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#Corse @DianaDiLAlba in giru « AFA » u 20 di Ghjunghju

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Diana di l’Alba… la « Porte » de l’Aube qui ouvre et referme les confins de la nuit, L’Étoile du matin qui guide les pas du berger de l’éternel, Venus qui ensorcelle le poète…

DIANA Di l’ALBA sera en concert le 20 juin à Afà (2a)

AssociuNataleSulidaritaAjaccio

Autour de ce nom et de cette symbolique, naissait un groupe en 1978 avec un premier album l’année suivante. En février 93, Diana di l’Alba reprend son bâton de pèlerin. Aux côtés d’Antonu Marielli, se réunissent Ghjiseppu Ersa, Ghjuvan Lìviu Casalta, Stèfanu Perfetti et Ceccè Brunini. En 1996 sort l’album « Pueta ». Viennent ensuite Vitu Fuligni et Ericcu Biagetti qui participent à l’album « Sumenti d’Acqua » en 1998. Diana di l’Alba apporte sa contribution à la lutte contre les incendies en offrant deux chansons inédites au projet « Machja deve campà » en 1999. Investi dans la musique et la danse traditionnelles, le groupe enregistre en 2001 le disque « Punt’è Taccu ».

dianadilalbaconcert2015

Avec « Donna Dea » en 2004, Diana di l’Alba compose un bouquet de chansons en hommage à la Femme. L’équipe s’agrandit avec Jeff Giuliani, Dàvide Crucciani, Federiccu Bagnaninchi et Cristòfanu Manzoni. Le disque « Da musicà la vita » (2008) est le fruit d’un travail partagé entre musiciens et chanteurs passionnés. En souvenir d’Alesiu Casalta, Diana di l’Alba enregistre deux chants en 2010. Tous les bénéfices de la vente sont reversés à l’association « Un toit pour mes parents » qui héberge à Marseille les parents d’enfants hospitalisés. Dans le même temps, Lurenzu Filippi et Petru Gensollen renforcent le chœur des voix basses. Diana di l’Alba a parcouru la Corse entière, du nord au sud. Mais également la France, le Pays Basque, la Bretagne, l’Italie, la Sardaigne, l’Irlande, le Maroc, la Grèce, la Suisse…

Le groupe a participé à de nombreux festivals (« Le Printemps de Bourges », « Les Tombées de la Nuit » à Rennes, « Festival de Bouche à Oreille » à Parthenay, « Festival des Hautes Terres » à Saint Flour, « Festival de Musique Sacrée » à Saint Girons, « Festivoce » à Pigna, « Les Rencontres Musicales Méditerranéennes », « Les Musicales » et « Terra è Natura » à Bastia, « Féile and Phobail » à Belfast…). Pour fêter ses 20 ans en 2013, Diana di l’Alba a préparé  un nouvel opus intitulé « Indiature ».

Diana di l’Alba a participé a de nombreux concerts de soutien aux prisonniers politiques (voir photos)

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Sur internet :  

PHOTOS ASSOCIU SULIDARITA SITE OFFICIEL Page Facebook TWITTER

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]


#Corse – En cas d’incarcération d’un de vos proches : Aide aux familles

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

(30 novembre 2013 13:49 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) A son arrivée en prison, toute personne doit avoir un entretien avec un membre du service social – SPIP, c’est à dire Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation – (et aussi un médecin). Celui-ci peut prévenir les proches, mais dans beaucoup de cas, il ne le fera pas.

C’est donc à vous d’agir, car il y a beaucoup de choses que vous pourrez faire très rapidement pour votre proche dès que vous connaîtrez l’endroit où il (elle) est incarcéré(e) (une Maison d’arrêt s’il est prévenu ou condamné(e) à une peine inférieure à deux ans, un Centre de détention s’il est condamné à plus de deux ans, et une Centrale si c’est une longue peine). La première chose à faire, c’est sans doute de téléphoner à la prison et de demander le service social/SPIP.

journee17avrilprisonnierpolitiquecorse

Dès que possible, nous vous conseillons :

– d’apporter (de faire apporter) du linge. Même si le (la) prisonnier(e) pourra récupérer des vêtements propres . Il faut apporter ces vêtements sans délai, car dans la plupart des prisons, il est possible de le faire sans permis de visite que la première quinzaine d’incarcération.  Il est préférable de connaître le règlement particulier de chaque prison avant de s’y rendre. Il faut connaitre le numéro d’écrou également.

– d’envoyer un mandat. En prison, tout se paye : la télé, le savon, le papier toilette… (une fois que la personne à son numéro d’écrou)

– dès que possible de faire une demande de permis de visite.

A son arrivée en prison, bien souvent, la solidarité entre prisonniers corses jouent.

Tous les mercredi soir, vous pouvez téléphoner à RADIO PAESE et laisser un message de soutien, un témoignage ou faire une dédicace en direct à partir de 21H30 le mercredi et le samedi à partir de 12H30-14H00 (indiquez la fréquence à votre proche emprisonné par courrier 93.21 FM en ile de France) 01 48 59 22 12

1. Colis et mandats.

a) Les colis.

Inutile d’envoyer un colis, il ne sera pas remis au prisonnier. Au moment de Noël, il est possible d’apporter des colis avec de la nourriture (limité à 5 kilos). Il y a souvent beaucoup de restrictions (les produits avec de l’alcool sont interdits, mais aussi selon les établissements : les piments, les viandes en sauce, etc.) et il faut respecter certaines règles (dénoyautage des fruits secs, découpage des fromages, pains, etc.). Dans tous les cas, il est primordial de se renseigner auprès de l’établissement pour connaître les modalités particulières. Chaque colis doit être accompagné d’un inventaire complet des denrées qu’il renferme. Les boîtes métalliques et récipients en verres sont prohibés. Par ailleurs, la Croix-Rouge française est habilitée, à l’occasion des fêtes de fin d’année, à faire entrer un colis de denrées aux détenus ne recevant pas de visite mais pour lesquels les familles adressent un chèque de 45 euros à l’association.

b) Les mandats.

Toute personne ayant un permis de visite est autorisée à envoyer de l’argent par mandat cash (sinon, il faut en demander l’autorisation au directeur de la prison, mais souvent le règlement n’est pas appliqué, surtout si la personne vient d’être incarcéré). Le mandat cash s’envoie d’un bureau de poste. Il pourra vous être demandé votre carte d’identité (ou carte de résident). Vous devez remplir un imprimé et payer en espèces (le montant du mandat plus 5,60 euros si vous envoyé jusqu’à 150 euros, un peu plus au-delà), et le guichetier vous remettra le volet 1 et 3 de l’imprimé. Transmettez le premier volet au destinataire pour qu’il puisse faire valoir ses droits auprès de l’Administration et gardez le reçu en cas de contestation.

Indiquez bien les coordonnées du bénéficiaire. Ce n’est pas la peine de donner le numéro d’écrou , ça peut déstabiliser l’ordinateur de la Poste qui n’est pas conçu pour… N’envoyez jamais d’argent liquide, et évitez les chèques qui sont rarement acceptés par les établissements. Dans certains endroits, il est possible de remettre de l’argent liquide auprès du service comptable. Par ailleurs, les mandats sont limités à 180 euros par mois. Au-delà, sachez que votre proche ne percevra pas l’intégralité de la somme envoyé : 10% est réservé aux parties civiles et 10% est déposé pour le « pécule de libération » (et comme son nom l’indique, ne sera disponible qu’à la libération). Normalement, cette répartition des mandats dépassant les 180 euros ne s’applique qu’aux prévenus et condamnés dans les maisons d’arrêt. Pour les condamnés dans les centres de détention et les centrales, si l’expéditeur du mandat est inconnu, l’administration peut verser le montant au Trésor public. Au moment des fêtes de fin d’année, le plafond des mandats est doublé. Vérifiez auprès de l’Administration.

2. Aide sociale

Il n’existe pas de Revenu Minimal Carcéral, et la détention s’accompagne généralement de la fin d’un certain nombre d’aides sociales, alors même que pour les proches, il faut envoyer des mandats, payer les transports pour aller au parloir, souvent payer aussi un avocat… Prenez le plus rapidement possible rendez-vous à votre Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et auprès d’une assistante sociale du Centre d’Action Sociale de votre quartier ou de votre ville. La mairie peut vous orienter auprès des services compétents.

3. La sécurité sociale

Même si vous n’avez pas personnellement la qualité d’assuré social, vous pouvez continuer à bénéficier de la protection  sociale d’un détenu(e). Les prestations en nature délivrées par la caisse d’assurance maladie sont maintenues aux familles dont le père, la mère, le mari ou l’épouse est incarcéré(e). Les remboursements des frais médicaux sont aussi pris en charge. Les prestations en nature et en espèces de l’assurance maternité sont également maintenues aux familles dont le mari ou le père est incarcéré. Renseignez-vous à la caisse de la sécurité sociale où se trouve votre dossier. Cette caisse vous indiquera toutes les pièces à lui fournir afin de conserver ces droits. Les prestations familiales sont maintenues. Demandez à l’établissement pénitentiaire un certificat de présence (c’est à dire que votre proche est bien incarcéré) qui vous permettra de continuer à les percevoir.

2 Maintenir les liens avec le (la) prisonnier(e) : le courrier & la censure, les permis et le parloir, les radios…

1. Les lettres.

Pour un(e) prisonnier(e), une lettre, quelques mots, une carte postale, une photo… c’est un geste énorme. Recevoir du courrier est, pour la plupart des personnes détenues, une grande joie. Non seulement c’est un signe que, dehors, des personnes pensent à eux, mais c’est aussi, pour les prisonnier(e)s en lutte, un moyen de montrer à l’Administration qu’ils ne sont pas seuls : ça n’évite pas les brutalités et autres vexations, mais les surveillant(e)s savent que le (la) prisonnier(e) est en contact avec l’extérieur… Si vous prenez l’initiative d’une correspondance avec un(e) détenu(e) que vous ne connaissez pas bien, renseignez-vous auparavant sur sa situation, afin de ne rien écrire qui pourrait le compromettre. Une plaisanterie, ça peut être mal interprétée par l’Administration ! Une bonne règle est de se conformer au ton avec lequel répondra le (la) prisonnier(e)… Même si certain(ne)s veulent qu’apparaissent sur l’enveloppe “ prisonnier(e) politique“ ou sont avides de discussions politiques, n’en prenez pas l’initiative.

5. Vous avez le droit d’écrire tous les jours, ainsi que le (la) détenu(e)s. Par contre, ce qui est interdit est de « coder » les lettres et si vous écrivez en langue corse, les lettres mettront plus de temps car il faudra qu’elles soient (peut être pas systématiquement par la suite) traduites. Les lettres sont systématiquement ouvertes et lues avant d’être données à la personne. Le ramassage du courrier des détenu(e)s se fait le matin. Elles sont fermées après leur lecture.  Le courrier des prévenu(e)s passe par leur juge d’instruction. Les lettres peuvent être retardées ou retenues, alors indiquez bien la date à laquelle vous postez votre courrier : cela permettra au (à la) prisonnier(e) de la retrouver ou de constater le retard… Numéroter toutes les pages, des fois qu’elles s’envoleraient… Si vous envoyez un tract, (encore une fois, une certaine prudence s’impose) écrivez au verso une lettre : cela évite parfois une saisie ! Je vous conseille d’inscrire à l’intérieur de l’enveloppe, le contenu exacte de votre courrier : nombre de pages, éventuellement de timbres, photos, etc. Ce n’est malheureusement pas imparable contre les vols, mais ça laisse une preuve.

2. Censure : Le droit et quelques astuces

Il arrive souvent, lorsqu’on joint aux courriers des tracts, des coupures de journaux, des communiqués d’autres prisonniers, etc. que ce genre de document soit retenu (“censuré”).  Selon le Code de Procédure Pénale (art. D. 415 et D. 416), ainsi que la circulaire du 19 décembre 1986, les lettres peuvent être retenues si elles “ contiennent des menaces précises contre la sécurité des personnes ou celle des établissements  pénitentiaires”, ou si elles servent à des “trafics, tractations, ou paris”.Selon les textes cités précédemment, l’administration doit prévenir le détenu de la retenue du courrier, et s’il est possible (notamment si l’adresse de l’expéditeur figure dans le courrier), elle doit réexpédier le texte saisi. Pour finir, la décision de retenue est susceptible de recours devant le Tribunal Administrative. Avant de faire ce recours, il faut faire un recours gracieux au directeur (tout simplement lui rappeler les termes de la loi et en quoi la retenue est une erreur d’appréciation, et lui expliquer qu’il lui est possible de revenir sur sa décision avant que vous entamiez la procédure – même si vous n’avez pas l’intention d’en arriver là…). Lorsque vous craignez une retenue du courrier, mettez votre adresse sur l’enveloppe, cela fera un argument supplémentaire lors d’un éventuel recours, devant le directeur ou le Tribunal Administratif, car (par expérience) il est rarissime que l’administration pénitentiaire prenne la peine de renvoyer le courrier… Je vous conseille aussi d’écrire sur tous les textes susceptibles d’une censure abusive une mention du genre “selon le Code de Procédure Pénale (art. D. 415 et D. 416), ainsi que la circulaire du 19 décembre 1986, la retenue de ce texte est illégale”. Cela suffit souvent pour effrayer une administration qui a des habitudes de censure sans connaître le droit!

3. Du permis de visite au parloir.

Tout(e) détenu(e), prévenu(e) ou condamné(e), est en droit de recevoir des visites. Cependant, aucune visite ne peut avoir lieu sans autorisation, ce qui implique certaines formalités administratives. Articles D.402 à D.404 du Code de procédure pénale (CPP), cahiers de démographie pénitentiaire, février 1998. Le permis de visite s’obtient soit auprès du juge d’instruction (pour les prévenu( e) s), soit auprès de la Direction de l’établissement (pour les condamné(e)s).

Vous devez envoyer avec la lettre expliquant votre lien de parenté avec la personne ou la nature de vos liens (concubinage, collègue, ami( e), etc.), en joignant deux photographies, une photocopie recto verso de votre carte d’identité ou de votre carte de séjour, ainsi qu’une enveloppe timbrée à votre adresse pour la réponse. Il est important de discuter de cette démarche avec le (la) prisonnier(e). Un parloir est un moment à la fois de répit, mais aussi de douleur et de frustration. Certain(e)s préfèrent éviter ce moment, sachant également les vexations que subissent les visiteurs (passage sous le portique, longues attentes, etc.), les frais et la fatigue que cela peut impliquer. Le prisonnier pourra appuyer votre demande auprès de l’autorité compétente par un courrier. Sachez que pour de certains prisonnier(e)s (politiques, classés DPS, etc.), les demandes de permis sont systématiquement refusés lorsqu’ils n’émanent pas de la famille rapprochée (et encore …). Mais faire la demande peut aussi être un moyen d’exprimer sa solidarité ! Et rien n’empêche de la renouveler régulièrement.

Comptez un minimum de trois semaines pour obtenir une réponse, et n’hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d’instruction, soit au service des permis de l’établissement pénitentiaire, afin de connaître la décision. Il arrive souvent que la réponse ne soit pas envoyée (et donc non motivée) ou que la prison reçoive le permis avant que vous ayez la réponse. Mais la décision peut prendre beaucoup plus de temps, notamment si une enquête de police est faite sur vous. Normalement, vous devez donner votre consentement à ce qu’on effectue cette enquête lorsque vous faite votre demande auprès de l’établissement pénitentiaire (formulaire à remplir) . Les enfants doivent également avoir un permis de visite, même si dans certains établissements le livret de famille peut suffire pour les plus jeunes (se renseigner auparavant).

PERMIS DE VISITE TYPE SOUS WORD

4. Le parloir

Dans la quasi totalité des prisons, il faut réserver les parloirs. Il ne vaut mieux pas s’y prendre la veille, car les standards  ont souvent saturés et les plannings risquent d’être déjà complets. Mais on ne peut rarement réserver plus d’une semaine à l’avance, également par téléphone. Les jours et les horaires des parloirs sont différents selon les établissements. Si vous venez de Corse, la personne incarcérée pourra demander, par courrier auprès du service des parloirs et/ou auprès de la Direction, un « parloir double » (c’est à dire d’une durée doublée). Dans beaucoup de prisons, un parloir double et attribué systématiquement une fois par mois à tous ceux qui font la demande : ça vaut toujours le coup d’essayer !

La visite prend souvent beaucoup plus de temps que prévu, car il faut attendre l’appel pour entrer dans la prison, passer sous un portique détecteur de métaux (songez-y avant car cela peut être stressant et humiliant d’avoir à se dévêtir  dans ces circonstances), et après le parloir, encore de l’attente : comptez, en maison d’arrêt, 1h? en plus du parloir lui même. Les parloirs ne sont jamais pareils, et sont parfois particulièrement sordides (comme à Fresnes). Dans la plupart des  maisons d’arrêt modernes, c’est une cabine (1m2 pour les plus petites) avec deux portes vitrées (une côté détention, l’autre côté famille) avec quelques chaises et une table. Les surveillant(e)s passent régulièrement « mater » aux portes.

 Dans certains parloirs, il y a un muret entre le (la) détenu(e) et ses proches. Dans d’autre s, ce ne sont pas des cabines, mais des espaces aménagés, c’est à dire que les familles sont séparées par des cloisons d’un mètre de haut environ, et  donc il n’y a réellement aucune intimité. En général, les parloirs sont aussi surveillés par des caméras (ça arrive qu’une caméra soit exactement braquée sur votre parloir, c’est gênant, mais c’est malheureusement fréquent). Vous pouvez venir à plusieurs au parloir, mais renseignez- vous auprès de l’établissement car cela varie (de trois à cinq personnes…).

Vous n’avez le droit de ne rien apporter au parloir (certaines prisons, depuis la canicule, acceptent qu’on apporte une bouteille d’eau, qui est humée par le surveillant avant l’entrée, idem pour les biberons…), mais vous verrez vous- même que la pratique est un peu différente… Par contre, c’est au moment du parloir que vous pouvez récupérer le linge de vo t re proche ou lui en apporter. Vérifiez toujours les listes de ce que vous donnez ou de ce que vous reprenez, en cas de contestation ultérieure… Mais n’oubliez pas qu’au parloir, les murs ont des oreilles !

5. Que faire en cas de refus de permis ?

Souvent déçu(e)s ou humilié(e)s en cas de refus de permis, les proches de prisonnier(e)s n’utilisent pas toujours tous les moyens de recours existants. Peut- être que leur utilisation systématique par chacun d’entre nous obligera, à l’avenir, les juges d’instruction et les directeurs de prisons à justifier leurs décisions…

Si le refus émane du Juge d’instruction (prisonnier(e) prévenu(e)) :

Seuls les membres de la famille peuvent faire un recours. La contestation de la décision de refus d’accorder le permis doit se faire dans les dix jours après la notification, devant le Président de la Chambre de l’instruction. Il dev ra statuer dans les 5 jours par une décision écrite et motivée. Cette décision n’est pas susceptible de recours (article 145-4 du Code de Procédure Pénale). Si le Président de la Chambre d’Instruction annule la décision du juge d’instruction, c’est lui qui délivre le permis de visite.

Si le refus émane du Directeur de la prison (prisonnier(e) condamné(e)) : Il faut refaire la demande au Directeur, puis effectuer un recours hiérarchique (c’est à dire re-refaire une demande par courrier auprès du Directeur régional de l’Administration Pénitentiaire en mentionnant le refus précédent). Si le refus persiste, il faut faire un recours devant le tribunal administratif dans les deux mois. Ce recours peut s’appuyer sur l’article D-404 du Code de Procédure Pénale et sur l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme.

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

Manifestation du 13 juin à Ajaccio : un appel élargi #corse

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(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Il y aura donc manifestation ce samedi 13 juin à Ajaccio à l’appel de la Ghjuventù Indipendentista, mais pas seulement.

Co-officialité, statut de résident, statut fiscal, amnistie, PADDUC, tous les points qui à l’Assemblée de Corse ont déjà reçu un aval important de la classe politique seront donc portés dans la rue.

confpressemanif13

A l’occasion d’une conférence presse de présentation, des membres de l’Exécutif de Corse étaient présents, Maria Giudicelli et Pierre Ghionga notamment, ce qui montre que l’appel à manifester est élargi bien au-delà des seuls mouvements politiques nationalistes. Cet élargissement est-il important ?

Écoutez le sentiment de Josepha Giacometti, conseillère territoriale de Corsica Libera.

AltaFrequenza

ALTA FREQUENZA TDR

#Corse « Cuscenza », cyberjournal de la Ghjuventù Indipendentista est en ligne

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En Janvier 2007, sortait sur le campus de l’Università di Corsica un nouveau journal militant, celui de « CUSCENZA ». Publié sur Unità Naziunale sur le net en PDF, c’était un journal militant comme A Nazione, U Ribombu et bien d’autres qui ont ponctués la communication du mouvement national.

Née à l’initiative de la Ghjuventù Indipendentista, ce journal avait pour but de donner un espace de liberté à la jeunesse corse. Selon les initiateurs de ce journal à l’époque : « il est très difficile en Corse de faire entendre la voix de la jeunesse, notamment à travers un média comme la presse écrite ». L’objectif de Cuscenza était de donner une opinion sur tous les problèmes qui peuvent toucher la jeunesse insulaire.

 cuscenzaNumaru1Esce oghje u prima numaru di u misincu « Cuscenza » !

A squadra di scrittori hè una squadra di studienti indipendentisti di l’Università di Corsica. Vuliamu fà esce e nostre idee, e nostre riflessione, è rivindicazione. L’aspettu « sarratu » di a stampa prisente in Corsica ùn tuccarà micca à a nostra stampa studientina, è pudaremu parlà di tuttu è ancu di più ! D’altronde, ci pudete mandà i vostri testi (puesie, attualità, infurmazione, prisintazione d’associi, pulitica, ballò, ecunumia, cultura, literatura …), in lingua nustrale o straniere ! U veru scopu di u nostru ghjurnalettu hè di purtà un dibattitu, di pudè discorre à nantu à sugetti d’attualità chì ci intaressanu, è di mette in piazza un locu di sprissione di a giuventù corsa, induva pudaremu truvà i so pinseri è e so sperenze in quantu à l’avvene di u nostru populu è di a nostra tarra, in quantu à u nostru avvene corsu cumunu. Stu cuncettu di federazione di a giuventù intornu à un ghjurnale ùn asiste micca, avemu dunque fattu a scelta di creà lu, è ghjè parquessa chì avemu bisognu di u vostru aiutu. A diffusione in i sfarenti licei di l’isula ci parmette d’esse vicini di a giuventù in generale, è di pudè prisintà à pena a nostra università. L’università di Corsica deve spannà si, ma prima deve esse cunnisciuta da i nostri liceani, è pinsemu chì tocca à l’università, pà via di i sò studienti par undettu, di creà sta leia. L’università di dumane sarà custruita da i liceani d’oghje, ghjè parquessa chì ùn ci vole micca à lascià li da cantu, è chì t’anu u drittu di sprime si à nantu à sugetti chì toccanu à stu stuvigliu d’amparera è di riflessione. L’università di Corsica, cume i licei corsi t’anu specificità propie, è sò i lochi di furmazione di a giuventù. Anu dunque una funzione impurtante in a custruzzione di l’avvene di u nostru populu, ghjè cusì chì oghje ci vole à avè una riflessione maiò à nantu à e strutture d’amparera è di furmazione, cume stuviglii di salvezza di a nostra lingua par undettu. U nostru misincu si saria pussutu chjamà « a voce di a ghjuventù », o altru, ma avemu sceltu « CUSCENZA », chì sprime bè à u nostru parè u scopu di u ghjurnale. U fattu di sprime si à nantu à sugetti diversi d’attualità parmette di sveglià e cuscenze è di furmà u certu spiritu criticu necessariu à ogni parsona chì vole esse libara in e so scelte, in i so parè, in i so atti. U prima numaru, u numaru 00 sarà à pena sfarente di quelli chì vinaranu dopu, chì hè cunsacratu à l’attualità, è à a morte di un militante di u Fronte di Liberazione Naziunale di a Corsica, Anghjulu Maria Tiberi.

Eccu avale vi prighemu una bona lettura di u numaru 00 di “cuscenza”, è spiremu discità à pena a vostra cuscenza !!!!

Noelle Medurio

En 2015, le cyber-journal renaît de ses cendres, voici sa présentation et ses objectifs.

Cuscenza 2015 : Pour qui, pourquoi ?

CuscenzaLogo2015Le nationalisme corse, pour donner un exemple, a, depuis toujours, notamment sur le plan institutionnel et électoral, été relégué au second plan même sur l’île.

Au cours des différents votes dans lesquels se présentent des candidats nationalistes (du courant indépendantiste ou autonomiste, peu importe.), il n’est pas rare, très franchement, d’observer qu’ils réalisent pour la plus part du temps des scores très peu satisfaisants, laissant la première place non pas aux idées et aux convictions, mais aux besoins de pouvoir et d’argent.

