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#Corse @Gi_Naziunale salue la décision prise par le #FLNC du 22 octobre

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A Ghjuventù Indipendentista salue la décision historique prise par le FLNC du 22 octobre.

Par le biais d’une conférence de presse, l’organisation a fait part de sa volonté d’entamer un processus de démilitarisation. Cette annonce apparaît comme un nouveau geste fort en faveur d’une solution politique au « problème corse ».

L’État français doit prendre la mesure de la volonté d’apaisement dont fait preuve le peuple corse.
Deux ans après la démilitarisation du FLNC-UC, la France reste enfermée dans une logique de répression. Cela doit cesser.

flnc22octobre-mai2016

Comme le FLNC-UC, le FLNC du 22 octobre a lancé un appel à la mobilisation de la jeunesse.
Nous appelons donc tous les jeunes corses désireux de construire la Nation Corse de demain à nous rejoindre.

Après cette annonce, nous demandons également un geste fort de la part de l’État afin de permettre l’établissement d’une paix durable en Corse, notamment à travers l’amnistie de tous les prisonniers et recherchés politiques.

A nostra cuscenza hè resistenza !

Ghjuventù Indipendentista
3 mai 2016


Le gouvernement #Corse donne un avis défavorable sur le projet de création d’un site d’ISDND à Giuncaggio

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La collectivité territoriale de Corse est sollicitée par l’Etat pour avis concernant la création d’un pôle environnemental sur la commune de Ghjuncaghju.

Dans le contexte préoccupant que connaît la Corse à court et moyen terme, alors que les installations de stockage des déchets non dangereux (ISDND) actuelles ne peuvent plus répondre aux besoins de l’île, la Corse a un besoin impérieux d’exutoires pour l’enfouissement de ses déchets en attendant les effets prévisibles d’une réelle politique de réduction à la source.

Cette situation d’urgence appelle des décisions importantes qui doivent être prises en tenant compte des conséquences et des effets sur l’économie insulaire et sur l’environnement.

A ce titre, l’emplacement de cette ISDND pose de sérieux problèmes, liés non pas à la qualité intrinsèque du projet, qui techniquement répond aux normes les plus récentes et donne des garanties précises de bonne gestion, mais bien en termes de localisation. Le lieu d’implantation fait l’objet d’expertises contradictoires qui ne permettent pas de sécuriser la décision à prendre. La fragilité environnementale et hydrologique de la zone, les contradictions majeures entre les experts sur les risques géologiques liés à l’exploitation ne permettent pas d’évaluer correctement les risques aléatoires, dont les conséquences ne sont pas mesurables.

De plus, la présence de 2 installations de type ISDND aussi proches l’une de l’autre sur la même période n’est pas conforme aux préconisations du PPGDND voté par l’Assemblée de Corse.

Face à ces éléments contradictoires, le conseil exécutif de Corse a décidé de donner à ce projet un avis défavorable.
L’AVIS
Il s’inscrit dans le cadre de la loi n°2002/92 du 22 janvier 2002 qui confie la compétence d’élaboration et de révision des plans déchets à la CTC.
Cet avis concerne la conformité au plan mais n’exclut pas les considérations d’ordre environnemental et économique.
Le contenu et le périmètre des plans ont été fortement modifiés par les lois Grenelle 1 et 2 puisqu’ils ne couvrent plus uniquement les déchets ménagers et assimilés mais aussi l’ensemble des déchets non dangereux.

Dans ce contexte, le PIEDMA adopté en 2002 a évolué pour devenir le plan régional de prévention et de gestion des déchets non dangereux (PPGDND).

L’article L4424-37 du CGCT donne compétence à la collectivité territoriale de Corse pour l’élaboration des trois plans : déchets dangereux, non dangereux et déchets du secteur du BTP.

L’Assemblée de Corse a approuvé le PPGDND et son volet d’évaluation environnementale lors des sessions des 30 et 31 janvier 2014 et du 17 juillet 2015 (AC 15/205). Le plan est entré en vigueur suite à un arrêté du Président du conseil exécutif en date du 10 septembre 2015.

#Corse @G_Paolina salue la décision du #FLNC du 22 octobre

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Ghjuventù Paolina prend acte de la décision du FLNC dit du 22 octobre d’entamer un processus de démilitarisation de l’espace politique à travers une « cessation des actions militaires qui ne signifie pas un dépôt des armes ».

Cette volonté rejoint celle affirmée par le FLNC-UC qui déclarait en juin 2014 avoir « décider unilatéralement, d’enclencher un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité ».

flnc22octobre-mai2016

Cette décision, qui s’apparente à un nouveau geste fort, s’explique notamment par la volonté de « donner à la nouvelle Assemblée de Corse la possibilité de gérer sereinement cette mandature ».

Ghjuventù Paolina salue ce choix important qui accrédite la thèse d’une nouvelle donne politique en Corse. En effet, suite au processus de démilitarisation enclenché par le FLNC-UC et le FLNC du 22 octobre ainsi que la prise de pouvoir des nationalistes à l’Assemblée de Corse en décembre dernier, l’Etat français doit répondre à cette main tendue par des choix politiques forts visant à instaurer un climat de paix durable sur notre île.

Pour autant, l’Etat s’entête dans une politique répressive et continue de nier les aspirations profondes du peuple corse mises en exergue par des votes à une importante majorité sous la précédente mandature (coofficialité de la langue corse, statut de résident, statut fiscal, révision constitutionnelle, amnistie).

Strada diritta è core in fronte !

Ghjuventù Paolina
3 mai 2016

#Corse @EdmondSimeoni « la résilience en marche »

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(source) Boris Cyrulnik, l’éminent éthologue, psychiatre, neurologue et psychanalyste a bien étudié et vulgarisé ce concept de résilience que l’on peut expliciter par la phrase : « Comment renaître de sa souffrance ?» ; il concerne, bien entendu l’individu en tant que tel mais on peut étendre ce processus de reconstruction à une société, à un Pays, une communauté, une ville.

C’est, dans cette optique, que je veux essayer de confronter la notion de résilience à la Corse, son évolution, sa situation : tant elle semble résumer son histoire depuis l’année 1.400 environ. Opportune, significative, la naissance d’un nouveau média –Media Corsica- enrichit le réveil de l’île. Il a pour partenaire notamment, le dernier-né- Emancipa Corsa, une récente association de jeunes compatriotes qui vivent en Balagne et sur le continent et s’attachent à accompagner, avec passion, le développement de entreprises locales. Un furtif survol insulaire permet de tracer les lignes de force de ces cinq derniers siècles :
L’ile a vécu mille tourments depuis le treizième siècle ; agression des barbaresques, puis colonisations successives des Romains, des Pisans, et surtout des Génois, pendant plusieurs siècles ; la France s’est imposée en Corse en 1769, par la bataille de Ponte-Novu, inévitable défaite, compte tenu de la disproportion écrasante des forces en présence : les armées du Roi de France face à des milices du Général de la Nation, Pascal Paoli qui succombèrent sous le nombre et la qualité technique des assaillants.
La France qui, depuis les Capétiens, organise un système très centralisé d’Etat-Nation, a élargi ses frontières, raboté les identités régionales, unifié le Pays ; après l’Empire, elle s’est essayée à la colonisation en Afrique, Indochine etc ; mais, la vague de décolonisation, l’a confinée, à partir de 1950, dans ses frontières hexagonales. Le peuple corse n’a jamais renoncé à la liberté et tout particulièrement contre la nazisme.
A cette date, la Corse est paupérisée et peu développée ; largement atteinte dans ses forces vives – la population insulaire atteignait alors 300.000 habitants- par la saignée de la guerre 14-18, – 13.000 morts et des dizaines de milliers de blessés-, elle entre brutalement, en 1960, elle la cendrillon agro-pastorale, dans le siècle de l’argent, avivé par les Trente Glorieuses ensuite ; l’exode, vers la fonction publique métropolitaine et coloniale, la guerre, l’avaient fortement dépeuplée ; la mise en valeur agricole n’est pas équitable et le projet touristique laisse peu de place à la population locale car elle privilégié un tourisme exogène, de grandes sociétés.
Dès cette date, naissent les premières contestations où le régionalisme naissant prend toutes les luttes à son compte, avec la création du Cedic puis d’Arritti , dans un climat local et diasporique, d’indifférence, de doute et de fatalisme ; il a fallu, face à l’Etat et au clanisme ligués, des décennies de résistance acharnée, des autonomistes puis des nationalistes y compris clandestins, des militants culturels – le Riacquistu-, écologistes puis, à un degré nettement moindre, des forces de progrès, pour donner l’espoir au peuple corse, à travers trois Statuts, certes insuffisants mais annonciateurs du dégel, contraint et forcé, de la banquise du centralisme français.
Le virage majeur se situe en 2010 quand les élections territoriales voient le potentiel nationaliste, toutes tendances confondues, atteindre le score de 36°/° ; les succès, à la mairie de Bastia en 2014, puis à la Collectivité Territoriale de Corse, en 2015, parachèvent la progression des idées d’émancipation du peuple corse, dans le cadre euro-méditerranéen.
En fait, dès 2005, la situation de la Corse, en retard de développement, aliénée par un système claniste et clientéliste rétrograde, ayant perdu le sens de ses valeurs, commence à s’éclaircir ; tant au point de vue démocratique qu’économique, culturel et moral. Les luttes, diversifiées, sur tous les terrains, ont été les signes de la prise de conscience des Corses de l’île et de la diaspora, les moteurs de la rénovation tant espérée mais si lointaine et apparemment inaccessible.
Mille bourgeons ne font pas le printemps mais ils l’annoncent ; depuis dix ans, je les relève patiemment, assistant au flux continu, croissant, encourageant, des démarches, des projets, des réalisations, des initiatives avec leur lot d’échecs, de tâtonnements ; à l’enrichissement et à l’ouverture du débat public, dans la presse, les réseaux sociaux, les cercles de réflexion ; à l’information et à la maturation du corps social ; à l’implication croissante de la jeunesse, notamment dans le processus électoral, dans le sport et surtout à la reprise de l’espérance et de la volonté collective dans une société qui étaient affaissée, découragée. Sur un fond de sensibilisation populaire élargie qui s’exprime aujourd’hui, à travers les résultats électoraux des forces de progrès, la création d’associations, de Collectifs, – écologistes, pour les prisonniers politiques….- ; le dialogue est argumenté et plus tolérant, les luttes sont plus responsables et dont les étudiants nous ont fourni la preuve cette année.

IL faudrait des dizaines de pages pour recenser expliquer, décrypter, relier, tous les signes d’espoir : la culture s’enrichit dans tous les domaines, écarte l’enfermement et est mieux partagée ; l’économie, certes atone, montre des signes indéniables de volonté de progrès, grâce aux forces vives de la société civile, à l’Université, aux Nouvelles technologies ( Informatique, robotique) et aux Energies renouvelables ; grâce aux résultats de la viticulture – une véritable résilience à elle seule- à la structuration de l’agriculture biologique, aux progrès de l’aquaculture, aux succès sportifs, à la floraison des livres, des expos, des conférences etc. Le succès, majeur, de la culture de masse des Echecs en Corse, portée par Leo Battesti et son équipe, atteste, dans un domaine qui suscitait le scepticisme, que les chemins de l’excellence sont accessibles si la volonté et la constance sont à l’œuvre. Il y a aussi un frémissement du renouveau de la spiritualité et de la foi avec la confirmation des Confréries, l’espoir des nouvelles vocations.
La diaspora s’organise, se mobilise s’implique davantage en Corse ; la Non-Violence s’implante, grâce à Umani et à Jean François Bernardini, avec le soutien de François Vaillant et de la publication « d’Alternatives non-violentes.
La Corse s’ouvre à l’extérieur : en Méditerranée ( Sardaigne, Catalogne), aux Etats-Unis, dans les échanges politiques, économiques et culturels.

Certes, les plaies de la société corse sont vives, à nu, sur tous les plans et sur tous les chantiers ; en particulier de la démocratie balbutiante, de la gestion trop laxiste, des violences, du retard de développement, des égoïsmes corporatistes, de l’inaptitude à l’autocritique, des accommodements avec la morale publique et privée ; certes le chemin est encore très long, difficile, surtout dans un monde en convulsion, en crises, en dérèglement dans tous les domaines, pour construire une Corse, volontaire, authentique, responsable, développée, apaisée, plus juste, plus équitable, plus solidaire, plus fraternelle envers les autres hommes. Une Corse imprégnée d’humanisme.

Mais si le challenge est ardu, les atouts sont importants dans l’île et dans la diaspora – humains, naturels, financiers (épargne)- ; enfin nait la volonté, encore timide mais avérée, pour reforger et respecter des valeurs, pétrir une conscience collective, restaurer nos droits et notre identité. La résilience…. Une résurrection dont je n’ai, pour ma part, jamais douté, dans les tourments, les épreuves collectives, convaincu que j’étais que le peuple corse était vivant et voulait vivre, qu’il avait le droit international pour valider et enraciner, modestement, la maîtrise de son destin, que l’aube de la liberté approchait. Inexorablement…parce que juste et dans le sens de l’Histoire.

Dr Edmond Simeoni
Ajaccio le 26 Avril 2016

#corse StoriaCorsa 1985 Le FLNC investit RCFM « Chjamemu a ghjuventù corsa »

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L’occupation du terrain par le FLNC, les contre pouvoirs et dans le même temps, par la lutte institutionnelle, fait de l’année 85, une année chargée en actions.

En 85, Le FLNC revendique 383 actions en Corse, et 9 en France.

En 85 ,Le FLNC revendiquait 383 actions en Corse,  et 9 en France.

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

JANVIER 1985

Le 1er JANVIER 1985 : Les patriotes emprisonnés à SANTA CHJARA, maison d’arrêt de BASTIA, entament une action pour sensibiliser l’opinion publique sur le problème du statut politique. A partir de ce jour, et durant plusieurs semaines, les détenus politiques dormiront à même le sol, sans drap, ni couverture et refuseront toute nourriture fournie par l’administration pénitentiaire.

Le 2 JANVIER 1985 : Un attentat à BASTIA.

Le 3 JANVIER 1985 : UNITA NAZIUNALISTA présente ses candidats pour les élections cantonales à AIACCIU : ALAIN ORSONI (1er canton), ANTONE MARCHETTI (3ème canton), GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI (4ème canton). 

Le 3 JANVIER 1985 : Un attentat à BASTIA.

Le 4 JANVIER 1985 : Un attentat à VENTISERI.

Le 4 JANVIER 1985 : Candidature UNITA NAZIUNALISTA du Docteur FRANCESCU BENEDETTI dans le canton du FIUM’ORBU.

Le 5 JANVIER 1985 : Le S.C.I de Corse du Sud remercie les 130/136 enseignants qui l’ont soutenu aux élections à la CAPA permettant l’élection d’un représentant nationaliste.

Le 5 JANVIER 1985 : Deux attentats à GHISUNACCIA.

Le 7 JANVIER 1985 : Les détenus politiques Corses emprisonnés à Marseille engagent à leur tour, des actions pour revendiquer le statut politique.

Le 10 JANVIER 1985 : A BASTIA, UNITA NAZIUNALISTA présente LEO BATTESTI (1er canton) et JEAN GIAMBELLI (3ème canton).

Le 11 JANVIER 1985 : Nomination d’un nouveau recteur de l’Académie de Corse : GEORGES LESCUYER. Personnage réputé pour ses méthodes autoritaires. Un homme à poigne en mission en Corse pour tenter de mater les étudiants et les lycéens  » rebelles « .

Le 11 JANVIER 1985 : Le F.L.N.C souhaite la bienvenue à GEORGES LESCUYER en plastiquant l’inspection académique à AIACCIU.

Le 13 JANVIER 1985 : La famille nationaliste est en deuil après la mort d’ANDRIA ORSONI, militant de la cause Corse, père de GUIDU et ALANU ORSONI.

Le 14 JANVIER 1985 : Le M.C.A adresse au F.L.N.K.S un télégramme de solidarité après l’assassinat d’ELOI MACHORO par des agents du colonialisme français.

Le 14 JANVIER 1985 : Foule aux obsèques d’ANDRIA ORSONI.

Le 14 JANVIER 1985 : Attentat à AIACCIU.

Le 17 JANVIER 1985 : Double attentat à BIGUGLIA et un à AIACCIU.

Le 18 JANVIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU pour présenter les 25 candidats aux élections cantonales.

Le 18 JANVIER 1985 : Le F.L.N.C plastique le rectorat. 6 attentats à Bastia et AIACCIU.

Le ? ? JANVIER 1985 : Attentat à PURTICHJU et VILLE-DI-PETRABUGNA.

Le ? ? JANVIER 1985 : Candidature UNITA NAZIUNALISTA de FELICIA SILVAGNOLI (CAMPULORU MORIANI).

Le 21 JANVIER 1985 : A leur tour les détenus politiques d’AIACCIU se mettent en grève.

Le 24 JANVIER 1985 : Incident grave à l’UNIVERSITA DI CORTI. Les syndicalistes C.S.C organisent un piquet de grève en soutien à CRISTIANU MELA, étudiant, militant du F.L.N.C, jugés le même jour à AIACCIU. Deux étudiants proche de la Corse Française Républicaine et de FR.A.N.C.IA veulent pénétrer de force à l’université, l’un d’entre eux va chercher un fusil dans sa voiture et ouvre le feu. GHJILORMU REGETTI, militant nationaliste, est grièvement blessé. L’université est en ébullition. Des provocateurs de la C.F.R jettent de l’huile sur le feu et créent des incidents. Grève générale dans tous les lycées de Corse en soutien aux étudiants.

Le 24 JANVIER 1985 : Cinq attentats à AIACCIU.

Le 26 JANVIER 1985 : 2000 personnes manifestent à CORTI, à l’appel des organisations nationalistes contre le climat de haine anti nationaliste entretenu à l’UNIVERSITA DI CORTI par la C.F.R.

Le 26 JANVIER 1985 : Attentat à ISULA ROSSA et GHISUNACCIA.

Le 27 JANVIER : 5 attentats à SARTE et PRUPRIA, 1 à BASTIA.

Le 28 JANVIER 1985 : FRANCOIS PIAZZA, membre d’extrême droite, éminence grise de la C.F.R à CORTI, provoque des étudiants. Il récolte quelques horions ? Des membres de la C.F.R, envahissent le campus, armés jusqu’aux dents, sous l’œil complaisant des forces de  » l’ordre  » !

Le 28 JANVIER 1985 : tentative d’attentat à CALVI.

Le 29 JANVIER 1985 : La C.S.C, dans une conférence de presse situe les responsabilités dans les incidents survenus à l’UNIVERSITA DI CORTI. Les provocateurs de la C.F.R sont directement visés. Le mouvement extrémiste anti-nationalistes demande pour sa part, ni plus ni moins la démission du président de l’UNIVERSITA DI CORTI, M. BRIGHELLI et appelle à une manifestation à CORTI.

Le 29 JANVIER 1985 : 3 attentats à BASTIA.

Le 31 JANVIER 1985 : Assassinat de JEAN DUPUY, directeur supposé de la C.F.R, mouvement anti-nationaliste. (Corse Française Républicaine ). Au moment de son exécution il se trouvait dans une voiture aux vitres blindées et avec un 357 magnum.

 

FEVRIER 1985

Le 1er FEVRIER 1985 : CRISTIANU MELA est condamné à trois ans de prison.

Le 1er FEVRIER 1985 : Après la comédie de PIAZZA (qui a été transporté en hélicoptère à BASTIA pour un petit bobo, ce qui doit légitimement rendre jaloux plusieurs accidentés de la route), deux syndicalistes C.S.C sont écroués. La justice tient à venger ses complices provocateurs.

Le 1er FEVRIER 1985 : L’A.P.C est reçu à la Préfecture de Haute-Corse au sujet de la sécurité au collège de LUCCIANA.

Le 1er FEVRIER 1985 : 1 attentat à AIACCIU.

Le 2 FEVRIER 1985 : Cuisant échec pour la C.F.R. A peine un millier de personne à sa manifestation de CORTI, alors que l’association de non violence en espérait 10 fois plus.

Le 2 FEVRIER 1985 : Attentats à CORTI, ISULA ROSSA, et tentative à AIACCIU.

Le 3 FEVRIER 1985 : Visite surprise de PIERRE JOXE en Corse. Il réitère son hostilité par rapport à la revendication du statut politique de détention.

Le 4 FEVRIER 1985 : Obsèques de JEAN DUPUY. La C.F.R, qui revendique le plus sérieusement du monde 40 000 adhérents, n’a pas jugé bon d’accompagner en masse son responsable jusqu’à sa dernière demeure de VICU.

Le 5 FEVRIER 1985 : 3 attentats à BASTIA.

Le 6 FEVRIER 1985 : Une anecdote ; BROUSSARD s’en va. BASTELICA le remplace.

Le 6 FEVRIER 1985 : Attentat à LUCCIANA.

Le 6 FEVRIER 1985 : Un autre étudiant de la C.S.C écroué suite AFFAIRE PIAZZA.

Le 7 FEVRIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU pour préciser le sens de la présence nationaliste aux élections cantonales.

Le 9 FEVRIER 1985 : Attentat à COTI CHJAVARI et à BASTIA.

Le 11 FEVRIER 1985 : AFFAIRE PIAZZA ; deux nouveaux étudiants écroués.

Le 11 FEVRIER 1985 : Meeting d’UNITA NAZIUNALISTA à BASTIA

Le 11 FEVRIER 1985 : Attentat à CORTI.

Le 12 FEVRIER 1985 : Procès en appel dans l’AFFAIRE DE BALAGNA. Mise en délibérée, jugement le 6 MARS.

Le 12 FEVRIER 1985 : La  » justice  » récompense les auxiliaires de l’Etat : PAUL ANDREANI, inculpé d’assassinat dans l’AFFAIRE GUY ORSONI, est remis en liberté par la chambre d’accusation de BASTIA. Il restera quelques mois encore en prison pour une autre affaire.

Le 14 FEVRIER 1985 : Conférence de presse à BASTIA d’A RISCOSSA qui annonce des actions de sensibilisation sur le problème du statut politique.

Le 15 FEVRIER 1985 : Par voie de presse la famille ORSONI et le M.C.A s’indignent de la mise en liberté de PAUL ANDREANI.

Le 15 FEVRIER 1985 : PETRU MELA, président de l’union des foyers ruraux, est condamné à trois mois de prison avec sursis pour  » outrage à magistrat « .

Le 16 FEVRIER 1985 : Début d’un jeûne tournant organisé par A RISCOSSA en l’église SAN ROCCU à BASTIA.

Le 16 FEVRIER 1985 : Conférence de presse d’UNITA NAZIUNALISTA à BASTIA pour présenter les candidats de CORSICA SUPRANA aux élections cantonales.

Le 16 FEVRIER 1985 : 1 attentat et une tentative dans le CAP CORSE.

Le 17 février 1985 : Attentat contre le centre administratif de la 55ième région militaire d’AIACCIU. Le F.L.N.C neutralise les soldats de la garde à la Caserne GROSSETTI et dynamite les locaux de l’armée de terre.

Le 19 FEVRIER 1985 : La permanence d’UNITA NAZIUNALISTA à GHISUNACCIA est mitraillé durant la nuit.

Le 19 FEVRIER 1985 : Suite action du F.L.N.C à la Caserne GROSSETTI du 17/02/85, CHARLES HERNU, ex ministre de la défense qui, comme tout à chacun le sait est un farouche adversaire de ce genre d’opération commando, décide de renforcer toutes les installations militaires.

Le 20 FEVRIER 1985 : 1 attentat à CORTI et 1 à ISULA ROSSA.

Le 22 février 1985 : 12 agents d’AIACCIU de la mutuelle de motards sont licenciés. Un échec de plus à mettre au passif, déjà lourd, du P.S. en général et de VINCENT CARLOTTI en particulier avec le CERTI, ALTURA…

Le 27 FEVRIER 1985 : 3 attentats à AIACCIU.

Le 28 FEVRIER 1985 : 2 attentat et une tentative à BASTIA.

 

MARS 1985

Le 1er MARS 1985 : UNITA NAZIUNALISTA présente ses candidats pour la CORSICA SUTTANA.

Le 1er mars 1985 : Des attentats à CALVI et 1 à BASTIA.

Le 2 MARS 1985 : FESTA DI U RIBOMBU IN BASTIA. Le comité de rédaction présente, à cette occasion, la revue  » 1983-84 « .

Le 3 MARS 1985 : Attentat à PURETTA-BRANDU.

Le 4 MARS 1985 : Meeting d’UNITA NAZIUNALISTA à AIACCIU.

Le 6 MARS 1985 : La Mairie de Bastia interdit une réunion publique à UNITA NAZIUNALISTA sur la place SAINT NICOLAS.

Le 6 MARS 1985 : Machination de BALAGNA, JEAN MICHEL ROSSI et G.C GUIDICELLI relaxés pour l’affaire du mitraillage de la gendarmerie ISULA rossa et la distribution de tracts du F.L.N.C Confirmation des peines pour les autres inculpés.

Le 7 MARS 1985 : GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI est révoqué de l’enseignement. Professeur d’espagnol, le responsable du SINDICATU CORSU DI L’INSIGNAMENTU avait été condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis ( » apologie du crime « ) pour avoir participé à une conférence de presse  » saluant le courage des membres du commando F.L.N.C de la prison d’AIACCIU « . La répression franchit un nouveau seuil.

Le 7 MARS 1985 : Attentat à CALVI.

Le 8 MARS 1985 : Attentat à LUCCIANA.

Le 10 MARS 1985 : Premier tour des élections cantonales : UNITA NAZIUNALISTA consolide son assise nationale en maintenant ses résultats des régionales en dépit d’une pression claniste encore plus dense. La Lutte de Libération Nationale sort renforcée de cette nouvelle occupation du terrain institutionnel.

Le 10 MARS 1985 : Cinq cents lettres du F.L.N.C appelant les français à ne pas voter sont interceptées par la P.J. à AIACCIU.

Le 11 MARS 1985 : Trois jeunes nationalistes inculpés de reconstitution de ligue dissoute et écroués pour un bombage.

Le 11 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 12 MARS 1985 : Le S.C.I organise de barrages filtrants dans toute la Corse pour protester contre la révocation de JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI.

Le 13 MARS 1985 : UNITA NAZIUNALISTA appelle à l’abstention pour le second tour des élections cantonales.

Le 15 MARS 1985 : Deux nationalistes, ALETTI et PALDACCI, sont condamnés à 4 ans de prison dont 18 mois avec sursis pour une tentative d’attentat.

Le 16 MARS 1985 : Attentat à ISULA ROSSA.

Le 18 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 19 MARS 1985 : Le S.T.C dénonce les pratiques de la direction de la Société Mutualiste Corse (S.M.C) à BASTIA et en particulier celle de son directeur, BERTONCINI, par ailleurs haut responsable de F.O. L’ensemble du personnel se met en grève.

Le 19 MARS 1985 : Le F.L.N.C revendique 63 attentats en Corse et 3 à Marseille.

Le 20 MARS 1985 : Le S.T.C s’élève contre le licenciement de 4 employés de la SOCODA en BALAGNA.

Le 20 MARS 1985 : Le S.C.I occupe symboliquement le Rectorat à AIACCIU pour sensibiliser l’opinion sur la révocation de JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI.

Le 20 MARS 1985 : Deux attentats à BASTIA.

Le 21 MARS 1985 : L’A.P.C proteste contre la grève politique déclenchée par les syndicats français suite à des attentats contre deux professeurs.

Le 24 MARS 1985 : Succès de l’opération « escargot » organisée par A RISCOSSA. Plus d’un millier de personnes se retrouvent à CORTI pour l’obtention du statut politique.

Le 24 MARS 1985 : 4 attentats à AIACCIU et 1 à MERIA.

Le 25 MARS 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 26 MARS 1985 : 8 attentats à BASTIA, LURI, GHISUNACCIA, CARGHJESE ET OTA.

Le 28 MARS 1985 : Arrestation à PORTU de deux nationalistes dont le trésorier de la section M.C.A de la région.

Le 28 MARS 1985 : Attentat à CORTI.

Le 29 MARS 1985 : Attentat à U SULAGHJU (SOLARO).

Le 31 MARS 1985 : Attentat à VENTISERI.

 

AVRIL 1985

Le 1er AVRIL 1985 : Une délégation du M.C.A, composé de LEO BATTESTI, PETRU POGGIOLI et GHJAMBATTISTA ROTILY FORCIOLI, revient de PORTO RICCO où elle a tenu plusieurs réunions d’information sur le problème Corse, en particulier auprès de l’importante diaspora Corse (300 000 personnes). Cette même délégation a par ailleurs rencontré à CARACAS (VENEZUELA) des responsables politiques d’origine Corse.

Le 2 AVRIL 1985 : 3 attentats à AIACCIU.

Le 3 AVRIL 1985 : les patriotes emprisonnés cessent les actions engagées pour l’obtention du statut politique.

Le 5 AVRIL 1985 : 1 attentat et une tentative à BASTIA.

Le 7 AVRIL 1985 : Attentat à U SULAGHJU (SOLARO).

Le 9 AVRIL 1985 : 5 attentats à BIGUGLIA et une tentative à PURTI VECHJU.

Le 14 AVRIL 1985 : 1 attentat à FULELLI et 1 à AIACCIU et une tentative à CERVIONI.

Le 15 AVRIL 1985 : Attentat à ISULA ROSSA.

Le 18 AVRIL 1985 : Les 3 élus d’UNITA NAZIUNALISTA quittent l’Assemblée de Corse afin de montrer la volonté des nationalistes de ne pas cautionner l’illusion du statut particulier, les combines et l’impasse politique.

Le 18 AVRIL 1985 : Le F.L.N.C se prononce fermement contre la  » ZONE FRANCHE  » et revendique 46 attentats en Corse et 4 à PARIS.

Le 19 AVRIL 1985 : Tentative d’attentat à CALVI.

Le 19 AVRIL 1985 : Dans une conférence de presse, les élus d’UNITA NAZIUNALISTA, YVES STELLA, DUME GALLET et PETRU POGGIOLI, expliquent les raisons de leur retrait de l’Assemblée de Corse.

Le 20 AVRIL 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 22 AVRIL 1985 : Action commando à CALVI, 2 attentats à GHISUNACCIA.

Le 23 AVRIL 1985 : Le F.L.N.C fait sauter l’Hôtel du Département gardé nuit et jour par les forces (répressives) de l’ordre (une charge posée dans les toilettes du conseil général cause d’important dégâts.)

Le 24 AVRIL 1985 : Attentat à CORTI.

Le 28 AVRIL 1985 : Assemblée Générale du M.C.A à BASTIA. Les militants se prononcent sur une vingtaine de motions et amendements émanant des sections locales. Une nouvelle structuration est adoptée : la CUNSULTA est composée de membres élus par les sections, cette même CUNSULTA élit un SCAGNU, organe exécutif du mouvement, composé de 6 membres.

Le 29 AVRIL 1985 : Occupations des locaux de la S.M.C à BASTIA par les travailleurs S.T.C. Le Directeur BERTONCINI n’hésite pas à employer les coups pour s’opposer à cette action syndicale.

Le 29 AVRIL 1985 : Double attentat à AIACCIU.

 

MAI 1985

Le 1er MAI 1985 : Le S.T.C organise des rassemblements à AIACCIU, BASTIA et CALVI à l’occasion de la fête du travail. L’importance de ces actions traduit la nette percée du syndicat nationaliste après une année à peine d’existence.

