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#corse StoriaCorsa 2003 « retour des conférences de presse clandestines »

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En plus des trois FLNC, d’autres logos apparaissent comme RESISTENZA CORSA et A DROGA BASTA ciblant les affaires de drogues mais pas que…

Janvier 2003

Le jeudi 2 janvier 2003 : Un homme de 25 ans a été retrouvé mort d’une balle dans la tête à Ajaccio. Le corps de Richard Morini a été découvert par un promeneur dans les ruines d’un bâtiment désaffecté de l’armée de l’air, situé sur le site de la Tour de la Parata au bout de la Route des Sanguinaires à Ajaccio. A quelques mètres du corps, les enquêteurs ont retrouvé des traces de poudre récentes, une douille d’arme de calibre 9mm, de nombreuses empreintes de pneus et plusieurs bouteilles d’alcool. La victime, serveur dans un café de la cité impériale, était connue des services de police pour des affaires de stupéfiants. L’enquête a été confiée au SRPJ d’Ajaccio.

Le Vendredi 3 Janvier 2003 : Un malfaiteur corse en cavale depuis son évasion en novembre 1998 de la prison de Borgo (Haute-Corse) a été interpellé vendredi après-midi à Rocquencourt (Yvelines). Joseph Menconi, 37 ans, a été placé en garde à vue dans les locaux de l’Office central de répression du banditisme à Nanterre (Hauts-de-Seine). Faisant notamment l’objet de trois mandats d’arrêt, dont l’un pour l’assassinat le 2 août 1997 d’un légionnaire dans une discothèque de Calvi, Joseph Menconi s’était fait la belle en compagnie de Dominique Ambroggi, considéré lui aussi comme un « criminel particulièrement dangereux ». Les deux hommes s’étaient évadés grâce à des échelles installées par des complices à l’extérieur des murs d’enceinte de la prison. C’est la première fois que des détenus s’évadaient du centre pénitencier de Borgo, inauguré en 1993. Joseph Menconi est par ailleurs fiché pour divers braquages et escroqueries. Il y était détenu depuis son arrestation, déjà par l’OCRB, le 20 octobre 1997, alors qu’il était recherché après le meurtre d’un légionnaire, tué par balles au cours d’une altercation à la sortie d’un bar de Calvi le 2 août 1997 et l’attaque d’un fourgon blindé de transport de fonds à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), le 17 avril 1997. En novembre 2000, les spécialistes de l’Office avaient repris l’enquête sur son évasion et, pendant plusieurs mois, ont mis en place des surveillances et des filatures autour de proches et de relations supposées de Menconi. Ce sont elles qui les ont conduits, vendredi en fin de matinée, à repérer Menconi, circulant dans les rues de Rocquencourt au volant d’un véhicule immatriculé dans les Bouches-du-Rhône, avant de l’arrêter sans qu’il oppose de résistance. Déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt du tribunal d’Ajaccio en 1996 pour escroqueries, Menconi était également recherché en vertu d’autres mandats de deux juges d’instruction de Bastia, pour assassinats, commis au cours de l’été 2001. Il est soupçonné d’avoir trempé dans l’assassinat de deux cousins, Dominique et Jean-Christophe Marcelli, dont les corps calcinés avaient été découverts le 21 août 2001 à Moriani-Plage, au sud de Bastia, et de celui de Nicolas Montigny, tué dans un cybercafé de Bastia le 5 septembre de la même année. Ces assassinats avaient été reliés à une série de meurtres commis en Haute-Corse dans les semaines qui avaient suivi la mort de François Santoni, tué le 17 août 2001 à Monaccia-d’Aullène (Corse-du-Sud). Les enquêteurs avaient rapidement privilégié la piste de règlements de comptes au détriment de la piste politique, même si la plupart des victimes avaient été en contact avec le mouvement clandestin Armata Corsa. Joseph Menconi est considéré comme proche de la Brise de mer, un gang bastiais connu notamment pour des vols à main armée.

Le Vendredi 3 Janvier 2003 : Cinq personnes ont été interpellées jeudi soir et vendredi dans la région d’Ajaccio (Corse du Sud) dans le cadre de l’enquête sur la mort de Richard Morini. Ces personnes ont été placées en garde à vue au commissariat d’Ajaccio pour y être entendues par les policiers du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) chargé de l’enquête. Le corps de Morini avait été découvert mercredi matin par un promeneur près d’Ajaccio, dans un bâtiment désaffecté appartenant à l’armée de l’Air situé route des Sanguinaires. Le jeune homme âgé de 25 ans avait été mortellement atteint à la tête d’une balle de calibre de 9mm, qui a été tirée de face, à moins d’un mètre de la victime, selon les résultats de l’autopsie. Surnommé Anthony, Richard Morini, serveur dans un café d’Ajaccio, était connu des services de police et de justice pour des affaires de stupéfiants.

Le Samedi 4 Janvier 2003 : Un attentat à l’explosif a visé samedi soir un appartement occupé par une famille d’origine marocaine à Bastia (Haute-Corse). Une charge évaluée à 250 grammes a explosé devant la porte palière du logement, situé dans le centre-ville. On ne déplore pas de blessé et les dégâts sont moyennement importants.  Sur place, les enquêteurs ont relevé, sur le mur du couloir, l’inscription « A droga basta » (la drogue assez) et une signature: « resistenza corsa », du nom d’un nouveau mouvement clandestin qui s’est manifesté à la fin du mois de décembre dernier pour revendiquer une demi-douzaine d’attentats commis contre des dealers et délinquants.Un immeuble du centre-ville de Bastia (Haute-Corse), dans lequel résident des familles d’origine maghrébine, a été visé samedi soir à 23h30 par un attentat à l’explosif qui n’a causé que des dégâts légers. Une charge évaluée à plus de 200 grammes de TNT a été placée devant la porte d’entrée de l’appartement d’une famille d’origine maghrébine dans un immeuble où les enquêteurs ont retrouvé deux inscriptions « A Droga basta » et « Resistenza Corsa ». Des dégâts sur la porte d’entrée ont été constatés. « Resistenza Corsa », organisation clandestine apparue récemment, avait revendiqué le 29 décembre dernier, par téléphone, quatre attentats à l’explosif commis dans la région de Bastia et visant des maghrébins ainsi qu’un attentat perpétré dans la nuit du 30 au 31 décembre contre un véhicule 4×4 garé dans le quartier de Lupino à Bastia.Le groupe avait alors déclaré agir « en représailles des agressions qui avaient visé plusieurs jeunes corses » et dénoncé « les violences urbaines qui se multiplient ainsi que la prolifération de la vente de drogue ».. (Affaire RESISTENZA CORSA / A DROGA BASTA).

Le 5 Janvier 2003 : Le groupe clandestin « FLNC dit des Anonymes » a revendiqué dimanche matin dans un communiqué transmis à une rédaction de Bastia (Haute-Corse) l’attentat survenu le 31 décembre à Furiani contre l’un des engins de la société de BTP de François Vendasi, déjà visée le 5 décembre dernier. « Nous revendiquons l’action contre la société Vendasi pour la poursuite des travaux sur la caserne de CRS de Furiani et pour avoir trompé les riverains », explique le communiqué avant de revendiquer également « l’action commando contre la Villa Werbeck, à Saint-Florent, pour la protection du littoral ». Le Groupe des Anonymes, dont sept dirigeants présumés ont été interpellés le 9 décembre dernier à Bastia par la gendarmerie et le SRPJ d’Ajaccio, six jours avant la troisième visite en Corse du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, ajoute « voilà maintenant quelque temps que nous avons suspendu nos actions militaires contre l’Etat colonial français ». « Les déclarations du ministre de l’Intérieur nous ont conduit à cette trêve », précise le communiqué. « Nous restons malgré tout vigilants. Les dernières arrestations de certains dont un de nos responsables nous incitent à une prudente méfiance ». Toujours dans ce communiqué, le « FLNC des Anonymes », qui écrit avoir suspendu ses actions « dans un but d’intérêt général » et afin de « créer un climat serein », déclare « souhaiter très fort que les promesses de M. Sarkozy soient tenues, faute de quoi, nous montrerons de nouveau notre détermination comme nous l’avons maintes fois prouvé ». Cette annonce survient dans la foulée de celle faite par le FLNC-Union des combattants. Cette organisation avait annoncé le 13 décembre une « suspension effective de ses actions politico-militaires », également dans le but apparent de donner une chance au dialogue politique relancé par le gouvernement et son ministre de l’Intérieur. Quatre jours auparavant, trois autres groupes – le FLNC du 5 mai, Fronte Ribellu et Clandestinu – avaient fait savoir implicitement qu’ils renonçaient aussi à l’action armée.Le « FLNC des anonymes », dont sept membres présumés ont été mis en examen et écroués en décembre à Paris, déclare toutefois vouloir rester « vigilant ».  « Les dernières arrestations de certains, dont un de nos responsables, nous incitent à une prudente méfiance », déclarent les clandestins, prévenant qu’ils « souhaitent très fort que les promesses de M. Sarkozy soient tenues faute de quoi nous montrerons de nouveau notre détermination ». Le FLNC des anonymes revendique un attentat commis le 5 décembre contre le siège de la société de BTP Vendasi à Furiani (Haute-Corse), l’une des plus importantes de Corse, lui reprochant d’effectuer des travaux sur une caserne de CRS de Furiani qu’ils avaient fait sauter en juillet dernier. Il revendique également un attentat perpétré le 6 décembre contre une villa à Saint-Florent (Haute-Corse).Le groupe, apparu fin octobre 2001, a revendiqué une série d’attentats parmi les plus destructeurs commis en Corse, dont celui contre la caserne de Furiani qu’il avait revendiqué le 25 juillet, à la veille de la première visite dans l’île de M. Sarkozy. C’est dans le cadre de l’enquête sur cet attentat que plusieurs « anonymes » présumés viennent d’être mis en examen à Paris, des arrestations, qui, selon les enquêteurs, ont fortement affaibli le mouvement . (Affaire FLNC ANONYMES)

Le 5 Janvier 2003 : Cinq jeunes hommes, âgés de 19 à 25 ans et originaires d’Ajaccio, ont été mis en examen par un juge d’instruction d’Ajaccio pour « homicide volontaire et non-assistance à personne en péril », après le meurtre d’un jeune homme de 25 ans retrouvé mort au matin du 1er janvier 2003. Les cinq personnes, dont trois ont été transférées à la maison d’arrêt de Borgo (Haute-Corse) et les autres dans celle d’Ajaccio, sont soupçonnées d’être impliquées dans le meurtre de Richard Morini, 25 ans, retrouvé mort d’une balle dans la tête, le 1er janvier à 7h3O dans un bâtiment désaffecté de l’Armée de l’air, situé sur le site de la Parata, sur la route des Sanguinaires à Ajaccio. Les cinq jeunes, inconnus des services de police, nient toute implication dans ce meurtre mais reconnaissent s’être rendus ce soir-là sur les lieux où le corps de Richard Morini, serveur dans un café de la cité impériale et connu des services de police pour des trafics, notamment de stupéfiants, a été retrouvé. L’autopsie du corps de la victime, qui n’est pas morte sur le coup, a révélé des traces de violences attestant qu’il y aurait eu une bagarre avant le coup de feu. Il appartient désormais aux enquêteurs du SRPJ d’Ajaccio de déterminer qui est l’auteur du coup de feu fatal et le mobile du crime. A ce stade de l’enquête, les policiers n’excluent pas l’implication d’autres personnes. A quelques mètres du corps de la victime, les enquêteurs avaient retrouvé des traces de poudre récentes, une douille d’arme de calibre 9mm, de nombreuses empreintes de pneus et plusieurs bouteilles d’alcool.

Le Mardi 7 Janvier 2003 : Une forte délégation d’élus corses et le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy rencontrent mardi à Bruxelles le président de la commission européenne Romano Prodi pour défendre un statut dérogatoire pour la Corse, jugé indispensable à son décollage économique.  Ce déplacement, inédit dans l’histoire récente de la Corse, est « un rendez-vous important qui pourrait déboucher sur des avancées significatives », a déclaré lundi à l’AFP Jean Baggioni, qui conduira la délégation insulaire comme président du Conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Corse (CTC). La réunion avait été fixée le 22 novembre à l’occasion d’une rencontre à Paris entre MM. Sarkozy et Prodi puis préparée lors de la troisième visite effectuée en Corse par le ministre de l’Intérieur le 14 décembre. Nicolas Sarkozy estime en effet que la régression de la violence est subordonnée au développement de l’économie de l’île, l’une des plus pauvres régions de France. « Avec le développement, vous aurez les moyens d’affirmer votre culture, de développer votre identité, d’être à la hauteur de votre histoire. Avec la stagnation, il y a l’amertume, la pauvreté, le sous-développement et la violence, cette violence qui a toujours tiré la Corse vers le bas », avait-il résumé à Bastia en octobre. Partageant pour la plupart ce constat, les élus insulaires souhaitent obtenir ou voir confirmer une série de dérogations aux règles communautaires afin d’alléger les handicaps liés à l’insularité. « Nous allons notamment plaider pour un assouplissement de l’encadrement des aides publiques aux entreprises, actuellement inadapté à la faiblesse de notre tissu économique », a expliqué M. Baggioni. Dans le domaine fiscal, la délégation devrait ainsi obtenir le feu vert pour une prorogation de la zone franche, lancée en 1997, dont la sortie, prévue cette année, serait étalée sur quatre ans, comme l’a annoncé en décembre M. Sarkozy. Il s’agissait de l’une des revendications prioritaires du monde économique insulaire, essentiellement composée de PME financièrement fragiles. Par ailleurs, le crédit d’impôt destiné à favoriser l’investissement, l’une des mesures mises en place par le gouvernement Jospin, devrait être doublé, passant de 10 à 20%. La Corse espère également convaincre M. Prodi de la nécessité de moderniser la flotte de pêche, très vétuste, et conserver jusqu’en 2007 une dérogation fiscale permettant aux cigarettes d’être moins chères dans l’île que sur le continent. Pour la CTC, « l’alignement du prix des cigarettes aurait des conséquences insupportables sur toute la filiale tabacole », qui emploie quelque 500 personnes dans l’île. A Bruxelles, la Corse présentera un front quasiment uni de 23 élus, à l’exception des communistes, qui refusent de participer « à une opération de communication » de M. Sarkozy qui « ignore la Corse d’en bas ». Le nationaliste Jean-Guy Talamoni, qui s’exprimera mardi comme président de la Commission des affaires européennes à l’Assemblée de Corse, a regretté cette attitude, affirmant que « la Corse a besoin de parler d’une seule voix » pour se « défendre avec énergie auprès des autorités communautaires ». Nicolas Sarkozy s’est rendu mardi à Bruxelles à la tête d’une délégation d’élus corses pour y plaider l’idée d’un statut fiscal spécifique pour la Corse, susceptible de favoriser le développement économique de l’île. Le ministre de l’Intérieur et une vingtaine d’élus corses devaient rencontrer le président de la Commission européenne, Romano Prodi, en début d’après-midi. Nicolas Sarkozy a voyagé en train pour ce déplacement inédit. Il a insisté sur le « symbole fort » que représentait ce voyage. « Je veux montrer que les Corses peuvent se prendre en main avec mon aide, ce ne sera pas la victoire d’un homme providentiel », a-t-il dit aux journalistes. La délégation représente à peu près toutes les composantes de la classe politique corse, des indépendantistes aux « républicains ». « Bruxelles peut résister à Ajaccio mais pas à Paris. Paris met tout son poids dans la balance. La réponse de Bruxelles devrait être positive », a dit à Reuters Jean-Guy Talamoni, porte-parole de Corsica Nazione. « Tout le monde est là pour montrer qu’on est tous d’accord sur ce dossier, le développement économique de l’île, même si nous sommes en désaccord sur les perspectives d’évolutions institutionnelles et sur l’indépendance », a-t-il ajouté. Le principe de cette démarche avait été arrêté lors du troisième voyage de Nicolas Sarkozy en Corse, en décembre dernier. En s’impliquant directement sur la question fiscale de la Corse, Nicolas Sarkozy semble vouloir donner une nouvelle impulsion au dossier, l’un des rares de son ministère à donner l’impression d’avancer à pas comptés. Dès son arrivée place Beauvau, le ministre de l’Intérieur avait proposé aux élus de reprendre la plupart des acquis du processus de Matignon mais dans le cadre de la future loi de décentralisation, qui s’appliquera à l’ensemble du territoire. Ce statut permettrait à l’île de bénéficier d’une plus grande autonomie tout en restant ancrée dans la République. Confronté à une persistance de la violence en Corse, Nicolas Sarkozy a invité les Corses à assurer le décollage économique de l’île, susceptible à ses yeux de freiner « cette violence qui a toujours tiré la Corse vers le bas ». Engagés sous le précédent gouvernement dans le processus de Matignon, une grande partie des élus considèrent qu’une série de dérogations aux aides communautaires permettraient de compenser les handicaps de l’insularité sur le plan économique. La délégation française veut plaider en particulier pour un assouplissement de l’encadrement des aides publiques aux entreprises. Elle voudrait également convaincre Romano Prodi de prolonger la zone franche lancée en 1997, d’appuyer la modernisation de la flotte de pêche et de renouveler la dérogation fiscale qui permet de vendre les cigarettes bien meilleur marché sur l’île que sur le continent

