas taper des pieds, pour nous ce n’était pas un match de tennis ou de golf. Ce grondement de pieds est a peine arriver jusqu’à nous, j’ai regardé à l’extrême droite de la tribune des gens qui faisait pour moi quelques chose d’incompréhensible, d’inimaginable, d’inexplicable, la tribune s’effondrait sous leur pied en tanguant de gauche a droite puis de droite a gauche. Cette impression qu’ils étaient ridicule de faire ça dura une demi seconde car a notre tour, on tombait de haut ! Une impression d’être aspiré par les jambes et de toucher le sol dans un fracas indescriptibles, une perte de connaissance très courte, j’ouvre les yeux et je vois un amas de ferrailles autours de moi, des gens qui nous regarde du haut de ce qui reste de tribune et un choc total pour mon esprit. De suite je pense à la catastrophe de SHEFFIELD en ANGLETERRE, j’ai peur d’être piétiné, ni une ni deux, je me lève avec les blessures que j’ai et la tête dans le brouillard, je ne vois personne de connus, seul YP allongés sur le sol, qui me tend la main, je lui tend la mienne et la c’est le brouillard, une douleur insupportable me fait hésiter a lui retendre la main.

Je pars en titubant vers nulle part, je marche au milieu de corps allongés sur le sol, de personnes assises ou d’autres personnes en divagation. Au milieu de ce qu’on peut appeler une route, je me laisse tomber sur le sol, assis je contemple les gens, je ne vois aucun visage, a ce moment la comme depuis la chute je suis comme dirais un secouriste en état de choc, je refais surface peu à peu, il y a de plus en plus de monde autours de moi, entre les secouristes, les réchappées du drame, les curieux et les autres, je me rappelle que j’ai un frère et des amis avec moi, je fais pour me lever et de nouveau cette douleur fulgurante qui m’oblige a rester au sol, je m’autodiagnostics et j’en déduis par mon manque d’air et ma difficulté a parler, que je suis atteint au niveau de la cage thoracique, mon mal d’épaule me fait penser à une fracture de la clavicule, sans aucune expérience dans ce domaine, je suis un blessé léger.

LE DIRECT DE TF1 à 20H30 copyright TF1

Impossible de me lever, impossible de communiquer avec les gens qui passe autours de moi, je n’ai pas de voix. Un type se penche sur moi, et me demande qui je suis, comment je vais, je lui dis que tout va bien, que je n’ai qu’une fracture de la clavicule et lui demande de me lever, impossible de bouger. Il s’en va soigner d’autres blessés, moi je me retrouve avec deux autres personnes, elles aussi blessé, je crois me souvenir que l’une dans elle avait une fracture ouverte et n’arrêtait pas de pleurer, l’autre paraissait tranquille.

Une chaîne s’organisait, les gens, en se tenant la main faisait un couloir humain d’évacuation, mais manque de bol, j’étais en plein milieu, des C.R.S. qui avaient été prévus pour nous taper dessus, me soulevèrent à quatre pour me remettre debout, j’ai croisé quelqu’un du village, qui m’a dit que parmi nous il y avait des blessés très grave voir pire, et que JFD était allongé plus haut. Arrivé à la hauteur de J.F.D, il était allongé sur une planche de la tribune qui servait de brancard. Drapé dans plusieurs drapeaux corse, il souffrait le martyr, il m’expliqua que les autres c’était pas beau a voir, je ne me souvient plus de tout. Je lui ai mis mon drapeaux corse sur lui et un secouriste m’a demandé si je voulais aller à l’hôpital, j’ai dit oui et je suis monté a bords d’une 4L de gendarmerie, il y avait des gyrophares de partout, des pompiers, des ambulanciers, des policiers, tout le monde était la pour nous sauver. Dans la 4L, il y avait d’autres victimes de cette folie.

Arrivée à FALCUNAJA, je me retrouvais dans les premiers évacués, dans l’entrée URGENCE, j’ai marché jusqu’aux toilettes et dans le couloir des chiottes je me suis assis en attendant la suite du film catastrophe, l’entrée des urgences se remplissait au fur et a mesure, tous assis ou allongé a même le sol, criant ou pleurant attendant des soins, un geste, quelque chose pour oublier cette folie. J’ai vu passer SV sur une planche brancard, sans connaissance, sa main plâtré d’un précédant accident dépassant du brancard, j’ai imaginé le pire pour lui, mon frère et les autres, a aucun moment je me suis laissé aller à la déprime, ni à la panique. Je suis resté dans les toilettes toute la nuit, j’ai vu passer des têtes de SULINZARA qui cherchait quelqu’un, mais aucune nouvelle des autres.