Le 2 MAI 1985 : Par un communiqué, le F.L.N.C revendique l’audacieuse opération contre l’Hôtel du Département de Haute-Corse considéré par les clandestins, ainsi que par tous ceux qui veulent bien ouvrir les yeux sur la réalité Corse, comme le symbole des combines et des magouilles.

Le 3 MAI 1985 : N’en déplaise au Front National, 300 jeunes Corses partent à la découverte de la culture tunisienne.

Le 4 MAI 1985 : Attentats à PIANOTTULI CALDAREDDU.

Le 4 MAI 1985 : L’ASSOCIU PER U NOVU SVILUPPU DI PINIA organise une journée portes ouvertes. Les agriculteurs Corses rappellent leur détermination à obtenir une rétrocession des terres sous forme collective.

Le 4 MAI 1985 : MICHEL CREPEAU, discret ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, reconnaît bien involontairement, que la baisse de fréquentation touristique de la saison 84 n’est pas due aux attentats.

Le 6 MAI 1985 : Le F.L.N.C est à l’origine de 30 attentats en quelques minutes. ( 17 explosions presque simultanées dans la nuit.)

Le 7 MAI 1985 : 1500 personnes pour une soirée A RISCOSSA à AIACCIU.

Le 7 MAI 1985 : Commémoration de la bataille de PONTE NOVU, les nationalistes ses rappellent de leurs résistants morts pour le peuple Corse, ceux de 1769, mais aussi ceux de notre époque.

Le 8 MAI 1985 : UNITA NAZIUNALISTA entame une série de réunions publiques en FRANCE : MARSEILLE, LYON, NICE, RENNES, CAEN, PARIS.

Le 9 MAI 1985 : FELICE TOMASI sera  » jugé  » en France. Nouveau dessaisissement d’une juridiction Corse. Le pouvoir redoute des Assises en Corse. L’AFFAIRE TOMASI continue. Emprisonné depuis près de trois ans, le militant de l’ex-C.C.N qui a toujours nié, malgré les sévices qu’il a subis au commissariat de BASTIA, avoir participé à une action commando du F.L.N.C à SORBU-OCAGNANU, est dans le collimateur de la  » justice  » française. Son procès est prévu à bordeaux.

Le 10 MAI 1985 : S.C.I et S.T.C participent à la manifestation pour la défense du lycée de BALAGNA.

Le 10 MAI 1985 : U RIBOMBU condamné en première instance à 10 000 F d’amendes pour de prétendues diffamations envers un professeur. M. ROUVIERE, traite les Corses de peuple préhistorique, de fils de cochons, interdit aux élèves d’apposer des badges nationalistes sur leur cartables et s’étonne ensuite d’être pris en grippe dans son lycée ! Depuis, ROUVIERE a préféré aller vivre sur le territoire d’un peuple historique.

Le 11 MAI 1985 : Séries d‘actions du F.L.N.C en CORSICA SUPRANA, 20 attentats.

Le 12 MAI 1985 : 3 attentats à PRUPRIA et 1 à ISULA ROSSA.

Le 13 MAI 1985 : Meeting des Foyers Ruraux à AIACCIU pour dénoncer la politique de l’Assemblée de Corse tendant, par le blocage des crédits, à étouffer toute expression de la vie associative et culturelle Corse.

Le 14 MAI 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 15 MAI 1985 : Nuit bleue dans le FIUM’ORBU avec 12 attentats. 4 autres attentats à CORTI et 3 à PURTI VECHJU.

Le 16 MAI 1985 : L’A.P.C fait part de son inquiétude à l’égard des problèmes de sécurité dans les établissement scolaires suite à l’incendie du gymnase du lycée du FINUSELLU.

Le 16 MAI 1985 : 2 attentats dans le FIUM’ORBU.

Le 17 MAI 1985 : Les élus d’UNITA NAZIUNALISTA dénoncent la politique de l’Etat Français à travers le Contrat de Plan, ils réaffirment leur opposition totale au câble ICO et apportent leur soutien aux Foyers Ruraux.

Le 19 MAI 1985 : Attentat à PORTU POLLU.

LE 20 MAI 1985 : U SINDICATU CORSU DI L’INSIGNAMENTU participe activement à une grève et aux manifestations des personnels enseignants et non enseignants pour protester contre la suppression de 25 postes administratifs.

Le 21 MAI 1985 : Le M.C.A officialise, par communiqué, la composition de ses structures. LEO BATTESTI est Secrétaire Général du mouvement, GHJUVAN’SANTU PLASENZOTTI Secrétaire Générale Adjoint, GHJUVAN’CLAUDIU GIUDICELLI responsable des relations extérieures, DUMENICU GALLET responsable de la commission culturelle, IGNAZIU CECCALDI responsable de la commission économique, GHJUVAN’MARTINU VERDI Trésorier National.

Le 22 MAI 1985 : Attentat à BASTIA.

Le 22 MAI 1985 : Le M.C.A apporte son soutien aux Foyers Ruraux.

Le 23 MAI 1985 : 1 attentat à BASTIA et 1 attentat à MIGLIACCIARU.

Le 24 MAI 1985 : Procès des lycéens appartenant à la C.G.N.C (CUNSULTA DI A GHJUVENTU NAZIUNALISTA CORSA) à BASTIA. Grève dans tous les lycées, public très nombreux au Palais de Justice.

Le 25 MAI 1985 : Conférence de presse d’A RISCOSSA à BASTIA qui fait le point sur l’intensification de la politique répressive.

Le 25 MAI 1985 : 8 attentats à AIACCIU et PURTICHJU.

Le 26 MAI 1985 : 4 attentats.

Le 29 MAI 1985 : Débuts du procès à AIACCIU de NATALE LUCIANI, militant du F.L.N.C Impressionnant dispositif policier tout autour du Palais de Justice. Dans une longue déclaration liminaire, le militant du F.L.N.C dénonce l’impasse répressive et rappelle la volonté des nationalistes d’aboutir à un règlement politique.

Le 30 MAI 1985 : NATALE LUCIANI, militant du F.L.N.C, est condamné à 7 ans d’emprisonnement. De violents incidents éclatent à l’annonce de ce jugement.

nataleLucianiProces

 

JUIN 1985

Le 1er JUIN 1985 : Création du COMITE JEAN NICOLI à AIACCIU.

Le 2 JUIN 1985 : Le F.L.N.C mène une opération commando sur un village de vacances dans le golfe de LAVA. Des tracts apportant un soutien aux prisonniers politiques, en particulier NATALE LUCIANI, sont trouvés sur place.

Le 3 JUIN 1985 : La destruction du village de vacances fait éclater, au grand jour, les magouilles de l’administration et des clans.

A VERIFIER : Le 4 JUIN 1985 : Attentat du F.L.N.C à BASTIA et du F.L.B à GUINGUAN ou l’un des membres du commando est mort.

Le 6 JUIN 1985 : 2 attentats à FURIANI.

Le 7 JUIN 1985 : Après le mitraillage de deux commerces appartenant à des nationalistes, le M.C.A dénonce  » les provocations et la propagande anti-nationaliste  » et apporte son soutien aux deux militants visés. Vives réactions du SINDICATU CORSU DI I CUMMERCIANTI E DI L’ARTISGIANI.

le 8 juin 1985 :  Réunion publique d’ Unità à Cuttuli.

le 8 juin 1985 : L’Association di i Parenti Corsi se félicite ,dans un communiqué ,d’avoir obtenu gain de cause au collège de Lucciana. Les règles de sécurité sont enfin respectées.

le 8 juin 1985: 2 attentats à Bastia.

Le 9 Juin : Le STC tient son premier congrès. Dans une motion d’ orientation générale, adoptée à l’ unanimité, le STC proclame le sens de son combat ou sont  » indissociables libération nationale et libération sociale ». Bernard Trojani est élu Secrétaire Général du syndicat nationaliste.

Le 11 Juin 1985 : 1 attentat à Ajaccio

Le 12 Juin 1985 : 1er congrès du SCI. Des motions concernant la langue et la culture corses sont adoptées. Le SCI se prononce clairement pour un combat dont  » les revendications s’inscrivent naturellement dans le cadre plus large de la lutte de la libération nationale ».  Ghjambattista Rotily est élu Président du syndicat.

Le 13 Juin 1985 : Réunions publiques Unità à Bastia et à Luri.

Le 14 Juin 1985 : Conférences de presse des organisations nationalistes à Ajaccio. Après avoir fait le constat de la situation politique,les différents contre-pouvoirs appellent à une manifestation unitaire le samedi 22 Juin à Bastia.

Le 16 Juin 1985 : Réunion publique d’ Unità à Olmu.

Lé 17 Juin 1985: Recueillement à Veru à la mémoire de Guidu Orsoni. Le village est de nouveau investi par les forces répressives.

Le 17 Juin 1985: Le SCI entame une action en faveur de 57 maîtres d’internat et surveillants licenciés par le Rectorat.

Le 18 Juin 1985: 2 inculpations suite aux incidents qui ont suivi le procès de Natale Luciani.

Le 19 Juin 1985: Le FLNC remet une longue déclaration à la Presse dans laquelle il appelle l’ Etat français à engager un règlement politique et se déclare prêt à « avoir toutes les initiatives qu’il jugerait utiles à ce déblocage politique ».

Le 20 Juin 1985: Procès de Marc Buisson:2 années de prison ferme et 2 années avec sursis.

Le 22 Juin 1985: La manifestation nationaliste réunit plus de 8 000 personnes à Bastia derrière la banderole  » Suluzione pulitica ». Des incidents éclatent après l’ordre de dislocation. Huit nationalistes sont interpellés.

Le 24 Juin 1985: A Riscossa,dans une conférence de presse ,dénonce le « dispositif policier qui traduisait une volonté délibérée de provocation » et demande la libération des huit nationalistes en garde à vue ( dont deux mineurs).

Le 24 Juin 1985: Le SCI réclame une solution de fond au niveau de la corsisation des emplois. Le syndicat s’étonne que trois enseignants corses soient nommés dans la région parisienne alors que l’académie de la Corse est déficitaire en postes de mathématiques.

Le 25 Juin 1985: François Casta est condamné à 3 années de prison (dont 2 avec sursis).

Le 28 Juin 1985: 2 attentats à Ajaccio.

Le 29 Juin 1985: Soirée de soutien aux patriotes emprisonnés à Ajaccio. Succès populaire.

Le 29 Juin 1985: Dans un communiqué, GB Stromboni, conseiller culturel, demande « la dissolution du Conseil de la Culture qui n’est plus crédible et ou la situation est bloquée depuis sa création, il y a 2 ans ».

 

JUILLET 1985

Le 1er JUILLET 1985 : Conférence de presse du F.L.N.C à MARSEILLE qui annonce la suspension de ses actions militaires. Une suspension ponctuée dans le même temps par une importante nuit bleue : 66 attentats.

Le 1er JUILLET 1985 : L’ASSOCIU DI I PARENTI CORSI organise un rassemblement devant la Préfecture d’AIACCIU pour dénoncer la non-conformité des C.E.S FINUSELLU et PADULE.
Le 2 Juillet 1985: Après les propos irresponsables du Maire MRG de Bastia, Jean Zuccarelli, qui s’inquiétait de l’état de l’enseignement de la langue … française en Corse (parce que des élèves apprenaient des poésies corses pour les fêtes de fin d’année…) le SCI fait une mise au point … en langue corse.

Le 4 Juillet 1985: Les organisations nationalistes appellent à une manifestation pour le 20 Juillet à Aiacciu. Mots d’ordre: solution politique, statut politique, et soutien aux sept patriotes jugés à Lyon.

Le 5 Juillet 1985: Procès de Lyon, des barrages filtrants sont organisés dans toute l’île.

Le 6 Juillet 1985: Naissance du Sindicatu Corsu di i Cummercianti è di l’Artisgiani (SCCA).

Le 7 Juillet 1985: Attentat anti-nationaliste à Bastia contre la famille Pesce. Nombreux communiqués de soutien.

Le 11 Juillet 1985: Occupation de la DASS par le STC. Cette administration refuse de reconnaître le syndicat nationaliste.

Le 15 Juillet 1985: L’UPC appelle ses militants à participer à la manifestation nationaliste du 20 Juillet à Ajaccio.

Le 16 Juillet 1985: Ouverture du Procès de Lyon. Spectaculaire dispositif policier aux alentours du Palais de Justice. Dans une déclaration liminaire, Petru Albertini, au nom des membres du commando FLNC, parle de la Corse, de la lutte de libération nationale et indique qu’ils assument collectivement et moralement les faits.
 

Le 16 JUILLET 1985 : Ouverture à LYON du procès des militants Nationalistes Corses. Verdict 8 ans de prison pour les principaux inculpés, qui était condamnés pour le meurtre de JEAN-MARC LECCIA et de SALVATORE CONTINI dans la prison d’AIACCIU, ou ils s’étaient introduit sous des uniformes de gendarmes, NOEL PANTALACCI, PIERRE ALBERTINI, PANTALEONE ALESSANDRI, tout trois militants de l’ex-F.L.N.C sont inculpés de crime de sang ils se sont dit les vengeurs de GUY ORSONI. Un dispositif impressionnant de policier autours du Palais de justice. PIERRE ALBERTINI, au nom des membres du commando du F.L.N.C, lors d’une déclaration liminaire, parle de la Corse, de la lutte de libération nationale et indique qu’ils assument collectivement les faits.

Le 17 Juillet 1985: Premiers témoignages au Procès de Lyon.

Le 19 Juillet 1985: Procès de Lyon : coup de théâtre! Un témoignage capital prouve les complicités politiques dans l’assassinat de Guidu Orsoni. Mme Pierrotti, femme de ménage de PJ Massimi affirme que ce dernier avait reçu la visite de Jean-Marc Leccia courant juin 83,c’est à dire …à l’époque de l’enlèvement du militant nationaliste.

Le 20 Juillet 1985: Impressionnante manifestation nationaliste. Plusieurs milliers de personnes défilent à Ajaccio avec dignité et détermination.

Le 23 Juillet 1985: Après un réquisitoire de deux heures contre le FLNC, le Procureur Général Truche requiert de très lourdes peines contre les patriotes « jugés » à Lyon: réclusion criminelle à pérpétuité contre Pantalacci et Albertini, 20 ans contre Alessandri, 7à 8 ans contre Vesperini et Moretti,1 an contre Luciani et Ceccaldi.

Le 23 juillet 1985 : Hold up à Saint Germain en Laye

Le 26 Juillet 1985: Verdict des jurés de la Cour d’Assises: 8 ans de réclusion criminelle pour Albertini ,Pantalacci et Alessandri, 3 ans et 5 mois de réclusion pour Vesperini et Moretti, acquittement pour Luciani et Ceccaldi.

 

AOUT 1985

Le 3 Août 1985: Congrès de l’ UPC à Puretta. Pour la première fois un débat a lieu entre responsables nationalistes et autonomistes. Les différents mouvements affirment leur volonté de construire une politique d’union durable.

Le 5 Août 1985: Les incendies font rage dans toute l’ile. Les élus clanistes ,responsables des véritables causes de ce fléau,cherchent à dégager leurs responsabilités en montrant du doigt les bergers et les… nationalistes! Le MCA situe le problème de fond : »La lutte contre les incendies est inséparable d’une nouvelle politique économique ».

Le 8 Août 1985: Conférence de presse du MCA à Bastia. A l’ordre du jour les incendies (pour la seule Haute-Corse ,342 incendies et 8450 hectares brûlés depuis le 1er juillet!) et la présentation du programme des  » IVè Ghjurnate Internaziunale « .Un débat avec l’UPC est annoncé.

Le 8 Août 1985: Pascal Arrighi jappe une fois de plus: l’Assemblée maintiendra son refus de débloquer des subventions aux Foyers ruraux et aux groupes culturels. Motif: « La majorité n’a pas été élue pour distribuer des crédits aux indépendantistes…)
 
Le 10 Août 1985: Ouverture à Corti des  » IVè Ghjurnate Internaziunale ». Point fort de la journée:la conférence de presse et le meeting international regroupant de nombreux représentants d’organisations étrangères. Plusieurs centaines de personnes assistent à la conférence de presse de présentation.

Le 11 Août 1985: Plusieurs milliers de visiteurs aux  » Ghjurnate ». Près de 3000 participants pour le seul débat MCA/UPC sur le thème de la politique d’union. Lors du meeting du MCA , Leo Battesti appelle ,en tant que Secrétaire Général,à un élargissement de la lutte sur des bases claires.

Le 13 Août 1985: Des barbouzes passent à l’action : tentative d’attentat contre la station service du propriétaire du terrain sur lequel ont eu lieu les  » Ghjurnate ».

Le 17 Août 1985: L’ALC et la CGNC participent activement à la journée « Scontru di a Ghjuventù » organisée par le Foyer Rural de San Gavinu di Carbini ».

Le 20 Août 1985: Pour protester contre les accusations clanistes contre les éleveurs ,taxés d’être des « incendiaires »,le SCA occupe la DDA. Le syndicat nationaliste réclame  » le classement en zone sinistrée de toutes les régions dévastées par les incendies ».

Le 30 Août 1985: Réunion publique des organisations d’Unità Naziunalista à Luretu di Casinca.

Le 31 Août 1985: Campagne du FLNC auprès des touristes. En l’espace de quelques heures sept camps de vacances de la région bastiaise sont investis par des commandos qui distribuent des tracts sur la situation politique de la Corse.

 

SEPTEMBRE 1985

Le 1er Septembre 1985: Cérémonie à la mémoire de Jean Nicoli à Ajaccio.

Le 2 Septembre 1985: Le STC participe à l’occupation de l’aéroport de Figari pour le maintien de la liaison Figari-Orly.

Le 7 Septembre 1985: Les organisations d’ Unità organisent une série d’actions sur le thème « No à a pulitica di u focu ,difendimu a nostra terra ». 15 000 affiches sont apposées dans toute l’ile et une journée de sensibilisation est annoncée à Conca.

Le 9 Septembre 1985: Dans une lettre adressée au Préfet, l’APC renouvelle sa mise en garde face aux problèmes d’insécurité propres au CES Finusellu et aux Padules.

Le 13 Septembre 1985: Un militant nationaliste , Ghjuvan Niculau Antoniotti, est condamné à 16 mois de prison (dont 6 avec sursis) par le tribunal de Bastia. Prétexte invoqué: un prétendu jet d’un cocktail Molotov lors d’incidents après une manifestation à Bastia. En fait, comme toujours, de faux témoignages policiers permettent l’élimination d’un militant qui dérange…..

Le 14 Septembre 1985: Le STC organise à Aiacciu la « Festa di u Sindicalisimu Corsu ». Vif succès de cette manifestation.

Le 15 Septembre 1985: Journée de sensibilisation d’ Unità à Conca ( l’une des principales régions touchées par le fléau des incendies). Plusieurs centaines de personnes participent à un important débat .   Forte assistance également pour la soirée culturelle dont le bénéfice est versé intégralement à une association de défense des sinistrés. Une initiative très appréciée par les victimes du fléau, mais pas par l’administration qui exercera des pressions pour nuire à l’impact de cette démarche.

Le 18 Septembre 1985 : Rassemblement de l’APC devant la Préfecture de Région pour exiger une mise en conformité des CES Finusellu et Padules.

Le 18 Septembre 1985 : Assemblée générale à Aiacciu des associations membres du Comité Anti- Vazziu.

Le 20 Septembre 1985: Un commando du FLNC investit la station bastiaise de RCFM et diffuse un long message au Peuple Corse. L’organisation clandestine appelle à rejoindre les structures de lutte contre le colonialisme français et réaffirme l’exigence d’une solution politique au problème corse.

RCFM-corse-radio-corsica

Le 20 Septembre 1985: Le Comité Anti-Vazziu annonce une mobilisation pour la fin novembre contre le câble.

Le28 Septembre 1985: Un millier de personnes assistent ,à Bastia, à une soirée culturelle de soutien organisée par A Riscossa.

Le 29 Septembre 1985: Réunion publique des organisations d’Unità à Bastelica.

 

OCTOBRE 85

Le 2 Octobre 1985: Le complexe de Terra Bella à Purtichju est détruit par un attentat ainsi qu’une agence immobilière à Aiacciu Le FLNC revendique ces actions contre les tenants du  » tout-tourisme ».

Le 4 Octobre 1985: Procès à Bastia des frères Magdeleine et de Roccu Rogliano. Dans une déclaration liminaire les patriotes du FLNC assument leur engagement.

Le 4 Octobre 1985: Procès en appel à Bastia de Petru Francescu Casta.

Le 6 Octobre 1985: La langue corse est exclue des emplois du temps scolaire dans de nombreux établissements. Le SCI dénonce cet état de fait.

Le 7 Octobre 1985: Unità retourne à l’assemblée de Corse en précisant: « une ouverture politique essentielle est de nouveau offerte au pouvoir français pour qu’il engage un réel processus pour une solution politique (…),c’est pour participer à cette exigence que les élus d’Unità assisteront aux prochaines sessions de l’Assemblée. »

Le 7 Otobre 1985: Ouverture à Paris du procès des militants du FLNC Ghjuvan Dumenicu Gladieu et Francescu Marcelli pour l’affaire dite des  » faux dollars « .

Le 8 Octobre 1985: Visite de Pierre Joxe à Aiacciu. Le Ministre rencontre les trois élus d’Unità.

Le 10 Octobre 1985: Procès à Paris : dans son réquisitoire ,le Procureur Général fait la distinction entre les prévenus politiques et de droit commun. Il admet la motivation purement politique des militants du FLNC dans l’affaire des faux dollars.

Le 10 Octobre 1985: L’ALC débaptise le Lycée Marbeuf à Bastia et lui donne le nom de « Liceu Ghjuvan Nicoli ». Plusieurs centaines de jeunes participent à cette cérémonie dont l’éclat est à peine ternie par la présence de nombreux policiers et la réaction anti-nationaliste viscérale du PCF qui parle de manipulation de la jeunesse!

Le 10 Octobre 1985: Session houleuse à l’Assemblée de Corse: au menu ,le projet de remplacement du CERTI. Les représentants d’Unità fustigent la classe politique corse compromise dans une nouvelle magouille.

Le 13 Octobre 1985: Un rapport de l’ INSEE constate que la Corse est l’une des régions d’ Europe les plus défavorisées: elle occupe le 141ème rang sur 150 ! On aimerait bien connaitre la situation des 9 régions qui sont encore plus défavorisées…..

Le 15 Octobre 1985: A l’appel du Sindicatu Corsu di l’Agricultura, cinq cents personnes manifestent à Aiacciu pour la défense de Pinia.Une délégation ,reçue par le Directeur de la DDA,obtient des assurances relatives au non-démentelement du domaine ainsi qu’à la rétrocession collective des terres au bénéfice des agriculteurs de l’Associu di Pinia.

Le 17 Octobre 1985: Réunion d’Unità Naziunalista à Bastia.

Le 18 Octobre 1985: Le tribunal de grande instance de Nice condamne Félicia Silvagnoli, militante de A Riscossa, à un an de prison avec sursis pour  » outrage à magistrats « .

Le 20 Octobre 1985: A Carghjese,le Secrétaire Général Adjoint du MCA ,Ghjuvan Santu Plasenzotti, est victime des provocations d’un spécialiste du genre : le chef de la gendarmerie. Le MCA fait part de son soutien total à l’égard de son militant.

Le 20 Octobre 1985: Le STC annonce la création de la section  » Idrolica orsa  » qui regroupe une vingtaine de membres du personnel de l’Office d’Equipement Hydrolique.
 

Le 23 Octobre 1985 : La section STC de la SMC met fin à l’occupation des locaux « afin de ne pas nuire aux mutualistes »

Le 23 Octobre 1985 : Procès à Bastia, sur l’appel du parquet de deux militants de la CGNC poursuivis après les provocations policières du 24 octobre 84 (incidents à Bastia après les condamnations dans l’affaire de Balagne)

Le 25 Octobre 1985: Procès de trois militants de la CSC poursuivis pour avoir bousculé deux provocateurs anti-nationalistes , les professeurs Piazza et Pomponi. Isolés politiquement, les deux  » plaignants  » ne viennent pas à l’audience tandis que les syndicalistes bénéficient d’un large soutien.

Le 27 Octobre 1985: Le Sindicatu Corso di i Cummercianti è di l’Artisgiani dénonce le projet d’implantation d’une grande surface à Mezzavia qui « mettrait en péril les intérets du peuple corse en privilégiant la fuite des capitaux ».

Le 27 Octobre 1985: Réunion publique d’Unità Naziunalista à Evisa.

Le 28 Octobre 1985: Le FLNC annonce une campagne d’actions sur le problème de la drogue. L’organisation clandestine revendique par ailleurs le mitraillage d’un commissariat à Paris « en riposte à la décision d’éparpillement des militants de Lyon dans plusieurs centrales françaises et la condamnation d’une responsable de A Riscossa « .

Le 31 Octobre 1985: Conférence de presse du SCCA à Aiacciu avec présentation de sa liste aux élections de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’ Aiacciu -Sartè.

 

NOVEMBRE 1985

Le 4 Novembre 1985 : L’ APC dresse le bilan de sa participation aux élections des parents d’élèves: 80 élus ! Résultat très positif qui lui permettra de mieux lutter pour défendre ses objectifs.

Le 5 Novembre 1985: Manifestation du SCCA à Aiacciu contre le projet d’implantation d’une grande surface à Mezzavia.

Le 5 Novembre 1985: Présentation à Bastia ,de la liste SCCA aux élections Consulaires. Parmi les propositions du syndicat: la création et la défense d’un développement de l’activité qui ne soit plus la mort du commerce et de l’artisanat corse,une gestion rigoureuse et transparente de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Le 6 Novembre 1985: Le STC réoccupe à Bastia les locaux de la Société Mutualiste Corse et pose une question fondamentale: « Ou est passé l’argent des travailleurs ? « 

Le 6 Novembre 1985: Le SCCA demande aux artisans et commerçants de baisser leurs rideaux en signe de protestation contre le projet de grande surface à Mezzavia.

Le 7 Novembre 1985 : Une ordonnance d’expulsion est prononcée à l’encontre des occupants de la Société Mutualiste Corse.

Le 8 Novembre 1985:  Ouverture des Ghjurnate d’Unità à AIACCIU. Conférence de presse des élus ,en présence de l’ensemble des organisations. Thèmes abordés: leur retour à l’Assemblée de Corse.

Le 8 Novembre 1985:  Le Tribunal Administratif de Bastia annule l’arrêté du Maire de U Lugu di Nazza qui interdisait ,en septembre 84, une soirée culturelle du groupe I Muvrini.

Le 9 Novembre 1985:  Attentat du FLNC contre la Cour des Comptes à Bastia. Les clandestins dénoncent un organisme « qui ne remplit pas son rôle au niveau de la moralisation de la gestion des fonds publics et couvre des scandales financiers « .

Le 9 Novembre 1985:  Débat sur l’agriculture lors des « Ghjurnate d’Unità  » à Aiacciu organisé par le SCA.

Le 10 Novembre 1985:  Meeting de clôture des « Ghjurnate d’Unità « .Interventions de l’ensemble des organisations participant à la coalition patriotique.

Le 12 Novembre 1985:  Rassemblement du SCA à Aiacciu pour protester contre les Programmes Intégrés Méditerranéens et réclamer  » un véritable plan de renaissance  agricole « .

Le 12 Novembre 1985:  3 employés de la Société Corse Mutualiste sont licenciés en raison de leur engagement syndical au sein du STC. L’organisation nationaliste dénonce ce  » règlement de compte politique « et organise à Bastia une table ronde sur le thème « liberté syndicale et moralisation de la vie publique en Corse « .

Le 13 Novembre 1985:  Pour manifester leur soutien aux travailleurs de la Société Mutualiste Corse, le MCA et l’UPC se joignent à une occupation des locaux. Les deux organisations forment ensuite une délégation que le Préfet refusera de rencontrer.

LE 14 Novembre 1985:  Suite du conflit à la S.M.C: rassemblement de soutien de 300 personnes devant les locaux bastiais. Le Préfet accepte ,enfin, de recevoir la délégation MCA/UPC.

Le 18 Novembre 1985 : Le SCA recueille 20 % des voix aux Élections Consulaires en Corse du Sud. Score tout à fait remarquable pour une première participation ! 

Le 19 Novembre 1985:  Succès de l’action du STC dans le conflit l’opposant au Conseil d’ Administration de la SMC: levée des mesures de licenciements,ouverture d’une procédure de conciliation dans l’entreprise. Une grande victoire syndicale pour les nationalistes corses.

Le 25 Novembre 1985:  Les avocats de Ghjuvan Michele Rossi introduisent un recours auprès de la commission de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

Le 26 Novembre 1985:  Conférence de presse de l’ ALC et de la CGNC qui annoncent une vaste campagne de sensibilisation sur le problème de la drogue.

Le 29 Novembre 1985:  Le SCA participe au rassemblement organisé par les CUMA devant l’ Office Agricole pour protester contre « le blocage de l’Office qui n’arrange que ceux qui veulent détruire une agriculture déjà en voie de disparition… »

Le 30 Novembre 1985:  Plus de 2000 personnes participent à la manifestation du Comité Anti- Vazziu contre le cable! CO.

Le 30 Novembre 1985:  2 attentats  à Aiacciu contre EDF.

 

DECEMBRE 1985

Le 4 Décembre 1985:  L’ALC et la CGNC organisent une conférence-débat à Bastia sur le thème de la drogue. A l’ issue de cette réunion , un collectif est constitué regroupant des parents d’élèves, des organisations de jeunesse , des associations et groupes d’aide aux drogués.

Le 5 Décembre 1985:  Léo Battesti et Yves Stella se rendent au Val d’ Aoste pour participer à 3 journées d’ animation ayant pour thème  » La Corse,une Nation en lutte « . Les responsables du MCA ont plusieurs entretiens avec les principaux responsables de  » l’ Union Valdotaine  » et des membres du gouvernement autonome.

Le 6 Décembre 1985:  Attentat à Marseille contre l’annexe du Palais de Justice.  » Le statut politique demeure ,dans l’immédiat, la revendication essentielle « déclare le FLNC.

Le 8 Décembre 1985:  2 attentats contre 2 bars à Bastia. Le FLNC revendique , expliquant que ses actions s’inscrivent dans le cadre de sa campagne contre la drogue.

Le 11 Décembre 1985:  Procès en appel de G.N. Antoniotti. Sa condamnation à  10 mois de prison ferme est confirmée.

Le 12 Décembre 1985:  Participation record à l’ Università di Corti pour l’élection du collège étudiant ( 35 %) . La Consulta di i Studienti Corsi, membre d’Unità ,recueille la quasi totalité des suffrages et obtient l’intégralité des sièges à pourvoir !

Le 13 Décembre 1985:  Mise en liberté pour JL Massoni, patriote incarcéré à Bastia.

Le 13 Décembre 1985:  Le STC rencontre les responsables de l’ Association Corse pour les personnes âgées d’ Aiacciu. Un accord intervient sur la réorganisation des services.

Le 14 Décembre 1985:  2000 manifestants à Porti-Vechju,sur le thème  » A Droga basta » à l’appel de l’ ALC et de la CGNC ! La plus grosse manifestation jamais réalisée dans la région !

Le 14 Décembre 1985:  Attentat contre l’appartement du chef du centre de l’ EDF qualifié par le FLNC de  » fonctionnaire colonial provocateur ».