Les causes de ces choix électoraux où les voix vont vers des partis moins « idéologiques » notamment chez les électeurs les plus jeunes, ont déjà vu bon nombre d’études sociales et politiques se pencher dessus.

Les causes nous les connaissons, baisse de la culture politique chez les plus jeunes, apolitisme et abstentionnisme « hors-jeu » en nette hausse, clientélisme attirant les votants les plus démunis, offrant leur vote contre une quelconque promesse d’emploi de sapeurs forestiers ou de balayeur au Conseil Général, ou encore de frigos, comme il en était question dans les temps, et de la même façon aujourd’hui.

Le phénomène du passager clandestin est également à bannir. Celui qui veut obtenir gain de cause doit voter, manifester, agir. Si l’on peut donc aisément admettre notre incapacité à totalement effacer et mettre dehors le système clientéliste de l’île en peu de temps par exemple, il y a un paramètre exposé plus haut où il est possible d’agir, en bien. La baisse de culture politique, causée par une société de consommation toujours plus importante dans l’environnement où nous vivons, peut être travaillée, et le tir peut être rectifié. La société contemporaine nous détourne des vrais problèmes de bien commun en nous orientant vers des écrans de fumée où convergent tous ces mêmes individus dont le manque criant de culture politique cause ce phénomène. Ainsi, il n’est pas rare de constater que pour une manifestation nationaliste défendant l’intérêt commun, le nombre de manifestants ne soit porté qu’à une centaine, pendant que, sur la même île, défilent quelques mois plus tôt plusieurs milliers de personnes pour l’affaire « Whisky le chien », pour ne citer que ça.

En se cultivant, en lisant, en s’informant, en s’intéressant à la politique locale et internationale, une prise de conscience aura lieu, et les prochaines échéances politiques seront peut être de meilleure facture.

Voilà pourquoi Cuscenza, pour réfléchir, pour écrire, pour s’épanouir politiquement dans une société toujours plus agressive et pouvoir être maître de ses convictions et de son destin.

A nostra cuscenza, è speremu da quì à pocu a toia, hè resistenza.

Ghjuvan’Andria.

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#Corse #SNCM « Le bricolage continue » selon le STC Marinari

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A quelques heures de la décision du Tribunal de Commerce de Marseille, force est de constater que le bricolage continue.

En effet, deux nouvelles offres viennent semer le trouble dans le paysage.

La première émane du groupe STEF-TFE propriétaire de la CMN qui semble se réveiller aujourd’hui en faisant fi des mois et des semaines qui se sont écoulés jusqu’à ce jour.

Nous ne sommes pas dupes, cette offre est plus motivée par une volonté de déstabilisation de la SNCM, que par une réelle volonté d’asseoir un Service Public de qualité entre la Corse et le Continent.

STCmarinsMarinari

La deuxième offre est elle, tout aussi surprenante. Elle émane d’un consortium économique insulaire, ce même groupement d’entrepreneurs revendiquent 60% du marché fret entre la Corse et le Continent en opposition aux 40 déjà annoncés par le candidat repreneur Rocca. La démonstration est donc faite, que les intérêts privés d’ici ou d’ailleurs, n’ont que pour seule logique l’opposition entre eux et l’hégémonie.

Ce comportement où le monde économique insulaire se livre à la curée de la dépouille de la SNCM, en dit long sur les motivations des uns et des autres.

Les chefs d’entreprise de Corse seraient bien plus inspirés dans le secteur qui est le leur de contribuer ardemment au développement économique et social de l’île, en engageant une réelle politique de redistribution de la richesse par l’emploi et le travail.

Pour conclure, comment juger l’inertie du monde politique Corse, où tout tremble et rien ne bouge, et qui de par son immobilisme, favorise la bipolarisation et les tensions futures en Corse et entres corses.

Nous les invitons à leur tour, à se ressaisir et à prendre leurs responsabilités en sifflant la fin de la récréation, et en mettant en place un instrument public au service de l’ensemble des Corses et de la Corse. Celui-ci, tournerait ainsi le dos aux intérêts particuliers, et permettrait d’asseoir définitivement le Service Public que sont en droit d’attendre les usagers et la Corse.

Le bureau syndical
STC

#Corse voici la liste des signataires soutenant la démarche de Nicolas Battini #Sustegnu

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#LeFilRougedelaRédaction

Les signataires ci-après

S’engagent solennellement à poursuivre leur mobilisation jusqu’à ce que Nicolas BATTINI obtienne son transfert dans un établissement pénitentiaire offrant toutes les garanties nécessaires à la poursuite de ses études.

En conséquence,

Demandent solennellement à Nicolas BATTINI de mettre rapidement un terme à sa grève de la faim débutée il y a 13 jours.

BattiniIUneNicolasAssociu Sulidarità

Università di Corsica

LDH (Section Corse)

Abbrivu

Albinu

Arapà

Arcusgi

A Riccucata

Attrachju

Barbara furtura

Canta u populu corsu

Caramusa

Chjami Aghjalesi

Jacques Culioli

Diana di l’Alba

Feli

Fiatu muntese

I Mantini

Francine Massiani

Meridianu

I Muvrini

Orizonte

Batti Profizi

Carlotta Rini

Surghjenti

Svegliu d’isula

Cunfraternità San Carlu Borromeo

Confraterna Santa Croce

Archiconfrérie Saint Joseph

Ghjuventù indipendentista

Bastia 1905

Ghuventù tocca à noi

Associu di I Parenti Corsi

Sindicatu di i travagliadori Corsi

STC Educazione

STC Caminu di ferru di Corsica

FDSEA

Associu corsu di a Salute

Associu di i lucatarii (Bastia)

Ghjuventù Paolina

Cunsulta di a ghjuventù corsa

JA 2B

Associu « E muvre balanine »

Associu Ghjuventù curtinese

Ghjuventù lurese

Cap’in lingua

Scola corsa di Corti

Associu Storia 97

Associu Bastia Coworking

Association ”Mov’a to Corsica- Bouge ta Corse”

Cuscenza paolista

Ligue corse de Kick Boxing et Muay Thaï

Associu à capellà

Associu è ceterà

Chambre d’Agriculture de Haute-Corse

Chambre Régionale d’Agriculture

Communauté des communes de Boziu, Rogna, Mercuriu

Associu corsu di l’eletti di muntagna

Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Bastia

Bâtonnier de l’Ordre des Avocats d’Ajaccio

Antoine Aiello, Président honoraire de l’Université de Corse

Gaby Mouesca,

ancien Président de l’Observatoire International des Prisons

Co-Président du comité pour la défense des Droits de l’Homme en Pays Basque

François Alfonsi, Président de l’ALE

Jean-Yves Leandri, Merre di Granacet

Simon Venturini, Merre d’Alzi

Jean-Marc Rodriguez, Merre di U Poghju di Venacu

SANTA VUGLIA

MADRICALE

Associu CUMITATU LISULANU

et LEONARDI michel directeur commercial studio RICORDU

Bastia, le 29 avril 2015

Les associations, syndicats, acteurs culturels, personnalités qui souhaiteraient se joindre à cet appel en vue de prochaines mobilisations, sont invitées à se manifester, en message privé, sur le compte Facebook de l’associu Sulidarità.

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse Publiez votre actualité gratuitement auprès de nos 58000 abonnés sur Facebook, 10000 sur Twitter

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Nous avons atteint 58 000 abonnés sur notre page de communication Facebook, et plus de 10000 sur notre compte twitter. De quoi partagez vos informations au plus grand nombre. (la page facebook, selon l’actu peut toucher jusqu’à 160 000 personnes, et le site peut dépasser les 12 000 visiteurs en une seule journée, avec une incidence sur tous les articles connexes)

Comme nous vous l’avons plusieurs fois mentionné, les articles publiés sur notre site sont automatiquement diffusés sur un ensemble de réseaux sociaux (facebook, paper.li, twitter, scoop.it, tumblr, netvibes…) et touchent de plus en plus de monde :)

corsefacebook

Vous avez une actualité ? Un communiqué de presse ? Un événement facebook sur la Corse ? un concert ou une soirée à annoncer ? un tournoi de sixte ? l’ouverture de votre commerce ? Un livre, un disque, une bande dessinée ? La naissance de votre association ?

Nous vous proposons de vous inscrire sur notre page facebook, et de nous contacter en privé, afin de nous faire connaitre votre actualité. Nous la publierons sur la page Facebook, gratuitement dans un délai raisonnable (de minuit à 23h, défini en fonction des articles, de l’actu et de vos actualités programmées)

Toutes les publications doivent respecter la charte de notre page, et le bon sens commun :)

Il vous suffira ensuite de partager votre actualité publiée sur notre page sur votre mur, afin de diffuser votre information.

Un mail pour nous contacter ? infurmazione@CorsicaInfurmazione.org

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse « Ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous » Sustenite @Sulidarita !!!

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

L’article du #jeudi actualisé (6 mars 2012) « Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.

Dans ce défit de résistance et donc de souffrance , l’Etat colonial n’a épargné personne, ni les familles ou les proches qui subissent eux aussi l’injustice d’un traitement répressif inhumain qu’il réserve à ceux qui s’opposent à sa politique destructrice. Ni le peuple corse tout entier, sous la forme d’une grande punition collective destinée à le culpabiliser de sa propre existence et l’acculer ainsi à sacrifier ses droits fondamentaux.

Pourtant chaque corse digne de ce nom quelque soit ses options politiques ou philosophiques se doit à un minimum de respect et d’attention humaine envers ces mêmes hommes, ne fusse que pour avoir dédier le prix du sacrifice de leur liberté et parfois de leur vie, à la sauvegarde de notre inestimable patrimoine environnemental écologique et foncier.

DONenLigneAssociuSulidarita

FAIRE UN DON EN LIGNE

AidezAssociuCorseAu delà des membres de notre communauté, ces actions de sauvegarde qu’ils ont entrepris à un moment donné de leur vie, sont aussi destinés à l’humanité toute entière , a tous ces hommes qui refuse de se plier aux dictât des systèmes politiques et économiques conçu au seul dessein de nier les peuples constitués de part le monde, peuples parfois plus anciens que leurs propre oppresseurs. En agissant de la sorte ils rassurent aussi les vrais amis de la Corse et du Peuple Corse , qui chaque année viennent découvrir chez nous un exceptionnel environnement naturel, préservé et dont tout à chacun reconnaît le bien fondé de cette démarche salvatrice afin d’éviter que notre pays ne devienne à jamais la propriété spéculative des fossoyeurs des peuples qui creusent notre tombe à grand coup d’opérations financières, spoliant ainsi les corses de leur terre ,ce qui nous conduit chaque jour davantage à notre complète disparition.

Depuis plus de 15 années autour d’une multitude d’actions publiques, grèves de la faim, manifestations , occupations, symposium internationaux, conférences de presse au parlement européen, rencontre à l’assemblée nationale Française et à l’assemblée territoriale avec l’ensemble des élus et parlementaires de Corse, la détermination de notre engagement pour cette juste cause à permis d’amorcer une véritable prise en compte de nos revendications par l’ensemble de la société civile corse et parfois même au delà, obligeant ainsi l’appareil d’Etat à reconnaître en plus haut lieu ses carences et l’iniquité de son attitude face a un principe humanitaire et social pourtant légalisé par les différentes lois Françaises Européennes et Internationales .

Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.

Nous avons besoin de votre présence à nos manifestations revendicatrices quand cela vous sera possible, mais nous avons aussi besoin pour continuer à développer nos actions de solidarité envers les patriotes corses de votre participation financière.

Dans la volonté de voir aboutir le règlement de la question des prisonniers politiques corses votre soutien matériel est essentiel et il participe grandement à étayer nos actions de communication en direction de l’opinion publique internationale et porter plus fort nos revendications, qui si elles aboutissent, constituerons une première étape dans la recherche d’une solution politique incluant nécessairement la libération et l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de tous les patriotes corses.

Cari surelli, Cari fratelli a l’alba di l’annu novu chi si pisara fra pocu vi prighemu a félicita,a pace,a saluta e a libertà , per voi e tutti quelli chi vo tenite caru. »

Associu Sulidarità

Retrouvez nos informations sur internet : Sur notre site d’information, associu-sulidarita.org, puis sur Facebook, Associu Sulidarità et sur Twitter !!

Article publié en 2012, réactualisé chaque année

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CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

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#Corse @CantaOfficiel – Concert(s) de CANTA U POPULU CORSU

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On ne présente plus Canta u Populu Corsu, plus qu’un groupe, une icône de notre patrimoine commun. Crée au début des années 70, le style musical et les voix polyphoniques ont permis à ce groupe de faire connaître notre langue, notre terre au-delà de nos frontières.

Il est et restera une des grandes références dans l’histoire de la vie culturelle de la Corse.

CantaUPopuluCorsuCorseSulidarita (1)Ceccè Buteau «Hè u populu corsu chì face chè no semu sempre quì»

Fondé en 1973 « Canta u Populu Corsu » est à l’origine du renouveau du chant en langue corse . Le groupe reprend des chants traditionnels notamment les « Paghjelle » et interprète également des créations. Très militant dans sa démarche, Canta se lance dans la lutte pour la préservation de la langue et du patrimoine corse , de nombreux textes prennent aussi la défense des prisonniers politiques corses.

« Inutile de revenir sur la ferveur qui entoure cette institution et ses quarante années de militantisme. Canta n’est pas un groupe à proprement parler, il est l’expression d’une lutte qui a elle aussi quarante ans » Ghjacumu Petru

Date(s)

Le 28 juin PAESE BASCU 18h EKAINAK – 15€ MIKEL URDANGARIN

cantaUPopulucorsuBasque2015

GhjurnateCorti2014ArcusgiCantaUpopuluCorsu

CANTA U POPULU CORSU a depuis plus de 40 ans accompagné le mouvement national ainsi que le soutien aux prisonniers politiques lors de différentes soirées…

Canta u Populu Corsu fêtait ses 40 ans d’existence avec la sortie d’e l’album « Altrimenti » . Un nouvel opus composé essentiellement par une nouvelle génération d’artistes comme Frédéric Terrazzoni, 23 ans, auteur du morceau qui donne son nom à l’album

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#Corse #Sulidarità « Aidez nous à sauver Radio Paese » en effectuant un don

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

l’appel du jeudi- Radio Pays est une radio créée en 1981 dans le but de participer, en région parisienne, à la diffusion des cultures et langues dites minoritaires au moment où celles-ci reprenaient un nouveau souffle grâce aux mouvements sociaux et culturels des années 1960 et 1970.

Présente lors de l’essor des radios libres au début des années 1980, Radio Pays n’a cessé de se battre pour donner une voix aux cultures alsacienne, basque, bretonne, catalane, corse, flamande et occitane. Malgré les difficultés liées à son activité associative, refusant toute forme de publicité et de soutien commercial, elle diffuse toujours en région parisienne sur le 93.1 FM couplé à un streaming sur Internet.

RadioPaeseRadioPays

Notre radio diffuse les cultures de nos communautés fondatrices mais tente aussi de construire des ponts avec d’autres cultures. L’identité n’est pas pour nous un repli mais une source de connaissance capable d’unir les groupes d’individus dans des berceaux communs.

Ces dernières années, Radio Pays a élargi cette question en accueillant sur son antenne de nouveaux animateurs de Montreuil, une ville-monde proche de Paris, où nous sommes implantés depuis le tout début des années 2000. Nous avons vocation à rester une radio ouverte et populaire.

Aujourd’hui, la pérennité de Radio Pays est gravement remise en cause.

Notre fonctionnement démocratique et consensuel a été mis à mal ces cinq dernières années par une équipe dirigeante dont la gestion a mis grandement en danger l’avenir de notre radio. En janvier 2014, une nouvelle équipe a repris la direction de l’association et travaille depuis sans relâche à redresser la situation.

FAIRE UN DON EN LIGNE

Les premières décisions visant à réaliser de substantielles économies ont été prises. Il s’agit maintenant de faire appel à la solidarité de toutes et de tous !

Ce sont près de 90 000 € que notre association doit trouver rapidement afin d’assurer sa survie !

Étant restée une radio populaire, conservant ce projet unique de rassembler de nombreuses communautés culturelles sous le même toit, nous nous tournons à présent vers nos soutiens, nos adhérents, nos amis ! Aujourd’hui plus que jamais, Radio Pays a besoin de vous. Sauvez votre radio, en faisant un don unique ou mensuel !

Nous vous ferons régulièrement un point sur la situation par le biais de notre site Internet.

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Revue de Presse et suite de l’article  : 

ALTA FREQUENZA

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Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse #Amnistia – La motion qui sera proposée au vote lors du prochain Conseil Municipal d’Ajaccio

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A la veille du conseil municipal du 1er juin dernier, le groupe d’opposition nationaliste (Josepha Giacometti, Josée Grimaldi d’Esdra, Paul Leonetti), a adressé un courriel au Député Maire d’Ajaccio lui demandant d’inscrire à l’ODJ du prochain conseil municipal la question de l’amnistie. Monsieur le Député Maire s’est dit favorable à cette demande et à annoncé qu’une délibération sur le sujet serait soumise lors du prochain conseil municipal.

Dans cette perspective, le groupe d’opposition nationaliste, à donc adressé à Monsieur le Député Maire, la Motion suivante. Elle se veut être une base de travail, une contribution au débat.

Un débat que nous souhaitons tous serein et constructif, afin d’aboutir à un vote le plus large possible en faveur du principe de l’amnistie pour tous les prisonniers politiques et recherchés.

Afin qu’Aiacciu rejoigne la liste des communes qui se sont déjà prononcées favorablement sur cette question fondamentale indissociable du processus global de règlement politique qui doit enfin engager notre pays sur le chemin de la paix.

amnistiaMairieCorse2015

Motion

Proposée par : Madame Josée Grimaldi d’Esdra, Madame Josepha Giacometti, Monsieur Paul Leonetti

Objet : Motion en faveur d’une loi d’amnistie pour les faits liés à la situation politique de la Corse.

CONSIDERANT que la Corse a connu quatre décennies de conflit, lequel avait pour enjeu l’avenir politique de l’île.
CONSIDERANT qu’indépendamment de l’avis que l’on peut avoir sur les différentes positions exprimées durant cette période, un constat peut être fait aujourd’hui de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.
CONSIDERANT que durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle…
CONSIDERANT qu’ayant pris en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune.
QUE depuis, aucun événement n’est venu contredire l’annonce de l’organisation clandestine.
CONSIDERANT que par ailleurs, le gouvernement de la France a souhaité ouvrir des discussions avec les élus corses, particulièrement sur la question institutionnelle.
CONSIDERANT que les élus insulaires favorables à la réforme ont déclaré attendre une ouverture de dialogue plus large et ambitieuse.
CONSIDERANT que dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations.
CONSIDERANT que pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces démarches constituent une entrave sur le chemin de la paix.
CONSIDERANT que dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie. Que la France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle.
CONSIDERANT qu’ainsi, de nombreux élus corses ont formulé officiellement cette proposition, que la « Coordination pour une voie politique » a largement relayée.

CONSIDERANT que lors de sa session du 28 mai 2015 l’Assemblée de Corse, à une très large majorité de 48 voix sur 51, a adopté une déclaration solennelle sous forme de résolution, se prononçant en faveur du principe de l’amnistie, partie intégrante du processus politique global, aujourd’hui en cours.

CONSIDERANT qu’à ce jour suite à la demande de l’Associu Sulidarità plus de 80 communes de Corse se sont prononcées en faveur de cette amnistie par délibérations de leur Conseil municpal
QUE de nombreuses autres communes s’apprêtent à le faire dans les jours à venir,

CONSIDERANT qu’Aiacciu, par la voix de son Conseil Municipal, se doit elle aussi de se prononcer sur cette question,

Le Maire, le Conseil municipal et la commune d’Ajaccio se prononce en faveur du principe d’une loi d’amnistie conduisant à la libération des prisonniers et à l’arrêt des poursuites envers les recherchés, dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse.

#Corse – « Ripressione Francese è Resistenza Corsa » – #AMNISTIA per Tutti i Patriotti

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

L’article du #Dimanche, est un hebdomadaire du « fil rouge de la rédaction » qui fait le point sur la répression, les prisonniers politiques, les rapprochements et les libérations.

Juin 2015 (1 rapprochement, 1 libération, 2 permissions)

Le 13 juin 2015 : Manifestation « Soluzione Pulitica » le traitement des prisonniers politiques est un des sujets importants de cette mobilisation.

le 6 juin 2015 : Loto de soutien à Ajaccio organisé par Sulidarità

CASOLASCO THIERRYSemaine du 4 juin 2015 : Sampieru Andreani rapproché à Borgu, Jean Marie Pittiloni et Paul Istria en permission et Thierry Casolasco a été libéré sous bracelet électroniquepittiloni prisonnier politique corse FLNC

Mai 2015 (3 incarcérations, 0 rapprochement, convocations, 2 procès 18 ans distribués à 3 personnes)

PaulIstriaLe Samedi 30 mai 2015 : Conférence de presse de sulidarità en soutien à Paul Istria et Sampieru Andreani

sampieruAndreaniLe 29 mai 2015 Incarcération de JC Caffarel, militant de Corsica Libera, suite à sa convocation au commissariat

Le 28 mai 2015 vote massif pour ‘l’amnistie à l’Assemblée de Corse suite au dépot d’une motion en ce sens par Jean Guy Talamoni de Corsica Libera

Le 22 mai 2015 Soirée à Ajaccio en soutien au prisonnier politique

Le 22 mai 2015 : Procès d‘Eris Marras du 22 mai – 12 à 15 ans de prison requis, verdict 8 ans de prisoneric Maras marras

Le 22 mai 2015 : Annonce de Jean Guy Talamoni sur le dépot d’une motion sur l’Amnistie à l’Assemblée de Corse

Le 21 mai 2015 : Deux prisonniers refusent « leur libération individuelle« 

Le 20 mai 2015 Rencontre à Paris avec la Garde Des Sceaux, Christiane Taubira au sujet du rapprochement et de l’amnistie

FILIle 11 mai 2015 – 19 mai 2015 Procès de Pierre-Thomas Fili, du lundi 11 mai au 19 mai 2015. 12 ans de réclusion criminelle demandée, 7 ans de prison lors du verdict pour un attentat à la voiture piégée et deux tentatives avortées.

17 mai 2015 : Conférence de presse de Sulidarità sur la sonorisation des militants

Le 16 mai 2015 – une banderole est déployée à Furiani en soutien à Stefanu Tomasini, patriote incarcéré.

Le 15 mai 2015 : Banderoles déployées Amnistia et Libertà per Petru Paoli au stade du GFCA et à Nîmes contre l’ACA

12 mai 2015 : La mairie de Bastia prend position pour l’amnistie

8 mai 2015 : Campagne Amnistia : Distribution de tract au rond point de Petretu è Bichisgià

6 mai 2015 : Campagne Amnistia: Affichage Ajaccio

5 mai 2015 : Il y a 39 naissait le FLNC.

Avril 2015 – Grève de la Faim de 18 jeunes,  journée des prisonniers politiques – 5 interpellations pour affichage, interpellations en marge d’une manifestation pacifique, condamnations à des peines de prison ferme… Perquisition, procès…

PaulLeonettiCorsicaLiberaElection (2)Le 30 avril 2015 4 mois avec sursis pour le militant de Corsica Libera dans une affaire incidente, suite à une perquisition dans le cadre d’une enquête SDAT

Le 29 avril 2015 un Collectif d’associations, groupes culturels, structures politiques, personnalités signent une charte de soutien à Nicolas Battini pour que ses revendications aboutissent.

Le 29 avril 2015 – le Militant auditionné lundi a été mis en garde à vue pour une affaire incidente lors de la perquisition de son domicile.

Le 29 avril 2015 : Nouvelle action de soutien à Nicolas Battini, en grève de la faim depuis 13 jours.

Le 26 avril 2015 – Un membre de Corsica Libera auditionné ce lundi suite à une convocation. Une perquisition a tout de même eu lieu a son domicile, une affaire incidente a été diligentée.

Le 25 avril 2015 – Nouveaux rassemblements de soutien à Corti 19h00 et à Baracci 15h. Une délégation de la GI rencontre le Directeur de Cabinet de Ségolène Royal

Le 24 avril 2015 – Soirée de soutien de l’Associu Sulidarità à Biguglia

Le 24 avril 2015 Les élus de Corsica Libera et Femu a Corsica demandent à Ségolène Royal en visite en Corse de rencontrer les grévistes de la faim. Rassemblements et mobilisations un peu partout en Corse (Aiacciu, Bastia, Sartè…)

Le 23 avril 2015 – le soutien aux jeunes en grève de la faim s’organise, des communiqués arrivent de toutes parts. Soutien aux jeunes interpellés en marge de la manifestation lors de leur comparution.