Venu à Bruxelles avec 19 élus corses pour défendre les avantages économiques et fiscaux accordés à l’île par le gouvernement français, Nicolas Sarkozy a obtenu mardi l’accord du président de la commission européenne Romano Prodi sur quelques mesures concrètes, notamment sur la fiscalité du tabac ou le maintien de la zone franche. Une « première étape importante » pour le ministre de l’Intérieur, qui, entouré d’élus de l’île dont les nationalistes Jean-Guy Talamoni et Paul Quastana, a discuté pendant deux heures et quart avec le président de l’exécutif européen. Romano Prodi leur a assuré que Bruxelles ferait « tout son possible » pour réduire le fossé économique qui subsiste entre l’île et le continent. Nicolas Sarkozy a ainsi obtenu la prorogation de certaines dérogations dont bénéficie la Corse. Le régime sur la fiscalité du tabac, arrivé à échéance au 31 décembre dernier, est prolongé jusqu’en 2008. »Nous avons obtenu sur sept ans une fiscalité préférentielle parce que si cette fiscalité-là n’est pas maintenue préférentiellement, c’est toute une filière d’emploi qui tombe », a précisé le ministre sur LCI, soulignant que le tabac représentait le quatrième employeur (56 emplois) et la deuxième industrie de l’île. Par ailleurs, la zone franche accordée en 1996 par le gouvernement d’Alain Juppé sera maintenue pendant cinq ans. De même, M. Sarkozy a obtenu gain de cause sur le doublement du crédit d’impôt de 10 à 20%. Ce dispositif inscrit dans la loi du 22 janvier 2002 sur le statut de la Corse est destiné à encourager les entreprises à investir. La modernisation de la flotte corse a également été approuvée mais Romano Prodi souhaite qu’elle reste dans les limites fixées par la réforme de la pêche européenne. « Il faut donner aux pêcheurs corses le moyen de pouvoir moderniser la flottille, on pourra l’obtenir au cas par cas », a estimé M. Sarkozy. En revanche, le ministre n’a pas obtenu le feu vert de Bruxelles pour relever le plafond de l’aide publique au développement, qu’il souhaitait porter de 30 à 50% des investissements réalisés sur l’île. Une autorisation que l’Italie a reçu pour la Sardaigne, considérée comme une région pauvre. « C’est la seule demande où nous n’avons pas encore obtenu satisfaction », a-t-il reconnu. Mais « je ne suis pas quelqu’un qui renonce comme ça ».Pour lui, « il ne s’agit pas d’avoir des mesures dérogatoires pour en faire un paradis fiscal, il s’agit qu’émerge en Corse les prémices d’une économie marchande et que la Corse ne vive pas simplement d’aide sociale et d’administration ».Le porte-parole de Corsica Nazione, Jean-Guy Talamoni, a jugé pour sa part les avancées obtenues mardi « très insuffisantes ». Elles ne sont « pas de nature, non seulement à provoquer un développement économique de la Corse, mais même à sauver ce qui tient lieu d’économie aujourd’hui c’est-à-dire le tissu économique existant », a-t-il estimé. « Il faudra revenir ».Reconnaissant qu’une partie des problèmes économiques de la Corse étaient liés à son insularité, la commission a promis de le prendre en compte lorsque la politique européenne vis-à-vis des régions sera redéfinie. Un programme spécifique pour les îles de l’UE est en effet envisagé dans la réforme des fonds structurels pour 2007.De son côté, Nicolas Sarkozy devrait effectuer une nouvelle visite en Corse courant janvier

Nicolas Sarkozy et les élus corses, à l’exception des nationalistes, se sont déclarés satisfaits, mardi à Bruxelles, des demandes acceptées par le président de la Commission européenne Romani Prodi en faveur du développement économique de la Corse. La délégation française a obtenu le maintien de la fiscalité actuelle du tabac en Corse jusqu’en 2008, le passage de 10 à 20% du crédit d’impôt pour investissement avec élargissement de l’assiette, et la prorogation sur quatre ans de façon dégressive, de l’exonération de l’imposition des bénéfices en zone franche. En revanche, la Commission refuse d’augmenter le plafond des aides à l’investissement pour les PME (actuellement fixé à 30% du montant), a indiqué le ministre de l’Intérieur qui avait reconnu le matin devant des journalistes que cette mesure pourrait constituer un « point de blocage ». Il s’est félicité que la « porte reste ouverte » et a annoncé qu’il ferait « des propositions à la Commission dans les trois mois. » Il s’agira de « faire preuve de créativité, en examinant notamment quels éléments entrent ou au contraire ne doivent pas entrer à l’intérieur de ce plafond », a-t-il dit. En matière de transports publics, si la France a obtenu que la durée des concessions pour les liaisons aériennes passe de trois à cinq ans, elle va continuer à discuter avec la Commission pour celle des liaisons maritimes. Concernant la pêche corse, si l’aide européenne aux PME de ce secteur est augmentée de 10 points, les décisions relatives à l’augmentation de puissance des moteurs se prendront seulement « au cas par cas. » Pour Nicolas Sarkozy, « beaucoup de problèmes (sont) résolus », après cette réunion, même si « le travail continue », comme l’a relevé Emile Zuccarelli, député-maire PRG de Bastia. Les nationalistes ont cependant apporté une note discordante. Pour leur chef de file et président de la commission européenne à l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, il ne s’agit que d’un « début de discussion (avec) des réponses très insuffisantes. » Ces mesures « ne sont pas susceptibles de sortir la Corse de l’ornière », a-t-il déploré. « Tous les problèmes n’ont pas été résolus », a estimé Nicolas Sarkozy lors du point de presse qui a conclu plus de deux heures de réunion, mais elle a constitué un « premier pas extrêmement important. » Ce « pas », a renchéri le président Prodi, a permis de prendre des « décisions concrètes pour diminuer le retard de développement de l’île ». « Le développement de la Corse va se jouer en Corse, notre rôle, à l’Etat français comme à l’Union européenne est de lui en donner toute la possibilité », a affirmé M. Sarkozy. Il s’est réjoui qu’un « ministre de la République et les élus corses » se soient trouvés ensemble, à Bruxelles, pour discuter « de l’avenir de l’île », propos repris par le président UMP de l’Assemblée de Corse, José Rossi, qui s’est dit « très heureux qu’une volonté collective ait pu se constituer » à l’occasion de ce déplacement. L’Union européenne « a consenti à pérenniser un certain nombre d’avantages », a relevé le président UMP de l’exécutif corse Jean Baggioni. Nicolas Sarkozy a promis de se rendre en Corse d’ici « la fin janvier » pour son « quatrième voyage dans l’île en huit mois ».

Dans la nuit du Mardi 7 janvier 2003 au Mercredi 8 janvier 2003 : Trois jeunes gens âgés de 20 ans ont été interpellés dans la nuit de mardi à mercredi à Ajaccio (Corse-du-Sud) peu après un attentat dirigé contre une voiture. Les suspects, jusqu’alors inconnus des services de police, ont été arrêtés par une patrouille de la Brigade anti-criminalité, à quelques centaines de mètres du lotissement de Suartello, à la sortie sud d’Ajaccio, où l’attentat a été commis. La voiture, une Renault 21 déjà ancienne appartenait à un Marocain, qui venait à peine de la revendre. Les enquêteurs ignorent de ce fait si l’attentat était lié au contexte de racisme qui se développe depuis plusieurs semaines sur l’île. Aux domiciles des jeunes gens, les enquêteurs de la police judiciaire ont découvert des cagoules, des gants, un drapeau à l’effigie du Ribellu, symbole du FLNC, et un lot de boules de pétanque dont une était percée en son centre. Les enquêteurs estiment possible que les jeunes gens aient voulu tester sur une voiture qu’ils croyaient abandonnée, l’efficacité d’un engin explosif qu’ils auraient confectionné à partir d’une boule de pétanque bourrée d’explosif, d’après une notice découverte sur un site internet. Les trois jeunes gens étaient entendus dans les locaux du SRPJ d’Ajaccio.

Le Samedi 11 Janvier 2003 : Une charge explosive de faible puissance, dont le dispositif de mise à feu n’a pas fonctionné, a été découverte samedi devant la trésorerie de Brando à une quinzaine de kilomètres au nord de Bastia (Haute-Corse). Selon la gendarmerie, la charge artisanale à base d’engrais agricole était déposée devant l’entrée des bureaux. La responsabilité de cette tentative d’attentat n’a pas été revendiquée.

Le Dimanche 12 Janvier 2003 : Un véhicule en stationnement sur le parking d’une résidence située boulevard Fogata, dans le centre-ville de l’Ile-Rousse (Haute-Corse), a été détruit par un attentat dans la nuit de samedi à dimanche. La charge, de nature indéterminée, a explosé dimanche à 1h30 du matin. Cet attentat, au préjudice d’un particulier, a totalement détruit le véhicule visé. L’incendie qui s’est déclaré à la suite de l’explosion a également sérieusement endommagé une seconde voiture, stationnée à proximité. Sur place, les gendarmes de l’Ile-Rousse, en charge de l’enquête avec les hommes de la brigade de recherches de Calvi, n’ont relevé aucune signature. Dimanche matin, cet attentat n’avait toujours pas été revendiqué.

Dans la nuit du Dimanche 12 janvier 2003 au lundi 13 Janvier 2003 : Deux attentats à l’explosif qui n’ont pas fait de blessés ont été commis dans la nuit de dimanche à lundi à Bastia (Haute-Corse). La première explosion, juste avant minuit, visait le véhicule d’un particulier qui a été fortement endommagé. L’attentat a visé un véhicule privé à Santa Maria di Lotta, près de Bastia. Une dizaine d’autres véhicules, stationnés à proximité, ont été endommagés et des vitres d’un immeuble ont volé en éclat lorsque la charge a exploséQuelques minutes plus tard, une seconde charge a explosé devant l’entrée d’un cabaret, le « Penny’s Club », qui a été également fortement endommagé. L’établissement était fermé au moment de l’explosion. Ces deux attentats ont été revendiqués dans la nuit auprès des gendarmes de Bastia par le mystérieux groupe « Resistenza Corsa » au nom de sa lutte contre la drogue. (AFFAIRE RESISTENZA CORSA).

Le Lundi 20 Janvier 2003 : Jacques Mariani mis en examen à Paris dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en 2001 à Bastia de Nicolas Montigny.

Le Lundi 20 Janvier 2003 : Tentative d’attentat contre le siège de l’association anti raciste  » Avà Basta  » à Ajaccio. Nombreuses réactions.

Le 20 Janvier 2003 : Premier entraînement pour Bernard Diomède, nouvelle recrue de l’ACA.

Le 20 Janvier 2003 : Remous au centre hospitalier de Bastia après la plainte contre X déposée par la directrice de l’établissement suite à la diffusion d’un tract jugé diffamatoire

LeMardi 21 Janvier 2003 : Philippe Ceccaldi, le PDG de la CCM Airlines, annonce une nouvelle liaison aérienne Corse-Var à partir du 12 avril.

Le Mardi 21 Janvier 2003 : La gendarmerie regroupe ses moyens en Corse avec la création de vingt communautés de brigade

Le Mardi 21 Janvier 2003 : Nouvelles violence à Bastia où des jeunes sont agressés par une bande de voyous armés de barre de fer et de couteaux. Il y a sept blessés parmi les agressés.

Le Mardi 21 Janvier 2003 : Trois cents participants à Porto Vecchio à la conférence régionale du tourisme. Joli doublé pour les clubs corses. Le Sporting bat Rennes 1-0 et l’ACA a raison de Troyes sur le même score. Beau succès pour le  » Teatrinu  » au théâtre de Bastia avec  » U Montasega dal di là di i monti  » adapté de la pièce du poète et dramaturge irlandais Synge  » Le baladin du monde occidental « 

Le Mercredi 22 Janvier 2003 : Flambée de violence avec l’assassinat à Biguglia d’une employé de restaurant, abattu de plusieurs balles de 11,43 devant le domicile de ses parents et la tentative d’assassinat contre l’entraîneur du club de football de Sartène, grièvement blessé par balles sur le petit stade de la localité.

Le Mercredi 22 Janvier 2003 : Émile Zuccarelli, député-maire de Bastia réaffirme son opposition à la collectivité unique et demande que l’État fasse conduire un audit des collectivités en Corse.

Le Jeudi 23 Janvier 2003 : Signature à Bastia d’un accord pour reprendre la construction d’un hôtel sur le port de plaisance de Toga.

Le Jeudi 23 Janvier 2003 : Trois militants nationalistes interpellés à Bastia et sur la côte orientale bastiaise dans le cadre d’une enquête sur un attentat à l’explosif contre un complexe touristique de Bonifacio.

Le Jeudi 23 Janvier 2003 : Un appartement et cinq voitures dévastés par les flammes à Ajaccio. Mais il ne s’agit pas d’incendies criminels.

Le Vendredi 24 Janvier 2003 : Poursuite de la grève des aides éducateurs. Ils n’ont pas été satisfaits des propositions qui leur ont été faites lors de la réunion à la préfecture d’Ajaccio.

Le Vendredi 24 Janvier 2003 : La Corse invitée d’honneur au 7e salon du tourisme de Rennes-Bretagne. L’assemblée de Corse et les deux chambres de commerce insulaires ont unis leurs efforts pour que la présence de l’île à cette manifestation soit un succès.

Le Vendredi 24 Janvier 2003 : Hold up à Porto Vecchio: deux braqueurs vident les caisses de la BNP.

Le Vendredi 24 Janvier 2003 : Découverte dans le port de plaisance de Bonifacio d’une soixantaine d’obus datant de la deuxième guerre mondiale.

Le Vendredi 24 Janvier 2003 : La SNCM fait savoir que dans le cadre de son projet industriel elle abandonne ses liaisons Corse-Italie continentale mais qu’elle renforce celles sur la Sardaigne.

Le Samedi 25 Janvier 2003 : Légionnellose à bord du  » Corse « . Le car ferry de la SNCM a été retiré des lignes jusqu´au 12 février.

Le Samedi 25 Janvier 2003 : Attentat manqué à St Florent. Il était dirigé contre le bateau d’un promoteur immobilier bastiais.

Le Samedi 25 Janvier 2003 : A Ajaccio, la Ligue des Droits de l’Homme dénonce des interpellations abusives.

Le Samedi 25 Janvier 2003 : Le préfet de la Haute-Corse déclare l’état de catastrophe naturelle pour cinq communes du département touchées par des inondations et des coulées de boue en octobre 2002.

Le Samedi 25 Janvier 2003 : Fréderic Després ordonné prêtre par l’évêque dans la cathédrale d’Ajaccio. Commerçants, brocanteurs et artisans exposent leurs produits à la grande braderie d’Aleria.

Le Samedi 25 Janvier 2003 : L’ACA éliminé de la coupe de France. Il a été battu par Rennes ( 3-0)

Le Dimanche 26 janvier 2003 : Attentat à Lucciana. C’est le bulldozer d’une entreprise continentale de travaux publics qui était visé et qui a été entièrement détruit par l’explosion d’une charge de forte puissance.

Le Dimanche 26 janvier 2003 : Jean-Pierre Manzagol, encore lui, remporte le rallye de la Balagne.

Le Dimanche 26 janvier 2003 : Les trois militants nationalistes interpellés jeudi sont remis en liberté.

Le Dimanche 26 janvier 2003 : Sceptiques sur la modernisation du réseau ferré, les cheminots réclament un plan d’urgence.

Le Dimanche 26 janvier 2003 : Suppression de 22 emplois à la B A N d’Aspretto. FO exige l’ouverture de négociations

Février 2003

Le Lundi 3 Février 2003 : Table ronde à la préfecture de la Haute-Corse sur l’avenir du centre de vacances de Taglio Isolaccio alors que les salariés de ce centre manifestent devant les grilles. Mais le plan social reste toujours d’actualité.

Le Lundi 3 Février 2003 : Un motard interpellé sur la 4 voies à Biguglia. Il roulait à 176 km/h sur une portion de voie où la vitesse est limitée à 50 km/h.. Rodéo au tractopelle au collège Jeanne d’Arc à Bastia.

Le Lundi 3 Février 2003 : Des mineurs volent les clés de deux engins et foncent dans la cour d de l ’établissement provoquant des dégâts importants.

Le Lundi 3 Février 2003 : La municipalité de Bastia et la Caisse d’allocations familiales signent le 3e contrat ville enfance destiné à l’accueil des enfants de moins de 6 ans.

Le Mardi 4  Février 2003 : Le Tribunal de grande instance de Bastia condamne Joseph Menconi à 9 ans de prison. Evadé de la maison d’arrêt de Borgo en 1998 il était poursuivi pour évasion avec violence et association de malfaiteurs.

Le Mardi 4  Février 2003 : Les parents d’élèves de Vescovato durcissent le ton. Ils empêchent les maîtres de faire classe et assurent eux-mêmes la surveillance des élèves et la cantine. Le mécontentement est provoqué par la carte scolaire établie par l’inspection académique.

Le Mardi 4  Février 2003 : L’ADEC inaugure à la chambre de métiers de la Corse-du-Sud un cycle de formation sur l’aide régionale à l’ingénierie et à l’assistance initiée par la Collectivité territoriale.

Le Mardi 4  Février 2003 : Débat d’orientations budgétaires au conseil municipal de Bastia. Le premier adjoint : Ange Rovere annonce qu’il n’y aura pas de pression fiscale supplémentaire en 2003

Le Mercredi 5 Février 2003 : Commémoration à Ajaccio du 5e anniversaire de l’assassinat du préfet Erignac. A Paris, le ministre de l’Intérieur annonce que les effectifs policiers ont été triplés pour arrêter Yvan Colonna.

Le Mercredi 5 Février 2003 :  Emile Zuccarelli, Paul Giacobbi et Camille d Rocca Serra déposent un amendement à l’Assemblée Nationale pour la prorogation de la zone franche.

Le Mercredi 5 Février 2003 : Deux membres présumés du FLNC des anonymes sont interpellés dans la région bastiaise par les inspecteurs de la DNAT.

Le Mercredi 5 Février 2003 : Deux personnes âgées, propriétaires d’un camping à Porto Vecchio sont agressées par des malfaiteurs qui après s’être emparés de quelques liquidités mettent le feu à leur voiture.

Le Mercredi 5 Février 2003 : Soutenu par les syndicats CGT, FO et STC, le personnel de la Mutualité Sociale Agricole de Corse se met en grève pour protester contre le projet de regroupement de la section corse avec la section PACA.

Le Mercredi 5 Février 2003 : Le Sporting bat Paris St Germain à Furiani ( 1-0) et se hisse à la 8e place du classement général de L 1. L’ACA ne peut jouer à Sochaux pour cause de terrain enneigé.

Le Jeudi 6 Février 2003 : Le cinquième anniversaire de l´assassinat du préfet Claude Erignac est marqué par des engagements réitérés de l´Etat d´arrêter son assassin présumé, Yvan Colonna, qui échappe à toutes les polices.

Le Jeudi 6 Février 2003 : La sonnerie aux morts a résonné dans la cour du ministère de l´Intérieur et dans la rue d´Ajaccio où Claude Erignac était tombé, touché de trois balles dans la nuque, en se rendant à un concert le 6 février 1998. Cet « acte indigne » a « atteint un homme, martyrisé une famille, blessé notre pays et sali la Corse », a déclaré l´actuel préfet de Corse, Dominique Dubois.