Le 16 Décembre 1985:  A Riscossa dénonce ,à Bastia, les atteintes aux droits de l’homme en ce qui concerne les dossiers de Felice Tomasi et Ghjiiseppu Luiggi Massoni.

Le 17 Décembre 1985:  Développement considérable de la politique d’union : le MCA et l’ UPC tiennent une conférence de presse à Aiacciu pour annoncer la constitution de listes communes pour les élections régionales de 1986. Les deux mouvements précisent que cette politique d’union  » ne s’arrête pas au cadre institutionnel,elle est un choix délibéré responsable ,qui,au delà de nos diversités, nous permet de mettre en commun tout ce qui peut l’être « .

Le 19 Décembre 1985:  2 attentats à Aiacciu.

Le 21 Décembre 1985:  A Riscossa organise à Bastia une journée « Natale per i Patriotti «  qui obtient un très grand succès populaire.

Le 22 Décembre 1985:  2 attentats à Aiacciu contre des locaux du Crédit Agricole.

Le 26 Décembre 1985:  Le STC bloque l’entrée de la Banque  de France à Bastia pour protester contre les menaces de licenciement pesant sur 35 employés de la Société Ajaccienne de Surveillance .

 

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1986 « U Ribombu » dans le collimateur de la répression

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1986 voit l’émergence de nouveaux contre pouvoirs, de répressions et d’actions clandestines contre la drogue. Le retour de la droite aux affaires, avec Charles Pasqua comme Ministre de l’Intérieur. Avant les élections qui ont amené le RPR et ses alliés au pouvoir, le parti de Chirac avait dégagé les lignes de sa politique dans un pamphlet intitulé « Une politique pour la sécurité ». Une fois en fonction, le Premier ministre, Jacques Chirac, nommait Charles Pasqua au poste de ministre de l’Intérieur. Ce même Pasqua, en septembre 1986, initiait l’offensive juridique anti-terroriste de l’Etat français.

Charles-Pasqua-Carlu

En 1986, sous l’ère « Pasqua I », et le célèbre « il faut terroriser les terroristes »

 On ne peut oublier le mot de Charles Pasqua, l’initiateur de la loi anti-terroriste de 1986, qui affirmait en novembre 1994 « qu’il faut terroriser les terroristes ». Même si M. Pasqua n’entendait pas que ses paroles soient prises au sens littéral, elles n’en trouvent pas moins un écho inquiétant dans ce qui est devenu la pratique habituelle de garder les suspects « terroristes » enfermés en prison pendant trois ou quatre ans avant de passer en jugement.

Bilan du FLNC pour 1986: l’organisation clandestine revendique 497 attentats en Corse, 25 en France.

 

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

JANVIER 1986

Le 02 JANVIER 1986 : Deux trafiquants de drogue d’origine Tunisienne sont abattus à Aiacciu par le F.L.N.C

Le 2  Janvier 1986:  Assemblée de Corse, au menu : la politique d’assistance …..Les élus nationalistes démontrent que, une fois de plus, les orientations ne répondent en rien aux vrais besoins du peuple corse mais servent uniquement à satisfaire l’appétit claniste !

Le 5 Janvier 1986:  Coups de feu contre le local d’Unità Naziunalista à Ghisunaccia .

Le 7 Janvier 1986:  La directrice du Ribombu, traduite pour la énième fois ,devant des tribunaux .Cette fois-ci à Toulouse, pour  » diffamation envers la Cour d’ Appel de Bastia  » et  » injure publique envers un fonctionnaire public « . Pasquale Verdi ne se rend pas à l’audience .

Le 7 Janvier 1986:  La convention Etat-Region sur la continuité territoriale est signée à Aiacciu entre le Maître et ses serviteurs.

Le 8 Janvier 1986:  Le tribunal de Toulouse condamne Pasquale Verdi à deux fois deux mois de prison ferme et deux fois 20 000 F d’ amende !

Le 8 Janvier 1986:  Le FLNC revendique un attentat et une tentative contre deux bars dans le cadre de sa campagne anti-drogue.

Le 8 Janvier 1986:  Paul Andreani ,qui avait été impliqué dans l’assassinat de Guidu Orsoni, est abattu à Aiacciu.

Le 9 Janvier 1986:  fermeture prévue du Foyer des Jeunes Travailleurs à Bastia par le Conseil Général. La politique sociale du clan préfère nourrir un clientèle que de penser aux jeunes  corses ….Les organisations nationalistes de jeunes soutiennent l’association.

Le 13 Janvier 1986:  Le FLNC revendique l’exécution des deux trafiquants de drogue.

Le 13 Janvier 1986:  Action commando du FLNC contre  » Meuble de ferme  » à Aiacciu. Une opération que les patriotes clandestins dédient à la mémoire de Stefanu Cardi martyr de la cause corse.

Le 13 Janvier 1986:  L’ UPC apporte son soutien à Pasquale Verdi après la double condamnation toulousaine.

Le 16 Janvier 1986:  Meeting de présentation des listes MCA / UPC pour la  » Corsica Suprana ». Max Simeoni et Léo Battesti conduisent la liste pour les régionales, Jo Sisti et Lucianu Alfonsi ,celle des  » législatives ».

Le 17 Janvier 1986:  Ghjambattista Rotily Forcioli et GhjuvanSantu Plazenzotti sont condamnés à des peines de prison par le tribunal d’ Aiacciu.

Le 19 Janvier 1986:  Henri Rossi , l’un des auteurs de l’enlèvement et de l’assassinat de Guidu Orsoni, est arrêté en Suisse .La France parait avoir été contrainte d’agir après l’annonce faite par le FLNC que le truand avait été repéré aux USA sans pour autant être inquiété …..

Le 19 Janvier 1986:  Attentat contre le palais de  » justice  » d’Aiacciu.

Le 20 Janvier 1986:  Meeting de présentation des listes MCA /UPC pour la  » Corsica Suttana « . Petru Poggioli et Andria Fazi sont têtes de liste aux  » régionales « , Dumenicu Lucchini –  » Ribellu » –  et Antone Marchetti sont candidats aux  » Législatives « .

Le 20 Janvier 1986 :   Le STC organise un barrage filtrant à Mezzavia en soutien aux employés de la Société Ollandini.

Le 23 Janvier 1986:  L’APC organise avec succès une grève contre la suppression de postes au CES de Montesoru à Bastia.

Le 24 Janvier 1986:  Le SCA occupe la ferme expérimentale d’Altiani pour s’opposer à sa liquidation.

Le 25 Janvier 1986:  Meeting  MCA / UPC à Luri.

Le 25 Janvier 1986:  Réunion publique du MCA à Sarrola.

Le 26 Janvier 1986:  Meeting MCA à Cuttuli.

Le 28 Janvier 1986:  Le STC occupe l’inspection du Transport pour protester contre le licenciement de 5 employés de la Société Ollandini.

Le 28 Janvier 1986:  Élections aux commissions paritaires : le STC recueille 10 % des voix aux PTT.

Le 29 Janvier 1986:  La création d’une section du STC aux  » Chemins de Fer de la Corse  » est illégalement mise en cause par la direction des CFC.

Le 29 Janvier 1986:  Conférence de presse de l’ensemble des organisations membres de la coalition  » Unità Naziunalista  » . Les porte-parole réaffirment l’importance de la lutte institutionnelle dans la stratégie de libération nationale.

Le 31 Janvier 1986:  Les nationalistes débutent leur tournée électorale sur le sol français en organisant un meeting à Paris. Au programme ,une dizaine de réunions publiques.

Le 31 Janvier 1986:  Rinatu Coti obtient le prix littéraire de la  » Région de Corse  » pour  » Una spasimata « .

 

FEVRIER 1986

Le 1er Février 1986:  Procès de Ghjiseppu Luiggi Massoni . Le militant nationaliste fait une déclaration politique liminaire contre le système colonial. Il est expulsé par le tribunal. Le Parquet demande 4 années de détention.

Le 1er Février 1986:  Un millier de personnes assistent à une soirée organisée par la CGNC à Lupinu.

Le 2 Février 1986:  Attentat contre l’ Hôtel des impôts de Calvi.

Le 4 Février 1986:  Meeting MCA/UPC à Nice.

Le 5 Février 1986:  La  » Riscossa » annonce une campagne de sensibilisation sur la situation de Felice Tomasi détenu en préventive depuis 3 ans.

Le 5 Février 1986:  Soutien du STC aux travailleurs de l’ Office National des Forets.

Le 5 Février 1986:  Meeting MCA/UPC à Toulon.

LE 5 Février 1986:  Le SCI annonce qu’il organise une animation en langue corse pour les enfants de 3 à 10 ans à Bastia.

Le 6 Février 1986:  Opération commando du FLNC contre le centre informatique de la Trésorerie Générale d’ Aiacciu. Les dégâts sont considérables .

Le 7 Février 1986:  Ghjiseppu Luiggi Massoni condamné à 4 années d’emprisonnement dont 18 mois avec sursis.

Le 7 Février 1986:  Meeting  MCA/UPC à Marseille.

Le 7 Février 1986:  Mitraillage contre une résidence secondaire à Lucciana.

Le 8 Février 1986:  Meeting MCA/UPC à Montpellier.

Le 8 Février 1986:  Attentat contre une pharmacie de Lumiu dans le cadre de la campagne anti- drogue du FLNC.

LE 12 Février 1986:  Attentat contre le  » Club Méditerranée  » de Santa Giulia.

Le 17 Février 1986:  Série d’ attentats contre des succursales de la Société Générale .

Le 18 Février 1986:  Dissolution de la SO.MI.VAC. Enfin une dissolution justifiée ! Mais la reconstitution de la ligue dissoute sous le vocable  » Offices  » n’apportera pas grand chose à la Corse …

Le 22 Février 1986:  Plus de 1 500 personnes participent au meeting MCA/UPC à Corti. Les deux mouvements dénoncent les pratiques clanistes et l’ensemble des choix politiques du pouvoir. La campagne nationaliste ,par son dynamisme et son occupation du terrain, tranche avec l’électoralisme des autres listes.

LE 26 Février 1986:  A Calvi, le personnel maritime bloque le cargo  » Ville de Corti  » dont ils exigent le maintien .Le STC dépose un préavis de grève.

Le 27 Février 1986:  Le FLNC revendique des attentats commis à Aix en Provence contre le Palais de Justice et le Commissariat .L’organisation politico-militaire précise que ces actions visent l’obtention du statut politique de détention .

Le 28 Février 1986:  5 attentats en Corsica Suprana contre des résidences secondaires et des véhicules

 

MARS 1986

Le 2 Mars 1986:  Le SCA poursuit l’occupation de la ferme d’ Altiani.

Le 2 Mars 1986:  Le conflit entre le personnel maritime et les compagnies de navigation s’étend : le Monte Rotondo est bloqué à Isula Rossa.

Le 3 Mars 1986:  Satisfaction pour le STC: dockers. Il obtient de la CMN que le  » Ville de Corte  » ne soit pas désarmé. Une nouvelle victoire pour le syndicat nationaliste.

Le 3 Mars 1986:  LE SCA met fin à l’occupation de la ferme d’ Altiani pour ne pas entraver les négociations.

Le 4 Mars 1986:  Attentat contre la SO.GE.CIM à Lumiu. C’est la troisième fois que cette société est visée par le FLNC.

Le 4 Mars 1986:  Attentat à Sant Ambroggiu.

Le 6 Mars 1986:  Conférence de presse MCA- UPC à Bastia. Léo Battesti et Max Simeoni mettent en garde contre d’éventuelles fraudes électorales ….On connaît la suite ….

Le 8 Mars 1986:  Le FLNC revendique l’ attentat du commissariat de Nice.

Le 8 Mars 1986:  Grande journée MCA – UPC à Bastia.

Le 13 Mars 1986:  Meeting MCA – UPC à Mezzavia.

Le 16 Mars  1986:  Élections : 14 000 voix nationalistes. La liste MCA – UPC obtient 6 élus à l’ Assemblée Régionale .

LE 17 Mars 1986:  La liste MCA – UPC dénonce la gigantesque fraude électorale de Bastia : substitution de 34 listes d’émargement pour camoufler plusieurs centaines de fausses procurations. Le MRG, le PS, les communistes dissidents sont les  » bénéficiaires  » de cette fraude. Une enquête judiciaire est ouverte. Il faudra bien faire semblant de rechercher les coupables … On connaît également la suite …

Le 20 Mars 1986:  Fraudes électorales :l’annulation des élections est envisagée.

Le 22 Mars 1986:  Fraudes électorales : Jean Zuccarelli déclare : »Nous ne voyons pas quel intérêt nous aurions eu à truquer quoi que ce soit !  » . Le maire de Bastia ,responsable du dépouillement, n’ a ,évidemment rien à voir dans cette affaire de fraude ….A -t ‘on jamais vu un chef de clan frauder en Corse ? !…..

LE 23 Mars 1986 :  Action commando du FLNC contre le complexe hôtelier  » Marina Viva  » à Portichju.

Le 25 Mars 1986:   Fraudes électorales :le préfet de Haute-Corse défère les élections régionales devant le Conseil d’Etat.

Le 25 Mars 1986:  2 mois de prison ferme et 2 millions d’ancien francs d’amende requis à Toulouse contre Me Marie-Hélène Mattei pour avoir estimé que les jugements de la Cour d’Appel de Bastia dans l’affaire de Balagna étaient dictés par le pouvoir politique.

Le 26 Mars 1986:  2 attentats à Aregnu et Furiani.

LE 27 Mars 1986:  La commission de contrôle conclut à l’existence d’une  » entreprise frauduleuse de grande envergure « .

Le 27 Mars 1986:  Félicia Sisti-Silvagnoli, porte-parole de A Riscossa ,passe en correctionnelle à Nice pour  » diffamation envers un magistrat « ( N’ Guyen ).

Le 27 Mars 1986:  Action commando du FLNC contre le centre de vacances d’Orcinu ( contre le tout-tourisme )

Le 29 Mars 1986: 13 attentats et 3 tentatives à Marseille,Aix et Nice.

 

AVRIL 1986

Le 2 Avril 1986:  François Garsi nouveau Commissaire de la République de la Région Corse. Le gouvernement semble avoir fait le choix d’une politique surréaliste pour la Corse. Pourquoi pas, après  tout …… L’ ancien Procureur Général est un personnage hors du commun qui laissera un souvenir impérissable dans nos mémoires. D’ailleurs ,depuis son éviction ,trop rapide à notre goût, l’hebdomadaire  » U Ribombu  » a sensiblement allégé sa chronique  » humour « ….Les nouveaux Préfets coloniaux sont moins drôles ,mais tout aussi  irresponsables ….

Le 4 Avril 1986:  Dans une conférence de presse le MCA et l’ UPC font le point sur les fraudes électorales en Corse. » Le caractère généralisé des fraudes est incontestable  » soulignent les porte-paroles nationalistes.

Le 12 Avril 1986:  Première assemblée générale ( « Cuncolta Naziunale « ) du S.C.A. à Francardu. Les syndicalistes adoptent plusieurs motions d’orientation générale. Ils décident ,à l’unanimité, de participer à la coalition  » Unità Naziunalista  » et mettent en place une structuration nationale.

Le 13 Avril 1986:  Le FLNC revendique les attentats du 21 Mars à Marseille, Aix, et Nice.

Le 16 Avril 1986:  Confirmation par la Cour d’ Appel de Bastia de la condamnation de G.B Rotily Forcioli : 4 mois avec sursis ,mise à l’épreuve durant 3 ans, 3 000 francs d’amende.

Le 16 Avril 1986:  Le STC dénonce les prétextes invoqués pour fermer l »usine de Corstyrène.

Le 17 Avril 1986:  Conflit social Corstyrène : le STC obtient la suspension des mesures de licenciement.

Le 17 Avril 1986 :  Villa détruite à Tominu par un commando du FLNC.

Le 22 Avril 1986:  Conflit Corstyrène : négociations STC-direction : accord sur trois points : indice de qualification ,prime de productivité,heures de nuit.

Le 22 Avril 1986:  Action commando du FLNC visant le camping de San Damianu.

Le 24 Avril 1986:  Conférence de presse MCA-UPC à Paris sur les fraudes électorales,les lenteurs de l’instruction y sont dénoncées. La presse française se désintéressera de ce dossier. Ce type de violence ne les attire pas.

Le 25 Avril 1986:  Désarmement du  » Ville de Corte  » : les syndicats dont le STC demandent l’arbitrage de l’ Office des Transports.

Le 26 Avril 1986:  2 attentats à Oletta.

 

MAI 1986

Le 1er Mai 1986:  Le STC organise des rassemblements dans toute l’ile. Le succès de ces manifestations témoignent de la vitalité du syndicat nationaliste.

Le 2 Mai 1986:  Passage du nuage radioactif de Tchernobyl. La cote orientale est particulièrement touchée. L’ administration coloniale s’ efforce de minimiser cette nouvelle affaire……

Le 6 Mai 1986:  Le tribunal correctionnel de Toulon annule la citation à comparaitre dressée à l’encontre de Me Marie-Hélène Mattei.

Le 8 Mai 1986:  Ricordu di Ponte Novu : forte affluence pour les cérémonies commémorant la mémoire de tous les martyrs de la cause corse. Ceux d’ hier ,et ceux d’aujourd’hui……

Le 9 Mai 1986:  Ouverture de la première foire de la Gravona.

Le 9 Mai 1986:  J.P Lafay poursuivi devant le tribunal de Bastia pour dénonciation calomnieuse.

Le 10 Mai 1986:  Deuxième assemblée générale du SCI à Aiacciu. En deux ans : 250 adhérents,plusieurs élus en commissions paritaires.

Le 13 Mai 1986:  Craignant pour sa vie, Henri Rossi, l’un des assassins de Guidu Orsoni, se fait représenter par son avocat devant la justice genevoise.

Le 14 Mai 1986:  Barrages SCA à Bastia, Aiacciu, Calvi pour obtenir davantage de moyens pour la prévention des incendies.

Le 14 Mai 1986:  Création d’une section STC à la clinique de Porti Vechju.

Le 15 Mai 1986:  Assemblée de Corse : les nationalistes dénoncent le schéma de formation des hommes qui renforce le système colonial et accroît la dépendance.

Le 15 Mai 1986:  Action commando contre un lotissement à Carghjese. Le propriétaire et un gendarme sont tués en tentant de désamorcer les charges. (deux personnes, dont le gendarme Patrick Giboulot, sont tuées au cours du plastiquage d’une villa à Cargèse par un commando d’une quinzaine d’hommes.)

Le 16 Mai: Suite à la catastrophe de Tchernobyl, une note rédigée lors d’une réunion de crise tenue au Ministère de l’Intérieur, relève, entre autres, la présence dans du lait de brebis en Corse, d’une contamination par l’iode de plus de 10 000 becquerels par litre (la réglementation européenne préconise de retirer de la consommation tout produit alimentaire contenant plus de 500 becquerels par litre ).

Le 16 Mai 1985:  Train Bastia – Aiacciu bloqué à Tattone par le STC. Action de sensibilisation sur les problèmes du réseau ferré et la fermeture des gares.

Le 18 Mai 1986:  Le SCA proteste après le refus de toute négociation par le préfet Garsi sur le problème de la lutte contre les incendies. Il est vrai que le nouveau préfet dit, haut et fort, que les incendiaires ,ce sont les nationalistes.

Le 21 Mai 1986:  Les élus MCA – UPC adressent un télégramme au ministère de la justice demandant la libération de Felice Tomasi.

Le 24 Mai 1986:  Le FLNC revendique l’attentat de Carghjese.

Le 26 Mai 1986:  Trois jeunes militants nationalistes en garde à vue : protestations de la CGNC et de la Riscossa contre leur inculpation.

Le 29 Mai 1986:  Attentat à Carghjese : 2 portraits -robots sont remis à la presse.

Le 29 Mai 1986:  Un des militants de la CGNC interpellé le 26 Mai est relâché.

Le 30 Mai 1986:   » No à a pulitica di u focu  » thème d’une journée d’action MCA -UPC avec une conférence de presse et une distribution massive de tracts dans toute la Corse.

Le 30 Mai 1986:  Toujours inculpés, les deux autres militants CGNC sont également libérés et mis sous contrôle judiciaire. La CGNC dénonce le montage policier.

Le 30 Mai 1986:  Pasquale Verdi à nouveau poursuivie pour diffamations envers un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions. Il s’agit ,en l’occurrence, de l’inoubliable Carrasco. Garsi – Carrasco ,un sacré tandem !
 

 

 

JUIN 1986

Le 2 Juin 1986:  1 mois après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ,des questions toujours sans réponses malgré la gravité de la contamination. Les autorités administratives françaises s’efforcent de calmer les esprits

Le 3 Juin 1986:  attentat à la marine de Davia.

Le 4 Juin 1986:  La famille nationaliste est en deuil après le décès de Lucianu Alfonsi, porte – parole de l’ UPC, rédacteur en chef d’Arriti « .Ce militant de toujours aura profondément marqué la lutte corse tant par son talent que par son dévouement constant.

Le 5 Juin 1986:  Le STC s’oppose au projet de déplacement de la gare de Calvi.

Le 10 Juin 1986:  Notre Directrice de publication (RIBOMBU) comparait devant la Cour d’ Appel de Toulouse pour diffamation.

Le 10 Juin 1986:  Une délégation MCA -UPC composée de Petru Poggioli, Léo Battesti et Max Simeoni est reçue au siège de la Ligue des Droits de l’ Homme à Paris .Les atteintes aux libertés en Corse sont à l’ordre du jour. Mais la Ligue prouvera ,par la suite, qu’une certaine raison d’ Etat prévaut ,aussi, en ce qui la concerne…….

Le 11 Juin 1986:  Strasbourg : Petru Poggioli et Max Simeoni tiennent une conférence de presse au parlement européen.

Le 12 Juin 1986:  Bordeaux : Léo Battesti ,dans une conférence de presse, dénonce l’acharnement de la justice française contre Felice Tomasi.

Le 13 Juin 1986:  Attentat contre la gendarmerie de Châtillon-sous-Bagneux dans les Hauts de Seine revendiqué par le FLNC.

Le 15 Juin 1986:  Le FLNC dynamite la direction départementale de l’équipement à Bastia. Les locaux sont entièrement détruits. Le F.L.N.C fait exploser l’immeuble de la direction départemental de l’équipement après avoir évacuer les gardiens et  leur fils de 10 ans.

Le 22 Juin 1986:  Troisième  » Cuncolta Naziunale  » du MCA à Bastia. Perspectives de lutte à l’ordre du jour. D’importants débats qui déboucheront également sur une nouvelle structuration du mouvement.

Le 24 Juin 1986:  Pour des raisons de sécurité, H. Rossi fait appel de le décision d’extradition prise par les autorités helvétiques.

Le 28 Juin 1986:  Assemblée générale du Sindicatu Corsu di i Cummercianti e di l’ Artisgiani à Corti.

Le 29 Juin 1986:  La Riscossa proteste contre le transfert aux Baumettes et la mise au secret de F. Santoni.

Le 29 Juin 1986:  Attentats à Aiacciu contre la DDE et trois commerces.

 

JUILLET 1986

Le 1er Juillet 1986:  Après Tchernobyl, des médecins de Balagne affirment que les limites ont  » été dépassées et le sont encore « .

Le 4 Juillet 1986:  Attentat contre la DDASS à Bastia .

Le 4 JUILLET 1986 : La Cave MARTINY est plastiqué pour la première fois.

Le 5 Juillet 1986:  Plusieurs milliers de personnes participent à une manifestation organisée par la  » Riscossa » à Aiacciu sur le thème du statut politique de détention et de la libération des prisonniers politiques corses.

Le 7 Juillet 1986:  Le STC entame une grève aux Chemins de Fer de la Corse demandant des améliorations dans les conditions de travail.

Le 8 Juillet 1986:  Le Conseil Constitutionnel annule les élections législatives en Haute Corse.

Le 9 Juillet 1986:  Tchernobyl : 17 médecins de Balagna posent à nouveau le problème de la contamination. L’administration ,pour sa part,continue à avancer qu’il n’y a  » aucun danger en Corse « .

Le 9 Juillet 1986:  Conflit CFC : après deux jours de grève ,la direction a cédé. Le STC obtient satisfaction .Le syndicat nationaliste obtient une importante victoire sur un terrain jadis réservé au  » train-train  » syndical de la CGT !……

Le 10 Juillet 1986:  Opération commando du FLNC contre le centre commercial du village de vacances Terra Bella à Porticciu.

Le 11 Juillet 1986:  3 attentats à Bastia .

Le 11 Juillet 1986:  Le Conseil d’ Etat prononce le sursis à exécution de la délibération de l’ Assemblée de Corse qui avait décidé le gel des équipements du Vazziu.

Le 13 Juillet 1986:  Création d’une section STC Super Bravo de Borgu-Rivincu.

Le 13 Juillet 1986:  2 attentats à Bastia et 1 à Calvi.

Le 15 Juillet 1986:  Mitraillage contre un village vacances allemand à Sant’Ambroggiu.

Le 17 Juillet 1986:  Le comité anti Vazziu dénonce  » les manoeuvres pour imposer le cable ICO « .

Le 18 Juillet 1986:  2 attentats à Aiacciu.

Le 24 Juillet 1986 :  4 nouveaux attentats à Aiacciu.

Le 30 Juillet 1986:  Conférence de presse des journalistes de FR 3 sur les plaintes qu’ils ont déposées contre François Léotard. Le  » comédien  » du Parti Républicain avait accusé ces travailleurs d’être  » à la solde de l’étranger  » dans les colonnes de l’hebdomadaire  » Le Point « . Nous profitons de l’occasion pour accuser ce même Léotard, corse d’origine, d’être à la solde de l’étranger colonialiste.

 

AOUT 1986

Le 3 Août 1986:  Racisme anti-corse de la Préfecture de Haute-Corse qui conteste les prénoms en langue corse des candidats nationalistes aux élections régionales .Le MCA et l’ UPC refusent de modifier leur liste. Et dire qu’il y a encore quelques marginaux qui s’acharnent à nier à la réalité coloniale de la Corse.

Le 6 Août 1986:  le tribunal administratif ,saisi après le refus préfectoral ,accepte la liste MCA – UPC.

Le 7 Août 1986:  4 attentats à Aiacciu et 1 à Bastia.

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Le 8 Août 1986:  Ouverture des  » Ghjurnate di u Populu Corsu  » MCA -UPC à Corti.

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Le 8 Août 1986:  Le STC dresse le bilan de ses actions à la SNCM.

Le 8 Août 1986:  Attentat contre le véhicule du secrétaire général de la préfecture à Bastia.

Le 10 Août 1986:  Succès des journées MCA-UPC à Corti. Lors du meeting de clôture ,les responsables des deux mouvements lancent un appel au renforcement de l’union.

Le 17 Août 1986:  Élections municipales à Pruprià. Malgré les pratiques clanistes ,les nationalistes ont largement conforté leur position.

Le 17 Août 1986:  Des milliers d’ hectares sont ravagés par le feu en Balagna,dans le Sartenais ,le Cortenais et à Porti Vechju.

Le 20 Août 1986:  Au cours d’une conférence de presse,le MCA et l’UPC ont réitéré leurs avertissements : selon des renseignements précis des fraudes massives sont en cours de préparation ,notamment à Bastia et à Isula Rossa.

Le 21 Août 1986:  7 attentats en Haute-Corse ( EDF,DDE,direction vétérinaire )

Le 24 Août 1986 : Législatives : Vers 13H00 des commandos détruisent les machines à voter dans 3 bureaux de votes à Bastia. La liste MCA/UPC, conduite par Antone Acquaviva, maintient ses positions. A signaler un fort taux d’abstention

Le 24 Août 1986  : Incidents lors du dépouillement des élections législatives à Bastia entre militants nationalistes et forces de l’ordre.

Le 24 Août 1986:  Nouvelle recrudescence des incendies en Haute-Corse.

Le 27 Août 1986:  La SAS cesse ses activités à Bastia. Ses employés sont licenciés.

Le 28 AOUT 1986:  SAS : conférence de presse : après l’annonce des licenciements ,les travailleurs ,soutenus par le STC largement majoritaire,proposent la création d’une nouvelle entreprise.

Le 30 Août 1986:  3 attentats et 1 tentative à Aiacciu.

Le 24 Août 1986 : Nouvelle recrudescence des incendies en Corse.

 

SEPTEMBRE 1986

Le 2 septembre 1986:  Les travailleurs de la SAS – avec l’appui des services techniques du STC, présentent un dossier commercial, financier et social pour la création d’une SCOP.

Le 3 Septembre 1986:  3 attentats et 1 tentative à Aiacciu contre une banque et deux magasins.

Le 5 Septembre 1986:  Procès de Ghjuvanni Geronimi et Roccu Marazzi devant le tribunal correctionnel d’ Aiacciu. Accusés d’attentats à l’explosif, ils seront condamnés à 4 ans ferme et 4 mois avec sursis.

Le 6 Septembre 1986:  3 attentats à Aiacciu.

Le 9 Septembre 1986:  Bastia: attentat contre l’inspection académique et contre le Commissariat du Sud de la ville .

Le 9 Septembre 1986:  1 attentat à Aiacciu.

Le 10 Septembre 1986:  Max Simeoni ,élu Président de la Commission  » AD hoc  » sur la fraude électorale.

Le 12 Septembre 1986:  Conférence de presse du Ribombu sur les 5 procès qui lui sont intentés : à savoir :
                                    Le 15 Septembre à Nice
                                    Le 23 Septembre à Aix
                                    Le25 Septembre :2 à Toulouse
                                    Le 26 Septembre à Bastia.Nous sommes successivement poursuivis pour  » propagation de fausses nouvelles  » ( affaire Orsoni )
 » diffamation envers Cour d’Appel  » (affaire Balagna )
« outrage à magistrat »( publication communiquée du FLNC « diffamation  » C’est tout pour le moment……..

Le 12 Septembre 1986:  10 attentats en Haute-Corse.

Le 15 Septembre 1986:  Le STC occupe les nouveaux locaux du Rectorat pour dénoncer la tractation scandaleuse qui a cédé l’ hospice Eugénie à l’ Education nationale.

Le 15 Septembre 1986:  Conférence de presse STC à Bastia pour faire le point sur le conflit SMC.

Le 15 Septembre 1986:  6 attentats à Aiacciu.

Le 17 Septembre 1986:  Occupation des locaux de L’UAP à Bastia par le STC pour exiger des négociations du contrat d’assurance de la SCOP transports de fonds.

Le 17 Septembre 1986:  Protestation de  » A Riscossa » contre l’interpellation de militants nationalistes dans la région bastiaise.

Le 19 Septembre 1986:  A Riscossa dénonce l’acharnement envers Marcu Papi, responsable du MCA de la section de Porti-Vechju.

Le 22 Septembre 1986:  Le STC appelle à manifester contre le bail Rectorat Centre hospitalier à Aiacciu.

Le 22 Septembre 1986:  Nouvelle importante victoire pour le STC dans le conflit de la SAS : après 1 mois de lutte ,les travailleurs licenciés ,avec le soutien du STC,ont imposé leur solution : une SCOP qui créera 10 emplois . « Bastia-Securità  » peut commencer ses activités.

Le 23 Septembre 1986:  La Directrice du Ribombu condamnée à 1 an de prison avec sursis par la Cour d’Appel d » Aix-en-Provence.

Le 24 Septembre 1986:  Le STC obtient l’annulation du bail Rectorat Hospice Eugénie.