Vers 4 ou 5 heures du matin, R. la mère de FB, me trouva avec un soulagement certain. Peu avant j’avais eut des piqûres de morphine pour la douleur. Dans l’entrée de urgences on était de moins en moins nombreux, je fus un des derniers évacués. Mis sur un fauteuil roulant, R. me poussa, dans un couloir ou était sûrement GG, sur une planche brancard, en train de gémir, d’insulter les infirmières enfin de se plaindre (enfin je crois). Vers 6 heures du matin, une fois que tout le monde fut rassuré sur mon sort, on se décida à me proposer des soins, double choix, soit je patientais pour faire des radio toute la journée, soit je partais en Evacuation sanitaire sur le continent. Rester encore une journée comme ca me faisait devenir fou, je suis parti de FALCUNAJA a bord d’une ambulance privée, avec une personne allongée sur un brancard, deux autres assis sur le banc.

Cette personne avait une envie pressente de faire un besoin, pas moyen de s’arrêter ni de la déshabiller, elle n’avait que deux choix soit de se faire dessus, ce que nous lui avions conseiller de faire l’ambulancier et moi, soit d’attendre l’arrivée à l’aéroport de PURETTA. Elle choisit de le faire plus tard avec la douleur a supporter. Je suis monté à bord de l’avion pour Marseille, arrivée à MARIGNANE, des pompiers m’ont collé un POST-IT, avec mention luxation de l’épaule qu’ils ont essayé de me remettre deux fois sans succès. Une fois dans le V.S.A.B, le dialogue avec les pompiers tourna autours de ma future saison à SARI. Vers 10h00 du matin, je suis arrivée à l’hôpital d’AIX en Provence, les médecins et infirmiers se sont de suite occupés de moi, attelle pour mon épaule, piqûres, affari. Avant de rentrer en salle RADIO, j’ai demandé si on était nombreux de la promo FURIANI 92, elle me répondit que ce n’était pas la le sujet et me mis dans la salle  » transfert « . Ensuite direction la salle de radio, j’ai croisé YP qui sortait de la salle de soin direction la salle radio, et la ce fut l’explosion de joie,  » Oh Yann  »  » oh ANTO  »  » mettez nous dans la même cellule, heu chambre ! Après ça je suis tombé dans les vapes suite a leur bidouille d’épaule dans la salle de soin. YP m’a dit plus tard que j’avais crié et insulté les infirmiers. Dans la chambre avec YP, je ne me souviens pas de tout, sauf d’avoir vu deux vielles dames qu’on a surnommés les VAMPS, un flic que j’ai envoyé balader, des gens, des amis et la famille venus en catastrophe de paris, Marseille…

Dans la nuit YP qui avait en plus de ses blessures répertoriés une autre fracture au genou n’arrêtait pas de bouger en se lamentant tout en dormant et en se tripotant tout le corps ! Il se réveilla et s’aperçut que je regardais la télévision à 4 heures du matin. Un jour où j’ai voulu lui passer un document, on a eut un fou rire réconfortant. Je suis parti deux jours après (enfin je crois).

J’ai pris un taxi pour aller à MARIGNANE direction BASTIA, à l’aéroport personne pour m’attendre, un taxi et direction FALCUNAJA. Le taxi m’a emmené à FALCUNAJA, rien de très étrange pour lui, de prendre une victime de cette machination. Arrivé à l’hôpital, je me suis directement rendu dans la chambre de mon frère, mes parents le visage décomposé m’avait prévenu de l’état de mon frérot. Mais quand je l’ai vu, j’ai eu deux réactions, une peur immense et un désir de ne pas croire ce que je voyais, ce que je fis de suite. Mon frère la tête défoncée par la chute, la moitié du visage boursouflé, les yeux injecté de sang, des bandes de partout, des tuyaux de partout, un enfer visuel pour moi, une douleur atroce pour lui. Je me suis tout simplement enfui pour voir les autres, j’ai vu SV, JMD, et JCP juste avant qu’il ne fasse son embolie pulmonaire et qu’il parte en réanimation avec un diagnostic plus que pessimiste. La longue chute n’était pas finie. Les autres étaient plus ou moins touchés à la colonne vertébrale, avec comme avenir des plaques dans le dos et des difficultés à la retraite pour se lacer les chaussures.

Pendant toutes cette période de soins, le téléphone fonctionnait à plein tube, le cousin P. sur Marseille, JMR sur Nice, YP sur AIX et les autres dans les hôpitaux de la région Bastiaise, France TELECOM s’est gavé. Je ne peut pas décrire les instants passés à l’hôpital a attendre que tout le monde sorte, que mon frère puisse avaler autre chose que du liquide avec une paille. Que JCP sorte du coma. Un jour, en bas en réanimation, ou il y avait plusieurs victimes de FURIANI, la famille de (….) qui venait de décéder à dit à la famille de JCP, que JC devait s’en sortir pour leur enfant.

Simonpoli Anthony.

Merci à mon oncle pour avoir réalisé l’enregistrement tv le soir du match..

http://www.forzabastia.com/Drame_Furiani/20.html

Première page sur internet sur la tragédie de Furiani : http://portail.unita-naziunale.org/050592furiani92.htm

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause

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