Le 22 Avril 2015 – Organisée par la Ghjuventù Indipendentista une manifestation sans incident se termine en occupation du « nid d’aigles » de la citadelle de Corti, et 18 jeunes entament une grève de la Faim. Interpellations en marge de la manifestation.

Le 21 avril 2015 : délibéré pour 8 jeunes en procès dont des militants de la Ghjuventù Indipendentista

journee internationaleLe 19 avril – Dans le cadre de la journée internationale des prisonniers politiques : Repas de soutien à Ajaccio – 11h00 port Tino Rossi

Le 19 avril 2015 – Conférence de presse de Sulidarità à Ajaccio : « AMNISTIA – PETRU PAOLI – 17 avril »  + Lettre ouverte de l’avocat de PETRU PAOLI – PHOTOS + VIDEO

Le 18 avril 2015 : Une pétition réclamant l’Amnistie est mise en ligne sur internet

Le 18 avril 2015 Sébastien P. Militant de Corsica Libera convoqué au commissariat d’Aiacciu pour recevoir sa notification en vue d’un procès en octobre 2015

Le 17 avril 2015Journée internationale des prisonniers politiques, NICOLAS BATTINI entame une grève de la faim

Le 17 avril 2015 : La Mairie de SARROLA CARCOPINO vote pour l’amnistie

17 avril 2015 : Convocation d’un des 5 militants interpellés pour l’affichage du 10 avril dernier

16 avril 2015 : Affichage #Amnistia à Aiacciu

Le 15 avril 2015 La Mairie de CASALABRIVA vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 15 Avril 2015 Ce sont les Mairies de PINU, TAVERA et AULLENE qui votent pour l’amnistie

Le 13 avril 2015 : La Mairie de TAVACO vote pour l’Amnistie

Le 13 avril 2015? : La Mairie de PERI vote pour l’amnistie

Le 11 avril 2015 : La Mairie de Levie vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 11 avril 2015 : La Mairie de LOPIGNA vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Samedi 11 avril 2015 : les 5 militants interpellés, sont convoqués au commissariat d’ajaccio, un rassemblement de Sulidarità a lieu.

Vendredi 10 avril 2015 – 5 militants de Corsica Libera/Sulidarità/Ghjuventù Indipendentista sont interpellés à ajaccio alors qu’ils effectuent un affichage pour la campagne #Amnistia

Le 8 avril 2015 : La Mairie de Cuttoli vote pour l’amnistie des prisonniers politiqu

Le 8 avril 2015 : délibéré du procès en appel de 6 militants de la Ghjuventù Indipendentista (vidéo et revue de presse)

Le 7 avril 2015 : La Mairie de GRANACE vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 4 avril 2015 : Le Conseil Municipal de BALOGNA a voté à la majorité l’amnistie des prisonniers politiques ainsi que l’arrêt des poursuites.

Le 4 avril 2015: La Mairie d’AMBIEGNA vote pour l’amnistie

Le 3 avril 2015 : Vanina Le Bomin élue au Conseil Départemental de Haute Corse se positionne au nom d’Inseme Per Bastia pour l’Amnistie des Prisonniers politiques.

Le 2 avril 2015 : François Orlandi (Gauche), fraichement élu,Président du Conseil Départemental de Haute Corse se positionne sur le rapprochement des prisonniers politiques

Mars 2015 – 3 interpellations – convocations – Procès – mobilisations – Meeting – Amnistia

BattiniLe 29 mars 2015- La Mairie de TOLLA vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 28 mars 2015 – Soirée de soutien à Eric Marras et Félix Benedetti

Le 25 mars 2015 – Convocation militant(s) Corsica Libera Aiacciu

Le 24 mars 2015 : Conférence de presse de Sulidarità et des représentants de L’Università di Corti pour défendre les droits de Nicolas Battini

eric-MarasCe mardi 24 mars 2015 : Conférence des Présidents avec un ordre du jour important : rapprochement des détenus (mise en oeuvre de la délibération du 13 mars 2015) et problématique d’une loi d’amnistie, évoquée à la demande du groupe « Corsica Libera ».

Le 26 mars 2015 : Le Conseil Municipal de VERO a voté  l’amnistie des prisonniers politiques ainsi que l’arrêt des poursuites.

Le 22 Mars 2015 : Lors de l’élection départementale sur Aiacciu, les patriotes ont voté pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 19 mars 2015 : Le Conseil Municipal d’Eccica Suarella a voté l’amnistie des prisonniers politiques ainsi que l’arrêt des poursuites.

Le 19 mars 2015: Le militant interpellé le 9 mars dernier, de nouveau interpellé et présenté à un juge pour une affaire incidente. Appel de Corsica Libera (Alba nova per Bastia) et Ghjuventù Indipendentista à mobilisation.

Mi mars 2015 : L’Associu Sulidarità sollicite les Maires de Corses, les Présidents de diverses structures (CCI,CG…) ainsi que les représentants de la société civile

Le 13 mars 2015: L’assemblée de Corse délibère une nouvelle fois sur le rapprochement des « détenus insulaires ». Conférence de presse de l’Associu Ghjuventù Tocca à Noi et de la LDH

Le 13 mars 2015 Corsica Libera pose la question de l’Amnistie au sein de l’Assemblée de Corse, une réunion devrait avoir lieu dans la semaine

Le 11 mars 2015 : Une nouvelle lettre de Nicolas Battini est publiée sur internet.

Le 9 mars 2015 – Au lendemain du meeting, 3 ou 4 personnes ont été interpellées ou entendues dans une enquête SDAT – Gendarmerie. Un militant de Corsica Libera a été interpellé lundi matin et relâché mercredi soir, aucune charge.

Le 6 Mars 2015Meeting pour faire avancer la réforme institutionnelle et un projet de loi Amnistia per i patriotti

Le 4 Mars se tenait le procès en appel de 6 militants de la Ghjuventù Indipendentista. Prison avec sursis requise (vidéo et revue de presse) Délibéré le 8 avril

Février 2015 – 4 interpellations – 1 INCARCERATION, 8 jeunes en procès, 0 rapprochement, 1 libération
AMNISTIA !

x-defaultPieri Christophe libéré fin février 2015 44 ans, Interpellé le 9 juillet 2013 , procès le 10 juillet 2013, condamné à 2 ans de prison, originaire de BASTIA, agriculteur éleveur

PierrePaoli28 février  – La section d’Ajaccio de sulidarità organisait un loto de soutien aux prisonniers politiques

Le 28 février – la Section Paris de Sulidarità participait un débat sur la décolonisation

Le 24 février – Le Collectif #SimuDiStuPaese lance un nouveau mot d’ordre « Amnistia di tutt’i Patriotti incarcerati è di i Ricercati »

19 février 2015 : Incarcération de Pierre Paoli, militant historique de la LLN et membre de l’exécutif de Corsica Libera. Prison de Nanterre (Paris)

17 février 2015 :  Procès de 8 jeunes corses dont 2 militants de la Ghjuventù Indipendentista: Réquisitions Peines de prison pour les jeunes

Le 16 février 2015: 4 militants de Corsica libera ont été interpellé  à l’aube dans 2 affaires distinctes – Dans la journée l’un des 4 militants était libéré(affaire distincte). Sur les 4 interpellés, 3 (Jean Do, Philippe, Fernand) ont été relâché, dont l’un sera convoqué par un juge Bastiais pour une affaire « incidents manifestations » et un autre pour raisons médicales. Pierre Paoli, 63 ans, interpellé, lundi matin, a été écroué le 19 février à la prison de Nanterre

14 février 2015: Une soirée de soutien aux prisonniers politiques a eu lieu Chez Fernand à Mezzavia, Aiacciu.

Le 3 février 2015: Le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna vote à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques

Janvier 2015 – 1 interpellation, aucun rapprochement.

Une soirée de l’Associu Sulidarità a eu lieu le 31 janvier à PARIS au CICP

Le 23 janviers 2015: Le dossier YVAN COLONNA accepté par la CEDH

Une sortie affichage en soutien à deux prisonniers politiques Eric Marras et Félix Benedetti a eu lieu mi janvier par les militants d’Aiatu Paisanu/Rinnovu Naziunali

tomasiniStefanu-001Une soirée de  soutien devrait avoir lieu sur PARIS et BASTIA dans le cours du mois de janvier. Celle de Bastia est reportée en avril prochain.

Vendredi 9 janvier et Samedi 10 janvier, devaient se tenir deux conférences de presse en soutien à Stephane Tomasini, prisonnier politique, depuis mai 2013. Elles ont été annulées en raison de l’actualité internationale

Interpellation, garde à vue et libération d’un militant de Corsica Libera, qui n’aura durée que quelques heures.

 

2014

Décembre 2014 – 1 Rapprochement, 5 personnes mises en examens, aucune libération, deux prisonniers ont bénéficié de permissions à Noel

pittiloni prisonnier politique corse FLNC

24 décembre Deux prisonniers incarcérés à Borgu ont bénéficié d’une permission pour fêter noël en famille.

Lundi 16 décembre : Interpellations de 5 personnes, 3 en Corse du Sud et 2 en Haute-Corse, Elodie, Serena, Lisandra, Didier et Jean Yves ont tous été relaché, mis en examen sous contrôle judiciaire

Ce 14 décembre aura lieu une « China » et le tirage de la Tombola sur Ajaccio.

Ce 13 décembre aura lieu NATALE PER I PATRIOTTI IN AIACCIU

Ce 12 décembre nous apprenons le rapprochement de JEAN MARIE PITTILONI à la prison de BORGO

Ce 12 Décembre aura lieu NATALE PER I PATRIOTTI IN CALVI

Ce jeudi 3 décembre, Jean Marie Poli, Elu Corsica Libera à l’Assemblée de Corse et Président de l’Associu Sulidarità a posé une question à Paul Giacobbi, Président de l’Exécutif au sujet du rapprochement des prisonniers politiques.

Novembre 2014 – 1 seul rapprochement, aucune libération, 1 Interpellation, 1 procès, 1 nouvelle prise en compte à Sulidarità

NasicaLe 29 novembre s’est tenue une soirée de soutien de l’Associu Sulidarità  NATALE PER I PATRIOTTI – Bastia

Joseph NASICA, 34 ans,  a été rapproché en cette fin de novembre à la prison de BORGU, après avoir passé plus de six années de prison en France. Interpellé en avril 2008, il a été condamné à 12 ans de prison lors de son procès en juillet 2012.

tomasiniPPMi Novembre: c’est la prise en compte de Stefanu Tomasini, 20 ans, interpellé et incarcéré en mai 2013 le même jour que Nicolas Battini.

Le 17 novembre s’est tenu le procès de Nicolas Battini, pour l’occupation de la sous-préfecture de Corti en 2012. Un procès qui ne concerne que lui, sur les 4 personnes qui étaient poursuivies, son cas ayant été disjoint du dossier. Nicolas Battini, devait passer en procès dans ce dossier le 13 octobre 2014, mais il a été annulé au dernier moment sous prétexte de « risques à l’ordre public ». Nicolas est incarcéré dans une autre affaire depuis fin mai 2013, et soutenu par l’Associu Sulidarità

NicolasBattiniGhjuventuIndipendentistaNicolas Battini, dans un procès de rupture a été condamné à cinq et trois mois de prison avec sursis pour dégradations et refus de prélèvement ADN.

Le 15 novembre, une soirée de soutien à Félix Benedetti et Eric Marras est organisé à Bastia par l’association Aiutu Paisanu

Le 6 novembre 2014: Une interpellation a eu lieu jeudi 6 novembre 2014 dans la région du Fium’Orbu contre un jeune nationaliste, Sulidarità et Corsica Libera ont une nouvelle fois dénoncé la répression coloniale.

BenedettiFelixeric-Marasun nouveau mois commence, avec une soirée de soutien organisée par Aiatu Paisanu, à Félix Benedetti et Eric Marras qui aura lieu mi novembre. L’Associu Sulidarità prépare ses « NATALE PER I PATRIOTTI«  (Bastia, Ajaccio, Calvi, Paris…), et le marché de Noel à Ajaccio. Ainsi qu’une tombola avec une voiture à gagner.

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Octobre 2014 – Aucun rapprochement, aucune libération, Des dizaines d’interpellations, de convocations, Trois mises en examen dont une incarcération

Octobre 2014 – Comme annoncé dans les précédents articles sur ce sujet, la seule réponse de l’Etat aux demandes de l’Assemblée de Corse et au geste historique du FLNC UC, c’est la répression…

Ce mercredi 29 octobre c’est au tour de François Santoni, 20 ans, militant de Corsica Libera et porte parole d’A Ghjuventù Indipendentista d’être mis en garde à vue (suite à une convocation) par la police politique, pour avoir participé à un rassemblement de soutien à d’autres interpellés. Il sera convoqué devant la justice en mars prochain, pour dégradation en réunion…

Entre le 6 octobre dernier et le 29 octobre dernier, Me Ferrari a été convoqué par le pôle « AntiTerro » afin de confirmer, si besoin en était, sa non implication dans les faits reprochés.

Ce lundi 6 octobre au petit matin, les forces de police et de gendarmerie ont procédé à plusieurs interpellations (11à12). 3 personnes ont été mis en examen, dont une incarcérée. Jean-Jacques dit « pascal » Pozzo di Borgo 36 ans a été incarcéré le vendredi 10 octobre à Fresnes. Me Ferrari et une autre personne ont été mis en examen et laissé libre sous contrôle judiciaire.

Les rapprochements inexistants forcent deux prisonniers politiques à sortir du silence dans lequel ils étaient. La semaine dernière Alanu Ferrandi et Petru Alessandri écrivent à la Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial au bout de 16 ans de déportation. Une campagne d’affichage « Libertà per Felix Benedetti » a eu lieu dans la nuit du 7 au  8 octobre. Une soirée de soutien pour Félix Benedetti et Eric Marras aura lieu en novembre.

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Septembre 2014 – Aucun rapprochement, aucune libération

(Septembre 2014) L’actualité vu par le mouvement national est toujours ponctuée d’informations rarement réjouissantes, la communication n’étant pas toujours efficace et les bonnes nouvelles passent souvent inaperçues.

MarcelIstria2005aMalgré tout, deux nouvelles positives en ce qui concerne les prisonniers politiques, la première et non des moindres, Marcel Istria, (57 ans) prisonnier politique depuis 1999 et condamné à 20 ans de prison en 2003, rapproché à la prison de borgu, le 6 juillet 2011, a donc été libéré en août 2014.

ISTRIAPAULLa seconde, toute aussi importante, est la première permission (acceptée), par l’administration pénitentiaire, de Paul Istria (56 ans), prisonnier politique depuis 2008, condamné à 12 ans de prison en juillet 2012, il avait été rapproché en décembre 2012. On se souviendra qu’en mars dernier, il avait subit un refus de levée de sécurité, sulidarità était monté au créneau pour dénoncer cette situation. Une permission de 24h, qui lui permet de profiter de sa famille, en dehors du parloir.

Il n’en reste pas moins que tout ne va pas bien, Christophe Pieri et Thierry Casolasco, tout deux condamnés et incarcérés en Corse se sont vu pour l’instant refuser leur permissions… Mais comme dans toutes ces demandes refusées, faudra patienter.

Des rapprochements inexistants depuis deux années consécutives. Des interpellations et des incarcérations tous’azimut ont eu lieu dans le même temps…

Des mobilisations de soutien sur le terrain à suivre

SulidaritaPvEn attendant, en ce qui concerne l’Associu Sulidatità, elle organise une tombola pour NATALE 2014, qui se tiendra à Ajaccio, une tombola, dont le premier prix est une voiture à gagner, une liste de points de vente sera prochainement publiées. Elle sera, l’associu Sulidatità, aussi présente à la Foire de Porto Vecchio, avec un stand de produit « U Ribellu » (12/13/14 septembre 2014). Une soirée de soutien aura lieu à Serra di Ferro, avec le groupe culturel ARMUNIA, le vendredi 26 septembre prochain, organisée par Sulidarità, Of Corse. Les bénévoles de Sulidarità seront aussi présent à la foire de la Figue, plaine de Peri, les 20 et 21 septembre 2014. Un vide grenier, dont les bénéfices iront aux prisonniers politiques (associu sulidarità) sera organisé le 5 octobre sur le parking Leclerc à Ajaccio.

Bien évidement NATALE per i Patriotti à Paris, Bastia, Ajaccio… mais ces informations publiées sur le prochain point de « Resistenza Corsa è Ripressione Francese« 

D’autres mobilisations sont à prévoir, aussi bien sur le terrain de la lutte de masse que sur le terrain de la lutte institutionnelle.

Espérer une solution politique rapide pour la libération de tous les « patriotti incarcerati » serait une bonne nouvelle, la dernière à publier sur ce blog d’information.

I Scrianzati

#Corse Ghjuventù in Lotta – l’histoire de la Ghjuventù Indipendentista.

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

La jeunesse patriotique corse n’a eu de cesse de s’organiser et ce, depuis les années 70.
L’université di Corsica propose le pluralisme au sein de la revendication syndicale nationaliste. En effet l’Università di Corsica a toujours été le terrain d’occupation de la Lutte de Libération Nationale (Lutte de Masse, Lutte armée et Lutte Institutionnelle), du fait de sa mise en place par la revendication nationaliste dans les années 80.

La période 1981 – 1990 est riche en organisations patriotiques de la jeunesse. En 1980, aux côtés de la C.S.C (Cunsulta di i Studienti Corsi) évolue également l’U.L.C (Unioni di i Liciani Corsi). Elle sera particulièrement très active auprès des lycées et collèges durant les événements de Bastelica – Fesch. Durant cette même année apparait une « dissidence » de l’U.L.C, « L.N.C » (Liciani Naziunalisti Corsi) qui, tout en maintenant des relations fraternelles et de terrain auprès de l’U.L.C. politise beaucoup plus son discours et affiche son soutien à la résistance armée alors incarnée par le F.L.N.C. En 1981, des membres des « L.N.C. » mettent en place a Ghjuventu Naziunalista Corsa (G.N.C).Cette structure qui se revendique de la Lutte de Libération Nationale est d’abord implantée à Aiacciu puis s’étendra petit à petit dans différentes régions de Corse. La « G.N.C » partage ce terrain de la jeunesse avec les « C.N.P.L » (Cumitati Populari di i Liciani Corsi) qui revendiquent – comme les Cumitati Populari Naziunalisti Corsi – l’indépendance populaire. Les années qui vont suivre font matérialiser une dynamique d’union au niveau des organisations de jeunes patriotes qui font ainsi fonder, avec une structuration nationale, la C.G.N.C (Cunsulta di a Ghjuventu Naziunalista Corsa). La C.G.N.C. affiche à son tour son ancrage au sein de la Lutte de Libération Nationale.

Dans un premier temps, la CSC (crée à Nice en 1974) occupe tout seul le terrain de la lutte de masse à l’Università di Corti jusqu’à la division du FLNC fin des années 80. En 1992 est né la Ghjuventù Paolina suite à des désaccords très importants avec la ligne politique. Après 1996, la CSC s’éloigne du concept de LLN et développe ses actions sur le terrain « modéré ».

Les jeunes indépendantistes, ne se reconnaissant pas dans les deux tendances de la jeunesse nationaliste et syndicale, créent en 1999 la Ghjuventù Indipendentista (mouvement de jeune dans toute la corse et syndicat étudiant). A Ghjuventù Indipendentista met en place des sections à Aiacciu, Bastia, PurtiVechju…. et occupent le terrain revendicatif, dès sa création. Nombreuses occupations, manifestations, tractages, affichages sont suivis d’interpellations, de mises en garde à vue et parfois d’incarcérations.

Organisation annuelle des Scontri di à Ghjuventù, participation aux Ghjurnate Internaziunale, mise en place Festa di a Nazione…

A Ghjuventù Indipendentista est de toute les mobilisations depuis 1999, action A DROGA FORA/LINGUA CORSA, soutien à la Lutte Institutionnelle lors des campagnes électorales du mouvement national, soutien à la Lutte Armée et ses prisonniers politiques en organisant des soirées de soutien… A Ghjuventù Indipendentista est partie prenante de la reconstruction du mouvement national dès 2007 avec la démarche RESISTENZA du Fium’Orbu à la création de Corsica Libera en 2008. La structure a eu, elle aussi, ses drames, notamment avec le décès d’un de ces militants Filippu Franceschini en 2002… Ses prisonniers politiques et ces élus locaux.

Quelques dates et liens

indipendentistaghjuventu

2002

Le Mercredi 27 Février 2002 : suite à l’occupation pacifique du Rectorat à Aiacciu par des militants de la Ghjuventù Indipendentista et de l’Associu di i Liceani Corsi, l’assaut est donné par les forces de répression. Sans ménagement et avec violence, les jeunes militants sont évacués manu militari par des fauves surexcité sous le commandement d’un commissaire fraîchement promu… Suite au matraquage violent, une étudiante, Leria Franceschini pris d’un malaise a été amené d’urgence à l’hôpital de la miséricorde à Aiacciu. Les manifestants avaient demandé aux policiers présent de prévenir les secours, choses qu’à confirmer verbalement le commissaire présent sur les lieux aussitôt démenti par les pompiers arrivés sur les lieux suite à l’appel d’un étudiant. Bilan  entorse cervicales et trauma crânien

Le jeudi 28 Février 2002 :Lycées : manifestations pour le corse : Des lycéens bloquent des cours et descendent dans la rue à l’appel du syndicat Gjhuventu Indipendentista. Près de 500 d’entre eux sont rassemblés devant le rectorat à Ajaccio où une délégation a exposé des revendications relatives à l’enseignement de la langue corse. A Bastia, quelques dizaines de lycéens se sont rassemblés devant les grilles de la préfecture où un étudiant a été interpellé

Le Mardi 19 Mars 2002 : Aiacciu : Le meeting de  Jean Pierre Chevènement  : La journée de l’ancien ministre de l’ Intérieur a été pour le moins mouvementée, Le candidat du pole républicain a été accueilli à Bastia tout d’abord puis à Ajaccio par une poignée de militants nationalistes hostiles à sa visite . Devant ces manifestations Alain Madelin est venu saluer son concurrent . Tous ces parasitages n’ont pas été du goût de Jean Pierre Chevènement mais n’ont toutefois pas empêché le candidat du pôle républicain de tenir son meeting . Une cinquantaine de nationalistes brandissant des drapeaux corses ont manifesté à Bastia contre la venue de Jean-Pierre Chevènement, chef de file des opposants aux accords de Matignon. Une distribution de tracts et des bombages avaient été auparavant effectués dans le centre de Bastia, où l’ex-ministre de l’Intérieur s’est déplacé sous haute protection policière. Cet individu a déclaré : « Corses, vous êtes aussi confrontés à un révisionnisme culturel. Je voudrais m’adresser aux jeunes qui vivent en Corse, pour leur dire que leur avenir ne passe pas par l’enfermement communautariste ». Un militant d’Indipendenza a été molesté et interpellé, un militant de la Ghjuventù Indipendentista a été passé à tabac et interpellé !!

Le samedi 23 Mars 2002 : Plus de 2.000 personnes ont manifesté cet après-midi à Ajaccio pour défendre la langue et la culture corse… A l’appel d’un collectif constitué des trois syndicats étudiants représentés à l’université de Corte (Ghjuventu paolina, Consulta di i studienti corsi et Ghjuventu indipendentista), des syndicats lycéens, de plusieurs mouvements, associations et partis nationalistes, soit au total une trentaine d’organisations, la manifestation a rassemblé 1.500 personnes, selon la police, 2.500, selon les organisateurs. Le cortège s’est ébranlé derrière une unique banderole « Lingua corsa ufficiale » (langue corse officielle), portée par des étudiants. « Nous réclamons l’officialisation de la langue corse. Nous réclamons son enseignement de la maternelle à l’université sans discontinuité », a déclaré Josepha Giacometti, porte-parole du mouvement nationaliste Ghjuventu Indipendentista, au cours d’une allocution prononcée en corse.

Le mardi 16 Avril 2002 : La Ghjuventù Indipendendista communique : Le premier procès suite aux interpellations de ceux qui défendaient leur langue aura lieu le MARDI 30 AVRIL A BASTIA. ANTO OCCHIONI : 17 ans membre de la GI BASTIA passera devant le tribunal correctionnel de Bastia.Rappelons que ce jeune garçon avait ete interpelle le lundi 4 mars alors qu il circulait en ville ,et qu on lui reproche sa participation au manifs des jours precedents. Un second procès est prévu le 29 JUIN pour PM NICOLAI. D’autre militants de la GI (SEBASTIEN QUENOT, HERVE SANTELLI,JM PRESCELTI)seront entendu par les services de répression coloniale dans les prochain jours. La GI apporte son soutient a touts les militants poursuivis et demande l arrêt immediat de toutes ces poursuites! LA REPRESSION NE FERA QU ACCROÎTRE NOTRE DÉTERMINATION!!!!!