Le Jeudi 6 Février 2003 : Une vingtaine d´avocats des barreaux d´Ajaccio et de Bastia annoncent la création d´un « collectif de défense des prisonniers politiques corses ». Vingt et un avocats, dont quinze à Ajaccio, ont rejoint ce collectif, qui prévoit également de se développer à Paris entend collaborer avec le Comité anti-répression et être présent aux procès qui s´annoncent, notamment celui de l´assassinat du préfet Erignac et des attentats ayant visé la DDE et l´URSSAF à Ajaccio en 1999.

Le Jeudi 6 Février 2003 : Le mouvement  » Corse Social Démocrate  » indique, dans un communiqué, qu´il est favorable à une réforme de la carte administrative de l´île et à la création d´une Collectivité nouvelle.

Le Jeudi 6 Février 2003 : La compagnie aérienne Air Littoral assure des vols Paris/Figari, prenant ainsi le relais d´Air Lib, qui s´achemine vers un dépôt de bilan. La compagnie met en place un programme de vol régulier en Fokker 70, biréacteur de 80 sièges, meilleure visibilité sur la situation ». Ce programme comprend: 2 vols réguliers les vendredis et dimanches et un vol les lundis, mardis, mercredis, jeudis et samedis en milieu de journée, précise Air Littoral .

Le Jeudi 6 Février 2003 : A la demande de la Ville de Bastia, l´Office national des forêts vient de rendre un rapport sur le patrimoine arboré de la cité. Ses conclusions, plutôt alarmistes, conduisent le Service environnement et espaces Verts à mettre en œuvre un programme d´abattage concernant 77 arbres malades et potentiellement dangereux détectés dans les rues bastiaises. Selon l´expertise de l´ONF, il faut même agir sans attendre car les risques encourus sont bien réels, ces arbres malades risquant de tomber à tout moment.

Le Vendredi 7 Février 2003 : Deux Corses ou prétendus tels, sont arrêtés au Venezuela. Les deux hommes, dont l´identité n´a pas été révélée, ont été interpellés dans le cadre d´affaires de criminalité organisée. L´un d´eux, âgé de 63 ans, a avancé une identité corse qui s´est révélée fausse. Il est recherché par le tribunal de grande instance du Havre pour « association de malfaiteurs » et « infractions à la législation sur les stupéfiants. » L´autre, âgé de 53 ans, est recherché par le tribunal correctionnel de Bobigny pour « tentative de meurtre et tentative de vol à main armée. » Tous deux ont des liens étroits avec la Corse, où sont installées leurs familles, et leur présence au Venezuela a été détectée à l´occasion des recherches lancées pour retrouver la piste d´Yvan Colonna.

Le Vendredi 7 Février 2003 : Emile Zuccarelli , député maire de Bastia, se réjouit dans un communiqué de l´adoption de l´amendement au projet de loi sur l´initiative économique qu´il avait déposé conjointement avec Camille de Rocca Serra et Paul Giacobbi.

Pour lui, le vote de cet amendement assure en effet la prorogation de la zone franche en Corse, de manière dégressive jusqu´en 2006, evitant par la même de pénaliser les entreprises corse par une sortie brutale du dispositif. Alors qu´Air Littoral assure depuis jeudi la desserte Figari/Paris après le retrait d´Air Lib, le STC demande à l´Office des transports que cette liaison soit attribuée à la CCM, réclamant aussi que les 14 employés d´Air Lib à Figari y soient intégrés. De son coté, le président de l´Office, François Piazza Alessandrini, indique que les avions d´Air Littoral ne disposent pas du nombre de sièges suffisant pour assurer cette desserte dans le cadre du service public. L´Agence Régionale d´Hospitalisation annonce une hausse de 9 millions d´euros de la dotation provisoire des dépenses des hôpitaux publics insulaires. La dotation de 177 millions d´euros en 2002 passera ainsi cette année à 186 millions. Cette hausse devrait permettre le financement des projets tant à Ajaccio qu´à Bastia et à l´édification de l´antenne médicale d´urgence de Calvi.

Le Samedi 8 Février 2003 : Alors qu´il participe à un entraînement de secours, Pierrot Griscelli, guide de haute montagne, est emporté par une avalanche dans le massif cortenais. Le sapeur pompier a pu être sauvé grâce à la rapidité d´intervention de ses camarades et à l´appareil de recherche des victimes d´avalanche. Pierre Salinesi succède au lieutenant colonel Christophe Risdorfer à la tête du Service Départemental d´Incendie et de Secours (SDIS) de la Haute-Corse. Adjoint du Directeur du SDIS de Corse-du-Sud, Pierre Salinesi, 49 ans, avait occupé plusieurs postes à Bordeaux, Avignon et à Ajaccio où il était chef de corps des sapeurs pompiers.

Le Samedi 8 Février 2003 : Deux membres présumés du FLNC « des anonymes » sont écroués à Paris et mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste dans le cadre de l´enquête sur la destruction de la caserne de Furiani, le 6 juillet 2001 et de la caserne de gendarmerie mobiles de Borgo, le 23 juillet de la même année.

Le Samedi 8 Février 2003 : Réunis à l´initiative de l´Association des Maires de la Haute-Corse, les maires de la Haute-Corse étaient appelés à voter en faveur de la « collectivité nouvelle » ou du « statu quo amélioré ». Le résultat très serré, 101 voix pour la première motion et 98 pour la seconde, n´a pas permis de dégager suffisamment de lisibilité et de clarté, il a suscité, au contraire, de nouvelles interrogations quant au futur schéma administratif de l´île.

Le Samedi 8 Février 2003 : Clôture des 15e Rencontres du Cinéma Italien de Bastia en présence de l´actrice Gina Lollobrigida. Une édition, qui avec plus de 15 000 entrées, a battu une nouvelle fois, tous ses records de fréquentation.

Le Samedi 8 Février 2003 : Football, l´AC Ajaccio perd contre l´Olympique de Marseille à domicile (0-2). Le Sporting Club de Bastia réalise la bonne opération de cette 27e journée du championnat de Ligue 1 en s´imposant à Bordeaux avec deux buts inscrits par Essien et Laslandes.

Le Dimanche 9 Février 2003 : Création d´un comité régional corse au sein du parti communiste. Ce comité aura pour mission de coordonner les activités des deux fédérations de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud. 14 membres composent l´exécutif; Michel Stefani a été élu secrétaire général de cette nouvelle structure. Lors de cette réunion à Porto Vecchio, les communistes se sont déclarés favorables à une démocratisation des institutions insulaires. Très critiques envers la municipalité et dénonçant le non-respect des promesses électorales faites par l´équipe en place, les élus de Nouvelle Génération, mouvement dirigé par Pierre Chiarelli ont décidé d´aller à la rencontre des citoyens tous les mois.

Le Dimanche 9 Février 2003 : Alors que le match entre jeunes ajacciens et marseillais n´avait pas encore débuté, des échauffourées se sont produites durant l´échauffement des deux équipes. Apparemment existait un contentieux entre certains jeunes puisque au match aller, à Marseille, des incidents avaient déjà eu lieu. La police a du intervenir pour séparer les protagonistes dont deux ont été sérieusement blessés et hospitalisés. Le match a été annulé.

Avril 2003

Le 3 avril 2003: Un ancien proche du nationaliste corse François Santoni, Antoine-Joseph Cantara, a essuyé une tentative d’homicide : deux hommes à moto ont ralenti à sa hauteur, puis fait feu à plusieurs reprises avant de prendre la fuite. Il a été légèrement blessé.

Juin 2003

Le 25 juin : 2003 – Le préfet de Haute-Corse Eric Delzant est relevé de ses fonctions lors du Conseil des ministres en raison des incidents qui se sont produits lors de la visite de Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy à Bastia quelques jours auparavant.

Juillet 2003

Le 20 Juillet 2003 : Le FLNC revendique quatre attentats à la bombe -deux à Nice devant la Trésorerie générale et la Direction régionale des Douanes, deux en Corse contre un bâtiment et une résidence secondaire- qui ont fait des dégâts matériels importants.

Aout 2003

24 AOÛT 2003 : Un ancien militant nationaliste, Maurice Galeani, âgé de 50 ans, dénonçait les agissements des membres du Petit Bar dans le trafic de drogue local. Sa mort ne suscitera aucune réaction notable au sein de la mouvance indépendantiste.

Le 28 Aout 2003 : La cinquantaine de surveillants du centre de détention n’assurait pas les parloirs et refusait les sorties des détenus qui, dans cet établissement particulier, effectuent quotidiennement des travaux agricoles, a expliqué Philippe Pedrero, délégué régional CGT. Toutefois, les détenus continuaient à nourrir les animaux et effectuaient leur promenade. Les manifestants, qui souhaitent « des mesures concrètes pour assurer la sécurité du personnel et des familles », demandent à rencontrer en Corse le ministre de la Justice Dominique Perben. Les bâtiments du centre pénitentiaire de Casabianda ont été en grande partie détruits dans la nuit de lundi à mardi par un commando qui a utilisé plus de 100 kilos d’explosifs. Les gardiens, dans l’attente d’une réponse, ont décidé de bloquer les visites de détenus au parloir ainsi que les sorties pour les prisonniers bénéficiant d’un régime de semi-liberté. « Les personnels n’ont plus aucune confiance envers les discours sans lendemain de l’administration. Ils exigent que M. Perben (le garde des Sceaux, N.D.L.R.) vienne en personne leur rendre compte des mesures concrètes qu’il compte prendre pour assurer leur sécurité et celle de leurs familles », a affirmé dans un communiqué l’Union régionale CGT de Corse. Cette action laisse mal augurer de la visite du Garde des Sceaux mais également du transfert à Borgo des condamnés corses. Selon nos informations les syndicats de surveillants mettraient des conditions draconiennes à l’exécution de cette promesse faite par Nicolas Sarkozy aux organisations nationalistes. « On nous a laissé entendre que M. Perben pourrait venir cette semaine. Mais quand une gendarmerie est attaquée, M. Sarkozy arrive dans la journée, alors peut-être qu’il pourrait faire un effort », a conclu M. Pedrero. Le sentiment général en Corse est que l’île ressemble de plus en plus à un bateau ivre dont le capitaine serait en vacances. Le nouveau préfet chargé de la sécurité continue d’observer l’omertà tandis que le préfet de région prépare le buffet de son départ prévu pour la fin de l’année.

Septembre 2003

FLNC-UCunionCombattant1999

Le 13 ou 14 Novembre 2003 : Voici le texte lu lors de la conférence de presse du FLNC UC tenue dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 quelque part dans le sud de la Corse

« Les armes et la guerre sont arrivées en Corse avec la France, auparavant notre peuple était libre. C’est l’invasion française qui a mis fin à notre expérience d’indépendance nationale que l’Europe entière saluait. Elle a sonné le glas de nos libertés et de nos institutions démocratiques. Jamais le Peuple Corse n’a accepté le joug colonial, il a toujours su maintenir vivante sa conscience nationale, enfouie dans notre culture et notre langue.
La France a en permanence combattue ces dernières farouchement, elle a tenté de nous noyer sous une colonisation de peuplement effrénée, en niant toutes nos valeurs ancestrales. La paix n’a jamais figuré au programme d’aucun chef d’Etat français depuis deux siècles et demi. Tous ont fondé leur présence sur la domination et la soumission. La résistance existe, elle continue sans discontinuer depuis toujours, nous n’en sommes que ses héritiers. Notre organisation, notre mouvement politique n’a jamais eu le choix depuis sa création en 1976 que de s’opposer par les moyens légitimes de la lutte armée.

Jamais nous n’avons eu en face de nous un interlocuteur porteur de paix. Et aujourd’hui encore moins qu’hier. Certains nous reprochent des trêves qui ont été interrompues, pourtant à l’occasion de l’une d’entre elles, la France n’a jamais eu le courage politique de faire des propositions réelles et concrètes de paix. Jamais elle n’a assumé, alors que le mouvement national y était prêt, les responsabilités qui sont les siennes. Elle a constamment fait le choix de la fuite en avant par la répression. Les victimes de cette répression sauvage et disproportionnée au siècle que nous vivons sont nombreuses, par centaines et par milliers. Nos combattants sont morts pour une juste cause et sont à nos côtés pour en témoigner. En ces jours anniversaires de l’assassinat de Batti Acquaviva, nous leur dédions tous nos combats, ceux du passé et ceux à venir, nous leur dédions notre quête inlassable de la paix pour notre peuple. Sans eux et sans leurs sacrifices le peuple corse figurerait aujourd’hui sur la liste des peuples disparus.

Nous avons été de ceux qui ont approuvé et soutenu les efforts du mouvement national, dans sa reconstruction, depuis le processus du Fiumorbu. Ces efforts peuvent et doivent se traduire sur le terrain politique aujourd’hui par la mise en œuvre d’une union stratégique. Depuis des années, nous demandons aux nationalistes de s’engager dans une telle démarche. Elle est symbolique à nos yeux car elle est porteuse des espoirs de notre peuple et qu’elle a en elle les germes de la paix. Elle est de nature à amener l’Etat Français à engager de véritables négociations à partir d’un projet politique et institutionnel qui aura reçu l’aval du peuple corse.

Ce projet, s’il est suffisamment ambitieux et construit, permettra d’installer, pour une période transitoire, de nouvelles institutions corses. Il devra être accompagné d’un véritable processus de paix et du droit à l’autodétermination. Nous saurons y contribuer. Nous demandons au mouvement ‘national de comprendre que son rôle est aujourd’hui de participer à cette construction de paix en s’impliquant si la situation le commande. Cela ne pourra se faire que dans le cadre d’une union nationale large, totale et sincère. La Corse aujourd’hui a besoin d’être gérée par tous ceux qui ont pris le parti de défendre son peuple, ses droits et ses intérêts, en particulier le mouvement national mais aussi ceux qui ont fait le choix politique d’une voie progressiste.

Il est temps de tourner définitivement le dos à ceux qui demeurent les valets de l’Etat colonial, à ceux qui perpétuent le parti français à travers la classe politique traditionnelle. Nous combattons depuis vingt sept ans la main mise de la France sur notre terre, notre lutte est désintéressée et au service exclusif des intérêts collectifs de notre peuple. Elle a toujours su tenir compte des avancées et des progrès de ceux qui mènent l’ensemble des luttes publiques. Fidèles à nos engagements, nous n’avons jamais eu de volonté hégémonique sur le mouvement national, nous en respectons chacune de ses tendances et chacun de ses militants. Nous avons su l’accompagner chaque fois que cela a été nécessaire, notre action politique n’est en rien dissociée de notre action militaire. Nous avons conscience aujourd’hui qu’il est de notre devoir de créer les conditions définitives de l’union stratégique nationale. Ce moment est important et historique pour nous, pour le mouvement national, pour notre peuple.

NOUS DECIDONS A DATER DE CE JOUR DE SUSPENDRE NOS
ACTIONS MILITAIRES SANS CONDITIONS DE TEMPS NI DE LIEU.

Ceci constitue un acte majeur de paix en direction du mouvement national et de notre peuple. Ce sera en trente années de luttes et de sacrifices la première fois qu’un tel geste est consenti, hors de toute négociation avec l’Etat français. Le temps n’est plus aux trêves de circonstance, le moment est velu de construire la paix en Corse. Désormais notre peuple en a les moyens.

A présent, nous attendons du mouvement national uni, et ce n’est pas une
exigence, qu’il conduise sur le terrain des luttes publiques, tous les combats
vitaux pour l’émancipation nationale. Les droits sociaux et culturels de notre peuple et la défense des travailleurs sont pour nous des priorités. Tous les moyens devront être mis en œuvre pour la protection de notre environnement et la protection de notre patrimoine. Les luttes contre la colonisation de peuplement et la spéculation immobilière doivent être renforcées. La libération des prisonniers politiques et l’arrêt des poursuites sont des constantes de nos combats.

Ces combats sont nécessaires, ils le seront davantage si chacun d’entre nous, à sa place, contribue à l’élaboration d’une union militante dépassant les chapelles. La confiance est revenue, nous pensons que, contrairement au passé, le temps des divisions est derrière nous. Nous sommes tout aussi conscients que la frange la plus rétrograde de l’Etat colonial n’acceptera pas la paix et tentera à nouveau, par esprit partisan, de semer la division par la répression et voire par d’autres moyens. Mais nous sommes sûrs aujourd’hui que l’union stratégique du mouvement national nous permettra de surmonter, ensemble, ces écueils et d’ouvrir définitivement les portes de la paix.

A POPULU FATTU BISOGNU À MARCHJÀ


#Corse Suppression du site d’archivage de la LLN, Unità Naziunale, au bout de 18 années de présence.

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Mai 2015 : Unità Naziunale est l’un des plus vieux sites de la toile insulaire. Je ne vais pas vous faire l’affront de refaire l’historicité de la mise en place des sites de la LLN sur internet, après la création du site de  corsica nazione en 95, et l’arrivée du site libertà en 97 il y a 18 ans, regroupant tous les prisonniers politiques sur un seul site, rendant hommage à toutes les victimes de la guerre fratricide, et ce,  sur un seul site.

18 ans de présence, quelques gardes à vue pour gestion de site(s), et perquisitions plus tard (15000€ de matériels saisis, rachetés), des attaques internet quasi quotidienne de boutonneux et d’envieux, des menaces de procès en 2000 et par mail, des menaces diverses et variées, les râleurs, les demandes incessantes de restrictions sur le droit à l’oubli, les rappels à la loi (qui change tous les ans), l’apologie du terrorisme récent, les bâtons dans les roues « nustrale », le coup humain, financier, la sortie du moteur de recherche Google des sites Libertà, FLNC, Storia Corsa, et du portail d’info, parce que « non compatible avec le dernier téléphone », sans parler de la dernière attaque internet laissant un virus, et une présentation d’unità naziunale comme un site vérolé, (sort peu enviable qu’à déjà subit le site de Corsica Libera qui depuis, n’a toujours pas été remis en place).

Décision (cathal si tu me lis, tu rajouterais les mots manquants) a été prise de supprimer le site unità naziunale, comportant tous les sites satellites d’archivages photos, et vidéos, ainsi que les sites Libertà, A Nazione, Flnc, Storia corsa pour ne citer que les principaux sur les 13 outils mis en ligne.