Le 24 Septembre 1986:  3 attentats à Biguglia ( véhicules )

Le 24 Septembre 1986:  Une gendarmerie mitraillée à Olmiccia di Tallà.

Le 25 Septembre 1986:  Une vingtaine d’inculpations prononcées dans l’affaire des fraudes électorales de Bastia. Il faut bien faire semblant d’administrer la justice

Le 26 Septembre 1986:  Lors du Conseil d’ Administration de la SNCM, le STC propose que l’argent de la continuité territoriale ( 45 milliards et 800 millions de centimes )soit utilisé dans le sens du développement économique et l’intérêt de la Corse et des corses. D’autre part le syndicat nationaliste demande le transfert du siège social de la SNCM en Corse et le rapatriement des emplois sédentaires.

Le 26 Septembre 1986:  L’Assemblée de Corse se prononce à nouveau contre le câble Italie-Corse et pour les barrages hydro-électriques. Est-il besoin d’indiquer que le vote de nombreux conseillers est purement de circonstance. Ces mêmes conseillers voteront dans quelques mois ….pour le câble ! CO. !

Le 27 Septembre 1986:  14 attentats à Aiacciu contre les douanes,des banques et des villages vacances appartenant à des colons

Le 28 Septembre 1986:  Une vingtaine d’interpellations à Aiacciu après la nuit bleue du 27.

Le 28 Septembre 1986:  3 attentats à Aiacciu.

Le 29 Septembre 1986:  CERTI : Grève STC-FO et occupation des locaux contre le licenciement de 11 employés et les réductions de salaires.

Le 30 Septembre 1986:  Le STC occupe les locaux de la CFC pour la prise en compte de ses revendications ,à savoir,les conditions de travail et non fermeture de certaines gares.

Le 30 septembre 1986:  3 attentats à Bastia et 2 à Aiacciu.

 

 

OCTOBRE 1986

Le 1er Octobre 1986:  La Riscossa fait le point sur les dernières opérations répressives dans l’ile et fait état de nombreuses violations des libertés individuelles perpétrées par gendarmes et policiers.

Le 1er Octobre 1986:  Le SCCA proteste contre l’interpellation de son secrétaire général.

Le 1er Octobre 1986:  Conflit STC-CFC: après avoir obtenu satisfaction sur l’essentiel de ses revendications , la section STC des Chemins de Fer décide de lever l’occupation des locaux administratifs.

Le 1er Octobre 1986:  La Suisse accepte d’extrader Henri Rossi.

Le 2 Octobre 1986:  Colloque sur les médias de la communauté européenne en Sardaigne, 25 langues représentées dont la langue corse.

Le 2 Octobre 1986:  3 banques visées par le FLNC à Isula Rossa.

Le 3 Octobre 1986:  Conflit au CERTI : les travailleurs obtiennent satisfaction et suspendent leur action.

Le 3 Octobre 1986:  3 attentats à Ghisunaccia.

Le 4 Octobre 1986:  Succès de la journée  » Ribombu camperà  » à Bastia. Animation, débats culturels et politiques, et présentation du livre de P. Rossi  » Isula Sola ».
Le débat :  » la presse est-elle source de violence politique ?  » donnait un franc succès. Plusieurs centaines de personnes participent également à la soirée culturelle.

Le 4 Octobre 1986:  Affaire ORSONI : Henri Rossi est extradé et incarcéré à Aiacciu.

Le 7 Octobre :  Nouvel attentat contre l’ Inspection Académique de Haute-Corse.

Le 9 Octobre 1986:  Procès de Pasquale Verdi à Nice pour diffamation envers les juges N’Guyen et Pancrazi.

Le 10 Octobre 1986:  Réaction du MCA après l’interpellation d’un de ses militant dans une procédure relative à la destruction des machines à voter de bureaux de vote de Bastia . La procédure à l’égard des véritables responsables de la fraude de mars 86 ( suivez notre regard…) est, quant à elle , moins suivie par les autorités judiciaires.

Le 11 Octobre 1986:  Nuit bleue : 24 attentats ou tentatives principalement dirigés contre banques et commerces. F.L.N.C

Le 13 Octobre 1986:  Occupation d’un domaine à l’abandon à Ghisunaccia par le SCA , qui,par son action,repose le problème des terres.

Le 14 Octobre 1986:  Échec de la grève anti-nationaliste au lycée du Fangu à Bastia : à peine 20% de grévistes malgré les formidables pressions de l’administration et de professeurs nervis du système.

Le 15 Octobre 1986:  Conférence de presse à Bastia des sections STC des compagnies maritimes SNCM, CMN, et SOMECA. Le syndicat annonce une grève générale illimitée si les acquis sociaux des marins et les intérêts de la corse sont menacés.

Le 15 Octobre 1986:  L’ hebdomadaire Minute condamné pour diffamation à l’égard de la famille ORSONI.

Le 19 Octobre 1986:  3 attentats à Aiacciu.

Le 20 Octobre 1986:  L’ Inspection Académique Aiacciu est plastiquée à son tour , par le FLNC.

Le 21 Octobre 1986:  3 attentats à Bastia.

Le 23 Octobre 1986:  12 autres attentats en Haute-Corse.

Le 25 Octobre 1986:  6 attentats et 3 tentatives à Aiacciu.

 

NOVEMBRE 1986

Le 1er Novembre 1986:  Le Sindicatu Corsu di l’ Insignamentu dresse le bilan de la rentrée scolaire. Le problème de l’enseignement de la langue corse et la corsisation des emplois sont posés. La situation, loin d’évoluer, s’aggrave . Le Syndicat fait état de 325 demandes de retours d’enseignants corses exilés. D’autre part le SCI indique qu’il a obtenu 14 élus dans les lycées et collèges.

Le 6 Novembre 1986:  Attentat contre un bureau de police à Nice revendiqué par le FLNC .

Le 7 Novembre 1986:  Fraudes: des tracts anonymes reproduisant la  » Une  » de U Ribombu faisant état des fraudes à ville di Petrabugnu, sont diffusés à Bastia.On soupçonne des MRG exacerbés d’être les auteurs de cette opération anti-Baggioni. Règlement de compte entre ….fraudeurs !

Le 8 Novembre 1986:  XIII° Congrès du Syndicat des Avocats de France à Bastia :  les nationalistes organisent une opération de sensibilisation auprès des participants . Par ailleurs la Riscossa rencontre le Président du S.A.F pour lui exposer différents dossiers.

Le 9 Novembre 1986:  2 attentats à Bastia dont l’un dirigé contre le commissaire des Renseignements généraux.

Le 13 Novembre 1986:  Présentation de la liste FAC-SCCA :  » per un’ avvene di l’ artisgianatu  » pour les élections à la chambre des métiers. Le SCCA dénonce les listes électorales fantaisistes en Haute-Corse.

Le 15 Novembre 1986:  Le premier Salon du Livre Corse à Paris connait un vif succès.

Le 17 Novembre 1986:  Elections Chambres des Métiers : la liste SCCA réussit la percée en obtenant une moyenne de 22% sur le territoire national ! Des fraudes massives sont dénoncées tant en Corse-du-Sud qu’en Haute-Corse.

Le 17 Novembre 1986:  Assemblée générale de la Consulta di i Studienti Corsi.

Le 21 Novembre 1986:  Max Simeoni dénonce l’étouffement de l’affaire des fraudes électorales.

Le 22 Novembre 1986:  Ouverture d’un séminaire MCA-UPC à Galeria sur le thème  » Renforcer la stratégie d’union « ; Deux jours durant les principaux responsables des deux mouvements ont un débat de fond chaleureux et fraternel sur les thèmes principaux relatifs au combat nationaliste.

Le 25 Novembre 1986:  4 attentats à Bastia dirigés contre le commissariat de Lupinu et des officiers de police.

Le 26 novembre 1986:  Loi Devaquet : 2 journées de grève à l’ université et lycées à l’appel de la CSC.

Le 27 Novembre 1986:  Manifestation dans toute la Corse, étudiants et lycéens sont dans la rue derrière le drapeau à tête de Maure. La présence de la jeunesse nationaliste regroupée au sein du syndicat lycéen Décembre constitue une spécificité incontournable par rapport à l’ensemble du mouvement lycéen de cette fin d’année 86.

Le 27 Novembre 1986:  6 attentats à Aiacciu.

Le 28 Novembre 1986:  Un reportage télévisé à Corsica Sera relance le scandale de Castellucciu déjà dénoncé par U Ribombu. Ce genre de déballage de linge sale ne fera pas plaisir au clan . Des poursuites seront engagées.

Le 3O Novembre 1986 :  4 attentats à Bastia .

 

DÉCEMBRE 1986

Le 1er décembre 1986:  Condamnée en 1983, à 3 mois de prison avec sursis ,notre Directrice de publication est déchue de  ses droits civiques et rayée des listes électorales. La  » Justice  » française vient encore de s’exprimer…..

Le 3 Décembre 1986:  Journée d’action à Corti d’ Unità Naziunalista à l’appel de la CSC et de l’ ALC Thème du débat dans un amphithéâtre archi-plein :  » Quel avenir pour l’Università di Corti « .

Le 3 Décembre 1986:  La SCOP  » Bastia-Securità  » commence ses activités.

Le 4 Décembre 1986:  Nouvelles manifestations étudiants lycéens à Bastia, Aiacciu, Calvi, Porti Vechju.

Le 5 décembre 1986:  La grève se poursuit à l’Université et dans les lycées. Occupation des locaux de la Sécurité sociale à Bastia, de l’ inspection Académique à Aiacciu. Manifestation devant la préfecture à Bastia à l’initiative de la CSC.

Le 6 Décembre 1986:  Occupation du Scudu et du Kaliste à Aiacciu par le MCA et l’ UPC pour protester  » contre le vide culturel  » à Aiacciu.

Le 7 Décembre 1986:  Le Conseil d’ Administration de l’hôpital psychiatrique de Castellucciu porte plainte contre Danièle Jeammet ,journaliste à FR3 suite à son reportage télévisé.

Le 10 Décembre 1986:  Mouvement de grève des marins STC sur l’ensemble des navires des 3 compagnies qui ont le monopole des transports subventionnés par l’enveloppe de la continuité territoriale ( SNCM-CMN-SO.ME.CA ) condamnant le nouveau plan de refonte de la marine marchande.

Le 10 Décembre 1986:  Etudiants : manifestations silencieuses à Bastia,Aiacciu, Corti après l’assassinat par des policiers de Malik Oussékine.

Le 11 Décembre 1986:  Conférence de presse Riscossa à Bastia sur l’affaire Felice Tomasi qui sera jugée à Bordeaux. Des actions sont prévues : campagne d’affichage, barrages filtrants,rassemblements tous les mercredis devant le palais de justice, tables de presse, tractages.

Le 11 Décembre  1986:  Le MCA et l’ UPC demandent la mise en place d’ une commission d’enquête sur Castellucciu et apportent leur soutien aux journalistes de FR3 victimes de la pression du clan et, plus particulièrement, de José Rossi.

Le 12 Décembre 1986 :   » Natale per i Patriotti  » un millier de personnes à la soirée de soutien Riscossa à Bastia.

Le 13 Décembre 1986:  Grève des marins : La CGT poursuit la grève ,le STC ne s’y associe pas, rappelant sa position sur le problème de fond des transports.

Le 13 Décembre 1986 :  Le SCA dénonce les dangers d’ asphyxie de la Corse.

Le 15 Décembre 1986:   La CGT prolonge le blocus de 72 H. Le STC proteste contre le blocage de la Direction et prône la concertation.

Le 16 Décembre 1986:   La section syndicale STC de Castellucciu tient une conférence de presse et confirme ,par de nombreux témoignages ,les faits présentés sur les antennes de FR3 Corse.

Le 17 Décembre 1986:   2 attentats à Aiacciu.

Le 18 Décembre 1986:   Procès de G.F Bernardi :  4 ans de prison dont 1 avec sursis.

Le 19 Décembre 1986:   Actions du FLNC contre des enseignants anti-nationalistes.

Le 19 Décembre 1986:   Marins CGT: la grève est reconduite pour 72 H. D’autre part, le Secrétariat d’ État déroge au monopole de pavillon : il autorise la Corsica Ferries à établir des liaisons Toulon-Aiacciu.

Le 20 Décembre 1986:   La Corsica Ferries refuse de mettre en place cette rotation.

Le 20 Décembre 1986:   Assemblée de Corse : vote du budget 87. Les nationalistes dénoncent une fois de plus le  » gâteau  » partagé par le clan , le saupoudrage clientéliste et l’absence de plan global pour la Corse.

Le 20 Décembre 1986:   22 actions du FLNC dans la région bastiaise en riposte aux récentes condamnations de nationalistes. Attentat également à Aiacciu contre la caserne Battesti.

Le 21 Décembre 1986:   La propagande anti-nationaliste continue ( article du Journal du Dimanche sur la drogue. )

Le 26 Décembre 1986:   CES de A Gravo: le Comité intensifie son action de sensibilisation en faveur de l’implantation du collège.

Le 27 Décembre 1986:   Le FLNC revendique 3 actions à Marseille contre des banques ,dénoncé par U Ribombu

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1987 « GHJUVAN’BATTISTA, FRATELLU DI U FRONTE, SIMU FIERU D’AVE CUMBATTUTU A FIANCU A TE, MAI UN CI SCURDEREMU DI TE, MAI »

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A TE LA CORSICA REGINA…

AfficheRechercheFLNC1987JANVIER 1987

Le 2 Janvier 1987:   Rentrée de la Cour d’ Appel de Bastia. Pour le Président Serny  » la loi s’abattra en toute matière et chaque fois qu’il le faudra à gauche, à droite, au centre et ailleurs « . Quel pince -sans-rire tout de même!

Le 2 janvier 1987 :  Marc Garguy l’un des représentants de la CFR est abattu.

Le 5 Janvier 1987:   Lors de la rentrée du Tribunal de Grande Instance d’ Aiacciu, les militants magistrats locaux font le même numéro qu’ à Bastia……

Le 7 Janvier 1987:   Conférence de presse du STC  » Bastia Securità  » dénonçant le refus de la préfecture de délivrer 3 ports d’armes, mettant ainsi en péril la nouvelle Scop.

Le 9 Janvier 1987:   Alain Orsoni, élu du MCA, et Jean Nicoli,  militant nationaliste ,sont interpellés à Aiacciu.

Le 11 Janvier 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 12 Janvier 1987:   Alain Orsoni est inculpé et transféré à Paris devant la Section spéciale, quant à Jean Nicoli, il est condamné à 6 mois de prison avec sursis.

Le 12 Janvier 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 14 Janvier 1987:   A l’appel de A Riscossa, 400 personnes se réunissent devant le Palais de Justice de Bastia pour protester contre les atteintes aux droits de l’homme.

Le 14 Janvier 1987:   Provocation de la gendarmerie contre Léo Battesti. Le Secrétaire Général du MCA est  » braqué  » par un gendarme lors d’un affichage militant.

Le 14 Janvier 1987:   4 attentats et 2 tentatives à Bastia sur des fonctionnaires de police.

Le 15 Janvier 1987:   Conférence de presse des secrétaires généraux du MCA et de l’ UPC pour dénoncer la multiplication des provocations policières et l’intensification de la répression.

Le 15 Janvier 1987:   Bilan du FLNC pour 86: l’organisation clandestine revendique 497 attentats en Corse, 25 en France. En 85, il en revendiquait 383 en Corse, et 9 en France.

Le 16 Janvier 1987:   Annulation des élections régionales de Corsica Suprana.

Le 16 Janvier 1987:   Barrage filtrant de A Riscossa à Ghisunaccia.

Le 16 Janvier 1987:   3 nationalistes sont interpellés à Aiacciu.

Le 16 Janvier 1987:   Action commando du FLNCà l’ Isulella contre la villa d’un industriel français.

Le 17 Janvier 1987:   Manifestation à Aiacciu : 3000 personnes répondent à l’appel des organisations nationalistes.

Le 17 Janvier 1987:   Tentative de plasticage contre le local du MCA à Bastia. Le FLNC accusera deux policiers de Bastia d’être responsables de cette provocation qui intervient quelques jours avant la dissolution du mouvement nationaliste.

Le 18 Janvier 1987:   Suite aux interpellations d’ Aiacciu, M. Galleani inculpé et transféré à Paris.

Le 18 Janvier 1987:   6 attentats à Aiacciu.

Le 19 Janvier 1987:   1 attentat à Calvi.

Le 20 Janvier 1987:   Le MCA appelle les nationalistes à la vigilance après la tentative d’attentat visant son siège de Bastia.

Le 20 Janvier 1987:   2 attentats et 1 tentative à Bastia.

Le 20 Janvier 1987:   Le SCI appelle les Maîtres d’ Internat et les Surveillants d’ Externat à observer une journée de grève. Le mot d’ordre sera largement suivi.

Le 21 Janvier 1987:   Après le FLNC et la CCN, c’est au tour du MCA d’être dissous par le Conseil des Ministres. Les dissolutions succèdent aux dissolutions. Le problème corse demeure pourtant  » indissolvable « ….Le Mouvement corse pour l’autodétermination (MCA) est dissout en conseil des ministres (Décret du 22 janvier 1987 : – Mouvement corse pour l’autodétermination)

Le 21 Janvier 1987:   Les préfets Garsi et Hugues sont remplacés. Au suivant…..

Le 22 Janvier 1987:   Dernière conférence de presse du MCA dissous qui relève qu’une fois de plus aucune argumentation juridique sérieuse ne peut etre invoquée pour justifier cette mesure gouvernementale. Seul l’intérêt politique explique la décision du pouvoir.

Le 22 Janvier 1987:   Attentat à Bastia.

Le 23 Janvier 1987:   Tentative d’attentat à Aiacciu.

Le 23 Janvier 1987:   Plusieurs interpellations de nationalistes dans la région bastiaise. Ces militants et sympathisants sont placés en garde à vue.

Le 25 Janvier 1987:   Les nationalistes réunis à Corti appellent le peuple corse à répondre de façon unitaire à la politique répressive de l’ Etat français. Des  » cuncolte  » se tiendront dans les différentes régions de Corse. Elles regrouperont plusieurs centaines de nationalistes corses.

Le 25 Janvier 1987:   Action commando du FLNC à Calinzana contre une cave vinicole de colons pieds noirs. Les dégâts sont considérables.

Le 26 Janvier 1987:   Attentat à Aiacciu.

Le 26 Janvier 1987:   1 attentat à Corti et 1 tentative à Tattone

Le 27 Janvier 1987:   1 attentat à Prunelli, 1 à Aiacciu.

Le 27 Janvier 1987:   Transporteurs : Fin du blocus. Le STC, dans une conférence de presse appelle à une table ronde sur les transports.

Le 28 Janvier 1987:   Le Préfet Leblond est remplacé par Morin. Au suivant….

Le 29 Janvier 1987:   Le FLNC revendique les 2 actions commando de l’ Isulella et de Calinzana et dément l’appartenance de Galeani à son organisation.

Le 29 Janvier 1987:   Conférence de presse de A Riscossa qui appelle à la manifestation du samedi 31 janvier à Bastia.

Le 31 Janvier 1987:   Plusieurs milliers de personnes manifestent à Bastia à l’appel de A Riscossa .Les nationalistes démontrent ,une fois encore,qu’ils sont les seuls à pouvoir mobiliser de la sorte en Corse.

Le 31 Janvier 1987:   2 attentats et 1 tentative à Aiacciu.

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

FEVRIER 1987

Le 2 Février 1987:   A Riscossa remercie les milliers de personnes qui ont manifesté à Bastia.

Le 2 Février 1987:   Attentat à Porticciu.

Le 3 Février 1987:   Felice Tomasi et ses co-inculpés seront jugés par une Cour spéciale composée exclusivement de magistrats.

Le 3 Février 1987:   Attentat à Bastelicaccia.

Le 3 Février 1987:   Les pécheurs corses lancent plusieurs actions dans les ports.

Le 4 février 1987:   Conférence de presse du collectif d’avocats de A Riscossa sur l’affaire F. Tomasi.

Le 6 Février 1987:   2 attentats à Bastia.

Le 6 Février 1987:   Les employés de la Scop  » Bastia Securità  » qui manifestaient devant la préfecture, sont violemment chargés par les CRS. Le pouvoir répond par la brutalité aux aspirations des travailleurs ….

Le 7 Février 1987:   Après les super préfets, c’est un super flic Morin qui est nommé en Corse. Le nouveau Broussard prétend ,dès son arrivée, être du genre discret. Il le prouvera tout au long de ses multiples conférences de presse et de ses incessantes violations du secret de l’instruction.

Le 7 Février 1987:   Communiqué du SCI contre le projet Monory : barrages filtrants des enseignants à Ghisunaccia et Porti Vechju.  » Opération escargot  » organisée par le STC pour protester contre l’attitude de la préfecture envers les employés de Bastia Securità.

Le 10 Février 1987:   2 attentats à Bastia .

Le 11 Février 1987:   Le conseil syndical du SCI prend position sur différents problèmes de l’enseignement.

Le 11 Février 1987:   Pour toute réponse à la demande d’obtention de 6 ports d’armes supplémentaires faite par Bastia Securità, le préfet envoie ,de nouveau, ses CRS, Un militant du STC est blessé et hospitalisé.

Le 12 Février 1987:   3 attentats et 1 tentative à Aiacciu.

Le 12 Février 1987:   1 attentat à Linguizzetta.

Le 12 Février 1987:   1 attentat, 2 tentatives à Bastia.

Le 12 Février 1987:   Conférence de presse du STC sur le conflit de Bastia Securità.

Le 15 Février 1987:   2 attentats à Vicu.

Le 16 Février 1987:   Bastia : la section STC des chemins de fer entre en grève pour protester contre la dégradation générale des conditions de travail et la fermeture de gare.

Le 16 Février 1987:   Bastia Securità également en grève. La Scop organise des tables rondes avec les banques et les autres sociétés de transport de fonds.

Le 18 Février 1987 :   Alain Orsoni remis en liberté par la Chambre d’ Accusation de Paris.

Le 18 Février 1987 :   1 attentat à Cardu,1 tentative à Biguglia.

Le 18 Février 1987 :   Serge Costa, connu pour ses idées anti-nationalistes est abattu à Aiacciu.

Le 18 Février 1987:   Chasse aux sorcières dans les média corses : Sampieru Sanguinetti, rédacteur en chef de FR 3 Corse est limogé. La grande purge commence sous la férule de Pasqua, de Rocca Serra et de Giaccobi.

Le 19 Février 1987:   Action du SCA à Aleria contre la politique de l’ Office Hydrolique .

Le 19 Février 1987:   Tentative d’attentat à Aiacciu.

Le 19 Février 1987:   Le STC , l’ ex MCA et l’ UPC s’insurgent contre le licenciement de Sampieru Sanguinetti.

Le 19 Février 1987:   Meeting de présentation de la liste  » Per un avvene corsu  » à Bastia.

Le 19 Février 1987:   Répression contre les travailleurs corses : la préfecture répond une nouvelle fois par un non irresponsable et provocateur aux propositions de la Scop Bastia Securità.

Le 20 Février 1987:   Reprise du trafic aux Chemins de Fer de la Corse : le STC obtient gain de cause dans le conflit qui l’opposait à la Direction. Le syndicat nationaliste marque un point précieux sur un terrain jadis chasse gardée de la CGT.

Le 22 Février 1987:   Tentative d’attentat à Bastia

Le 24 Février 1987:   8 ans de prison requis contre Marc Papi. Le responsable MCA de la région de Porti-Vechju était , depuis fort longtemps, dans le collimateur du pouvoir. Tous les prétextes étaient bons pour l’éliminer.

Le 24 Février 1987:   Plusieurs centaines de personnes à Aiacciu et Bastia pour soutenir Sampieru Sanguinetti.

Le 24 Février 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 25 Février 1987:   2 attentats à Aiacciu.

Le 25 février 1987, le tribunal de grande instance de Paris condamne Alain Orsoni et Leonelli à verser 80 000 francs au gendarme Perrin et 50 000 francs à son collègue Christian Tournay.(Affaire du mitraillage du 14 Mai 1980).

Le 26 Février 1987:   Un commando incendie une maison à San Petru di Venacu.

Le 27 Février 1987:   Marcu Papi condamné à 6 ans de prison. Le militant nationaliste est condamné pour des raisons uniquement politiques.

Le 27 Février 1987:   U Ribombu condamné à 10 millions de centimes d’amende. Une surenchère dans l’acharnement judiciaire contre notre hebdomadaire.

Le 27 Février 1987:   Le SCA appelle, dans un communiqué, à un rassemblement le 3 mars devant le siège de l’ ODARC.

Le 28 Février 1987:   1 attentat à Furiani, 1 à Corti.

Le 28 Février 1987:   3 fourgons de gendarmerie incendiés à Aiacciu.

Le 28 février 1987 : Un commando du F.L.N.C rase l’Hôtel des impôts de BASTIA, les dégâts sont évalués à plusieurs milliards de centime et il y a 4 blessés. D’autres attentats sont commis à FURIANI (1), CORTI (1) et 3 fourgons de gendarmerie sont incendiés à Février

MARS 1987

Le 3 Mars 1987:   1 attentat à Corti, 1 à Sartè.

Le 3 Mars 1987:   Pour protester contre le limogeage de Sampiero Sanguinetti, le personnel de FR 3 se met en grève.

Le 3 Mars 1987:   O.D.A.R.C. : le nouveau président M. Valentini élu à la majorité relative. Le SCA dénonce les pratiques clanistes qui ont marqué cette élection (office agricole)

Le 4 Mars 1987:   Série d’attentats à Porti-Vechju. Les forces répressives font une rafle dans les milieux nationalistes en procédant à 23 interpellations.

Le 4 Mars 1987:   1 attentat à Corti.

Le 4 Mars 1987:   Conférence de presse du député européen Willy Kujpers sur les libertés en Corse. Le député dénonce les violations aux droits de l’homme perpétrées par l’ Etat français et précise qu’il déposera une question écrite sur le problème corse à l’ Assemblée Européenne.

Le 6 Mars 1987:   Attentat à Centuri.

Le 8 Mars 1987:   4 attentats à Calvi.

Le 8 Mars 1987:   La CSC dénonce la situation préoccupante de la filière d’Etudes Corses.

Le 8 Mars 1987:   1 attentat à Corti.

Le 11 Mars 1987:   Vaste opération policière sur l’ hôtel San Bastianu à Tiuccia. Une centaine de gendarmes , des hélicoptères, des vedettes… pour marquer l’opinion publique et asséner la thèse d’un contrôle du FLNC sur cet hôtel. Une intoxication de plus…

Le 13 Mars 1987:   2 attentats à l’ Isula Rossa.

Le 13 Mars 1987:   Le STC réagit après la descente policière sur l’ hôtel San Bastianu : pour le syndicat ,la fermeture était orchestrée pour faire porter aux nationalistes la responsabilité de 15 ans de gestion inconséquente.

Le 13 Mars 1987:   Opération commando contre la ferme Guillon à Ghisunaccia.

Le 14 Mars 1987:   Plusieurs interpellations et perquisitions musclées dans le Fium Orbu : 3 militants nationalistes sont gardés à vue.

Le 21 Mars 1987 : Interpellation par la police Urbaine de Paris de Ghjuvan’Andria Mozziconacci. Son ami arrive à prendre la fuite. Garde a vue musclée pour ce jeune corse, puis incarcération à la prison de la Santé.

Le 21 Mars 1987 : Nuit bleue sur toute la Corse, le F.L.N.C organise 106 actions sur l’ensemble du territoire national. Une démonstration de force d’une rare ampleur.

AVRIL 1987

Le 24 AVRIL 1987 : GUSTAVE GRAZIANI reçoit une lettre en provenance d’ILE ROUSSE, dans laquelle il est reproché à son fils, JOSEPH GRAZIANI de s‘en prendre aux maghrébins et d’avoir attaqué un commerçant de la ville en compagnie de son ami SAVELLI DOMINIQUE. Cette lettre signée du F.L.N.C apparaît comme un faux. GUSTAVE GRAZIANI a déjà eu deux de ces engins plastiqués en AVRIL 1982.

MAI 1987

Le 7 mai 1987 : Ghjuvan’Andria Mozziconacci, interpellé le 21 avril dernier à Paris, relate dans une lettre datée du 7 mai 1987, la garde à vue musclée dont il a été la cible.

Le 19 MAI 1987 : Vaste opération de répression à AIACCIU et dans le CRUZZINI. Une trentaine de militants ou sympathisants nationalistes sont interpellés.

Le 20 MAI 1987 : Conflit des dockers en BALAGNA : Le S.T.C réussit une fois de plus à arracher une victoire en imposant le principe de la mensualisation des salaires.

Le 20 Mai 1987 : Rafles d’AIACCIU, A RISCOSSA organise un rassemblement toute la nuit devant le commissariat d’AIACCIU.

Le 21 Mai 1987 : Les nationalistes interpellés sont toujours gardés à vue.

Le 22 Mai 1987 : Attentat à LUMIU. A RISCOSSA proteste contre les méthodes du préfet MORIN qui, avant même le début de la garde à vue, avait publié un communiqué de presse faisant état de l’identité complète de certaines des personnes interpellées. C’est-à-dire toutes celles qui, à l’issue de la garde à vue seront inculpées ! Les élus nationalistes s’insurgent contre la campagne calomnieuse à leur encontre, menée par la P.J. lors d’interrogatoire.

Le 23 MAI 1987 : 11 des 34 nationalistes interpellés à AIACCIU sont inculpés et déportés par avion spécial aux BAUMETTES.

Le 23 Mai 1987 : Les gendarmeries de CAVRU et de PERI sont mitraillées : suite à ces mitraillages le Colonel SPILLMAN donne l’ordre à ses troupes de riposter.

JUIN 1987

Le 5 Juin 1987 :  Décret du 5 juin 1987 / Dissolution de A RISCOSSA

Le 6 Juin: A Bastia, décès de TINTIN PASQUALINI, chansonnier, humoriste et écrivain.

Le 16 juin 1987 : Voyage mouvementé de Charles PASQUA (ministre de l’Intérieur) en Corse.

Charles-Pasqua-CarluCHARLES PASQUA : Sa visite sur l’île en juin 1987 se solde par un échec. Alors Ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua mène une politique de répression tous azimuts et déclare vouloir « terroriser les terroristes ». Il est pris à parti par les élus nationalistes à l’Assemblée de Corse. De violents affrontements éclatent sur la place Foch à Ajaccio. Charles Pasqua peine à achever son discours. (source FR 3 Corse)

Le 17 JUIN 1987 : Assassinat du Dr LAFAY, président de l’association pour la défense des victimes du terrorisme, alors qu’il sortait d’un  » cunfronti  » sur la violence, le Dr SIMEONI lui promulgue les premiers soins. Attentat non revendiqué. Les élus nationalistes dénoncent cette provocation dont certains vont se servir pour légitimer les représailles contre les nationalistes.

Le 17 JUIN 1987 : Confirmation, en appel, des condamnations à l’encontre de DANIEL PAOLI et GHJUVAN’FRANCESCU BERNARDI.

Le 25 JUIN 1987 : Arrestation à FIGARELLU de CARLU PIERI, militant nationaliste recherché depuis son évasion en 1983. Déportation de Carlu Pieri

Le 28 juin 1987 : Naissance de A Cuncolta naziunalista

AOUT 1987

1987ghjurnate d'unità

Le 4 AOUT 1987 : LUCCIANA, un fourgon de garde mobile est mitraillé, un gendarme est tué et trois autres sont blessés. Le gendarme AZNAR trouve la mort.