Le Jeudi 18 Avril 2002 : Arrestation de nouveau de Leria Franceschini et elle a été mise en Garde à Vue. Des interpellations ont eu lieu aussi à Bastia dans les rangs nationalistes. Afin de protester contre l’arrestation à Bastia et St Florent de plusieurs colleurs d’affiche de Ghjuventù Indipendentista, le Comité Anti Repression a organisé jeudi soir (18 avril) un rassemblement devant la Gendarmerie de St Florent. En tout six personnes ont été entendu par les forces de répression, trois militants dont deux de la Ghjuventù Paolina, Jean Christophe Benedetti et Jerome Albertini seront convoqués Lundi 22 Avril par cette même justice ! Des  Militants de la Ghjuventù Indipendentista dont un militant de l’extrême sud seront eux aussi convoqués. 2 militants de la Ghjuventù Paolina,  JCB et JA sont convoqués ce lundi à la gendarmerie de Corti pour être entendu dans le cadre d’incidents qui aurait fait suite à l’occupation de la sous préfecture par les 3 syndicats, le Vendredi avant la manif pour l’officialisation du 5 avril.

Le Jeudi 18 Avril 2002 : La Ghjuventù Indipendentista Communique : Six personnes, proches ou militants de la Ghjuventù Indipendentista ont été interpellés aujourd’hui dans la région Bastiaise. Leria Franceschini, Hervé Santelli et quatre autres jeunes ont été une nouvelle fois victimes de la répression effrénée de l’Etat Français. De plus d’autres militants ont été convoqués ces derniers jours (J.M.Prescelti, Occhioni, M. Giraschi …) et restent sous la menace de sanctions judiciaires. Ces faits sont intolérables et témoignent d’une volonté délibérée des forces répressives de nous fragiliser voire de nous démanteler. La Ghjuventù Indipendentista tient à faire savoir qu’elle ne se laissera jamais intimider, et qu’elle reste prête à se mobiliser. Nous demandons l’arrêt immédiat de cette vague répressive ainsi que de toutes les poursuites. BASTA A RIPRESSIONI !!! A NOSCIA CUSCENZA HÈ RISISTENZA !

Le Samedi 20 Avril 2002 : Communiqué de l’A.N.C : Une demi-douzaine de militants de A Ghjuventù Indipendentista ont été interpellés et auditionnées ces jour-ci, d’autres ont été convoqués pour audition. Après les mobilisations de mars en faveur de la langue corse, la jeunesse corse attendait d’autres réponses à ses légitimes aspirations que celle de la répression.

Le Lundi 29 Avril 2002 : Communiqué du C.A.R : Un jeune militant indépendantiste sera jugé demain par le tribunal correctionnel de Bastia. Ce jugement intervient après les poursuites judiciaires engagées contre cette jeunesse avide de liberté et de culture… Le Comité Anti Répression tient à lui apporter son total soutien et rappelle à l’opinion publique, les comportements autoritaires de l’institution judiciaire et policière face à une revendication de nature universelle qu’est le droit à l’apprentissage d’une langue. La répression politique ne sera jamais une réponse à une jeunesse et un peuple en lutte pour sa dignité. COMITE ANTI REPRESSION

Le Vendredi 31 Mai 2002 : Au cours d’une conférence de presse donnée vendredi 31 mai à Bastia, le mouvement Ghjuventù indipendentista a dénoncé l’attitude de l’Etat qui selon lui s’acharne sur ses militants et d’une façon générale sur les sympathisants nationalistes. Pour Ghjuventù Indipendentista depuis la manifestation en faveur de la langue corse du 23 mars dernier : interpellations, auditions et violences policières sont devenus le lot quasi quotidien des jeunes militants. Le mouvement estime qu’il s’agit plus aujourd’hui de manœuvres politiciennes en adressant un message sécuritaire au peuple français en vue des législatives, que d’afficher une volonté de règlement politique de la question corse. (Intégrale de la conférence de presse sur les sites : Ghjuventù Indipendentista : www.ghjuventu-i.com02.com (archives site libertà)

2004

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Les réponses de l’Etat dominant à la jeunesse corse depuis des mois : Matraquages, interpellations, passages à tabacs par les forces répressives, gardes à vue, procès, condamnations très lourdes, prison…

15 mai 2004 : Manifestion de la Ghjuventù Indipendentista en soutien aux militants de la Ghjuventù Paolina. Affaire drapeau Sous-Préfecture de Corti

MARDI 16 NOVEMBRE 2004 : INTERPELLATIONS DE JEUNES MANIFESTANTS POUR LA DEFENSE DE LA LANGUE CORSE (5 arrestations, Deux passeront devant un juge, trois convoqués plus tard par la police)

Mercuri u 17 di Nuvembre 2004, JEUDI ET VENDREDI : La jeunesse se mobilise : Interpellation et provocations policières ! MANIFESTAZIONE IN BASTIA DI A GHJUVENTU CORSA IN LOTTA CONTRU A RIPRESSIONE

SUITE A LA CONVOCATION DE MICHELI GIRASCHI, militant nationaliste sincère (relâché sans charge)  Le Comité Anti Répression Corse et la Ghjuventù Indipendentista appellent à un rassemblement devant le commissariat de Bastia, mercredi 24 novembre 2004 , à partir de 14 heures

2005

JANVIER 2005 CONVOCATION EN CASCADE DEVANT LES JUGES D’UNE QUINZAINE DE PERSONNES MISE EN EXAMEN DE MICHEL GIRASCHI, MILITANT DE LA GHJUVENTU INDIPENDENTISTA Mise en examen de Guillaume, un jeune de 20 ans, le Jeudi 6 janvier! Pour les manifestations de soutien à Jean Guy Talamoni

Mardi 8 Mars 2005 : La Ghjuventù Indipendentista occupe les locaux de l’EDF à CORTI

CONVOCATION DES RESPONSABLES DE LA GHJUVENTÙ INDIPENDENTISTA A LA GENDARMERIE DE CORTI A 15H00 MARDI 15 MARS !

21 SEPTEMBRE 2005 : INTERPELLATION DE MICHEL GIRASCHI PAR LA D.N.A.T MILITANT DE LA Ghjuventù Indipendentista et membre de l’exécutif de Corsica Nazione Indipendente. Michel Giraschi a été libéré vendredi 23 septembre 2005

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2006

Suite à la prestation scénique du FLNC UC à la soirée de clôture des Scontri Internaziunali : Convocation d’un des responsables de la Ghjuventù Indipendentista, samedi 11 mars 2006 au commissariat de Bastia. Un rassemblement de soutien est organisé pour accompagner et soutenir Michele Giraschi qui depuis plus de deux ans est victime d’un acharnement répressif, allant de convocation en garde à vue. Unità Naziunale apporte son soutien fraternel à Michele Giraschi.  Suite à son audition « Rien à déclarer » Michel Giraschi a été libéré.

30 Mars 2006 Des militants de la Ghjuventù Indipendentista sont convoqués par la police. Suite à l’apparition du FLNC UC sous le chapiteau pendant le concert d’I VAGABONDI, le soir de la soirée de clôture des Scontri Internaziunali. Les militants de ce syndicats sont les victimes d’un acharnement policier. Sous le prétexte de l’apparition d’un groupe clandestin lors de la soirée organisée par la Ghjuventù Indipendentista, la police convoque les militants du syndicat un à un ou par lot. Pour entendre ces jeunes militants de la LLN sur tout et n’importe quoi qui concernerait selon la police, les positions de la Ghj. Indi. La Ghjuventù Indipendentista ne se rendra pas aux convocations de la police, expliquant que le syndicat n’avait pas à se justifier de ses positions dans un commissariat. Trois militants ont donc été convoqué pour des raisons aussi diverses que variées : L’apparition d’un commando du FLNC UC lors d’une soirée et la distribution de tract en juin 2005 dans lequel la Ghjuventù Indipendentista répond à Sauveur gandolfi-Sheit.

Mardi 11 avril 2006 : Un militant, non des moindres, Michel Giraschi a reçu l’ordonnance de renvoi concernent le refus de prélèvement ADN, il est passé au tribunal de Bastia le 11 avril. L’acharnement contre Michel Giraschi est impressionnant, (et encore les informations disponibles sur Unità Naziunale ne sont pas complète, cliquez sur la photo à gauche pour découvrir l’acharnement répressif contre ce militant sincère). Michel Giraschi a donc été relaxé pour avoir refusé de donner son ADN lors d’une précédente garde à vue. Interpellé le 21 septembre 2005 dans le cadre de deux commissions rogatoires délivrées en décembre 2003 et mars 2005 par le juge Gilbert Theil, Michel Giraschi avait refusé, au terme de sa garde à vue, de se soumettre à un prélèvement ADN. « Par principe et pour ne pas se prêter à un fichage systématique des personnes suspectées en raison de leurs opinions politiques. »

Corse, 24 Mai 2006. Un militant de la Ghjuventù Indipendentista, Pierre Mathieu Nicolai, 25 ans, est convoqué vendredi 26 mai à 14 h au commissariat de Bastia, pour y être entendu dans le cadre d’une enquête sur un tract distribué en corse en réponse aux propos violents de Monsieur Gandolfi-Scheit qui par la suite a été la cible d’un double attentatLire la suite ici

Vendredi 26 mai 2006 : Après une heure de questions aussi pertinentes qu’inutiles, Pierre Mathieu Nicolai est sorti du commissariat de Bastia (Haute-Corse) ou se trouvait une trentaine d’amis et de militants venus le soutenir. Lire la suite

Le 25 octobre 2006 : Dans un communiqué le syndicat Ghjuventù Indipendentista dénonce les condamnations excessives du procès I Clandestini Corsi. Voici le communiqué dans son intégralité: A Ghjuventù Indipendentista avait décidé de ne pas communiquer avant le verdict final concernant le procès des jeunes Corses dit « Clandestini Corsi » pour ne pas perturber la défense de ceux-ci et d’éviter toute récupération inutile. Lire la suite du communiqué ici

Le 14 novembre 2006 :Occupation de l’Assemblée de Corse. Notre action d’aujourd’hui a pour but de mettre les élus de la majorité territoriale devant leurs responsabilités !!! Et nous pensons bien sûr, plus particulièrement au président de l’exécutif Ange Santini. Leur bilan, celui de l’Assemblée de Corse depuis leur élection, est sans équivoque. Pour nous, leur incompétence n’a d’égal que leur malhonnêteté… Lire la suite de l’information ici

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Le 6 décembre 2006 : La Ghjuventù Indipendentista tient à réagir sur le récent problème de chauffage survenu au CROUS du 1er au 4 Décembre 2006. La SEM (Société d’Economie Mixte) Corse Bois Energie, dirigeante de la chaufferie de Corte, a depuis Vendredi interrompu pour une durée de quatre jours l’alimentation du chauffage, et par conséquent de l’eau chaude, à un grand nombre de ses prestataires y compris le CROUS. Il est inadmissible qu’au vingt et unième siècle les étudiants soient privés de chauffage en plein mois de Décembre et ce sans même un préavis. Lire la suite de l’article ici

Le 8 décembre 2006 : La jeunesse nationaliste corse a pris la décision cette année de faire de ce 8 décembre, « Festa di a Nazione », une journée hautement symbolique en proposant dans toutes les régions de corses des activités pour commémorer la fête de la nation Corse. Sur Bastia notamment, les militants de la Ghjuventù Indipendentista ont distribué un tract bilingue dans tous les lycées Bastiais : L’année 1735 est une année importante pour la Corse et les Corses. La Corse se voit doter pour la première fois d’une constitution alors qu’elle était jusque là sous occupation génoise. Il faut se rappeler qu’à l’époque les plus grandes puissances étaient régies par des monarques de droit divin où tout principe de souveraineté nationale était nié. Lire la suite du tract ici

2007

Le mardi 9 janvier 2007 : Lors du rassemblement de toutes les composantes du mouvement national, la Ghjuventù Indipendentista a donné son point de vue lors de l’intervention d’un de ses militants : Voici la teneur du communiqué :

Le 11 Janvier 2007 : A Ghjuventù Indipendentista communique : Tout d’abord, Ghjuventù indipendentista tient à s’incliner devant la mort d’Anghulu Maria Tiberi et à présenter ses condoléances à tous ceux que ce drame afflige, en premier lieu desquels sa famille et ses enfants. En ce début d’année 2007, une nouvelle fois, une fois de trop, le sang corse a coulé pour défendre notre terre, pour défendre les droits de notre peuple.Lire la suite du communiqué

Lundi 29 janvier 2007 : Un nouveau journal vient de voir le jour sur le campus de l’Università di Corsica. Il s’agit de Cuscenza. Née à l’initiative de la Ghjuventù Indipendentista, ce journal a pour but de donner un espace de liberté à la jeunesse corse. Selon les initiateurs de ce journal, il est très difficile en Corse de faire entendre la voix de la jeunesse, notamment à travers un média comme la presse écrite. L’objectif de Cuscenza est de donner une opinion sur tous les problèmes qui peuvent toucher la jeunesse insulaire.

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Le 6 février 2007 : L’année dernière, notre organisation n’avait accepté de se joindre à la mobilisation contre le CPE que sous certaines conditions. En effet, nous affirmions à l’époque, que si d’un côté le CPE remettait en cause des acquis sociaux et que nous ne pouvions pas l’accepter, d’un autre côté ce mot d’ordre ne concernait que très peu notre jeunesse et notre peuple, alors que dans un même temps nous ne faisions aucune place à des revendications sociales essentielles pour notre avenir. Lire la suite du communiqué ici

Le 14 février 2007 : Vendredi 16 février à 15 heures à Porti Vechju se tiendra une conférence de presse qui aura pour but de dénoncer la tentative de paralysie des militants nationalistes de la part de l’Etat, notamment dans l’extrême sud. Nous appelons nos militants à s’y rendre, et tenons à faire savoir notre position sur le sujet, notamment en ce qui concerne notre ancien responsable, Michel Giraschi. Lire la suite du communiqué de la Ghjuventù Indipendentista ici

Le 5 avril 2007 : TERRA CORSA La Ghjuventù Indipendentista tenait une conférence de presse sur le thème de la terre. La Ghjuventù Indipendentista appel en fin de communiqué à se joindre le 7 avril au rassemblement qui se tiendra à Patrimoniu à 14h30. voici le texte de la conférence de presse

Le 12 avril 2007 : Le CAR apporte son total soutien au militant de la Ghjuventù Indipendentista inquiété par les forces de répression. Cette nouvelle convocation de la gendarmerie au motif pour le moins dérisoire n’est fondée sur aucun élément factuel. Nous dénonçons la volonté de placer sous haute surveillance la jeunesse militante de notre pays, comme le confirme d’ailleurs un responsable national des renseignements généraux lors des révélations faite au journal libération du 26 janvier 2007. Notre jeunesse représente l’espoir de notre peuple, s’attaquer à elle, confirme que l’état à réellement décidé de compromettre notre avenir commun. Lire la suite du communiqué ici

Le 23 avril 2007 Section Purtivechju créée (Corse – Lotta Ghjuventù) Ce mouvement de jeunes corses est surtout connu pour son activité syndicale étudiante sur Corti et pourtant dès sa création en 1999 (bien avant Indipendenza pour les historiens en herbe) ce mouvement se veut rassembleur d’une jeunesse corse inscrite dans la Lutte de Libération Nationale. Lire la suite de l’article ici

Le mercredi 9 mai 2007 : (Corse – Répression) Une nouvelle fois, un militant corse est dans le collimateur de la justice Colonial. En effet ce mercredi 9 Mai, Michel Giraschi, militant de la Ghjuventù Indipendentista, passera en appel au tribunal de Bastia dans l’après midi. Un rassemblement de soutien est prévu dès 14h devant le Tribunal. Lire la suite de l’article ici

Le 9 mai 2007 : Voilà maintenant 239 ans que nous sommes sous le joug colonial français; les récents événements judiciaires nous le démontrent une fois de plus. Nous, Ghjuventù Indipendentista, tenons à réagir face à la répression aveugle dont la jeunesse Corse est victime. En effet, nous jugeons la situation critique: Lire la suite de la conférence de presse de la Ghjuventù Indipendentista Bastiaccia ici

U 10 di maghju di u 2007 : A vulemu fà sapè, da poi u mesi d’aprili ci hè statu a criazioni di una Ghjuventù Indipendentista in Purtivechju . Issu gruppu di studienti hè compostu da una trintina di ghjovani da 16 à 19 anni . L’appuntamentu ch’avemu rializatu trà a ghjuventù Purtivechjaccia hè in parti grazia à l’ aiutu di Migheli Giraschi è Noelle Medurio. Tandu avemu capitu chì u missaghju di issi dui militenti cunsistaia à capì chì a Ghjuventù indipendendista era un sindicatu induva era pussibuli di rivindicà i nosci idei. Lire la suite du communiqué de la Ghjuventù Indipendentista Purtivechjaccia

Le 14 mai 2007 : (Lotta Ghjuventù – Corse) A son tour la section Ghjuventù Indipendentista d’Aiacciu se dote d’un outil de communication, un site internet, afin de sensibiliser la jeunesse corse sur les problèmes qui se posent sur Aiacciu et sa région.lire la suite de cet article ici

Le 23 mai 2007 : (Corse – Répression Coloniale) La justice Française a encore une fois montré sa détermination à condamner un militant pour délit d’opinion. En effet Mighé Giraschi, militant de Corsica Nazione Indipendente, et de la Ghjuventù Indipendentista a été condamné en 1ère instance à (…) Lire la suite de l’article ici

Le 25 mai 2007 : (Corse – Lotta Ghjuventù) Le 6 Mai 2007, les français ont élu leur nouveau Président de la République. Incontestablement une page s’est tournée et nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle du Sarkozysme. En corse il n’aura pas fallu attendre longtemps pour en ressentir les effets. À Coti-Chjavari, un jeune corse de 24 ans a été déporté sur Paris. Bien que son état de santé du moment eut été incompatible avec une garde à vue, Lire la suite du communiqué ici

Le 4 juin 2007 : A Ghjuventù Indipendentista Sezzione Aiacciu a procédé à une distribution de tract dans les lycées et collèges ajacciens afin de prévenir une nouvelle fois la jeunesse corse de ne pas tomber dans la drogue. Voici l’intégralité du tract distribué.

Le 12 juin 2007 : (Corse – Répression) C’est au cours d’une conférence commune de presse sur Bastia que Corsica Nazione Indipendente et A Ghjuventù Indipendentista ont rappelé l’acharnement répressif à l’encontre de Micheli Giraschi. Micheli a été condamné le 23 mai dernier, pour des faits relatifs à la manifestation de soutien à Jean Guy Talamoni en 2004. Pour Micheli Giraschi, la justice répressive lui impose 18 mois d’interdiction de droits civiques, 120 jours de prison ou 40 euros d’amende pour 120 jours donc le choix entre 4 mois de prison ou payer 4800 euros. La Répression Coloniale n’aura pas gain de cause contre les militants du mouvement national. Une soirée de soutien est organisée samedi prochain, le 16 juin dès 21h, à L’acciaro plage à Purti Vechju. Soyez nombreux à vous y rendre pour affirmer votre soutien indéfectible à Micheli Giraschi et au delà à tous les résistants corses.

Le 4 septembre 2007 : La Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien entier à sa militante qui doit être entendue cet après-midi par les services de Police. La Ghjuventù Indipendentista appelle à un rassemblement ce soir à 20H devant le commissariat d’Ajaccio afin de soutenir sa militante et le militant de Corsica Nazione Indipendente interpellé ce matin.

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Une université au service du Peuple Corse

Le 2 Octobre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse – Lutte de Masse)  L’Università di Corsica est pour nous un outil essentiel à l’émancipation de notre peuple. Elle se doit d’être au service des intérêts de celui-ci, afin de former les élites de la Corse de demain, car elle est avant toutes choses l’Université de la Nation. La réponse de notre organisation aux processus de réformes universitaires en cours sera donc conforme à ces principes et à notre message indépendantiste. Concernant la réforme Pécresse, dite d’Autonomie des Universités, notre position a déjà été clairement et publiquement énoncée en début d’été : Lire la suite de la conférence de presse ici

Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien à SEGI et BATASUNA*

Le 11 octobre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse – Lutte de Masse)  In seguita à l’ultime uperazione puliziarie in Euskal Herria, Ghjuventù Indipendentista, manda u so sustegnu fraternu à l’urganizazione di u Muvimentu di Liberazione Naziunale bascu, Batasune è Segi.Castichendu di manera sistematica u muvimentu indipendentistu publicu, ch’ùn si pianta ellu di fà pruposte chjare di surtita di crisa, ghjè a pace chì i Stati francesi è spagnoli ricusanu. L’unu per via d’un’uppressione cutidianna di pettu à a Nazione basca è u muvimentu abertzale, l’altru pratichendu un’insidiosa negazione di sta Nazione, è cullabburendu di manera attiva à a ripression contru à u muvimentu indipendentistu.Lire la suite de l’article ici

Le 24 octobre 2007 : Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org. (Corse – Lutte de Masse)  L’APC, la GP, la CSC et la GI se sont donnés rendez vous devant le rectorat d’Aiacciu pour défendre la Langue Corse.  Le Rassemblement a débuté dès  15H00, environ 70 personnes se sont massées devant les portes du rectorat, des tracts ont été distribué pour dénoncer les atteintes récurrentes faites à la langue corse. La veille une campagne d’affichage avait eu lieu à Aiacciu. Voici le texte du tract distribué ce mercredi devant le Rectorat.

RESISTENZA PER I DIRITTI NAZIUNALI DI U POPULU CORSU : Rassemblement devant la préfecture d’Aiacciu Mercredi 31 Octobre à 10H00

Le 30 octobre 2007  :  AIACCIU bunkerisé, depuis plusieurs jours, une ville et ses habitants pris en otage par les milices françaises. Voilà le résultat de la venue pseudo « Historique », du nouvel empereur des français « Sarko » 1er, qui arrive faire son show médiatique comme à l’accoutumé.(lire la suite ici)

Le 7 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  L’acharnement répressif dont fait l’objet Michel Giraschi est impressionnant au regard des nombreuses auditions, interpellations, garde à vue et emprisonnement… (lire la suite ici)

Le 7 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Suite à l’audition de Noëlle Medurio, la SDAT a notifié aux militants présents que Michel Giraschi serait déclaré fugitif s’il ne se présentait à eux avant minuit. Celui-ci s’est rendu à la gendarmerie de Purtivechju à la limite de l’heure indiquée et transféré au commissariat de Bastia afin de “terminer sa garde à vue” pour laquelle il avait été libéré sans charges deux ans auparavant.(lire la suite ici)

INTERPELLATIONS SDAT

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Le 19 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Ce matin, une nouvelle fois, dans la région d’Aiacciu la répression politique, froide et aveugle s’est abattue sur les militants politiques et leurs familles.  (lire la suite ici)

OCCUPATION DU CROUS

Le 23 novembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Cela fait maintenant près de 20 ans qu’une Maison de l’Etudiant est en projet sur le campus cortenais, aujourd’hui, face à l’incurie de l’ensemble des décideurs et en l’absence d’un tel lieu de vie, Ghjuventù Indipendentista occupe les locaux du CROUS et le transforme pour quelques heures en Casa di i Studienti.(lire la suite ici)

Le 4 décembre : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Les deux syndicats étudiants de Corti dénonce l’instruction a charge dont est la cible Yvan Colonna. L’occupation symbolique a débuté dans la matinée avec la mise en place des banderoles aux fenêtres du Tribunal d’Instance. (lire la suite ici et découvrir les photos de l’occupation)

Le 4 décembre 2007 : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Ghjuventù Indipendentista manda u so sustegnu fraternu à Battì Lucciardi, militente sinceru è dirittore di a publicazione di u ghjurnale U Ribombu, interpellatu sta mane da a pulizza pulitica francese, cum’è à tutte e parsone inchiitate sta mane da a DNAT. Chjamemu i Corsi à un’addunita sta sera di fronte à u casale di pulizza di Bastia à partesi da 7 ore di sera.

Le 11 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Les syndicats étudiants Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista et Cunsulta di i Studienti Corsi, avec l’Associu di i Parenti Corsi ont tenu mardi une conférence de presse à Corte pour demander une nouvelle fois, l’officialisation de la langue corse. (voici le texte de la conférence de presse)

Le 13 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  A l’initiative des jeunes corses de la section d’Aiacciu d’A Ghjuventù Indipendentista, une distribution de tract a eu lieu pour appeler les corses à se rendre à la soirée Natale per i Patriotti samedi prochain au stade des Salines.(lire la suite ici)

Le 14 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Les jeunes militants de la Ghjuventù Indipendentista avaient prévus ce matin de bloquer symboliquement et pacifiquement quelques lycées d’Aiacciu. (lire la suite et découvrir les photos de cette action)

Le 16 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  La répression ne semble plus avoir de limites pour l’Etat français en Corse. Pendant que dans les banlieues parisiennes des jeunes désœuvrés tirent à la chevrotine sur les CRS, en Corse on arrête et on maltraite des lycées et des collégiens, pour trois pierres et deux œufs ! (lire la suite ici)

Le 20  décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Sur Purti Vechju mardi dernier, A Ghjuventù Indipendentista bloquait l’accès au lycée, manifestait  en ville et empêchait le départ du bateau « Monte d’Oru« . (lire la suite ici et découvrir de nouvelles photos des rassemblements)

lire le sujet « la jeunesse corse ne désarme pas » et les photos prises lors de ces actions de soutien.