Le site d’archivage photos ritratti-Corsica.org lié à unita-naziunale.org, de dix années de reportage, est lui aussi supprimé du net. (ce qui veut dire, que je n’ai plus accès aux archives en ligne, tant sur l’histoire, que sur les photos)

StoriaCorsaCorsicaInfurmazione

Corsicainfurmazione.org ?

Lui aussi subit quotidiennement les assauts répétés des boutonneux de Turquie, d’Indonésie, de chine, des USA ou de Petarouchnok. Les failles informatiques étant nombreuses sur wordpress et ses outils qui servent à développer corsicainfurmazione.org. Cela demande une surveillance constante du serveur, une facturation mensuelle d’outils de sécurité, qui ne sont pas fiable à 100%.

Le coût humain, 4h minimum par jour de présence obligatoire, afin de proposer une revue de presse quotidienne qui tienne la route.

Le coût financier, 2000 à 3000€ par an de dépenses diverses et variés liées à internet et à sa gestion.

La gestion quotidienne des problèmes techniques hors revue de presse

Devant la balkanisation de la communication de la LLN et les nouvelles attitudes virtuelles liées aux attitudes dans la vie réelle, la gestion d’un site comme corsicainfurmazione.org n’est plus viable sous cette forme. 

D’autant que l’offre qui permettait au concept d’unità naziunale/corsicaInfurmazione d’être innovant et exclusif s’est multiplié par 100 sur les réseaux sociaux, et les sites ou blogs. La nature a horreur du vide et la centralisation un concept trop mondialisé. La relève est assurée.

Sans parler des problèmes liés aux réseaux sociaux, et aux restrictions de partage des outils du site (signalements des contenus, avertissements etc..)

La seule différence était l’archivage de 40 années de lutte, qui heureusement ont été copié collé à l’infini par les internautes quelque part sur la toile.

Novembre 2015, date de mon engagement sur internet il y a 18 ans, et du renouvellement des outils, signera la dernière décision de gestion, celle de la continuité ou pas, de corsicainfurmazione.org, à moins de trouver une idée novatrice pas encore sur la toile.

Lazezu, Anthony Simonpoli.

#Corse #Amnistia Pétition pour l’amnistie des prisonniers politiques et des recherchés

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#LeFilRougedelaRédaction

Plus de 300 personnes ont d’or-et-déjà signée la pétition mise en ligne samedi dans la journée. Une pétition réalisée par la Ghjuventù Indipendentista avec la Coordination pour une voie politique.

Dans le même temps, à l’Assemblée de Corse, le sujet a été porté par Corsica Libera, tandis que l’Associu Sulidarità à elle de son cotés, solliciter les Mairies de Corse sur l’amnistie.

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Des mesures nécessaires

La Corse a connu quatre décennies de conflit, lequel avait pour enjeu l’avenir politique de l’île.

Indépendamment de l’avis que l’on peut avoir sur les différentes positions exprimées durant cette période, un constat peut être fait aujourd’hui de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.

Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle… Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune.

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Depuis, aucun événement n’est venu contredire l’annonce de l’organisation clandestine. Par ailleurs, le gouvernement de la France a souhaité ouvrir des discussions avec les élus corses, particulièrement sur la question institutionnelle. Les élus insulaires favorables à la réforme ont déclaré attendre une ouverture de dialogue plus large et ambitieuse. Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces démarches constituent une entrave sur le chemin de la paix. Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie.

La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle. Ainsi, de nombreux élus corses ont formulé officiellement cette proposition, que la « Coordination pour une voie politique » a largement relayée. En apposant ma signature au bas de ce texte, je soutiens cette demande d’amnistie entraînant la libération des prisonniers et l’arrêt des poursuites envers les recherchés, dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse.

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

PETITION EN LIGNE

#Corse « Chjama à i corsi pà susten’à Felice Benedetti » Pétition en ligne

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#LeFilRougedelaRédaction

Le 6 Mars 2013, Felix Benedetti est interpellé dans le cadre d’une procédure SDAT de laquelle il est immédiatement mis hors de cause.

La saisie d’armes lors des perquisitions a entraîné une procédure incidente et sa mise en détention pour association de malfaiteurs en vue d’actes terroristes.

Rien n’est reproché à Felix en dehors des saisies des perquisitions. Son affaire aurait du être jugée en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bastia et il serait aujourd’hui libre!

aiutuPaisanuBenedettiMarasRinnovu

Incarcéré à Fresnes, après 26 mois d’instruction menée à charge, il subit un acharnement politico-judiciaire avec une mise en longueur délibérée de l’instruction.

Homme de conviction, Felix ne renie pas ses idéaux.

Aussi il est l’otage d’une justice partiale aux ordres de la Raison d’Etat.

Chaque renouvellement de mandat de dépôt est une véritable parodie de justice.

Lors de la dernière audience du 6 mars, malgré les garanties de représentation, la demande de mise en liberté a été rejetée au motif que Félix est “tout à fait engagé dans la mouvance nationaliste” : ceci institue un délit d’opinion non prévu par le code pénal et cependant assumé par les juges!

Plus de deux ans de détention provisoire pour un délit relevant du tribunal correctionnel !!!!! alors que d’autres personnes en Corse, détentrices d’armes à leur domicile ont été relâchées immédiatement…la liste est longue.

Felix Benedetti est en droit de compter sur notre engagement pour qu’une telle injustice prenne fin, bénéficier rapidement d’un procès équitable et retrouver la liberté.

Une page Facebook, Libertà per Felix Benedetti est en ligne, une pétition va prochainement être lancée et des actions de sensibilisations fortes sur le terrain engagées.

Face à l’injustice que subie Felix Benedetti, nous lançons un appel général la mobilisation des Corses,

Des actions de soutiens et de solidarité vont être engagées pour dénoncer cette situation intolérable

Libertà per Felice !

Associu Aiutu Paisanu/Rinnovu Naziunali

PÉTITION

Considérant qu’aucune réponse ni du gouvernement ni de la justice n’a été apportée aux multiples demandes d’explication de la saisie de la SDAT en ce qui concerne Felix Benedetti

Considérant que l’indépendance de la Justice n’est pas respectée dans les procédures de la SDAT

Considérant qu’une durée de prison préventive de 27 mois est exceptionnelle en correctionnelle, pour un délit de détention, quelles que soient les structures juridictionnelles

Considérant que Felix Benedetti subit une peine d’emprisonnement effective depuis plus de 2 ans sans avoir été jugé

Nous demandons la libération immédiate de Felix Benedetti 

PETITION EN LIGNE

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#corse Pétition contre le projet du port de la Carbonite à Bastia

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

(article du 7 octobre 2014) Incohérence, conséquences désastreuses sur le plan environnemental et social, non sens économique, orientations négatives et sans doute catastrophiques de la politique touristique et des transports en méditerranée, voilà ce que représente le projet de la Carbonite.

Il rejoint ainsi la cohorte des chantiers inutiles et dangereux que l’on voit se multiplier en Europe sous la pression de lobbies dont les objectifs financiers sont aux antipodes de toute notion de développement durable: on pense notamment aux aéroports de Ciudad Real et Castellon en Espagne (http://www.reporterre.net/spip.php?article5582), de Notre Dame des Landes en Bretagne (http://lutteaeroportnddl.com/), aux LGV du pays basque ou de la région PACA (http://www.nonlgvpaca.fr/), à la liaison rapide Lyon-Turin (http://lacoordinationcontrelelyon-turin.overblog.com/), etc…

CorsicaLiberaAlbaNovaBastiaConçu pour servir des intérêts privés au détriment de ceux de la population,
le port de la Carbonite ne répond à aucun besoin réel, en terme de développement durable, bien au contraire.

Pétition en ligne sur ce lien

Le port de la Carbonite c’est :

– Une catastrophe écologique par la destruction de 70 à 100 hectares d’herbiers de posidonies. Lorsqu’on connaît la rareté et la valeur économique de ces herbiers (100 fois supérieure à celle d’une prairie terrestre selon des économistes internationalement reconnus), lorsqu’on sait que ces herbiers donnent sa couleur bleue à l’eau de mer, on s’aperçoit qu’à cette catastrophe écologique sans précédent s’ajoute un mauvais coup porté à l’économie corse. Le non respect de la Directive Cadre sur l’Eau, texte majeur qui structure la politique de l’eau dans les Etats membres de l’Union Européenne, mettra la Corse au ban de l’Europe, avec, là aussi, des conséquences économiques difficiles à évaluer à l’heure actuelle.

– Un débat truqué en 2007, où l’on n’a tenu aucun compte des oppositions nombreuses et argumentées, où l’on a préétabli un cadre de travail tendancieux pour les experts, véritable escroquerie intellectuelle qui a permis de présenter ce projet fumeux comme le seul possible. Ce qui est un mensonge. La reprise de ce mensonge dans de vrais faux rapports officiels (rapport du CNPN du 20/12/2012) a ouvert la porte à une scandaleuse dérogation qui conduira à ce saccage écologique.

– Le saccage d’un site magnifique qui est attractif y compris pour les plaisanciers, lesquels fuiront dès lors la destination bastiaise. Lier la création de ce port de commerce au réaménagement du port actuel pour la plaisance ne tient donc pas debout. Le caractère répulsif du projet sonnera définitivement le glas du commerce de proximité du centre ville.

– La destruction de la plage de l’Arinella, dernière plage qui reste aux Bastiais, et dont l’aménagement devrait, au contraire, être une priorité, tant pour le bien-être des habitants que pour sa valeur touristique, et donc économique. Les Bastiais des quartiers Sud seront les premiers lésés par cette atteinte inacceptable à leur cadre de vie.

Pétition en ligne sur ce lien

– Une menace permanente sur le lido de la Marana et l’étang de Biguglia,du fait de l’interruption des courants marins par une digue « plein Est » de 500 mètres.

– Une accentuation du tout-tourisme de masse, hyper saisonnier,destructeur de notre environnement naturel et culturel, sans aucune retombée pérenne en terme de développement, en totale contradiction avec les intentions affichées par ailleurs (projet de parc marin, Aires Maritimes Protégées,…). Ces dernières sont présentées par certains comme des « mesures de compensation », alors qu’elles doivent être des orientations nécessaires pour un vrai développement. De plus, ces mesures ne seront, en aucun cas, susceptibles de rattraper les conséquences catastrophiques de ce funeste projet.
Ici encore, tout n’est que mensonges et faux semblants. Enfin, construire une telle infrastructure pour seulement absorber une pointe de trafic de passagers qui partent de Bastia, pour se diriger vers la Balagna ou Portivechju (où des aménagements portuaires sont par ailleurs déjà prévus pour eux), est une aberration. Cela n’aboutira qu’à encombrer un peu plus les routes corses en été, sans aucune retombée économique pérenne.

– Un coût exorbitant, qui s’élevait déjà, au moment des débats, à environ 250 millions d’euros. Un mensonge de plus pour rendre le projet comparable à d’autres. On sait, aujourd’hui, que le coût final se situera entre 500 millions et un milliard d’euros! Dans ces conditions, seul un opérateur privé pourra financer l’opération,et, en contrepartie, en deviendra concessionnaire pour les 50 ans à venir.

– La main mise d’un consortium du type Veolia, Bouygues ou Vinci sur un secteur vital de l’économie corse. Les risques de faillite, de changement de stratégie ou d’actionnaires, et, par voie de conséquence, d’abandon pur et simple du port sont ici bien réels. S’y ajoute,dans tous les cas, une gestion qui privilégiera, une fois de plus, et pour très longtemps, des intérêts étrangers à ceux de la population.

– Un coût social lourd, avec, dans les conditions qu’on vient de définir, une aggravation de la saisonnalité et de la précarité des emplois, du travail dissimulé, des risques au travail, de l’absence de perspectives de carrière.

Cela est d’autant plus grave et inacceptable qu’un projet alternatif existe, répondant en tous points aux impératifs de sécurité et de développement économique souvent avancés fallacieusement pour favoriser tout et n’importe quoi.

Pétition en ligne sur ce lien

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, incarcérés depuis 17 ans en France, demandent leur rapprochement familial

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

(article du 4 octobre 2014, toujours pas rapprochés) Deux prisonniers politiques corses, Alain Ferrandi (53 ans) et Pierre Alessandri (55ans), tous les deux condamnés à perpétuités pour l’assassinat du Préfet Erignac en février 1998, se sont adressés au Ministre de la Justice et Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial en Corse. Rapprochement refusé depuis des années pour des raisons fallacieuses.

Alain Ferrandi et Pierre Alessandri avaient été interpellé en Mai 1999 (21/22) et condamnés à perpétuité lors du procès de juillet 2003 (le 11 le verdict tombait), plus de 15 ans après, ils ne sont toujours pas rapprochés, ce qui est aussi le cas d’Yvan Colonna, qui condamné à la même peine, mais incarcéré en juillet 2003, n’a toujours pas bénéficié d’un rapprochement familial, soit après 11 ans de prison dans toutes les prisons de France…

Pierre Alessandri et Alain Ferrandi sont aujourd’hui incarcérés à la maison centrale de Poissy, sous le statut de détenu particulièrement signalé (DPS). Leur demande de rapprochement familial n’a cependant jamais abouti, en raison principalement de cette inscription au registre des DPS, un statut qui ne se justifie pas selon leurs avocats. Il y a huit critères pour inscrire un détenu au rang de DPS, qui répondent tous « au risque d’évasion », « à l’intensité de l’atteinte à l’ordre public que celle-ci pourrait engendrer » ou « au comportement particulièrement violent en détention »

SantoniAlessandri2aDans le même cas de figure, Carlu Santoni, interpellé en avril 1996 et condamné à 28 ans de prison en 1999, libérable en 2019, n’avait bénéficié d’un rapprochement qu’en mars 2011 (le 17), soit plus de 15 ans après son incarcération.

Petru Alessandri et Carlu Santoni avaient en décembre 2010 écrit une lettre ouverte au Ministre de la justice de l’époque « Nous sommes incarcéré en ce qui nous concerne depuis 15 ans et 12 années dont 6 années passées à Lannemezan. Nous demandons régulièrement à ce que soit appliqué votre loi sur le rapprochement familial, en vain, malgré les promesses des différents ministres ou hommes politiques en charge du dossier. »

16 ans après, toujours pas de rapprochement familial

Aujourd’hui ce sont Petru Alessandri et Alanu Ferrandi qui prennent la plume pour écrire à la Garde des Sceaux afin de demander leur rapprochement familial. Lors de son interpellation, Pierre Alessandri était agriculteur à Cargèse, exploitant d’une distillerie d’huiles aromatique, il est aujourd’hui soutenu par l’Associu Sulidarità. Alain Ferrandi, lui aussi, était agriculteur dans la même région, après son incarcération il était soutenu par Sulidarità, puis par l’Associu Cuscenza Viva. Ils avaient une vie sociale et familiale.

Ces deux militants ont des enfants, des familles et des amis qui ne peuvent pas bénéficier de visites régulières et ce, après plus de 15 ans d’incarcération. Ils sont à deux ans et demi de leur peine de sûreté, et ne peuvent bénéficier du-dit rapprochement alors que d’autres détenus eux en bénéficient, mais ils ne sont pas des patriotes corses…

Rapprochement au compte goutte

L’Associu Sulidarità et le Comité anti Répression ont dès 1998 portés le dossier du rapprochement partout où il était possible de le porter, Assemblée de Corse, Assemblée Nationale, devant les commissariats, au sein des mairies de Corse, paralysant la Corse lors d’actions d’envergures, opérations coup-de-poing aussi souvent que possible, y compris à Toulon, sur le sol français. Revendication du rapprochement portée par les structures publiques, syndicales, humanitaires et clandestines du mouvement national.

Plus de 15 ans de revendications, et toujours la même volonté de l’Etat Colonial de laisser traîner les dossiers… Deux ans sans rapprochement mais dans le même temps, au moins 10 militants ont été incarcéré. Moins d’une dizaine de militants sont actuellement à Borgu, alors qu’au moins 17 patriotes sont toujours incarcérés en France. 

Depuis les rapprochements de 2011 et 2012, pratiquement aucun prisonniers politiques corses n’a bénéficié d’un rapprochement familial, et ce, malgré toutes les « lois » et autres décrets pouvant justifier de les faire rentrer en Corse.

Alain Ferrandi, Pierre Alessandri et Yvan Colonna, ne sont toujours pas rapproché malgré plus de 16 et 12 ans de prison en France.

Nicolas Battini, Cesari Jean Pascal, Peru Emmanuel, Tomasi Cyril, Ceccaldi Xavier, Susini Laurent, Courbey Cédric, Ganu Marc, Eric Marras, Félix Benedetti sont toujours en préventive, et selon les cas, les dossiers sont clos et ils pourraient bénéficier eux aussi d’un rapprochement familial.

Andreani Sampieru, interpellé en avril 2011 et condamné à 8 ans de prison en juillet 2014, peut bénéficier d’un rapprochement familial

Condatini Paul andré, interpellé en décembre 2012, et condamné à 4 ans de prison peut bénéficier d’un rapprochement familial.

Pittiloni Jean marie, condamné à 12 ans de prison en 2012, et incarcéré depuis 2008, a pour l’instant vu toutes ces demandes de rapprochement refusées. Dont la dernière faite en novembre 2013 et refusée en aout 2014, refus du à son statut « DPS ». L’Associu Sulidarità avait tenue une conférence de presse en décembre 2012… « S’agissant de Mr. Pittiloni, on marque statut de DPS: votre profil pénitentiaire n’est pas compatible avec le centre pénitentiaire de Borgo, parce que celui-ci n’est pas adapté pour recevoir des détenus particulièrement signalés », explique-t-il, reprenant un courrier de l’administration pénitentiaire.

Nasica Joseph, interpellé en avril 2008 et condamné à 12 ans de prison en juillet 2012 peut bénéficier d’un rapprochement familial…

D’autres prisonniers politiques aussi devraient en bénéficier

Voici la lettre ouverte de Pierre Alessandri et d’Alain Ferrandi :

« Madame la garde des sceaux, Ministre de la justice,
En choisissant de nous adresser à vous par l’intermédiaire d’une lettre ouverte nous contrevenons sciemment au principe de discrétion respectueuse que nous nous étions imposés au cours de ces seize années de détention.