Le 5 AOUT 1987 : Le F.L.N.C revendique l’attentat d la MARANA. Dans son communiqué, l’organisation met en garde les exécutants et responsables des brimades dont font l’objet les détenus politiques Corses. Dernièrement aux BAUMETTES, certains ont été grièvement blessés après avoir été passés à tabac. Le F.L.N.C affirme qu’elle ne laissera jamais de tels actes impunis.

Le 7 AOUT 1987 : 10 interpellations dans le milieu nationaliste Bastiais, à la suite de l’attentat du 4 AOUT..

OCTOBRE 1987

17 octobre 1987 : Le FLNC revendique l’assassinat à Ajaccio, en janvier 1986, de deux Tunisiens présentés comme étant des trafiquants de drogue.

NOVEMBRE 1987

DOSSIER GHJAMBATTI ACQUAVIVA

Dans la nuit du 15 novembre au 16 novembre 1987 : GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA, militant du F.L.N.C, est assassiné lors d’une action du F.L.N.C Recherché depuis JANVIER 1984, il est abattu par le COLON ROUSSEL au cours d’une opération commando.

GhjambattistaAcquaviva

Le 16 NOVEMBRE 1987 : GHJUVAN’MARTINU VERDI est déporté et incarcéré à PARIS. Une fois de plus un responsable nationaliste est victime d’une machination orchestrée par les gendarmes.

Le 17 NOVEMBRE 1987 : Les organisations nationalistes rendent hommage à GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA et appellent tous les Corses à se rendre à ses obsèques.

AcquavivaGhjuvanBatti

Le 17 Novembre 1987 : Le F.L.N.C, dans un communiqué, précise que GHJUVAN’BATTISTA ACQUAVIVA a été abattu par ROUSSEL alors qu’il participait à une action commando. Le F.L.N.C met ainsi un terme à la manœuvre d’intoxication lancée par la gendarmerie tentant de faire croire à l’opinion publique du GHJUVA BATTISTA ACQUAVIVA avait agi seul et qu’il serait mort accidentellement au cours du bagarre avec le colon ROUSSEL.

Le 17 NOVEMBRE 1987 : Attentat à CORTI.

Le 18 NOVEMBRE 1987 : Plusieurs milliers de personnes se recueillent devant la dépouille de GHJUVAN’BATTI lors de ses obsèques à ISULA ROSSA. Le F.L.N.C rend hommage à son militant en tirant des salves d’honneur à la sortie de la messe et ce malgré l’imposant déploiement des forces de répression. La Préfecture donnera l’ordre à F.R.3 de ne pas diffuser les images. La Direction de F.R.3 obéira.

 » GHJUVAN’BATTISTA, FRATELLU DI U FRONTE, SIMU FIERU D’AVE CUMBATTUTU A FIANCU A TE, MAI UN CI SCURDEREMU DI TE, MAI. « 

U F.L.N.C

Le 24 NOVEMBRE 1987 : Un important réseaux du F.L.N.C est démantelé, huit militants sont arrêtés dont FRANCOIS CASASOPRANA. En tout 25 nationalistes sont interpellés à AIACCIU dont plusieurs femmes et enfants.

DECEMBRE 1987

acquaviva dossier01

Le Samedi 19 décembre 1987 : il était 10H15, lorsqu’une forte explosion ébranlait le hameau de Querciolo, commune de Sorbo Occagnano. Une explosion qui s’était produite du coté de la route de la mer. En fait une charge évalué à 2 ou 3 kilos venait de faire son œuvre. Déposée ou même jetée, contre la porte d’entrée principale de la maison de M Ferdinand Roussel, elle n’a occasionnée que peu de dégâts. Roussel avait quitté sa maison quelques jours après l’assassinat du jeune militant. Depuis celle ci était gardé jour et nuit par la gendarmerie.

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#Corse – @AssociuToccAnoi « tient à saluer la décision du FLNC du 22 octobre »

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L’Associu Tocca à noi tient à saluer la décision prise par le FLNC du 22 octobre d’entamer un processus de démilitarisation de l’espace politique.

Deux ans après l’annonce du FLNC Union des Combattant de sortie progressive de la clandestinité, le FLNC du 22 octobre apporte à son tour, à travers cette annonce importante, une contribution significative à la démarche d’apaisement global en marche dans notre pays depuis plusieurs années.

À l’occasion de notre dernière mobilisation, aux côtés de la Ghjuventù indipendentista, nous avions rappelé le travail considérable accompli en Corse pour ouvrir la voie à une solution politique ; les votes importants de l’Assemblée de Corse (co-officialité, statut de résident, modification de la constitution), la démilitarisation du FLNC UC, et bien sûr la victoire historique de notre famille politique aux élections territoriales, que le FLNC du 22 octobre a très justement qualifié de « tremblement de terre politique dans l’histoire de France » représentant une « réponse extraordinaire au mépris de la France envers notre peuple ». L’annonce faite hier va clairement dans ce sens.

Conférence de presse nocturne du "FLNC du 22 octobre"
Conférence de presse nocturne du « FLNC du 22 octobre »

Malgré cela, la France, quant à elle, n’a toujours pas déposé les armes de la répression et demeure sourde et muette face à la volonté populaire des Corses.

Cette situation de blocage ne peut plus durer, Paris a plus que jamais le devoir d’accepter la main tendue par notre île. La France parle depuis trop longtemps du « problème corse », et n’a toujours pas réalisé qu’aujourd’hui, en Corse, nous parlons tous de solution !

LOTTEMU INSEME PÀ UN AVVENE GHJUSTU
ASSOCIU TOCCA À NOI


#corse StoriaCorsa 1988 « Motion Peuple Corse déposée par A Cuncolta à l’Assemblée »

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1988 une nouvelle loi d’amnistie en préparation

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.  En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

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U RIBOMBU utilise les nouvelles technologies 

FEVRIER 1988

Le 21 FEVRIER 1988 : La cave MARTINEZ à GHISUNACCIA est plastiqué pour la seconde fois. Pas de revendication.

FEVRIER 1988 : Un commando du F.L.N.C assassine un gendarme en faction devant la caserne BATTESTI d’AIACCIU… le gendarme Stéphane Chariot trouve la mort dans la fusillade de la caserne Battesti à Ajaccio

AVRIL 1988

Le 22 AVRIL 1988 : Attentat à la voiture piégée vers 22h30, première du genre en Corse visant des personnes, au carrefour de l’aéroport (R.N. 197 et Départementale). Une voiture bourrée d’explosif garée sur le bas cotés a sauté au moment ou une estafette de la Gendarmerie parvenait à sa hauteur. L’explosion a été déclenchée a distance par des hommes à moto qui venait de doubler le TRAFIC des forces de répression : Cinq gendarmes sont blessés dont un grièvement, le F.L.N.C revendiquera l’attentat quelques jours plus tard (Attentat suite a une vague d’interpellation).

MAI 1988

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.

En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

JUIN 1988

18 juin 1988 : Assassinat de Paul Prudenti à Calvi

OCTOBRE 1988

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Le 13 OCTOBRE 1988 : L’Assemblée Corse adopte à une large majorité, une motion déposée par le groupe nationaliste A CUNCOLTA NAZIUNALISTA proposant notamment une définition du PEUPLE CORSE et l’établissement d’un projet cohérent de développement économique, social et culturel de L’île.

DECEMBRE 1988

Le 25 DECEMBRE 1988 : BATTI ISTRIA, militant CUNCOLTA tue un homme dans un bar, et prend le Maquis.

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#corse StoriaCorsa 1989 « Le FLNC propose un projet de société »

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Bilan de l’an 89 plus de 200 attentats (222 au total considérés comme tels). L’amnistie au centre du jeu.

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.

En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

L’amnistie de 1989 : lors de l’élaboration de la traditionnelle loi d’amnistie postérieure à l’élection présidentielle de 1988, le gouvernement de l’époque tire la leçon du peu de résultats de son initiative de 1982, et ne prévoit pas d’inclure les nationalistes corses dans son champ. A l’initiative d’élus de l’île -MM. Zuccarelli (MRG), et Rossi (UDF)- le texte leur est étendu : le garde des sceaux Pierre Arpaillange s’en remet sur ce point à la sagesse de l’Assemblée.

FEVRIER 1989

Le 16 FEVRIER 1989 : La loge PASQUALE PAOLI voit le jour.

MARS 1989

MARS 1989 : La Corse est paralysée par une grève des fonctionnaires. Qui tire en longueur jusqu’à fin AVRIL elle se caractérise par de nombreux affrontements entre les forces de répression et les fonctionnaires en colère, les étudiants, les nationalistes, les jeunes en mal d’aventures et bien d’autres…

Le 20 MARS 1989 : MICHEL ROCARD propose vainement une concentration approfondie aux fonctionnaires de l’île en grèves depuis 4 mois. Ceux ci réclament une prime d’insularités destinée à compenser le coût élevé de la vie dans l’île.

Le 25 MARS 1989 :A PARIS une tentative de négociation entre l’intersyndicale des fonctionnaires Corses et le gouvernement échoue. Tandis que l’île est totalement paralysée par les grèves. MICHEL CHARASSE  dit que tout l’argent distribué en Corse ne va pas les bonnes poches.

AVRIL 1989

Le 18 AVRIL 1989 : le F.L.N.C est entré à l’intérieur de la Préfecture et a tenté de prendre le préfet en otage. Echec du commando.

 

JUILLET 1989

Le 19 JUILLET 1989 : GERARD FRANCHI est assassiné par deux hommes armés de 11.43 et de fusils de calibre 12 à AIACCIU.

Le 21 JUILLET 1989 : PETRU AVAZZERI est assassiné de 13 balles de 11.43 à CALVI.

Le 27 JUILLET 1989 : NATALI est assassiné à BASTIA.

AOUT 1989

Le 22 AOUT 1989 : Les trois derniers militants nationalistes incarcérés sont mis en liberté conditionnelle

SEPTEMBRE 1989

Le 16 septembre 1989 : Pierre Poggioli, leader historique du FLNC, annonce sa démission. Le 24 octobre, il crée l’Accolta Naziunale Corsa (ANC). (Un an plus tard apparaîtra une organisation clandestine, RESISTENZA.)

Le 24 SEPTEMBRE 1989 : JEAN-PIERRE LECA est acquitté pour le meurtre de deux personnes.

OCTOBRE 1989

Le 24 OCTOBRE 1989 : Création de l’A.N.C après la démission de PETRU POGGIOLI d’A Cuncolta/FLNC.

en octobre 1989:  une voiture, que les enquêteurs disaient conduite par Roger Polverelli, avait été prise pour cible par des tireurs encagoulés en plein centre d’Ajaccio, et la fusillade entre les assaillants et les occupants de la voiture avait fait deux blessés.

NOVEMBRE 1989

FLNC1989Acquaviva

Le MARDI 7 NOVEMBRE 1989:  Le F.L.N.C rompt la trêve en plastiquant tous les appartements en construction de SANTA LUCIA DI PURTI VECHJU. Le F.L.N.C part en guerre contre la spéculation immobilière internationale. De plus cette construction n’était pas régulière.

DECEMBRE 1989

Le 1er DECEMBRE 1989 : Des incidents se déroulent à BASTIA opposant de jeunes lycéens nationalistes (A.L.C.) armés d’œufs contre des C.R.S. Les lycéens sont intervenus pendant un meeting d’EMILE ZUCCARELLI, maire de BASTIA.

Le 10 DECEMBRE 1989 : Plasticages à CALVI d’un complexe immobilier  » L’OASIS « .

Le 11 DECEMBRE 1989 : Les plasticages à CALVI sont revendiqués par le F.L.N.C, 80 appartements d’un complexe touristique  » l’OASIS » sont détruits. Encore des irrégularités dans le permis de construire.

Le 29 DECEMBRE 1989 : Une conférence de presse est donnée par le F.L.N.C, où, le front remet aux journalistes présent le PROJET DE SOCIETE. Le journal U RIBOMBU présente ce projet en intégrale dans son N°9 de CORSICA INFURMAZIONE  » en 1990…

Primu Quaternu flnc projet société
projet de société du FLNC 1989 corsica infurmazione

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#corse StoriaCorsa 1990 « FLNC Canal Historique, Canal Habituel, Resistenza, Cuncolta, MPA, ANC… »

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1990 A Cuncolta connait une nouvelle scission, Alain Orsoni et ses amis quittent le mouvement, quelques mois plus tard, nouveaux départs pour donner naissance au MPA. De nouveaux groupes clandestins apparaissent pour durer, d’autres non. Resistenza, deux FLNC dontun canal Historique de revendication, et un Habituel. Un groupe A Droga Basta voit le jour, un autre U CASTICU apparaît puis disparaît. L’ALNC occupera un certain temps le terrain pour rejoindre le FLNC canal historique…

Les années 90 sont les années « de plomb » du mouvement national mais pas que, le grand banditisme occupe son terrain pour se développer. Cette année là, 1990, trois notables corses sont assassinés, Lucien Tirroloni Président de la Chambre d’Agriculture, Mr Grossetti Maire UDF de Grossetto Prunia et enfin le Maire Socialiste de Soveria, Paul Mariani.

Le FLNC réitère en août une solution politique. Le PROJET JOXE est adopté en fin d’année… 

JANVIER 1990

Le 5 JANVIER 1990 : Attentat contre une boucherie maghrébine à GHISUNACCIA

Le 7 JANVIER 1990 : Attentat à l’île de CAVALLU, deux restaurants Italiens sont détruits. Cette île est réservée aux milliardaires malgré le fait qu’elle soit un site protégé. Il faut une autorisation spéciale pour se rendre sur cette île qui est Corse Et donc Française ?? Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique l’attentat. (L’hôtel des pêcheurs et la discothèque restaurant Palma Club sont plastiqués.)

Le 7 JANVIER 1990 : Assassinat de NOËL CIRELLI, père de famille et sportif. Il a été abattu dans une discothèque sur la route des SANGUINAIRES. Le lieu du meurtre a été nettoyé avant l’arrivée des forces de l’ordre.
Le 8 JANVIER 1990 : MARC MARCHI, 21 ans, sort indemne de l’explosion de son véhicule à PURTI VECHJU.

Le 10 JANVIER 1990 : Un militant de l’A.N.C, JEAN-MARIE SANTELLI est attaqué par deux inconnus. L’A.N.C. porte plainte contre deux militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA qui s’empresse de démentir. L’U.P.C déplore cette attaque dont a été victime le directeur de l’A.N.C.

Le 12 JANVIER 1990 : Le cabinet d’un architecte a été détruit par un attentat à AIACCIU… Attentat non revendiqué..

Le 13 JANVIER 1990 : La villa d’une architecte de SULINZARA a sauté pendant que sa propriétaire dormait. Madame COLETTE FAUVET avait déjà été victime d’un attentat lui aussi non revendiqué en 1988.

Le 13 JANVIER 1990 : Par ailleurs TRENTE BOUTEILLES DE GAZ ont été volées à LUCCIANA. Leur disparition inquiète car il n’est pas rare qu’elle précède des attentats de grande envergure..!!! 😉

Le 14 JANVIER 1990 : Le F.L.N.C frappe en plein jour à « CORSICANA-FORET », un commando du F.L.N.C après avoir mis en sécurité les civils ont plastiqué à l’aide de bouteille de gaz et de plastics le camp de naturistes de LINGUIZZETTA, 108 villas sont détruites. Ce camp de naturistes était subventionné par des anglais, des allemands, des hollandais.

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Le 15 et le 16 JANVIER 1990 : Reconstitution de la mort de GHJUVAN’BATTISTA à la ferme du colon ROUSSEL à QUARCIOLU. Un important dispositif policier a été mise en œuvre. Les principaux protagonistes de la reconstitution de la ferme ROUSSEL ne sont pas venus à QUARCIOLU. Ils expliquent pourquoi ils ne se sont pas rendus à leur ferme dans une lettre le 22 JANVIER 1990 du fait des événements en Corse et des menaces dont ils sont l’objet.

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Le 16 JANVIER 1990 : PIERRE JOXE « gronde » les terroristes et propose aux Corses un plan d’aménagement pour CORTI, la langue Corse, les voyages et le développement de l’économie..

Le 17 JANVIER 1990 : A 5h30, 8 hommes armés de pistolets, de haches, et de manches de pioche pénètrent dans le C.R.O.U.S, et la cafétéria de l’université de CORTI où se déroulait une soirée pour voler la caisse (plus de 30.000 fr.). Ils ont aussi tabasser le directeur du C.R.O.U.S . Par la suite, 4 personnes sont interpellés mais plus personnes ne portent plainte

Le JEUDI 18 JANVIER 1990 : Mille professionnels devaient tenir leur congrès National en OCTOBRE à AIACCIU et BASTIA. Hier à PARIS, le président PERRIN a annoncé l’annulation de la manifestation « en raison des menaces du F.L.N.C » qui « s’oppose à ce que la Corse accueille plus de touristes »….

Le 19 JANVIER 1990 : Les 4 personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire DU C.R.O.U.S sont relâchés fautes de preuves.

Le 20 JANVIER 1990 : Suite à l’agression d’un employé municipal maghrébin la manifestation antiraciste réunit à peine 200 personnes à AIACCIU. Cette manifestation a été organisée par le P.C., P.S., U.P.C, A CUNCOLTA NAZIUNALISTA… »La Corse est le département ou les agressions racistes restent impunis »

Le 22 JANVIER 1990 : Des impacts de balles sont relevés sur la façade d’un établissement appartenant au père d’un des inculpés de l’AFFAIRE DU C.R.O.U.S de CORTI.

Le 25 et 26 JANVIER 1990 : Des rumeurs circulent comme quoi le F.L.N.C aurait fait payer la note après le saccage de la cafétéria. Selon la rumeur l’argent de la recette aurait été restitué et des dommages versés à l’établissement qui avait assuré la SONO de la salle.

VERIF DATE Le VENDREDI 27 JANVIER 1990 : Deux démineurs sont blessés dans l’explosion d’une voiture piégée à SULINZARA. Cette voiture appartenait à un ouvrier portugais travaillant pour l’architecte Madame FAUVET. La voiture était garés prés de l’école et il doit la vie à un fil dépassant de sa voiture. (problème d’ordre privé).

AttentatSolenzara1990

Le 28 JANVIER 1990 : A PARIS sont organisés les Journées Nationalistes, notamment par RADIO PAYS (RADIO PAESE). De nombreux groupes Bretons, Corses, Basques se produisent sur scène. Les R.G. étaient au rendez vous, c’est un public très  » fidèle ».

FLNChabituelCielMonMardi

le MARDI 30 JANVIER 1990 : Sont réunis à l’émission CIEL MON MARDI de DECHAVANNE, ALAIN ORSONI pour A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, FRANCOIS ALFONSI pour l’U.P.C et bien d’autre, VILLANOVA et FRANCIS POMPONI pour C.F.R., et le F.L.N.C en interview exclusive….. ALAIN ORSONI annonce fièrement un dossier EXPLOSIF celui de l’ALBA SERANA près de BASTIA en dénonçant notamment le fait qu’il est construit à 80% sans permis de … CONSTRUIRE…

JANVIER 1990 : Sortie d’un journal mensuel  » A FIARA « , MISINCU NAZIUNALE CORSU. Journal de l’A.N.C.

A FIARA

Suite à l’émission de DECHAVANNE :L’ALBA SERENA passera en justice MARDI. Ce complexe touristique a été construit à 80% sans permis de construire….

FEVRIER 1990

DANS LA NUIT DU 1 AU 2 FEVRIER 1990 : Une puissante déflagration réveille les quartiers du palais de justice de BASTIA. Une charge d’un kilo vient d’exploser devant la porte du premier vice président du conseil général de haute Corse, Monsieur ROGER FRANZONI. L’appartement occupé par sa belle mère, son petit fils et un employé est partiellement dévastés. Attentat non revendiqué

Le 2 février 1990 : CAVALLU : SETTON condamné à tout casser !! « Monsieur PIONNER » devra remettre le littoral en état…. Littoral qu’il a saccagé pour construire son petit « port de plaisance personnel » sur un littoral site protégé !!!!!

Le 23 février 1990 : Le corps de SERGE DONATI a été retrouvé à SORBU-OCAGNANU criblé de balles. Il avait été impliqué dans une affaire de drogue. Sur le lieu du crime on n’a pas retrouvé de trace de sang et il a été prélevé treize impacts de 9 mm.

Le 26 février 1990 : Le fourgon postal attaqué entre BASTIA et PORETTA a été retrouvé deux heures après son braquage.

MARS 1990

VERIF DATE Le 1er MARS 1990 : AIACCIU : trente deux bouteilles de gaz ont été dérobées dans une station service de PISCIATELLO.

Le 1er MARS 1990 : Coups de feu contre la voiture d’un huissier à CALVI.

Le 2 MARS 1990 : La villa d’un couple de retraités d’ALATA « secoué » par trois explosions..

Le 6 MARS 1990 : « L’ombre du F.L.N.C » titrera la presse en mal de buzz. Deux insulaires répondent devant les assises de Versailles, du braquage d’une banque. Ils nient leur participation à cette attaque, ainsi que toute appartenance au mouvement clandestin. PAUL FRANCOIS SIMEONI ET PIERRE JEAN GIANNECHINI sont les auteurs présumés de cet hold-up à saint germain en laye le 23 JUILLET 1985.

Le 7 MARS 1990 : La cour d’assises des Yvelines a condamné à 7 ans de réclusion et trois de prison les deux insulaires : PAUL FRANCOIS SIMEONI ET PIERRE JEAN GIANNECHINI

Le 12 MARS 1990 : JOXE est venu en Corse pour discuter avec les autorités politiques.  » LOI-CADRE POUR L’AUTONOMIE « .

Le 13 MARS 1990 : Attentat à BASTIA : La discothèque  » Odyssée  » cible des plastiqueurs. 

Le Dimanche 25 mars 1990 : Au début de la matinée, deux hommes armés pénètrent dans le local du personnel de l’UBS Genève, sis 6,passage des Lions. Ils mettent hors d’état de résister deux gardiens, un concierge et un employé venu mettre les horloges de la banque à l’heure d’été. Les agresseurs débranchent l’alarme et ouvrent une dizaine de coffres au service des monnaies étrangères. Pendant une heure et quarante-cinq minutes, ils vont emplir 220 kilos de billets de banque, principalement en monnaies étrangères. Il y en aura pour 31 400 000 francs suisses!  Les malfrats enfournent ce plantureux grisbi dans une Espace Renault grise et un autre véhicule de dimension plus modeste, tous deux immatriculés en Haute-Savoie. Et vogue la galère dorée, direction la France! A 9h38, un technicien de l’UBS découvre les employés ligotés et donne l’alarme. Commence une traque au long cours conduite par deux policiers genevois, le commissaire alors inspecteur Marco Mattille et le regretté inspecteur Reggli. On peut illustrer cette affaire sous la forme d’une fusée à deux étages.

AVRIL 1990

Le 8 AVRIL 1990 : Réunion de l’A.N.C et de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA à AIACCIU ou la question de l’Impôt révolutionnaire est débattu.

Le 16 AVRIL 1990 : Braquage de la station service ISULA ROSSA, appartenant à ALAIN POMATA.

MAI 1990

Le 17 mai 1990 : Un mysterieux groupe barbouze, U Castigu (le chatiment) annonce des actions contre les nationalistes

Le 26 MAI 1990 : Deux hommes soupçonnés d’appartenir au mouvement antinationaliste U CASTIGU, JULES GAFFORY et JEAN PIERRE MAISETTI, sont abattus respectivement de + de 60 balles et 48 balles chacun à PURTICHJU.  (ils sont présentés comme tel dans la revendication de leur assassinat par un mouvement clandestin inconnu)

AOUT 1990

En Août 1990 : Nouvelle crise au sein du FLNC. Cette fois, la majorité de la direction, réunie autour d’Alain Orsoni, s’oppose à la majorité de la base militante. (Orsoni et ses amis quittent le mouvement public A Cuncolta pour fonder le mouvement pour l’autodétermination) (MPA).

Le 1er Aout 1990 : Les fédérations de Haute-Corse et de Corse-du-Sud du PCF et leur élus ont décliné l’invitation de participer à un colloque qui se tiendra du 3 au 5 août à Corte à l ’initiative des nationalistes d’A Cuncolta Naziunalista. Dans une déclaration, Albert Ferracci, président du groupe communiste à l’assemblée de Corse estime que le thème de ces assises, « la Corse de demain, avec qui et comment », sera largement occulté par « les manifestations audiovisuelles des clandestins » du FLNC qui ont été annoncées. La fédération locale du parti socialiste a, quant à elle, décidée de cautionner cette manifestation des partisans de la violence.

Le 05 AOUT 1990 : Le F.L.N.C lance un message lors des Journées DI CORTI où était rassemblé plus de 4000 personnes.

Le 14 AOUT 1990 : Une dizaine d’hommes armée et masqués ont investi la villa de Monsieur PATRICE FARSI, directeur de l’hôpital à AIACCIU. Ils les ont gardés toute la nuit leur intimant de quitter l’île.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU

Dans la nuit du 16 au 17 aout 1990 : Une dizaine d’hommes, armés et portant cagoule, ont distribué, dans la nuit de jeudi à vendredi, des tracts du FLNC (U RIBELLU) sur le port de plaisance de Bonifacio (Corse du Sud). Le groupe a fait irruption sur le quai de la Marine vers 1 heure et remis les tracts – rédigés en français – aux touristes encore attablés aux terrasses des bars et restaurants. L’opération s’est déroulée alors que la police judiciaire a entrepris jeudi et vendredi d’entendre certains collaborateurs de la société de production qui a assuré le tournage du clip présenté le 5 août dernier par le mouvement officiellement dissous.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
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illustration distribution du RIBELLU

Le 28 AOUT 1990 : Un fourgon postal est attaqué par des hommes armés et cagoulés près de BASTIA.

Dans la nuit du 29 Aout au 30 Aout 1990 : Un attentat à l’explosif a été perpétré, dans la nuit de mardi à mercredi, contre une succursale de la Banque populaire provençale et corse. Cette action qui n’a pas fait de victimes n’a pas été revendiquée.

Le 30 AOUT 1990 : Dix hommes puissamment armés et cagoulés ont organisé une distribution de tracs du RIBELLU à FIGARI.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU

Le 30 AOUT 1990 : La Cave MARTINEZ est plastiqué pour la troisième fois.

SEPTEMBRE 1990

Le 7/8 SEPTEMBRE 1990 : Un commando de l’A.L.N.C fait sauter le   » VILLAGE DES ITALIENS   » à CALA LONGA près de BUNIFAZIU. Les inscriptions  »  A MAFFIA NO  » y sont retrouvées.

Le 9 SEPTEMBRE 1990 : l’A.L.N.C fait sauter deux villas dans un lotissement de BALISTRA.

Le 10 SEPTEMBRE 1990 : L’A.L.N.C fait sauter la villa de JEAN-MARC VERNES à PURTIGLIOLU.

Le 12 SEPTEMBRE 1990 : RESISTENZA frappe à BASTIA avec de petites charges contre des agences bancaires.

Le 18 SEPTEMBRE 1990 : l’A.L.N.C incendie une maison appartenant à un sous-officier de la légion étrangère à CALVI.

Le 19 SEPTEMBRE 1990 : Lors d’une conférence de presse, le F.L.N.C annonce des divergences au sein du FRONT.

Le 20 SEPTEMBRE 1990 : l‘A.L.N.C plastique deux agences bancaires avec de petites charges à CORTI.

Le 26 SEPTEMBRE 1990 : Assassinat de CHARLES ANTOINE GROSSETTI à PURTICHJU.

OCTOBRE 1990

REsistenzaclandestin

resistenzaOct1990En Octobre 1990 : Naissance de RESISTENZA. Lors d’une conférence de presse, RESISTENZA dénonce l’impôt révolutionnaire. resistenzaOct1990a

Le 2 OCTOBRE 1990 : C’est le onzième attentat de l’A.L.N.C, un car de touriste italien est détruit à AIACCIU.

Le 6 OCTOBRE 1990 : A AGHJONE, la villa de PAUL BIDENT ou BIDERT est détruite par un attentat signé R et revendiqué « RESISTENZA ».

Le 7 OCTOBRE 1990 : L’A.L.N.C se saborde et rejoint le F.L.N.C

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
photo d’archive
illustration distribution du RIBELLU

Le LUNDI 8 OCTOBRE 1990 : Le F.L.N.C fort de deux cents hommes cagoulés et armés distribue U RIBELLU à PURTI VECHJU, AIACCIU et BASTIA.

photo d'archive illustration distribution du RIBELLU
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illustration distribution du RIBELLU

Le ? ? OCTOBRE 1990 : Le F.L.N.C par le canal habituel dit que l’opération du LUNDI 8 OCTOBRE 1990 ne peut être assumé par la structure du front, il dit que ces militants ce sont placés eux même hors du front.

Le 17 OCTOBRE 1990 : Démission de LEO BATTESTI, ALANU ORSONI, ainsi que 4 autres membres importants dont IVIU STELLA, DOMINIQUE BIANCHI, JOSE PIETRI et JEAN LOUIS ANTONELLI. A CUNCOLTA NAZIUNALISTA se divise une nouvelle fois.

Le 17 OCTOBRE 1990 : Naissance du M.P.A : Mouvement pour l’autodétermination

Le 21 octobre 1990 : La population dit non à la reconstruction du lotissement de Paese di Mare, au sud de l’île, illégalement bâti dans le golfe de Saint-Cyprien. Une opération immobilière qui pousserait l’île dans la voie de la baléarisation. GOLFE de Saint-Cyprien, commune de Zecci. Dimanche, le grand soleil est de la partie pour le pique-nique organisé par la coordination des associations de défense de l’environnement de l’extrême sud de la Corse, devant les bâtiments spéculatifs Paese di Mare, construits à même la plage au fond du golfe de Saint-Cyprien. Plus de cent personnes se sont relayées ici toute la journée pour dire : « Non ! Arrêtez le béton de l’argent ! », pour que ces bâtiments détruits par des plasticages ne soient pas reconstruits et pour que soit restauré le libre accès à la mer. Ce lotissement de Paese di Mare a été réalisé par une Société civile immobilière fonctionnant sur des prêts bancaires italiens. « Le raisonnement du maire consiste à dire que la zone est déjà urbanisée, et donc que les interdits à la construction tombent » source l’humanité d’octobre 1990

Le 25 Octobre 1990 : LE CONSEIL D’ETAT a donné jeudi un avis favorable au projet de loi Joxe de création d’une nouvelle collectivité territoriale en Corse doté d’un exécutif élu, tout en exprimant d’importantes réserves quant à la mention dans ce projet de la notion de  » peuple corse « .