Le 21 décembre 2007 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  3ième jour que les jeunes corses à l’appel d’A Ghjuventù Indipendentista bloquent le lycée de Purti Vechju. Occupations et blocages symbolique, bon enfant pourrait t on dire, même si les provocations policières se font de plus en plus tenaces. (lire la suite ici + photos)

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2008

Le 27 janvier 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Ce dimanche matin, dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la Collectivité Territoriale de Corse, les policiers ont procédé à l’interpellation d’un jeune militant de la Ghjuventù Indipendentista. Il a été relâché sans suite dès midi, une fois que la police s’est rendue compte qu’il n’était pas présent à Aiacciu le jour de la manifestation. Visiblement les policiers chargés de l’enquête l’auraient confondus avec un autre jeune corse, nous sommes loin de l’enquête annoncée par la Ministre de la Justice à grand coup de renfort de police scientifique à l’usu « NCIS »D’autres interpellations sont à prévoir vu qu’elles ont été annoncée à grand coup de média directement par la Ministre de la Justice promettant dès le lendemain de l’incendie,  l’interpellation d’une quarantaine de personne. 8 personnes ont déjà été interpellées, trois ont été relâché sans suite et cinq ont été incarcérées dont deux sans preuves tangibles et au terme d’un procès expéditif.

A Ghjuventù Indipendentista appelle à voter les listes qui se réclament clairement de la LLN

Le 5 mars 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Dans l’optique des élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars prochains, Ghjuventù Indipendentista appelle ses militants et sympathisants à voter massivement pour les candidatures se réclamant clairement de la lutte de libération nationale(lire la suite ici)

Le 14 avril 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – In mimoria)  Ghjuventù Indipendentista saluta a mimoria di Petru Sinoncelli, patriottu arradicatu à a so tarra smaritu troppu prestu, è tene à rende un umaghju fraternu à so opara storica è militante. I naziunali ùn si scurdaranu.

AfficheGhjuventuIndipendentistaCorseCorsicaFranciaForaGhjuventù Indipendentista : Mobilisation en faveur de la langue Corse !

Le 28 avril 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Mobilisation en faveur de la langue corse le samedi 3 mai à partir de 15 heures à l’appel de l’Associu di i Parenti Corsi et des trois syndicats étudiants (CSC / GI / GP), dans l’optique du débat sur les langues dites régionales au Palais Bourbon. (lire la suite ici)

Occupation de la Communauté d’Agglomération Bastiaise (CAB) par les supporters du SCB : La Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien

Le 30 mai 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Suite à l’occupation de la Communauté d’Agglomération Bastiaise (CAB), Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux supporters de Bastia 1905 dans leurs légitimes revendications. (lire la suite ici)

Le 3 juillet 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  La loi LRU (Libertés et Responsabilités des Universités) de juillet 2007, couramment appelée Réforme Pécresse, prévoit par l’intermédiaire de l’article L.712-6 du Code de l’Education, l’élection d’un Vice-Président étudiant au sein du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire (CEVU). (lire la suite ici)

Le 3 juillet 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  C’était un 3 juillet de l’année 2002,   quand nous avons appris la mort de Filippu Franceschini.  C’était un jeune corse, discret, souriant, mais aussi un ardant défenseur de sa terre, de sa langue et de son peuple.  (lire la suite ici)

Le 2 octobre 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  (Laetitia Pietri – Alta Frequenza) – Nous vous en avons déjà parlé, la Ghjuventù Indipendentista a effectué sa rentrée hier (mardi) à l’Università di Corsica. Au-delà des projets et des aspirations pour cette nouvelle année universitaire, le syndicat étudiant a tenu à confier son sentiment sur le PADDUC. (lire la suite ici)

Le 26 novembre 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Parce que la formation des hommes et en particulier celle de la jeunesse est une impérieuse nécessité pour notre pays, il relève de l’évidence que nous ne pouvons accepter quelque pratique frauduleuse, à quelque niveau que ce soit, lors de la tenue d’examens ou de concours. (lire la suite ici)

Le 16 décembre 2008 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  (Frédéric Bertocchini – Alta Frequenza) – Plusieurs interpellations dans les rangs nationalistes ont eu lieu ce matin (mardi) sur l’île. Des militants de Corsica Libera ont été arrêtés tôt ce matin (mardi) à Bastia. Puis à Corte, ce sont des étudiants membres de la Ghjuventu Indipendentista qui ont été interpellés. Des perquisitions ont été effectuées ce matin. Les explications de Petr’Anto Tomasi, porte-parole du syndicat.

2009

Le 31 mars 2009 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  Nous les 3 syndicats étudiants de l’Università di Corsica (Ghjuventù Paolina, Ghjuventù Indipendentista, Cunsulta di i Studienti Corsi) appelons à manifester samedi 4 avril à Partir de 16h dans les rues de Bastia. Nous demandons à la population de ce joindre à nous afin de dénoncer la répression que subit le peuple Corse et notamment depuis le début de la semaine, les jeunes lycéens.(lire la suite ici)

Le 3 avril 2009 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) (Roland Frias – Alta Frequenza) – Toujours au sujet de la manifestation de samedi, la Ghjuventù Indipendentista a tenu à réagir après les propos de la Ligue des Droits de l’Homme concernant justement cette manifestation. Ecoutons Julien Orsucci Graziani pour le syndicat étudiant.

Le 27 avril 2009 : (16:41 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse)  La Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux militants de Corsica Libera et Sulidarità interpellés ce matin dans la region de Puti Vecchiu.Encore une fois, la police politique s’acharne sur des militants nationalistes. La Ghjuventù Indipendentista appelle ses militants a se joindre aux rassemblements de soutien qui auront lieu aujourd’hui à 18h à Porti Vecchiu et à 19h à Aiacciu et Bastia.

En novembre 2009, un an après la création de Corsica Libera en politique, les jeunes syndicalistes nationalistes de Corti alors représenté par la CSC, la Ghjuventù Indipendentista et la Ghjuventù Paolina, décident de fonder la Cunsulta di a Ghjuventù Corsa, en gardant le concept d’appartenance à la LLN. A Ghjuventù Paolina ne rejoindra pas la CGC  et reste sur son terrain de revendication.

Novembre et Décembre 2012

Retour de la « Ghjuventù Indipendentista » sur le terrain de la revendication syndicale étudiante (LLN) #Corse

 #Corse – A Ghjuventù Indipendentista appelle à se mobiliser lors de la manifestation « A DROGA FORA »

#Corse – A Ghjuventù Indipendentista appelle à rassemblement ce soir à Aiacciu

2013

Ghjuventù indipendentista occupe symboliquement Pôle emploi à Corte

A Ghjuventù Indipendentista dénonce l’ambiance « anti-corse » actuelle

Mobilisation en ce moment de la jeunesse contre la nouvelle CFR

A Ghjuventù indipendentista défend les outils d’émancipation du Peuple #Corse au sein de l’Università
Ghjuventù Indipendentista : « Passés à tabac et accusés d’outrage, pour invective en langue corse »

#corse Puisqu’on vous dit que vous êtes français ! L’affichage pour la Keurse c’est « forbitten ! Papier Bitte, Schnell »

#corse – Cummunicatu Ghjuventù Indipendentista per u votu di a cuufficialità di a lingua corsa à l’assemblea

#Corse – Action de la Ghjuventù Indipendentista à Ajaccio « A DROGA FORA »

#corse – Action de la Ghjuventù Indipendentista sur Bastia en soutien aux Prisonniers politiques
#corse – Corte : un rassemblement d’étudiants dégénère à la sous-préfecture

VIDEO #Corse Conférence de presse de la Ghjuventù Indipendentista : « Mobilisations, procès, propositions »

#Corse – 10 interpellations, 5 libérations et deux incarcérations – Ghjuventù Indipendentista

#corse Ghjuventu independentista :  » ils devront se préparer à une situation insurrectionnelle » 

#Corse – Au moins 19 personnes de la Ghjuventù Indipendentista ou proche ciblés depuis Avril dernier

#corse Assemblée Générale d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse Nicolas Battini « nous portons la voix de la Lutte au sein de la jeunesse corse. »

#Corse Statut de résident – Ghjuventù Indipendentista « Sò i corsi è solu i corsi ch’anu da sceglie u so destinu »

#Corse François Santoni, président de Ghjuventù Indipendentista, entendu par la Gendarmerie

#Corse – Les deux militants de Ghjuventù Indipendentista ressortent libres et sans charges

#corse Rentrée Politique de la Ghjuventù Indipendentista: Nous sommes déterminés à monter au créneau plus que jamais.

Communiqué de la Ghjuventù Indipendentista suite au 70ème anniversaire de la Libération de la #Corse

#Corse – A Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux militants basques

A Ghjuventù Indipendentista défend la culture #corse et ses acteurs

#Corse Photos de l’action de Paris en soutien aux patriotes incarcérés

#Corse – Ghjuventù Indipendentista réclame « le départ de l’Armée Française »

#corse – Ghjuventù indipendentista : Une action symbolique et pacifique à Ajaccio

#corse – Ghjuventù indipendentista solidaire des prisonniers

#corse – Occupation de la Société Générale, réaction de Ghjuventù Indipendentista

#Corse « Tractage de la Ghjuventù Indipendentista à Corti pour la Corsisation des emplois »

#Corse – « Le drame de ma génération est d’être mal née » by @Massimu Poli

#Corse – Déclaration de Nicolas Battini, prisonnier politique, au juge Gilbert Thiel.

#Corse – La Ghjuventù Indipendentista « dénonce les basses manoeuvres de l’Etat Colonial »

#Corse Arret Miot censuré – Ghjuventù Indipendentista dénonce « une corsophobie étatique »

2014

#Corse A Ghjuventù Indipendentista « demande au Crous et à la Mairie de prendre leurs responsabilités »

Corse A Ghjuventù Indipendentista s’indigne des pressions de certains proviseurs de lycées

#corse #Veranucorsu Vidéos, photos, revue de presse – 2000 personnes pour défendre les intérêts du peuple Corse

#Corse Procès du 12 février : Ghjuventù Indipendentista « Nous dérangeons et l’Etat nous le fait comprendre »

#Corse – Procès du 12 février : la Ghjuventù Indipendentista dénonce un procès politique

#corse #VeranuCorsu Ghjuventù Indipendentista appelle l’ensemble des organisations à une réunion

#corse – Procès de 10 jeunes militants : A Ghjuventu Indipendentista dénonce un acharnement judiciaire

#Corse #askida – Mort d’Arkaitz Bellón, soutien d’A Ghjuventù Indipendentista @EtxeratElkartea

#corse – A ghjuventù Indipendentista apporte son soutien à la protestation engagée au lycée agricole de Sartè

#Corse – « Vers la création d’un collectif unitaire » #Resistenza #VeranuCorsu

Procès du 12 février : « Le procès de la Ghjuventù Indipendentista, c’est le procès du Peuple #corse « 

#Corse – Nicolas Battini, prisonnier politique, en grève de la faim depuis le 5 février

#Corse – Ghjuventù Indipendentista explique sa non présence à l’émission Cunfronti sur @FtViaStella

Nicolas Battini, prisonnier politique corse : « La jeunesse s’est réveillée »

#corse Procès d’A Ghjuventù Indipendentista : Le parquet fait appel

#Corse – Réponse de Ghjuventù Indipendentista à Mr Zalewski-Sicard

#Corse – « Collectif Unitaire » : Nouvel appel de la Ghjuventù Indipendentista – Réunion le 23 février

#Corse A Manca : « Soutien à la démarche initiée par la Ghjuventù Indipendentista »

#corse – Vidéos – Succès politique des « Scontri Internaziunali » organisé par Ghjuventù Indipendentista

#corse Ghjuventù Indipendentista stupéfait du #toutSaufCorsicaLibera des ténors de @FemuACorsica

#Corse – Résultats des Elections : « Ghjuventù Indipendentista obtient trois sièges »

L’université de #Corse bloquée par la Ghjuventù Indipendentista / Ghjuventù Paolina

#corse Nicolas Battini, Patriote incarcéré : « De Capi Corsu à Bunifaziu, un peuple en lutte pour sa survie. »

#corse – Cuttoli : A Ghjuventù Indipendentista s’offusque de la décision du Préfet

#corse « Statut de résident adopté » : Réaction de la Ghjuventù Indipendentista

Ghjuventù Indipendentista « réaffirme ses idéaux pour le Peuple #Corse » lors de son A.G

corse Ghjuventù Indipendentista réagit à l’arrestation de @GerryAdamsSF @sinnfeinireland

#SimuDiStuPaese 100 photos et 10 000 personnes pour revendiquer les droits du Peuple #Corse

#Corse #ParlemuCorsu : A Ghjuventù Indipendentista chjama à participà à a manifestazione

#Corse – Ghjuventù Indipendentista apporte un soutien aux « prisonniers politiques et aux recherchés »

#Corse Ghjuventù Indipendentista apporte un soutien indéfectible à l’Università di #Corsica

Corse « Après une nouvelle incarcération, A Ghjuventù Indipendentista tient à réagir »

#Corse Ghjuventù Indipendentista « Un nouveau pas a été franchi dans la provocation »

« Lotta Ghjuventù, l’avvene si tù ! » Nicolas Battini, prisonnier politique #Corse

#Corse – A Ghjuventù Indipendentista « tient à saluer l’annonce du #FLNC-UC »

#Corse Ghjuventù Indipendentista « O Corsu, un ti scurdà di a to storia ! » 14 juillet 1755

#Corse 14 juillet 1755 « Action symbolique et historique d’A Ghjuventù Indipendentista à Bastia »

#Corse – Soutien au peuple palestinien – Ghjuventù Indipendentista, FKNG…

#Corse Nicolas Battini « lettre ouverte à la Ghjuventù Indipendentista »

#Corse Interpellations #ScbOm – Soutien d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse 3 prisonniers politiques Basques au « mitard » afin de faire valoir leurs droits

Ghjuventù Indipendentista « Le salut du peuple #Corse passera par l’indépendance »

#Corse #YesScotland – Ghjuventù Indipendentista « per l’indipendenza di a nazione »

#Corse – Ghjuventù Indipendentista apporte son soutien aux interpellés #Bastia1905

#Corse – Conférence de presse de rentrée pour Ghjuventù Indipendentista

#Corse A Ghjuventù Indipendentista se mobilise contre la spéculation en Balagna

#Corse A Ghjuventù Indipendentista se mobilise contre la spéculation en Balagna

#Corse Procès d’un jeune corse pour une « bombe agricole » lancée lors d’un rassemblement : 3 mois de prison ferme

#Corse Ghjuventù Indipendentista apporte un soutien total à Aitzina! @Aitzinagazte

A Ghjuventù Indipendentista « O ghjuventù corsa, approntati à falà in carrughju »

#Corse Libération de François Santoni, militant CL, GI, Asso et convocation devant la justice au programme

Soutien aux prisonniers politiques – Tractage Ghjuventù Indipendentista à Corti

Visite de Barbier en #corse ? Condamnation de l’ACA et de @LecaJean Louis – Réaction d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse Occupation de la sous-préfecture: Nicolas Battini condamné

#corse l’appel à manifester pour les droits du Peuple Corse de Ghjuventù Indipendentista

La Ghjuventù Indipendentista appelle le peuple #corse à se mobiliser

#corse Manifestation #uPopuluCorsuCamperà | Revue de presse et photos – incidents

#Corse Ghjuventù Indipendentista se félicite de la réussite de la manifestation du 3 décembre à Corte.

#corse Interpellations – communiqué d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse – Dernières interpellations : @Corsica_Libera, @Sulidarita et @GICorti dénoncent la méthode

#Corse – Corsica Libera, Sulidarità et Ghjuventù Indipendentista dénoncent les provocations coloniales #Répression

2015

#corse Visite du Ministre de l’intérieur – Réaction de Ghjuventù Indipendentista

#Corse – « Chjama à a Ghjuventu Corsa – Charlie Hebdo: Attenti à a Trappula! » Ghjuventù Indipendentista

#Corse Procès et interpellations au Pays Basque: Soutien d’A Ghjuventù Indipendentista

#Corse Municipale Ajaccio: Ghjuventù Indipendentista appelle à voter pour Aiacciu Cità Corsa @Corsica_Libera

#corse Suite aux interpellations contre la jeunesse Basque, Ghjuventù Indipendentista réagit @MediaBask

#Corse Nicolas Battini: « Les amalgames ont déjà commencé » #LaurentRuquier

A Ghjuventù Indipendentista lance une pétition « Pour le respect de la démocratie en #Corse »

#Corse « Procès de la jeunesse Corse à Bastia le 17 février » – Ghjuventù Indipendentista

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse #Archive Manifeste FLNC « A Libertà ò à Morte, l’impasse autonomiste » 1977

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

« Nos compatriotes autonomistes sollicitent de l’Etat colonialiste français un Statut spécial, ce qu’ils appellent «Autonomie interne». Quelle douceur dans les mots pour parler en fait de néo-colonialisme; en bref, de colonialisme sauce nouvelle!

« Nous pourrions gérer nos affaires tout en restant dans le cadre français. » disent les autonomistes. Mais quelles affaires ? Parlons-en!

La France aurait presque tous les pouvoirs et en tout cas les plus importants:

– Défense et sécurité

– Affaires extérieures

– Statut civil et droit commun

Et ce n’est pas tout !

L’Etat français resterait chargé de la protection des libertés et droits publics individuels ou collectifs reconnus par la constitution française : il resterait chargé de la protection du trésor, de la monnaie, du crédit, des changes, du commerce extérieur, de l’information, de la radio diffusion, de la télévision, de la gendarmerie, de l’enseignement supérieur.

L’Etat français pourrait annuler les décisions des députés locaux ; il pourrait dissoudre cette chambre locale si les intérêts de la France le commandaient.

Tous les actes et jugements administratifs passeraient par l’Etat français avant de pouvoir être exécutés par les autonomistes.

Et les élections? Rien de nouveau non plus!

L’autonomie ne changerait rien de fondamental aux élections.

Les candidats seraient toujours ceux des notables et des clans ; tout ce panier de crabes aurait toujours assez de pouvoir pour faire pression sur la voix de notre peuple. Les mêmes, ce serait toujours les mêmes qui tireraient les ficelles de notre vie politique ! Comment pourrait-il y avoir plus de liberté pour notre peuple…? Ces clans qui nous étranglent bénéficieraient toujours de l’appui des monopoles étrangers et de l’administration française. On sait bien ce que cela veut dire même si on nous joue la «scène » du suffrage universel…

« Il faudrait faire des réformes pour que les Corses de viennent maîtres chez eux » disent encore nos compatriotes autonomistes. Mais que signifie «être maître chez soi » si notre peuple n’est pas absolument libre pour décider de toutes ses affaires?

Prenons un exemple Les autonomistes déclarent qu’il serait juste de reprendre les terres aux colons et de les distribuer aux paysans corses.

Bravo pour la déclaration ! Mais l’application?

Dans une Corse qui serait autonome, chacun, qu’il soit colon pied-noir ou paysans corse reste «citoyen français à part entière ». Devant l’Etat français, avec l’autonomie interne, nos paysans corses n’auraient pas plus de droits que maintenant. Qui peut dire en effet que l’Etat français déciderait en faveur des paysans corses plutôt que des colons? C’est se faire une idée bien gentille à l’égard de cet Etat ! Qui ne l’est pourtant pas comme toute notre histoire le prouve…

Prenons un autre exemple : Supposons que, dans une Corse autonome, le peuple corse et ses représentants décident de changer le régime politique et économique ou, comme on dit, de «changer de société ». Est-ce vraiment raisonnable de penser qu’une Corse autonome «socialiste» puisse être tolérée par un Etat capitaliste?

Toutes les décisions contraires aux intérêts français seront rejetées.

Être réaliste, c’est reconnaître que le fonctionnement de l’autonomie ne peut permettre au peuple corse d’être maître chez lui.

«Autonomie interne» disent certains de nos compatriotes. «Dans le cadre de la République Française », ajoutent-il. Comme si on ne pouvait se passer des «bienfaits» de la «grande mission de civilisation» de la France ! À qui pourrait-on durablement le faire croire alors que notre peuple n’a connu que pillage, massacres et tentatives d’écrasement?

Et d’ailleurs, pourquoi le cadre français? Encore une fois, y aurait-il des acquis positifs dû à la France ? Lesquels?

Pillage de nos richesses, industrialisation inexistante, mort de l’artisanat, chômage permanent, utilisation de notre peuple comme chair à canon, exil, dispersion, répression..; rien que du positif quoi!

Et de plus, où a-t-on déjà vu un pays colonialiste aider un pays dominé à développer sa propre économie?

Les crédits en tous genres, «l’aide extérieure» ou l’investissement de capitaux ont pour seul but de perpétuer le pillage et la misère. Nous le savons bien pour en faire la douloureuse expérience gaspillage, dilapidation des fonds publics, escroqueries de toutes sortes, voilà comment on précipite notre pays dans la ruine

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L’autonomie dans le cadre français, c’est aussi laisser croire que des discussions fraternelles ou du moins d’égal à égal, pourraient s’engager entre les colonialistes et notre peuple. C’est au fond nous endormir et nous détourner de la véritable et inévitable lutte, celle de la Libération nationale. C’est nous faire croire que la voiture et son chauffeur avance tout seul alors qu’on les téléguide… Le triste exemple de la Sardaigne est là pour nous le prouver. Le peuple sarde est toujours l’esclave des notables locaux, simples valets de Rome.

Avec l’autonomie interne, c’est le principe sacré du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui est bafoué

On veut bien déclarer que le peuple corse est souverain mais on s’en tient à des mots d’ordre qui limitent et, en fin de compte, renient cette souveraineté.

En quoi y aurait-il libération si nous devions encore rester dans le cadre français?

En quoi y aurait-il libération si les colonialistes français étaient encore présents chez nous?

Notre droit à disposer de nous-mêmes,

La maîtrise de notre propre destin,

Notre libération,

C’est l’Indépendance et rien d’autre!

Défendre l’impasse autonomiste, c’est se moquer de notre peuple, de sa libération;

C’est avoir peur de la voie héroïque qui nous mène à la victoire;

C’est mendier quelques miettes à l’Etat français qui ne changeront rien à notre situation dramatique.

C’est tromper le peuple et défendre les privilèges des valets locaux;

C’est être bien naïf et croire ou laisser croire, que cet Etat plein du sang de notre peuple va aujourd’hui lui accorder sa bienveillance!

Non, l’Etat français n’est pas un bienfaiteur des peuples

C’est un Etat colonialiste assassin!

Les patriotes vietnamiens, algériens, pour ne citer que ceux-là, s’en souviennent dans leur chair.

Mais la naïveté de cette autonomie interne va plus loin…

« Le pouvoir français est devant un choix: maintenir le régime colonial ou y renoncer » disent nos compatriotes autonomistes.

Ainsi l’Etat français pourrait-il se permettre le luxe d’être colonialiste ou pas ! Mais que serait-il ce vieil Etat s’il ne l’était pas ? Comment aurait-il conquis ses richesses, sa force, son sang même si ce n’était sur le dos des peuples y compris le notre ? Le propre des Etat impérialistes n’est-il pas d’être dominateur, exploiteur, colonisateur? Nos autonomistes verraient-il l’histoire à la lumière de leurs rêves? N’est- elle pas là, l’histoire, pour nous prouver que derrière chaque Etat impérialiste se cache obligatoirement une force dominatrice déclarée ou pas, que cette force est la condition de vie de cet Etat ? Non, décidément, l’Etat français ne peut pas choisir ! Et les gouvernements de droite ou de gauche qui gèrent ses intérêts non plus.

L’Etat français n’a pas d’autre solution que d’être dominateur sous peine de se faire lui-même disparaître.

Contraint à cette domination, l’Etat colonisateur multiplie les ruses juridiques selon les moments et les gouvernements : on parle de «Département », de « continuité territoriale », de « région », de «territoire d’autre mer (TOM) », de «département d’autre mer (DOM », « d’autonomie de gestion », etc.