Si nous prenons la plume aujourd’hui, c’est pour vous faire part de notre incompréhension, de nos doutes mais aussi de notre amertume. En effet, malgré un comportement jugé irréprochable par l’administration pénitentiaire, nous ne pouvons toujours pas envisager notre transfèrement en Corse, à proximité de nos familles respectives et dans un cadre de détention favorisant notre réinsertion future.

Les motifs invoqués par votre administration sont de plusieurs natures :

  • Inscription au répertoire des détenus particulièrement signalés,
  • Fin de peine de sûreté encore trop éloignée de son terme (nous sommes à deux ans et demi de l’échéance),
  • Risques de troubles à l’ordre public,
  • Risques d’évasion avec fort retentissement médiatique.

Ces motifs ne nous semblent plus aujourd’hui des justifications sérieuses et valables dans la mesure où nos comportements, comme ceux de nos co-inculpés prouvent, au quotidien, notre détermination à recouvrer une vie économique et sociale équilibrée et respectueuse de l’ordre public.

En réitérant publiquement notre souhait d’être transféré en Corse et plus particulièrement au centre de détention de CASABIANDA nous répondons à votre affirmation selon laquelle, vous n’auriez pas enregistré de nouvelles demandes de transfert et posons, sur le fond, une question qui renvoie nécessairement à l’équité de traitement face aux décisions du pouvoir politique qu’il soit de droite ou de gauche…

Pourquoi des demandes de transfert à destination du centre de détention de CASABIANDA et émanant de la centrale de POISSY, ont été formulées pour le compte de détenus, sans attaches particulières avec la Corse et dont certains sont à plus de sept ans de la fin de leur peine de sûreté ?

De telles initiatives jettent le trouble et renforcent ces sentiments d’injustice, de discrimination et d’intolérance qui caractérisent encore trop souvent notre relation à la France.

Cette interpellation publique est, vous l’avez compris, une main tendue en direction d’une des personnalités majeures du monde politique français, qui a su au fil de toutes ces années témoigner de son attachement aux valeurs d’humanisme et de justice sociale.
Nous espérons que cette interpellation sera comprise et entendue. Nous ne demandons pas de régime de faveur mais la simple application de la loi.

Cordiales salutations.

Alain FERRANDI – Pierre ALESSANDRI »

Pierre Alessandri n° 11922 G
Alain Ferrandi n°11477
Maison centrale de Poissy 17 , rue de l’abbaye 78303 POISSY

Cette démarche publique de ces deux prisonniers politiques a le soutien du Rinnovu Naziunali et d’Aiutu Paisanu. 

Andatura Corsa par i Dritti Umani soutient la demande de transfèrement en Corse d’Alain Ferrandi et Pierre Alessandri détenus à la Maison centrale de Poissy.  Leur maintien loin de la Corse est un ajout de peine abusif pour ces prisonniers condamnés à perpétuité. Cette situation d’éloignement constitue de plus une injustice sociale pour leurs familles. « Des considérations humanitaires comme l’objectif final de réhabilitation sociale exigent que les détenus résident dans la région où vivent leurs familles et où sont établis leurs liens sociaux »(selon le CTP du Conseil de l’Europe)

@Lazezu

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse Faire un DON, en ligne, en soutien aux prisonniers politiques et à leurs familles @Sulidarita

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#LeFilRougedelaRédaction

L’Associu Sulidarità vous propose d’aider les prisonniers politiques et leurs familles en effectuant un DON EN LIGNE via le site PAYPAL ou par VIREMENT BANCAIRE, ou par CHÈQUE !! « Ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous »

Pas besoin d’avoir un compte paypal, il vous suffit d’avoir une carte bancaire. 

Il n’y pas de petits dons, 1€, 5€, le moindre geste de soutien s’ajoutera aux autres, et aidera quoi qu’il arrive, les prisonniers politiques et leurs familles.

AmnistiaSulidaritacorsecorsicalibera

Chers compatriotes chers amis, ils ont besoin de vous, nous avons besoin de vous, vous qui êtes tous les jours, à l’écoute des souffrances de nos frères incarcérés.

Vous pouvez par ce DON EN LIGNE, soit effectué un don unique, ponctuel, occasionnel, comme vous le sentez, ou bien en cochant la case (récurrence de l’action(mensuel), faire un don mensuel, qui sera tous les mois, prélevé pour aider Sulidarità, un don mensuel que vous pouvez stopper à tout moment (option sur votre compte paypal uniquement).

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Des boutons de DON EN LIGNE sont présents sur le site de l’Associu Sulidarità (en haut à gauche), le site Aiacciu Cità Corsa et Corsica Infurmazione (en haut à droite)

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UN DON PAR CHEQUE ?

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Il vous suffit d’envoyer un chèque à l’ordre de ASSOCIU SULIDARITA à l’adresse suivante : Associu Sulidarità – Service administratif, 18 Rue Paul Colonna d’Istria, Ajaccio, 20000

« Plus de quinze années d’un incessant et difficile combat pour soutenir les trop nombreux patriotes qui durant cette période ont connu et connaissent malheureusement encore la terrible épreuve que constitue l’exil carcéral et les conditions de détentions injustement infligées à ces hommes qui ont lutter pour défendre les intérêts vitaux de notre peuple.

A SQUADRA DI CORSICA INFURMAZIONE

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#Corse I MANTINI en concert cet été – 7 juillet à Porticcio

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I MANTINI sont en tournée cet été dans toute la Corse « mais pas que »

MantiniJUILLET
Samedi 4 le Revest
Mardi 7 Porticcio (Alta Rocca)
Jeudi 16 Erbalunga (festival du rire)
Vendredi 17 Fulelli (médiathèque)
Samedi 18 Ponte Leccia
Dimanche 19 Sera di ferru
Dimanche 26 Oletta
Jeudi 30 Farinole
Vendredi 31 Aleria (Fort)
AOÛT
Samedi 1 Cassano
Dimanche 2 Théâtre d’Orra Alta Rocca
Lundi 3 Porticcio
Mercredi 5 Moltifao
Lundi 10 Vico
Samedi 15 Santa Maria Siche
Dimanche 16 Vallecale
Jeudi 20 Patrimoniu
Vendredi 21 Alata San Benedettu

(article du 4 novembre 2013) Daniel et José ont choisi de donner à leur groupe le nom que Ptolémée donna à la Ville de Bastia dans l’antiquité (Mantinum). Choix prouvant, s’il en était besoin, leur attachement à cette ville et à sa Place du Marché dont ils sont issus.

Musicalement, I Mantini sont le résultat d’un pari osé, d’un talent varié aux multiples facettes qui mêle chant moderne, traditionnel, polyphonique, et chansons humoristiques : « macagna ».

De l’amour à  l’humour, en passant par la passion, l’autodérision, la rondeur de leur discours est éperdument chargée d’émotion…

Depuis le début I Mantini empruntent, avec aisance de nombreuses pistes musicales, et transportent dans leur sillon une foule d’inconditionnels férus par l’évidence de leur authenticité.

Ils étaient, Daniel et José les invités du Cabaret de RCFM, en compagnie de , et avec Hubert Tempête en Guest Star. Ils ont interprété quelques chansons du dernier album… Chansons qui passent au crible la société Corse

U gruppu I Mantini esce u so novu discu Allora va bè. Daniel è José ci rigalanu cù canzone magagne mà dinù creazione cum’è Cambia la sorte, Sarà è tant’altre . 

Site officiel

Podcast de l’émission de RCFM

Page Fan sur Facebook

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Sur le même sujet :

(…)


#Amnistia L’Associu Sulidarità a sollicité par courrier l’ensemble des Maires de #Corse

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

(article avril 2015) Accompagnée par le mouvement national, l’Associu Sulidarità a toujours été à la pointe de la revendication politico-humanitaire. 

Sulidarità a porté depuis sa création, il y a plus de 17 ans, la demande de rapprochement des prisonniers politiques, ainsi que la libération de ces derniers. Une libération aujourd’hui possible à travers une loi d’amnistie. Une amnistie qui s’accompagne d’un processus politique, et ce, depuis la décision du FLNC en juin 2014 de quitter l’échiquier politique. Depuis les votes de la Collectivité Territoriale en faveur des droits du Peuple Corse, et de la constitution à l’initiative de Corsica Libera d’une coordination pour une voie politique regroupant le mouvement national ainsi que des élus progressistes, et des représentants de la société civile, un projet de loi d’amnistie est possible.

25 prisonniers politiques, des recherchés, des mis en examens et des dossiers en cours.

amnistia-FLNC-Corse-1976-2015

L’Associu Sulidarità a donc tout logiquement envoyé un courrier à tous les Maires de Corse afin qu’ils se positionnent sur cette « amnistie » qui est portée aujourd’hui par la Coordination pour une voie politique.

Une lettre qui a été aussi envoyé aux Présidents des CCI, des Conseils Départementaux, mais aussi aux responsables culturels et de la société civile.

E Cinque Pieve di Balagna, Mairie de Balogna, Vero, Eccica Suarella, Cuttoli, Peri, Tolla

Déjà le 3 février dernier, le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna a voté à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques. Le 4 avril dernier, c’est la Mairie de Balogna (résumé sur ce lien de la question de l’amnistie) qui s’est positionné pour l’amnistie.

Suite à ce mail donc certaines Mairies ont déjà répondu positivement, et certaines ont déjà voté des délibérations.

  1. E Cinque Pieve di Balagna (3 février) (17 communes ci dessous, en attente ou confirmées)
  2. Eccica Suarella (19 mars)
  3. Veru (26 mars)
  4. Tolla (29 mars)
  5.  Peri (1er avril)
  6. Balogna (4 avril)
  7. Ambiegna (4 avril)
  8. Rezza (4 avril)
  9. Guitera Les Bains (4 avril 2015)
  10. Granace (7 avril)
  11. Cuttoli (8 avril)
  12. Livia (11 avril)
  13. CANNELLE (11 avril)
  14. Lopigna (11 avril 2015)
  15. VICO SAGONE (11 avril 2015)
  16. Bastelicaccia (13 avril)
  17. Tavaco (13 avril)
  18. Arru (15 avril)
  19. Tallone (15 avril 2015)
  20. Casalabriva (15 avril)
  21. Aullène (15 avril)
  22. Tavera (15 avril)
  23. Pinu (15 avril)
  24. Viggianello (15 avril)
  25. Sarrola Carcopino (17 avril 2015)
  26. SANT’ANDREA D’ORCINO (24 avril 2015)
  27. Lucciana (28 avril)
  28. Pastricciola (2 mai 2015)
  29. Forciolo (2 mai 2015)
  30. Tralonca (3 mai 2015)
  31. OTA (4 mai 2015)
  32. Cristinacce (7 mai 2015)
  33. Foce Bilzese (7 mai 2015)
  34. Prunelli di Casaccuni (7 mai 2015)
  35. Bastia (12 mai 2015)
  36. Poggio di Nazza (15 mai 2015)
  37. Cauro (16 mai 2015)
  38. Azzana (16 mai 2015) 
  39. OLMU (19 mai 2015)
  40. UCCIANI (22 mai 2015)
  41. Santa Lucia di Mercoriu (23 mai 2015)
  42. Pietrosella (27 mai 2015)
  43. Palasca E CINQUE PIEVE (31 mai 2015)
  44. Evisa (1er juin)
  45. Ochjatana E CINQUE PIEVE (7 juin 2015)
  46. CARGESE ()
  47. Linguizzetta (17 juin)
  48. Belgodère E CINQUE PIEVE
  49. Costa E CINQUE PIEVE
  50. Feliceto E CINQUE PIEVE
  51. Lama E CINQUE PIEVE
  52. Mausoleo E CINQUE PIEVE
  53. Muro E CINQUE PIEVE
  54. Nessa E CINQUE PIEVE
  55. Olmi Cappella E CINQUE PIEVE
  56. Pietralba E CINQUE PIEVE
  57. Poggiola E CINQUE PIEVE
  58. Speloncato E CINQUE PIEVE
  59. Urtaca E CINQUE PIEVE
  60. Vallica E CINQUE PIEVE
  61. Ville di Paraso E CINQUE PIEVE
  62. Serra di Fium’Orbu (13 juin 2015) 
  63. Scolca (19 juin 2015)
  64. Cozzano (20 juin 2015)
  65. Poghju di Venacu (11 juin 2015)
  66. MELA DI TALLANO ( 25 juin 2015)
  67. Algajola ( 8 juin 2015)
  68. Ulmetu
  69. Calvi
  70. Marignana
  71. Prupià

MAP GOOGLE

Un rapport de l’Assemblée de Corse sur cette question, proposé le 13 mars dernier, et discuté en réunion des Présidents de groupe, devrait être voter en session lors d’une prochaine réunion de la CTC.

amnistia

Voici la demande de Sulidarità aux Maires, Présidents et responsables :

Madame, Monsieur le Maire

Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux.

Aiacciu,

Madame, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers,

La Corse a connu quatre décennies de conflit, lequel avait pour enjeu l’avenir politique de l’île. Indépendamment de l’avis que l’on peut avoir sur les différentes positions exprimées durant cette période, un constat peut être fait aujourd’hui de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.

Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle…

Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune. Depuis, aucun événement n’est venu contredire l’annonce de l’organisation clandestine.

Par ailleurs, le gouvernement de la France a souhaité ouvrir des discussions avec les élus corses, particulièrement sur la question institutionnelle. Les élus insulaires favorables à la réforme ont déclaré attendre une ouverture de dialogue plus large et ambitieuse.

Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces démarches constituent une entrave sur le chemin de la paix. Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie. La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle.

Ainsi, de nombreux élus corses ont formulé officiellement cette proposition.

D’ores et déjà de nombreuses institutions délibérantes de notre île (communes, chambres consulaires, etc..) nous ont contacté, soit pour nous faire part de leurs initiatives, qui pour certaines ont déjà été actées et traduites par une délibération de leurs instances, soit pour nous informer de leur volonté de participer à cette démarche.

Aussi , dans un souci de cohérence organisationnelle et afin de rationaliser toutes les résolutions qui seront prises en ce sens , nous avons pris l’initiative d’adresser à tous les conseils municipaux de Corse , la proposition de soutenir par une délibération, cette demande d’amnistie entrainant la libération des prisonniers et l’arrêt des poursuites envers les recherchés, dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse.

Afin de vous permettre de mieux appréhender cette demande nous vous joignons deux exemples de délibérations des conseils municipaux des communes de Veru et d’Eccica Suaredda, qui peuvent inspirer le sens que vous entendrez donner à votre délibération future.

Madame, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, nous espérons que cette démarche, qui sans aucun doute contribuera grandement à la construction d’un avenir de paix pour la Corse, trouvera auprès de votre assemblée communale un écho favorable.

Dans l’attente de votre décision, nous vous remercions de l’attention que vous porterez à cette question et nous vous prions de croire en l’expression de nos sincères remerciements.

Sentimenti corsi fraterni.

Pour L’Associu Sulidarita.

Le président

Jean Marie POLI

Quelques dates (lien 40 ans de revendication)

Depuis les événements en Corse à partir de 1970, deux statuts particuliers ont été octroyés à la Corse, le premier avec l’arrivée de Mitterrand, le deuxième notamment en 1990 sous la houlette de Pierre Joxe.

Le 11 avril 2015 : La Mairie de Levie vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 8 avril 2015 : La Mairie de Cuttoli vote pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 4 avril 2015 : Le Conseil Municipal de BALOGNA a voté à la majorité l’amnistie des prisonniers politiques ainsi que l’arrêt des poursuites.

Le 3 avril 2015 : Vanina Le Bomin élue au Conseil Départemental de Haute Corse se positionne au nom d’Inseme Per Bastia pour l’Amnistie des Prisonniers politiques.

Le 2 avril 2015 : François Orlandi (Gauche), fraîchement élu,Président du Conseil Départemental de Haute Corse se positionne sur le rapprochement des prisonniers politiques

Mi mars 2015 : L’Associu Sulidarità sollicite les Maires de Corses, les Présidents de diverses structures (CCI,CG…) ainsi que les représentants de la société civile

Ce mardi 24 mars 2015 : Conférence des Présidents avec un ordre du jour important : rapprochement des détenus (mise en oeuvre de la délibération du 13 mars 2015) et problématique d’une loi d’amnistie, évoquée à la demande du groupe « Corsica Libera »

Le 26 mars 2015 : Le Conseil Municipal de VERO a voté  l’amnistie des prisonniers politiques ainsi que l’arrêt des poursuites.

Le 22 Mars 2015 : Lors de l’élection départementale sur Aiacciu, les patriotes ont voté pour l’amnistie des prisonniers politiques

Le 19 mars 2015 : Le Conseil Municipal d’Eccica Suarella a voté l’amnistie des prisonniers politiques ainsi que l’arrêt des poursuites.

Le 13 mars 2015: L’assemblée de Corse délibère une nouvelle fois sur le rapprochement des « détenus insulaires ». Conférence de presse de l’Associu Ghjuventù Tocca à Noi et de la LDH

Le 13 mars 2015 Corsica Libera pose la question de l’Amnistie au sein de l’Assemblée de Corse, une réunion devrait avoir lieu dans la semaine

Le 6 Mars 2015Meeting pour faire avancer la réforme institutionnelle et un projet de loi Amnistia per i patriotti

Le 24 février – Le Collectif #SimuDiStuPaese lance un nouveau mot d’ordre « Amnistia di tutt’i Patriotti incarcerati è di i Ricercati »

19 février 2015 : Incarcération de Pierre Paoli, militant historique de la LLN et membre de l’exécutif de Corsica Libera. Prison de Nanterre (Paris)

Le 3 février 2015: Le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna vote à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques

Fin février 2015, Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique, était l’invité de Cuntrastu sur France 3 Corse Via Stella, elle a déclaré notamment à propos de l’amnistie des prisonniers politiques: « Il y a aujourd’hui un climat apaisé. Plusieurs éléments peuvent être discutés. Ce n’est pas de ma compétence. »

Octobre 2014 :  A l’initiative de Corsica Libera, une coordination pour une voie politique voit le jour

Aout 2014 : Ghjurnate Internaziunale avec les élus progressistes

Juin 2014 : Le FLNC UC prend une initiative historique en se retirant de l’échiquier politique pour laisser place à la lutte institutionnelle.

En 2001 Accord de Matignon, l’amnistie est au centre des négociations, Lionel Jospin, déclare : « l’amnistie des détenus nationalistes n’est pas à l’ordre du jour ». Ce sera une fin  de non recevoir avant que les accords de Matignon ne tombe à l’eau définitivement.