Le 26 OCTOBRE 1990 : Le F.L.N.C HABITUEL plastique à AUBAGNE une filiale de la S.N.C.M., La S.A.R.A. (première apparition du FLNC canal Habituel, création)

Le 28 Octobre  : Premier tour de l’élection municipale partielle de Grosseto Prugna dont le maire Charles Grossetti (UDF) a été assassiné le 26 septembre dernier, l’ensemble du conseil municipale avait démissionne en signe de protestation. Sa succession a suscité des tensiosns au sein de la commune ou trois listes s’affrontent : celle du député (UDF) José Rossi, sollicitée par les proches de Charles Grossetti, celle de Jean-Noël Fattacioli, ancien premier adjoint, et la liste d’Antoine Bozzi, un propriétaire de discothèque de Porticcio

NOVEMBRE 1990

en novembre 1990 : M. Pierre Joxe indiquait «  il faut revenir aux principes mêmes de la décentralisation et définir les moyens de leur traduction concrète pour la Corse de demain. Il appartient donc aux Corses eux-mêmes, dans le cadre de la République, dans le respect du droit, de se déterminer sur les conditions de l’indispensable développement de la Corse. Dans cette perspective, il est apparu nécessaire, en prolongeant la logique du statut particulier, de doter les institutions de la Corse d’un régime différent du droit commun des autres régions (…) « .

Dans la nuit du 16 au 17 novembre 1990 : Deux « nationalistes » corses ont été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi à Ajaccio. Appréhendés sur un barrage routier établi après un attentat perpétré contre un complexe touristique, à Pinarello, dans le golfe de Porto-Vecchio, les deux hommes étaient en possession d’armes, de cagoules et de treillis

Dans la nuit du 23 au 24 novembre 1990 : L’ASSEMBLEE a adopté en première lecture, dans la nuit de vendredi à samedi, le projet Joxe de statut de la Corse. Par 282 voix contre 258, sur 576 votants et 540 exprimés.

Pour l’adoption : 263 socialistes, 5 UDF (dont José Rossi, élu de Corse-du-Sud et prétendant à la présidence de l’exécutif régional tel qu’il a été mitonné dans le secret des bureaux de l’Intérieur), 7 non-inscrits.

Contre : 25 communistes, 129 RPR, 69 UDF, 34 UDC, 8 non-inscrits.

Abstentions : 1 apparenté communiste (Ernest Motoussamy, élu de la Guadeloupe), 9 membres du groupe socialiste (tous membres du MRG), 16 UDF, 5 UDC, 5 non-inscrits.

Conférence du FLNC à BORGU
Conférence du FLNC à BORGU

Le 25 NOVEMBRE 1990 : Le F.L.N.C HISTORIQUE a déployé plus de 400 HOMMES en armes à BORGU. A Borgo, se crée une nouvelle organisation clandestine : le FLNC Canal historique, proche de A Cuncolta. Par opposition, l’ancienne structure FLNC, passée aux mains de militants du MPA, devient le Canal habituel.

Le 26 NOVEMBRE 1990 : Un permise de construire est accordé par le Marie de la commune de BUNIFAZIU à la société civile immobilière LES ILES en vue de l’édification d’une maison d’habitation sur le site de la RONDINARA, qui a fait l’objet d’un important lotissement. Des voix s’élèvent contre cette nouvelle attaque du patrimoine corse.

Le 27 novembre 1990 : Pierre Mauroy, le premier secrétaire du PS, a mis en garde les députés socialistes contre « ce qui pourrait se traduire par une manifestation coordonnée et globale » d’opposition aux décisions du groupe, a déclaré Jean Le Garrec, porte-parole du groupe socialiste. Faisant allusion à l’attitude des députés chevènementistes lors du débat sur la Corse, Pierre Mauroy est intervenu à l’occasion de la réunion hebdomadaire des députés PS pour « attirer l’attention des députés sur la gravité que cela pourrait représenter ». Lors de ce débat, une quinzaine de députés chevènementistes avait fortement manifesté leur hostilité à la notion de « peuple corse », contenue dans la réforme. Roland Carraz avait même déposé un amendement de suppression. Malgré la décision du PS de maintenir une discipline de groupe sur ce texte, M. Carraz avait voté en faveur de son amendement. De son côté, le président du groupe Jean Auroux a indiqué qu’il allait saisir Pierre Mauroy à propos du cas Carraz et qu’il aurait lui-même un entretien avec ce dernier. (source L’humanité novembre 1990)

Le 28 NOVEMBRE 1990 : Le palais de justice de BASTIA essuie des coups de feu

Le 29 Novembre 1990 : Un commando du FLNC Habituel s’empare manu militari du matériel technique du journal U Ribombu et le transporte à Ajaccio. Les représentants présent du FLNC Historique sont braqués (a vérifier : Le 3 DECEMBRE 1990 : Des militants du M.P.A mettent à sac le local du RIBOMBU et laisse en guise de menace une balle de gros calibre sur une table.)

Le 30 NOVEMBRE 1990 : Assassinat de JEANNE ANGELI.

DECEMBRE 1990

Le 3 Décembre 1990 : Le dernier Ribombu sort dans les kiosques à Aiacciu.

Le 19 DECEMBRE 1990 : Assassinat de LUCIEN TIRROLONI, patron de la chambre d’agriculture, à AIACCIU par deux hommes à moto casqués, il a été atteint de treize balles. EMILE MOCCHI, maire de PRUPRIA, a quant à lui été blessé. 17 h 45, en plein centre d’Ajaccio, M. Lucien Tirroloni, 42 ans, président de la Chambre régionale d’Agriculture de Corse, a été abattu par deux hommes à moto. M. Emile Mocchi, maire RPR de Propriano, qui l’accompagnait, a été blessé au bras. Les deux hommes regagnaient la Chambre d’Agriculture après avoir pris un verre au bar voisin, « le Rallye ». 25 impacts de balle ont été relevés sur le corps de M. Tirroloni, qui était également président du conseil d’administration du Crédit Agricole. Ancien exploitant agricole, M. Tirroloni passe pour avoir eu des discussions avec des agriculteurs nationalistes. Mais il avait aussi et surtout à voir, compte-tenu de ses fonctions, avec les puissants assauts de la spéculation immobilière sur toute la partie sud du golfe d’Ajaccio, là où il y a trois mois était abattu également par un tueur motocycliste, M. Grossetti, maire UDF de Crossetto-Prunia et vice-président du Conseil général de Corse du Sud. Le maire de Grossetto-Prugna aurait refusé plusieurs permis de construire importants sur le territoire de sa commune où il entendait freiner l’assaut des promoteurs immobiliers, spéculateurs et investisseurs d’argent trouble. Il se serait en particulier opposé à l’implantation d’un casino. Il a été abattu de deux balles par deux tueurs à moto. (source Presse 1990)

assassinatTirroloni1990

Le 21 Décembre 1990 : C’est dans un impressionnant silence que deux à trois mille personnes ont accompagné hier après-midi jusqu’à sa dernière demeure, M. Lucien Tirroloni, 42 ans, président de la Chambre d’Agriculture de Corse, assassiné mercredi soir à Ajaccio par deux tueurs à moto. un important dispositif policier jalonnait l’itinéraire jusqu’au village de Bastellicaccia où demeurait la victime et où, dès le soir du meurtre, la famille avait transporté le corps, refusant l’autopsie, exprimant par là sa colère et ses doutes vis à vis des pouvoirs publics. Aucun membre du gouvernement n’avait fait le voyage et en particulier ni le ministre de l’Intérieur, ni celui de l’Agriculture, qui manifestement ont eu peur d’affronter la colère populaire.

Le 21 DECEMBRE 1990 : Assassinat de deux hommes à PRUPRIA, qui d’après un  tract anonyme seraient liés aux assassinats de GROSSETTO et TIRROLONI.

Le 23 Décembre 1990 : Le ministre de l’Intérieur Pierre Joxe a lancé dimanche soir un appel aux Corses pour « isoler et condamner les criminels qui tuent et détruisent, rassembler les volontés qui construisent et font vivre la Corse », après l’attentat qui a coûté la vie, mercredi, au Président de la Chambre régionale d’ agriculture de Corse, Lucien Tirroloni. Il a souligné que « l’avenir de la Corse est toujours conditionné par la paix civile et le respect du droit ».

Le 26 décembre 1990 : L’ancien Premier ministre du général de Gaulle, Michel Debré, affirme hier dans « Le Figaro » que la reconnaissance « du peuple corse » prévue dans le statut de l’Ile, équivaut à « la mort de la République »

Le Jeudi 27 Décembre 1990 : Des coups de feu ont été tirés, jeudi soir vers 23h15, contre le portail d’une caserne de gendarmerie à Ajaccio (Corse-du-Sud) sans faire de victimes. Quatre impacts ont été relevés sur la porte de la caserne Battesti abritant un peloton de gendarmerie mobile. Cet acte n’a pas été revendiqué.

Le Jeudi 27 décembre 1990 : Deux voitures appartenant à un professeur ont été incendiées à Lucciana (Haute-Corse) au cours de la même nuit. Des inscriptions « FLNC » ont été tracées sur un mur proche.

Le 30 Décembre 1990 : Un attentat à l’explosif a été commis la nuit dernière à Muro en Corse contre une villa. L’explosion, qui n’a pas fait de victime, a provoqué d’importants dégâts matériels.

Le 30 Décembre 1990 :Dimanche soir, à Furiani, un attentat à l’explosif avait endommagé les locaux d’une entreprise appartenant à Jorge Sarri, trésorier du comité de gestion de ce club de division 2.

Dans la Semaine du 31 décembre 1990 : UN « MOUVEMENT CLANDESTIN » ANTI-DROGUE, « a droga basta », qui a revendiqué plusieurs attentats à l’explosif en Corse ces derniers mois, menace dans un communiqué les revendeurs de drogue dure de « mort sans préavis » à partir de janvier 1991.

Le 31 DECEMBRE 1990 : PAUL MARIANI, Maire du village de SUVERIA, est assassiné devant le pas de sa porte. Le maire socialiste de Soveria, un village au nord de Corte (Haute-Corse), Paul Mariani, cinquante-cinq ans, a été tué par balles vers 18h30 non loin de son village dans des circonstances encore indéterminées en début de soirée. Selon les premiers éléments de l’enquête concernant l’assassinat de Paul Mariani, celui-ci a été la victime d’un tireur dont le visage était revêtu d’une cagoule. Il semble que le tueur ait réussi à faire sortir Paul Mariani de son domicile en projetant des gravillons sur ses volets. Le maire de Soveria, qui avait récemment obtenu un port d’arme, aurait eu le temps de tirer deux coups de feu en direction de son agresseur- sans toutefois parvenir à l’atteindre- avant d’être mortellement touché. Selon les gendarmes, Paul Mariani est tombé dans un véritable guet-apens, le (ou les) tueurs ayant auparavant coupé l’électricité dans le village. (AFFAIRE PAUL MARIANI)

une storiaCorsaUnitanaziunale*

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#corse StoriaCorsa 1991 « Le FLNC sort u Sicondu Quaternu » la suite de son projet de société

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Suite logique des scissions de 1989 et 1990, les mouvements clandestins occupent le terrain de la lutte armée. Actions spectaculaires, symboliques et politiques mais pas que. Les mouvements publics se réunissent au sein d’une coordination qui ne tiendra que le temps de l’organiser. Le STC est en proie aux problèmes internes suite aux scissions, les élections de mars 1992 s’approchent et le mouvement national essaye tant bien que mal de capitaliser la lutte institutionnelle. La lutte de masse est quasi quotidienne, chacun voulant occuper la rue.

« U RIBOMBU, A FIARA, PAESE, chacun son journal de propagande »

JANVIER 1991

En Janvier 1991 : l’enlèvement d’Aurélien Garcia, commissaire au développement économique de l’île. Le fonctionnaire, ficelé dans un sac de couchage, est déposé sur le tapis à bagages de l’aéroport d’Ajaccio, en direction de Paris…

AURELIENGARCIA1991corse (1) AURELIENGARCIA1991corse (2)Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1991 : Trois voitures, dont deux appartenaient à Jean-Marc Belmudes, l’un des dirigeants du Sporting étoile club de Bastia, ont été incendiées dans la nuit de mardi à mercredi sur un parking de la ville.

attentatFLNChistorique90

DANS LA NUIT DU 2 AU 3 JANVIER 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE frappe un grand coup en réalisant sept opérations commandos sur toutes l’île contre des ensembles touristiques. A LINGUIZZETTA, dans le camp de naturiste BAGHEERA l’opération a failli mal tourner. L’intervention des gardes mobiles provoque le départ du commando qui, après avoir neutralisé une quinzaine de personnes sur place, s’apprêtait à miner les installations du camp dont  le propriétaire est Allemand. Les gendarmes de la brigade d’Aleria ont été avisés, en début de soirée, de la présence d’un groupe d’hommes qui se trouvait dans ce village de vacances, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bastia. A l’arrivée des représentants des forces de l’ordre, les inconnus se sont retranchés dans certains des bungalows. A 20h15, le colonel de gendarmerie de Bastia est arrivé sur place pour entamer des négociations. Ce village de vacances avait été l’objet, le 14 janvier 1990, d’un attentat à l’explosif, qui avait été signé par l’ex-FLNC.

Le 3 janvier 1991 : Suite aux assassinats en corse de 1990, François Mitterrand convoque pour demain un conseil restreint sur la violence en Corse. Les communistes proposent la création d’une commission d’enquête.

Le 3 JANVIER 1991 : Le préfet THIEBLEMONT est remplacé par BONNET à la demande de FRANCOIS MITTERAND.

Le 3 janvier 1991 : 6 attentats revendiqués par L’ex-FLNC, se baptisant « tendance historique ». Le FLNC Historique a revendiqué le 3 janvier 1991 au matin « les opérations commandos » commises dans la nuit de mercredi à jeudi en Corse. A  Linguisetta (Haute-Corse), une action commando destinée à faire sauter le village de vacances a tourné court après que les gendarmes aient encerclé le lieu : la trentaine de militants impliquée dans cette tentative a réussi à prendre la fuite- si l’on en croit la version officielle des faits- après avoir libéré quatorze personnes prises en otage. A Sagone, un autre commando a plastiqué les 48 logements d’un ensemble immobilier en construction, provoquant un début d’incendie. L’explosion a également occasionné des dégâts à la toiture et à la façade de deux habitations voisines. Toujours en Corse-du-Sud, à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio, plusieurs hommes armés ont fait sauter onze villas dans un lotissement situé en bord de mer, après avoir « neutralisé » deux personnes présentes sur les lieux. A Calvi, un autre commando a détruit la villa d’un industriel italien résidant en France. Le gardien et deux personnes de sa famille ont été retrouvés ligotés dans une voiture. A Ajaccio, c’est un bar, « le Bistroquet », qui a été la cible des clandestins : l’explosion a également endommagé fortement un autre snack-bar ainsi qu’une librairie, un cabinet dentaire et kiosque de vente de billets d’autobus. Enfin, à Marina di Cassinca, en Haute-Corse, vingt des vingt-huit bungalows d’un lotissement ont été détruits par des charges explosives.

Le 8 JANVIER 1991 : Le F.L.N.C canal HABITUEL tient une conférence de presse ou il déclare le gel de ses actions militaires.

Le ? ? JANVIER 1991 : RESISTENZA revendique cinq attentats commis contre des administrations.

ADROGABASTA1991menaceDealer

JANVIER 1991 : A DROGA BASTA, mouvement clandestin, tient une conférence de presse à AIACCIU où il déclare vouloir éliminer tous les trafiquants de drogue.

Le 12 JANVIER 1991 : L’A.N.C participe à une manifestation contre le racisme que la guerre du golfe réactive.

Le 25 JANVIER 1991 : La préfecture publie son livre blanc sur l’aménagement. L’Etat impose sa vision.

Le ? ? JANVIER 1991 : Le M.P.A sort un journal PAESE.

Le 26 JANVIER 1991 : Manifestation à AIACCIU, contre la mafia. A peine une centaine de personne sous la pancarte de l’A.N.C  » A MAFIA NO « .

Le 26 JANVIER 1991 : La coordination des organisations nationalistes se réunit pour faire le point.

Le ? ? JANVIER 1991 : RESISTENZA réalise une opération commando à SAGONE contre un ensemble immobilier.

FEVRIER 1991

Le ? ? FEVRIER 1991 : Le S.T.C subit le contrecoup de la nouvelle scission. La grève à l’hypermarché ESCALE à AIACCIU cache en réalité des problèmes autres que sociaux.

Le ? ? FEVRIER 1991 : L’aéroport de BASTIA PURETTA est paralysé par la grève. Soutien de l’A.N.C.

Le 5 FEVRIER 1991 : L’A.N.C participe a une réunion de soutien aux grévistes, qui a eut lieu dans le local d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA AIACCIU.

Le 5 FEVRIER 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE écrit aux Maires de la région de BALAGNA pour déclarer le littoral inconstructible.

Le 12 FEVRIER 1991 : Le F.L.N.C canal HABITUEL condamne les menaces du F.L.N.C canal HISTORIQUE de dérive militariste.

Le 13 FEVRIER 1991 : La démarche des dix points officialise ses revendications au cours d’une conférence de presse ou U.P.C, M.P.A, A CUNCOLTA NAZIUNALISTA y participent.

Le 18 FEVRIER 1991 : Le M.P.A se retire officiellement de la coordination des organisations nationalistes.

MARS 1991

CongresFLNChabituel1991Mars (1) CongresFLNChabituel1991Mars (2)

Le 3 MARS 1991 : le F.L.N.C canal HABITUEL tient un congrès clandestin et définit sa nouvelle structuration. Rappelons que le F.L.N.C canal HABITUEL à crée le M.P.A. (Photo de presse . Paese – Jo)

CongresFLNChabituelPhotoPresseJoP

Le ? ? MARS 1991 : Les agriculteurs traduits devant le tribunal d’AIACCIU suite aux incidents de NOVEMBRE 1990 sont soutenus par une forte mobilisation nationaliste.

Le 11 MARS 1991 : Un entrepreneur
, se blesse sur l’île de CAVALLU
en manipulants de l’explosif pour réaliser les fondations des villas du  » VILLAGE DES PECHEURS « .

Le 11 MARS 1991 Attentats contre un complexe touristique près AIACCIU à CALCATOGHJU.

Le 15 MARS 1991 : PROSPER ALFONSI, le premier présidant de l’Assemblée de Corse en 1982, décède.

Le 17 MARS 1991 : L’assemblée générale d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA se réunit à TAGLIU-ISULACCIU. L’A.N.C est invitée et présente.

Le 20 MARS 1991 : Le projet JOXE est discuté au Sénat, mais l’offensive CHARLES PASQUA, CHARLES ORNANO et FRANCOIS GIACOBBI met en pièce le projet.

Le 22 MARS 1991 : Suite aux différentes manifestations du monde agricole inquiet de la mise en place de la future politique agricole commune de l’Europe (P.A.C), l’Assemblé de Corse traite des problèmes agricoles et annonce un rapport pour le 15 MAI.

Le 25 MARS 1991 : A CUNSULTA NAZIUNALE se réunit à CORTI.

Le 26 MARS 1991 : L’affaire des fraudes électorales de BASTIA dénoncés par les nationalistes à l’occasion des municipales de 1988 est mise en délibéré. Mais seuls certains lampistes du bureau électoral de BASTIA seront condamnés.

Le 29 MARS 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE annonce dans une conférence de presse un Sicondu Quaternu – le premier avait déjà été édité la le F.L.N.C le 29 ou 30 DECEMBRE 1989.

secondu quaternu flnc projet société
flnc projet de société 1991

Le 29 MARS 1991 : Un commando du F.L.N.C a détruit le complexe touristique du ministère de la justice à CASABIANDA.

Le 31 MARS 1991 : RESISTENZA frappe à PURTICHJU pour dénoncer le refus du Sénat de prendre en compte la revendication de la reconnaissance du peuple Corse.

Marcel-LorenzoniEn Mars 1991 : Marcel LORENZONI est condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis.

AVRIL 1991

resistenzaOct1990Les 5 et 6 AVRIL 1991 : RESISTENZA plastique des ensembles immobiliers dans l’extrême sud.

Le 5 AVRIL 1991 : L’Assemblée Nationale confirme son vote du 23 NOVEMBRE 1990 par 274 voix contre 262 et rétablit l’article premier.

Le 8 AVRIL 1991 : Première bilatérale A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA au local A.N.C d’AIACCIU. Présent pour A CUNCOLTA NAZIUNALISTA : MARCEL LORENZONI, FRANCOIS SANTONI, FANFAN TORRE et JEAN VITUS ALBERTINI.

Le 11 AVRIL 1991 : Nouvelle lecture du projet JOXE au Sénat et la dernière devant l’Assemblée Nationale, puis c’est le recours de l’opposition et la saisine, par au moins soixante députés, du Conseil constitutionnel avant le délai d’un an nécessaire pour l’entrée en vigueur du nouveau statut.

Le 12 AVRIL 1991 : La F.C.C.A est déchiré par les tensions. Le M.P.A et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA se disputent la direction du syndicat.

Le 12 AVRIL 1991 : L’Assemblée Nationale adopte définitivement le projet après avoir repoussé une question préalable de l’U.D.F, par 276 voix contre 262. L’Assemblée nationale adopte définitivement le projet de loi concocté par Pierre Joxe sur le nouveau statut de la Corse.

Le 23 AVRIL 1991 : A CUNSULTA tient une conférence de presse pour annoncer la journée de débats à CORTI le 28 AVRIL.

Le 28 AVRIL 1991 : Journée de débats d’A CUNSULTA à CORTI.

Le 29 AVRIL 1991 : Le M.P.A dénonce les insuffisances de la Caisse de développement économique de la Corse CADEC. Il critique aussi la démarche de A CUNSULTA NAZIUNALE, dénonçant son  » archaïsme  » et l’accusant de refuser un élargissement à des forces politiques non nationalistes, ce que, lui, privilégie.

MAI 1991

Le 3 MAI 1991 : RESISTENZA réalise une opération commando à LINGUIZZETTA contre un domaine viticole en soutien aux revendications des agriculteurs.

Le 3 MAI 1991 : A SARTE, un commando du F.L.N.C canal HISTORIQUE se change en secouriste après avoir ligoté sa victime, ANDRE LOPEZ, celui ci souffrant d’un malaise cardiaque, le F.L.N.C en appelant les secours lui intime quand même l’ordre de quitter de le territoire Corse.

Le 6 MAI 1991 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA tient un séminaire à CUTTOLI et annonce une série d’actions sur le terrain.

Le 8 MAI 1991 : A PONTE-NOVU, les cérémonies prennent un éclat supplémentaire grâce à la présence de monseigneur CASANOVA, évêque de Corse.

Le 9 MAI 1991 : Le Conseil constitutionnel annulera l’article premier du statut, relatif à l’existence du peuple Corse composante du peuple français, jugé contraire à la Constitution, maintenant tout le reste du dispositif.

Le 10 MAI 1991 : Concert des CHJAMI AGHJALESI, d’I MANTINI et d’I CAMPAGNOLI au BATACLAN de PARIS.

Le 12 MAI 1991 : A CORTI, a lieu le congrès constitutif du M.P.A. DOMINIQUE BIANCHI est élu secrétaire générale.

dumeBianchi

Le 14 MAI 1991 : Le ministre de l’Intérieur, PHILIPPE MARCHAND, se rend dans l’île pour prendre le pouls.

Le 14 MAI 1991 : A la suite d’une opération de RESISTENZA, une dizaine de militants nationalistes sont interpellés à GHISUNACCIA.

Le 15 MAI 1991 : Après des manifestations de soutien aux interpellés de GHISUNACCIA, ils sont remis en liberté. Les barrages des militants proche du M.P.A et des militants de l’A.N.C ont eut gain de cause.

Les 17 et 18 MAI 1991 : L’organisation antiraciste AVA BASTA organise, à l’UNIVERSITA DI CORTI, en présence de nombreux invités internationaux, un colloque sur le thème  » nationalisme et libération « .

Le 18 MAI 1991 : A CORTI, l’A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA proposent une manifestation à A CUNSULTA NAZIUNALE contre la décision du Conseil constitutionnel qui a rejeté la reconnaissance du peuple Corse. Elle aura lieu le 15 JUIN 1991.

Le 20 MAI 1991 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA dénonce au cours d’une journée d’action à laquelle participe l’A.N.C, un projet immobilier dans le FILOSORMU à GIROLATA.

Le 23 MAI 1991 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA demande la réouverture de la maison natale de PASQUALE PAOLI à MERUSAGLIA que le conseil général de Haute-Corse et la Mairie bloquent depuis la commémoration du retour de ces cendres en SEPTEMBRE 1989 par les nationalistes.

Le 13 ou le 23 MAI 1991 : l’inspection académique est plastiquée par le F.L.N.C

Le 26 MAI 1991 : Manifestation à BUNIFAZIU contre le passage des pétroliers, manifestation aussi organisée à PARIS par RADIO PAYS place FONTENOY, une cinquantaine de personne se mobilisent.

Le 29 MAI 1991 : ATTENTAT à la voiture piégée en plein jour contre le conseil général de Haute-Corse.. Un attentat « à la libanaise » signé F.L.N.C canal HABITUEL. L’A.N.C condamne l’attentat dans la forme et dans le fond.

Le VENDREDI 31 MAI 1991 : 400 kg d’explosif désamorcés in extremis à CALCATOGHJU, l’Hôtel les SABLES DE LA LISCIA appartenant à JEAN CLAUDE PORRES. Les membres du commando se réclamant du F.L.N.C ont abandonné leur plan.

JUIN 1991

Le SAMEDI 1er JUIN 1991 : Un commando de RESISTENZA fait sauter un hôtel près de BUNIFAZIU. (Le 3 JUIN selon le livre A.N.C !)

Le 1er JUIN 1991 : Une opération commando dans un complexe immobilier à TIUCCIA échoue. Le F.L.N.C canal HISTORIQUE est pressenti comme l’auteur de cette action.

Le 5 JUIN 1991 : L’U.P.C avec JACQUES FIESCHI et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA occupent le chantier du port de PRUPRIA.

Le 7 JUIN 1991 : Le M.P.A estime que la démarche des dix points a vécu et se positionne contre la manifestation du 15 JUIN 1991.

Le ? ? JUIN 1991 : Le C.N.T.I (indépendantistes) se dissout.

Le ? ? JUIN 1991 : JEAN MICHEL ROSSI et JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI SIMONETTI, militant d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, sont arrêtés.

JeanDoAllegriniSimonetti-Interpellation-FLNC-historique

Le 8 JUIN 1991 : Un commando est repéré par la gendarmerie à TIUCCIA dans le complexe visé par une autre opération commando avortée le 1er JUIN 1991.

Le 9 JUIN 1991 : PAUL POGGI, militant de l’A.N.C, est interpellé.

Le 9 JUIN 1991 : La deuxième Assemblée générale statutaire de l’A.N.C désigne comme secrétaire général JO SISTI.

Le 11 JUIN 1991 : L’A.N.C organise des barrages filtrants dans toutes l’île en appelant à la mobilisation du 15 JUIN 1991.

Le 12 JUIN 1991 : PAUL POGGI, militant de l’A.N.C, est transféré à paris.

Le 14 ou le 15 JUIN 1991 : Le monument de PONTE NOVU est plastiqué par des irresponsables.

Le 15 JUIN 1991 : A AIACCIU, A CUNSULTA réunit plus de 5000 manifestants selon les organisateurs et 700 selon la police. La CUNSULTA réunissait divers partis Nationalistes comme A CUNCOLTA NAZIUNALISTA et l’A.N.C… Le M.P.A a refusé de participer pour des raisons aussi diverses que variées.

Le 19 JUIN 1991 : De violents incidents à BASTIA, opposent les agriculteurs de la confédération paysannes aux forces de répression.

Le 20 JUIN 1991 : Les forces de répression s’affrontent avec les commerçants qui manifestent contre l’ouverture des supermarchés le DIMANCHE.

Le 25 JUIN 1991 : L’A.N.C, dans une conférence de presse, se félicite du succès du 15 JUIN et appelle au soutien de la démarche CUNSULTA NAZIUNALE. L’A.N.C exige la libération de PAUL POGGI.

Le 29 JUIN 1991 : Lors d’un congrès houleux du S.T.C, s’affrontent la direction proche du M.P.A et une coalition A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.

JUILLET 1991

Le 6 JUILLET 1991 : Débat du P.C.F. lors des journées du journal TERRE CORSE avec la présence de PETRU POGGIOLI, militant A.N.C.

Le 8 JUILLET 1991 : Les locaux du journal KYRN sont plastiqués à AIACCIU. Ce journal, crée par AIME PIETRI et qui a marqué l’histoire de la presse Corse, était favorable à une avancée institutionnelle vers l’autonomie interne et approuvait la politique de PIERRE JOXE. Son directeur DOMINIQUE ALFONSI, ancien responsable du P.P.C., avait été élu à l’Assemblée de Corse en 1982. L’attentat sera revendiqué par le M.A.S.C.

Le 10 JUILLET 1991 : A CUNSULTA NAZIUNALE déboulonne des dizaines de panneaux de signalisation dans l’île pour exiger la corsisation de la toponymie. Cette action est expliquée dans une conférence de presse tenue devant la préfecture d’AIACCIU. Des incidents ont lieu avec les forces de répressions dont 3 interpellations à BASTIA et cinq blessés à AIACCIU.

Le 10 JUILLET 1991 : Le M.P.A annonce qu’ALAIN ORSONI conduira sa liste aux élections territoriales en MARS 1992. Il participe à Paris, à un forum sur la situation Corse avec JOSE ROSSI, U.D.F.

Le 11 JUILLET 1991 : Le comité interministériel pour la Corse est vite expédié. Discussion sur le gazoduc et l’industrialisation de l’île.

Le 11 JUILLET 1991 : Une centaine de plaques déboulonnées la veille sont jetées devant la préfecture d’AIACCIU.

Le 15 JUILLET 1991 : Plusieurs incidents éclatent lors des affichages que l’A.N.C et le M.P.A organisent pour leurs journées respectives. JEAN PIERRE LECA, militant du M.P.A, tirera plusieurs coups de feu.

Le 18 JUILLET 1991 : JEAN PIERRE LECA, militant M.P.A, est interpellé par le R.A.I.D dans le cadre de l’affaire des coups de feu contre les militants de l’A.N.C.

Les 21 et 22 JUILLET 1991 : L’A.N.C accueille des délégations des îles pour débattre sur les rapports Nord-Sud. Présence d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, I VERDI CORSI et l’U.P.C.

Le ? ? JUILLET 1991 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique trois attentats contre la D.D.E à AIACCIU et BASTIA et le ministère de l’Education Nationale à Paris. Il annonce un durcissement de ses actions.

Le ?? Juillet 1991 : En Sardaigne, le F.L.N.C canal HISTORIQUE vise une raffinerie pour protester contre le passage des pétroliers dans la golfe de BUNIFAZIU.

Le 26 JUILLET 1991 : A CUNSULTA NAZIUNALE se réunit pour discuter d’un schéma d’aménagement.

AOUT 1991

Le 4 AOUT 1991 : A PONTE LECCIA, FEMU QUI organise son assemblée générale extraordinaire et lance un appel de fonds.

Le ? ? AOUT 1991 : Un attentat raté contre le chapiteau ou doivent se tenir les journées internationales à CORTI.

Le 4 AOUT 1991 : JOURNEES INTERNATIONALES à CORTI. Le F.L.N.C canal HISTORIQUE apparaît à la tribune, alors que PETRU POGGIOLI, militant de l’A.N.C, quitte le chapiteau.

Le 19 AOUT 1991 : RESISTENZA vise le commissariat de BASTIA pour dénoncer la répression.

Le 20 AOUT 1991 : LEO BATTESTI intervient dans la presse. Il affirme que la famille nationaliste n’existe plus et confirme la stratégie d’ouverture de son mouvement vers la société civile

SEPTEMBRE 1991

Le 7 SEPTEMBRE 1991 : RESISTENZA réalise une opération commando contre un groupe immobilier dans l’extrême sud et récidive contre un camp de vacances à BUNIFAZIU.