Et que signifie cet appel du pied de nos autonomistes aux régionalistes (PS, PCF, etc.) en leur demandant d’être responsables devant le peuple corse ? C’est là le comble du ridicule. Comme si ces organisations françaises ne servaient pas les intérêts de l’Etat colonialiste français. Quand on sait que ces organisations n’aident pas non plus les autres peuples sous domination française (Guadeloupe, Réunion, etc.) à se libérer réellement, la preuve est faire du ridicule de la demande autonomiste.

« Il vaut mieux rester dans le cadre du colonialisme français que de risquer de tomber dans les griffes d’autres puissances plus féroces encore » disent aussi nos autonomistes.

Dans le cadre de l’autonomie, l’année française resterait en Corse. Mais pour quoi faire? Armée pour maintenir la « Paix »? Mais quelle Paix ? Ou armée d’occupation ? Qui pourrait dire honnêtement que cette année ne serait pas là pour soumettre notre pays au colonialisme français?

La présence de la Légion étrangère et, tout dernièrement, celle d’un régiment encore plus déterminé à massacrer, n’est sûrement pas là pour protéger notre peuple mais bel et bien pour le contrôler et écraser si besoin est ses révoltes. Comment peut-on penser qu’une armée qui a détruit notre Etat indépendant (celui de Pasquale Paoli), qui a massacré notre peuple et combien d’autres, va jouer aujourd’hui la «mère protectrice»! C’est toujours aussi naïf et dangereux.

De plus, si cette armée protège la Corse des autres colonialismes, ce n’est pas pour les beaux yeux du peuple corse, mais dans le seul intérêt du colonialisme français. Un colonialisme, le Gênois, en nous vendant à la France, nous a déjà montré ce que valaient les dites protections quand les intérêts colonialistes s’affrontent.

Allons-nous dire cependant que personne dans le monde ne convoite notre pays ? Non bien sûr ! Mais faut-il pour cela conclure à la capitulation ? Notre meilleure garantie c’est encore l’indépen-dance de notre peuple. Les alliances pouvant être passées à tel ou tel moment dépendraient alors de la seule volonté du peuple corse sans le vendre à tel ou tel colonialisme.

Ne nous berçons pas d’illusions pacifistes : sachons nous organiser dans la perspective d’une lutte sans merci, longue et difficile certes mais seule capable d’apporter à notre peuple une libération réelle.

Les mots ne remplacent pas les armes ; le colonialisme français a-t-il l’habitude de se laisser impressionner par la morale et le droit dit international ? Où a-t-on vu un pays colonialiste les respecter s’il n’y était pas forcé ? Et comment les faire respecter sinon par un rapport de force suffisant ? Ce ne sont pas les beaux discours qui nous libéreront ! L’histoire des peuples du monde, notre propre histoire, le démontrent clairement.

À bout d’arguments, certains de nos compatriotes autonomistes mettent tous leurs espoirs dans une «Gauche » au pouvoir.

Quelle blague ! Encore une fois, comment un changement de gouvernement pourrait-il régler la libération de notre peuple ? Comment quand on sait que ces organisations de Gauche ne voient en nous que des Français, un peu différents, c’est tout Quand on sait que pour eux nous ne sommes qu’une « région » dont il faudrait régler « les problèmes régionaux »…!

Où est-il notre peuple dans tout cela ? Et où donc serait sa libération 7

Suspendre notre sort au bon vouloir des combinaisons politiques françaises, c’est, de fait, démobiliser, tromper et au fond trahir notre peuple.

Nos autonomistes refusent de conduire notre peuple à l’assaut du pouvoir. Ils rêvent d’une démocratie idéale qui serait celle de l’Etat Français même si elle s’égare par moment. On laisse croire, encore une fois, que le colonialisme pourrait être autre chose que ce qu’il est : une force dominatrice, assassin des peuples. Le feu pourrait-il être en même temps de l’eau sinon dans un rêve…?

Nos autonomistes demandent à l’Etat Français rien de moins que d’être un colonialiste honnête Quel mariage absurde

On en arrive parfois à imaginer que si la fraude électorale était éliminée, on pourrait éventuellement participer aux élections… On laisse croire que le suffrage universel pourrait être la libre expression de la volonté populaire… etc. … C’est encore la même chanson. Celle d’un colonialisme qui se laisserait déposséder en douceur… Mais où donc, dans l’histoire et dans le monde, cela s’est-il déjà vu ? Jamais et nulle part. Autant de « drogues » qui conduisent le peuple corse à rester esclave et, au bout, à disparaître.

Nos compatriotes autonomistes se démènent pour chercher des « amis ».Mais quels « amis » Au lieu de propager auprès de notre peuple les idées de lutte de libération nationale, ils passent beaucoup de temps auprès des régionalistes et même des départementalistes. Ces discussions rabaissent notre lutte à des querelles politicardes sur de simples différences d’opinion. Toujours la même illusion, celle de pouvoir faire fléchir l’Etat français par de belles paroles ou même de simples menaces. Encore la même ignorance, celle du pou voir d’Etat! On ne sait pas ou on fait semblant de passer sous silence la question du pouvoir d’Etat.

Comment envisage-t-on la question du pouvoir d’Etat dans une Corse autonome?

Nos autonomistes répondent que le peuple corse pourra accéder au pouvoir politique et diriger ses affaires. Et pourquoi donc ? Où sont passés les colonisateurs et exploiteurs en tout genre ? Et leurs biens ? Ils vont se laisser déposséder comme cela, sans résister…? Et vers qui l’armée française ira-t-elle ? Tout l’appareil militaire et bureaucratique du colonialisme français va-t-il se fondre au premier coup de baguette magique?

Allons : Soyons sérieux et réalistes, comme le disent si souvent nos compatriotes autonomistes!

Dans une Corse autonome, la France garde le pouvoir militaire. Il n’est pas besoin d’être savant pour comprendre que celui qui possède la puissance armée possède le pouvoir. Tout le reste n’est que balivernes

Celui qui détient le pouvoir militaire détient le pouvoir politique.

Voilà la vérité!

Nos autonomistes sont les sapeurs pompiers de la libération de notre peuple. Ils ne cessent de proclamer leur attachement à la République française, de s’accrocher au caractère légal de leur revendication. Ils crient au scandale quand on les soupçonne d’être des séparatistes!

Ils ont toujours besoin d’un brevet de bons français!

Ils finissent, quelle que soit leur bonne volonté, par rendre service au pouvoir. Celui-ci espère les enfermer dans le jeu « démocratique du colonialisme ». Qui, le jour où la révolte de notre peuple deviendra trop menaçante, ira peut être jusqu’à se servir d’eux

Une lourde responsabilité pour nos autonomistes!

Ils ne comprennent rien au moteur du colonialisme, à sa logique implacable.

Ils ne comprennent pas son mécanisme. Ils tentent de concilier l’inconciliable.

Ils sont impuissants à organiser notre véritable lute de libération.

Ils ne définissent pas clairement les ennemis de notre peuple, l’empêche de les voir bien en face. On n’a jamais pourtant vu un tireur viser une cible dans le flou…

L’autonomie interne, comme seule solution, est donc bel et bien une impasse.

Seule la création d’un Etat corse indépendant pourra libérer notre peuple

Article publié le 25 mars 2014

Le Fil Rouge de la Rédaction

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Revue de Presse, source et suite de l’article  : 

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#vidéo #Storia #Corse #FLNC « Les années 70/80″

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Les années 70, bien avant la création du FLNC en mai 1976, ont donné lieu à l’occupation du terrain militaire par divers groupes clandestins, très actifs et très déterminés, comme Ghjustizia Paolina et le Fronte Paisanu Corsu di Liberazione, qui avec , ont crée le FLNC du 5 mai 1976 dans cette fameuse nuit ou 21 actions de résistance ont secoué l’état colonial…

yvesstellaflnccuncoltampapnc_02Fin des années 80, les scissions au sein de la clandestinité donneront naissance à deux nouveaux sigles (80/90) RESISTENZA et le FLNC canal Habituel, mais aussi à une multitude de sigles qui disparaîtront, soit en fusionnant avec les trois tendances principales, soit en arrêtant les actions de terrains.

 

30 ANS DE LUTTE 1976 -2006


1976 – 2006 FLNC : 30 ANNI par antofpcl

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Revue de Presse et suite de l’article  : 

ALTA FREQUENZA

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#vidéo #Storia #Corse #FLNC « Les années 90″

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

26062014 Quelques morceaux de vidéos des années 1990/2000 sur le FLNC (proche de l’idéologie d’A CUNCOLTA) qui porte la signature historique du FLNC des années 80

Clandestini-FLNC940-300x225D’autres mouvements clandestins, comme le FLNC Canal Habituel (proche de l’idéologie du MPA), RESISTENZA (proche de l’idéologie de l’ANC) sont omniprésent sur le terrain de la lutte armée, ces années de plombs verront  des milliers d’attentats politiques partout sur le territoire corse, mais aussi en france, ainsi qu’une guerre fratricide. 

Tout au long des années 90, des scissions ont eu lieu donnant naissance à de nouveaux sigles clandestins, à des faux nez… (ALNC, A DROGA BASTA, U CASTIGU…)

Retrouvez toutes les dates des années 76 à 2009 sur ce lien

30 ANS DE LUTTE 1976 -2006


1976 – 2006 FLNC : 30 ANNI par antofpcl

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#vidéo #Storia #Corse #FLNC « Les années 2000″

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

26062014 Quelques morceaux de vidéos des années 2000 sur le FLNC, et la revue de presse vidéo de la décision du FLNC UC de disparaître du maquis clandestin. Fin 1999, 4 mouvements clandestins décident d’une trêve, et cette décision collatérale donnera le FLNC Union des Combattants.

D’autres mouvements clandestins comme le FLNC dit du 22 octobre, celui du FLNC anonyme, FLNC canal 1976, le FLNC dit du 10 juillet 2012 ont jalonné l’occupation du terrain militaire, et deux mouvements clandestins sont toujours en activité via des communiqués, celui du 22 octobre qui a émis un communiqué en juin 2013, et un nouveau FLNC qui a tenu une conférence de presse en juillet 2012, aucun des deux n’a revendiqué d’actions clandestines depuis

DossierCorsicamensuelFLNC

FLNC UC actif depuis 1999, « annonce son dépôt des armes le 24 juin 2014 :

Il a revendiqué une soixantaine d’actions clandestines en 2012, crée le 33 décembre 1999, un peu après la création d’Unità, et un peu apr-s les accords de Matignon. Cette union clandestine réunissait à l’époque, le FLNC Historique, le FLNC du 5 mai 1996, Clandestinu, Fronte Ribellu et Resistenza dans les années 2000. Le plus ancien mouvement clandestin toujours en activité, le plus historique. Depuis elle a été divisée une première fois en 2002 et ensuite en 2012

FLNC du 22 Octobre 2002 :

Il s’est manifestée le 22 octobre 2002 par la revendication d’une nuit bleue quatre jours auparavant. Très actif pendant des années, il a ces dernières années, revendiqué aucun action militaire, mais à communiqué deux fois, la dernière dans Corsica, en 2010 lors des élections territoriales (Le FLNC dit « du 22 octobre » affiche, dans un communiqué authentifié, sa mauvaise humeur à l’égard des nationalistes, qu’il s’agisse des modérés, dans tous leurs courants, organisés ou pas, qui condamnent la violence clandestine et même vis-à-vis de ceux qui en sont solidaires et qu’il juge trop lénifiants à son goût. Le texte (six pages dactylographiées) exhale comme un parfum de découragement. Il se conclut d’ailleurs par un appel au sursaut.)

FLNC du 09/07 2012 :

Le dernier FLNC (re)cré : Le FLNC dit du 09 juillet a annoncé sa création lors d’une conférence de presse clandestine dans le maquis quelque part en haute corse. Comme le stipulent les quatre lettres inscrites sur le tissu blanc recouvrant la table où, entourés d’une vingtaine d’individus encagoulés et armés, un porte-parole a lu un texte de huit pages, ce mouvement ne se donne pas d’autre nom que celui de FLNC. Lors de cette création le FLNC constate que la Corse traverse «une crise politique, économique, sociale et morale sans précédent. » Il pointe du doigt la précarisation des Corses : «Alors que la majorité s’appauvrit, une minorité continue à s’enrichir par la spéculation foncière et immobilière. » Selon RCFM : Réaction du préfet de CORSE à la création d’un nouveau FLNC. Première réaction à la création du nouveau FLNC qui tenait sa première conférence de presse clandestine dans le maquis de haute corse la nuit passée… Elle émane du Préfet de région… Patrick Stroda qui note principalement la volonté de dialogue des clandestins dans le cadre du processus démocratique de l’Assemblée de Corse, avec, je cite, une attention particulière du gouvernement… Ainsi que « l’échec de la politique française d’intégration. Avec 6000 nouveaux arrivants par an et un taux de chômage de 15 %, l’île a atteint ses limites d’accueil. Nous devons avoir les moyens politiques, institutionnels et culturels de maîtriser ce flux migratoire afin de pouvoir accueillir conformément à leurs droits et devoirs les étrangers. » Le FLNC « invite» par ailleurs «la minorité d’entre eux qui participe à la délinquance, parfois avec des complicités locales, à quitter l’île » tout en appelant à éviter « les amalgames. »

aucune action clandestine revendiquée

Un Groupe sans sigle (faux nez? droit co?) du 3 juin 2013, qui revendique en langue corse, l’attentat contre la GIR de mai dernier.

Retrouvez toutes les dates des années 76 à 2009 sur ce lien

LE FLNC UC années 2000

30 ANS DE LUTTE 1976 -2006


1976 – 2006 FLNC : 30 ANNI par antofpcl

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

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#corse #Archives Interventions du FLNC lors des « Ghjurnate di Corti » en 1988, 1990, 1991, 1993

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Le 14 août 1988 Le FLNC s’invite lors de la journée de clôture des journées, 5 membres du FLNC, sans armes,  montent sur l’estrade, 5 pages sont lus à l’attention du public, du peuple corse, des modérés et du gouvernement, le ton est modéré et le FLNC appel au dialogue. Le FLNC demande au gouvernement de gauche des solutions politiques. le 31 mai 1988 le FLNC a annoncé une trêve de 4 mois. Une Amnistie suivra dans les années 88/89.


#Corse Intervention publique du FLNC lors des… par antofpcl

uneFLNCghjurnatediCorti (10)

Le 5 août 1990, C’est devant plus de 3500 personnes réunis sous le chapiteau des Ghjurnate Internaziunale organisée par A CUNCOLTA que le FLNC confirme sa trêve armée et affirme vouloir relancer le débat politique tout en menaçant les chefs de clans (certains) qui organiseraient des actions contre les militants nationalistes, (contexte de la fin des années 80, scissions au sein du FLNC) avec l’aide de barbouzes et parfois de la gendarmerie » selon le mouvement clandestin. Le FLNC déclare sous le chapiteau « ne pas s’attribué entièrement le pouvoir de construire une nouvelle société« , sur le plan militaire, le « FLNC se réserve le droit d’intervenir ponctuellement« 


#Corse Intervention du #FLNC en 1990 (2) par antofpcl

uneFLNCghjurnatediCorti (7)

« Le problème n’est plus de savoir s’il faut être ou pas nationalise, mais de dire quelle société l’on veut pour la Corse »

« Le nationalisme de coeur est de tripes est révolu car il ressemblerait trop à la constitution d’un autre clan »

FLNC


Intervention du FLNC en 1990 par antofpcl

Le FLNC appel à la politique d’union des forces de progrès nottament le PS et le PC de Corse du Sud

Auparavant le 1er Aout 1990 : Les fédérations de Haute-Corse et de Corse-du-Sud du PCF et leur élus ont décliné l’invitation de participer à un colloque qui se tiendra du 3 au 5 août à Corte à l ’initiative des nationalistes d’A Cuncolta Naziunalista. Dans une déclaration, Albert Ferracci, président du groupe communiste à l’assemblée de Corse estime que le thème de ces assises, « la Corse de demain, avec qui et comment », sera largement occulté par « les manifestations audiovisuelles des clandestins » du FLNC qui ont été annoncées. La fédération locale du parti socialiste a, quant à elle, décidée de cautionner cette manifestation des partisans de la violence.

Le Lendemain CORSE MATIN titrera « LE FLNC à Corte, TRÊVE TOUJOURS SOUS CONDITIONS », la Provence titrera, « LE FLNC, L’OUVERTURE ».


#Corse Intervention du FLNC en 1991 aux… par antofpcl

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Le 11 août 1991 – Toujours sous le chapiteau des journées du mouvement national, le FLNC fait une nouvelle apparition. Il ne remet pas en cause sa trêve annoncée. Alors que le mouvement national est divisé (UPC, ANC, MPA, CUNCOLTA NAZIUNALISTA) et qu’il prépare les élections régionales de mars 1992 (25% pour le mouvement national).A ces journées unitaire sont présent l’UPC, l’ANC et les militants de la Cuncolta.Le rejet du nouveau statut de la Corse voté en avril 1991, impose selon la presse, une recomposition du mouvement national. Jean GIAMBELLI, responsable d’A Cuncolta Naziunalista, déclare pendant ces journées, « qu’il faut renforcer l’union de toutes les forces pour ensemble créer les rapports de forces suffisant qui permettront à l’Etat Français de reconnaître la dimension de ce problème corse« . Un discours unitaire qui masque les tensions entre les principaux mouvements, le MPA n’étant pas monté à ces journées, et se présentera seul en mars 1992. Tensions qui préfigureront malheureusement la guerre fratricide dès 1993.

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Le  8 Aout 1993, Le FLNC revendique cette année là, trois assassinats « politiques » contre deux droits communs et un militant de sa propre structure, Robert Sozzi. C’est le début de la fin pour le mouvement national jusqu’aux accords de Migliacciaru en 1999. Armés et cagoulés, les militants du FLNC, font irruption sous le chapiteau.

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2010, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC (Unifié? UC?) est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#Corse – Affaire Bastelica-Fesch : Janvier 1980 – Février 1981

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Tout commença le dimanche 6 janvier 1980. Ce jour il y a peu monde dans les rues de Bastelica. Une voiture qui monte d’Aiacciu avec trois hommes à bord traverse au ralenti une première fois le village. Elle s’arrête en contre-bas puis effectue un retour toujours aussi lent donnant l’impression que les hommes à bord du véhicule cherchent quelque chose ou …quelqu’un.

Tout à coup, alors que la voiture s’apprête à quitter l’endroit une trentaine d’hommes, dont certains pour la plus part sont armés de fusils de chasse, surgissent et encerclent le véhicule puis en éjectent les occupants avant de les conduire dans une bergerie. Des deux côtés il y a des faciès connus. D’un côté, des autonomistes, membres de l’U.P.C. (Union du Peuple Corse) et quelques habitants du village, dont les frères Lorenzoni, ces derniers connus pour leur travail d’animation à Bastelica. De l’autre, trois personnes : Alain Olliel, armurier ajaccien, 35 ans. Celui-ci ne cache pas ses sympathies pour le S.A.C. (Service d’Action Civique) et le R.P.R. et tient en sa possession deux cartes de ces deux mouvements. Yannick Leonelli, la trentaine. Il porte une veste kaki et une petite moustache. Le situer est difficile. Revenue en Corse depuis un an il fréquente quelques ajacciens pour leurs opinions de Droite. Dés son interception par les autonomistes il revendique son appartenance au F.L.N.C. (Front de Libération National de la Corse) et se dit infiltré à FRANCIA Le troisième homme, c’est le commandant Pierre Bertolini, 55 ans, ex-inspecteur de la sécurité civile à la préfecture d’Aiacciu et ancien engagé volontaire – 26 ans sous l’uniforme. Bertolini est soupçonné par les autonomistes d’être l’un des dirigeants du groupe FRANCIA. Le 2 décembre 1978 ce dernier était victime d’une attentat, non revendiqué, dans lequel il perdit une jambe.

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Bastelica encerclée : Un processus semblable à ce qui s’était passé 5 ans auparavant à ALERIA, dans la cave Depeille où Edmondu Simeoni avait convoqué la presse pour lui révéler le scandale des vins semblait se mettre en place. En Corse l’Histoire semble un éternel recommencement et le pouvoir central allait comme à ALERIA brusquer les choses. En effet, puisque dans la soirée de lundi les premières forces de l’ordre arrivées sur place occupent les alentours du village alors que les membre du collectif et leurs prisonniers entament leur deuxième nuit ensemble dans un climat tendue.. le soir même Edmondu Simeoni leader de l’U.P.C. fait son apparition. Il ne dirige pas les opérations mais comme le collectif de Bastelica regroupe toutes les tendances du mouvement il n’en prodigue pas moins quelques conseils à ses amis : « …Surtout gardez votre sang froid. Il y a ici une chance politique à saisir. Pas question d’un Fort Chabrol… » lance-t-il. A la nuit tombée les forces de l’ordre desserrent leur étau permettant ainsi à quelques journalistes de s’introduire dans le village puis à 23 heure dans l’annexe de la mairie. Mais les prisonniers ont déjà été évacués ailleurs par mesure de prudence par le commando d’autonomistes. La presse aura droit à un enregistrement effectué peu avant où en y entend Leonelli jurer qu’il est de FRANCIA et mettre en cause le directeur de cabinet du préfet, bon nombre de personnes dont un enseignant de Bastia un garagiste, un lieutenant de pompier ainsi que plusieurs inspecteurs de police.La journée du mardi voie arriver dans l’île de nouveaux renforts de police et un durcissement du dialogue entre le collectif et le préfet Vicillecazes. Ce dernier annonce qu’il refuse de négocier : « …Avec des racketteurs et des preneurs d’otages…force doit rester à la loi…la justice devra passer… ». Bastelica est en émoi. En effet ! A 16 heure 30 les gendarmes mobiles vêtus de gilets pare-balles entament leur progression dans le village protégés par quatre camions militaires porteurs de fusils mitrailleurs. Pierre Porri, le maire, tente sans succès de s’interposer et donnera le jour même sa démission. le dispositif policier est des plus impressionnant et des autonomistes retranchés dans des maisons sont encerclés. Neuf personnes sont arrêtées et d’autres les rejoindront plus tard dans les fourgons de police.

Les barbouzes démasqués : Dans le coffre de la voiture les autonomistes découvrent tout un arsenal : 1 Smith et Wesson magnum, 1 P38, 1 carabine Remington à lunette infra-rouge, 1 Herstal calibre 12, des jumelles, 2 postes émetteurs et pour terminer 1 paire de gants en soie noire. La veille Marcel Lorenzoni avait été prévenu par un appel téléphonique anonyme que des barbouzes préparaient un mauvais contre lui. Les autonomistes préviennent les autorités locales puis avec leurs « prise » se rendent dans une annexe de la mairie du village. C’est là que commencent, dans l’après-midi et en présence du commandant du groupe de gendarmerie d’Aiacciu, Trévisiol, les interrogatoires qui se poursuivront le lundi. Prisonniers et autonomistes auront vu défiler de nombreux officiels dont le substitut de la République et le directeur de cabinet du préfet de la Corse du Sud. les autorités prennent l’affaire très au sérieux car les évènements d’Aleria sont encore présent dans toutes les mémoires. Puis les journalistes locaux pourront un court instant s’entretenir avec les prisonniers. C’est Olliel qui est le plus bavard. Il admet être membre FRANCIA – il se rétractera plus tard accusant ses « gardiens » de lui avoir extorquer des aveux – et précise devant la presse qu’il est venu à Bastelica avec deux autres compagnons pour y prendre contact avec un autre homme en compagnie duquel ils devaient commettre une agression contre Marcellu Lorenzoni. Olliel « charge » ses deux amis. Il donne même deux exemples d’attentats perpétrés par ses coreligionnaires : l’un contre un car du foyer de montagne de Bastelica, dont s’occupe Marcellu Lorenzoni, et l’autre contre la voiture du frère de ce dernier : Christian. Leonelli, lui, reste muet quand il ne lance pas quelques phrases contradictoires. Le commandant Bertolini se montre posé et justifie sa présence à Bastelica par une soit disant partie de chasse. Mais son mutisme ne décourage pas le collectifs Bastelicacci qui fort de des révélations d’Olliel et de la découverte des armes lance dans la journée un appel à toutes les forces démocratiques pour qu’elles viennent sur place se rendre compte de leur « prise ». Les autonomistes annoncent également pour le lendemain la tenue d’une conférence de presse en présence des barbouzes devant les journalistes français arrivés en toute hâte du continent.

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De Bastelica à Aiacciu : Dans la confusion qui règne dans le village les autonomiste et leurs « prise » réussissent à franchir les barrages. AIACCIU, mercredi, 3 heure du matin, les autonomistes et leur « prises » pénètrent en douceur dans l’hôtel FESCH, situé au coeur de la ville. Le lieu est aussitôt encerclé par les gendarmes, furieux de s’être laissés bernés. Une foule grandissante vient se masser derrière les barrages invectivant les forces de l’ordre.