23 décembre 1999 : le FLNC-Canal historique et plusieurs autres groupes clandestins, Clandestinu, le  » FLNC du 5 mai 1996  » et Fronte Ribellu, annoncent une trêve illimitée. Celle-ci fait suite au processus de dialogue engagé le 13 décembre dernier à l’hôtel Matignon, où 28 élus corses ont rencontré le premier ministre Lionel Jospin.

18 janvier 1999 : le FLNC-Canal historique annonce une trêve de ses actions militaires  » sur le territoire national corse  » pendant la préparation des élections territoriales. La trêve prend fin, le 14 mars, au soir du deuxième tour marqué par une progression du score nationaliste.

L’amnistie de 1989 : lors de l’élaboration de la traditionnelle loi d’amnistie postérieure à l’élection présidentielle de 1988, le gouvernement de l’époque tire la leçon du peu de résultats de son initiative de 1982, et ne prévoit pas d’inclure les nationalistes corses dans son champ. A l’initiative d’élus de l’île -MM. Zuccarelli (MRG), et Rossi (UDF)- le texte leur est étendu : le garde des sceaux Pierre Arpaillange s’en remet sur ce point à la sagesse de l’Assemblée.

En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.

1982, le STATUT DEFERRE met en place une Assemblée territoriale de Corse. A cette occasion, l’Assemblée Nationale prévoit une seconde amnistie plus large, car elle s’applique à « toute action en relation avec des événements d’ordre politique et social ». L’opposition veut en exclure les crimes de sang, la majorité refuse.

En 1982, le Ministre de l’Intérieur Gaston Deferre a préparé une loi sur le statut particulier de la Corse. Une trêve a été décrétée par le FLNC. Deferre avait assorti sa loi d’une amnistie qui englobait jusqu’aux crimes de sang en 1981 avec un complément en janvier 1982. Cette amnistie était une promesse de François Mitterand. La cour de sureté de l’Etat est dissoute, les militants du FLNC sont amnistié, mais les problématiques ne sont pas résolues pour autant, la lutte et le répression reprendront de plus belle

en 1981 une loi post présidentielle d’amnistie est votée et concerne les « Infractions commises en relation avec des élections de toutes sortes ou avec des incidents d’ordre politique ou social survenus en France, à condition que ces infractions n’aient pas entraîné la mort ou des blessures ou infirmités de l’espèce définie au premier alinéa de l’article 310 du code pénal (ou au troisième alinéa de l’article 309 de ce code dans sa rédaction antérieure à la loi n° 81-82 du 2 février 1981), à l’exception des délits de fraude et de corruption électorale et des délits en matière de vote par correspondance et de vote par procuration » (loi du 4 août 1981)

Avril 1981 : peu avant les élections présidentielles, le FLNC annonce pour la première fois un arrêt de ses actions militaires. En février 1982, cependant, les attentats reprennent sur l’ensemble de l’île et du continent, le statut particulier de la Corse, mis en place par le gouvernement socialiste, n’ayant pas satisfait pleinement certains responsables du mouvement. Le 19 août 1982, la plus violente  » nuit bleue  » de l’histoire de la Corse, avec 99 attentats, ponctue l’abandon définitif de cette trêve.

Dossier AMNISTIARAPPROCHEMENT

(Historique récent sur les prisonniers politiques)

I Scrianzati

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#corse VITALBA en concert – 15 juillet à Aiacciu, le 13 Aout à Appietto

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VITALBA « S’enrichir d’expériences nouvelles tout en essayant de faire connaître la Corse et ses spécificités ». 

vitalba_19Le Samedi 21 Avril 2012 (www.unita-naziunale.org). L’Associu Sulidarità et la Commission Anti Répressive de Corsica ont organisé en ce jour de soutien international à tous les prisonniers politiques, un débat et une soirée, VITALBA était présent pour soutenir cette cause (voir le lien).

Présent aussi aux SCONTRI INTERNAZIUNALI DI A GHJUVENTU en 2015, « mais pas que, »

LES DATES :

Aiacciu l’Espace Diamant le 15 juillet – Réservation 0612917705 ou sur place de 9h à 21h le jour du concert (Avec ALTAGNA)

Le 12/07 à Belgodère

Le 11/08 à Antisanti

APPIETTO le 13 août prochain (avec Altagna) – Plateau Saint Cyr – Bar Restaurant dès 19h30 Le site est facilement accessible depuis le col du Listinconu en passant par Mezzavia (5 km) ou depuis Sagone (10 KM). Un parking est à disposition à proximité du lieux du concert. 

Né en 2002, est issu de ce mouvement culturel, berceau de tant d’autres groupes corses contemporains. La pratique de la polyphonie traditionnelle constitue l’un de ses fondements. Elle transparaît dans son travail de création, par la place prépondérante accordée aux voix. Son répertoire peut cependant être scindé en deux parties :

D’une part des polyphonies chantées à Cappella. Les chants profanes et sacrés de la tradition populaire corse en constituent l’ossature. Y sont ajoutés des polyphonies plus récentes, créées par des groupes corses contemporains, ainsi que quelques chants issus de pays voisins ou plus lointains.

VITALBA01

D’autre part des chansons, créations propres du groupe. Sur le socle de la musique corse traditionnelle, de nombreuses autres influences sont venues nourrir le travail du groupe, qui s’est aussi enrichi de l’apport d’instruments. Mais il accorde toujours beaucoup d’importance aux textes, ainsi qu’aux voix qui prolongent « l’architecture » du chant corse traditionnel. Ces chansons ont fait l’objet de l’enregistrement de deux albums, intitulé « A lu ghjornu spuntatu » et « D’umbria è di Sulana »

Le groupe Vitalba est composé de 8 membres : Toussaint MONTERA, Laurent MASSIANI, François ROCCHI, François PIERI, Lionel FRANCHI, Jean Marc TADDEI, Stéphane GRISONI et Marc BENEDETTI.

Ont également participé à l’aventure Jean Yves ACQUAVIVA, Stéphane ANCEY, François ARAGNI, Alexandre GAMBINI, Jean Mathieu CASANOVA, Charles NICOLINI et Petru Santu GERONIMI.

S’enrichir d’expériences nouvelles tout en essayant de faire connaître la Corse et ses spécificités.

Le groupe Vitalba s’efforce depuis ses débuts d’échanger avec son public, en Corse et au-delà de la Méditerranée. Et ses membres éprouvent une grande fierté en se faisant, comme d’autres avant eux, les messagers de ce patrimoine inestimable et menacé.

PAGE OFFICIELLE FACEBOOK

26/06/2015 – Alta Frequenza In Giru avec le groupe Vitalba (Partie 2)
26/06/2015 – Alta Frequenza In Giru avec le groupe Vitalba (Partie 1)

SITE OFFICIEL

@Sulidarita lance une campagne #Amnistia en photo sur les réseaux sociaux #Corse

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#LeFilRougedelaRédaction

(article avril 2015) Depuis que la revendication nationale existe, la demande de libération a toujours été portée par le mouvement clandestin et le mouvement publique sur trois terrains, celui de la lutte institutionnelle, de la lutte de masse, et enfin de la lutte armée. 

Dans ses fondamentaux Corsica Libera a voté lors de son Assemblée Générale constitutive en 2008 la demande de libération des prisonniers politiques. Sulidarità porte depuis plus de 17 ans, la demande de rapprochement, mais aussi la demande de libération des prisonniers politiques. Tout comme d’autres structures politiques ou humanitaire qui depuis des années se battent sur le même terrain.

Le FLNC a décidé en juin 2014 de quitter la scène politique. La lutte de masse et la lutte institutionnelle ont dobnc pris le relais de la revendication nationale.

Amnistia

La campagne #Amnistia est lancée depuis quelques mois sur le plan politique avec comme point d’orgue l’appuie des élus traditionnels progressistes et une grande partie du mouvement national au sein de deux collectifs, celui du mouvement national #SimuDiStuPaese et le collectif pour une voie politique mis en place par Corsica Libera en octobre 2014 qui réunit en son sein, des élus de gauches, du mouvement national et des personnalités de la société civile.

Dans la rue, comme sur internet, la campagne d’amnistie est sur tous les terrains  :

Celui de la revendication, à travers la position des structures politiques à l’Assemblée de Corse, la demande de Sulidarità aux Mairies, les campagnes d’affichages à travers le territoire national, de quelques bombages légers ici et là, la pétition mise en ligne par les jeunes, les mobilisations passées, présentes et à venir (conférences de presse, soirées, repas…).

Sulidarità, qui occupe aussi l’espace virtuel depuis des années, lance sur sa page Facebook une campagne photo pour l’amnistie des prisonniers politiques corses.

COMMENT AIDER ?

C’est simple il suffit d’imprimer une feuille A4 avec noté dessus #AMNISTIA, soit de l’écrire soit même sur un morceau de papier, ou bien d’imprimer l’image ci dessous déjà prête à l’emploi.

HOW TO HELP ?

It’s simple just print an A4 sheet with noted above #AMNISTIA either to write or even on a piece of paper, or print the image below already ready to use.

Then just send it to sulidarità mail Amnistia-Corsica@outlook.com or private message on Facebook account.

A4sulidaritaAmnistia

(Copier coller ce lien dans votre navigateur pour obtenir la photo: http://www.corsicainfurmazione.org/wp-content/uploads/2015/04/A4sulidaritaAmnistia-1024×724.jpg)

Ensuite il suffit de l’envoyer au mail de sulidarità Amnistia-Corsica@outlook.com ou en Message privé sur le compte Facebook.

Voici déjà une partie des 50 premières photos sur @Sulidarita :

campagneAmnistiaSulidaritaA4 (25) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (18) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (32) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (56) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (47) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (53) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (38) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (4) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (51) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (15) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (19) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (46) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (31) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (12) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (35) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (8) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (57) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (45) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (50) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (16) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (30) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (39) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (28) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (40) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (3) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (44) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (24) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (27) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (13) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (7) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (29) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (14) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (36) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (33) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (43) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (2) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (34) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (5) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (23) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (54) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (6) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (20) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (10) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (37) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (49) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (41) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (42) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (48) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (11) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (26) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (9) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (52) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (22) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (17) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (55) campagneAmnistiaSulidaritaA4 (21)

 I Scrianzati, Lotta Virtuale

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#corse ALTE VOCE en concert le 08 Juillet 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30

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Le groupe de chanteurs corses « Alte Voce » se produit à l’église Sainte-Catherine de Briançon. »

alteVoceLes créations d’ALTE VOCE défient le temps et les modes, naissent dans les plus hautes cimes de notre tradition orale pour déferler tels des ruisseaux impétueux ou des vagues infatigables, choquant le roc de nos mémoires, heurtant ça et la nos sens abasourdis, nous abandonnant languissant sur une plage blanche bordée de passions turquoises, marqués à tout jamais du sceau de la culture corse.

ALTE VOCE… les voix d’en haut, les voix des montagnes, les voix des secrets et de la tradition. La ou certains décident de faire table rase du passé pour créer un son nouveau, une musique particulière ou une forme d’art inédite, le groupe ALTE VOCE se contente de choisir la voie de l’authenticité. Son credo, le chant et la musique corse.

Ainsi nos vieilles mélodies prennent places à coté des polyphonies, les ballades suivent les chansons d’amour et nos chansons de fêtes et de mariages s’exaltent comme des contre points à nos rudes complaintes et aux champs des durs travaux, le tout s’harmonisant comme une stratification de l’expression orale insulaire.Le secret d’ALTE VOCE en concert ? C’est l’amour du public, de ces hommes de ces femmes qui viennent écouter, qui viennent entendre, le reste n’est que pensées futiles le but est de faire découvrir la culture corse, de divertir, de passionner, d’émouvoir, de séduire, d’instruire, de convertir, d’interroger.Personne ne quitte la salle et tous en redemandent, chaque concert engendre le soir même d’autres concerts aux quatre coins de France, des centaines de lettres, de propos témoignent de l’émotion que sait faire passer ALTE VOCE.

Les artistes du groupe expriment avec fierté, sur scène ou sur CD, l’appartenance à la race des hommes dans ce qu’elle a de plus noble, le temps passé, le temps présent, la tendresse des amis, l’esprit des morts, des vivants, l’héritage de l’humanité, toute la richesse de l’homme retranscrite en musique et en poésie.ALTE VOCE collabore avec éclat à la construction d’un futur idéal pour leur propre culture tout en prenant en compte les autres et en respectant les autres cultures.Ici se dévoilent encore l’admiration pour les grands personnages comme Victor SCHOELCHER, VAN GOGH et George SAND, la SOLIDARITE envers les petites gens, les pauvres, les malades, le désir d’être affranchis de toutes servitudes, le pardon de tant d’injustices, chanter toujours, l’Hymne a la LIBERTE, au PARTAGE , à la TOLERANCE.

Si Jean MATTEI est le leader incontesté du groupe, Rosanna CESARI est la seule présence féminine, Fanfan CESARI en est le cœoeur. Le plus surprenant du groupe ALTE VOCE, est sa capacité à s’’enrichir de la force de chacun. Viennent compléter le groupe, le bassiste Michel FRATI et le guitariste Eric SEMPÈ. Auguste et Marc’Antò FANTONI ainsi que François QUILICHINI apportent occasionnellement leur voix.

Un des nombreux groupes culturels corses qui a toujours répondu présent aux soirées de soutien PATRIOTTI organisée par l’Associu Sulidarità comme à Pila Canale en 2004 (juin) ou en mai 2007 à Aiacciu.

Jean MATTEI, leader du groupe ALTE VOCE, a été membre du « RIACQUISTU », il est auteur, compositeur, interprète, conteur, écrivain, chante, joue de la guitare, de la mandoline et de l’harmonica. Il a réalisé en soliste 8 albums avec ces instruments. Il a connu de 1964 à 1967, les fastes du groupe folklorique « A SIRINATA AJACCINA », a été l’élève des guitaristes Paulo QUILICI et Antoine BONELLI, les maîtres de la guitare en Corse. Il a été membre fondateur du groupe : « I MUVRINI » et a oeuvré dans ce groupe pendant les 6 premieres années, durant lesquelless sont nés 5 albums. Leader d’ « ISULA BELLA » de 1994 à l’été 2000, il a réalisé avec ce groupe 2 albums chantés.

Tournée 2015 :

 

  • Mardi 09 Juin 2015 la CCAS de Porticcio 21h
  • Mercredi 10 Juin 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 24 Juin 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 08 Juillet 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mardi 14 Juillet 2015 CORTE
  • Mercredi 22 Juillet 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 05 Août 2015 FESTIVAL de PONT-CROIX en BRETAGNE
  • Mercredi 12 Août 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 26 Août 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 09 Septembre 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Mercredi 23 Septembre 2015 MARINA VIVA CORALIA à 21h30
  • Jeudi 08 Octobre 2015 CONTRES
  • Vendredi 09 Octobre 2015 Église de SOINGS en SOLOGNE à 20h15
  • Samedi 10 Octobre 2015 SALLE des FETES de CONTRES à 19h
  • Dimanche 11 Octobre 2015 Église de VERNOU à 16h45
  • Vendredi 27 Novembre 2015 Église de MEISTRATZHEIM à 20h
  • Samedi 28 Novembre 2015 COUR D\’APPEL de COLMAR à 20h
  • Dimanche 29 Novembre 2015 SALLE des FÊTES de GRESSWILLER à 17h

 

#Corse @DianaDiLAlba in giru « Bocca di Sant’Antone » u 13 di Lugliu

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Diana di l’Alba… la « Porte » de l’Aube qui ouvre et referme les confins de la nuit, L’Étoile du matin qui guide les pas du berger de l’éternel, Venus qui ensorcelle le poète…

DIANA Di l’ALBA sera en concert le 4 juillet à ROGNES

AssociuNataleSulidaritaAjaccio

Autour de ce nom et de cette symbolique, naissait un groupe en 1978 avec un premier album l’année suivante. En février 93, Diana di l’Alba reprend son bâton de pèlerin. Aux côtés d’Antonu Marielli, se réunissent Ghjiseppu Ersa, Ghjuvan Lìviu Casalta, Stèfanu Perfetti et Ceccè Brunini. En 1996 sort l’album « Pueta ». Viennent ensuite Vitu Fuligni et Ericcu Biagetti qui participent à l’album « Sumenti d’Acqua » en 1998. Diana di l’Alba apporte sa contribution à la lutte contre les incendies en offrant deux chansons inédites au projet « Machja deve campà » en 1999. Investi dans la musique et la danse traditionnelles, le groupe enregistre en 2001 le disque « Punt’è Taccu ».

dianadilalbaconcert2015

Avec « Donna Dea » en 2004, Diana di l’Alba compose un bouquet de chansons en hommage à la Femme. L’équipe s’agrandit avec Jeff Giuliani, Dàvide Crucciani, Federiccu Bagnaninchi et Cristòfanu Manzoni. Le disque « Da musicà la vita » (2008) est le fruit d’un travail partagé entre musiciens et chanteurs passionnés. En souvenir d’Alesiu Casalta, Diana di l’Alba enregistre deux chants en 2010. Tous les bénéfices de la vente sont reversés à l’association « Un toit pour mes parents » qui héberge à Marseille les parents d’enfants hospitalisés. Dans le même temps, Lurenzu Filippi et Petru Gensollen renforcent le chœur des voix basses. Diana di l’Alba a parcouru la Corse entière, du nord au sud. Mais également la France, le Pays Basque, la Bretagne, l’Italie, la Sardaigne, l’Irlande, le Maroc, la Grèce, la Suisse…

Le groupe a participé à de nombreux festivals (« Le Printemps de Bourges », « Les Tombées de la Nuit » à Rennes, « Festival de Bouche à Oreille » à Parthenay, « Festival des Hautes Terres » à Saint Flour, « Festival de Musique Sacrée » à Saint Girons, « Festivoce » à Pigna, « Les Rencontres Musicales Méditerranéennes », « Les Musicales » et « Terra è Natura » à Bastia, « Féile and Phobail » à Belfast…). Pour fêter ses 20 ans en 2013, Diana di l’Alba a préparé  un nouvel opus intitulé « Indiature ».

