« Il serait temps que l’Etat mette un terme définitif à sa politique coloniale en Corse et ce d’autant plus que la décision du FLNC d’arrêter la lutte armée lui a enlevé le dernier prétexte pour refuser un véritable dialogue.
La solution est politique, globale et doit prendre en compte les intérêts légitimes des parties et naturellement d’abord les intérêts collectifs du peuple corse. Dans la période de négociation avec l’île, l’Etat devrait suspendre la répression, les recherches, les poursuites pour créer un climat favorable au dialogue ; il devrait aussi transférer tous les prisonniers politiques en Corse dans l’attente d’une amnistie que les usages internationaux recommandent, à la fin de tous les conflits.
Je suis solidaire de prisonniers, de leurs familles, de nos jeunes in Corti qui se battent pour la liberté. Je conclurai par ce que j’ai toujours affirmé :
« Les prisonniers politiques font partie de la question corse ; ils feront obligatoirement partie de la solution. »
A prestu si Diu vole..
Fratellanza »
Dr Edmond Simeoni