La tension monte d’un cran, les cannettes de bière volent et les incidents se multiplient. Il faut aux gendarmes mobiles s’y prendre à plusieurs reprises pour se dégager à coups de grenades lacrymogène. La journée de mercredi voie l’arrivée de renforts de police : la commissaire Honoré Givaudan et quinze de ses hommes, le commissaire Broussard et le G.I.G.N. (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale ). Des tentatives de conciliation sont tentées par Lucien Tiroloni et Roger Simoni (responsables agricole du Nord et du Sud de la Corse ) qui font le va et vient entre l’hôtel Fesch et la préfecture.

Puis c’est au tour du maire d’Aiacciu et de trois de ses adjoints de se rendre sur place, ainsi que l’évêque de la Corse Monsieur Charles Thomas qui depuis son arrivée en Corse a su se faire respecter de tous. Ce dernier estime que tout peut être réglé sans violence et que les clients de l’hôtel sont bien traités. A 20 heure une délégation de cinq personnes se rend à la préfecture : Albert Ferraci (secrétaire fédéral du Parti Communiste), Ange Pantaloni (secrétaire fédéral du Parti Socialiste), Dominique Alfonsi (responsable du mouvement autonomiste de gauche F.P.C. – Front du Peuple Corse), le docteur Antoine Buresi (de l’Association des Médecins Généralistes) et Edmondu Simeoni. Tous sont mandatés par le Collectif de quarante-quatre organisations.

Le mutisme du préfet : Le préfet sort enfin de son mutisme et accepte que la délégation se rendre auprès des hommes retranchés dans l’hôtel. Il exclut toutefois la présence d’Edmondu Simeoni que réclament les occupants et il donne des ordres aux forces de l’ordre pour qu’aux barrages ceux-ci ne laissent passer que les quatre hommes.Le Collectif des 44 décline alors et l’échec de cette démarche engendre un durcissement de la situation déjà particulièrement tendue. La nuit vient à tomber et la foule continue de se masser autour de la rue Fesch. Des cocktails Molotov et des pierres volent depuis la foule auxquels répondent les grenades lacrymogènes de la police.Autour de l’hôtel règne la confusion et les déplacements incessants des gendarmes mobiles font monter l’inquiétude à l’intérieur même de l’établissement, celui-ci étant organisé en camp retranché : des matelas sont descendus des étages, les clients sont regroupés et quelques fusils de chasse chargés. Le commando autonomiste espère toujours la venue de la délégation du Collectif des 44. Les clients seront relâchés dans la nuit et affirmeront qu’à aucun moment ils n’eurent le sentiment d’avoir été des prisonniers.

Panique dans la rue : A l’extérieur c’est la confusion. La foule harcèle les policiers et gendarmes mobiles et les tirs de grenades lacrymogènes redoublent. Vers 22 heure 30 une trentaine d’élus de Gauche ceints de leur écharpe tricolore, obtiennent d’être reçus par e préfet mais il est déjà trop tard. Quelques minutes auparavant un premier incident grave frôle la catastrophe : un garde mobile braque le canon de son arme sur la tempe d’un médecin venu en SAMU pour soigner l’un des 13 clients de l’hôtel pris d’un léger malaise. Puis quelques minutes plus tard dans l’une des ruelles menant au cours Napoléon suite à un heurt sérieux entre manifestants et forces de l’ordre un homme sort un pistolet automatique et tire sept coups. Trois C.R.S. tombent dont l’un mortellement blessé.

BASTELICAFESCH

Dans les rangs de la police l’excitation est à son comble. Des coups de feu éclatent. Un photographe du journal le Provençal est braqué. Des groupes en uniformes courent affolés dans tous les sens tandis que le préfet semble « ignorer » ce qui se passe au dehors. A minuit et demi, place du Diamant des policiers en civils débouchent de la préfecture l’arme au poing. Après une échauffourée avec des manifestants une voiture démarre et un policier tire à plusieurs reprises dans sa direction. La conductrice du véhicule, Michèle Lent, 32 ans, psychologue à Aiacciu, est tuée d’une balle en plein coeur. Sa voisine est elle atteinte de 3 balles en pleine tête. Quand à la passagère qui se trouve à l’arrière du véhicule celle-ci est légèrement touchée.

A 2 heure du matin à la sortie d’Aiacciu dans un barrage de police Pierre Marangani, 23 ans, complètement étranger aux évènements  trouvera la mort. Ce dernier s’était sans agressivité plié aux injonctions des policiers qui lui tirent dessus lorsqu’il redémarre. Mais, dans les rangs de la police personne ne veut endosser la responsabilité de cette mort.

Marcel-Lorenzoni

ISULA MORTA : Au matin de ce jeudi la population se précipite dansa les kiosques à journaux pour y lire les titres relatifs aux évènements de la veuille. Le cours Napoléon ne désemplit pas et au numéro 34 de cette artère centrale siège le Collectif des 44. Un accord sur un mot d’ordre de grève générale pour le lendemain vendredi : Isula morta/Île morte passé. Un tract est diffusé dans toutes les villes : « …En refusant la conciliation proposée par le Collectif, le préfet et le pouvoir portent l’entière responsabilité du sang versé. Nous pouvons encore réunir les conditions d’une négociation que le pouvoir doit immédiatement accepter… » Suit en cinq point la base de cette négociation : retrait du gargantuesque dispositif répressif, départ des clients de l’hôtel, remise entre les mains de la justice de tous les barbouzes, arrêt de toutes les poursuites et libération des personnes arrêtées lors des évènements  démission du préfet de région. A 11 heure ce dernier donne justement une conférence de presse. Sur un ton dur et parfois désinvolte le préfet de région annonce : « …Je ne sais pas exactement ce qui se passe… ». Il parle : « …d’actes criminels dans un pays démocratique… ». Il a une seule solution à cette situation : « …la libération des clients de l’hôtel et la reddition des preneurs d’otages… ». Il est 13 heure. Sur une chaîne de télévision Française un étrange et poignant dialogue s’engage entre Monseigneur Thomas et le ministre de l’intérieur, Christian Bonnet. Les suppliques de Monseigneur Thomas : « …Pour éviter le risque que le sang soit encore versé rendez le dispositif du maintien de l’ordre plus distant ce soir… » Réponse du ministre : « …Les forces de l’ordre seront encore plus importantes ce soir que celles qui s’y trouvaient hier soir… » Dans la rue Fesch les commerces ont tiré leurs volets et la foule continue de s’attrouper. Sur les vitrines on peut voir une seule affiche sur laquelle est inscrit :  » Fermé pou cause de deuil et de recueillement » A 18 heure 30 alors que la nuit commence à tomber et que le Collectif des 44 exhorte la foule à la dignité et à la responsabilité, des rumeurs circulent selon lesquelles le FLNC va intervenir dans la nuit et demande donc aux Ajacciens de se retirer.

La reddition dans l’honneur : La réponse aux rumeurs quand à une éventuelle intervention du FLNC ne se fait pas attendre. A 19 heure une véritable armada de camions militaires apparaît en haut du cours Napoléon. Il faut une demi-heure aux gendarmes mobile en treillis et pistolets mitrailleurs à l’épaule pour repousser les manifestants hostiles qui les injurient sous les cris de « …assassins, assassins, assassins… ». et envahir le centre ville. Des groupes du G.I.G.N (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) prennent position sur les toits. A 20 heure Aiacciu subit un véritable couvre-feu et dans les rues désertes le déplacement des forces de l’ordre est impressionnant. Seuls quelques jeunes continent de « dériver » sur la place du Diamant. Quelques journalistes n’osent plus quitter les abords des trottoirs de l’hôtel pour ne pas louper le scoop de l’assaut. Il est 1 heure 30 minutes et autour de l’hôte Fesch les C.R.S. sont en position de tir, chacun visant une fenêtre. Les choses vont en fait se dérouler autrement et un dialogue s’ouvre entre Christian Lorenzoni et le numéro 2 du G.I.G.N. Paul Baril, entre lesquels une négociation se discute, tandis que Marcellu Lorenzoni discute lui sur le toit avec le capitaine Prouteau. « …Une négociation entre hommes d’honneurs… » dira plus tard le capitaine Prouteau qui accepte que le commando se rende la tête haute. Un vrai cortège s’ébranle alors de l’hôtel Fesch vers l’Hôtel de police, drapeaux Corses en tête, fusils déchargés tenus en mains, et aux trente-huit militants autonomistes vinrent se joindre les neuf derniers « otages ». Le groupe se déplace en entonnant le « Sunate ù Cornu », un chant traditionnel de rébellion.

Un des client résume la situation : « …Avant de sortir une des personnes qui nous retenait nous a dit : on a pas assez d’armes pour se battre. De plus nous ne sommes pas des preneurs d’otages. Nous sommes des patriotes Corses… »

Des manifestations de soutien s’organisent : Ce vendredi matin la nouvelle de la reddition se propage dans tout Aiacciu qui au fil des heures voit grossir le nombre des badauds autour de l’hôtel de police où les membres du commando sont interrogés. L’atmosphère est tendue et les gendarmes mobiles se font discrets tandis que la police urbaine replacée en première ligne subit insultes et injures. En guise de solidarité au commando une grève est suivie de l’avis général : cafés, commerces, entreprises, tout est fermé ce vendredi un peu partout en Corse, où seuls les kiosques à journaux ont décidé d’ouvrir quelques heures.

De son côté le FLNC libère l’agriculteur de Bravone qu’il avait enlevé la veille. Dans la matinée trente-sept hommes du commando sont transférés à Paris devant la Cour de sûreté de l’État où ils retrouveront une douzaine de militant arrêtés à Bastelica. Et pendant ce temps « Le calme reste incertain » titrait l’A.F.P. (Agence France Presse).

La tension monte et un bateau de guerre vient accoster dans la port d’Aiacciu. Après les dissensions au sein du Collectif des 44, concernant l’organisation de la manifestation, celle-ci aura bien lieu le lendemain à Aiacciu, forte de 6 000 personnes. Fabuleux succès dans une ville qui ne compte en hiver que 30 000 âmes. A Bastia aussi 3 000 personnes avaient scandé les mêmes slogans : « …Liberté pour les patriotes, suppression des polices parallèles, retrait du dispositif répressif de l’île, démission du préfet… ». Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 le commandant Bertolini est libéré par les nationalistes à Olmetu, un petit village situé à quelques cinquante kilomètres d’Aiacciu, et livré au procureur de la République . Il sera conduit à l’hôtel de police et inculpé, ainsi que Alain Olliel, pour détention et transport d’armes.

La solidarité : Dans l’île les semaines qui vont suivre vont être animées et le peuple Corse fait montre de détermination dans sa quête de justice. La mobilisation est générale : Lycéens en grèves, barrages routiers à l’initiative du CDJA et de la FDSEA à travers toute la Corse pour demander la libération de nombreux agriculteurs emprisonné, réunions publiques du Collectif des 44 à Aiacciu, Bastia, meeting à Paris et en Corse, mais aussi à Marseille et Nice. Le 25 janvier voit la parution d’un journal : Unione (Union ) à l’initiative du Collectif des 44. Le même jour le commando incarcéré à Paris entame une grève de la faim qui va se prolonger plusieurs semaines. Mais l’évènement majeur restera une manifestation mémorable : 20 000 mille personnes rassemblées sur le cours Napoléon ( mieux que lors de la visite du général de Gaule en 1948 ) avec une seule banderole en tête du cortège : LIBERTA, et de nombreux slogans scandés par tous les manifestants : LIBERTA PER TUTTI I PATRIOTI, LIBERTA PER I CORSI, CORSICA NAZIONE, I BARBUZI FORA C’est vers 16 heure 30 que le gros des manifestants se dispersent mais la nuit voie des affrontements violents opposant des petits groupes aux forces de l’ordre. Tout le mois de février est ponctué par une multitude d’actions de démarches, de demandes d’enquêtes publiques, des mairies dans l’île sont occupées : plus de 40, mise en place de comités de soutien au emprisonnés ou des collectifs avec une seule revendication : la libération de tous les prisonniers Corses : 102 au total avec les 36 de l’affaire Bastelica/Fesch venus s’ajouter aux 66 militants du FLNC arrêtés ces dix-huit derniers (dont certains s’étaient vus condamner à des peines de réclusion criminelles allant jusqu’à 15 ans).

Grève de solidarité en février 1980

Le 14 JANVIER 1981 : Manifestation à AIACCIU à l’occasion de l’ouverture du procès des militants arrêtés dans le cadre de l’AFFAIRE BASTELICA-FESCH. 12 à 15 000 personnes manifestent à AIACCIU.


© Mémorial des corses

Le 12 FEVRIER 1981 : A l’issue du verdict très lourd de BASTELICA, le F.L.N.C qui compte près de 90 patriotes en prison, organise une nuit bleue record avec 45 attentats dont 27 en Corse du Sud et 18 en haute Corse. Dans la nuit de l’ouverture du procès BASTELICA-FESCH, des incidents se produisent à AIACCIU.

Le verdict. Pour les autonomistes : Des peines de 3 à 5 ans sont réclamées contre Marcellu Lorenzoni et quatre des principaux inculpés. Peine inférieures pour les autres dont certaines assorties de sursis et même une relaxe pour l’un d’entre eux. 2 ans pour Christian Lorenzoni et Gilbert Casanova. 18 mois pour Marc Toriloni et 1 an pour Lisu Fazi et Michele Polini. Et les barbouzes : le procès de Bertolini se termina par un non-lieu.

Quand au procès des policiers et des gendarmes mobiles responsables de 2 morts civils à Aiacciu ?? Il n’aura jamais lieu !!…


Francia : 

LE PROCUREUR (à un autonomiste) : « Qu’est ce qu’une barbouze ?… »
L’AUTONOMISTE (dans le box des accusés ) : « Un individu chargé d’une tâche qu’on ne peut confier à la procédure officielle… ».

Dans sa plaidoirie Maître Mattei lancera que Covacho, inspecteur des renseignements généraux avait proposé à Ollien de rentrer à FRANCIA. De même un dénommé Franceschi, lieutenant des pompiers à Bastelica, qui est selon Lorenzoni le correspondant de cette obscure organisation. Le débat sur le sujet provoque de vifs échanges à l’audience entre la défense, le Ministère Public et la Cour.Pourquoi Lorenzoni a-t-il libéré Leonelli ? Ce dernier représente un des points les plus obscures de cette affaire et Lorenzoni regrettera cette libération. Le rôle de Leonelli dans cette affaire restera assez ambiguë. Disparu depuis lors on l’arrêtera 6 mois plus tard pour avoir mitraillé les gendarmes en faction devant l’ambassade d’Iran, avenue d’Iéna. Il reconnaîtra avoir participé à 52 attentats commis par le FLNC. Les barbouzes diront ne pas faire parti du SAC ni du FLNC. Ce qui fer dire à un des avocat de la Défense qu’il ne fallait donc pas exclure là l’hypothèse d’une provocation destinée à jeter les bases d’un affrontement en Corse. Puisque ceux qui auraient tenté d’organiser une telle manipulation ne sont pas dans le box. Et ceux qui sont inculpés comme membres de FRANCIA ne sont en réalité que des exécutants membres du Service d’Action Civique

Le 29 janvier 1981:  le procès connaît une audience capitale : le témoignage du command de gendarmerie Trévisiol. Celui-ci démolit une partie du réquisitoire du procès en démontrant qu’il n’y avait pas dans cette affaire aucune atmosphère insurrectionnelle à Bastelica, comme tentait de le démontrer la partie civile. Et Marcellu Lorenzoni rendra lui-même hommage à cet homme de terrain. Le défilé des clients de l’hôtel servira la cause des autonomistes. Mais la Cour de Sûreté de L’Etat qui jugeait les délits politiques avait elle d’autres critères d’appréciation. L’audition de Leonelli sera révélatrice. Qui est en réalité cet homme qui avouera avoir participé à la nuit bleue de juillet 1978, pour, et selon ses dire, rendre service à des militants du FLNC qu’ils connaissait. Il niera avoir tiré sur les gendarmes avenue d’Iéna, être anti-autonomiste. Il ajoutera être venu à Bastelica avec Bertolini et ses comparses pour attenter à la vie de Marcellu Lorenzoni. Cette opération, selon lui, avait été décidé un mois plutôt et l’élimination des 3 autres frères Lorenzoni était également prévue. L’audition d’Olliel n’avait elle rien de neuf à apporter. D’autres témoignages dont celui du maire de Corti, Pieruci, allait être assez édifiant. Il déclara notamment : PIERUCI : « …Le chef du SAC à Ajaccio c’était Bertonoli. C’est lui qui organisait les plasticages de FRANCIA. J’ai été même convoqué un jour au Conseil Régional pour le couvrir politiquement. Tous les préfets et les sous-préfets savaient que Bertolini était l’organisateur des attentats du SAC (qui selon lui est une organisation à tendance chiraquienne composée pour une moitié de voyous et de policier. Le SAC serait particulièrement actif à Corti )… » Pieruci demande alors à être confronté au préfet Riolacci pour étayer ses propos. Peine perdue !

 VIDEO FR3Corse,

 Source K7 FLNC habituel mis en ligne par Unità Naziunale

 Source K7 FLNC habituel mis en ligne par Unità Naziunale

http://storiacorsa.unita-naziunale.org/H1980.htm

http://storiacorsa.unita-naziunale.org/H1981.htm

Source site Resistenza 2004 de Carl’Andria (MEMORIAL DES CORSES)

Corsica Infurmazione/Unità Naziunale : l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques

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#Storia #Corse Affaire bastelica Fesch « B comme Barbouzes » Extrait du livre « FLNC années 1970″ de Pierre Poggioli

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

6 janvier 1980 « Entre temps, la Corse a élu… quatre Députés R.P.R. aux  élections législatives de mars 1978 : Jean-Paul de Rocca-Serra, Pierre Giacomi, Pierre Pasquini et Jean Bozzi. Ils sont tous très anti-nationalistes et partisans d’une position répressive.

Fin juin, Edmond Simeoni a été reçu par le Premier Ministre, Jacques Chirac, à sa demande. En septembre, l’U.P.C. a adressé une lettre aux quatre Députés de Droite pour dénoncer les activités des « barbouzes » qu’elles connaissent, et pour cause, car la plupart sont des militants « gaullistes ». Ces « barbouzes » ont plastiqué en juin la voiture du frère de Marcel Lorenzoni alors qu’il circulait à Ajaccio, sans dommages heureusement pour lui. En août, à la suite d’une visite de sa maison de Vero par des personnes non identifiées, Pierre Bertolini, dont le nom circule avec insistance comme étant l’un des responsables des officines parallèles, réagira mal et, croyant qu’il savait quelque chose, « embarque » manu militari un jeune mineur du village pour lui faire peur. Les « barbouzes » séviront encore en septembre en s’attaquant au siège de l’U.P.C. à Bastia et  en plastiquant le domicile de Vincent Stagnara que les services officiels considèrent comme un théoricien du F.L.N.C. depuis la création de « Fronte Corsu » et sa participation en tant qu’avocat de la défense de certains militants arrêtés en juin à Bastia.

À l’époque, les « barbouzes » avaient décidé de passer à la vitesse supérieure comme l’a révélé, dans un ouvrage paru en avril 2006 – « Le Commissaire et l’indic« , Éditions Plon -, l’ancien patron de l’O.C.R.B., Aimé Blanc. Cinq militants devaient être abattus : Alain Orsoni, Yves Stella, Léo Battesti, Vincent Stagnara et moi-même. Ce n’étaient pas les « barbouzes » insulaires qui avaient programmé cette opération mais celles de Paris. Le Q.G. était… la Préfecture de Police de cette ville !

Les hommes de main étaient par ailleurs des truands, notamment Mayone-Libaude… Ils seront tous liquidés par la suite, de façon bien mystérieuse d’ailleurs.

D’après Aimé Blanc, le Ministère de l’Intérieur était au fait – à l’origine sans doute même ! -de l’opération qui, à n’en pas douter, aurait été attribuée aux « barbouzes » locaux connus et en première ligne. Cela aurait certainement fait bel et bien dégénérer la situation déjà explosive en Corse. C’est peut-être pour cela que l’Élysée a finalement arrêté l’engrenage mortel. Pour un temps seulement. Selon Aimé Blanc, l’affaire de la disparition tragique de Guy Orsoni est une réactivation de cette opération. Cette thèse politique est, pour la première fois, reconnue officiellement par un haut responsable policier. Ignorant à l’époque que nous sommes en danger de mort, nous tentons d’organiser au mieux notre cavale. Depuis le début du mois de septembre, nous avons loué grâce à des militants, sous leurs vrais noms, un appartement en ville pour un an. Nous l’utilisons comme quartier général tout en faisant des séjours de quelques jours dans d’autres planques que nous trouvent les militants.

Alors que nous sommes, Alain et moi, dans un appartement laissé à notre disposition par l’amie d’une militante, elle nous fait part de son désir de nous faire connaître son fiancé. Celui-ci veut à tout prix rejoindre le « Front ». Nous nous renseignons sur lui. Il s’agit d’une personne se présentant comme un Corse de la diaspora qui veut renouer avec ses origines. Il effectue des séjours réguliers à l’étranger en s’occupant de l’installation de pylônes électriques pour le compte d’une société internationale. Il vit avec notre contact depuis trois ans. Après réflexion, considérant qu’il pouvait nous être utile dans ses déplacements et qu’un refus aurait pu également « vexer » notre contact qui se porte garante de lui, nous décidons de le rencontrer. D’entrée, nous le trouvons motivé mais nous décidons d’être prudents. Nous le reverrons une autre fois avant de lui proposer de participer à des actions. C’est ainsi que Yannick Léonelli devient militant du F.L.N.C. Nous le laissons toutefois en retrait, le mobilisant ponctuellement seulement sur deux ou trois attentats après lui avoir donné les adresses et le matériel. Il part ensuite travailler en Algérie et ne revient que quelques mois après.

Au cours des premières rencontres, il nous a déjà parlé des connaissances qu’il a nouées à Ajaccio. L’une d’entre elles est un armurier chez lequel, étant amateur d’armes, il se sert. Nous connaissons celui-ci comme étant membre du S.A.C. et « barbouze ». Mais il nous en parle en toute franchise jurant n’avoir avec lui que des discussions sur les armes. Je lui demande de continuer à le voir tout en étant prudent avec lui dans les discussions.

 1980 :  l’affaire « Bastelica-Fesch »

 C’est entre la Noël et le jour de l’An que Léonelli demande à me revoir. Il m’annonce alors qu’Olliel lui a proposé de s’associer à eux pour une opération de représailles contre Marcel ! Le projet consiste à monter sur Bastelica pour l’enlever, le tuer et jeter son corps à la mer. La date est même fixée : le dimanche 6 janvier dans la matinée. Il me dit qu’il ne peut plus refuser sinon il serait « grillé » ; il ne pourrait plus alors poursuivre son infiltration et serait en danger. Il me demande de faire en sorte que l’expédition revienne bredouille de Bastelica le dimanche ; cela permettrait de gagner du temps et de poursuivre l’infiltration.

Après une longue discussion, nous tombons d’accord pour faire en sorte que Marcel et ses frères ne soient pas présents au village ce jour-là. Je suis toujours méfiant et je souhaite que nous réfléchissions bien aux suites à donner à cette affaire. L’infiltration de Léonelli au sein de « Francia » et du S.A.C. – dont Olliel fait partie – peut être intéressante pour la lutte. Nous connaissons pratiquement tous les membres de « Francia », leurs commanditaires au sein de la Préfecture, mais nous savons aussi que les anti-nationalistes ne sont pas d’accord entre eux et que les « barbouzes » forment une nébuleuse complexe. Nous avons aussi vent de manœuvres directement inspirées par certains services parisiens qui veulent aussi utiliser « Francia » en lui faisant « assumer » des opérations plus radicales contre les nationalistes ; en témoigne, l’opération de liquidation qui me visait en 1978, avec quatre autres militants, et qui a été révélée par que le patron à l’époque de l’Office Central de Répression du Banditisme – O.C.R.B. -, Aimé Blanc. De telles provocations permettraient à certains services de l’État de faire monter la tension et d’utiliser la situation politique de l’île pour des objectifs électoraux « franco-français ».

La priorité est, dans l’immédiat, de ne pas donner l’occasion à Pierre Bertolini d’accomplir ses funestes desseins. Je prends immédiatement contact avec le regretté Marcel Lorenzoni. Je l’ai déjà rencontré au maquis. Nous nous retrouvons le soir-même dans l’appartement d’une militante. Je suis accompagné de B.J., responsable du « Front » d’Ajaccio, un peu en retrait mais présent dans les situations difficiles. J’explique la situation à Marcel et lui fait part de la nécessité pour lui et ses frères, dans un premier temps, de ne pas être à Bastelica lorsque Pierre Bertolini et ses complices se rendront au village. Il me remercie mais refuse de quitter le village ce jour-là. Il veut, au contraire, accueillir les « barbouzes » comme il se doit. J’essaie de lui expliquer notre analyse et le besoin de gagner du temps. La discussion est âpre mais, finalement, il se range à mon avis. Je pense qu’il ne faut pas agir à la légère et qu’il nous faut réfléchir sérieusement à cette nouvelle situation pour décider ensemble des suites à donner. Nous convenons de nous revoir rapidement car il faudra réagir très vite pour éviter de redonner aux « barbouzes » l’occasion de s’attaquer à lui ou à ses frères.