Diana di l’Alba a participé a de nombreux concerts de soutien aux prisonniers politiques (voir photos)

(…)

CorsicaInfurmazione.org by @Lazezu 

Sur internet :  

PHOTOS ASSOCIU SULIDARITA SITE OFFICIEL Page Facebook TWITTER

Corsica Infurmazione: l’information de la Corse, des Réseaux sociaux et des Blogs politiques [Plateforme Unità Naziunale]

#Corse @Sulidarita Nouvelle campagne #Amnistia « Ti scrivu a tè, fratellu paisanu… » #Manifeste

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#LeFilRougedelaRédaction

L’Associu Sulidarità, partie prenante du collectif pour une voie politique, lance une nouvelle campagne pour l’Amnistie des prisonniers politiques et des recherchés. Après avoir contacté les Mairies de Corse, Sulidarità lance un appel aux différentes associations et personnalités qui soutiennent cette démarche.

A4sulidaritaAmnistiaVoici l’appel et le manifeste pour l’amnistie des prisonniers et recherchés politiques Corses que devront signés les personnalités et autres associations :


lettera à fratellu (Anna Rocchi) par Micheli30

Ti scrivu a tè ,fratellu paisanu ….

Hè puru ghjuntu u tempu storicu di fà sbuccià i fiori di a paci e di a libertà à u sole Corsu.

Cari fratelli se voi mi permettite in qualchi simplice parole vularia, circà a vostra attinzioni, pà pruponavi d’avè una riflezioni, anantu a manera di fà chi u nostru populu pigliessi i chjassi chi caminanu versu a custruzioni d’un’avenne corsu assiguratu in a pace .

Ecu qualchi scrittu pu puntillà u vostru pinsà…

La Corse a connue quatre décennies de conflit, qui a engendré le sacrifice et la privation de liberté pour de nombreux patriotes corses et de nombreux drames pour chacune des parties opposée.

 Un constat peut être fait de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.Durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle…

Prenant en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune. Dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations. Pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces manouvres politico-judiciaires constituent une entrave sur le chemin de la paix.

Dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie. La France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle.

AMNISTIA, est un mot d’origine Grecque, il a été inventé et utilisé par les citoyens de cette civilisation antique qui a produit de grands philosophes, dont les pensées éclairent encore un  bon nombre de belles espérances, voire de réalisations humanistes.

Aujourd’hui on l’emploie, dans certaines situations permettant la résolution de contentieux afin de donner la capacité à celui qui a le pouvoir de punir ; d’oublier, puis lever la sanction.

La transcription de ce principe à la situation actuelle de la Corse doit se concevoir en intégrant les responsabilités historiques partagées par de nombreux protagonistes, au bon rang desquels, nous trouvons les différentes politiques gouvernementales françaises.

C’est d’un effort mutuellement consenti par les antagonistes qu’adviendra la validation d’une solution politique, qui doit nécessairement passer par des actes forts porteurs d’une réelle efficience politique irréversible, comme la mesure d’amnistie,

De par le monde, de telles initiatives, portées par des hommes de bonne volonté dont certains pourtant, ont eu a enduré les souffrances et les injustices de ceux qui s’opposaient férocement à leur combat, ont été couronné de succès et ont conduit les peuples à la justice sociale, au respect de la dignité humaine, à l’émancipation, à la liberté.

« Les gens courageux ne craignent pas le pardon. Au nom de la paix. »

« Que règne la liberté. Car jamais le soleil s’est couché, sur réalisation humaine plus glorieuse ».

Nelson Mandela.

« Nul homme qui aime son pays, ne peut l’aider à progresser, s’il ose négliger, le moindre de ses compatriotes ».

Mahatma Ghandi.

Se no tiremu tutti inseme, forse chi un’ ghjornu ………….

Associu Sulidarità

 

Manifeste pour l’Amnistie des prisonniers et recherchés politiques corses

Considérant qu’avec la décision, sans préalable, de démilitariser l’espace politique corse, formulé et actée, par le FLNC.

Considérant les décisions politiques, sans précédent, votées à une large majorité par les élus de la Corse.

Considérant qu’a travers ces actes, le peuple corse, a déjà parcouru sa partie du chemin et qu’il appartient aux responsables de la gouvernance de la France, qu’ils commencent à s’engager, sur la leur.

Considérant que le règlement de la question des prisonniers et recherchés politiques corses est partie intégrante d’une sortie de crise.

Considérant la chance historique de l’avènement d’une paix durable en Corse, que ces événements confèrent.

Considérant qu’il nous faut contribuer, tous ensemble à cette noble tâche, afin de soutenir le courage, là où vit l’inquiétude.

Je soutien la demande d’une mesure d’Amnistie pour tous les emprisonnés et recherchés, pour faits politiques en Corse, antérieurs à l’initiative prise par le FLNC en juin 2014.

Nom Prénom Qualité/Association

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (68000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse Concert I @surghjenti U 18 di luddu Fiera di l’alivu Montegrossu

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Le nouvel album d’I Surghjenti est disponible depuis le 15 avril.

« I Surghjenti, le retour » dans U Live samedi 30 mai à 22h20, Laurent Vitali accueille un groupe mythique de la scène insulaire crée en 1978 qui propose son douzième album en 2015, composé de 15 chansons inédites.

Les Points de vente du nouvel album

Corti : Musica Vostra 30 Cours Paoli, 20250 Corte 04 95 46 18 51
Ghisonaccia : Leclerc et A Fiumurbaccia
Bastia : 11 Rue César Campinchi, 20200 Bastia -Tel : .09 54 54 07 48 Isula Rossa : Boutique Belluccia : 5 Rue Général Graziani, 20220 Ile Rousse Prupià : Marine presse, rue des pêcheurs 04 95 76 13 95 Porti vechju : Leclerc Aiacciu : Boutique Vibrations 48 Rue Cardinal Fesch, 20000 Ajaccio 04 95 21 21 97 (vente des billets pour le concert)

Vente en ligne :
bavedda@gmail.com pour les infos

Surghjenti-corse-corsica (1)La création de l’ACS (Associu Culturali Surghjenti) en 1978, association culturelle issue du mouvement général qui anime la Corse dans les années soixante-dix, voit en son sein les germes du groupe SURGHJENTI. Toute une génération, marquée par les événements d’Aléria et le climat politique de l’époque, provoque la naissance d’une quantité de regroupements associatifs, les uns éphémères, les autres plus pérennes, mais tous particulièrement créatifs.

Les groupes les plus actifs à l’époque sont aujourd’hui encore très prolifiques : Canta u Populu corsu, I Muvrini, A Filetta, Surghjenti, Caramusa… Jouissant d’une large popularité, ils parviennent pour certains à s’exporter au-delà de nos frontières (Suisse, Belgique, Sardaigne, Italie, Angleterre et même Amérique du Nord) et couvrent les médias. A l’origine de leur succès, une résurgence des usages traditionnels, illustrée en Corse par le Riacquistu, fait l’événement.

A Porto-Vecchio, SURGHJENTI s’organise dès 1979 autour d’un homme charismatique, Natali VALLI, qui écrit toujours pour le groupe. Avec lui, les premières énergies de jeunesse sont canalisées pour faire de SURGHJENTI une formation forte de sa technicité. La maturité des chanteurs et des musiciens, originaires d’Alta-Rocca et de la Plaine, est unanimement reconnue.

Les années 80 mènent SURGHJENTI à la postérité. Quatre albums viennent illustrer une florissante croisade musicale polyphonique. Malgré la révélation du Festival de la Cité de Lausanne, cette lumineuse décennie s’achève par une ultime apparition sur scène en fin 1989. Après un silence de près de deux ans, le groupe corse se reforme autour de deux anciens membres, Guy Canarelli (chant et guitare) et Pascal Morandini (chant). Viendront compléter la formation Jean-Paul Mangion (chant et guitare) et Jean-Noël Profizi (chant). Natali Valli (chant et guitare) les rejoindra peu de temps après. Ces cinq artistes composent le groupe SURGHJENTI tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Surghjenti-corse-corsica (3)

« hè cumpiu u dodicesimu arrighjistramentu di u gruppu Surghjenti. 37 anni di vita é sempri tantu amori à dichjarà é à sparta incù voscu. U discu esciarà u 15 d’aprili. À truvà ci prestu in cuncertu » I Surghjenti

I SURGHJENTI IN GIRU
U 21 di ghjunghju Festa di a musica Bastia
U 18 di luddu Fiera di l’alivu Montegrossu
U 23 di luddu aiacciu incù Alta Frequenza
U 24 di luddu San ghjorghju
L’11 d’austu Murtoli incù Laetitia Himo
U 13 d’Austu in prupià
Tema di i nosci canzona

RAGHJUNÀ : Oghji emu bisognu di raghjunà nant’à l’avvena di a noscia isula.
L’ULTIMI : Ci vularia da dumandassi, sè nò ùn sariamu micca l’ultimi di a noscia stirpa.
DI SANGU É D’ORU : A storia di u Tibet, hè para à i culori di a tùnica di i monachi buddisti, di russu é di giaddu, di sangu é d’oru, d’uprissioni é di libartà
NIMU : A Corsica, com’è tant’altri paesa di u mondu, ùn apparteni à nimu, fora di u so populu !
CH’EMU FATTU : Quarant’anni dopu à u riacquistu, induva ci dumandaiamu « chì fà ? » hè ghjunta l’ora di u bilanciu, da dumandà ci ch’emu fattu ?
ERA MEA : In s’andani, quantu pastori é paisani sò strapazzati, di veda spariscia i so tarri à prò di l’ingurdizia immubiliaria.
PÀ TÈ : A puvartà storci a vita di i famiddi d’altrò è ancu di quì, à spissu i ziteddi sò abbandunati à u so distinu.
ÙN VIDAREMU PIÙ : A spiculazioni, stirpa i nosci loca, é prestu, ùn ci firmarà più ch’è un ritrattu da ramintà ciò chì fù quì tandu.
C’HÈ TANTU AMORI : Issu mondu hè di menu in menu fiuritu da l’attu escinziali…..l’amori
U LAMENTU DI U CABULATU : Nimu vultò sanu, da i prighjò di Caienna é di San Larenzu di u Maroni, galeri di svintura.
I NUTTATI : Tempu à bughju, longu à i nuttati, voltani sempri in cori, quissi vinici ch’ùn si poni sminticà.
TANDU : Quissu cantu ùn hè micca un lamentu, ma simpliciamenti una lumera pà ramintà, Federiccu Mondoloni.
CUSCENZA : Quantu parsoni tumbi, quantu sangu varsatu in darru, induva sarà passata a noscia cuscenza umana ?
FOR’DI STRADA : U passu à strascinonu, u vidimu marchjà, é ci dumandemu qual’sarà ss’omu chì s’avvìa for’di strada ?
CANTÀ UN INNU: Cantà un innu chi ùn sighi micca pà cummimurà una guerra in più, mà un innu, chi fistarà l’amori pà l’umanità

Sò setti anni oramai quiddi approntani quissu discu, ci hè vulsutu u tempu, ma si sà ch’hè par viaghju chi s’acconcia a somma, é quidda di SURGHJENTI, sighiti cunvinti, ch’hè piena à canzona squisiti, armunii rìtimati é versi assinssati. U gruppu, o piuttostu a squadra d’amichi, da tantu chi u liamu a trà iddi hè prufundu, hà sapiutu intriccià i so boci, incù garbu é finezza, da incida una volta di più, i primuri d’un isula, d’un populu, d’una cultura, senza perda di mira u mondu intornu. Si dani di rimenu da metta à palesu, i sciaguri chi tuccani a noscia tarra, suttipostu oghji più ch’è mai, à u cumprà é u venda. Ci ramentani quiddu tempu passatu, di l’indiatura, sana é ghjusta, quandu a mossa era cumuna, nanzu à a sanguiniccia di l’annati di piumbu.Arradicati à quissi loca, ma dinò, cù l’ochja ghjirati versu l’altrò, ci portani par viaghju, versu paesa luntani, ma attempu cussì vicini à nò, par vìa di a so stodia. Priguemuli puri senza timori, à cori libaru, longu à quissi chjassi tessi di passioni, di rivolta, di spartera, é umanità, da dissità u nosciu spiritu à la so surghjenti musicali. « 
G.F Terrazzoni

En Corse, le chant est immanent à l’Histoire.

Comme un jaillissement inspiré à la source d’une tradition vocale séculaire, Surghjenti incarne la reconnaissance d’une forte empreinte culturelle. Alors que le Riacquistu (le « renouveau ») des années soixante-dix,mouvement populaire identitaire, célèbre l’avènement d’un bouleversement culturel dans l’île, le point de départ des créations de Surghjenti se situe dans les profondeurs du passé… La base vocale traditionnelle dans la polyphonie corse est constituée de trois voix : a siconda (la voix principale), u bassu (la basse) et a terza (la tierce). Dirigé vers une structure plus moderne et plus complexe, Surghjenti enrichit cette forme initiale de canons, de voix de quarte, etc. Le groupe est composé de cinq chanteurs aux voix très différentes mais participant à une véritable cohésion vocale, ample et claire. A ces voix se joignent, selon les spectacles, des instruments contemporains tels qu’un accordéon,une basse acoustique, des percussions,plusieurs guitares et une mandoline. A la plénitude de son art, Surghjenti se produit aujourd’hui en concert sur scène ou en acoustique dans les églises, partout dans le monde : du Canada au Mexique, de la Suisse au Japon… Initialement traditionaliste, Surghjenti est avant tout un groupe de création, bien évidemment inspiré par la « tarra materna » de sa Corse natale, mais également par des thèmes à plus large portée, qu’ils soient populaires ou d’actualité.

Comme par exemple le soutien aux prisonniers politiques pour lesquels, le groupe I Surghjenti, par de nombreuses fois, participé à NATALE PER I PATRIOTTI (VIDEO, PHOTOS)

I SURGHENTI SUR LE NET :

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Site Officiel


#corse Mercredi soir sur RADIO PAESE laissez un message pour les prisonniers politiques

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

N’oublieZ pas le mercredi soir, Radio-paese: pour les patriotes incarcérés sur Paris. 21h à 22h prenez 5 minutes pour laisser un message de soutien. Pensez à eux !!

Generazione76Un scurdate stasera radio-paese Pariggi: par i patriotti incarcerati in Pariggi. 21 ore à 22 ore pigliate 5 minute par trasmette un missaghju di sustegnu. Pensate à eddi !

Radio Paese est l’émission d’information corse de Radio Pays, elle est diffusée à partir de 22h un mercredi sur deux (cf calendrier). Aussi, tous les mercredi, de 21h à 22h, Radio Paese ouvre son antenne pour diffuser des les messages de soutien aux prisonniers politiques corses.

Radio Paese est de retour : pour laisser vos messages aux prisonnier politiques corse laissez votre message sur la boîte vocale jusqu’à mardi soir.  TEL : 09 52 37 39 76
Ils seront diffusés mercredi soir à partir de 21h

by @Lazezu 

#corse Le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna vote à l’unanimité l’amnistie des prisonniers politiques

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article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

Le 3 février dernier, le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna s’est prononcé à l’unanimité des membres présents pour l’amnistie des prisonniers politiques corses. Première délibération d’une longue série !

Depuis mi mars l’Associu Sulidarità a sollicité les MAIRIES DE CORSE sur ce thème.

Le Conseil Communautaire, régulièrement convoqué, s’est réuni au nombre prescrit par la loi, dans le lieu habituel de ses séances afin de délibéré sur l’amnistie totale des prisonniers politiques corses.

E CINQUE PIEVE :

Belgodère
Costa
Feliceto
Lama
Mausoleo
Muro
Nessa
Novella
Occhiatana
Olmi Cappella
Palasca
Pietralba
Pioggiola
Speloncato
Urtaca
Vallica
Ville di Paraso

Voici la délibération votée à l’unanimité:

repressionassociulibertaLe Président soulève,

Le 25 juin 2014, le Front de Libération Nationale de la Corse a annoncé un processus de démilitarisation et une sortie progressive de la clandestinité sans préalable et sans équivoque aucune, mettant ainsi un terme à près de quatre décennies de lutte politique armée.

Cette violence a profondément divisé la société corse, jusque dans les villages et au cœur même des familles.

Cette décision fortement attendue par une grande majorité de la population est le fruit des choix politiques de l’Assemblée de Corse et de la prise de conscience d’une Corse qui évolue et qui a besoin d’apaisement et de rassemblement pour pouvoir espérer survivre.

Il apparaît aujourd’hui opportun de demander à l’Etat et à Monsieur le Président de la République de faire un pas pour pérenniser ce nouvel horizon, comme cela s’est déjà produit à travers l’histoire politique du pays.

Une nouvelle aurore se lève aujourd’hui, qui ne doit pas être fait d’amertume pour certains ou d’esprit de vengeance pour d’autres, mais qui doit construire un vivre ensemble pour nos enfants sur leur terre.

Seul le rassemblement de tous derrière la démocratie et la justice sociale le permettra .

Le Conseil Communautaire, après en avoir délibéré, à l’unanimité, demande:

– l’amnistie totale des prisonniers politiques corses,
– l’Arrêt des poursuites contre l’ensemble des militants poursuivis pour des actes politiques,
– A l’église de Corse et à Messieurs les Présidents des associations des Maires de Haute-Corse et de Corse-du-Sud d’intercéder auprès de Monsieur le Président de la République et Monsieur le Ministre de l’intérieur en faveur de cette demande.

Conseil Communautaire di di E Cinque Pieve di Balagna

NDLR depuis la mi mars l’Associu Sulidarità a sollicité les mairies de corse afin d’obtenir une déliberation en faveur de l’amnistie (lien)

Le Fil Rouge de la Rédaction

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#Corse L’amnistie des prisonniers politiques au centre des revendications depuis 40 ans

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(article hebdomadaire #FilRougeDeLaRédaction)

« Cette revendication d’amnistie est toujours présente dans les combats d’émancipation nationale. Même si parfois elle est mise de côté durant certaines périodes, elle revient surtout en force lorsqu’il y a des prémices d’un règlement politique. » (Pierre Poggioli)

La demande a toujours été faire par le mouvement clandestin, puis par les différents mouvements publics dans des périodes ou le mouvement clandestin était toujours en action. La libération des prisonniers politiques est un des fondamentaux de Corsica Libera depuis sa création (2008), c’est une demande répétée du FLNC UC depuis des années, un FLNC qui le 25 juin 2014 à disparu de l’échiquier politique afin de laisser la place à un processus de paix. Aujourd’hui cette demande est portée par un certains nombres d’élus de l’Assemblée de Corse comme les élus de Corsica Libera, mais pas que. Jean Louis Orsucci du Parti Socialiste est lui aussi favorable à ce projet de loi d’Amnistie.