Le 15/16 SEPTEMBRE 1991 : RESISTENZA tient une conférence de presse et annonce un durcissement de la lutte armée.

Le 16 SEPTEMBRE 1991 : Le F.L.N.C HISTORIQUE revendique les deux attentats qui ont eut lieu à PARIS au rectorat d’ARCUEIL et de CRETEIL. U FRONTE VINCERA.

Octobre

NOVEMBRE 1991

Le ? ? NOVEMBRE 1991 : Echange de coups de feu entre la police et un commando du F.L.N.C Canal Historique qui distribuait des tracts contre la drogue à Bastia.

Le 6 NOVEMBRE 1991 : un Avocat Bastiais, Me JEAN BAPTISTE GRIMALDI est assassiné par balles.

Le 8 NOVEMBRE 1991 : JEAN PIERRE LECA, militant M.P.A, prend 10 mois fermes pour détention d’armes, coup et blessure volontaire avec arme. Pour avoir tiré sur des militants de l’A.N.C lors d’un collage.

une storiaCorsaUnitanaziunale

#corse StoriaCorsa 1992 « 25% aux élections régionales » « Catastrophe de Furiani »

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Deux événements étroitement lié l’un à l’autre par le « contexte politique » de l’époque, réussite du mouvement national aux élections régionales avec un score de 25% et ce, malgré deux listes, Corsica Nazione (I Verdi Corsi, A Cuncolta Naziunaliste, L’Unione di u Populu Corsu et l’Accolta Naziunalista Corsa), et celle du Mouvement Pour l’Autodétermination). Contexte politique en mai 1992, avec le match contre Marseille qui prend une dimension qui n’est pas que, sportive pour des raisons multiples. Le Club de Bastia est géré par les militants d’A Cuncolta Naziunalista, ce qui devait être une fête et une réussite « politique » se transformera en catastrophe.

Malgré cette réussite historique aux élections les incidents entre militants et structurent vont se multiplier.

 JANVIER 1992

Le 09 JANVIER 1992 : Assassinat de JEAN DOMINIQUE ROSSI, ex détenu politique et militant du F.L.N.C canal HISTORIQUE, à la sortie du local de la F.C.C.A., où venait de se tenir une réunion organisée pour le soutenir

Le ? ? JANVIER 1992 : Arrestation de deux jeunes nationalistes surpris dans une voiture pleine d’armes à BASTIA. Aussitôt transféré à Paris.

Le 8 JANVIER 1992 : Réunion de CORSICA NAZIONE à CORTI, la situation entre l’A.N.C et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA dégénère. L’A.N.C s’oppose à la présence sur la liste dans le contingent d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, d’un militant travaillant à la CODIL sur l’île de CAVALLU. A CUNCOLTA NAZIUNALISTA n’apprécie pas, l’A.N.C quitte la salle. (Source livre A.N.C) Une heure après l’U.P.C, médiateur expérimenté demande à l’A.N.C de revenir, ce qui est fait puis l’A.N.C obtient gain de cause. (Source A.N.C)

12 JUILLET 1992 : Francis Santucci, considéré comme la figure dominante et charismatique de la Brise de mer, meurt d’un cancer.

Le 19 JANVIER 1992 : Occupation de l’Hôtel GRAND BLEU par CORSICA NAZIONE. L’Hôtel appartient à la S.N.C.M.

Le 25 JANVIER 1992 : Premier meeting de CORSICA NAZIONE à AIACCIU.

 FEVRIER 1992


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En février 1992, : Action Anti LEPEN : une manifestation nationaliste avait empêché l’avion de ligne d’atterrir à Bastia, le contraignant à se dérouter sur Calvi, tandis que le préfet interdisait le soir même anti-facistes-lln-corse_5 un meeting prévu à Ajaccio en raison des risques de débordements.

Pour expliquer l’accueil de la Cuncolta Naziunalista fait à Le Pen, Jean Giambelli déclare : « Les nationalistes corses veulent construire une société de justice, de tolérance, de démocratie et de liberté, et que pour nous Jean Marie Le Pen est le symbole du fascisme, de la répression et de l’intolérance »anti-facistes-lln-corse_3

Sur Ajaccio le même jour, le meeting a été annulé, des incidents ont eu lieu, et face aux militants de la LLN, Jean Marie Le Pen déclarait « Si c’était moi qui était au gouvernement, tu verrais un peu » à cela ont répondu les militants de la Cuncolta (FLNC) : ‘c’est pour çà qu’on veut pas de toi, O Connard« ‘anti-facistes-lln-corse_4

Plus de deux heures d’affrontement avec les forces de répression, pendant qu’en préfecture, à 19h45,  la décision était prise d’annuler le meeting. Le préfet de Corse Roger Hubert-Gros prendra cette décision

anti-facistes-lln-corse_2

Souvenez vous en regardant les vidéos sur le site de l’INA :

http://www.dailymotion.com/video/xfe4mg_les-deboires-de-le-pen-en-corse_news

http://www.dailymotion.com/video/xfe4mj_les-deboires-de-le-pen-en-corse_news#rel-page-1

http://www.dailymotion.com/video/xfe4me_le-pen-journee-mouvementee-en-corse_news

AFFICHAGE INCIDENT A CUNCOLTA NAZIUNALISTA M.P.A et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA A.N.C.

Le 13 février 1992 : un gendarme mobile, Juvénal Deffosez, quarante-deux ans, est tué par un malfaiteur dans le hameau de Lunghignano (Haute-Corse), à 15 kilomètres de Calvi. Un repris de justice, croyant être menacé par des hommes en cagoule, tire sur des ombres. Un gendarme est donc tué.

Le 29 FEVRIER 1992 : Réunion U.P.C et A.N.C avec les mouvements autonomistes d’ALLIANCE LIBRE EUROPEENNE (A.L.E) et avec les étudiants Corses à PARIS.

 MARS 1992

En Mars 1992 : Le deuxième adjoint, membre du M.R.G, au Maire de BASTIA, est victime d’un attentat non revendiquéLe 1er mars 1992 : Alain Orsoni confirmait que, souhaitant sa liberté de réflexion, d’analyse et d’action, il était bien associé avec son frère Stéphane et deux amis dans un restaurant ajaccien, outre sa qualité de rédacteur en chef du journal « Paese ». Au juge d’instruction, le leader nationaliste a toujours dit ne pas être opposé à verser cette somme mais ne pas avoir un sou en poche.Le ? ? MARS 1992 : Deux jeunes militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA sont interpellés et transférer à PARIS suite à une vague d’attentat contre des villas à SAGONE.Le 22 MARS 1992 : Succès nationaliste au premier tour des élections territoriales. Neuf élus pour CORSICA NAZIONE et 4 pour le M.P.A, environ 25% des suffrages.ListeCorsicaNazioneMars1992Le 22 MARS et 29 MARS 1992 : Liste M.P.A : ALAIN ORSONI, LEO BATTESTI, DOMINIQUE BIANCHI, DOMINIQUE BURESI, JEAN PAUL CALENDINI, MARIE JOSE BELLAGAMBA, MICHEL MORETTI, ALEXANDRE GABRIELLI, TONY FIESCHI, PIERRE MAUSHART, HENRI BONA, MARC PAPI, MARIE FRANCOISE DUSSOL, ALAIN DI MEGLIO, JEAN PAUL CALENDINI, ANTOINE SOLLACARO, FRANCOIS LECA, PIERRE LOUIS GUERRINI, JOËLLE TITRANT SUZZONI, CHARLES RAFFALLI, JACQUES MARCELLESI, FRANCOIS PANTALACCI, FRANCOIS CAVIGLIOLI, JULES PIERRE LECA, JEAN BAPTISTE GRIMALDI, JEAN CLAUDE VERSINI, FRANCOIS XAVIER PROSPERI, PIERRE CARCARY, ANTOINE ANTONA, F MARIE BERETTI, DOMINIQUE FABRIZY, GILBERT CASANOVA, VANINA LE BOMIN, PIERROT GRISCELLI, JOSE LAMBERTI, PIERRE SAVELLI, MARIE ANGE GERONIMI, PAUL COTI, LUCIEN CASANOVA, ANDRE SIMONETTI, JACQUES PAOLI, PASCAL MUCCHIELLI, P NOËL GIUDICELLI, FELIX ZONZA, ADDY ORSONI, XAVIER LUCIANI, JEAN VESPERINI, PIERRE BERETTI, ALBERT TOMASI, YVES STELLA, CHRISTIAN BERFINI

Le 29 MARS 1992 : Les nationalistes font la fête au soir du second tour des élections. 25 % des suffrages. La coalition Corsica Nazione, constitué sous l’égide de A Cuncolta, et qui regroupe derrière Edmond Simeoni, l’Union du Peuple Corse (UPC), l’ANC et les verts corses I VERDI CORSI, remporte une victoire éclatante à l’Assemblée de Corse. (presse)

AVRIL 1992

Le 1er AVRIL 1992 : Réunion de la nouvelle opposition à l’ancienne Assemblée, seule le M.P.A est présent pour les nationalistes.Le 2 AVRIL 1992 : Ouverture de l’Assemblée, l’alliance R.P.R et M.R.G porte JEAN BAGGIONI à la présidence de l’exécutif et JEAN PAUL DE ROCCA SERRA a celle de l’Assemblée.Les 6 et 7 AVRIL 1992 : Colloque sur la co-officialité à CORTI.Le 8 AVRIL 1992 : PAUL POGGI et PIERRE PAOLI, militants A.N.C libérés en DECEMBRE 1991, sont convoqués par la cour d’appel de paris pour apprendre la date du procès en SEPTEMBRE.Suite au procès de JEAN MICHEL ROSSI et JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI, militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, Le F.L.N.C canal HABITUEL condamne à mort JEAN MICHEL ROSSI, parce que JEAN MICHEL ROSSI dénonce les dérives du M.P.A.Ribombu212JeanMichelRossi1992

MAI 1992

Le ? ? MAI 1992 : Un nouveau syndicat d’agriculteurs proche d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA est crée, I CAMPAGNOLI CORSI.

Le 5 mai 1992 : Drame au stade de Furiani (dossier sur ce lien) , une tribune provisoire construite à la hâte s’effondre. (Photo du Paris Match Spécial de l »époque)


Catastrophe de Furiani « 20 anni » – 1992 2012… par antofpcl

Le 10 MAI 1992 : A leur retour d’un congrès à MALTE des nationalistes, les militants de l’A.N.C, dont CHARLY ANDREANI, JEAN LOUIS ANDREANI, JO SISTI, ANTOINE MARCHETTI et PETRU POGGIOLI sont interpellés par la police italienne et interrogés à l’aéroport de ROME.

LE ? ? MAI 1992 : Suite à une rafle policière dans la région de SAGONE, six militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA sont mis en garde à vue pour des affaires de racket. Relâché le lendemain même.

Le 13 MAI 1992 : L’A.N.C et l’U.P.C dont JACQUES FIESCHI occupent le chantier de la Capitainerie du port à PRUPRIA.

RossiJMichel

Le 21 MAI 1992 : Jugement de JEAN MICHEL ROSSI et de JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI, militants d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, ils sont condamnés.

Le 21 MAI 1992 : L’A.N.C demande, dans une lettre ouverte à FRANCOIS MITTERAND, la reconnaissance du peuple Corse par un statut de peuple associé reconnu dans la Constitution.

Le 25 MAI 1992 : DOMINIQUE BUCCHINI, Maire communiste de SARTE, s’élève contre la violence en Corse. (Une semaine après la Mairie de SARTE est visée par un attentat)

FIN MAI 1992 : Après le procès de JEAN MICHEL ROSSI ET JEAN DOMINIQUE ALLEGRINI SIMONETTI  : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE plastique un camp de tourisme du ministère des Finances à PURTI VECHJU. Centre de vacances du ministère des finances,  ISULA VERDE, un commando de 40 militants plastique 30 bungalow et une salle polyvalente. Vers 22h45 en plein BAL,  40 retraités font leurs valises et préparent leurs affaires avant d’être enfermés dans une villa sans aucune violence et dans le calme, pendant que le front dépose des charges et fait tout sauter.

*
Le ? ? MAI 1992 : Un camping appartenant à un militant M.P.A est visé par un attentat à CORTI.

 JUIN 1992

Le 9 JUIN 1992 : Assemblée générale de l’A.N.C ou JEAN BAPTISTE ROTILY FORCIOLI est élu comme secrétaire générale. L’A.N.C vote une motion contre le racket et condamne l’Impôt Révolutionnaire.Dans la nuit du 15/16 JUIN 1992 : Quelques jours après avoir mené une action pour dénoncer les travaux à la capitainerie du port de PRUPRIA, un attentat vise le Prisunic dont JACQUES FIESCHI, nationaliste, est le propriétaire des murs.Le 16 JUIN 1992 : Tentative d’attentat contre l’agence immobilière de JEAN MICHEL EMMANUELLI, militant d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.Le 19 JUIN 1992 : Le tribunal administratif de BASTIA déclare que la construction faite le 26 NOVEMBRE 1990 par la société civile immobilière LES ILES au sujet d’une construction d’une villa sur un terrain non adéquate est valide. L’ASSOCIATION DE DEFENSE, DE PROTECTION ET DE VALORISATION DU PATRIMOINE NATUREL ET HISTORIQUE CORSE  » est insatisfaite.

Le 26 Juin 1992 :  ASSEMBLÉE DE CORSE MOTION DU 26 JUIN 1992 sur l’officialisation de la langue corse

linguacorsacorsecorsicalogo (2)

Dans la nuit du 28/29 JUIN 1992 : A peine quinze jours après l’attentat du Prisunic de JACQUES FIESCHI, son magasin de meuble à PRUPRIA (rue du 9 SEPTEMBRE) situé sous son appartement est mitraillé.

JUILLET 1992

Le ? ? JUILLET 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE tient une conférence de presse clandestine à A TESTA VENTILEGNA ou il revendique l’indépendance de la Corse.Le 7 juillet 1992 : Attentat à l’explosif devant l’immeuble de l’Education nationale, à Paris : deux blessés.Le 11 JUILLET 1992 : L’A.N.C organise une manifestation devant les Palais de justice de BASTIA et d’AIACCIU pour demander la libération de PAUL POGGI.Le 17 JUILLET 1992 : Le directeur du journal PAESE, YVES STELLA, militant du M.P.A et deux journalistes quittent sa rédaction. Le M.P.A veut un journal d’opinion dans la ligne politique du mouvement. IVIU STELLA veut un journal indépendant.Le ? ? JUILLET 1992 : JOSEPH CAVIGLIOLI, militant du M.P.A est condamné à deux ans de prison.Le ? ? JUILLET 1992 : Le F.L.N.C canal HABITUEL plastique le tribunal d’AIACCIU suite à la condamnation d’un de ses militants.Le 26 JUILLET 1992 : Un commando de RESISTENZA s’empare d’un hélicoptère et plastique en plein jour plusieurs bâtiments sur l’île de CAVALLU. RESISTENZA dénonce les financements mafieux.Le ? ? JUILLET 1992 : Des interpellations ont lieu suite à l’action de RESISTENZA sur l’île de CAVALLU. FELIX MARCELLESI est arrêté puis relâché.Le 27 JUILLET 1992 : La  » guerre  » des bateliers dégénère à BUNIFAZIU : Trois blessés par armes à feu.Le 28 JUILLET 1992 : Un commando attaque pour la troisième fois les établissements SOCORDIS à AIACCIU (le F.L.N.C canal HISTORIQUE est soupçonné).

Le 29 JUILLET 1992 : L’Assemblée de Corse adopte un règlement d’aide aux sports de haut niveau.

Le 29 JUILLET 1992 : I CAMPAGNOLI CORSI, proche d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, occupe un camp de vacance de tourisme social à PRUPRIA. La direction lui cède la gestion. Le M.P.A dénonce cette occupation.

 AOUT 1992

Le ? ? AOUT 1992 : Un fourgon transportant la paie des légionnaires est attaqué à PONTE LECCIA par un commando armé d’un lance roquettes. Butin 5 millions de francs.Le ? ? AOUT 1992 : Un hélicoptère oblige l’avion de la Postale à s’arrêter, des hommes armés s’empare de 7 millions de francs.Le 1er AOUT 1992 : BRUNO DEGIOVANNI, militant proche d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA est tué à CORTI.Le 2 AOUT 1992 : L’U.P.C réaffirme, lors de son assemblée générale, sa revendication d’autonomie interne et appelle au renforcement de CORSICA NAZIONE.Le ? ? AOUT 1992 : Le F.L.N.C canal HABITUEL tient une conférence de presse dans le maquis Cortenais. Il nie l’implantation de la mafia dans l’île et se déclare prêt à l’attaquer militairement si cela se produit. Il annonce la fin de la trêve estivale. Il revendique huit attentats à MARSEILLE, NICE et PARIS, contre des banques et E.D.F.Le 12 AOUT 1992 : L’A.N.C dénonce dans une conférence de presse à PURTI VECHJU, l’implantation de capitaux mafieux dans l’île, condamne le développement spéculatif et les atteintes à l’environnement.Le ? ? AOUT 1992 : LILIO LAURICELLI, responsable de la CODIL, en appelle à FRANCOIS MITTERAND.Le ? ? AOUT 1992 : Attentat contre le bar restaurant de CHARLES ANDREANI à PORTO VECCHIO. Qui fait suite aux déclarations de l’A.N.C sur la mafia dans l’île de CAVALLU et accuse les sbires à la solde de la mafia LAURICELLI.

Le 19 AOUT 1992 : Le gouvernement annonce des mesures de lutte contre la criminalité en Corse.

Le 22 AOUT 1992 : Une militante d’A RISPOSTA, association d’aide aux militants emprisonnés, restée proche du M.P.A est mise en garde à vue pour  » vente de matériel pro-F.L.N.C sur la voir publique. Son mari est interpellé lors de la perquisition où des armes et des combinaisons sont trouvés.

Le 22 AOUT 1992 : Double assassinat en BALAGNA. En cinq jours, quatre meurtres…

en Août 1992 : Le FLNC revendique l’exécution de deux trafiquants de drogue à Scandola. A Calvi, Jean Orsini est abattu.

SEPTEMBRE 1992

Le 11 SEPTEMBRE 1992 : Un fourgon de C.R.S. est mitraillé à AIACCIU, pas de revendication.Le 12 SEPTEMBRE 1992 : Suite à une altercation, un touriste italien est tué et un autre blessé. Le meurtrier a 17 ans.Le 16 SEPTEMBRE 1992 : Une tendance de gauche se détache d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA et appelle à voter contre le référendum de MAASTRICHT. L’A.N.C se prononce contre, l’U.P.C, les Verts et A CUNCOLTA NAZIUNALISTA s’abstiennent. La Corse vote contre aux élections et obtient 44% d’abstention.Le 17 SEPTEMBRE 1992 : Meeting de CORSICA NAZIONE à AIACCIU pour l’abstention au référendum de MAASTRICHT.Le ? ? SEPTEMBRE 1992 : La France est condamnée par la Cour européenne de justice dans le dossier des sévices infligés à FELICE TOMASI, à l’occasion de sa garde à vue subie après l’affaire de SORBO OCAGNANO en FEVRIER 1982. Il touche un million de francs.Le 20 SEPTEMBRE 1992 : Un gendarme mobile est tué à ZONZA.  L’attaque contre la Marie de Zonza coûte la vie a un gendarme Fabrice Aufort. Longue série d’action contre le maire Sébastien de Rocca Sera (incendie criminel en mars contre les locaux municipaux, attentat en juin) Le gendarme mobile Fabrice Aufort, vingt-six ans, est tué d’une balle dans la tête alors qu’il effectuait une patrouille devant la mairie de Zonza (Corse-du-Sud).Le 23 SEPTEMBRE 1992 : Dans un communiqué de presse au journal LA CORSE, le F.L.N.C canal HABITUEL abandonne l’Impôt révolutionnaire. Le ? ? SEPTEMBRE 1992 : Arrêt des poursuites contre PAUL POGGI et PIERRE PAOLI, militants A.N.C.

Le 24 SEPTEMBRE 1992 : Une femme jurée est agressée à BASTIA.

Le 27 SEPTEMBRE 1992 : Deux hommes sont exécutés à GIROLATA par un commando dans le cadre de la lutte anti-drogue.

OCTOBRE 1992

Le 3 OCTOBRE 1992 : L’A.N.C demande que l’Assemblée saisisse le Gouvernement pour que la France ratifie la Charte européenne des langues minoritaires. Elle refuse.Le 7 OCTOBRE 1992 : L’A.N.C rencontre A CUNCOLTA NAZIUNALISTA à CORTI dans le cadre des réunions bilatérales. PETRU POGGIOLI n’y participe pas.Le 7 OCTOBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique dans une conférence de presse le meurtre de dealers. Le F.L.N.C canal HISTORIQUE confirme l’impôt révolutionnaire.Le 14 OCTOBRE 1992 : Un bandit SARDE recherché pour des enlèvements, MATTEO BOE, évadé de prison de haute sécurité de l’île de l’ASINARA, est arrêté à PURTI VECHJU.Le 14 OCTOBRE 1992 : La tendance du M.P.A favorable à la disparition du F.L.N.C canal HABITUEL démissionne. LEO BATTESTI, MARIE France GIOVANANGELI (secrétaire générale du S.T.C), YVES STELLA et JEAN PAUL CALENDINI veulent créer un nouvel espace de réflexion.Le 22 OCTOBRE 1992 : L’A.N.C réaffirme au cours d’une conférence de presse à AIACCIU, ses principes créateurs. Demande d’aller plus loin au sein de CORSICA NAZIONE et demande au M.P.A de se positionner par rapport à A CUNSULTA NAZIUNALE.Le 22 OCTOBRE 1992 : Braquage au bazooka en plein BASTIA contre un fourgon de transport de fonds : Butin 6 millions de francs.Fin OCTOBRE 1992, cinq attentats non revendiqués ont visé les administrations et les banques à AIACCIU. Ils sont attribués à certains groupes du F.L.N.C canal HISTORIQUE.

RESISTENZA réalise deux opérations commandos dans l’extrême sud contre la spéculation.

NOVEMBRE 1992

NOVEMBRE 1992 : Le District urbain de Bastia devient propriétaire du stade de FURIANI.Le 3 NOVEMBRE 1992 : Le président de la chambre de commerce de Haute-Corse et président du conseil général R.P.R, est inculpé pour fraude fiscale par un juge parisien.Le 4 NOVEMBRE 1992 : La GHJUVENTU PAOLINA est né d’une scission avec la C.S.C, la GHJUVENTU PAOLINA remet en cause l’indépendance syndicale de la C.S.C avec le F.L.N.C canal HISTORIQUE.Le 4 NOVEMBRE 1992 : A CUNCOLTA NAZIUNALISTA réagit violemment lors d’une conférence de presse contre les déclarations de l’A.N.C contre le F.L.N.C canal HISTORIQUE.Le ? ? NOVEMBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE vise le Conseil d’Etat à PARIS.Le 13 NOVEMBRE 1992 : Le juge BRUGUIERES, de la section antiterroriste, opère une rafle à AIACCIU à la suite d’une tentative de racket. JEAN BIANCUCCI, élu d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA à l’Assemblée, et JEAN MICHEL EMMANUELLI font partie des interpellés. Ils sont relâchés et les personnes interpellées n’appartiennent à aucune structure nationaliste. Au cours des VEGHJA de soutien, de nombreux incidents éclatent à AIACCIU et PURTI VECHJU.Le 14 NOVEMBRE 1992 : RESISTENZA réalise une opération commando au village de vacances du Commissariat à l’énergie atomique, près d’AIACCIU. Elle revendique trois autre actions commandos à CONCA, PURTI VECHJU, et à PURTICHJU, contre des ensembles immobiliers.Le ? ? NOVEMBRE 1992 : La voiture de PETRU POGGIOLI, militant A.N.C, est détruite par un attentat.

Le 15 NOVEMBRE 1992 : Rassemblement de protestation à AIACCIU.

Le 25 NOVEMBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE organise une opération commando contre un village de vacances à LINGUISTE et un attentat contre le Palais de justice d’AIX-EN-PROVENCE.

Le 28 NOVEMBRE 1992 : La manifestation à BASTIA de la coordination pour un statut fiscal dérogatoire a réunit plus de 13000 personnes dans le calme. Toutes les tendances politiques étaient réunies.

FIN NOVEMBRE 1992 : Le local d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA AIACCIU est la cible d’un attentat

 DECEMBRE 1992

Le 2 DECEMBRE 1992 : Attentat à la voiture piégée contre le centre des impôts de NICE, trois blessés. Le F.L.N.C canal HABITUEL revendique l’attentat.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE vise 24 perceptions au cours d’une nuit bleue. Attentats réalisés pour le statut fiscal.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : JOSEPH MORACCHINI, soit disant, impliqué dans l’affaire de SORBO OCAGNANO, avec CARLU PIERI et FELICE TOMASI, est assassiné à LUCCIANA.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Suite à des menaces de morts et le plasticage de son véhicule, le directeur de la Société Générale quitte l’île.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : GHJUVAN’PAULU POLETTI entame une grève de la faim.

Le 5 DECEMBRE 1992 : L’élection d’ALAIN ORSONI, militant du M.P.A est invalidée. MICHEL MORETTI, militant M.P.A, le remplace à l’Assemblée.

Le 13 DECEMBRE 1992 : La région d’AIACCIU est touchée par une vingtaine d’attentats contre des banques et des administrations. L’organisation nouvelle INDIPINDENZA les revendique. Parmi les cibles deux sociétés Corses victimes d’extorsion de fonds.

Le 14 DECEMBRE 1992 : Attentat contre un atelier de réparation de matériels de radio télévision dont les propriétaires ont le tort de recevoir trop souvent les gendarmes. Deux hommes se réclamant du F.L.N.C canal HISTORIQUE ont fait sauter l’atelier avant de s’enfuir à moto. Moto qui a été identifiée.

LE 14 DECEMBRE 1992 : En BALAGNA, des Corses dont des militants du M.P.A sont la cibles d’attentats du F.L.N.C canal HISTORIQUE. Le lotissement SALDUCCIO appartenant à des militants M.P.A à LUMIO est plastiqué par le F.L.N.C canal HISTORIQUE. Les propriétaires ROBERT JACQUES MONVOISIN et son fils MICHEL ROBERT MONVOISIN ont été neutralisé par un commando se réclamant du vrai F.L.N.C

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Suite à l’occupation du camps de vacances SAMPIERU CORSU par I CAMPAGNOLI CORSI, proche de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, une nouvelle structure proche du M.P.A s’est crée TURISMU CORSU.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Vol à PRUPRIA dans une caserne de pompiers ou trois hommes armés et cagoulés ont sous la menaces de fusils mitrailleurs se sont emparés de cinq postes émetteurs récepteurs.

Le 20 DECEMBRE 1992 : Le Parlement français vote un texte modifiant un article du Code électoral transmis par le gouvernement socialiste et destiné à renforcer la refonte électorale. JEAN PAUL DE ROCCA SERRA saisit le Conseil constitutionnel avec le R.P.R pour le faire annuler.

Le 21 DECEMBRE 1992 : L’Assemblée annonce le débat sur le plan de développement pour 1993. PAUL PATRIARCHE, R.P.R, préside l’A.D.E.C.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : Des coups de fusils sont tirés contre la vitrine d’un magasin d’un militant A.N.C à PURTI VECHJU.

Le ? ? DECEMBRE 1992 : RESISTENZA revendique deux opérations commandos à PURTI VECHJU et à PRUPRIA.

Le 31 DECEMBRE 1992 : Lors d’une réunion de CORSICA NAZIONE, A CUNCOLTA NAZIUNALISTA annonce qu’elle refuse de discuter de la clandestinité.

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#corse StoriaCorsa 1993 « … »

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Nouveaux groupes clandestins, FRAC, MNA, Ghjustizia Corsa (faux-nez, mais pas que..), interpellations, actions clandestines, libérations, discussions avec l’Etat.

L’assassinat de Robert Sozzi en juin sonne le glas de « l’unité nationale », bien entamée depuis 1988.

L’année 1993 marque le retour de Charles Pasqua au ministère de l’intérieur. Il entame alors un dialogue avec le mouvement nationaliste Corsica Nazione et le FLNC historique. Il reçoit à la fois Gilbert Casanova et François Santoni, suscitant des haines farouches qui aboutiront à des affrontements sanglants.  Charles Pasqua s’engage également à donner des crédits au Plan de développement de la Corse dont il avait confié l’élaboration à Jean Baggioni, président de l’Exécutif et à son équipe. 

JANVIER 1993

Le 4 JANVIER 1993 : Le dossier d’instruction concernant la catastrophe de FURIANI est bouclé.
Le 5 JANVIER 1993 : Intervention d’un témoin surprise dans l’affaire de SOVERIA. (AFFAIRE PAUL MARIANI).
Le 5 JANVIER 1993 : Le naufrage du BRAER au large des SHETLANDS relance la polémique sur le passage des pétroliers dans les bouches de BUNIFAZIU.
Le 5 JANVIER 1993 : L’A.N.C se réunit à CORTI.
Le 8 JANVIER 1993 : Le F.A.R.C, nouveau mouvement clandestin, adresse une cassette vidéo à F.R.3.
Le 9 et 10 JANVIER 1993 : Séminaire de CORSICA NAZIONE à BIGUGLIA.
Le 11 JANVIER 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE revendique plusieurs attentats.
Le 11 JANVIER 1993 : Réunion FRANCO-SARDE à propos de l’interdiction des pétroliers dans les bouches de BUNIFAZIU et la création d’une réserve maritimes.
Le 13 JANVIER 1993 : Le S.T.C CORSE COMPOSITE bloque le COURS NAPOLEON à AIACCIU pour protester contre des suppressions d’emploi.
Le 15 JANVIER 1993 : Mise en place de l’Office Départemental de l’Environnement présidé par PAUL GIACOBBI.
Le 17 JANVIER 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE réalise une nuit bleue contre des résidences secondaires avec cinquante actions. Des Corses sont touchés et la critique fuse. La bergerie d’un prix Nobel est visé. Actions à PURTICHJU, BASTIA et OLMETO.
Le 17 JANVIER 1993 : RESISTENZA plastique à BUNIFAZIU et PURTI VECHJU, AIACCIU et PRUPRIA.
Le 19 JANVIER 1993 : Visite du Ministre de l’Environnement, SEGOLENE ROYAL, concernant les bouches de BUNIFAZIU.
Le 19 JANVIER 1993 : Grève du S.T.C – marins contre le projet de pavillon de complaisance de la S.N.C.M.
Le 19 JANVIER 1993 : Le S.T.C Corse composite occupe la C.C.I d’AIACCIU et bloque le port.
Le 20 JANVIER 1993 : Début du conflit social à la CERME.
 Le 27 JANVIER 1993 : Installation de la nouvelle Agence du Tourisme.
Le 27 JANVIER 1993 : Grève aux CES PADULES et FINOSELLO à AIACCIU contre les suppressions de postes.
Le 27 JANVIER 1993 : Grève des marins C.G.T. de la S.N.C.M. contre les pavillons de complaisance.
Le 28 JANVIER 1993 : Fin du conflit de la CERME.
Le ? ? JANVIER 1993 : Suite à une opération commando non revendiquée contre une résidence à CONCA, diverses interpellations sont opérées. Un proche de la mouvance F.L.N.C canal HISTORIQUE est transféré à PARIS.
LE ? ? JANVIER 1993 : A ALISTRO, des individus armés et cagoulés s’attaque pour la première et dernière fois contre un fourgon de BASTIA SECURITA.