 Le 6 janvier vers 13 heures, j’apprends que des « barbouzes » ont été interceptés à Bastelica et que les forces de police en nombre commencent à bloquer toutes les voies menant à Bastelica. J’imagine que Marcel a vraisemblablement discuté avec les militants de l’U.P.C. avant de prendre sa décision. Soit, il n’a pas tenu sa promesse, soit ses amis n’ont vraisemblablement rien voulu entendre, préférant intercepter le commando pour dénoncer publiquement les « barbouzes ». Edmond, lui-même, ne sera finalement prévenu qu’après l’interception.

Les trois personnes interceptées ont été conduites manu militari dans une bergerie où elles sont questionnées. Puis, elles sont amenées à la Mairie du village ; les autorités sont alors prévenues. En présence du Capitaine Alain Trévisiol, Commandant du Groupement de Gendarmerie, qui aura un comportement responsable car il croit en un règlement amiable, les interceptés sont à nouveau questionnés. Le Substitut de la République est dépêché sur place en compagnie de Dominique Renucci, Directeur de cabinet du Préfet Claude Vieillecazes. À l’annonce de l’événement, les nationalistes affluent vers Bastelica. Les forces de police sont acheminées, elles aussi, en nombre vers Bastelica. Elles bloquent les voies d’accès et dressent un barrage à Cauro, situé à quelques kilomètres de Bastelica.

 Le « Collectif nationaliste de Bastelica », regroupant les nationalistes locaux, reçoit les journalistes qui ont pu, malgré les barrages, rejoindre les lieux et les laisse questionner les trois interceptés. Alain Olliel parle, reconnaissant qu’il est membre du R.P.R. et du S.A.C. On apprendra qu’il a été condamné pour vol d’armes à la Base aéronavale d’Aspretto et condamné à deux ans de prison aux Baumettes à Marseille. Cela ne l’a pas empêché d’obtenir l’autorisation d’ouvrir son armurerie à sa sortie de prison grâce à la complaisance du Président du Tribunal de Grande Instance d’Ajaccio ! Léonelli reconnaît, lui, qu’il est un infiltré. Bertolini avoue qu’il est le responsable de « Francia » et qu’il voulait se venger de Marcel Lorenzoni qu’il rend responsable de l’attentat  dont il a été victime. L’implication de Dominique Renucci, Chef de cabinet du Préfet, est établie par les aveux des trois hommes qui parlent de son rôle vis-à-vis de « Francia ». Une conférence de presse plus explicite avec les déclarations des trois hommes est prévue le lendemain lundi 7 janvier à 15 heures.

Malgré le déploiement des forces de police, je contacte Stefanu Cardi. Il habite sur la route de Bastelica. Nous faisons le point et je lui demande de se rendre immédiatement sur Bastelica pour entrer en contact avec Marcel dans le but de coordonner nos interventions. J’apprendrai par la suite qu’il n’a pas pu se faire entendre de Marcel. Se méfiant des réactions du « Front » et craignant de perdre le contrôle de la situation, il l’a même placé… « sous surveillance« , le mettant en quelque sorte aux arrêts ! Ce dernier en sera profondément vexé et pour cause !

Le lundi matin, la conférence de presse est avancée à 10 heures car les forces de police, qui ont reçu des renforts, encerclent plus rigoureusement le village contraignant les gens à s’y rendre à pied à travers la campagne. Des personnes connues pour leur appartenance à « Francia », venues notamment de Corte, sont repérées aux barrages. Surveillées, elles renoncent à tenter quoi que ce soit pour venir en aide à Pierre Bertolini et préfèrent rebrousser chemin.

Le lendemain mardi, les communications avec Bastelica sont coupées. Des herses sont placées sur toutes les routes menant au village. La Préfecture arrête toute négociation. Précédées d’un avion léger et d’un hélicoptère « Alouette », les forces de police commencent à progresser vers le village avec trois engins blindés. L’après-midi, Bastelica est envahi, plusieurs maisons sont investies – dont celle de Marcel – après jets de grenades lacrymogènes et entrée en force, « P.M. » à la hanche. Une vingtaine de personnes est interpellée. Le Maire, Pierre Porri, démissionne pour protester contre l’investissement de son village. Mais les otages n’y sont plus. Pierre Bertolini a été évacué en lieu sûr en passant par le maquis. Alain Olliel est toujours aux mains d’une trentaine de nationalistes. Vers 2 heures du matin, regroupés dans sept voitures, ils foncent vers Ajaccio. Ils réussissent à franchir les barrages sous les yeux stupéfaits des gardes-mobiles et des C.R.S. dépassés par les événements et incapables d’esquisser le moindre geste pour les arrêter.

À 3 heures, les « insurgés » pénètrent en force dans l’hôtel Fesch, à 100 mètres de la Préfecture, prenant sans violence les propriétaires, le personnel et les clients de l’hôtel en « otages ».

Stefanu Cardi a réussi à quitter Bastelica. Il repart sur Ajaccio où, dès les premières heures de l’aube, commencent à se rassembler des nationalistes venus de toute la Corse tandis que les forces de police encerclent l’hôtel. Par le biais de la structure du « Canal Habituel » et sur information d’Étienne, nous nous faisons remettre Léonelli par des membres du « Collectif nationaliste de Bastelica » qui l’ont fait partir du village par le maquis. Le « Front » le prend en charge et le planquera, aidé par un réseau de sympathisants, le temps que la situation se calme.

La ville est quadrillée par les forces de police dans une ambiance d’état d’urgence. Trois escadrons de 85 hommes chacun – dont un héliporté – les hommes du G.I.G.N., de l’O.C.R.B. vont renforcer le dispositif en place. Le Préfet reconnaît la présence de plus de 1.500 hommes qui vont, dans les jours qui suivent, imposer le couvre-feu à Bastia, Ajaccio et Corte.

Autour de l’hôtel, les nationalistes se regroupent pour empêcher l’assaut. Les journalistes sont convoqués pour une conférence de presse dans l’hôtel. Le journaliste de l’A.F.P., qui décrit la situation de façon partisane et peu favorable aux « insurgés« , est expulsé de l’hôtel… où il était client. La Préfecture impose un « black-out » sur les informations, suscitant une vive réaction des syndicats de journalistes qui dénoncent les atteintes à la liberté de la presse.

À l’intérieur, les « insurgés » laissent les clients libres de circuler, insistant sur le fait qu’ils ne sont pas des « preneurs d’otages« . Ils réaffirment leurs revendications, récusant Dominique Renucci comme intermédiaire avec la Préfecture pour ses responsabilités à « Francia ». Ils demandent la diffusion de leur conférence de presse dans les médias en réclamant la venue d’un Juge d’Instruction et du Procureur de la République. Le Préfet, Claude Vieillecazes, se préoccupant surtout du sort des « barbouzes », répond qu’il ne négocie pas avec des « racketteurs et preneurs d’otages« .

Mercredi, vers 13 heures, les barrages sont renforcés et des incidents se produisent avec les personnes venues soutenir les « insurgés« . Les grenades au chlore répondent aux bousculades suivies de jets de pierres, de bouteilles ou de bombes artisanales. Les deux Présidents de la F.D.S.E.A. servent d’interlocuteurs avec le commando de Bastelica. Un drapeau corse flotte à une fenêtre de l’hôtel dont toutes les issues sont fermées.

À 15 heures, une délégation de cinq personnes – Albert Ferracci du P.C.F., Edmond Simeoni, Ange Pantaloni du P.S., Dominique Alfonsi du F.P.C. et Antoine Buresi de l’Association des Médecins –  veut rentrer dans l’hôtel. Le Préfet récuse Edmond. La délégation est bloquée au second barrage ; elle refuse alors de rentrer sans Edmond. L’Évêque de Corse réussira, lui, à pénétrer à l’intérieur ; il veut croire en une issue favorable. Le Maire d’Ajaccio, Charles Ornano, et son adjoint Marc Marcangeli, pénètrent à leur tour dans l’hôtel, suscitant une poussée de fièvre des autorités qui craignent que les « insurgés » ne refusent de les laisser ressortir au vu de leur engagement anti-nationaliste. Mais c’est mal connaître la mentalité corse, ils ne risquent rien dès lors qu’ils tentent de régler la situation au mieux.

Les incidents vont se multiplier après le départ des délégations et, très vite, conduire au drame. Les affrontements se succèdent autour de l’hôtel et dans le centre-ville. Des gens sont sauvagement pris à partie. Plusieurs manifestants, dont Jean-Claude Lucchini – fils du résistant « Ribellu » – sont matraqués et interpellés. Stefanu Cardi, en première ligne, se fait rouer de coups par les C.R.S. Il n’est pas arrêté mais il portera toutefois durant plusieurs jours les séquelles des coups reçus et ne pourra plus, pendant quelques temps, nous servir de relais auprès des groupes dont il a le contact.

Devant la tournure des événements et face aux charges répétées des forces de l’ordre, un homme sort son arme et tire. Un C.R.S. est tué et deux sont blessés. C’est la panique parmi les forces de l’ordre qui se contredisent entre elles. À minuit et demi, les policiers de l’O.C.R.B. mitraillent une voiture près de la place du Diamant, tuant la conductrice – Michèle Lenck – et blessant grièvement ses deux passagères. À 2 heures, aux Salines, les gardes mobiles tirent sur une autre voiture, tuant le jeune conducteur – Pierre Marangoni -. Une altercation éclate entre les gardes mobiles et la police urbaine composée d’une majorité de Corses qui supportent mal le comportement des forces de l’ordre qui ont débarqué.

La nuit se termine dans la tragédie et la ville se réveille dans l’odeur de poudre et de sang. La colère gronde dans la population. Le couvre-feu est décrété sur Bastia, Ajaccio et Corte par le Ministre de l’Intérieur, Christian Bonnet. De nombreuses personnes sont passées à tabac sans ménagements. À Bastia, Alain Piazza, porteur d’une arme, est interpellé. À Ajaccio, Thierry Clérigues est intercepté avec une « 22 Long Rifle » dans sa voiture. Ils seront condamnés à des peines de prison de plusieurs mois.

Le G.I.G.N., sous la houlette du Commandant Prouteau, est dépêché sur place. Le lendemain, durant toute la journée, les manifestants stationnent dans le centre-ville et devant la Préfecture. Des Maires, qui veulent être reçus par le Préfet, sont pris à partie par des policiers. La nuit tombée, on craint que la scénario de la veille ne se reproduise.

Le « Collectif des 44″, qui regroupe spontanément organisations politiques, socioprofessionnelles, syndicales et associatives et qui siège cours Napoléon, appelle à une grève générale pour le vendredi.

Claude Vieillecazes, recevant la presse,  ne répond pas aux questions précises sur les drames. Il demeure évasif en disant que le dossier est géré par Paris. Il est surtout préoccupé par le sort de Pierre Bertolini et d’Alain Olliel qui n’ont pas été retrouvés malgré les nombreux ratissages dans le maquis. Il traite de nouveau les nationalistes de « racketteurs et de preneurs d’otages« , les appelant à « se rendre sans conditions« . À 15 heures, il refuse toute médiation. Quelques clients de l’hôtel sont progressivement relâchés ; les occupants insistent sur le fait qu’ils ne sont pas des preneurs d’otages et que ces derniers sont très bien traités. Cela est confirmé aux autorités et à la presse par les personnes relâchées.

Les occupants sont sous le choc des événements dramatiques de la nuit. Les discussions s’amorcent d’une part entre Christian Lorenzoni – un des frères de Marcel – et le Capitaine Barril devant l’hôtel et, d’autre part, entre le Commandant Prouteau qui, avec ses hommes progresse sur les toits vers l’hôtel, et Marcel Lorenzoni. Les hommes du G.I.G.N. interpellent François Buteau, du groupe culturel « Canta u Populu Corsu« , qui tente de rejoindre l’hôtel par les toits. Il sera libéré une semaine plus tard.

Le Commandant Prouteau et Marcel – tous deux anciens Parachutistes – réussissent vers 11 heures à se mettre d’accord. La reddition est acquise malgré quelques résistances au sein des « insurgés« , au nombre de 38, qui sortent accompagnés des dix « otages » restants. Alain Olliel est avec eux. Ils remontent jusqu’au commissariat, encadrés par le G.I.G.N., drapeaux en tête et chantant  « Diu vi salvi Regina« .

Ils sont ensuite tous transférés sur Paris et écroués dans diverses prisons. Plusieurs centaines de manifestants stationnent pendant ce temps devant la Préfecture. Quelques  incidents se produisent mais les forces de l’ordre ont vraisemblablement reçu l’ordre de ne pas bouger pour ne pas ajouter à la tension.

Après ces événements dramatiques, la Corse est sous le choc. Les lycéens se mettent en grève et organisent un « sit-in » devant la Préfecture. La Corse est totalement paralysée par une opération « Isula morta« . Le « Collectif des 44″ demande le retrait de toutes les forces de police, la libération des emprisonnés et que la lumière soit faite sur les circonstances des drames de la nuit précédente. Le samedi, deux manifestations sont organisées à Bastia et Ajaccio. Elles rassemblent à elles deux près de 10.000 personnes. Le P.C.F. a appelé la population à rester chez elle pour qu’il n’y ait pas de débordements. Le P.S. n’a pas appelé à manifester. Mais le nombre de manifestants, parmi lesquels des militants du P.C.F. et du P.S. qui n’ont pas accepté leurs consignes, va inciter ces partis à réfléchir et à se rallier aux autres mobilisations d’autant qu’aucun incident ne s’est produit conformément aux appels des organisateurs. Dans la foule, plusieurs drapeaux rouges à « Tête de Maure » portés par des militants d’une organisation maoïste font sensation. Les femmes vont s’organiser en collectifs et « Donni Corsi » sera créée dans la foulée par Danièle Maoudj, très émue par l’incarcération de ma future épouse – qui est son amie – et de Laetitia Gaspari – épouse de Maurice  Lorenzoni – toutes deux présentes à l’intérieur de l’ »Hôtel Fesch » .

Dans la nuit de samedi à dimanche, Pierre Bertolini est retrouvé devant la Mairie d’Olmeto par le Maire, averti par téléphone. Il a été bien traité dans les deux endroits différents où il a été retenu par des militants nationalistes. Le Procureur de la République vient le récupérer à 3 heures du matin. Il l’inculpe de « transport d’armes et de munitions » tout comme Alain Olliel. Les journalistes remarquent que le Procureur, parlant de Bertolini, l’appelle avec familiarité « Berto » ! On apprend qu’un stagiaire de l’O.C.R.B. – Olivier Larcher – inculpé dans la mort de Michèle Lenck pour « homicide involontaire » a été laissé en liberté.

Le dimanche, des manifestants se heurtent aux C.R.S. et bloquent le port d’Ajaccio en empêchant le débarquement de matériel militaire acheminé dans l’île en renfort. Plusieurs personnalités de l’île et de la diaspora publieront une lettre s’insurgeant contre le traitement fait à la Corse. Parmi elles, le Professeur François Mattei, père d’un futur Ministre de Droite dans les années 2000, qui, lui, n’aura pas la même relation avec la Corse.

Le lundi, les lycéens sont à nouveau en grève. Le mardi, ils occupent les locaux de F.R.3, dénonçant la manipulation des informations sur la situation dans l’île. Les agriculteurs menacent d’occuper tous les centres des Impôts et de barrer les routes. Ils attendent le résultat d’une rencontre sur le sort de leurs pairs emprisonnés à Paris organisée entre les responsables de la F.N.S.E.A. et le Ministre de l’Intérieur – Christian Bonnet – qui gère la crise avec Jean Paolini – ancien Préfet de police et Directeur de son cabinet – et Jean-Etienne Riolacci – ancien Préfet de Corse et Conseiller de Valéry Giscard d’Estaing -. Le Ministre de l’Intérieur, dans une déclaration fracassante, ne manque pas d’accuser les nationalistes d’être « à la solde de l’étranger« . Cette vieille rumeur sera reprise plusieurs années plus tard par le Ministre des Armées, François Léotard.

Le mardi, un rassemblement se tient à Bastia où, le lendemain, une réunion publique est organisée. À Paris, un meeting qui réunit un millier de personnes se déroule à la Mutualité en solidarité avec les 102 prisonniers politiques corses, avec le soutien du P.C.F., du P.S. et de la L.C.R. La C.S.C. de cette ville occupe R.T.L. pour exiger la diffusion d’un communiqué en leur faveur. À Marseille, une manifestation soutenue par les mouvements d’extrême-Gauche est organisée pour réclamer leur libération.

Au Parlement européen, 21 députés radicaux italiens et d’extrême-Gauche demandent un débat sur « l’état d’urgence en Corse« . Le débat est refusé sur la pression du Gouvernement français. Une Députée française de Droite – Christine Scrivener – déclare « la France n’a pas de leçons à recevoir en matière de politique intérieure« . En juin, les députés de Droite, dont Simone Veil, et le Gouvernement français, tenteront d’empêcher Edmond Simeoni de tenir une conférence de presse sur les « barbouzes » au Parlement européen à l’initiative de certains Députés flamands parmi lesquels Coppetiers. Edmond pourra néanmoins arriver à ses fins, même si la conférence de presse sera en partie occultée par nombre de journalistes par les pressions qu’ils subissent.

En attendant, la mobilisation se développe en Corse. Les groupes culturels occupent la S.A.C.E.M. à Ajaccio. Le 19 janvier, les agriculteurs et les transporteurs dressent une vingtaine de barrages routiers dans toute l’île. Le 24 janvier, les agriculteurs occupent trois domaines Margnat à Aléria, Sartène et Porto-Vecchio pour protester contre les abus en matière de cumuls et en solidarité avec les emprisonnés – Margnat devra finalement vendre ses domaines coloniaux à la S.A.F.E.R. Corse pour qu’elle les redistribue à des agriculteurs corses -. Les organisations syndicales agricoles se sabordent pour dénoncer le sort réservé à une quinzaine de leurs adhérents emprisonnés.

Entre temps, dès le lendemain de la nuit dramatique du 9 janvier, j’ai rencontré J.B. pour faire le point et surtout discuter de la suite à donner à la cavale d’un jeune agriculteur soupçonné par la police d’être l’auteur des coups de feu mortels contre le C.R.S.     

Le jeudi, des inspecteurs de l’O.C.R.B., tentent de l’interpeller dans son village de la vallée de la Gravona. Il réussit à s’enfuir sous les tirs des policiers qui, heureusement, ne l’atteignent pas. Des renforts en C.R.S., avec hélicoptère et chiens, fouillent le maquis mais il connaît les lieux comme sa poche et ils ne le retrouvent pas. Les policiers embarquent sa compagne pour faire pression sur lui et l’amener à se rendre. Celle-ci devra être hospitalisée lors de sa garde à vue. Le Maire de la commune, un radical de Gauche, s’insurge contre les méthodes des forces répressives et menace de mobiliser ses administrés si les policiers ne le quittent pas.

À Aléria, un commando de militants du « Front », dont le responsable de la région Cervione, enlève le propriétaire-rapatrié d’un domaine agricole, Jean-Robert Dumont. Client de l’hôtel, Gérard Vincenti l’a quitté en accord avec les « insurgés« . Partant d’un sentiment de solidarité louable, il a organisé dans la précipitation cette action en soutien afin d’empêcher l’assaut.

Nous aurions aimé que les autres régions réagissent pour desserrer l’étau sur Ajaccio. Ce sont les instructions qui avaient été données en cas de répression. Le quadrillage de l’île, imposant quasiment un couvre-feu, ainsi que les ratissages policiers durant ces jours d’extrême tension, constituaient une telle agression contre les Corses qu’une réaction contre les forces de répression aurait été logique et aurait reçu l’assentiment de nombreux insulaires. L’opération Dumont va mal se terminer pour ses auteurs. Cette improvisation permettra aux policiers, sur la foi de renseignements donnés par le rapatrié une fois relâché sain et sauf le 11 janvier, de remonter jusqu’à eux et de les interpeller. Huit militants de la région Aléria-Cervione sont ainsi écroués à Paris dans les jours qui suivent

Au vu du quadrillage policier, il m’est très difficile et, pour le moins, risqué de circuler. Nous sommes de plus confrontés au problème de l’agriculteur désormais recherché par toutes les forces de police et à celui de Yannick Léonelli sur lequel circulent toutes sortes de bruits. Nous l’avons récupéré et il faut le mettre dans un endroit sûr. Stefanu Cardi étant immobilisé depuis que les forces de l’ordre l’ont sauvagement matraqué, nous nous répartissons comme nous pouvons le travail. J.B. s’occupe de régler la situation de l’agriculteur qui doit se soustraire aux recherches policières. Je m’occupe, avec le « Canal Habituel », de mettre Léonelli en lieu sûr.

Nous le mettons à l’abri durant une quinzaine de jours en Corse ainsi que sa compagne – D.C. – que les policiers veulent interroger et chez laquelle ils ont perquisitionné. Au bout de quelques jours, nous les réunirons puis, une fois l’étau desserré, nous leur ferons quitter l’île début mars pour le Sud de la France où Léonelli peut compter sur des connaissances pour assurer leur cavale. Pour couper court aux différentes rumeurs le concernant, il transmet une lettre aux médias, écrite avec le « Canal Habituel », où il expose ses motivations. Il rappelle ce qu’il a dit à Bastelica, à savoir qu’il est un militant du « Front » infiltré au sein de « Francia ». Il donnera même une interview exclusive, négociée par le « Canal Habituel » à « Paris-Match« , une ou deux photos accompagnant la missive sous forme d’interview. Par un système de boîtes aux lettres, surtout en poste restante – procédé assez sûr à l’époque – je le mettrai ensuite en relation avec les militants de Paris pour qu’il puisse travailler en coordination avec eux.

Malgré les difficultés, le « Front » doit reprendre la main. La « Ghjunta« , au fur et à mesure des discussions et des réunions et à cause aussi de plusieurs arrestations, a fini par ne plus se réunir laissant le « Cunsigliu » coordonner les différentes régions. Les contacts sont rétablis. Nous publions d’abord deux communiqués dans lesquels nous apportons notre total soutien aux nationalistes de Bastelica, dénonçant les activités des « barbouzes » reliés directement aux services de la Préfecture et nous réservant le droit d’intervenir par des actions de riposte. Nous insistons sur le fait que nous n’avons ni voulu profiter de la situation, ni mettre en danger les nationalistes de l’hôtel Fesch. Nous rappelons que, déjà, en mars 1979, à la suite de la série d’attentats perpétrés par « Francia » en riposte à notre « nuit bleue » de la veille, nous avions insisté sur leur rôle et réaffirmé notre refus de l’affrontement entre Corses.

Durant les jours qui suivent, l’organisation va réaliser plusieurs attentats : la caserne Sainte- Ursule de Bastia, la Légion à Asco, la D.D.E. de Furiani,  la Sous-Préfecture de Sartène, la gendarmerie de Peri sont plastiquées ou mitraillées. Le 12 janvier, 12 actions simultanées visent les banques à Ajaccio ; le lendemain, huit banques sont visées à Bastia. La station d’aquaculture à Pinia est plastiquée par un commando venu par la mer. Le barrage de Corscia est visé.

Après nos actions, trois personnes sont interpellées à Ajaccio et deux à Bastia. Ces dernières ont le seul tort d’avoir un ou deux de nos tracts en leur possession.

FLNC-poggioli-livreLe « Collectif des 44″, quant à lui,  prépare sa manifestation du samedi 24 à Ajaccio. Ce sera la plus importante manifestation dans l’île depuis la Libération en 1943. Les nationalistes précisent dans un communiqué qu’ils ont dû se plier à la majorité pour accepter la présence de drapeaux français portés par des manifestants de Gauche mais que, pour eux, ce drapeau français en ces circonstances ne symbolisait que la répression et la négation des droits du peuple corse…. »

Le S.A.C. s’appelle « Francia » en Corse…

La veille de la manifestation du « Collectif des 44″, vendredi 23 janvier, le « Front » organise une conférence de presse en présence d’une quarantaine de ses militants….

A suivre dans le livre de

Pierrot Poggioli
FLNC, année 70, pages 100à 109.

Remerciement à l’auteur.

Tout Droit de publication Réservé, Source’s’ Corsicainfurmazione.org / Storiacorsa.unita-naziunale.org / Pierre Poggioli, FLNC année 70, Edition DCL

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

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