#Corse l’Amnistie des prisonniers politiques… par antofpcl


2015 #Corse Demande d’une loi d’Amnistie pour… par antofpcl

Depuis les événements en Corse, deux statuts particuliers ont été octroyés à la Corse, le premier avec l’arrivée de Mitterrand, le deuxième notamment en 1990 sous la houlette de Pierre Joxe.

Avril 1981 : peu avant les élections présidentielles, le FLNC annonce pour la première fois un arrêt de ses actions militaires. En février 1982, cependant, les attentats reprennent sur l’ensemble de l’île et du continent, le statut particulier de la Corse, mis en place par le gouvernement socialiste, n’ayant pas satisfait pleinement certains responsables du mouvement. Le 19 août 1982, la plus violente  » nuit bleue  » de l’histoire de la Corse, avec 99 attentats, ponctue l’abandon définitif de cette trêve.

En 1981 une loi post présidentielle d’amnistie est votée et concerne les « Infractions commises en relation avec des élections de toutes sortes ou avec des incidents d’ordre politique ou social survenus en France, à condition que ces infractions n’aient pas entraîné la mort ou des blessures ou infirmités de l’espèce définie au premier alinéa de l’article 310 du code pénal (ou au troisième alinéa de l’article 309 de ce code dans sa rédaction antérieure à la loi n° 81-82 du 2 février 1981), à l’exception des délits de fraude et de corruption électorale et des délits en matière de vote par correspondance et de vote par procuration » (loi du 4 août 1981)

En 1982, le Ministre de l’Intérieur Gaston Deferre a préparé une loi sur le statut particulier de la Corse. Une trêve a été décrétée par le FLNC. Deferre avait assorti sa loi d’une amnistie qui englobait jusqu’aux crimes de sang en 1981 avec un complément en janvier 1982. Cette amnistie était une promesse de François Mitterand. La cour de sureté de l’Etat est dissoute, les militants du FLNC sont amnistié, mais les problématiques ne sont pas résolues pour autant, la lutte et le répression reprendront de plus belle

1982, le STATUT DEFERRE met en place une Assemblée territoriale de Corse. A cette occasion, l’Assemblée Nationale prévoit une seconde amnistie plus large, car elle s’applique à « toute action en relation avec des événements d’ordre politique et social ». L’opposition veut en exclure les crimes de sang, la majorité refuse. 

Mai 1988 : après la réélection de François Mitterrand, le FLNC décrète de nouveau une trêve en se réservant la possibilité de commettre des actions ponctuelles. Au fil des mois, cette trêve est contestée par une partie des militants de base.

En 1988-89, une nouvelle loi d’amnistie et un nouveau statut pour la Corse, sous l’égide de Pierre Joxe et Michel Roccard, ont été voté.

L’amnistie de 1989 : lors de l’élaboration de la traditionnelle loi d’amnistie postérieure à l’élection présidentielle de 1988, le gouvernement de l’époque tire la leçon du peu de résultats de son initiative de 1982, et ne prévoit pas d’inclure les nationalistes corses dans son champ. A l’initiative d’élus de l’île -MM. Zuccarelli (MRG), et Rossi (UDF)- le texte leur est étendu : le garde des sceaux Pierre Arpaillange s’en remet sur ce point à la sagesse de l’Assemblée.

18 janvier 1999 : le FLNC-Canal historique annonce une trêve de ses actions militaires  » sur le territoire national corse  » pendant la préparation des élections territoriales. La trêve prend fin, le 14 mars, au soir du deuxième tour marqué par une progression du score nationaliste.

23 décembre 1999 : le FLNC-Canal historique et plusieurs autres groupes clandestins, Clandestinu, le  » FLNC du 5 mai 1996  » et Fronte Ribellu, annoncent une trêve illimitée. Celle-ci fait suite au processus de dialogue engagé le 13 décembre dernier à l’hôtel Matignon, où 28 élus corses ont rencontré le premier ministre Lionel Jospin. 

En 2001 Accord de Matignon, l’amnistie est au centre des négociations, Lionel Jospin, déclare : « l’amnistie des détenus nationalistes n’est pas à l’ordre du jour ». Ce sera une fin  de non recevoir avant que les accords de Matignon ne tombe à l’eau définitivement.

2010

Depuis 2010 et les 36% de voix nationalistes (Femu A Corsica, Corsica Libera) à l’Assemblée de Corse, les lignes ont bougé. Les idées et revendications du mouvement national sont reprises par les élus traditionnels de droite comme de gauche, plus de gauche que de droite, soit dit en passant.

4 ans de travail au sein de l’Assemblée de Corse. En 2014, l’Assemblée de Corse a voté, le plus souvent à la majorité et à l’unanimité, un certain nombre de décisions en faveur des droits du Peuple Corse (Coofficialité, statut de résident, Collectivité unique, réforme fiscale…). Dans le même temps, le FLNC UC a démilitarisé l’espace public, afin de laisser la place à la revendication institutionnelle. Malgré tout, ces revendications votées à l’Assemblée de Corse sont refusées pour l’instant par le gouvernement Hollande.

Enfin tout n’a pas été refusé la « collectivité unique » a été votée par l’Assemblée Nationale dans la loi NOTRe fin février 2015. Après la visite des deux ministres début 2015, Cazeneuve et Lebranchu, et des réponses insuffisantes aux demandes du Peuple Corse, les représentants du mouvement national sont mécontents et le font savoir, d’autant que la répression, elle ne s’arrête pas. Communiqués, déclarations fracassantes, et appels à mobilisation se font sentir aussi bien dans la jeunesse corse que dans les structures plus anciennes qui avaient tout misé sur la lutte institutionnelle.

Corsica Libera a, lors de la mise en place d’une coordination, en octobre dernier, repris la main, confirmant ce que l’on savait déjà, que le mouvement indépendantiste était incontournable dans ce processus de paix. En organisant ces dernières années lors des Ghjurnate à Corti, des rencontres bilatérales entre évolutionnistes (de droite à gauche) et militants indépendantistes, le mouvement a initié une démarche qu’il a bien fallu prendre en marche.

Fin février 2015, Marylise Lebranchu, Ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique, était l’invité de Cuntrastu sur France 3 Corse Via Stella, elle a déclaré notamment à propos de l’amnistie des prisonniers politiques: « Il y a aujourd’hui un climat apaisé. Plusieurs éléments peuvent être discutés. Ce n’est pas de ma compétence. »

Vendredi 6 mars 2015 : la Coordination (Corsica Libera mais aussi de nombreux responsables politiques, syndicaux et associatifs) organise un meeting afin de réclamer la réforme votée par l’Assemblée de Corse ainsi qu’un projet de loi d’amnistie.

Cette loi d’amnistie couvrirait le sort des prisonniers politiques incarcérés et recherchés.

Début février le Conseil Communautaire di E Cinque Pieve di Balagna s’est prononcé à l’unanimité des membres présents pour l’amnistie des prisonniers politiques corses.

Il y a plus d’une vingtaine de prisonniers politiques aujourd’hui toujours incarcérés

(informations source page AMNISTIA sur Facebook)

Dossier AMNISTIA sur Corsicainfurmazione.org

I SCRIANZATI

(lien à suivre)

Le Fil Rouge de la Rédaction

A l’heure des réseaux sociaux et des partages aléatoires d’informations sur Facebook et Twitter (69000 abonnés), les articles ne peuvent pas atteindre l’ensemble des abonnés lors d’une seule publication, les réseaux sociaux ayant décidé de fonctionner en vase clot. C’est pourquoi toutes les semaines, les articles, les plus importants ou lus de la semaine, de l’année ou des années précédentes sont republiés. D’avance nous sommes désolé pour cette répétition, mais c’est pour la bonne cause.

#Corse #Amistia Deux motions sont débattues ce soir au Conseil Municipal d’Aiacciu

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Selon France 3 Corse il y aura à partir de 18h ce lundi soir, une discussion au conseil municipal d’Ajaccio sur la question de l’amnistie pour des « faits liés à la politique ». Une déposée par les 3 élus d’Aiacciu Cità Corsa / Aiaccini et une par l’élu communiste Paul Antoine Luciani.

I.45   Motion: Arrêt définitif de la violence clandestine et amnistie générale.  

I.43  Motion en faveur d’une loi d’amnistie pour les faits liés à la situation politique de la Corse.

Deux motions ont été déposées : l’une par Paul-Antoine Luciani (PC, PS, EELV), l’autre par Josepha Giacometti pour les nationalistes, rejoints par Maria Guidicelli, Dominique Richaud et Alain Falzoi. Deux motions qui appellent à une loi d’amnistie « mais dont les mots et les chemins divergent pour arriver à un même but », a souligné Paul-Antoine Luciani qui, contrairement à la motion « nationaliste », demande gages et preuves supplémentaires de la sortie de la clandestinité et de l’abandon des armes par le FLNC.

Depuis que l’Associu Sulidarità, Corsica Libera et les membres de la « coordination pour une voie politique » ont mis en place cette ancienne demande du mouvement national, les délibérations sur l’amnistie ont été votée aussi bien à l’Assemblée de Corse, qu’au Conseil Départemental de Haute-Corse que dans une centaine de Conseils Municipaux à travers toute la Corse, sans parler des réunions publiques et des mobilisations dont la dernière manifestation populaire sur Aiacciu s’en est fait l’écho.

une logo SoluzionePulitica réforme institutionnelle assemblée

Des mairies de toutes obédiences politiques se sont exprimés sur le sujet dont Bastia le 12 mai

Reste Ajaccio…

Le 16 avril le Député Maire Laurent Marcangeli s’exprimait sur l’amnistie dans le quotidien Corse-Matin :

laurent marcangeli« C’est un sujet extrêmement complexe. Nous ne sommes pas dans le même contexte politique des années 1980. Je pense que le gouvernement n’actionnera pas ce levier et qu’il n’est pas approprié d’entamer ce débat? En revanche, une loi a été votée sur le rapprochement des détenus mais elle n’a jamais été transmise au Sénat. Il s’agirai de mettre un terme à la situation cruelle des familles condamnée à la double peine.Je n’ai pas le sentiment que l’ensemble de la population corse appelle à une amnistie. Je ne commente pas les actes qui ont été commis par les personnes incarcérées, je laisse cela à la justice.Il s’agit de respecter l’état de droit et je pense que ce n’est pas aux politiques de juger de gracier.Des décisions de justice ont été prononcées et je les respecte ; même si parfois elles ne me conviennent pas. »

Le 30 mai dernier Selon le site Corse Net Infos : « Dans un courrier adressé au maire, José Filippi, conseiller de l’opposition demande au premier magistrat d’Ajaccio une délibération en faveur d’une loi d’amnistie relative à la libération des prisonniers et l’arrêt des poursuites.

Le 1er juin 2015 le groupe « Aiacciu Cità Corsa et Aiaccini » avait sollicité le Maire, Laurent Marcangeli, dans ce sens : « Dans le droit fil de ces délibérations, les élus nationalistes du Conseil municipal d’Aiacciu, vous sollicite en vue de l’inscription de cette question à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. En effet, il est important qu’Aiacciu,  une des principales villes de Corse,  par la voix de son conseil municipal se prononce sur cette question. Celle-ci s’inscrit dans un processus global de règlement politique auquel, au-delà de nos opinions, nous avons tous le devoir de participer. »

Le 10 juin 2015 le groupe des 3 élus nationalistes de l’opposition  (Josepha Giacometti, Josée Grimaldi d’Esdra, Paul Leonetti), a adressé un courriel au Député Maire d’Ajaccio lui demandant d’inscrire à l’ODJ du prochain conseil municipal la question de l’amnistie. Monsieur le Député Maire s’est dit favorable à cette demande et à annoncé qu’une délibération sur le sujet serait soumise lors du prochain conseil municipal.

Ce 6 juillet verra donc le vote, ou pas, d’une amnistie complète ou partielle, votée par le conseil municipal d’Aiacciu. Au delà des divergences politiques, « l’amnistie prend toute sa place dans le processus de paix »

Motion

Proposée par : Madame Josée Grimaldi d’Esdra, Madame Josepha Giacometti, Monsieur Paul Leonetti

Objet : Motion en faveur d’une loi d’amnistie pour les faits liés à la situation politique de la Corse.

CONSIDERANT que la Corse a connu quatre décennies de conflit, lequel avait pour enjeu l’avenir politique de l’île.
CONSIDERANT qu’indépendamment de l’avis que l’on peut avoir sur les différentes positions exprimées durant cette période, un constat peut être fait aujourd’hui de façon commune : la Corse est désormais entrée dans une nouvelle phase.
CONSIDERANT que durant cinq années à l’Assemblée de Corse, les points de vue se sont rapprochés et de nombreux votes sont intervenus – à de fortes majorités – sur les sujets les plus importants : langue, patrimoine foncier, développement, environnement, évolution institutionnelle…
CONSIDERANT qu’ayant pris en compte cette démarche de dialogue et de cohésion des élus de la Corse, le FLNC a annoncé il y a bientôt un an sa décision de sortir de la clandestinité, et ce afin de faciliter cette démarche de construction commune.
QUE depuis, aucun événement n’est venu contredire l’annonce de l’organisation clandestine.
CONSIDERANT que par ailleurs, le gouvernement de la France a souhaité ouvrir des discussions avec les élus corses, particulièrement sur la question institutionnelle.
CONSIDERANT que les élus insulaires favorables à la réforme ont déclaré attendre une ouverture de dialogue plus large et ambitieuse.
CONSIDERANT que dans le même temps, des arrestations de militants politiques ont lieu régulièrement, arrestations en relation avec des faits antérieurs à la décision du FLNC de mettre un terme à ses opérations.
CONSIDERANT que pour les Corses désireux de tourner la page du conflit, ces démarches constituent une entrave sur le chemin de la paix.
CONSIDERANT que dans tous les pays ayant connu une histoire troublée comme la nôtre, la sortie de crise a nécessairement été accompagnée par une mesure d’amnistie. Que la France elle-même y a eu recours à plusieurs reprises au XXe siècle.
CONSIDERANT qu’ainsi, de nombreux élus corses ont formulé officiellement cette proposition, que la « Coordination pour une voie politique » a largement relayée.

CONSIDERANT que lors de sa session du 28 mai 2015 l’Assemblée de Corse, à une très large majorité de 48 voix sur 51, a adopté une déclaration solennelle sous forme de résolution, se prononçant en faveur du principe de l’amnistie, partie intégrante du processus politique global, aujourd’hui en cours.

CONSIDERANT qu’à ce jour suite à la demande de l’Associu Sulidarità plus de 80 communes de Corse se sont prononcées en faveur de cette amnistie par délibérations de leur Conseil municpal
QUE de nombreuses autres communes s’apprêtent à le faire dans les jours à venir,

CONSIDERANT qu’Aiacciu, par la voix de son Conseil Municipal, se doit elle aussi de se prononcer sur cette question,

Le Maire, le Conseil municipal et la commune d’Ajaccio se prononce en faveur du principe d’une loi d’amnistie conduisant à la libération des prisonniers et à l’arrêt des poursuites envers les recherchés, dans les affaires judiciaires en lien avec la question politique corse.

Voici l’intégralité de la motion de Corsica Libera portée par Jean Guy Talamloni sur ce lien

La liste des Mairies ayant déjà voté pour l’amnistie

L’appel aux Mairies de Sulidarità sur ce lien

L’appel aux associations et groupes culturels de Sulidarità sur ce lien

Le dossier AMNISTIA sur CorsicaInfurmazione.org

I SCRIANZATI

#Corse Adoption par le Conseil Municipal d’Aiacciu d’une déclaration solennelle pour une Amnistie

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Ce lundi 6 juillet, deux motions ont été déposées au Conseil Municipal d’Ajaccio sur la question de l’amnistie: l’une par Paul-Antoine Luciani (PC, PS, EELV), l’autre par Josepha Giacometti pour le groupe nationaliste (Aaiacciu Cità Corsa, Aiaccini).

Suite à la Motion présentée par les 3 élus nationalistes du Conseil Municipal d’Aiacciu, Josepha Giacometti, Josée Grimaldi d’Esdra, Paul Leonetti (Aiacciu Cità Corsa et Aiaccini, rejoint par Maria Guidicelli, Dominique Richaud et Alain Falzoi, une déclaration solennelle portant sur l’amnistie présentée par Mr le Maire Laurent Marcangeli a été votée à l’unanimité ce lundi 6 Juillet.

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L’adoption de cette résolution par les élus de toutes tendances de la plus grande ville de Corse marque une étape majeure de l’expression de la volonté de tous les Corses de voir résolue cette question.

I SCRIANZATI

Voici la déclaration solennelle :

Rapporteur Mr le Maire, Laurent Marcangeli

IL EST DEMANDE AU CONSEIL MUNICIPAL

DECLARATION SOLENNELLE

Après plusieurs années de conflits et de violences, la Corse doit s’engager durablement sur le chemin de l’apaisement.

Ces décennies d’errance ont été à l’origine de nombreux drames aux conséquences humaines lourdes pour bien des familles.

Aujourd’hui, le dialogue mené au sein des institutions, ainsi que dans la société civile, est susceptible de permettre une sortie de crise.

Dans le même temps, le FLNC a engagé un processus de démilitarisation.

Il faut transformer cette situation en paix durable, car elle permettra de créer les conditions du développement économique, social et culturel dont la Corse et ses habitants ont besoin.

Un dialogue démocratique ouvert et sans tabous, et sans surenchère, doit avoir lieu entre les représentants élus de la Corse et les plus hautes autorités de l’Etat.

Parmi les questions en suspens, celle de l’amnistie ne devra pas être éludée, eu regard au vote de l’Assemblée de Corse, ainsi qu’à l’expression des volontés similaires de nombreuses communes de notre territoire.

Le Conseil Municipal de la ville d’Ajaccio approuve dans sa teneur la présente délibération

Voici l’intégralité de la motion de Corsica Libera portée par Jean Guy Talamloni sur ce lien

La liste des Mairies ayant déjà voté pour l’amnistie

L’appel aux Mairies de Sulidarità sur ce lien

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