FEVRIER 1993

FEVRIER OU MARS : Saccage du restaurant de CHARLES ANDREANI et de TONY SPELLA tout deux militants A.N.C. L’ANC accuse une fraction Nationaliste rivale
Début FEVRIER 1993 : Les salariés de CORSE COMPOSITE sont dispersés par les C.R.S. devant la préfecture d’AIACCIU.
Le ? ? FEVRIER 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE neutralise en plein jour le chauffeur d’un camion appartenant à une entreprise insulaire et plastique le véhicule pour combattre la construction d’un parking sous le marché de BASTIA.
Le ? ? FEVRIER 1993 : L’A.N.P.E. est visée par deux attentats
Le ? ? FEVRIER 1993 : Le F.A.R.C revendique 6 attentats à TOULON, à NICE et dans les CHARENTE-MARITIME.
Le 3 FEVRIER 1993 : Agression contre LAURENT CROCE par deux hommes, responsable du P.S. de Haute-Corse et adjoint au Maire de BASTIA.
Le 4 FEVRIER 1993 : La commission d’enquête parlementaire présidée par le député U.D.F, FRANCOIS D’AUBERT, conclut à l’implantation de la mafia en France et à l’île de CAVALLU.
Le 14 FEVRIER 1993 : RESISTENZA réalise trois opérations commandos à AIACCIU, PRUPRIA et PORTO VECCHIO.
Le ? ? FEVRIER 1993 : A PRUPRIA, l’arrivée en force d’une cinquantaine de personnes proche du M.P.A appartenant à l’association TURISMU CORSU, met fin au protocole signé par I CAMPAGNOLI CORSI avec la direction du camps.
Le 15 FEVRIER 1993 : En BALAGNA, des militants du M.P.A, en nombre, apporte leur soutien aux gérants M.P.A d’un lotissement de LUMIO visés par le F.L.N.C canal HISTORIQUE fin DECEMBRE 92.
Le 21 FEVRIER 1993 : Huit attentats non revendiqués contre des ressortissants étrangers à GHISUNACCIA.

AVRIL 1993

Début AVRIL 1993 : LEO BATTESTI et JEAN PAUL CALENDINI, tiennent une conférence de presse à BASTIA.
Le ? ? AVRIL 1993 : L’A.N.C occupe le domaine d’un baron, à PORTO VECCHIO, voué à la spéculation.
Le ? ? AVRIL 1993 : Trois militants du F.L.N.C canal HISTORIQUE sont condamnés par le tribunal à Paris.
Le 7 AVRIL 1993 : TONY SPELLA, militant de l’A.N.C est arrêté à PORTO VECCHIO pour port d’armes et placé en garde à vue à AIACCIU.
Le 14 AVRIL 1993 : Le soir du deuxième tour, le F.L.N.C canal HABITUEL tient une conférence de presse clandestine avec 150 hommes armés à CORTI. Il considère que l’AFFAIRE JEAN MICHEL ROSSI est close.
Le ? ? AVRIL 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE plastique trois villas loués à des contrebandiers à TIZZANO et GHJUNCHETO.
Le ? ? AVRIL 1993 : MAX SIMEONI, militant U.P.C, demande aux élus A.N.C démissionnaire de CORSICA NAZIONE de rendre leurs mandats.
Le 20 AVRIL 1993 : CORSICA NAZIONE exclut officiellement l’A.N.C.

MAI 1993

Le ? ? MAI 1993 : Attentat contre la villa de LAURENT CROCE.
Le ? ? MAI 1993 : Les cabinets du Docteur AUGUSTE BAGNANINCHI, élu municipal et militant de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, et de VINCENT STAGNARA, un des trois secrétaires nationaux de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, sont plastiqués.
Le 2 MAI 1993 : Assemblée générale de l’A.N.C ou ANDRE SERRA est élu secrétaire général.
Le 14 MAI 1993 : Attentat contre FRANCOIS ALFONSI, militant U.P.C.
Le ? ? MAI 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE touche la sous préfecture de SARTE.
Le 16 MAI 1993 : Près de SARTE, assassinat d’un homme de 61 ans par un commando de trois hommes armés.
Le 18 MAI 1993 : Deux voitures appartenant à l’ancien président du Sporting Club Bastiais, JEAN FRANCOIS FILIPPI, sont détruites.
Le ? ? MAI 1993 : La Mairie de FURIANI est plastiqué en plein jour.
Le 20 MAI 1993 : L’agence NOUVELLE FRONTIERE de PARIS explose en même temps que les agences de BASTIA et AIACCIU.
Le 25 MAI 1993 : Deux militants présumés du F.L.N.C canal HISTORIQUE de SAGONE sont lourdement condamnés à PARIS.
Le 26 MAI 1993 : Le F.L.N.C CANAL HISTORIQUE revendique les attentats contre NOUVELLES FRONTIERES.

JUIN 1993

Le 1er JUIN 1993 : Les exécutif du M.P.A et de l’A.N.C se rencontrent au local A.N.C AIACCIU.
Le 3 JUIN 1993 : JACQUES FIESCHI, militant U.P.C, occupe le hall de l’Assemblée avec sa femme et ses deux enfants pour protester contre la mise en liquidation de ses biens, suites a des poursuites contre son entreprise. Un arrangement est trouvé.
Le 6 JUIN 1993 : CORSICA NAZIONE ouvre les accès à la mer dans l’extrême sud et détruit un certain nombre de barrière érigées par les propriétaires privés.

Le 15 JUIN 1993 : ROBERT SOZZI, militant de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA et du F.L.N.C, est assassiné par plusieurs hommes sur la route qu’il emprunte pour se rendre à BASTIA SECURITA.

robert-sozzi - Copie

Le ? ? JUIN 1993 : Un tract anonyme accuse le F.L.N.C canal HISTORIQUE d’être l’auteur du meurtre de ROBERT SOZZI.
Le 17 JUIN 1993 : Le M.P.A, à VERO, commémore les dix ans écoulés depuis la disparition tragique de GUY ORSONI, militant du F.L.N.C Une partie du F.L.N.C canal HISTORIQUE s’y associe.
Le 19 JUIN 1993 : Le collectif des victimes de FURIANI manifeste à Bastia contre les lenteurs d’une justice sélective.
Le ? ? JUIN 1993 : NOUVELLES FRONTIERES est victime d’un sixième attentat à TOULON.
Le 22 JUIN 1993 : Les supporters du S.C.B manifestent leur colère après la rétrogradation du Sporting.
Le 23 JUIN 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE décrète une trêve des attentats.
Le 26 JUIN 1993 : Les locaux de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA PURTI VECHJU sont occupés par la famille d’une personne « victime des actions du F.L.N.C canal HISTORIQUE.
Le 28 JUIN 1993 : A l’Assemblée de Corse, l’A.N.C réclame de nouveaux bombardiers d’eau pour la lutte contre les incendies.
Le 29 JUIN 1993 : Le M.N.A fait son apparition.
Le 29 JUIN 1993 : La CUNSULTA NAZIUNALE se réunit à CORTI avec PER U PAESE et A FIUMARA, le M.P.A mais pas A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.

JUILLET 1993

Le ? ? JUILLET 1993 : A FIGARI, le frère de JACQUES MARCELLESI militant A.N.C, est victime d’un incendie criminel.
Le 3 et 4 JUILLET 1993 : L’A.N.C organise ses 4ème Journées des île.
Le 7 JUILLET 1993 : Arrestation de trois militants du M.P.A pour une affaire d’extorsion de fonds à Bastia.
Le ? ? JUILLET 1993 : Affaire du PALM BEACH à AIACCIU, ou un militant du M.P.A tente d’assassiner le gérant du club. Le M.P.A explique son intervention par le danger encouru par les militants de BALAGNA, menacé de mort à cause des suites de certaines affaires auxquelles aurait participé le F.L.N.C de 1988.
Le 9 JUILLET 1993 : Le M.P.A et l’A.N.C organisent une manifestation de soutien au frère de JACQUES MARCELLESI.
Le ? ? JUILLET 1993 : Près de PRUPRIA, les ambulances DURIEU appartenant à un proche de l’U.P.C sont détruites par le feu.
19 JUILLET 1993 : Antoine Rogliano et François Méi sont tués dans un café en Haute-Corse.
Le 22 JUILLET 1993 : La voiture de JEAN VITUS ALBERTINI, militant de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, est détruite.
Le 25 JUILLET 1993 : L’U.P.C invite le COMITE SOZZI à son assemblée générale. L’A.N.C n’y assiste pas comme le M.P.A.

AOUT 1993

Le 8 AOUT 1993 : Aux journées internationales DI CORTI, le F.L.N.C revendique l’assassinat de deux truands et de ROBERT SOZZI, militant du F.L.N.C canal HISTORIQUE et de A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.

Cette déclaration est interprétée comme un défi lancé aux autorités, à un mois de la visite dans l’île de François Mitterrand et de Charles Pasqua. Alors qu’elle s’adresse aux autres mouvements de la lln…uneFLNCghjurnatediCorti (12)

Le 12 AOUT 1993 : EDMOND SIMEONI condamne l’assassinat de ROBERT SOZZI.
Le 25 AOUT 1993 : Des militants S.T.C de l’aéroport de FIGARI proches A.N.C, se mobilisent pour des emplois menacés par une possible restructuration.

SEPTEMBRE 1993

SEPTEMBRE 1993 : Attentat contre le véhicule d’YVES MANUNTA à AIACCIU ; incendies de biens appartenant à la famille MARCELLESI à FIGARI
SEPTEMBRE 1993 : NOUVELLES FRONTIERES est le nouveau sponsor du S.C.B !!!
SEPTEMBRE 1993 : Le F.L.N.C canal HISTORIQUE rencontre ETIENNE BITCH, conseiller technique de CARLU PASQUA.
Le 16 SEPTEMBRE 1993 : Conférence de presse clandestine de RESISTENZA (la deuxième !). RESISTENZA condamne l’assassinat de ROBERT SOZZI. Elle revendique 5 opérations commandos en deux jours à PURTICHJU, PORTO VECCHIO, PRUPRIA contre des campings et des constructions immobilières.
Le ? ? SEPTEMBRE 1993 : Une biscuiterie appartenant à un militant du M.P.A est détruite par un attentat.
Le ? ? SEPTEMBRE 1993 : Un commerçant est tué à PURTICHJU par des inconnus et lui dérobent sa recette.
Le 16 SEPTEMBRE 1993 : GHJUSTIZIA CORSA apparaît et investit F.R.3.
Le 29 SEPTEMBRE 1993 : Le plan de développement pour la Corse est voté.

OCTOBRE 1993

OCTOBRE 1993 : JEAN FELIX ACQUAVIVA REJOINT LA GHJUVENTU PAOLINA.
Les 18 et 19 OCTOBRE 1993 : l’ANC. tient un séminaire de réflexion politique à MORIANI.
Le 28 OCTOBRE 1993 : Libération de JEAN MICHEL ROSSI, militant d’A CUNCOLTA NAZIUNALISTA.
Le 29 OCTOBRE 1993 : L’Assemblée statue sur l’implantation de la nouvelle centrale.

NOVEMBRE 1993

Le 11 NOVEMBRE 1993 : Des incidents éclatent dans la forêt de ZICAVU, suite à une action de CORSICA NAZIONE contre les coupes de bois destinés à la SARDAIGNE.
Le 12 NOVEMBRE 1993 : JACQUES FIESCHI, militant U.P.C, condamne cette action à ZICAVU.
Dans la nuit du 15/16 NOVEMBRE 1993 : Tentative d’attentat peu après l’AFFAIRE de ZICAVU) contre un camion utilisé pour le transport de bois appartenant à JACQUES FIESCHI, militant U.P.C.
Le ? ? NOVEMBRE 1993 : Les salariés d’Air France se mobilisent pour le maintien des agences d’Air France en Corse, suite à une restructuration de la compagnie sur tout le territoire.
Le ? ? NOVEMBRE 1993 : RESISTENZA vise Air France à TOULON en soutien aux grévistes de la compagnie.
Le ? ? NOVEMBRE 1993 : Le MPA demande officiellement à rencontrer A CUNCOLTA NAZIUNALISTA, qui refuse.

DECEMBRE 1993

Le 1er DECEMBRE 1993 : DOMINIQUE SANTELLI, apiculteur de 39 ans est mis en examen dans l’AFFAIRE PAUL MARIANI.
Le 9 DECEMBRE 1993 : Trois employé de la société DIFFUSION ELECTRIQUE CORSE reconnaissent avoir tué leur patron qui avait découvert des irrégularités. La société avait déjà subi plusieurs attentats non revendiqués.
Le ? ? DECEMBRE 1993 : E.D.F. est plastiqué à GHISUNACCIA.
Le ? ? DECEMBRE 1993 : Les agriculteurs manifestent à BASTIA pour un plan global de sauvegarde de l’agriculture. Ils occupent la Direction de l’Agriculture d’où les forces de répression les expulsent. Plus de trente interpellations.
Le 23 DECEMBRE 1993 : Le Prisunic de JACQUES FIESCHI, militant nationaliste est plastiqué a PRUPRIA pour la seconde fois.
Le 29 DECEMBRE 1993 : L’opinion insulaire s’inquiète de la disparition de PIERROT BIANCONI, capitaine du S.C.B.
Le 31 DECEMBRE 1993 : Le MONTE STELLO de la S.N.C.M. s’écrase contre les rochers.

une storiaCorsaUnitanaziunale

Source : Ce site a été réalisé avec les informations du site Libertà mis en ligne en 1998 et du site Patriottu mis en ligne en 2001 avec les rajouts des sources suivantes : Quid, Unità Naziunale, France 3 Corse, FR3, Dvd Génération FLNC, K7 Le FLNC dans l’histoire, U Ribombu, Kyrn, Corsica Infurmazione, A Fiara, Paese, Arritti, Sources diverses internet, La provence Corse, Corse Matin, U Ribellu, Le mémorial des corses, Derrière les cagoules…

#vidéo #Corse – L’histoire du #FLNC dans les années 2000 #archives TV

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Uniquement pour comprendre l’historicité qui a mené à l’élection de dimanche 13 décembre, des nationalistes (autonomistes et indépendantistes) à l’Assemblée de Corse, il faut se rappeler des demandes de Processus de Paix et de dialogue, de compromis et d’appels aux progressistes depuis le début des années 80, des demandes initiées dans un premier temps par les militants du FLNC, puis par les différentes structures publiques.

De ces années de lutte, sont sortis vainqueurs en décembre 2015 à l’élection Territoriale, les militants du mouvement national, qui depuis plus de 40 ans, avaient fait le choix de la lutte pour les revendication du peuple corse… Archives et historicité de la victoire des nationalistes après l’abandon de la lutte armée en Juin 2014.

26/06/2014 Quelques morceaux de vidéos des années 2000 sur le FLNC, et la revue de pressevidéo de la décision du FLNC UC de disparaître du maquis clandestin. Fin 1999, 4 mouvements clandestins décident d’une trêve, et cette décision collatérale donnera le FLNC Union des Combattants.

D’autres mouvements clandestins comme le FLNC dit du 22 octobre, celui du FLNC anonyme, FLNC canal 1976, le FLNC dit du 10 juillet 2012 ont jalonné l’occupation du terrain militaire, et deux mouvements clandestins sont toujours en activité via des communiqués, celui du 22 octobre qui a émis un communiqué en juin 2013, et un nouveau FLNC qui a tenu une conférence de presse en juillet 2012, aucun des deux n’a revendiqué d’actions clandestines depuis

DossierCorsicamensuelFLNC

FLNC UC actif depuis 1999, « annonce son dépôt des armes le 24 juin 2014 :

Il a revendiqué une soixantaine d’actions clandestines en 2012, crée le 33 décembre 1999, un peu après la création d’Unità, et un peu apr-s les accords de Matignon. Cette union clandestine réunissait à l’époque, le FLNC Historique, le FLNC du 5 mai 1996, Clandestinu, Fronte Ribellu et Resistenza dans les années 2000. Le plus ancien mouvement clandestin toujours en activité, le plus historique. Depuis elle a été divisée une première fois en 2002 et ensuite en 2012.

En 2015, juillet, le FLNC UC communique de nouveau pour renforcer sa décision prise en juin 2014.

FLNC du 22 Octobre 2002 :

Il s’est manifestée le 22 octobre 2002 par la revendication d’une nuit bleue quatre jours auparavant. Très actif pendant des années, il a ces dernières années, revendiqué aucun action militaire, mais à communiqué deux fois, la dernière dans Corsica, en 2010 lors des élections territoriales (Le FLNC dit « du 22 octobre » affiche, dans un communiqué authentifié, sa mauvaise humeur à l’égard des nationalistes, qu’il s’agisse des modérés, dans tous leurs courants, organisés ou pas, qui condamnent la violence clandestine et même vis-à-vis de ceux qui en sont solidaires et qu’il juge trop lénifiants à son goût. Le texte (six pages dactylographiées) exhale comme un parfum de découragement. Il se conclut d’ailleurs par un appel au sursaut.)

En 2012, le FLNC du 22 octobre communique de nouveau dans un communiqué lors de la venue du Ministre de l’intérieur Manuel Valls.

Juin 2013, communication du FLNC du 22 octobre

Le FLNC dit du 22 octobre tient une conférence de presse clandestine dans la nuit du 2 au 3 mai 2016 pour annoncer sa démilitarisation de l’espace politique afin de renforcer la démarche du FLNC UC et du gouvernement de la Corse élu en décembre dernier.

FLNC du 09/07 2012 :

Le dernier FLNC (re)cré : Le FLNC dit du 09 juillet a annoncé sa création lors d’une conférence de presse clandestine dans le maquis quelque part en haute corse. Comme le stipulent les quatre lettres inscrites sur le tissu blanc recouvrant la table où, entourés d’une vingtaine d’individus encagoulés et armés, un porte-parole a lu un texte de huit pages, ce mouvement ne se donne pas d’autre nom que celui de FLNC. Lors de cette création le FLNC constate que la Corse traverse «une crise politique, économique, sociale et morale sans précédent. » Il pointe du doigt la précarisation des Corses : «Alors que la majorité s’appauvrit, une minorité continue à s’enrichir par la spéculation foncière et immobilière. » Selon RCFM : Réaction du préfet de CORSE à la création d’un nouveau FLNC. Première réaction à la création du nouveau FLNC qui tenait sa première conférence de presse clandestine dans le maquis de haute corse la nuit passée… Elle émane du Préfet de région… Patrick Stroda qui note principalement la volonté de dialogue des clandestins dans le cadre du processus démocratique de l’Assemblée de Corse, avec, je cite, une attention particulière du gouvernement… Ainsi que « l’échec de la politique française d’intégration. Avec 6000 nouveaux arrivants par an et un taux de chômage de 15 %, l’île a atteint ses limites d’accueil. Nous devons avoir les moyens politiques, institutionnels et culturels de maîtriser ce flux migratoire afin de pouvoir accueillir conformément à leurs droits et devoirs les étrangers. » Le FLNC « invite» par ailleurs «la minorité d’entre eux qui participe à la délinquance, parfois avec des complicités locales, à quitter l’île » tout en appelant à éviter « les amalgames. »

aucune action clandestine revendiquée

Un Groupe sans sigle (faux nez? droit co?) du 3 juin 2013, qui revendique en langue corse, l’attentat contre la GIR de mai dernier.

Retrouvez toutes les dates des années 76 à 2009 sur ce lien

LE FLNC UC années 2000

30 ANS DE LUTTE 1976 -2006


1976 – 2006 FLNC : 30 ANNI par antofpcl

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC UC est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.


#Corse – 40 ans de revendications du #FLNC en 2h d’archives d’info et de propagande…

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction) d’Aleria en 75, à la victoire des patriotes aux élections de 2015, de la naissance du FLNC en 76, au dépôt des armes en 2014… 40 ans de revendications en archives vidéos de presse et de propagande.

Ce 5 mai, 40 ans, nous sépare de la naissance du FLNC à sa date anniversaire. Il ne s’agit pas de faire de la propagande ou du prosélytisme sur le mouvement clandestin, qui a déposé les armes en 2014, mais de faire un résumé de 40 années de revendications portées clandestinement, qui le 17 décembre dernier, ont été portée publiquement par une coalition du mouvement national. Des revendications qui ont gagnée les élections.

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC UC est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.


#Corse #FLNC 1976-2016 – 40 ans d’archives… par antofpcl

#corse Interventions du #FLNC publiques qui annoncent le dépôts des armes de juin 2014 et la victoire de décembre 2015

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Uniquement pour comprendre l’historicité qui a mené à l’élection de dimanche 13 décembre, des nationalistes (autonomistes et indépendantistes) à l’Assemblée de Corse, il faut se rappeler des demandes de Processus de Paix et de dialogue, de compromis et d’appels aux progressistes depuis le début des années 80, des demandes initiées dans un premier temps par les militants du FLNC, puis par les différentes structures publiques.

De ces années de lutte, sont sortis vainqueurs en décembre 2015 à l’élection Territoriale, les militants du mouvement national, qui depuis plus de 40 ans, avaient fait le choix de la lutte pour les revendication du peuple corse… Archives et historicité de la victoire des nationalistes après l’abandon de la lutte armée en Juin 2014.


Le FLNC, tout au long de son existence, est intervenu publiquement sous diverses formes. Notamment lors de distribution du « RIBELLU » (a voce di u fronte) l’organe papier du FLNC, dans des endroits publics (cinéma, rue, grande surface…). Mais aussi lors de conférences de presse clandestines, dont celle de Borgu et de Tralonca, réunissant dans le maquis, selon les organisateurs un millier de militants au total.

En dehors de la communication papier et de son journal « U RIBELLU », le FLNC a fait passer des messages par la RADIO, la Télévision, mais aussi par des apparitions soudaines lors de meetings, concerts et surtout lors des « Ghjurnate Internaziunale ».

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En 1988, le FLNC (alors encore unifié) s’était déplacé en personne aux Journées Internationales (Ghjurnate di Corti), ainsi qu’en 1991 et 1993.

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En 1990 et 2007 le FLNC s’invite sur Vidéo.

en 2010 et 2011, le FLNC refait des apparitions publiques.

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC UC est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#Corse « Processus de Paix et amnistie » En 1988 le #FLNC réitère sa demande auprès du gouvernement de gauche

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Uniquement pour comprendre l’historicité qui a mené à l’élection de dimanche 13 décembre, des nationalistes (autonomistes et indépendantistes) à l’Assemblée de Corse, il faut se rappeler des demandes de Processus de Paix et de dialogue, de compromis et d’appels aux progressistes depuis le début des années 80, des demandes initiées dans un premier temps par les militants du FLNC, puis par les différentes structures publiques.

De ces années de lutte, sont sortis vainqueurs en décembre 2015 à l’élection Territoriale, les militants du mouvement national, qui depuis plus de 40 ans, avaient fait le choix de la lutte pour les revendication du peuple corse… Archives et historicité de la victoire des nationalistes après l’abandon de la lutte armée en Juin 2014.

Le 14 août 1988,  Le FLNC s’invite lors de la journée de clôture des « Ghjurnate d’Unità Naziunalista », 5 membres du FLNC, sans armes, montent sur l’estrade, 5 pages sont lus à l’attention du public, du peuple corse, des modérés et du gouvernement, le ton est modéré et le FLNC appel au dialogue. Le FLNC demande au gouvernement de gauche des solutions politiques. le 31 mai 1988 le FLNC a annoncé une trêve de 4 mois. Une Amnistie suivra dans les années 88/89.

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#Corse Intervention publique du FLNC lors des… par antofpcl

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC UC est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

#Corse – Meridianu en concert – 5 Mai Calvi (Cathédrale St Jean Baptiste) 21h30

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« Après plusieurs concerts en Géorgie et ayant terminé sa tournée 2015 au mois de décembre après de nombreux concerts du nord au sud de la France, le groupe Meridianu s’accorde un répit avant de reprendre la route ».  Le groupe participe aux soirées de soutien pour les prisonniers politiques corses et leurs familles, il est aussi signataire d’une demande d’amnistia.

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Date(s)

  • Mardi 3  Mai San Fiurenzu (Cathédrale du Nebbiu) 21h30
  • Jeudi 5  Mai Calvi (Cathédrale St Jean Baptiste) 21h30
  • Vendredi 6 Mai Pigna (Auditorium) 21h00
  • Dimanche 8  Mai Piana (Eglise Ste Marie) 18h00
  • Mercredi 11  Mai Curbara (Eglise de l’annonciation) 18h30
  • Jeudi 12  Mai Bunifaziu (Eglise St Dominique) 21h30
  • Lundi 16  Mai Calvi (Cathédrale St Jean Baptiste) 21h30
  • Mercredi 18  Mai Algaghjola (Eglise St Georges) 18h30
  • 23 au 31  Mai tounee en Georgie

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meridianu2

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Son site officiel
Son compte Twitter
Sa page Facebook
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Meridianu

Ce temps, Meridianu a décidé de le consacrer à l’élaboration d’un nouveau programme pour ses concerts futurs en puisant aussi bien dans un répertoire déjà fort riche qu’en l’étoffant avec de nouvelles créations.

Cette charge de travail est indispensable et correspond à la forme de respect que le groupe se doit à son public.

C’est sous la forme d’une formation en trio que le groupe a choisi d’évoluer cette année pour présenter un nouveau spectacle.

À la fois chanteurs et musiciens, tous trois possèdent toutes les nuances du chant polyphonique, la paghjella notamment qu’ils pratiquent déjà depuis de longues années.
D’ailleurs, conscients de la nécessaire préservation de ces chants classés par l’UNESCO au patrimoine mondial, ils n’ont pas hésité à donner de leur temps pour initier de jeunes chanteurs et même des chorales aux différentes formes traditionnelles du chant corse.
Le trio tient à exprimer également par des chants qui sont ses propres créations le vécu quotidien de leur île, sans oublier de porter un regard attentif sur les événements de chaque jour que vivent ailleurs dans le monde d’autres peuples.
Les instruments de musique qui accompagnent les voix varient en fonction des concerts, cependant guitare, cetera, violon, accordéon reviennent le plus souvent. Divers autres petits instruments à vent de fabrication artisanale peuvent intervenir selon la couleur qu’on veut donner au chant.

C’est ainsi que MERIDIANU obtient la reconnaissance de la communauté musicale et le succès lors de ses concerts au contact d’un public qui, d’année en année, lui est toujours plus fidèle.

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Aussi lorsqu’on les interroge sur l’avenir du chant corse peuvent-ils répondre sans l’ombre d’une hésitation: »Nous n’avons pas le droit de trahir ces formes de chant qui sont notre héritage culturel par des prestations approximatives, répétitives et dépourvues de créativité. Pour cela nous avons choisi de faire de la vie d’artiste notre métier, seul moyen de produire un travail régulier et suivi, où chacun prend sa part mais surtout avec l’objectif d’exprimer tous ensemble le meilleur du chant corse. »

Depuis plus de dix ans de scène, MERIDIANU a pu faire ce constat: seule la rigueur d’un travail professionnel permet au talent de s’exprimer pour proposer des spectacles de qualité et obtenir la reconnaissance d’un public connaisseur toujours plus large.

Membres: Graziani Matthieu (violons, cetera, voix), Lohier Jeremy (accordeons, voix), Orticoni Jean Antoine (voix).

#Corse – 1990 le #FLNC déclarait « Le problème n’est plus de savoir s’il faut être ou pas nationalise, mais de dire quelle société l’on veut pour la #Corse »

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Uniquement pour comprendre l’historicité qui a mené à l’élection de dimanche 13 décembre, des nationalistes (autonomistes et indépendantistes) à l’Assemblée de Corse, il faut se rappeler des demandes de Processus de Paix et de dialogue, de compromis et d’appels aux progressistes depuis le début des années 80, des demandes initiées dans un premier temps par les militants du FLNC, puis par les différentes structures publiques.

De ces années de lutte, sont sortis vainqueurs en décembre 2015 à l’élection Territoriale, les militants du mouvement national, qui depuis plus de 40 ans, avaient fait le choix de la lutte pour les revendication du peuple corse… Archives et historicité de la victoire des nationalistes après l’abandon de la lutte armée en Juin 2014.

Le 5 août 1990, C’est devant plus de 3500 (4000 selon les organisateurs) personnes réunis sous le chapiteau des Ghjurnate Internaziunale organisée par A CUNCOLTA que le FLNC confirme sa trêve armée et affirme vouloir relancer le débat politique tout en menaçant les chefs de clans (certains) qui organiseraient des actions contre les militants nationalistes, (contexte de la fin des années 80, scissions au sein du FLNC) avec l’aide de barbouzes et parfois de la gendarmerie » toujours selon le mouvement clandestin.

Le FLNC déclare sous le chapiteau « ne pas s’attribué entièrement le pouvoir de construire une nouvelle société« , sur le plan militaire, le « FLNC se réserve le droit d’intervenir ponctuellement« 

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#Corse Intervention du #FLNC en 1990 (2) par antofpcl

« Le problème n’est plus de savoir s’il faut être ou pas nationalise, mais de dire quelle société l’on veut pour la Corse »

« Le nationalisme de coeur et de tripes est révolu car il ressemblerait trop à la constitution d’un autre clan »

FLNC
1990


Intervention du FLNC en 1990 par antofpcl

Le FLNC appel à la politique d’union des forces de progrès nottament le PS et le PC de Corse du Sud

Auparavant le 1er Aout 1990 : Les fédérations de Haute-Corse et de Corse-du-Sud du PCF et leur élus ont décliné l’invitation de participer à un colloque qui se tiendra du 3 au 5 août à Corte à l ’initiative des nationalistes d’A Cuncolta Naziunalista. Dans une déclaration, Albert Ferracci, président du groupe communiste à l’assemblée de Corse estime que le thème de ces assises, « la Corse de demain, avec qui et comment », sera largement occulté par « les manifestations audiovisuelles des clandestins » du FLNC qui ont été annoncées. La fédération locale du parti socialiste a, quant à elle, décidée de cautionner cette manifestation des partisans de la violence.

Le Lendemain CORSE MATIN titrera « LE FLNC à Corte, TRÊVE TOUJOURS SOUS CONDITIONS », la Provence titrera, « LE FLNC, L’OUVERTURE ».

Voici les différentes interventions récupérées sur le site Unità Naziunale, et publiée depuis des années… Actualisées par corsicainfurmazione.org 

En 1988, 1991 et 1993,  le FLNC (dit historique) s’était déplacé en personne lors des Ghjurnate Internaziunale. En 1990 le FLNC communique aux Journées à travers une K7 Vidéo. Le FLNC (dit habituel) communiquait dans une K7 VHS de propagande et d’histoire vendues ou distribuées sous le manteau. En 2007, c’est en format DVD que son intervention (FLNC UC) fut diffusé aux Ghjurnate. Lors d’un concert en 2006, aux SCONTRI INTERNAZIUNALE di a Ghjuventù, le FLNC UC est apparu sur scène pour délivrer un message. Puis c’est lors d’un Natale per i Patriotti en 2011, qu’il fit (Le FLNC UC) sa dernière apparition en public avant de prendre sa décision de quitter la scène politique en Juin 2014.

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